Quand Claude Lévi-Strauss est mort à l’âge de 100 ans, il considérait que l’espèce humaine était pourrie jusqu’à l’os. Si on lui disait : « Et si elle devait disparaître ? », il répondait : « C’est ce qu’on peut souhaiter de mieux à la planète ! »
On a l’habitude de dire : « On s’aigrit avec l’âge ! » C’est une façon de voir les choses. Une autre, c’est de constater qu’avec le temps qui passe, on accumule les observations. Et il faudrait peut-être dire plutôt : les preuves.
Si c’est comme ça, il vaudrait mieux pour le moral de l’espèce qu’on continue à mourir jeune, comme on le faisait autrefois.
P. S. : Continuez quand même à m’envoyer, comme vous le faites, des nouvelles de Turquie ou d’Égypte. Je continuerai de mon côté à lire les communiqués du MEDEF. Quitte à ce que les preuves s’accumulent…
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