En septembre de l’année dernière, dans un billet intitulé : Ne pas rater une bonne diversion si l’on en voit une, j’évoquais la querelle qui s’envenimait entre la Chine et le Japon à propos d’îlots inhabités revendiqués par les deux pays.
J’écrivais : « Nous nous disons que nous sommes assez idiots pour rechercher une diversion qui nous fasse oublier notre lâcheté devant l’attitude adoptée par nos dirigeants face au désastre économique et financier qui nous engloutit, en allant faire la guerre ailleurs, avec un quelconque de nos ennemis de toujours. »
L’intervention en ce moment-même du Hezbollah comme fer de lance dans la reprise de la ville syrienne de Qoussair, aux côtés de l’armée loyaliste, met en évidence qu’un mélange encore plus détonnant que celui de la guerre froide de jadis est en train de se mettre en place, où ce ne sont plus simplement l’Ouest et l’Est qui s’affrontent dans un vieil antagonisme ressuscité, mais l’Ouest et l’Est identifiés chacun à l’un des camps de l’ancien schisme islamique.
Un vote au parlement russe a-t-il un jour entériné l’alignement des citoyens russes avec la cause chiite ? Quand avons-nous décidé, de notre côté, qu’il est essentiel que le sunnisme soit déclaré vainqueur ?
@Pascal (suite) Mon intérêt pour la renormalisation est venu de la lecture d’un début d’article d’Alain Connes*, où le « moi »…