Je lis le texte que m’a envoyé l’un de vous et c’est aussi beau que d’habitude mais je ne me résous pas à le mettre en ligne : il y a là trop d’amertume, trop de regrets sur ce qui a presque toujours mal tourné et je me dis que nous avons aujourd’hui autre chose à faire – le temps est trop compté – que réfléchir une fois de plus à notre engeance, parce que ce qu’elle est, nous et nos prédécesseurs, depuis trois mille trois cents ans, nous l’avons en fait bien compris.
Ce qu’il nous faut maintenant, c’est de l’audace et du coeur à l’ouvrage, car il ne reste à l’espèce dans sa besace, qu’une seule cartouche. Ce qu’il nous faut, c’est découvrir le nom de la masse noire qui a envahi peu à peu le centre et qui l’occupe maintenant : invisible mais nous empêchant désormais d’avancer. Nos pas y resteront englués tant que nous ne pourrons pas nommer cette matière qui a usurpé l’endroit où nous étions avant.
Une réponse à “UN LUNDI DE PÂQUES AUJOURD’HUI”
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