Premiers contacts ce soir ici à Francfort avec le personnel de la BCE, à qui je m’adresse demain à midi par le biais de leur syndicat.
Premières indications : un personnel qui préfère adopter le profil bas et doigt sur la couture du pantalon en matière de politique libérale : « TINA y a qu’ça qui va ! »
Et si je prônais – comme j’ai l’habitude de le faire – un nouvel ordre monétaire international ? Oh là ! sujet tabou !
Et si je proposais une mutualisation de la dette européenne accompagnée d’un défaut généralisé de la zone euro ? Oh là ! sujet tabou !
Je demande à mon interlocuteur : « Personne n’en parle ? »,
« Peut-être qu’ils en parlent entre eux, les quatre ou cinq au sommet », me glisse-t-il.
Je dois parler en principe des réformes à mettre en œuvre immédiatement mais il y a peut-être mieux à faire si l’on est dans le ventre du Léviathan. « Un contre-programme ambitieux pour la BCE ! », cela ferait-il mieux l’affaire ?
Mardi, c’est Christine Lagarde qui me succède à la tribune. La patronne du FMI parlera d’une meilleure diversité dans la répartition femmes / hommes au sein des institutions internationales. Il n’y aura pas – j’en suis convaincu – que les Cypriotes pour être suspendus à ses lèvres !
et Claude d’en rajouter : L’influence des « géniteurs » sur l’IA est limitée une fois que celle-ci atteint un certain niveau…