On lit dans un article du Financial Times paru il y a une heure et consacré à l’affaire des lasagnes de cheval :
Nombreux sont ceux qui pensent que tester en vue de déceler la présence éventuelle de viande de cheval ne touche encore que la partie émergée de l’iceberg. « Je suis certain que l’on étendra rapidement la recherche à d’autres espèces animales », déclare Adam Couch, P-DG de Cranswick, un fournisseur de viande et de pâte, qui n’est pas impliqué dans le scandale.
« Autres espèces animales » que le boeuf ou le cheval dans la lasagne, le hamburger ou la sauce bolognaise ? les paris sont ouverts !
Curieusement, j’ai le sentiment d’être le seul jusqu’ici à parler de cette affaire comme une conséquence de la financiarisation de l’industrie alimentaire. À quand un marché à terme du « minerai » (comme on dit si joliment pour les raclures de bidoche) ? Minerai de chien, de chat, de rat ?
https://www.arte.tv/fr/videos/117217-023-A/tracks-east/