La BD du jour : La survie de l’espèce de Jorion & Maklès, par Seb
Notre époque a cela de terrible que le pouvoir de certains, minoritaires en nombre, peut influer sur le destin des autres, la grande majorité d’entre nous. Les notions de capital dans toutes ses déclinaisons (fixe ou circulant, technique, financier et humain), de la valeur-ajoutée, de la productivité, de la plus-value… sont connues, au moins de nom, par la plupart d’entre nous pour les avoir approchées durant nos études ou pour les entendre manipulées par maints experts en économie qui fleurissent à qui mieux-mieux sur les ondes de nos radios ou dans les émissions TV. Plus la crise est présente, durable, prégnante au point que l’homme se résigne à la voir un jour quitter le navire, plus les économistes de tout poil se voient octroyés la parole. Auraient-ils des solutions à offrir pour nous sortir de cette spirale sans fin ? Avant même de nous poser cette question ne faudrait-il pas savoir s’ils sont déjà d’accord sur les moyens à mettre en place ? Et au-delà ont-ils une crédibilité à proposer ces solutions ? Visiblement non, ou tout du moins pas tous, car chacun pourra y aller de sa petite hypothèse mais tant que celle-ci n’aura pas été « mise en place » par le gouvernement de tel ou tel état, nous n’en saurons rien ou si peu. La théorie restera pure théorie et les alignements d’équations, aussi flamboyants soient-ils, ne permettront de convaincre que d’autres éminents experts ou curieux des théories nouvelles qui affleurent sur le marché. […]
et Claude d’en rajouter : L’influence des « géniteurs » sur l’IA est limitée une fois que celle-ci atteint un certain niveau…