Billet invité.
Va-t-on prochainement apprendre que les banques italiennes sont elles aussi en très mauvais état ? C’est ce que pourraient laisser supposer les révélations en cours, à l’initiative du journal Il Fatto Quotidiano. La Banca Monte dei Paschi di Siena aurait dissimulé en 2009 d’importantes pertes avec l’aide de la banque d’affaires japonaise Nomura, sous couvert d’une opération portant sur des produits dérivés et portant le nom prédestiné d’« Alexandria » (la citée dont la bibliothèque a été détruite). D’après Bloomberg, la Deutsche Bank aurait rendu le même service en 2008, qui rappelle les tours de passe-passe sur la dette publique grecque. La perte globale serait largement supérieure à 2 milliards d’euros, d’après le quotidien économique Il Sole 24 Ore. Une assemblée générale, prévue avant ces révélations, va se tenir vendredi afin de statuer sur une augmentation de capital de 4,5 milliards d’euros, afin de rembourser les aides de l’État, qui a précédemment souscrit à 3,9 milliards d’euros de « Monti bonds ». L’État pourrait être contraint d’entrer au capital de la banque en cas d’échec de l’opération.
Imbus de leurs certitudes ils ont fait le pari de démontrer la validité de leurs présupposés. Voyons ce qu’en dit…