Billet invité.
Histoire exemplaire de ce qu’est le capitalisme financier, AIG est aussi en passe de devenir une histoire édifiante ! En 2008, il avait été évité que l’assureur américain, alors leader mondial, sombre brutalement – risquant d’entrainer avec lui de nombreuses banques américaine et étrangères dans le cadre d’une réaction systémique à la portée imprévisible – grâce à l’apport par l’État américain de 182 milliards de dollars sous forme de liquidités et de garanties.
Aujourd’hui, les actionnaires « historiques », d’AIG derrière lesquels se cache son ancien patron et ex-premier actionnaire Hank Greenberg, réclament 25 milliards de dollars au gouvernement, s’estimant lésé en raison des profits réalisés depuis par la Fed et le Trésor dans le cadre de ce sauvetage, soit respectivement 17,7 et 5 milliards de dollars…
Le conseil d’administration d’AIG va discuter aujourd’hui de l’éventualité d’engager également une action, alors que l’entreprise a lancé une grande campagne publicitaire sur le thème « Merci l’Amérique ! » pour remercier de leur sauvetage les contribuables américains. A-t-elle vocation à être un solde de tout compte ?
MISE A JOUR : Le conseil d’administration a décidé de ne rien faire.
Une réponse à “L’actualité de la crise : LE BEURRE ET L’ARGENT DU BEURRE, Par François Leclerc”
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