Le Blog en 2013
Le Blog est né le 28 février 2007 (il y a près de six ans)
Le temps qu’il fait est né le 12 décembre 2008 (il y a quatre ans)
Le capitalisme à l’agonie (2011)
Misère de la pensée économique (2012)
La survie de l’espèce, avec Grégory Maklès (2012)
Sur YouTube, c’est ici.
139 réponses à “LE TEMPS QU’IL FAIT, LE 28 DÉCEMBRE 2012”
Madrid approuve le plus grand plan de privatisation de la santé publique, jamais élaboré depuis bien longtemps dans le pays: 7 Hôpitaux, et 27 centres de santé sont concernés.
Des mères de la région de Valence, posent dans un calendrier « légères et court vêtues », et le vendent pour pouvoir prolonger de quelques mois le ramassage scolaire en bus de leurs progénitures.
Et « Viva España ! ».
Au Royaume Unis c’est déjà fait, le National Health Service sous-traite des pans entiers de ses activités à des sociétés comme Virgin Care (Richard Branson). Si cela marche aussi bien que dans les chemins de fer, il y a du soucis à se faire.
Les retraités allemands tombent dans la misère. Ils retournent travailler, ou ramassent des bouteilles…
Les plus chanceux, vont finir leurs jours à l’étranger: Hongrie, Tchéquie, Slovaquie, Espagne, Grèce ( et oui! chez ces fainéants de grecs), même en Thaïlande, ou aux Philippines. Le marché mondial du vieux, en perte de pouvoir d’achat, des pays riches est en pleine expansion.
Vinci remporte la privatisation des aéroports portugais, en attendant de remporter le contrat de Notre Dame ses Landes.
La France, elle résiste encore, mais pas pour longtemps, car les bons docteurs Ayrault et Hollande se préparent à lui administrer (avec la bénédiction du MEDEF) un plan de restructuration pour la rendre plus compétitive: attaque sur le droit du travail, sur les pensions de retraite, hausse des taxes comme la TVA, j’en passe et des meilleures.
Pour autant les expert (BFM), nous prévoient 3 années sans la fameuse croissance, et l’on peut constater que le chômage augmente depuis 19 mois sans discontinuer. Le gouvernail du pays va être dur à tenir pour au moins les 3 ans à venir, car les barbares du tout marché, et du tout marchandise n’ont pas fini de sévir.
Aux USA, le congrès s’apprête à relever le plafond de la dette fédérale, ce plafond a été relevé 78 fois depuis 1960. Autant le supprimer comme le propose Tim Geithner.
De toute façon Ben l’hélicoptère va faire marcher la planche à billet de la FED, pour au moins les 3 ans à venir.
Les uns s’imposent la robe de bure d’une austérité qui les plonge dans la récession, d’autres se dopent à la monnaie de singe, pour conserver leur rang.
Pendant ce temps les tensions montent en mer de Chine, la Syrie est toujours à feu et à sang, les frères musulmans récupèrent toutes les révolutions du fameux printemps arabe, Bibi Nethanyaou veut intensifier la politique de colonisation des territoires occupés, et piaffe d’envie de bombarder les installations Iraniennes. Dans l’Est du Congo, sévit une « politique » de viol systématique, le Dr Denis Mukwege qui se bat contre ce fléau au péril de sa vie, aurait cent fois mérité le prix Nobel de la paix, en lieu et place de l’UE, comme le reconnaît lui même Hubert Védrine, mais voilà le monde marche sur la tête.
C’est bien une UE, championne de la paupérisation de ses populations les plus vulnérables et du déni de démocratie, qui s’est auto-décernée le prestigieux prix, ce qui lui enlève de sa valeur, valeur, il est vrai déjà bien entamée.
Pour terminer, l’on peut dire que la croissance du cynisme n’est pas en péril en ce bas monde, elle est même à la hausse.
La France est de toute façon suspecte depuis la Révolution, et cette suspicion connaît une recrudescence en ce moment ! Les conservateurs aux abois commencent une « épuration » préventive sur le terrain idéologique, en tapant sur l’histoire française… (cf FAZ, cf Cameron… etc). Les journaux allemands notamment n’arrêtent pas.
Qu’es aquó?
FAZ?
Football Association of Zambia?
Frankfurter Algemeine Zeitung, grand quotidien allemand
Celle de la désinformation, de l’enfumage, du déni et de l’aveuglement également semble-t-il. Les lecteurs de ce blog si nombreux qu’ils soient ne pèsent pas lourd dans la balance.
@ la lampe…
» AVEUGLEMENT « , vous dites……..
Voyez ce titre et plaignez cette pauvre victime :
Le PDG d’Apple perd 99 % de son salaire en 2012
Voyez ensuite les « détails »……..
Le PDG d’Apple perd 99 % de son salaire en 2012Post de blog
Le successeur de Steve Jobs a gagné 4,17 millions de dollars en 2012 contre 378 millions en 2011………
Imaginez maintenant le sort peu envieux de cette pauvre victime et de ses congénères pleureurs actuels…….
Dites-moi ensuite comment vous feriez , chaque année jusqu’à votre mort , pour vivre avec « si peu »…..
Bon rêve….ouvrez bien les yeux en 2013…..!
@Macarel
Bonne année 2013 🙂 🙂 🙂
Je ne pense pas que ceux qui sont nés après guerre aient vécu une période aussi merdique, complètement no future. De plus en plus rapide et partout, c’est la nouveauté… allez, bonne année !!
Moi qui suis née en 1952, je peux dire que je connais la précarité depuis 1995. Après avoir fermé ma boutique, je me suis dit que faire un peu d’intérim me relancerait dans le monde du travail et sans doute m’ouvrirait la voie vers un CDI…
En fait, si mon expérience, ma disponibilité et ma flexibilité ont pris de la bouteille, pas de CDI en vue… Verdict d’une société de recrutement :Vous faites trop d’intérim madame, vous allez faire peur à nos clients…..
Et je mange comment moi sans interim?
Puis, miracle, j’ai eu un CDI pendant 4 ans…. Après s’être défoulés sur moi pendant 4 ans pour les nerfs qu’ils ne savaient pas gérer, me revoici à la recherche au moins d’un interim… A 60 ans c’est dur.
Donc voilà, je suis née après la guerre…. Mais heureusement il y a le blog de Paul!
Un article de laurent mauduit sur le chomage :
http://www.mediapart.fr/article/offert/345ae0112be10045caeb7122fa6a86d5
Et pendant ce temps les patrons continuent de se remplir les poches :
http://www.latribune.fr/bourse/actualite/20121211trib000736522/-cac-40-maurice-levy-publicis-et-carlos-gohsn-renault-champions-des-remunerations.html
@ TUR
Si je peux me permettre on ne dit pas « les patrons » mais ces patrons .Sinon on finit vite dans le tous pourris.
Amicalement
Excellent médiapart.
La route sera longue à parcourir si l’on pense au pays du sud, avec la quantité de pauvres et de précaires ils sont encore dans l’incapacité d’élire des représentants qui défendront vraiment leurs intérêts !
je crois qu’il ne faut jamais généraliser ..
je connais « un patron » d »une entreprise familiale de 1100 personnes qui « continue » non pas par plaisir mais pour les travailleurs …
@Morvandiaux
Légumes en accès libre, du concret et de la solidarité.
Savez vous planter des choux, à la mode régionale…….
Processus simple et terrain, pas de théories, on plante dans un bac, les légumes poussent, les gens se servent gratos.
« Légumes en accès libre, nouvelle idée solidaire »
J’ai découvert avec un certain étonnement cette nouvelle idée solidaire en lisant un article du Monde du 27/12 qui nous explique la démarche en détail.
Un concept ou plutôt un mouvement parti d’Angleterre sous le nom de « Incrédible Edible ».
Repris en France et, oh surprise, importé dans le nord de ma région l’Alsace, il a traversé ensuite la France en moins de 6 mois.
On n’attend pas le grand soir, on met les mains dans la terre », à qui le tour pour le cambouis ?
Extrait : « Lancé sur Facebook, le mouvement de partage « Incroyables comestibles » essaime partout en France. C’est calme en ce moment, trop calme… » En essuyant les verres du restaurant où il est salarié à Saint-Nazaire (Loire-Atlantique), Cédric Dérouin, 34 ans, évoque, pêle-mêle, les fermetures successives de dizaines de commerces dans le centre-ville, le licenciement économique de son unique collègue il y a quelques mois, l’incertitude qui pèse sur son avenir comme sur celui des ouvriers des chantiers de l’Atlantique, principal employeur du secteur. « Y’a plus de commandes… Que va-t-il se passer quand les deux derniers bateaux seront livrés ? », s’interroge-t-il, morose. »
Site et toutes les précisions possibles :
http://www.incredible-edible.info/
En Alsace pour l’exemple :
http://www.incredible-edible.info/?page_id=1775
@ papimam
Cette idée , le marin écolo moitessier avait planté des arbres fruitiers le long des rue et autour des places pour en plus de l ombre avoir des fruits , sur une île dont je ne me souviens plus du nom .Dans les années 60
pour moi, la question est : « Une Constituante vers une 6ème République » !!
je relis « Une Histoire de la Révolution Française » d’Eric Hazan (éditions la fabrique)…
la créativité, les inventions venant du peuple forment un ensemble qui a permis la Révolution, elle n’est pas achevée, malgré 48 et la Commune de Paris :
Aujourd’hui encore : ce serait une erreur que de penser que les seuls « intellectuels » peuvent résoudre les problèmes vitaux de l’Espèce,
des initiatives concernant la gratuité, la dé-complexification, l’échange, les monnaies… existent et naissent un peu partout dans le monde notamment en Amérique du Sud, des choses bougent en profondeur pour un Changement véritable loin des critères capitalistes, des exemples nombreux peuvent être cité, répertorié, généralisé, il est « normal » que le nouveau ait du mal à apparaître, nous vivons nos temps humains alors que c’est l’Histoire qui s’écrit.
Il n’y a aucune désespérance à avoir : NOUS VIVONS LE TEMPS DES REVOLUTIONS !!
un seul exemple parmi beaucoup d’autres :
Les expériences de gratuité se multiplient dans les services publics locaux. Transports en commun totalement gratuits à Aubagne ou Châteauroux, premiers litres d’eau gratuits dans des communes de l’Essonne ou des Bouches-du Rhône… A qui profite cette gratuité ? Comment est-elle financée ? Implique-t-elle une baisse de la qualité du service ? Incarne-t-elle une alternative face au dogme de la « consommation marchande » ? Réponses par les faits.
http://www.bastamag.net/article2809.html
« des idées ne peuvent jamais mener au-delà d’un ancien ordre du monde, elles peuvent seulement mener au-delà des idées de l’ancien ordre du monde. Des idées ne peuvent absolument RIEN REALISER. Pour réaliser les idées,
il faut les hommes qui mettent en jeu une force pratique »
Karl Marx, la Sainte Famille
Il faut se méfier, non tant des intellectuels, mais de ceux qui récupèrent leur pensée, et la détournent à des fins propres, pas toujours avouables. Il faut se méfier de ceux qui fossilisent une pensée, et la transforment en dogme intangible. De là, naissent tous les intégrismes, de là, tous les malheurs qui ont affligé et affligent l’humanité.
Ce qui rend l’ Homme libre, c’est d’apprendre à penser par lui-même, à développer une pensée vivante et singulière. L’on découvre alors, qu’il y a du plaisir à penser.
La pensée des autres doit être une source d’inspiration pour l’ épanouissement de sa propre pensée, unique et originale. Car il est vrai, qu’il y a autant de façon de voir, de ressentir, en un mot de vivre le monde qu’il y a d’être humains sur cette planète.
Chaque pensée originale, est autant d’apport au fameux cerveau collectif, si cher à Paul Jorion.
Il faut se méfier des intellectuels qui se laissent récupérer, c’est-à-dire de l’écrasante majorité.
@ Macarel 28 décembre 2012 à 17:24
Je suis à 100% en phase avec vous lorsque vous vous exprimez ainsi.
La difficulté vient de la nécessité de valider une pensée en la soumettant volontairement aux critiques constructives du plus grand nombre d’avis diversifiés. Malheureusement la plupart des émetteurs d’idées, visent surtout à séduire le plus grand nombre d’adeptes en mesure de soutenir la solution émise. C’est le très grand défaut des idées politiques. Or, la justification par le plus grand nombre de partisans n’est pas toujours un gage de vérité, même validée démocratiquement.
Il vaudrait probablement mieux ne retenir comme solution valable que celle qui résiste à toute contre argumentation rationnellement émise et que personne ne pourrait démolir.
@ Jducac
« Or, la justification par le plus grand nombre de partisans n’est pas toujours un gage de vérité, même validée démocratiquement.
Il vaudrait probablement mieux ne retenir comme solution valable que celle qui résiste à toute contre argumentation rationnellement émise et que personne ne pourrait démolir. »
Je suis convaincu qu’il y a au fond de chaque humain un « bon sens commun » (je pèse chaque mot), autrement dit que la démocratie est fondamentalement légitime.
Pour moi le problème est culturel: notre bon sens commun est pollué par une vérité et une rationalité inventées.
@jducac
Comme quoi, si l’on n’aborde pas la question du capitalisme, l’on peut être d’accord. 😉
FRALIB : un exemple concret, d’aujourd’hui, qui démontre que les travailleurs mobilisés sont une intelligence collective et qu’ils n’ont pas besoin d »Expert » pour faire des propositions d’avenir,
http://cgt.fralibvivra.over-blog.com/
ce ne sont « que » des militants CGT pour la plupart sans avoir fait d’école de commerce et autres HEC…ils construisent leurs avenirs et luttent depuis plus de 800 jours contre une multinationale. C’est du concret loin des discours des gourous en tous genres
@ BasicRabbit 28 décembre 2012 à 22:39
Oui, la démocratie est fondamentalement légitime. Mais que peut bien valoir un choix démocratique au sein d’une population d’ignorants, d’inconscients, d’inconséquents, de déconnectés de la réalité, quand la très grande majorité vit, sans même savoir pourquoi, ni comment c’est possible d’y parvenir dans un champ de contraintes sans cesse grandissant ?
Nous en sommes arrivés au point où le sens à donner à la vie a été perdu de vue, et où le bon sens a bien de la peine à se former par transmission d’expérience ou par acquisition d’expérience personnelle. Il nous faudrait du temps pour faire réfléchir davantage, pour faire le point, pour comprendre et faire comprendre ce que le plus grand nombre, en partie par lâcheté, refuse de voir. Hélas, au lieu de cela, le temps semble s’accélérer parce que nous refusons de réduire notre consommation ce qui nous permettrait d’aller plus loin sur l’échelle de temps.
Tout pousse à refuser de voir l’avenir en face ; à le voir comme le résultat bien concret de nos actes présents. Il faudra bien finir par se décider avant que le temps en décide pour nous, en dictateur se moquant pas mal de nos illusions démocratiques.
@ Macarel 28 décembre 2012 à 23:29
C’est vrai que lorsque l’on se détourne de l’essentiel, pour peu qu’on ait les moyens de vivre (un capital à exploiter, voire-même à consommer) on peut couler des heures heureuses. Le problème se pose au niveau de la prise de conscience des décisions qu’il faudrait prendre au non de la raison et qu’on ne prend pas, par manque de courage.
C’est la démarche de base de l’anticapitalisme, plus enclin à consommer qu’à préserver.
@ Jducac
D’accord avec vous à ceci près que je remplace « population » par « élite régnante ».
Pour moi c’est cette « élite » qui est inconsciente, inconséquente et déconnectée de la réalité.
@ BasicRabbit 29 décembre 2012 à 11:48
D’accord avec vous, il existe une élite inconsciente et une autre qui l’est beaucoup moins. Si le peuple n’était pas, dans sa grande majorité devenu inconscient au plan économique, il n’aurait pas porté l’élite inconsciente au pouvoir et cela serait bien moins grave.
Le bon sens à été anesthésié au sein des classes populaires. Le bon sens rural qui a fait la force du pays à l’époque où les souches paysannes savaient bien que pour améliorer leur condition, il n’y avait pas d’autre solution que de travailler beaucoup pour accroître son patrimoine agricole de quelques ares ou hectares, patiemment, de génération en génération. On savait encore dans ces milieux-là que l’accroissement du capital était la seule voie possible pour survivre, en continuant à travailler beaucoup.
L’endoctrinement anticapitaliste n’avait pas encore gagné les foules inconscientes des employés de l’Etat, des Fonctions territoriales, de l’industrie et du tertiaire. Ces foules ont été maintenues, bien plus que leurs ainées, dans l’ignorance économique, par un système d’enseignement primaire et même secondaire, voire au-delà, devenu inefficace, sauf à former et endoctriner des citoyens prêts à lutter contre ce qui permet de vivre à savoir le capital.
D’accord il y a une élite inconsciente et malheureusement, en France, c’est celle-là qui est portée au pouvoir par des Français en majorité inconscients.
@ Jducac
« D’accord avec vous, il existe une élite inconsciente et une autre qui l’est beaucoup moins. Si le peuple n’était pas, dans sa grande majorité devenu inconscient au plan économique, il n’aurait pas porté l’élite inconsciente au pouvoir et cela serait bien moins grave. »
Conscient vs inconscient: c’est justement le sujet du billet de PJ de ce jour: « Parler pour savoir ce qu’on pense ».
CATASTROIKA
http://www.catastroika.com/indexfr.php
http://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=55_PVPMcknQ
CATASTROIKA vraiment excellent !!
Les peuples se font dépecer par la propriété privée …
Soyons lucide et raisonnable !! la seule réponse possible est le dépeçage de la propriété privée via un défaut généralisé.
@ outromeros
[aveuglement] Je ne comprends pas la pertinence de la réponse à mon commentaire !?.. Je faisais référence à l’aveuglement des gens ordinaires. Les 0,01% qui vivent dans leur bulle, je’ n’ai rien à en dire. Je ne les fréquente pas.
Qu’il en soit donc pris acte….!
Meilleurs voeux aux 99%….
Pendant ce temps, au Québec, dans ma ville de Longueuil, le temps est suspendu : 50 cm de neige sont tombés hier. C’est beau.
J’adore ! Je voudrais me marier avec l’hiver !
C’est le mariage pour tous!
c’est une chanson de Charlebois
http://www.youtube.com/watch?v=lZAaEZAzGf0
Même au prix actuel du fioul? C’est vrai que quand on aime, on ne compte pas.
oxygène 🙂
http://www.youtube.com/watch?v=4nNly8R0X9c
En visionnant pour la deuxième fois ce documentaire, il m’est apparu la progression suivante. Depuis la crise de 2008, les Chicago boys sous la forme mutante d’Ex-Goldman Sachs ont investi le dernier étages de la fusée. La filiation est par trop flagrante pour être contesté. Ceci me mène à la question cruciale, depuis les idées, puis l’enseignement, son application dans des dictatures puis dans nos démocraties et finalement sous la forme incarnée à la tête de nos Etats, comment tuer ce monstre, ou-bien encore pire, sommes-nous le monstre ?
Vulgairement dit, ça me fout les boules!
@ Un lecteur
J’ai eu la même approche avec GS lors du visionnage de ce doc « la stratégie du choc » quand à savoir si nous sommes le monstre , ma réponse est non .Il suffit pour ma part de donner un sens à ce passage sur terre ,et d’essayer d’amener le meilleur de nous-mêmes au service des autres , et l’amour qui s’en dégage n’est que pur bonheur
@lecteur
Oui vraiment excellent… Le lien et une interview de Naomie Klein sont aussi dispo sur le blog de Berryer (Les-crises.fr)
En fin de film, la comparaison de N. Klein entre Obama et Roosevelt vaut son pesant de cacahuètes….
Roosevelt face aux associations demandeuses…. « Descendez dans la rue et obligez moi à faire voter vos lois »
Résultat: Plusieurs milliers de gréves et d’actions syndicales pendant les années 30 et 21 sous le mandat d’Obama !!!
Qu’en pense notre ami Charles A ???
@ Toutadi…ou presque
Rapidement
1) excellente video, que je fais circuler depuis un moment
2) Roosevelt n’a pas mis fin à la crise mondiale.
Ses mesures n’ont pas rétabli le taux de profit et la récession est revenue.
C’est la guerre mondiale qui a permis une reprise, en accélérant la destruction
des surcapacités de production.
3) L’évolution de Naomi depuis qu’elle a écrit son fameux bouquin,
que je recommande encore plus que le documentaire, est symptomatique.
Alors que le dernier chapitre ne proposait aucune forme suffisante de résistance,
elle n’hésite plus à dire que la seule solution, c’est « descendre dans la rue »,
façon de proner la résistance active, jusqu’à mettre à bas la dictature du capital.
Il faut encore quelques (petites) années de désastres sociaux et écologiques
pour que nous soyons entendus.
Malheureusement, pas d’autre chemin.
@ Charles A
Je ne vois pas d autre solutions , le problème sera de ne pas être embarqué par les extrêmes .Les politiques ne sont plus à la hauteur , leurs discours datent d un autre siècle , leurs méthode style emplois jeunes d un autre monde , les crédits impôts recherches font foncerles sourcils à tous les
employeurs faute d avoir son conseiller fiscal et un bureau rempli d avocats .Je crois pour ma part que l on peut avec un périmètre d actions environ 10kms faire pas mal d actions avec unun périmètre de 10kms un nouveau monde plus ,HUMANISTE
Tsss tsss !! Soit raisonnable Ardechoix, quitte le coté obscur de la force et laisse toi gagner par le défaut généralisé.
C’est donc la fin de la chronique de Francois Leclerc?
C’est le début de son évolution !
@ François Leclerc et Cie
A 6 ans, votre « blog » est très performant sur le plan intellectuel. Lorsque qu’il est demandeur et prêt pour un nouvel apprentissage, il est attiré par les mots, les chiffres, les livres et se repère bien dans le temps. C’est le moment d’entreprendre mille choses avec lui pour alimenter sa curiosité et répondre à sa soif de connaissances.
Un simple copier/coller de la vie de l’enfant .
J’ai effectivement noté quelques récents billets de FL dont le ton différait de ses billets habituels. Le dernier « La nature a horreur du vide » me semble typique à ce sujet: j’ai commenté spontanément (sans guère de retour comme d’hab), ce que je ne fais que très rarement dans ses billets usuels.
2 infos comparables : banques grecques sont malheureuses et demandent 25 milliards pour les dilapider….alors que……………les travailleurs de St Nazaire sont heureux avec un milliard de travail.
Va comprendre Max.
Si, chui là pour ça, mais mes arguments n’ont pas l’air de faire mouche… 🙂
Le monde que nous voulons ? Depuis des années on nous parle de lutte à la pauvreté, mais on n’a jamais vraiment, sérieusement, penser la faire. Car l’éradication de la pauvreté a un corollaire, encore impensable aujourd’hui, l’éradication de la richesse. Le tout supposant un changement de mentalité (de paradigme, de cadre), un changement de société où l’accumulation individuelle de la richesse perd son sens et n’est plus socialement valorisée. Stop the greed, diraient les Anglais avec leur sens du raccourci. Il n’y a aucune raison pour laquelle certains seraient plus riches que d’autres sur notre seul canot de sauvetage qu’est la Terre.
Ce qui doit donc être fait c’est socialement valoriser, encourager et récompenser le partage, la redistribution, la générosité et la fraternité.
Nous ne voulons pas nous enfoncer dans la jungle néo-libérale où le mot d’ordre est « Mort aux faibles ». Nous voulons reconnaître l’être humain comme animal social et l’humanité (la sagesse, la civilisation, la science, la connaissance, la culture) comme grand oeuvre. Nous voulons l’État-providence, garant de nos libertés. Nous voulons pouvoir rêver l’Éden.
Bon, en attendant, j’ai 50 cm de neige à pelleter…
Je crois que vous voulez la chose et son contraire.
La liberté il faudra la garantir vous-même, avec des complices. Sinon, rien.
D’un point de vue réaliste, disons de droite, il faut produire la richesse avant de penser à la distribuer.
Sur le plan matériel, la distribution devrait permettre à chacune et chacun d’atteindre un niveau de vie décent. Au delà de ce niveau on entre dans le domaine du superflu, le superflu devrait être accessible à tous, mais en quantité raisonnable.
Ce qui est pathologique c’est de vouloir accumuler, consommer sans limites.
Sur le plan du temps, chacun devrait avoir du temps pour vivre, que ce soit pour rêver, se promener, s’adonner à ses activités préférées, partager avec son prochain(e), ou ne rien faire tout simplement.
Cela implique, que le progrès devrait servir à diminuer le temps de travail productif, et non à l’allonger comme prétend le faire l’idéologie néo-libérale actuelle.
Le progrès scientifique et technique n’a de sens que s’il sert à libérer l’ humain de l’aliénation du travail contraint. Si ce progrès est utilisé par une minorité, pour maintenir la majorité sous le joug, alors il devient néfaste.
Allez ! Je vous laisse vous occuper de votre blanc manteau !
Tractatus Logico-Philosophicus
Préface de B Russel :
Mo t t o: . . . und alles, was man weiss, nicht bloss rauschen und brausen gehört hat, lässt sich in drei Worten sagen.
Kürnberger.
Mo t t o: . . . et tout ce que l’on sait, qu’on n’a pas seulement entendu bruire ou retentir, se laisse dire en trois mots.
Le problème c’est que pour accéder à la simplicité, il faut en passer par les marécages des pseudo vérités frivoles enfarinées (ironie, Jankélévitch) et pédantesques. Ceux qui accèdent directement à la simplicité confondent le sens commun avec la vérité ce qui est tout aussi grave, sauf s’ils ont de la chance…
Il est trop tard je le crains pour une science économique, qui de toute façon ne trouvera aucun remède à la situation. Ca ne se fait pas de rendre sa copie après l’heure.
Rien de plus difficile que d’atteindre la simplicité, une petite anecdote me l’a prouvé pas plus tard qu’hier. Il y a longtemps, j’étais tombé par hasard sur une vidéo intitulée REVES [Le Village des Moulins a eau], et qui m’avait beaucoup ému, tant de choses essentielles s’y trouvant condensées. Mais la mise en scène m’avait toujours paru trop simple et, faute d’information sur le metteur en scène, (et la flemme de chercher), j’avais attribué sa réalisation à un débutant. Du coup, je n’étais pas fier d’être ému par un « truc comme ça », mais maintenant je sais qu’il est signé Kurosawa, je me sens moins bête.
J’aurais dit plus…
Mais merci pour ce cadeau.
@ Crapaud Rouge
Thom part d’une théorie de la roue du moulin (à une seule pale!) pour justifier un modèle de blastula physiologique (Esquisse d’une sémiophysique).
C’est, je crois, le signe des « grands » de savoir isoler de leur gangue des tranches de vie fondamentales et d’en faire voir la grandiose substance.
@Crapaud Rouge
28 décembre 2012 à 15:46
Magistral KUROSAWA Akira.Vous pouvez être fier,ému tout simplement par l’essentiel, propos d’un vieil homme, offrande de fleurs , eaux vives des ruisseaux, funérailles enjouées…Vous avez traversé l’apparente simplicité. Fin tissage de subtils linéaments.Trame d’existence.
J’ose une suggestion, » Vivre » (Ikiru) Kurosawa 1952
Merci pour ces minutes de rèves au bord des murmures de l’eau.
MERCI
Rêves,
film testament ?
définition de simpliste:
Sens Trop simple, qui simplifie à l’excès.
« La perfection est atteinte, non pas lorsqu’il n’y a plus rien à ajouter, mais lorsqu’il n’y a plus rien à retirer » (Antoine de Saint-Exupéry).
Mais, ce n’est pas simple de ne pas être simpliste 🙂
La simplicité.
Crapaud Rouge (via Kurosawa): 1
Lisztfr: 0
BasicRabbit, pourquoi ce « Lisztfr: 0 » ? Il a très bien posé le sujet : la simplicité « directe » c’est le sens commun, et la simplicité acquise par le travail et le talent exige en effet de traverser des « marécages » : ceux de l’apprentissage technique et du renoncement aux futilités.
@ Crapaud Rouge
Quand on a commencé par s’enliser dans les marécages, c’est plus dur de s’en sortir, c’est une évidence. Et, d’après ce que je crois avoir compris de mes lectures sur ce blog, Wittgenstein a commencé par drôlement s’enliser dans le marécage de la philosophie analytique! Chapeau à lui d’en être sorti. Mais le « il faut » de Lisztfr ne me convainc pas.
Je ne suis pas du tout d’accord avec ce qu’écrit ensuite Lisztfr: « Ceux qui accèdent directement à la simplicité confondent le sens commun avec la vérité ce qui est tout aussi grave. »
Je crois qu’il y a au fond de chacun de nous un « bon sens commun » (chacun de ces trois mots étant étymologiquement pesé). Ce sont les vérités inventées qu’on nous inculque qui viennent foutre la m… La vérité c’est un truc de logiciens analytiques!
« la simplicité acquise par le travail et le talent »… Voilà c’que j’appelle s’envoyer des fleurs, sans nulle simplicité pour le coup. Ceci dit simplement, sans travail ni talent.
@BasicRabbit : effectivement, à prendre Lisztfr au pied de la lettre, on peut ne pas être d’accord avec ce qu’il dit du sens commun, lequel est porteur d’une certaine vérité. (Encore faut-il juger sur pièce, y’a le pire et le meilleur dans ce « sens commun » !) Mais j’ai lu son post en le simplifiant, (l’hermétique Tractatus Logico-Philosophicus n’étant pas ma tasse de thé), et pour ne m’intéresser qu’à l’opposition qu’il présente entre ces deux sortes de simplicité que j’ai ensuite essayé de désigner comme j’ai pu et en pensant à… Flaubert ! Des années de boulot acharné pour un seul roman : c’est ça, les marécages !
@ Crapaud Rouge
A chacun sa croix! Flaubert pour vous.
Je préfère les textes courts, qui ont parfois l’apparence de la simplicité. Par exemple le court-métrage de Kurosawa évoque en moi Héraclite: « Tu ne peux pas descendre deux fois dans les mêmes fleuves, car de nouvelles eaux coulent toujours sur toi. »
« Ainsi, chaque fois qu’il m’a semblé éprouver le sens profond du monde, c’est sa simplicité qui m’a toujours bouleversé. » Albert Camus
Notons que si la chronique de la crise est « monotone » ou « lassante », les billets de François ne cessent pas d’être très intéressants à lire : sans doute parce qu’ils nous mettent en contact direct avec « le monde » sur ce qu’il a de plus essentiel au jour le jour, mais aussi parce qu’il y a le style.
Les chinoiseries d’EDF…
Bravo pour cette décision de tourner votre blog vers l’avenir car comme le dit Naomi Klein « Nous savons tous, ou du moins nous sentons que le monde est à l’envers : nous agissons comme s’il n’y avait pas de limites à ce qui, en réalité, n’est pas renouvelable – les combustibles fossiles et l’espace atmosphérique pour absorber leurs émissions. Et nous agissons comme s’il y avait des limites strictes et inflexibles à ce qui, en réalité, est abondant – les ressources financières pour construire la société dont nous avons besoin. La tâche de notre époque est de renverser cette situation et de contester cette pénurie artificielle. D’insister sur le fait que nous pouvons nous permettre de construire une société décente et ouverte, tout en respectant les limites réelles de la Terre. (…) »
2013
2013, adieu à l’homme posthistorique * et bonjour à l’homme total dont Karl Marx avait eu l’intuition quand il parlait de cet « homme fragmentaire » qui serait remplacé par « l’individu complétement développé » dans la société nouvelle, postcapitaliste.
* « homme posthistorique » et « homme total », voir le livre de Lewis Mumford, Les Transformations de l’homme (1956) avec un aperçu sur: http://www.magmaweb.fr (dans le chapitre mots-clés, il convient de chercher le titre du livre et/ou le nom de l’auteur)
Quatre billets de Philippe Simonnot sur France Culture : monnaie, banques centrales, euro, dette.
http://download.od.tv-radio.com/podcast09/12576-24.12.2012-ITEMA_20433064-0.mp3
http://download.od.tv-radio.com/podcast09/12576-25.12.2012-ITEMA_20433416-0.mp3
http://download.od.tv-radio.com/podcast09/12576-26.12.2012-ITEMA_20433768-0.mp3
http://download.od.tv-radio.com/podcast09/12576-27.12.2012-ITEMA_20434118-0.mp3
Encore un qui devrait suivre les cours du soir.
bonne année à tous ! le blog se poursuit, dans une nouvelle direction , qui va être sans nul doute passionnante ! donc voici au moins une raison de positiver !
alors joyeux réveillon ! =)
Pour une bonne nouvelle , c’est une bonne nouvelle , ce nouvel élan promet d’être instructif car en effet , le constat permanent de « la chute » devient non seulement anxiogène voire redondant mais de plus paralysant !
J’ai regardé le débat mis en ligne récemment (RTBF je crois) et une question m’était venue à l’esprit suscitée par M.Halevy ( porte parole de la noétique) : » n’y a-t-il pas un risque que le « nous » promu par cette conception sociétale ne soit réservé qu’à une certaine proportion des peuples ? ».
Je souhaiterai connaître la perception de quelques uns sur cet épineux problème , une intuition me dit que la noétique ne concernerait que les 1% … me trompe-je ?
Oui, vous vous trompez, les cibles désignées, i.e les pigeons potentiels, pour noétichiens représentent beaucoup plus que votre one percent.
… j’interprète alors donc bien le propos de ce courant de pensée Mr Vigneron ? La question serait donc fondée ?
L’orientation de ce blog va changer l’année prochaine : Nous allons parler du monde qui va venir plutôt que de celui qui prend fin !
C’est une excellente nouvelle, car la crise ressemble à ces amours mortes qui n’en finissent pas de mourir, et ses cris d’agonie deviennent monotones. « Y a de quoi avoir envie de se retrousser les manches » comme le dit Paul Jorion. « Y a place encore davantage que jamais pour le cerveau collectif »
C’est une bonne résolution pour 2013, j’espère qu’elle portera ces fruits grâce à tous.
Il existe déjà sur ce blog « l’inventaire de demain ». Mais, il s’agit plus d’une liste d’idées alternatives jetées pêle-mêle que d’un véritable effort collectif de réflexion sur l’avenir.
Que voilà de bonnes résolutions à l’aube d’une nouvelle année !
En effet, la première question à laquelle l’on doit répondre, lorsque l’on critique le système capitaliste en place, est bien:
« C’est bien joli tout ça! mais qu’est-ce que tu proposes à la place ? ».
Le travail ne manque pas, pour penser, imaginer, et contribuer à ce que naisse un monde moins affligeant que celui qui est en train de finir.
Très bonne année à vous, M. Jorion, et un grand merci pour l’ensemble de votre accomplissement, le vôtre et celui de vos acolytes.
Oui,on ne dira jamais assez de bien des acolytes anonymes.
Sur YouTube :
et en torrent?
Un incendie ! Vous restez calmes…
Et le plafond tombe en blocs.
Andrei Tarkovski – Le Miroir (Zerkalo, 1974) – EXTRAITS 1/2
EXTRAITS 2/2
Se tourner vers l’avenir ne peut se faire sans se tourner en même temps vers le passé.
Car c’est justement parce qu’il y a eu, à l’époque de Galilée, une coupure (restée dans l’histoire sous le nom de coupure galiléenne) entre la philosophie passée et la science naissante (le scientisme?) qu’on en est arrivé ama là où nous sommes. C’est parce qu’on s’est tourné vers l’avenir sans tenir compte du passé qu’on a abouti à l’imminente cata. Se tourner vers l’avenir certes, mais en réconciliant science et philosophie. Ce que, j’en suis convaincu, PJ ne perd pas de vue.
Bien évidemment qu’il ne le perd pas de vue. Mais il faut échapper au risque de tourner en rond, chose qui est vite arrivée lorsque l’on est amené à dénoncer régulièrement la répétition des mêmes errements.
» la répétition des mêmes errements. »
Ceux de la terre autour du soleil? 🙂
@BasicRabbit
Bien vu, on tourne en rond toute notre vie…
C’est tout à votre honneur, à vous Paul et tous les autres de contribuer à préparer cet « après ».
Ce moment qui viendra inexorablement… mais quand et comment cela va-t-il arriver ? La décomposition actuelle n’est en réalité sensible que pour la majorité de la population mais est une aubaine pour les oligarques et leur valets-dirigeants qui s’en donnent à cœur-joie pour avancer à pas de géants et abattre leur jeu. Ils ne laisseront pas volontiers leur place et seule la force du bas pourra les en déloger. A ce titre, il est facile de se rendre compte que « le peuple » est loin d’avoir saisi les enjeux et la situation pourra se dégrader ainsi de plus en plus fort et pendant très longtemps, comme on peut le voir en Grèce… l’agonie du capitalisme et son après, OK, mais avant, c’est l’agonie des populations, la misère et la guerre civile qu’il va falloir gérer !!
Il est évidemment à souhaiter, que nous n’en arriverons pas là. Mais il est vrai qu’on ne peut l’exclure, si les tendances lourdes actuelles ne sont pas corrigées, sans trop attendre. En effet, les politiques menées par ceux qui tiennent le gouvernail, n’incitent pas à l’optimisme, pas plus que leur autisme chronique.
Effectivement vous avez raison dans quel état le monde se trouveras quand ce système aura fini de s’écrouler totalement ? Et pour reconstruire autre chose il faudra prendre en compte obligatoirement cet état .
Sortons de table ! Réveillons-nous et tant pis si Noé tique !
Mon coeur balance.
D’un côté:
« Le capitalisme est à la ramasse, il est à l’agonie, et c’est pas beau à voir. Il est fini. » Son cadavre bouge encore mais ses frémissements ne tromperont pas un spécialiste
De l’autre:
Voici 11 mesures pour sauver l’ Euro, l’Europe et par conséquent le Monde et le capitalisme. (*)
J’ hésite. Et ce n’est pas si simple. En premier lieu ce qui est à l’agonie est une forme particulière et sans doute terminale du capitalisme; un capitalisme en roue libre, déconnecté de la production de biens réels négociables. La Chine, ou la période appelée par convention « les 30 glorieuses » montrent que le capitalisme
s’ adapte à beaucoup d’environnements politico-social.
Selon une remarque de Juan, que j’approuve, la raison de cette ubiquité est que le capitalisme est un outil; et j’ajoute infiniment plastique. Son support idéologique actuelle est une forme particulière du libéralisme.
( « libéralisme », quel mot malheureux pour une réalité proche du totalitarisme !). Ce libéralisme-là n’est pas en manque de sectateurs. Mais « on » arrache l’outil de leurs mains et le tour est joué…
En second lieu, parmi les 11 mesures, certaines changent profondément la nature actuelle du capitalisme.
Il n’est pas seulement sauvé, il est métamorphosé. La principale est celle d’un défaut soudain et simultané sur les dettes de la zone euro. Elle suppose une élaboration préalable dans les domaines diplomatiques, politiques et financiers. Le défaut ne serait que la partie immergée et évidemment conclusive d’un processus important. Il ne serait qu’un tremplin, surtout pour les pays les plus déficitaires, en vue d’une remise en état de marche de l’industrie ( ou appareil productif ). Elle demandera un volontarisme d’Etat, d’intensité variable selon les Etats.
Ce qui précède est la variante » organisation politique comme d’hab « .
La seconde est d’ entrer de plain pied dans une structure fédérale. Ici, tous les rêves sont permis:
des socles communs pour respectivement la fiscalité et la protection sociale, un budget central permettant les péréquations entre zones riches et pauvres… Au total, le pays le plus puissant, l’économie la plus robuste, la protection sociale la plus compréhensive et une indépendance de fait envers les pouvoirs d’argent. Mais ces promesses ont déja été faites et non tenues.
II reste que dans l’un ou l’autre cas, si la philia ne modère pas le libéralisme, aucune des « solutions » ne sera viables.
Pour beaucoup, comme James Jones, » Mourir ou crever »
( *)= il y a 10 mesures proposées à partir de la page 329 de » Misère de la pensée économique ».
Le défaut commun et simultané a été proposé par Paul ici il y a peu de temps , sans recueillir beaucoup d’enthousiasme initial.
« La remise en état de marche de l’industrie » a été évoqué par Paul dans un interview comme une nécessité.
Je n’ai pas pu écouter en entier le message de ce vendredi , juste capté « capitalisme à l’agonie » et « philia ».
La réponse est bien cachée mais facile à découvrir pour un esprit avisé.
Bonjour ,
53 commentaires et je ne sais en lire que 23 , quelqu’un peut-il me dire comment on fait pour accéder à la totalité des commentaires SVP ? Merci
Les réponses aux commentaires sont comptabilisées mais pas numérotées.
Merci !
Julien,
Est ce que l’option à cocher « Me prévenir des réponses à ce commentaire par e-mail, fonctionne, j’ai l’impression que non ?
Il semble que ce soit un peu aléatoire Remy, sans que l’on puisse y faire grand-chose.
J’ai trouvé une astuce pour m’en sortir… je copie mon post intégralement. La date concerne l’url du post et ainsi on peut facilement remonter à la source; Voici un exemple :
29 décembre 2012 à 10:41
(http://www.pauljorion.com/blog/?p=45200#comment-393213)
Remy Wenost
eh ben : « One of the proposals under discussion for carrying out the new law is to require users to give their identification-card numbers when they sign up for Internet and mobile-phone services, according to a ministry official who declined to be identified because the information hasn’t been released. »
Ils vont bien nous trouver un truc pour contourner ce machin, non ? Ressusciter un mort ?
http://mobile.bloomberg.com/news/2012-12-28/china-passes-rules-requiring-people-identify-themselves-online.html
eh ben : « One of the proposals under discussion for carrying out the new law is to require users to give their identification-card numbers when they sign up for Internet and mobile-phone services, according to a ministry official who declined to be identified because the information hasn’t been released. »
Ils vont bien nous trouver un truc pour contourner ce machin, non ? Ressusciter un mort ?
.
Tsantains tottes cettes bonnes fethes,
Dès matennes tant qu’après vefrès,
Tot cin quo nos’ ain de plus bel.
… Que la dzeala et la croé aura
Ne bettant pas à la malhoura
Lo bla quo nos’ ains per lou tsans.
Trinquons !
A l’an que ven ! Se sian pas mai, que siguen pas men !
Et l’hymne provençal que nous chantons pendant les fêtes :
http://www.youtube.com/watch?v=e2cVzHi1-7w
@petit jean
Google a dit (casse pied ce glouglou mais je n’ai pas trouvé mieux à ce jour) :
le bonus :
Il nous faut chanter un noël nouveau
la traduction :
Chantons pendant toutes ces bonnes fêtes
Depuis matines jusqu’à vêpres
Tout ce que nous avons de plus beau
Parfait, mais les matines, pas pour moi.
Bonnes fêtes à tous
Le dernier paragraphe :
« Le fameux système d’aide du cinéma français ne profite qu’à une minorité de parvenus. Mais jamais cela ne provoquera un scandale aussi retentissant que l’exil fiscal de Gérard Depardieu. Les miettes que laisse ce système réduisent en effet au silence ceux dont le rôle serait de pousser l’analyse.
Une idée simple : limitons à 400 000 euros par acteur – et peut-être un peu plus pour un réalisateur -, assorti d’un intéressement obligatoire sur le succès du film, le montant des cachets qui qualifient un film dans les obligations légales d’investissement des chaînes de télévision. Qu’on laisse à Dany Boon un cachet de 10 millions d’euros, si telle est véritablement sa valeur marchande. Mais alors que ce soit en dehors de ces obligations. Et redonnons ainsi à notre système unique et envié sa vertu en éliminant ses vices. »
http://www.lemonde.fr/a-la-une/article/2012/12/28/les-acteurs-francais-sont-trop-payes_1811151_3208.html
Dans le débat des commentaires de cet article , on touche du doigt la valeur d’usage !!!
http://www.poetryloverspage.com/poets/stevenson/collections/childs_garden_of_verses.html
C’est frappant, le rapport entre « A Child’s Garden of Verses » de Stevenson et les « Innocentines » d’Obaldia, ne serait-ce que par le rythme, la prosodie, la matière poétique elle-même…
Au hasard :
To Willie and Henrietta
(…)
« Time was, » the golden head
Irrevocably said;
But time which one can bind,
While flowing fast away, leaves love behind.
Surtout la dédicace à sa mère au début…
La nouvelle orientation que vous souhaitez donner au Blog me semble bienvenue.
Le passée semble être compréhensible, l’avenir est désormais l’enjeu, c’est sur.
Quel est le « pouvoir » d’un blog, je ne sais pas vraiment ?
– Il a le mérite de rassembler des personnes partageant un même souci.
– il a le mérité de nous enrichir mutuellement
etc…
Quelles sont les pistes sur lesquelles vous travailler pour demain ?
– travailler sur différents thèmes ?
– travailler sur des propositions ?
– travailler sur la problèmatique de la construction collective de ce que nous voulons que demain soit ?
etc…
Vous avez aiguisé ma curiosité, c’est sur.
A vous lire bientôt