L’appel de novembre a rapporté 1 384 €. Merci à vous tous, lecteurs du Blog de Paul Jorion, pour votre mécénat citoyen !
Somme (brute) reçue à ce jour, le 31 décembre 2012 : 1 218 €.
L’objectif de l’appel est de 1 300 €. Les sommes reçues en excès des 300 € (maintenance du site) + 1 000 € (pour François Leclerc) = 1 300 €, sont automatiquement affectées à l’appel du mois suivant.
Le 2 novembre a paru chez Arte-Futuropolis, La survie de l’espèce, par votre serviteur et Grégory Maklès. Le deuxième tirage devrait être en librairie jeudi 6 décembre.
Le mercredi 14 novembre, j’ai participé à Paris à la Table ronde « Éthique et mathématiques financières » organisée par la Chaire Éthique et finance de l’Institut Catholique de Paris (ICP) et la Fondation Maison des sciences de l’homme (FMSH).
Le 14 toujours, Grégory Maklès et moi avons été sur France inter pour présenter La survie de l’espèce dans le cadre de l’émission Downtown.
Le 20, à Bruxelles, à l’initiative du magazine #vacature, j’ai participé à un débat en néerlandais sur le thème « Faut-il hausser les salaires ? ».
Le 21, toujours à Bruxelles, j’ai présenté dans le cadre de la chaire « Stewardship of Finance » une conférence de Tomas Sedlacek, l’auteur de Economics of Good and Evil (2011), un livre remarquable sur les rapports entre finance et éthique au fil des âges.
Le 22, j’ai donné à 15h la 5e leçon de mon cours, suivie à 16h30 d’une table-ronde à laquelle participèrent Mathias Dewatripont (BNB-ULB), Jean Bellemans (Vesalius), Thierry Philipponnat (Finance Watch), et Guy Roelandt (Belfius Ins), sur le thème de la relation entre la finance et ses régulateurs.
Le lendemain, 23, a paru la réédition de Principes des systèmes intelligents (Le Croquant).
Et le 23 toujours, j’ai présenté à Lille dans le cadre de citéphilo 2012, mon livre Comment la vérité et la réalité furent inventées (Gallimard 2009).
À venir pour décembre :
Le 1er, autrement dit cet après-midi à 15h30, aux Champs Libres à Rennes : « Crise du capitalisme et de la science économique ».
Le 5 décembre, je présente à Bruxelles la conférence d’Emmanuel Todd : Les élites européennes : incompétence historique et anthropologique.
Le lendemain 6, c’est la Saint-Nicolas, patron des enfants sages, ainsi que mon cours consacré aux paradis fiscaux, secteur bancaire de l’ombre et mafias.
Le 11, à Bruxelles, je fais une conférence à l’IHECS à Bruxelles, sur le thème : « Le capitalisme à l’agonie ». J’en dirai plus demain.
Le 13, mon cours sera consacré aux activités financières socialement utiles et inutiles.
Le 19 décembre, je présente à Bruxelles, la conférence de Michel Prada.
Le 20, mon cours sera consacré à Aristote et ses vues sur l’argent, l’intérêt, les prix.
François Leclerc, seul bénéficiaire désormais des donations, voudrait vous dire ceci :
J’étais hier soir au « Théâtre Libre » de St Etienne, où mes modestes activités de conférencier m’ont conduit hier soir et où je me suis efforcé d’exposer des pistes à suivre pour sortir de la crise. Très attentive, l’audience a eu la courtoisie de m’écouter plus de deux heures durant… car une question en amène une autre. Celles de chroniqueur de la crise se poursuivent désormais très régulièrement, quasi-quotidienne sur le blog, voire plus, hebdomadaire dans La Tribune et désormais mensuelle dans l’Humanité-Dimanche. En essayant d’adopter des angles différents à chaque fois, pour tenir compte de la périodicité des parutions. « Fukushima, la fatalité du nucléaire » a entamé sa carrière dans les librairies et continue à se vendre en ligne.
Merci à tous les contributeurs de billets invités qui font que le cerveau collectif ne laisse rien passer à travers les mailles du filet. Merci aux habitués et merci aux nouveaux venus !
Merci également bien sûr à tous les commentateurs !
Merci à Julien, à François, à Bénédicte, à Jean-Baptiste et à Nathanaëlle pour œuvrer en coulisses au bon fonctionnement du blog !
En novembre, Le blog de Paul Jorion, était No 3 pour l’économie sur Ebuzzing (ex-Wikio) ; c’était la 5e fois seulement au cours des 36 derniers mois qu’il n’était pas N° 1 pour l’économie (N° 86 de l’ensemble des blogs francophones). En décembre nous sommes à nouveau N°1 pour l’économie.
13 réponses à “APPEL DE DÉCEMBRE 2012”
Ce n’est peut-être pas le meilleur endroit pour poser cette question, mais tant pis : concernant les cours et tables rondes de la chaire « Stewardship of Finance », l’arrêt de la diffusion des captations sur YouTube est-il temporaire ou définitif ?
J’ai noté aussi ceci sur le site de la VUB ;
« Misère de la pensée économique » c’est bien aussi 🙂
Je parle souvent avec des étudiants en économie et HEC, c’est incroyable ce qu’ils ont dans la tête. Déjà si on pouvait leur faire comprendre que la finance à l’heure actuelle s’apparente plus à un phénomène de prédation du capital sur le travail ce serait un grand pas. Je ne sais pas si ce graphique de FOD d’un billet précédent ( http://img15.hostingpics.net/pics/77758920121130JorionFODGraphiqueprdationfinance.jpg) est utile ou non mais une image parle mieux qu’un long discours.
Que font les actionnaires pour mériter de telles largesses ? Produisent-ils quelque chose ? Travaillent-ils pour le bien de l’entreprise, apportent-ils une plus value ?
Ou bien jouent-t-ils seulement au casino ? (retraités, banques ou hedge funds, même combat..).
http://img15.hostingpics.net/pics/77758920121130JorionFODGraphiqueprdationfinance.jpg
Et le numéro 1, c’est le blog de JM Sylvestre ! Cette découverte me fiche un coup au moral. Comment les gens peuvent-ils être aussi c…rédules ?
ma contribution.
Tout le monde a un bien, ne serait ce qu’une croyance. Nous sommes donc tous propriétaires. C’est là que les choses se gâtent. On a pour d’obscurs raison (à voir avec l’instinct de conservation) l’envie que ça continue. Dans la paix ou la bataille, mais que ça continue ainsi .. La raison la plus perverse étant « pour que ça change ». Nous sommes propriétaires de nos malheurs, de nos bonheur, et en tant que propriétaire je veille à mon bien, « mon » univers contraint ou forcé. Le problème étant que la maladie de vivre se guérit tout naturellement par une mort inévitable ; du misérable à Mozart, le requiem est le même.
A propos , est ce que les questions stéphanoises étaient pertinentes l’autre soir ? Les soeurs visitandines avaient_elles un peu potassé ?
Elles méritent un grand coup de chapeau, ayant recueilli des femmes et leurs enfants émigrés de l’Est qui ne trouvaient pas de toit (il neige aux alentours de St Etienne) et qui risquent d’être reconduites à la frontières. Tout en précisant qu’elles n’agissent pas par charité, une notion dont elles dénoncent l’hypocrisie. Des soeurs comme cela…
Elles ont eu droit à une conférence particulière, n’ayant pu venir au débat, et nous avons beaucoup discuté.
Pour avoir connu Saint Etienne lors de l’hiver 56 , je confirme qu’il vaut mieux ne pas être dehors à ce moment là .
Plus sérieusement , vous les embrasserez de ma part .
PS : ça ne me dit pas si les questions posées lors de la conférence de Paul marquaient une progression dans la compréhension de la pièce qui se joue .
je vais le dire simplement : emporté par le sujet, j’ai parlé pendant plus de deux heures et l’on entendait une mouche voler m’a-t-on dit ensuite ! J’ai enregistré à la fois un grand besoin de comprendre et une grande réceptivité dans les questions, et parfois de la rage.
C’est une bonne nouvelle.
A suivre donc .
Pardon ( c’est sans doute du à une lecture à la Kennedy du billet ) , d’avoir compris un instant que c’était Paul qui vous avait succédé dans cette terre de tradition ouvrière en pleine difficulté depuis plus de trente ans.
qu’allez-vous faire du surplus … ? 😉