Eh oui, je fais aujourd’hui carrière de dénoncer la spéculation, de réclamer sa prohibition. Mais la bête bouge encore : elle vient même me narguer de tout près !
Aussi je m’adresse à la « science » économique, sa vieille complice, qui nie même qu’elle existe, qui l’appelle « prise de position » quand elle ne peut l’ignorer plus longtemps : « Vas-y : dis si tu l’oses, que le ‘prix objectif’, celui que le marché détermine, de La survie de l’espèce, est de 999 euros ! ».
P.S. : La survie de l’espèce, par Paul Jorion et Grégory Maklès, à nouveau en librairie.
50 réponses à “LE GRAND COMBAT !”
[…] Blog de Paul Jorion » LE GRAND COMBAT !. […]
« La Belle Librairie » ne serait-elle pas complice de « vendeur sérieux », indiquant implicitement que pour 45€, « c’est cadeau »?
« vendeur sérieux » a peut-être tout un stock à écouler, avant que la réédition, à 18€, n’apparaisse?
Même à 45€, le Père Noël est une ordure! http://www.youtube.com/watch?v=zYoeBn247CU
Votre hypothèse est plausible. C’est aussi mon avis. Mais j’ai deux autres hypothèses : soit la Belle Librairie (et d’autres vendeurs du même type ; il y en a beaucoup sur Amazon) attend qu’un richard n’en puisse plus et se commande l’ouvrage en édition originale devenu rare ; soit elle attend un clic malencontreux.
Et dans toutes ces hypothèses, quel est, selon vous, le degré d’implication de la multinationale américaine Amazon, dont les principaux actionnaires sont XXX ?
Amazon a déjà tourné, avec l’accord postérieur de la justice française, les directives de la loi Lang, en obtenant la possibilité de ne pas facturer les frais de port, ce qui était auparavant considéré comme une remise supérieure aux 5 %, théoriquement accordés au titre de la fidélité, et donc interdite.
Mais, au nom de la concurrence libre et non faussée, les éditeurs livrent Amazon, et pour ce que j’en sais, avec des conditions financières très préférentielles…
Mais non, c’est une externalité positive (pour le vendeur)!
Je viens de voir que la fnac est en train de concurrencer Amazon avec des petites annonces de livres d’occasion ??!!( « la survie de l’espèce » y est tout de même moins cher : 44 euros ) .
[JOKE ON]
Magnifique démonstration de la formation des prix par la loi de l’offre et de la demande.
[/JOKE]
Je vais téléphoner au support d’Amazon pour leur dire que c’est pas possible, je voulais le lire pour Noël, mais à ce prix mes enfants vont mourir de malnutrition, tomber malades.
Allez tope-là Jeff Bezos!
Erreur…. un magnifique exemple de la manipulation du prix, une offre à un prix décidé par le vendeur. Mais aucune demande solvable en face… C’est pire que la bourse…
A la fnac (en Belgique) au city2, il est bien à 18€ 🙂
Par contre… pas très bien positionné 🙁
c’est le genre d’ouvrage dont les ventes se bonifient à terme 😉
je confirme le prix et le positionnement….j’ai cherché une bonne demi-heure…mais ça y est, j’ai ‘mon mien » 🙂
Oui mais ce serait faire abstraction que la livraison est GRATUITE. hé ho tout de même !!!!!!
A 999,00 € la livraison est gratuite 🙂
oups je crois que c’est le robot trader qui déconne
Chiche qu’on le fait livré en Amérique du Sud, dans un coin paumé pas possible, où le prix de l’envoi sera de 998 euro ? 😉
du trading haute fréquence pour tester le pigeon ou bien le programme de l’autre qui pourrait bugger et acheter le produit à ce prix.
Mais nan.. C’est un prix psychologique. C’est pas 1 000 Euros…
Tout de suite, vous voyez le mal partout… 🙂
(je vais me faire trucider… )
Et livraison gratuite spéciale par la nouvelle miss France…
Un artefact ou un service n’ayant de valeur monétaire qu’à l’instant où se conclut la transaction (le marché au sens propre), s’il se trouve un acheteur à 999 brouzoufs pour le livre, ce sera, à cet instant seulement, sa valeur objective, puisqu’objectivée.
Sinon, relire Maître de la Fontaine, sa Perrette, son Pot au lait, ses veau, vache, cochon, couvée…
« Eh oui, je fais aujourd’hui carrière de dénoncer la spéculation, de réclamer sa prohibition. »
Trop tard la spéculation est passée , notamment sur l’immo , elle ne repassera pas de sitôt.
C’est donc un combat du futur qui fera flop.
C’est la déspéculation qu’il faut mettre en place , sinon préteurs et emprunteurs iront au tapis comme en Espagne.
REFELEME : 1*2=2 , acheté à 30 ans =4 , dévalué de 1/2 =0,50………….écart de 8 fois…..30*8=240 ans.
🙂 J’hésite entre plusieurs hypothèses :
– le marché de la BD n’est pas transparent, l’information ne circule pas comme elle le devrait
– ces vendeurs spéculent tout simplement à la baisse et proposent à la vente des BD qu’ils n’ont pas encore acquises
– le diable existe vraiment.
et si plus simplement, il y avait de réveurs opportunistes du genre : si tu es assez bête pour me l’acheter à ce prix là…
Héééyy. Rémy.
Un argument entendu pour ne passer pas à un système informatique Libre : c’est gratuit.
Et comme « ça vaut ce que ça coûte »…
Moi, là, j’adooooore ce type de logique à la mord-moi-le-neutron tout simplement parce qu’il ramène, une fois de plus, à la fascination du pouvoir de la richesse…
ce que j’aime bien, c’est la qualité aussi des recommandations des analystes et des clients : 95-98% de recommandation des vendeurs.
Toujours se baser sur les recommandations d’expert pour établir un prix à part de fondamentaux, c’est bien aussi une des fabuleuses règles qui ont prévalu, non ?
bref, félicitations à tous les deux dans tous les cas pour ce succès d’édition 🙂
Y’a qu’un trader plein aux as d’argent virtuel et ayant perdu tout sens commun pour acheter à ce prix-là. On ne sait jamais, ça peut marcher.. 🙂
Nan nan, Erix. Fils d’Astérix.
MOI, j’ai pu me le payer à ce prix-là…
Et en plus, je vais faire comme pour mon vin : attendre que les cours montent.
Plan de lutte contre la pauvreté
Je ne comprends pas ce plan de lutte contre la pauvreté… 10% de plus pour le RSA en 5 ans, 2% par an, à peine plus que l’inflation. Du cynisme ?
Ok c’est 10% en plus de l’inflation… et il s’agit surtout de changer le regard que l’on porte sur le RSA, d’éviter la stigmatisation. Bref, c’est le message qui importe, non le contenu.
Non, Lisztfr.
En intérêt, 10% divisé par 5 ne FAIT PAS 2…
Calcule, tu verras.
Tu vas retrouver le même principe pour les montants d’abonnement qui sont annoncés par mois ou par jour. Cela semble les diminuer.
Einstein parlait déjà des « intérêts composés »…
Ok Yvan, ça fait que 1,92 % de gain de pouvoir d’achat garanti pendant cinq ans.
Que l’inflation officielle…
A cette heure, l’offre à 999 € a disparu : jducac est passé par là…
Apparu puis disparu aussi vite : c’est du high frequency traiding !
999 euros? Pas cher! Voyez cette article sur un livre qui coutait $23,698,655.93 (Plus $3.99 de frais de port), et une explication sur le pricing algorithmique…
http://www.michaeleisen.org/blog/?p=358
l’algorithme a encore frappé .
Sur les algos…
La tête au carré sur F.Inter.
L’émission se termine à l’instant. Sans doute à postcaster.
Avec Bernard Chazel, prof à Princeton (Turing) et titulaire d’une chaire d’informatique au collège de France.
Et je signale une B.D (je suis dans le sujet du fil) sortie en 2010 chez Vuibert: Logicomix.
Histoire de la logique et des logiciens: Russel, Hilbert, Wittgenstein, etc…
Paul et vous tous , vous n’envisagez pas qu’une erreur d’affichage du prix est toujours possible ?
(à près de 60 balais , serais je encore un grand naïf ? )
meuh non, le marché de l’art stocke la valeur, et puis cette BD est un peu le combat de Paul, une synthèse accessible à tous.
L’Amazon est en crue, mais la survie des espèces (sonnantes et trébuchantes) n’est pas engagée.
Est-ce que La Belle Librairie accepte les achats à découvert ?
Bien évidemment ! ils ont pris des CDS sur Paul Jorion
eh oui, n’a point acheté le livre, et parie sur le bouquin du voisin …
:-))))) en tout cas, on aura bien ri, avec cette histoire (j’en pleure presque)
Quelle cote !!
Sinon, l’enregistrement de la table ronde à laquelle Emmanuel Todd participait sera-t-il bientôt disponible ?
L’intervention d’Emmanuel Todd n’a pas été filmée.
Ah ! Dommage : fut-ce intéressant ?
Oui, Todd développe très certainement une vision construite. Avec laquelle nous ne sommes pas d’accord, mais c’est aussi l’intérêt du débat.
17,10 € (!) sur le site » Rue des Livres » :
http://www.rue-des-livres.com/livre/275480725X/la_survie_de_espece.html
Pour en savoir plus sur la librairie célèbre » LE BLEUET » :
http://www.rue-des-livres.com/librairie/305/le_bleuet.html
Une librairie qui fait vivre la littérature, la pensée et ses auteurs, cela ne vaut-il pas mieux qu’un simple » transporteur d’ouvrages » ( vous aurez compris à qui je fais allusion, il commence par a lettre A ) ?
A bon entendeur, bien le bonjour !
Rectificatif :
Il me semble que cette page est bien plus performante en ce qui concerne la librairie en ligne
« Le Bleuet » et le lien vers l’ouvrage » la Survie de l’Espèce » marche parfaitement cette fois -ci :
La survie de l’espèce / Gregory Makles, Paul Jorion
http://www.le-bleuet.fr/listeliv.php?AUTEUR=Gregory+Makles%2C+Paul++Jorion&RECHERCHE=appro
Merci Jeff pour le lien, je désespérais de pouvoir en offrir quelques-uns à Noël. Par chez moi, toutes les bonnes librairies ont fermé 🙁
Ce matin sur amazon « La survie de l’espèce » est maintenant indisponible et amazon ne sait pas s’il sera à nouveau approvisionné
http://www.amazon.fr/La-survie-lesp%C3%A8ce-Paul-Jorion/dp/275480725X/ref=sr_1_1?ie=UTF8&qid=1355291536&sr=8-1
Cependant …Pas de panique, ils veulent bien vous racheter le livre à …7.69 euros :-)))
http://www.amazon.fr/s/ref=nb_sb_ss_c_0_17?__mk_fr_FR=%C3%85M%C3%85Z%C3%95%C3%91&url=search-alias%3Dbooks-tradein&field-keywords=la+survie+de+l+esp%C3%A8ce&sprefix=la+survie+de+l+es%2Caps%2C158&rh=i%3Abooks-tradein%2Ck%3Ala+survie+de+l+esp%C3%A8ce
Voici ce que Locke a écrit sur le « juste prix » dans un texte peu connu. Il donne notamment les trois exemples suivants et, pour chacun d’eux, se demande dans quel cas le vendeur est dans son bon droit et dans quel cas il gruge le client :
1) Vendre 10 shillings un boisseau de blé qui se vendait 5 shillings l’année précédente
2) Vendre £50 son cheval à quelqu’un qui est dans le besoin alors qu’on s’apprêtait à le vendre £40 à un autre
3) Envoyer un bateau vendre son blé à Dunkerque où il se vendra 10 shillings en raison d’une disette, plutôt qu’à Ostende où il ne se vend que 5 shillings
Une question au passage : avez-vous pris contact avec le libraire en question pour lui dire votre mécontentement, ou avec Amazon pour leur signaler une offre à un prix ridicule, ou bien vous vous êtes contenté de taper sur les économistes ? Si c’est le second cas, votre article a été drôlement efficace : l’annonce a disparu !
‘Venditio’ (1695)
Upon demand what is the measure that ought to regulate the price for which anyone sells so as to keep it within the bounds of equity and justice, I suppose it in short to be this: the market price at the place where he sells. Whosoever keeps to that in whatever he sells I think is free from cheat, extortion and oppression, or any guilt in whatever he sells, supposing no fallacy in his wares.
To explain this a little: A man will not sell the same wheat this year under 10s (shillings) per bushel which the last year he sold for 5s. This is no extortion by the above said rule, because it is this year the market price, and if he should sell under that rate he would not do a beneficial thing to the consumers, because others then would buy up his corn at his low rate and sell it again to others at the market rate, and so they make profit of his weakness and share a part of his money. If to prevent this he will sell his wheat only to the poor at this under rate, this indeed is charity, but not what strict justice requires. For that only requires that we should sell to all buyers at the market rate, for if it be unjust to sell it to a poor man at 10s per bushel it is also unjust to sell it to the rich for 10s, for justice has but one measure for all men. If you think him bound to sell it to the rich too, who is the consumer, under the market rate, but not to a jobber or engrosser, to this I answer he cannot know whether the rich buyer will not sell it again and so gain the money which he loses. But if it be said ‘tis unlawful to sell the same corn for 10s this week which I sold the last year or week for 5s because it is worth no more now than it was then, having no new qualities put into it to make it better, I answer it is worth no more, ‘tis true, in its natural value, because it will not feed more men nor better feed them than it did last year, but yet it is worth more in its political or marchand value, as I may so call it, which lies in the proportion of the quantity of wheat to the proportion of money in that place and the need of one and the other. This same market rate governs too in things sold in shops or private houses, and is known by this, that a man sells not dearer to one than he would to another. He that makes use of another’s ignorance, fancy, or necessity to sell ribbon or cloth, etc. dearer to him than to another man at the same time, cheats him.
But in the things that a man does not set to sale, this market price is not regulated by that of the next market, but by the value that the owner puts on it himself: v.g. α has a horse that pleases him and is for his turn; this β would buy of him; α tells him he has no mind to sell; β presses him to set a price, and thereupon α demands and takes £40 for his horse, which in a market or fair would not yield above twenty. But supposing β refusing to give £40, γ comes the next day and desires to buy this horse, having such a necessity to have it that if he should fail of it, it would make him lose a business of much greater consequence, and this necessity α knows. If in this case he make γ pay £50 for the horse which he would have sold toy for £40, he oppresses him and is guilty of extortion whereby he robs him of £10, because he does not sell the horse to him, as he would to another, at his own market rate, which was £40, but makes use of γ’s necessity to extort £10 from him above what in his own account was the just value, the one man’s money being as good as the other’s. But yet he had done no injury to β in taking his £40 for an horse which at the next market would not have yielded above £20 because he sold it at the market rate of the place where the horse was sold, viz. his own house, where he would not have sold it to any other at a cheaper rate than he did to β. For if by any artifice he had raised β’s longing for that horse, or because of his great fancy sold it dearer to him than he would to another man, he had cheated him too. But what anyone has he may value at what rate he will, and transgresses nor against justice if he sells it at any price, provided he makes no distinction of buyers, but parts with it as cheap to this as he would to any other buyer. I say he transgresses not against justice. What he may do against charity is another case.
To have a fuller view of this matter, let us suppose a merchant of Danzig sends two ships laden with corn, whereof the one puts into Dunkirk, where there is almost a famine for want of corn, and there he sells his wheat for 20s a bushel, whilst the other ship sells his at Ostend just by for 5s. Here it will be demanded whether it be not oppression and injustice to make such an advantage of their necessity at Dunkirk as to sell to them the same commodity at 20s per bushel which he sells for a quarter the price but twenty miles off? I answer no, because he sells at the market rate at the place where he is, but sells there no dearer to Thomas than he would to Richard. And if there he should sell for less than his corn would yield, he would only throw his profit into other men’s hands, who buying of him under the market rate would sell it again to others at the full rate it would yield. Besides, as there can be no other measure set to a merchant’s gain but the market price where he comes, so if there were any other measure, as s or to per cent as the utmost justifiable profit, there would be no commerce in the world, and mankind would be deprived of the supply of foreign mutual conveniences of life. For the buyer, not knowing what the commodity cost the merchant to purchase and bring thither, could be under no tie of giving him the profit of 5 or 10 per cent, and so can have no other rule but of buying as cheap as he can, which turning often to the merchant’s downright loss when he comes to a bad market, if he has not the liberty on his side to sell as dear as he can when he comes to a good market. This obligation to certain loss often, without any certainty of reparation, will quickly put an end to merchandizing. The measure that is common to buyer and seller is just that if one should buy as cheap as he could in the market, the other should sell as dear as he could there, everyone running his venture and taking his chance, which by the mutual and perpetually changing wants of money and commodities in buyer and seller comes to a pretty equal and fair account.
But though he that sells his corn in a town pressed with famine at the utmost rate he can get for it does no injustice against the common rule of traffic, yet if he carry it away unless they will give him more than they are able, or extorts so much from their present necessity as not to leave them the means of subsistence afterwards, he offends against the common rule of charity as a man, and if they perish any of them by reason of his extortion is no doubt guilty of murder. For though all the selling merchant’s gain arises only from the advantage he makes of the buyer’s want, whether it be a want of necessity or fancy that’s all one, yet he must not make use of his necessity to his destruction, and enrich himself so as to make another perish. He is so far from being permitted to gain to that degree, that he is bound to be at some loss, and impart of his own to save another from perishing.
Dunkirk is the market to which the English merchant has carried his corn, and by reason of their necessity it proves a good one, and there he may sell his corn as it will yield at the market rate, for 20s per bushel. But if a Dunkirker should at the same time come to England to buy corn, not to sell to him at the market rate, but to make him, because of the necessity of his country, pay 10s per bushel when you sold to others for five, would be extortion.
A ship at sea that has an anchor to spare meets another which has lost all her anchors. What here shall be the just price that she shall sell her anchor to the distressed ship? To this I answer the same price that she would sell the same anchor to a ship that was not in that distress. for that still is the market rate for which one would part with anything to anybody who was not in distress and absolute want of it. And in this case the master of the vessel must make his estimate by the length of his voyage, the season and seas he sails in, and so what risk he shall run himself by parting with his anchor, which all put together perhaps he would not part with it at any rate, but if he would, he must then take no more for it from a ship in distress than he would from any other. And here we see, the price which the anchor cost him, which is the market price at another place, makes no part of the measure of the price which he fairly sells it for at sea. And therefore I put in ‘the place where the thing is sold’: i.e. the measure of rating anything in selling is the market price where the thing is sold. Whereby it is evident that a thing may be lawfully sold for 10, 20, nay cent per cent, and ten times more in one place than is the market price in another place perhaps not far off. These are my extemporary thoughts concerning this matter.