Chapitre XII : Le travail disparaît (Première étape)
Il en a été question ici pour la première fois en août 2010. La survie de l’espèce par Jorion et Maklès a paru le 2 novembre sous la double enseigne Futuropolis et Arte.
Vous avez peut-être noté que vous pouvez en ce moment acheter notre livre sur Amazon.fr pour la modique somme de 45 €. Si vous êtes un tenant de la
« science » économique vous n’êtes pas sans savoir que la spéculation n’existe pas et qu’aucun prix n’est donc « spéculatif » mais une appréciation objective de la valeur du bien (plusieurs Prix Nobel d’économie ont été attribués à des personnes qui ont prouvé cela à l’aide de formules mathématiques compliquées). Aussi quand, à partir de lundi, vous pourrez à nouveau vous procurer La survie de l’espèce, faites un geste en faveur de la
« science » économique (qui en a bien besoin) : insistez pour verser au libraire, les 45 € qui représentent le « prix objectif » du livre, plutôt que les misérables 18 € qu’il vous réclamera.
Cliquez sur les pages pour les voir au format de la BD.
72 réponses à “LA SURVIE DE L’ESPÈCE – LE FEUILLETON (XII)”
[…] Blog de Paul Jorion » LA SURVIE DE L’ESPÈCE – LE FEUILLETON (XII). […]
Mr Jorion un vieux sage ! (ce n’est pas moi qui le dit puisque je ne le connais pas)
Pourquoi donner cette différence à Amazon ?
Il vaut mieux reverser la différence en faisant une donation au blog !!
Pourquoi vieux sage ?
En reprenant la lecture de la revue XXI, N° 18 du printemps 2012, nous y trouvons un article « 4 jours à Davos » , Non Mr Jorion n’y est pas noté comme intervenant et je vous renvoie à l’article. Seulement dans le « pour aller plus loin » à la fin de l’article il nous est proposé des lectures. Entre autre « l’irrésistible ascension de l’argent » de Niall Fergusson, « Jusqu’à quand ? Pour en finir avec les Crises financières » de Frédéric Lordon et bien entendu « L’argent mode d’emploi » de Paul Jorion.
Je vous donne la fin de la présentation du livre par l’auteur de l’article :
– « … Son blog est remarquable ses livres aussi : style claire et familier, réflexion dense et hétérodoxe. Sur le fond, même famille de pensée que Lordon, mais lordon est un jeune économiste nerveux et sarcastique, Jorion une sorte de vieux sage qui à cause de la barbe qu’il porte comme eux, fait penser à deux autres esprits libres, enclins à dire que le roi est nu : le sinologue Simon Leys et le philosophe Clément Rosset »
Je n’ai pas vérifié si S. Leys et C. Rosset portent la barbe, cependant P. Jorion, si.
Il suffit de bien regarder l’affiche qui annonce son intervention à Bruxelles et qui a entraîné pas mal de commentaires.
Denis
Ce qui est étonnant aussi c’est avec quelle assurance Amazon brave la loi sur le prix unique du livre.
Ce n’est pas amazon, mais un vendeur s’appelant « vendeur sérieux« , qui spécule sur cet ouvrage: cela ne s’invente pas!
Ce n’est pas Amazon ? Ne me faites pas rire !
Marlowe, faites le test, achetez-le, et vous verrez que c’est un particulier qui vous l’enverra, et non-pas Amazon…
Ce n’est peut être pas de la spéculation,
Je pense que le « vendeur sérieux » n’a pas acheté délibérément tout le stock encore disponible dans le but de le revendre plus cher.
Il profite juste de l’opportunité d’une demande plus forte que l’offre pour revendre son livre avec une marge importante, un peu comme les chambres d’hôtel qui sont plus chers lorsque la demande est plus grande.
Il agit en maximisant son profit ( en anticipant que les fans de Paul Jorion seront prêts à payer 2,5 fois le prix plutôt qu’attendre la réimpression de la BD).
Si on vivait dans un monde de partage, le »Vendeur sérieux » revendrait le livre un peu en dessous du prix d’achat, comme font les élèves des conservatoires de musiques pour changer d’instrument au fil de leur apprentissage.
Plutôt que de juger, mettons nous à la place du « vendeur sérieux » en nous disant quel serait notre prix ? pour reprendre la conclusion de « la survie de l’espèce », c’est nous-même qui devons changer le monde.
à Bruno,
Et vous pensez vraiment que la multinationale Amazon ne se sert pas au passage ?
C’est comme de dire que quand un quidam planque des biffetons en Suisse ou quelque part ailleurs, UBS n’y est pour rien et ne palpe pas au passage.
@signfactory17
C’est un point de vu en effet. Pour moi, c’est prendre les acheteurs pour des cons. Mais nous sommes dans un pays libre, vous avez raison. A la rigueur, pourquoi pas 20 ou 22€. Mais 45€… C’est un clin d’oeil agacé au bouquin, c’est pas possible autrement 😉
Pour le partage ? Oui en dessous, au bout d’un an par exemple, comme cela se fait déjà. Voyez, pas de quoi détruire une économie. Et tous les gens peuvent en profiter. Le « tout de suite maintenant même trois fois plus chère ou je me roule par terre », laissons cela aux initiés.
Vendeur sérieux vient d’en mettre un autre à… 60€!
Enfin, tant qu’il ne l’a pas vendu, cela reste théorique…
Il n’y a pas que sur Amazon que ça spécule…
Sur Price minister, « la survie » peut vous coûter encore plus cher.
Ce n’est plus un livre, c’est de l’art ! Où, quand le marché définit la catégorie des choses….
Apparemment, « Vendeur sérieux » arrive à les vendre ses exemplaires à 45 euros. Et d’après ses récentes évaluations, certains acheteurs ont l’impression de s’être faits avoir.
Extraits :
« Livre vendu 42€ pour un prix indiqué à 18€ en 4eme de couverture : ce « vendeur sérieux » est un spéculateur pitoyable. Je sais, le livre est introuvable, vous m’avez certainement fait une fleur… Je trouve ça minable. »
emmanuelle d., 10 décembre 2012
Réponse du vendeur :: le prix et affiché rien n’est caché l’envoie a etais fais en recommandé le jour de la commande et recu deux jours apres , alors que le produit et introuvable d’ou son prix comme precisez dans l’annonce !
http://www.amazon.fr/gp/aag/details/ref=aag_m_ss?ie=UTF8&asin=275480725X&isAmazonFulfilled=0&isCBA=&marketplaceID=A13V1IB3VIYZZH&seller=A2ZCVTA0D64PP0#aag_legalInfo
Coucou,
Là je pense qu’il lit le blog (le vendeur sérieux) car maintenant ce matin 12/12/12 il est à 6h30 à 999 euros.
Pas mal !!!!!!
Avant que cela disparaisse je voulais le noter.
C’est super sympa le blog de Paul Jorion pour faire monter les prix à moins que cela soir Mr Jorion qui spécule (je déconne bien entendu !!!)
Denis
Et si on risquait une appréciation objective de la « Valeur du politique » à travers la (dé)valorisation de la citoyenneté et de la Démocratie que ce dernier pratique au quotidien ? (Eventuellement dans « La Survie de l’espèce citoyenne avant qu’il ne soit trop tard » ?
Dans la série « on a les mêmes à la maison » – les mêmes savoir-faire, pratiques, petits malins ou bidouilleurs dans tous les domaines – je vous invite à réécouter l’émission de France Culture sur le prix du Nucléaire, la confiance en EDF et de facto, en ceux qui nous dirigent et nous informent. Il y est dit notamment que le prix de l’électricité nucléaire serait nettement plus cher que le notre en Allemagne : Doit-on en conclure que c’est un prix politique (et non pas libre et non faussé ?) ou que les Allemands sont nuls dans leur gestion du nucléaire ? Ou que les dirigeants des centrales à tous les niveaux de l’exploitation sont des petits malins qui bidouillent tout, le matériel, les paramètres, les mesures, les rapports ? Mais ils restent incapables de démonter les vieilles centrales alors que ce coût est déjà inclus dans le prix payé ? Sans oublier le business hasardeux d’EDF à l’étranger à une époque où c’était encore une entreprise d’Etat.
Dans une autre radio, Olivier Duhamel s’étonne à peine que les partis dits « de gouverne-ment » ne pratiquent en interne qu’une démocratie très approximative et que « Bourrer les urnes » était quasiment une activité normale au cours des décennies passées. Et chacun espère que les choses changeraient quand ils seraient au manette ? Mais ils continuent à mettre à l’œuvre les recettes qu’ils ont appris pour gagner chez eux : tricher car l’honnêteté citoyenne, c’est difficile et « contre-nature » (Cf. le commentateur de cette émission)
Faut-il être anthropologue ou scientifique pour ressentir, voir, apprécier, qualifier, quantifier ces détournements du respect élémentaire des hommes, des institutions, des cultures? Faut-il être autre chose que « Citoyen » pour dénoncer ces escroqueries et tenter de les mettre à nu ?
La Citoyenneté est de peu d’usage pour tenter d’y remédier et on peut s’en étonner car c’est là que « débute le tous pourris » et « tout le monde s’en fout » : cf. Michel Serres : la Culture n’empêche pas les guerres. Une volonté affichée de maintenir la Démocratie dans des sables mouvants du grand n’importe quoi serait alors une pathologie naturelle majeure dont il est difficile de s’extirper tant que le politique trouve quelque normalité à favoriser les bidouilleurs en tout genre. N’est-ce pas un « droit à l’ignorance » qui dirige « normalement » ce monde !
Michaela Wiegel, correspondante à Paris de la Frankfurter Allgemeine Zeitung (Esprit public)
« Le monde, il faut le prendre comme il est, on ne peut pas le changer ».
mais pourkwa ?
L’enterrement de Florange prend du temps.
à réécouter ….L’ émission a déborder du coté obscénité des « nécéssités » de la globalisation ….du coup, le » gentil » de service a ruer ds le brancard….et le malade est par terre !
La dynamique centralisatrice ( sur une autre émission la « nécessité » d’ une gouvernance mondiale judiciaire pour les méchants dictateurs …) .
Il est encore temps de s ‘ interroger sur cette « dynamique » et sur son coté inéluctable .
Hier soir, lors d’une réunion informelle avec Paul Jorion, j’ai évoqué que malgré l’insistance de certains commissaires européens qui voulaient, comme aux USA et par souci de transparence, obliger tous les lobbies à s’enregistrer, seul un enregistrement sur base volontaire a été obtenu (voté) …..
http://www.corporatejustice.org/EU-transparency-register-still.html?lang=en
http://europa.eu/transparency-register/pdf/transparency_register_report_20121029_en.pdf
excusez-moi du hors-sujet
Le robot a une âme ?
Je trouve pas ça très catholique ou trop.
Hervey et son âme réunis en Concile s’interrogent.
« Ça pèche » disent-ils aux bonnes âmes et « c’est pas miraculeux ».
Bonjour,
@Paul Jorion,
ne voulant pas passer par Paypal (deux fois victime de piratage) j’ai choisi de contribuer financièrement a ce blog et a votre action en achetant votre dernier livre
Je le trouve très interessant et je vais bientôt acheter « le prix.. »
par contre pour tout ceux qui vont me lire, si quelqu’un peut répondre à cette question ou me donner un lien pour y voir plus clair ; » pourquoi en période de crise beaucoup de prix augmentent? » (d’ailleurs, est-ce vrai ou est-ce une idée reçue? » on serait plus enclin à penser qu’ayant moins d’argent les consommateurs vont faire plus attention et porter leur choix sur des marchandises moins chers…
Les hackers se servent de PAYPAL pour leurs achats, mais avec des numéros de CB prélevés ailleurs. Vous pouvez être victime d’un virus ou d’un trojan qui envoie vos coordonnées bancaires quand vous les saisissez sur un site internet. Pour s’en prémunir il faut utiliser une CB virtuelle, par exemple.
effectivement, c’est ce qui s’est passé et maintenant je n’utilise que des e-carte
Deux réponses :
Ce qui est beau est rare.
Ce qui est rare est cher.
Ce qui est beau est cher.
Le prix est le produit d’un rapport de force dans lequel l’offre et la demande sont une des composantes, d’importance variable en fonction des situations.
P.S. Le titre Le prix, commandez le directement à l’éditeur (lien en haut à droite)
Cherchez » Inflation » , « Déflation » , « Récession »… mélangez le tout et venez faire part de vos conclusions à François Leclerc .
Quand les prix augmentent, je regarde d’abord si c’est pas ce truc avec quoi j’achète qui est en cause et je me dis que c’est sans doute la monnaie qui perd de sa valeur.
Les monnaies et les prix c’est comme mesurer des distances avec des élastiques: on peut chercher à évaluer l’étirement de l’élastique en fonction de la distance, chercher à établir la distance en fonction de l’étirement de l’élastique. L’habitude est de chercher à faire les deux à la fois.
Il est clair que tout dépend du point de vue où on se place par rapport à l’idée qu’on s’en fait, d’où des centaines de milliers de livres, d’articles, de cours, de thèses, de discours, d’émissions de radio et de télévision, de blogs, de billets, de posts, de mails, de statistiques, de courbes et d’indices, de devises, de monnaies flottantes, fondantes, locales, nationales ou internationales, fiduciaires, électroniques, de compte, de coquillages, bœufs, sel, nacre, ambre, métal, papier, d’or, d’argent (et divers métaux) de dévaluations et de blocages des prix, de ventes et d’achats d’or et de devises, de fluctuations et d’effondrements, de mouvements d’inflation et d’hyper-inflation, de disputes, de grèves, de batailles rangées, d’interventions de la police, de cocktails Molotov et de grenades lacrymogènes, de bulles, de crashes, de dévaluations, de stagnations, stagflations et déflations, de guerres, de faillites, de bank runs et de suicides de banquiers et même de blocages des prix, de blocages des salaires et d’échelles mobiles.
@ Laurent Tirel
Votre raisonnement est celui du consommateur. Les entreprises qui augmentent les prix cherchent à augmenter leurs marges en compensation d’une baisse des volumes de ventes. Bah oui, faudrait pas que le surplus à distribuer aux actionnaires baisse. Ce qui ne les empêchera pas, bien entendu, d’aller dans le mur.
Intéressant, non?
Oui, mais la roue tourne !
http://www.rtbf.be/info/economie/detail_mittal-un-colosse-aux-pieds-d-argile-en-train-de-flancher?id=7886483
Comme Paul aime à le souligner : Le travail disparaît…Mais les inégalités augmentent…
Si l’on doit parler de croissance, c’est bien de celle-là , l’unique croissance réelle dans ce système capitaliste.
http://www.inegalites.fr/spip.php?article1163
Très intéressant pour comprendre…
Et en attendant l’économiste libéral JM Daniel, officiant au journal le Monde et sur BFM en tant que chroniqueur , rêve d’une France qui accepterait, enfin, de diminuer les dépenses sociales et les allocations chômage.
Ces « grands esprits » ne méritent qu’un chose : c’est de s’y retrouver au chômage !
11 millions sur 64 millions, ça fait combien en pourcentage?
C’est 11 millions en dessous du seuil de pauvreté en France.
64 millions, c’est la population française :http://www.insee.fr/fr/publications-et-services/default.asp?page=dossiers_web/population/population_francaise.htm
11/64×100= 17,18%
En passant, juste un truc :
1968, nombre de résidences principales en France = 16 millions (3,1 personnes par résidence pour 55 millions d’habitants)
2012, 28 millions de résidences principales (2,3 personnes pour 65 millions d’habitants).
Rappel : dépenses contraintes des ménages = 40% des dépenses, dont la moitié liées au logement.
Co-ha-bi-tez.
@vigneron
Est-ce qu’ils comptent dans les résidence principales, les mobil-homes et autres caravanes…?
Cohabitez en l’espèce et sur la période , peut essentiellement se traduire par : ne divorcez pas et halte aux familles monoparentales …
Bonjour vigneron,
Vous ne passez pas mais dépassez ! en 1968, la population était de 49 Millions et non 55….Pour le nombre moyen, vous avez raison et l’insee semble confirmer (rien d’étonnant). Qui a profité de la création de logements supplémentaires (urbanisation) et pourquoi tellement de « sans abris » ?
voir également le taux d’occupation…
ps : cohabiter à 4 ou 6 dans 20M2, pas évident….
Le « taux d’occupation » ? Pour l’Insee la sous-occupation des logements concerne plus des trois quarts des logements, la moitié en sous-occ prononcée (au moins deux pièces de trop par rapport à « la norme » et un quart en sous-occ modérée (une pièce de trop)… Et ne parlons pas des surfaces moyennes par tête de noeud… Taux d’occupation ??? Ah voui, l’empire immobilier de l’église ou de la bancassurance bien sûr… Arf.
Le taux d’occupation est un vrai problème que les élus locaux n’ont pas voulu voir. Très peu de F1 ou F2 à disposition. Des RSAstes qui se retrouvent dans des appart trop grands, qu’ils ne peuvent plus payer.Du coup, loyers impayés, cumul d’impayés, spirale d’impayés…
Je parle des résidences secondaires par exemple. De plus, la norme ? Parlons en puisque c’est du qualitatif. Avec un chiffre global, vous êtes presque en train de nous dire qu’il n’y a pas de « sans abris » (c’est fictif) et des logements trop grands pour les familles ? Prendre des statistiques générales sans entrer dans les détails, c’est pas sérieux… Je reformule ma question, vous proposez le 20M2 pour combien de personnes ?
Enfin, on pourrait dire que le prix de l’immobilier (prohibitif) empêche l’accès aux logements de grande taille donc pas étonnant qu’il y a une sous occupation. Ce n’est pas une question de dimension des logements mais de répartition et de prix. Pour tirer des conclusions, il faut rentrer dans les détails des chiffres ! pas arf….
ps : @lou vous a donné une partie de la réponse (surendettement assuré).
@ Olivier69: il y a effectivement des logements inoccupés, ou qui trouvent difficilement à se louer (pas de demande en location), dans des petites villes qui ont fait l’objet de frenesie sellier. Dans les grandes villes, beaucoup de bureaux ou locaux inoccupés. un article dans libé expliquait les raisons, financières essentiellement.
Je sais aussi que dans des HLM, des logements sont vides. Les élus s’en rendent compte quand ils s’y aventurent, pour des porte à porte, durant les campagnes électorales.
La question des sans abri est complexe. Le problème à mon sens réside dans le fait qu’on a des normes de logement, pour tout le monde. Du coup, pour les SDF, la solution, c’est soit le précaire, soit un logement « normal ». On demande aux sdf de s’adapter aux solutions, plutôt que d’adapter les solutions aux situations complexes et singulières. Comme du logement durable mais adapté à l’inadaptation à toute l’autonomie que demande un logement « normal ».Et de toute façon, les bailleurs sociaux ne veulent pas de personnes trop fragiles financièrement!
@Erde
Jean-Marc Daniel…? Il est beau, lui…
Merci Bruno 🙂
http://www.zerohedge.com/news/feds-balance-end-2013-4-trillion
« Beginning January 1, 2013 the Fed will continue monetizing $40 billion in MBS each month, and will continue Operation Twist, however it will adjust the program so that it continues to increase its long-term holdings at $85 billion per month, without sterilization as it will no longer have short-term bonds to sell. It will also need to extend its ZIRP language « through the end of 2016″ so all bonds 1-3 years are essentially risk free, as they are now, in effect eliminating the need to sell them. »
C’est beaucoup, une fois !
Il règne une atmosphère délétère de frénésie de consommation (toutes ces soldes, tout le temps), de fausse légèreté.
Je me demande si ceux qui sont vraiment dans la « mouise » ne le cachent pas énergiquement, le plus souvent.
De peur que ça ne s’aggrave, de peur d’être rejetés sans un mot, abandonnés.
Comment ne pas voir ces gens hors de nos débats de cons, gavés de tout y compris d’imdignations !
Le temps de la prise de conscience de la situation de citoyen isolé de tout, dans le vrai monde des individus, seuls par envie ou par subordination, est advenue !
Travailler mieux pour vivre mieux.
Voila une maxime que j’opposais il y a quelques années à la fumeuse « travailler plus pour gagner plus » à destination des naïfs dont j’ai fait quelque peu partie dans les fonctions décrites par la BD.
Le bon filon serait peut être et hélas de travailler juste ce qu’il faut pour garantir ses arrières (sécu, retraite, …) et amasser, investir (actifs immobiliers et autres sources de dividendes, intérêts, plus values) afin de ne pas travailler d’abord pour les autres et faire travailler l’argent, donc son voisin.
Le travail est pourtant un thème majeur hélas négligé et qui devrait être au centre de la Politique.
F. Culture y a consacré une heure ce vendredi 7/12 au matin en invitant Christophe Dejours et Alain Supiot qui ont appelé à la rescousse quelques éclaireurs comme Bruno Trentin, JM Carré, Paul Ariès.
« Travailler mieux pour vivre mieux : réflexions pour d’autres perspectives d’organisation du travail »
http://www.franceculture.fr/emission-les-nouveaux-chemins-de-la-connaissance-travailler-mieux-pour-vivre-mieux-reflexions-pour-d
« Cela ne devrait pas exister, mais c’est la triste réalité : il existe des femmes et des hommes malades du travail, il se rencontre des épuisés de la vie qui n’ont plus le courage de résister au « management de la peur » et à la pression gestionnaire. …… »
Rappels et quelques brèves :
« Travailles et tais toi » était la devise du taylorisme.
« Travailles et consommes », celle du fordisme.
Aujourd’hui on est passé au management affectif (tu tu tu, bise, bis, ter), pervers et idéologique.
Trentin mettait en avant la JUSTICE SOCIALE (voir son bouquin).
L’organisation du travail est devenue une méthode de domination à la Taylor ou Ford et fait partie du système politique à part entière qui sait parfaitement ce qu’il fait et auquel nous laissons l’initiative, syndicats et gauche sont bernés et n’ont pas compris.
Le travail reste encore une souffrance comme l’attestent les témoignages du travail répétitif qui envahit les services et pire peut vous exposer à des risques graves (19′).
Et pourtant quelle efficacité on pourrait avoir dans des rapports équilibrés et responsables qui permettent à chacun de s’épanouir durant tout son temps passé au travail collectif. Certains semblent l’avoir compris encore faut il une réelle sincérité et surtout un partage équitable du fruit du travail.
NB
La livraison de la BD était reportée depuis 2/3 semaines à la FNAC maintenant la commande est annulée, passez un autre jour, après les fêtes sans doute !
Le deuxième tirage est disponible demain lundi à la Sodis, qui distribue alors les volumes.
P.S. Cela fait plusieurs années qu’Amazon indique que mon La transmission des savoirs (1984, avec Geneviève Delbos) est indisponible, alors que ce livre n’a jamais été épuisé.
Bonsoir,
Vous ont-ils lus sur le blog, car il y en a 4 en stock !!!!
Il n’est donc plus épuisé, allez comprendre, ou bien chez Amazon quelle réactivité.
Quand à la survie de l’espèce pour l’instant rien!!
Denis
Il est effectivement là, le détail qui remet les choses en place.
Et cette capacité de corriger ce détail, et d’en discuter, nous le devons bien à une mondialisation réussie. Sans regretter le Minitel !
Quand ce matin même, Lundi 10/12 8h, France Inter annonce que dans le domaine des mortalités infantiles, la France recule de 18 places ! Cherchez l’erreur !
Cette erreur là, elle est locale pas mondiale !
– en guise de réponse à
La transmission des savoirs… J’lai jamais lu celui-ci…
… ça serait peut-être une bonne idée de le publier en feuilleton sur le blog…? jusqu’à la moitié tout du moins…
Finalement, c’est le coeur de la problématique actuelle… au-delà de votre analyse économique et sociale… On se casse les dents sur un message qui a du mal à passer…
Voyez Jducac…et consorts!!!
Un jour quand j’étais au labo pendant ma thèse, y avait une discussion à propos des fameux « travailler … pour gagner … « . Beaucoup de monde y allait de sa variation » moi, j’aimerais carrément travailler moins pour gagner plus « . Facile, hein.
Quand j’ai répondu que moi ce serait » travailler autrement pour vivre mieux « , y a eu un gros blanc. Que des bac + 8 dans la pièce, aucun pour dire » je vois ce que tu veux dire « . Que des scientifiques, et un seul qui a eu la curiosité de quand même demander » bah, qu’est-ce que tu veux dire par là ? « .
Évidemment, je parlais de la notion de travail en général, pas juste du travail que chacun de nous faisait au labo. Mais bon…
Moins artistique, mais instructif aussi…
Traduction des déclarations de l’ancien économiste en chef de la BCE,
Jurgen Stark, qui a démissionné en septembre 2011…
http://www.les-crises.fr/bce-hors-mandat/#comment-59484
L’original en allemand dans Die Presse
http://diepresse.com/home/wirtschaft/eurokrise/1293077/Stark_EZB-bewegt-sich-ausserhalb-ihres-Mandats?_vl_backlink=/home/wirtschaft/index.do
Comme je n’ai pas le temps pour me forger une compétence,
j’espère profiter de la « science » des participants…
– déflation et/ou inflation ?
– à quelle échéance ?
J’ai commandé plusieurs « la survie de l’espèce ». Dès que le second tirage sera épuisé, Qui sait , Ils auront plus de valeur que des obligations grecques .?
http://www.babelio.com/auteur/Francois-Mauriac/2081/citations?pageN=5
Le Noeud de vipères de François Mauriac
J’aime l’argent, je l’avoue il me rassure. Tant que je demeurerai le maître de ma fortune, vous ne pouvez rien contre moi. Il en faut si peu à notre âge, me répètes-tu. Quelle erreur ! Un vieillard n’existe que par ce qu’il possède. Dès qu’il n’a plus rien, ,on le jette au rebut… Les histoires de paysans qui laissent mourir leurs vieux de faim après qu’ils les ont dépouillés, que de fois en ai-je surpris l’équivalent avec un peu plus de formes et de manières, dans les familles bourgeoises ! Eh bien oui, j’ai peur de m’appauvrir. Il me semble que je n’accumulerai jamais assez d’or. Il vous attire, mais il me protège.
Est-ce que les détenus au USA ou en France sont comptabilisés en tant que chômeurs ? Parce qu’on révise le chômage en incluant les DOm-TOm mais jamais les détenu(e)s….
« De même, les travaux forcés des prisonniers évitent de comptabiliser comme « chômeurs » toute une population pourtant inadaptée aux conditions normales de travail. »
http://lumiere.ens.fr/~guerry/articles/prisons_misere_wacquant.html
Depuis qu’Olivier Berruyer fait ses études en montrant le ratio d’actif, je me demande encore pourquoi même s’intéresser au tas de chomage. Dans son analyse, la population carcérale (1%-sic- de la population US) fait partie de la population »en établissement » au même titre que les pensionnaires des maisons de retraites. Je ne pense donc pas qu’ils soient comptés.
D’ailleurs ce serait injuste : ils bossent ! A un prix qui fait polémique : pas pour les droits des prisonniers, bien entendu, mas à cause de la concurrence déloyale que ça entraine pour les autres.
J’avais en tête 2% de la population active mâle en prison. En l’occurence surreprésentation des noirs, of course. Effectivement, gros biais sur le taux de chômage. On lisait ça déjà dans le Diplo il y a quinze ans…
Tout est là, plombant.
Le problème est que 45 euros, c’est une somme importante pour qui a très peu de ressources. D’où l’importance des bibliothèques et du partage des bien culturels. Je recommanderai à ma bibliothèque l’achat de cette bande dessinée afin qu’elle soit amplement diffusée.
Non mais ça ne vas pas rester à ce prix là, hein. D’ailleurs sur le site d’Arte vous pouvez le trouver à un prix normal :
http://www.arteboutique.com/detailProduct.action?product.id=453869
Ce qui n’enlève rien à l’utilité des bibliothèques, bien entendu.
Pour arteboutique c’est pas gagné, décompte pour se faire livrer en belgique:
Total HT: 16,82 €
Taxes: 1,18 €
Montant TTC: 18,00 €
Frais d’expédition: 17,42 € (!?) 5 euros en france
total ttc : 35,42 €
Sur fnac.be eur 16,20 livraison gratuite.
Sur filigranes.be eur 18,00 et on peut profiter de l’ambiance locale
Hors sujet…
Todd, emmanuel ? Non, Ann !
http://sensesofcinema.com/2008/feature-articles/david-lean-ann-todd/
Forgotten Lean: The Ann Todd Trilogy
« Yet Todd’s films with Lean, in which her thin lips, fair hair, pinched cheeks and cool demeanour had earned her the unlikely tag of the “English Garbo”, have an unsettling aura in those brief five years before she dropped out of sight after her marriage to the director folded. »
Et il n’y avait pas qu’elle à l’époque, elle joue avec une autre sublime actrice dans « The Paradine case » par exemple, Alida Valli…
A mon avis l’image de la femme a changé au cinéma, en 50 ans… là aussi, un idéal a été abandonné, ou remplacé, récemment. Avec sans doute l’éclatement de la cellule familiale comme on dit, qui a brouillé les cartes, l’avènement de la publicité ? Il y a eu l’exploration de la violence, avec Basic Instinct, etc, toute cette hyper-violence des années 80 où on a complètement perdu les pédales dans la surenchère et le disko.. Et Pretty women le dernier idéal féminin (Julia Roberts), il reste pas mal d’actrices américaines mais qui n’émergent pas. Et parmi les hommes, il reste Brad Pitt. Sean Penn… Nos derniers Dieux étaient sur l’écran, avant que, comme dans la « Rose pourpre du Caire », ils n’en descendent ! C’est quand-même incroyable…
Depardieu est donc parti survivre en … Belgique !
Tout fout l’camp !
On se demande bien pourquoi il ne s’est pas domicilié en Hongrie, pays où il possède des vignobles. Comme il se « droitise » de plus en plus avec l’âge…..
Ne serait-ce que pour des raisons fiscales (succession, en particulier), il a bien raison.
Il fallait bien qu’on échange, la Belgique nous a donné Paul. Bon, ils ont Gerard !
… il est vrai qu’au cours de l’action « intelligente » nous sommes gagnants ! Merci de me le rappeler Grégory ! J’avais tendance à désespérer du genre humain ! Me voilà rasséréné !
Finalement à part le côté fiscal , rien de perdu , bien au contraire ! 😉
C’est le prochain grand témoin de » Stewardship of finance »
Il sera plus vite rendu » chez lui » .
je n’ai pas encore le book, en tout cas les extraits publiés donnent le ton, il est tout simplement hyper réaliste, et l’humour caustique, brûlant est peut-être bien la meilleure façon de répandre l’Histoire de notre espèce… et comme cette histoire se répète, il semble logique de sombrer dans la caricature. Mais c’est affligeant d’en rire, même si l’humour c’est d’abord accepter de se moquer de soi-même, et de son espèce. L’humour sert aussi la dédramatisation, mais ne doit pas mener à une forme de banalisation, car il ne faut pas oublier que certains rôles, notamment l’homme Monopoly et le boss-général, sont les charnières du système à remplacer, métamorphoser. Et c’est pas gagné… surtout si, comme pour toutes révolutions, on retombe sur des principes de domination sans fin.
Le rapport de force généré par le système de distribution de cette oeuvre étant ce qu’il est, j’ai payé 45 euros + frais de port pour lire et retenir ceci :
« Pour survivre, c’est le monde qu’il faut changer nous-mêmes. Il faut arrêter de le déléguer à des experts manifestement dépassés, et couper le ponts avec les dogmes qui sont démentis par les faits » (p.116).
Il reste que je maudis celui qui s’est permis de faire monter le prix de cette BD même si il prouve ainsi toute la véracité des propos qu’elle contient. Il est sans doute de ceux pour qui le mot « MAF » est courant. Cette fois cependant le produit vendu est loin d’être pourri.
Je comptais l’offrir à mon père pour la Noel.
Malheureusement, le stock ne semble pas se réapprovisionner à temps et c’est bien dommage de louper comme ça la fête de Noel… Le succès est probablement inattendu mais votre éditeur ne semble pas brillant sur le coup :-/
Seule solution que j’ai trouvé : lui offrir mon exemplaire et m’en recommander un nouveau !