Parfois, il vaut mieux ne rien dire. C’est le sentiment que j’ai eu durant tout le week-end : conclusion du bras de fer ArcelorMittal, impasse autour de la falaise fiscale aux États-Unis, présidence de l’UMP, situation politique en Égypte.
La file des ambulances sur lesquelles il serait criminel de tirer s’allonge à l’infini. Quelle époque !
70 réponses à “NON-BILLET”
· · · – – – · · ·
Il y avait aussi Message In A Bottle de The Police !
http://www.youtube.com/watch?v=vLFF2P8fInI
Un anthropologue-économiste qui aime Abba ne peut être foncièrement mauvais ( W.C.Fields )
…_.._
Ludwig wittgenstein disait (en substance): « il faut juste décrire ce qui se montre, sans rien ajouter, et la satisfaction se donne d’ elle même-( ie : point n’est besoin d’ une explication qui elle ajoute quelque chose ) »
Ailleurs il disait (en substance): « sur ce dont on ne peut rien dire (proprement ) il faut garder le silence ».
Thomas Themerson nous parle de ce qui est commun, nous le montre avec des mots :
THE AIM OF AIMS
Some naive lovers of semantics believe
that if only our leaders
(of all sorts)
could understand the meaning of their own pronouncements
they would amend their ways.
What an illusion!
They – the leaders
know the mechanism of Language much better than all the semanticists,
linguistic philosophers,
& logical formalists put together.
It’s only that they use their knowledge for their own purposes.
And when a Poet
or a Novelist becomes a demagogue
the same applies to him.
Because POETRY as well as POLITICS may be morally vicious,
and intellectually dishonest.
In such cases both Poetry and Oratory
(political, religious, philosophical)
are like Crime.
The greater a Crime is
the more impressive it is
but the less excusable.
Thus
when all is said and done
one finds that no poetic rhymes
and no politic aims
are more important
than decency of means.
Because when all is said and done
decency of means
is
the aim of aims.
http://www.themersonarchive.com/pageDmed.htm
Hier manif de médecins contre la livraison de la médecine à la française aux réseaux financiers.
Et quelle est la réponse (perverse) du pouvoir dans les médias : « on leur garantit 55000 euros à ces nantis, de quoi se plaignent ils… »
A droite et a gauche, Ils répondent à côté , font du spectacle, et fuient le débat de société qui devrait s’ imposer.
C est leur façon de faire : leur grammaire, The Aim of Aims, ce qui leur est commun, ce a quoi on les reconnaît .
…….. ( – _- )
http://www.dailymotion.com/video/xdz5qq_balavoine-sos-d-un-terrien-en-detre_music
-. — – .-. . -.. .- — . -.. . … .-.. .- -. -.. . …
rien à faire : illisible 😉
le codeur a agglutiné les tirets. Un autre :
-. — – .-. . / -.. .- — . / -.. . … / .-.. .- -. -.. . … -:)
Ou alors...D’abord ça….Ou dans un autre style, plus 80’s éventuellement ça…. Ou par le même…
Le 30 novembre, avec la décadence et la chute de l’Empire romain, vous aviez dit l’essentiel 😉
“In the struggle with the English mechanistic dumbing down of the world, Hegel and Schopenhauer (along with Goethe) were unanimous–both of these hostile fraternal geniuses in philosophy, who moved away from each other towards opposite poles of the German spirit and in the process wronged each other, as only brothers can.* What’s lacking in England, and what has always been missing, that’s something that semi-actor and rhetorician Carlyle understood well enough, the tasteless muddle-headed Carlyle, who tried to conceal under his passionate grimaces what he understood about himself, that is, what was lacking in Carlyle–a real power of spirituality, a real profundity of spiritual insight, in short, philosophy.* It is characteristic of such an unphilosophical race that it clings strongly to Christianity. They need its discipline to develop their “moralizing” and humanizing. The Englishman is more gloomy, more sensual, stronger willed, and more brutal than the German–he is also for that very reason, as the more vulgar of the two, more pious than the German. He is even more in need of Christianity. For more refined nostrils this same English Christianity has still a lingering and truly English smell of spleen and alcoholic dissipation, against which it is used for good reasons as a medicinal remedy–that is, the more delicate poison against the coarser one. Among crude people, a subtler poisoning is, in fact, already progress, a step towards spiritualization. The crudity and peasant seriousness of the English are still most tolerably disguised or, stated more precisely, interpreted and given new meaning, by the language of Christian gestures and by prayers and singing psalms. And for those drunken and dissolute cattle who in earlier times learned to make moral grunts under the influence of Methodism and more recently once again as the “Salvation Army,” a twitch of repentance may really be, relatively speaking, the highest achievement of “humanity” to which they can be raised: that much we can, in all fairness, concede.”
http://records.viu.ca/~johnstoi/nietzsche/beyondgoodandevil8.htm
Il ne faut pas écrire des bouquins avec des titres trop vulgaires, non plus …
Florange ne se laissera pas enfumer !
Dz’é vit’ment apondu quand la feumire avo sorti p’la croizée – patois morvandiaux sans traduction comme pour l’english
écouter ce que dit JL Mélenchon sur Florange :
http://www.jean-luc-melenchon.fr/theme/videos/
Et pour ne rien arranger pas un seul billet musical sur ce blog depuis des jours et des jours…
je suis et relance de 10 avec les Monty
(sifflote) « Always look on the bright side of life »
http://www.youtube.com/watch?v=VOAtCOsNuVM
Léonard Cohen + Abba… Okay Paul, je retire toutes mes critiques quant au fait que ce blog serait en perte de vitesse depuis un certain temps !
digne de the doors
l’allemagne ne se résume pas à angela !
http://www.youtube.com/watch?v=iKSjmhsEdcE&feature=player_embedded
In an interview, Cohen said of the song:
“ ‘Dance Me to the End Of Love’ … it’s curious how songs begin because the origin of the song, every song, has a kind of grain or seed that somebody hands you or the world hands you and that’s why the process is so mysterious about writing a song. But that came from just hearing or reading or knowing that in the death camps, beside the crematoria, in certain of the death camps, a string quartet[2] was pressed into performance while this horror was going on, those were the people whose fate was this horror also. And they would be playing classical music while their fellow prisoners were being killed and burnt. So, that music, « Dance me to your beauty with a burning violin, » meaning the beauty there of being the consummation of life, the end of this existence and of the passionate element in that consummation. But, it is the same language that we use for surrender to the beloved, so that the song – it’s not important that anybody knows the genesis of it, because if the language comes from that passionate resource, it will be able to embrace all passionate activity. ”
Ailleurs « si la chose devient suffisamment intime et suffisamment personnelle et suffisamment vraie, alors ça va s’adresser à tout le monde… C’est la condition pour l’universalité, cette intimité absolue »
les egyptiens et egyptiennes (en tunisie, azawad, afrique du sud, etc… aussi) continuent leur révolution, qui a pu croire que ça se ferait en 3 mois. En quelques mois ils et elles se sont prouvés que c’était possible et ils et elles ont la chance de voir immédiatement les impasses de l’électoralisme et de la soit disant »démocratie ». Mais depuis le début ces populations m’épatent, par leur courage, leur maturité politique, leur ténacité. Ce qu’elles ont fait est déjà formidable, je leur souhaite d’arriver au bout de leur processus.
Personnellement leur esprit révolutionnaire me donnent la pêche, avec le cirque UMPthon qui n’en fini pas, à mourrir de rire, ça compense pas mais ça me permet de mieux encaisser les drames; palestiniens, tibétains, syriens, japonais, grecs, etc…. (pardon pour les oublis)
Dans le même feeling, …
L’UMP qui ne sait même pas dépouiller, ……. …..
alors que …. …..
bien évidement , que cela prête à rire …
Sur le reste, pas si facile d’être optimiste
L’Art de la guerre, comme l’Art de l’Art de l’humanité, au nom de la « liberté », des droits de l’hommes, au nom du droit indéfectible de se défendre …….
n’en a toujours pas fini de se prétendre si bon, si grand, si beau, ….
du haut de toute sa propagande va-t-en guerre humanitaire, propre, chirurgicale et co ….
Salut,
Ecoutons le poète alors ?
Henri MICHAUX ‘’Contre !’’ poème du recueil ‘’La nuit remue’’ (1934)
Et la musique ?
6 pièces écrites d’après des poèmes d’Henri Michaux.
(commande de France Musique) Le texte est dit par Michel Bouquet.
Contre – Pièce No.2 pour Piano
https://soundcloud.com/philippe-valembois/contre
—-
“Contre !”
«Je vous construirai une ville avec des loques, moi !
Je vous construirai sans plan et sans ciment
Un édifice que vous ne détruirez pas,
Et qu’une espèce d’évidence écumante
Soutiendra et gonflera, qui viendra vous braire au nez,
Et au nez gelé de tous vos Parthénons, vos arts arabes, et de vos Mings.
Avec de la fumée, avec de la dilution de brouillard
Et du son de peau de tambour,
Je vous assoirai des forteresses écrasantes et superbes,
Des forteresses faites exclusivement de remous et de secousses,
Contre lesquelles votre ordre multimillénaire et votre géométrie
Tomberont en fadaises et galimatias et poussière de sable sans raison.
Glas ! Glas ! Glas sur vous tous, néant sur les vivants !
Oui, je crois en Dieu ! Certes, il n’en sait rien !
Foi, semelle inusable pour qui n’avance pas.
Oh monde, monde étranglé, ventre froid !
Même pas symbole, mais néant, je contre, je contre,
Je contre et te gave de chiens crevés.
En tonnes, vous m’entendez, en tonnes, je vous arracherai ce que vous m’avez refusé en grammes.
Le venin du serpent est son fidèle compagnon,
Fidèle, et il l’estime à sa juste valeur.
Frères, mes frères damnés, suivez-moi avec confiance.
Les dents du loup ne lâchent pas le loup.
C’est la chair du mouton qui lâche.
Dans le noir nous verrons clair, mes frères.
Dans le labyrinthe nous trouverons la voie droite.
Carcasse, où est ta place ici, gêneuse, pisseuse, pot cassé?
Poulie gémissante, comme tu vas sentir les cordages tendus des quatre mondes !
Comme je vais t’écarteler !»
People are strange ,,but there is a stairway to Heaven : write all of your thoughts down on a piece of paper and we can share them while we watch the Twilight and braid each others hair «
Quelle époque, en effet… Heureusement qu’il nous reste l’humour, même si ce qui suit ne serait pas nécessairement du goût de tout le monde…
Bonne semaine quand même…
Je continue la cinéphagie : Vu aujourd’hui « Une place au soleil » (« ce régal visuel en noir et blanc », cf fnac). avec E.Taylor, magnifique et « Monty » (Montgomery Clift), sans doute une source d’inspiration pour « Scoop » de W. Allen. Et j’avais déjà pu admirer Patricia Neal et . Cooper avant dans un film de King Vidor, « The fountainhead », très original, et moderne. Hier, des vues magnifiques de New York, dans « The nacked city », du Golden bridge notamment ! Incroyable comme N.Y pouvait être belle avant.
http://www.youtube.com/watch?v=Mdru0NCTnOo
oulah, the Fountainhead, vous allez vous facher avec le patron des lieux, adaptation du bouquin de la foldingue Ayn Rand, qui a faconné tant de generations d’abrutis objectivo-libertariens outre atlantique ^^
Ceci etant, King Vidor ayant un tel allant, le film passe bien quand meme, et la scene de la foreuse reste culte 🙂
Tapez vous ses muets à l’occasion, c’est encore plus épatant, surtout The Crowd en melodrame ultime et The Patsy en comedie-dynamite avec Marion Davies, qui s’est beaucoup fait cracher à la gueule en tant que maitresse du mogul de l’epoque Randoplh Hearst mais qui n’en etait pas moins une tres bonne actrice et une imitatrice tordante ^^
http://www.youtube.com/watch?v=Ff4X4E1JdSE
Super Marion Davies dans Patsy ! 🙂
Cinéma de minuit :
« The wrong man » (1956) d’Hitchcock est un film étonnant, il contient des indices cinématographiques, pointant vers Antonioni et Bergman : Le mot « éclipse » notamment y est prononcé lorsque la jeune femme perd la tête, et qu’elle s’isole dans une « incommunicabilité » caractéristique, thème d’Antonioni. Ensuite il y a une astuce visuelle de superpositions des visages stupéfiante, que le grand Ingmar reprendra dans Persona ! Cette espèce de diplopie de l’identité fera date, d’ailleurs le thème du double figure aussi dans Vertigo, et à revers si l’on peut dire dans The Lady Vanish, l’absence étant une mise en question finalement voisine.
« The Wrong » man est un film tout en silence et précision, d’une vérité qui émane de la retenue.
Il y aurait beaucoup de choses à dire encore, notamment au sujet du thème de la folie, dans les films et comme elle était perçue à l’époque. Aujourd’hui, on déprimerait tout bêtement, là s’opère un détachement de la réalité, qui finalement est plus fort, plus signifiant.
Impossible d’omettre ce lien qui montre la place centrale de ce film dans le cinéma, même pour Godard :
http://www.jonathanrosenbaum.com/?p=15581
“Le Cinéma et son double”. Let me quote again from Godard’s review:
“The beauty of each of these closeups, with their searching attention to the passage of time, comes from the sense that necessity is intruding on triviality, essence on existence. The beauty of Henry Fonda’s face during this extraordinary second which becomes interminable is comparable to that of the young Alcibiades described by Plato in The Banquet [also known as The Symposium]. its only criterion is the exact truth. We are watching the most fantastic of adventures because we are watching the most perfect, the most exemplary, of documentaries.” (17)
…
In closing, I have to confess that I don’t agree with Godard that Hitchcock was “le seul avec Dreyer qui a su filmer un miracle“
http://cinema-geek.blogspot.fr/2010/05/52-perfect-movies-wrong-man-1956.html
« Take Henry Fonda, one of the most beloved and well-liked actors of all time, team him with the man many consider the finest director of all time, and what you get is a film that is both touching and raw, suspenseful without being sensational. It deals with decent, everyday people, in very trying situations, all the more powerful because it really happened. »
Démocratie
« Le drapeau va au paysage immonde, et notre patois étouffe le tambour.
« Aux centres nous alimenterons la plus cynique prostitution. Nous massacrerons les révoltes logiques.
« Aux pays poivrés et détrempés ! – au service des plus monstrueuses exploitations industrielles ou militaires.
« Au revoir ici, n’importe où. Conscrits du bon vouloir, nous aurons la philosophie féroce ; ignorants pour la science, roués pour le confort ; la crevaison pour le monde qui va. C’est la vraie marche. En avant, route ! »
Puisque ces évènements nous dépassent confions-les à des gens que nous pouvons feindre de croire compétents.
Ensuite indignons-nous qu’ils ne fassent rien sinon essayer de nous persuader de nous occuper d’autre chose.
Cf « la tempête « du grand Will ; à l’acteIV sc1 Prospéro ( trad de P.Leyris)
« vous paraissez troublé, mon fils, et comme ému
de crainte ; soyez donc rasséréné, monsieur,
nos divertissements sont finis . Ces acteurs,
j’eus soin de vous le dire, étaient tous des esprits ;
ils se sont dissipés dans l’air , dans l’air subtil ………
Moi hier pour me redonner un peu la pêche j’ai regardé à nouveau l’interview avec Annie Le Brun. Les questions y sont plus que pertinentes, elles sont essentielles.
http://www.dailymotion.com/video/xrvi48_interview-annie-le-brun_lifestyle
et Bob Dylan ? (avec qques emprunts libres à Captain Beefheart)- Cold Irons Bound
allez hommage au captain – « Chorus », Paris 1980
(The Doors) http://www.youtube.com/watch?v=de7hzCzGV2g
Riders on the storm
Into this house we’re born
Into this world we’re thrown
Like a dog without a bone
An actor out alone
Riders on the storm
…
Des milliers de handicapés rejoignent la grogne contre les coupes en Espagne.
http://www.lalibre.be/toutelinfo/afp/424844/des-milliers-de-handicapes-rejoignent-la-grogne-contre-les-coupes-en-espagne.html
Banks must be honest about their toxic losses.
http://www.telegraph.co.uk/finance/comment/liamhalligan/9716261/Banks-must-be-honest-about-their-toxic-losses.html
Euh… Golden Gate Bridge,that’s a bit further, go west to San Francisco… 😉
Criminel ou pas, sur de telles ambulances j’ai furieusement envie, moi, petit bonhomme, de tirer tirer tirer.
Ya des gens qui s’opposent frontalement au pillage de ce monde .
Notre Dame des Landes . » zad.nadir.org » .
Un élément positif? Merkel n’exclut plus un effacement de la dette grecque.
Mais peut-être est-ce tout simplement parce qu’il n’y a pas le choix.
Si elle promettait de tenir ses promesses jusqu’à ce que les Allemands aient compris qu’elles sont intenables ça serait effectivement un progrès!
(Ça me rappelle une époque où la majorité des Français pensait que la France devait quitter l’Algérie mais était persuadée que la majorité des Français pensait qu’elle devait y rester.)
Un même fil me semble relier ces événements : la cynique surdité des politiques à l’intérêt général, ici ou en Egypte, ou au congrès états-unien. Caste transnationale de nantis ligués par une même situation privilégiée et une même détermination à nous écraser. A l’exception de ceux qui n’ont pas encore accédé au pouvoir. Le statut du politique est à repenser. En commençant chez nous, évidemment. Une bonne dose d’impératif est à imposer. Qui en parle, qui propose cela ? Personne dans la caste.
LE GRAND SILENCE.
Un film (western-spaghetti) de Sergio Corbucci (1968) avec entre autres Jean-Louis Trintignant et Klaus Kinski.
Plein de liens sur Internet…
Rien à dire non plus du torpillage en haute mer de Montebourg par Jean-Marc Ayrault, personnage qui m’est de plus en plus antipathique.
Mr Hollande, quelle faute de goût d’avoir propulsé cet homme de non dialogue aux commandes !
PS : je ne me fait pas d’illusion sur les capacités de Montebourg à sauver ne serait-ce qu’un emploi en France. Ces gens là n’ont jamais travaillé et ne connaissent pas l’entreprise et sa réalité.
Ayrault est le prototype du politique à changer, mieux à écarter. Tombé dans la politique à 22 ans, il n’a jamais fait autre chose.
La vie pour lui, c’est la vie d’un appareil, les stratégies de conquête du pouvoir, d’alliances et surtout une position et des idées corrélatives de professionnel de la politique. Statut qui, aujourd’hui, est à la racine de tous les mots de la politique française.
@ Comtempteur
Ayrault croyez vous qu’il est l’aiguille dans la botte de paille , ou tout simplement qu’il fait partit intégrante de la botte de paille , Misère
de tous les maux
Ayrault, comme Hollande et beaucoup d’autres n’est que le résultat des contradictions dont n’arrivent pas à se dégager ceux qui votent pour le PS.
Quand les électeurs souhaitent voir appliquer une politique qui ne peut pas aboutir aux résultats qu’elle vise il est logique que ce soit ceux qui ne sont attirés que par le pouvoir pour le pouvoir qui prennent les choses en main.
L’ambition du FN n’étant que de permettre à ses partisans de se défouler sur plus faible qu’eux il est logique que ce soit le seul parti à peu près cohérent .
Dans tous les cas peu importe le résultat pourvu qu’on ait l’ivresse!
@Bruno
maux pour mots, effectivement…
@Ardéchoix
Il est dans la botte de paille. C’est un problème structurel, à mon avis. Les élus n’ont pas de point de chute après une éventuelle défaite; il peuvent se représenter autant qu’ils le veulent, et ils sont surpayés par rapport aux revenus des français. Sans parler du fait qu’on ne leur demande pas de comptes réels, ou presque, sur les engagements initiaux, sinon une défense d’un bilan global. Et, de toute façon, ils ont l’investiture de leur parti, s’ils suivent la ligne, ce qui oblige les électeurs à voter pour eux s’ils ne veulent pas sanctionner le parti.
@GL
Tu me permettras de ne pas être d’accord. L’ivresse est, en l’occurrence, tout à fait abstraite. Les résultats des politiques sont concrets, eux, et on les supporte chaque jour…
@Contempteur
Je pense que le « désastre français de 1940 » n’est pas vraiment le résultat de l’incompétence des chefs politiques et militaires de l’époque mais que c’est la profonde division des français sur les sujets importants (ou le fait qu’ils ne leur accordaient pas assez d’importance) qui a fait que c’est des personnes peu compétentes qui dirigeaient.
Si ce parallèle est valable c’est de nos divisions et du fait que nous refusons d’affronter les vrais problèmes que provient l’incapacité de nos gouvernants (que les partis politiques sombrent dans l’incohérence l’illustre bien, qu’ils soient un lieu d’affrontement d’idées plutôt que de personnes serait encourageant…)
@GL
Je n’ai pas écrit que les politiques n’étaient pas compétents.
Je ne pense pas qu’il existe les « bonnes » questions, dans l’absolu, donc les bonnes réponses. Si on adopte un paradigme, on exprime les questions qui en découlent. Ayrault a adopté le paradigme de la caste dominante, hors-sol, nuisible aux intérêts des salariés, de tous ceux qui sont exploités par le capitalisme et ses versions nationales. Le rassemblement, c’est une pilule centriste, un fantasme, un propos émollient.
Doivent se reconnaître ceux qui veulent faire échec et éjecter la caste des politiques mis en position d’être au service de l’argent, des riches, par leur statut inadapté à la citoyenneté qu’ils devraient pourtant servir. Il s’agit de ne plus reconduire aux manettes ceux qui ne veulent pas changer leur statut en profondeur. Ils ne le feront pas d’eux-mêmes.
« éjecter la caste des politiques mis en position d’être au service de l’argent, des riches »
Si on persistait dans l’idée que ce qui importe c’est l’argent, la richesse, je ne vois pas bien pourquoi ça ne conduirait pas à remplacer une caste par une autre. Au départ l’argent n’aurait du servir qu’à répartir entre nous ce qui est nécessaire pour vivre, on en est très loin puisqu’il sert principalement à concentrer le pouvoir dans les mains d’un plus petit nombre possible de gens qui s’efforcent de réduire autant qu’ils le peuvent ce dont les autres disposent pour vivre.
@gl
« je ne vois pas bien pourquoi ça ne conduirait pas à remplacer une caste par une autre »
Parce que si on fait les réformes de structure que j’ai indiquées dans ma réponse initiale, les politiques ne pourront pas exercer leur pouvoir pour renforcer les 1% et eux(-mêmes.
ouais… mais l’agonie dure l’éternité, et pendant ce temps, il y en a qui s’en mette plein les fouilles. Pas simple de reporter sans cesse l’annonce d’une mort qui semble s’exiler dès que l’on aborde ses rives, comme une expansion perpétuelle qui nous empêcherait d’atteindre ses limites.
Et d’autres qui creusent… C’est-à-dire que le PS et ses satellites ont avec eux toute la presse et le PAF du Marché, c’est quand même pas rien pour convaincre le type qui rentre d’un boulot qui l’ennuie, le dégoute et l’épuise.
Sans oublier que les cartes sont brouillées par l’extrême-droite officielle qui se fait extrême-gauche en dénonçant le Kapital comme un rouge (mais en demandant la nationalisation de Florange tout à fait « partielle et ponctuelle », bon sang ne saurait mentir).
Bien d’accord:
Une petite bonne nouvelle ! Une initiative lancée par la gauche en Suisse vient d’aboutir avec plus de 100’000 signatures. Elle vise à interdire les « forfaits fiscaux », ce système basé sur la dépense (5 fois la valeur annuelle locative) et non sur le revenu, qui permet à de riches étrangers (Johnny Halliday, Michael Schumacher, etc) de payer des montants d’impôts dérisoires. Le peuple suisse sera appelé à se prononcer. Espérons qu’il soit raisonnable !
5 fois la valeur locative c’est le montant imposable, pas le montant de l’impôt.
S’il s’agit d’un loyer effectivement versé ou si c’est basé sur un prix d’acquisition il doit y avoir des moyens d’optimiser la chose. Si c’est l’administration qui détermine la valeur locative je suis curieux de savoir si ça se passe mieux qu’en France pour la taxe d’habitation (qui est notre impôt réputé le plus inéquitable.)
Si nous avions besoins d’une preuve concrète de la veulerie et du mensonge permanent du gouvernement actuel, elle est là dans toute son ombre aveuglante qui s’est étendu sur nous avec l’épisode Florange.
Dans six mois au plus le site sera fermé, Mital aura menti une fois de plus et Ayrault dira amen!
Non-commentaire.
Un seul être vous manque et ce blog est dépeuplé.
Vous découvrez des endroits où les mots ne vont pas. J’aime cette découverte. Je crois qu’il existe des endroits positifs avec la même caractéristique. Je ne peux pas vous les décrire.
Ma meilleure idée est de vous renvoyer à la fable zen du doigt et de la lune.
Pour les versions négatives de cette idée, je vous envoie vers les réalités créées qui s’affrontent. Ce qu’elles produisent maintenant les discréditent. Il serait bon d’éviter d’aller plus loin dans ces chemins. Ils ne peuvent pas s’améliorer avec une avancée dans leur sens.
On m’objectera tout ce qu’on voudra : site réactionnaire (il le revendique), maîstrien, maurrassien, confus, mystico-historique, eschatologique (avec un h !), tsétéra…
Et on aura raison !
Reste que (si l’on supporte le style de plus en plus lourdingue du taulier)
dedefensa.org
…a parfois d’excellents dézingages de l’esbrouffe affolée du Système.
Et ses dadas, les concepts de « chaîne crisique », « métahistoire », « déchaînement de la Matière », etc. sont aussi valables que tant d’autres…
i believe in the Perfect Storm, je crois en la Parfaite Tempête (crise financière, économique, productive, écologique, militaire, diplomatique, culturelle, morale, productive, énergétique, philosophique, tsétéra).
Perfect storm is coooming !….
Le silence éternel de ces espaces infinis m’effraie.
Pascal
Les autres font ce qu’ils veulent de tes mots, tandis que tes silences les affolent. Tiens ta langue et ils se mettront en huit pour essayer de piger ce que tu ne dis pas.
(Frédéric Dard, Les pensées de San-Antonio).
http://www.wimp.com/angryseas/
Dans votre « non billet »,vous avez eu , Monsieur Jorion,le temps de vous émouvoir de la situation égyptienne: cela me rappelle une interpellation que j’ai eu avec un militant en mars dernier tractant dans le fin fond de ma province pour un parti de gauche(enfin,j’veux dire la vraie,l’authentique,quoi!).Devant mon scepticisme au sujet de la vivacité de nos démocraties contemporaines,celui-ci me cita,à juste titre d’ailleurs,l’exemple valeureux et courageux du printemps arabe.Ce à quoi je lui répondis ceci: »jeune homme,ce qui est très pratique avec les révolutions,c’est que l’on sait ou cela commence et surtout comment cela finit »(regard intrigué de mon fugace interlocuteur!): »eh!oui,mon jeune ami,au final vous avez le choix entre un napoléon Bonaparte,un Vladimir illitch,ou un imam Khomeyni »Tout ça pour dire que le sacrifice des courageux manifestants de la place tarhir ou d’ailleurs est détourné au profit des mêmes.Il est facile de faire parler les morts,dit-on,mais on prête ces paroles à l’écrivain Stefan Zweig:ce dernier comparaissait les révolutions avec un torrent de boue déferlant et emportant tout sur son passage;une fois l’eau (comprenez le peuple révolté) asséchée par le soleil, il ne reste que les résidus de la bureaucratieDes lors,Monsieur Morsi saura-t-il se concilier les bonnes grâces de l’armée égyptienne qui tient les rênes du pays depuis soixante ans?…