On apprend que les 34 milliards d’euros en litige en faveur de la Grèce ont été débloqués. Les taux sur les fonds de dépannage ont également été abaissés. Un accord sur un programme de rachat de dette existante reste en suspens, si bien que le Fonds Monétaire International retient encore sa part d’aide.
On s’habitue petit à petit dans les milieux financiers à essuyer des pertes. Il leur reste à s’habituer aussi à l’idée que si on veut se partager des bonus mirifiques et des dividendes plantureux, il faut gagner de l’argent et pas se contenter d’en perdre et, là, l’idée est pour eux tellement contre nature, tellement « neuve », que le processus de deuil sera certainement très long et très douloureux.
12 réponses à “LA GRÈCE, LA NUIT”
http://www.romandie.com/news/n/_La_Grece_a_nouveau_sur_la_voie_d_une_dette_viable_38271120120249.asp
Sauvée alors ? Ce serait bien pour les gens
la bas que leurs efforts portent fruit. Mais sur quoi s’appuie t elle?
C’est quand même incroyable que l’individualisme forcené de l’idéologie capitaliste débouche, in fine, sur un méga problème d’entraide internationale, à l’échelle de milliards d’euros et de millions de personnes. Les abrutis du capitalisme, avec leur « individualisme méthodologique » que Jorion dénonce avec véhémence et pertinence, devraient méditer cette « ironie de l’Histoire » …
Cramoisi, ce sont aussi de sacrés comédiens, même pour jouer un rôle d’abruti !
[…] Blog de Paul Jorion » LA GRÈCE, LA NUIT. […]
Combien de temps cette comédie autour de la dette grecque va t-elle durer selon vous ? Sapir et Todd avaient parié sur une sortie probable de l’euro pour la Grèce fin 2011, puis fin 2012, mais ils ont semble t-il sous-estimé le refus par les dirigeant et la Troïka d’envisager l’option d’un réel défaut et d’une sortie de l’euro. Gaël Giraud pense lui qu’il est possible que l’on rentre dans une lente agonie à la japonaise, surtout si la BCE est prête à intervenir pour calmer les marchés et éviter l’explosion des taux. Pas très réjouissant tout ça, je me demande si à tout prendre l’explosion rapide, avec espoir peut-être de repartir sur de meilleures bases pour ce pays n’est pas préférable à cette agonie lente, durant laquelle une société entière est en train d’être sacrifiée.
Oui, cette façon d’allonger (de 15 ans à 30 ans) le nombre d’années de servitude pour s’assurer des revenus dans le futur sur le dos des flux du futur, sur le dos de la vie des gens, pour ne pas mettre une croix sur une ligne dans un bilan, pouah.
Les experts , toujours prompts prompts à raconter n’importe quoi. Leap 2020 a dit depuis le début qu’il était impossible que le Grèce sorte de l’euro.
Vu les (dizaines de) milliers de licenciements dans les banques, les cessions d’actifs, les réorganisation dans toutes les divisions, je pense que le message est bien passé ! Quant aux « dividendes plantureux », il va falloir attendre encore un peu.
http://www.latribune.fr/actualites/economie/union-europeenne/20121127trib000733533/zone-euro-comment-perdre-du-temps-en-ayant-l-impression-d-en-gagner.html
Au sujet des décisions de cette nuit concernant la Grèce.
J’ai cru comprendre ceci ???
On s’habitue petit à petit dans les milieux financiers à essuyer des pertes. Il leur reste à s’habituer aussi à l’idée que si on veut se partager des bonus mirifiques et des dividendes plantureux, ils peuvent perdre de l’argent et pas se contenter uniquement d’en gagner et, là, l’idée est pour eux tellement contre nature, tellement « neuve », que le processus de deuil sera certainement très long et très douloureux.
Quel pourrait être le marchandage positif ? Les féliciter de devenir un peu vertueux par contraste à une culpabilisation renforcée de détruire leur système… ??? Un peu de caresses dans le sens du poil de ces pôvres bêtes…. aux instincts tellement archaïques !
Ne vous inquiétez pas trop il y a aussi des bonus sur la réduction des pertes
si vous réduisez la perte de de 1 million vous toucher cent mille
et merci pour tout
qui parle de marchandage positif ? c’est l’intéressement au résultat tout simplement.
Peu importe le signe du résultat, le seul cas vraiment gênant c’est quand il est nul.
Ah il y avait donc encore 34 milliards au fond du trou…
Deux ans pour les retrouver, quelle organisation 🙂
Comme quoi ce n’est pas parce que l’on touche le fond qu’il faut s’arrêter de creuser.
et pour le fmi , ce n’est pas une question de temps
c’est une question d’argent
on cherche une femme de ménage pour ranger les dossiers.