L’appel d’octobre a rapporté 1 465 €. Merci à vous tous, lecteurs du Blog de Paul Jorion, pour votre mécénat citoyen !
Somme (brute) reçue à ce jour, le 29 novembre 2012 : 1 377 €.
L’objectif de l’appel est de 1 300 €. Les sommes reçues en excès des 300 € (maintenance du site) + 1 000 € (pour François Leclerc) = 1 300 €, sont automatiquement affectées à l’appel du mois suivant.
Vous avez pu suivre au cours du mois mes différentes activités, l’accent ayant été mis en octobre sur mon enseignement à la VUB dans le cadre de la chaire « Stewardship of Finance », et les conférences et tables-rondes qui lui sont associées, dont l’allocution de Luc Coene, gouverneur de la Banque Nationale de Belgique, le 24 octobre. Je suis également intervenu à Dublin, le 5 octobre, à l’Institut de la protection sociale européenne, sur le thème : « La protection sociale face aux plans d’austérité ». Le 24 octobre, j’ai fait un exposé au siège de la Banque ING à Bruxelles, devant l’association des « Senior Managers », sur le thème : « The world as it is and the way bankers fancy it. Why the difference? » : Le monde tel qu’il est et la manière dont les banquiers aiment l’imaginer. Pourquoi la différence ?
Le 3 octobre a paru Misère de la pensée économique (Fayard), dont la présence en tête de gondole, non seulement dans les librairies, mais aussi dans les kiosques des gares et des aéroports, a assuré un excellent lancement. La survie de l’espèce (Futuropolis / Arte), avec Grégory Maklès aux pinceaux, se trouve apparemment depuis hier dans les librairies.
Le mercredi 14 novembre, je participerai à Paris à la Table ronde « Éthique et mathématiques financières » organisée par la Chaire Éthique et finance de l’Institut Catholique de Paris (ICP) et la Fondation Maison des sciences de l’homme (FMSH), de14h30 à 18h.
Le 14 toujours, Grégory Maklès et moi serons de 18h20 à 19h sur France inter pour présenter La survie de l’espèce dans le cadre de l’émission Downtown.
Le 17, je serai à Brest, au festival Econo’mer, je serai là pour promouvoir la réédition de Les pêcheurs d’Houat (Le Croquant) dans la catégorie Livres de la mer, La survie de l’espèce dans la catégorie BD, et je participerai de 11h à 12h30 à une table-ronde sur la spéculation dans la catégorie éco café.
Le 20, à Bruxelles, à l’initiative du magazine #vacature, je participerai à un débat en (gaspation !) néerlandais sur le thème « Faut-il hausser les salaires ? » (je chercherai donc mes mots dans la langue de Vondel, de van Eeden et de Gezelle, pour la bonne cause !)
Le 21, toujours à Bruxelles, je présenterai dans le cadre de la chaire « Stewardship of Finance » une conférence de Tomas Sedlacek, l’auteur de Economics of Good and Evil (2011), un livre remarquable sur les rapports entre finance et éthique au fil des âges. Entrée gratuite mais il faut s’inscrire ici.
Le 22, je donnerai à 15h la 5e leçon de mon cours, suivie à 16h30 d’une table-ronde à laquelle participeront Mathias Dewatripont (BNB-ULB), Jean Bellemans (Vesalius), Thierry Philipponnat (Finance Watch), et Guy Roelandt (Belfius Ins), sur le thème de la relation entre la finance et ses régulateurs. Entrée gratuite mais il faut s’inscrire ici.
Le lendemain, 23, la réédition de Principes des systèmes intelligents (Le Croquant) sera en librairie.
Et le 23 toujours, je retraverserai la frontière (mais de très peu !) pour présenter à Lille dans le cadre de citéphilo 2012, mon livre Comment la vérité et la réalité furent inventées (Gallimard 2009), de 19h à 21h.
François Leclerc, seul bénéficiaire désormais des donations, voudrait vous dire ceci :
« Fukushima, fatalité nucléaire » est désormais en librairie et en vente en ligne.
Toujours chez le même éditeur, « Osons la République sociale ! », je prépare la suite de « La grande perdition », qui comportera une nouvelle sélection de chroniques, certaines publiées ici, d’autres dans La Tribune, où elles sont hebdomadaires et sur un thème qui ne me change pas : « Au coeur de la crise ».
L’Humanité Dimanche publiera dans son numéro du jeudi 1er novembre un nouvel article sur le Portugal, d’où je reviens. Je commencerai la semaine suivante une série d’articles mensuels destinés répondre aux grandes interrogations sur la crise.
Du 10 au 12 octobre dernier, j’étais invité aux Tribunes de la presse organisées par Courrier International et le Conseil régional d’Aquitaine, qui se tenaient à Arcachon. J’ai participé à un débat sur le thème « Crise financière, crise monétaire : les journalistes ont-ils tout faux ? » devant un large auditoire où étaient présents de nombreux lycéens et lycéennes. Parmi de nombreux intervenants de la presse écrite et de la radio, j’étais le seul « blogger » invité, ce qui m’a permis de faire valoir à mes nouveaux confrères l’intérêt de l’exercice, quand bien même je me permets, sur invitation, des incursions dans le « print » (l’imprimé).
Le 30 novembre, je serai au Théâtre libre de Saint-Etienne pour parler sur le thème « La crise, en sortir ou pas ? », en espérant poursuivre avec mes hôtes de l’ordre des Visitandines, qui m’avaient hébergé, les discussions entamées lors de mon précédent passage. »
Merci à tous les contributeurs de billets invités qui font que le cerveau collectif ne laisse rien passer à travers les mailles du filet. Merci aux habitués et merci aux nouveaux venus !
Merci également bien sûr à tous les commentateurs !
Merci à Julien, à François, à Bénédicte, à Jean-Baptiste et à Nathanaëlle pour œuvrer en coulisses au bon fonctionnement du blog !
En octobre, Le blog de Paul Jorion, était No 1 pour l’économie sur Ebuzzing (ex-Wikio) ; c’était la 30e fois au cours des 35 derniers mois qu’il était N° 1 pour l’économie (N° 55 de l’ensemble des blogs francophones).
16 réponses à “APPEL DE NOVEMBRE 2012”
Il me semblait que l’appel du mois devait permettre de récolter 3000 € et non pas 1300 €.
Comment expliquer ce décalage ? Faut il donner un coup de pouce supplémentaire ?
relit les CR des bilans des mois précédents pour comprendre le changement
Je suis salarié depuis le début du mois. Bon, en CDD (cinq ans) mais par les temps qui courent ! Merci pour l’intention : on en reparle le 1er octobre 2017. Si nous sommes toujours là…
2017 ! … si entre temps vous percevez le Nobel, il y aura le magot, et pis les droits d’auteur pour les scénarios suite au 5ème livre de Grégory Maklès, etc. Et puis la répartition ressuscitée, une reprise de l’activité économique suite à l’application du plan Jorion 2, etc. En 2017 que ferez-vous de votre parole de scout ? 🙂
… le magot + les sommes restituées par les héritiers de von Hayek et Friedman, dont le Nobel d’économie aura été annulé pour « vice de forme »…
je m’interroge sur non pas la décision d’abaisser la hauteur de la demande à la gestion du réel
qui me parait concordante avec la réalité
mais sur le fait de mettre une limite en hauteur du flux.
dans l’apprentissage de l’abondance que j’ai eu l’occasion de pratiquer, le fait de thésauriser induit des contre courants
mon conseil serait d’explorer l’abondance pour ce quelle est et non en terme de gestion d’un besoin
cela demande de travailler la question de vivre en temps réel
et se débarrasser de la peur de manquer qui forme un écueil invisible à la façon d’un trou noir
et n’a aucun lien avec le principe d’honnêteté.
« Vivre en temps réel »
Le mouvement, la vie quoi : oui merci Rahane,
même si le monde qui nous entoure offre clous,
patères, portes, cloisons, tiroirs… pour nous endiguer.
Flux et reflux de la vie pour nous y baigner.
Tout ce Flux & Reflux, c’est de l’Art, Claire !
… Lorsque soudainement, attirée par ces flux, PARISOT, qui passait par là de beau soir, voulut sentir, à sa manière, « ce temps réel », dont rien ne doit arrêter ni limiter les progrès…
Et voici l’histoire :
– « On va voir si RANRAN se souvient toujours de sa leçon. » pensa-t-elle.
– Ecoute RANRAN, si je dis : « Maaassue, Laaance, Aaarc… »
– « RANRAN répond : RANRAN esclave, RANRAN travaille ! »
Bien RANRAN, bien. Maintenant si je dis : « vie, santé, amour ! »
– « RANRAN récite : la vie, la santé, l’amour sont précaires, pourquoi le travail échapperait-il à cette loi ? – Alors CDD, bon pour tous, (même pour Jorion, Hi, Hi !) Parce que nous le valons bien ! »
Et PARISOT s’en alla se coucher, sous son édredon d’euros, sereine, ne doutant pas qu’avec tous les efforts consentis par les millions de RANRAN, la survie de la seule « espèce » comptant à ses yeux, était assurée encore pour longtemps.
… Enfin, n’attendant pas le temps qu’il fera demain, je ne ferai pas le même « sot pari »…C’est tout pour aujourd’hui. Salutations à Rahane et à Claire.
Pourquoi reporter le surplus sur le mois suivant ? Ce n’était pas le fonctionnement précédent. L’habitude de soutenir financièrement ce blog, même très modestement, m’implique. Il s’agit d’une question de principe, qui dépasse le seul apport d’argent.
Maintenant, j’ai l’impression qu’il ne s’agit plus que de payer un service rendu. Sous payer, d’ailleurs !
Ce blog n’est pas, pour moi en tout cas, seulement un moyen de m’informer. Il s’agit aussi d’un lieu de réflexion et d’échange. Je ne connais pas grand chose aux questions qui sont traitées ici mais, petit à petit, j’apprends. Et j’apprends à comprendre. Je réfléchis. Je bénéficie des connaissances et de la volonté de partager et de transmettre de Paul Jorion et François Leclerc.
Ma contribution est seulement pécuniaire mais j’y tiens.
Vous êtes très gentille. N’hésitez pas à proposer d’autres formules possibles : parfois l’imagination n’est pas au rendez-vous… même pour nous 😉
Peut-être ne s’agit-il pas d’un manque d’imagination mais d’un excès d’éthique (oui, je sais, le concept est osé) ?
Après tout, que vous soyez ou non salarié n’est pas notre problème. L’important est l’implication que nous souhaitons avoir concernant ce blog et, plus encore, votre démarche ?
Je parle d’une implication symbolique, évidemment. J’estime que ma contribution est tout autant symbolique que financière, et j’y tiens. Je ne souhaite pas que l’on me dise : ce mois-ci, on n’a plus besoin de vous.
Ceci dit, merci pour votre réponse. Mais je ne pense pas être particulièrement gentille. Je suis une contributrice qui veut le rester. Parce que je pense que c’est mon intérêt.
P.S. Je sais que le principe de la participation citoyenne était au départ de vous permettre d’avoir un revenu minimal mais, avec le développement de ce blog, il me semble que ce principe est dépassé.
C’est trés bien comme ça ,même si l’honneteté ne paye pas , en ce monde, pour moi elle reste la plus belle des valeur qui s’accorde à merveille avec le coeur et qu’importe le moyen d’échange : les contributions de ce papier sans valeur qu’est l’argent ne sont juste que des marques de reconaissances d’un vrais travail de réflexion en espérant que celle-ci devienne Action……………………..
Petit ajout.
Désolée, après réflexion, je tiens à nuancer mon propos : j’ai largement oublié le principe à l’origine de ce mécénat citoyen. Il s’agissait bien d’un soutien financier et c’est bien comme cela aussi que je l’entendais au départ.
Je pense qu’au fil des mois et des années, je me suis sentie impliquée dans la démarche de Paul Jorion, au point d’imaginer faire partie d’une communauté jorionesque 🙂
Du coup, le fait de lire qu’une fois les 1300€ atteints, les contributions seraient reportées sur le mois suivant m’a fait réagir un peu violemment. Comme si je pouvais être exclue, mes dix euros mensuels venant « en surplus »… Etant en trop, quoi. Et du coup, bêtement, moi aussi.
Bon, il ne faut pas tout mélanger. Même si je continue de penser que l’idée est trop rigide, mieux vaut trop d’éthique que pas assez.
J’arrête la les lieux communs.
Encore une fois, merci à vous, Paul Jorion, François Leclerc et à tous les autres contributeurs de ce blog.
Bonjour,
Comment font les donateurs pour tomber aussi juste?
Je ne vois que trois solutions:
– il y a 2 ou 3 donnateurs maximum.
– Le compte est consultable par les donnateurs.
– M Jorion ne déclare pas tout…(Hypothèse perement théorique, exclue par bon sens) 🙂
Vous ne voyez que trois solutions ? C’est pour cela sans doute que vous êtes connu comme le fameux « noux-du-blog-de-Paul-Jorion ».
Il y a une quatrième option : consulter Donation : appel mensuel, comme le fait la grande majorité des contributeurs.
@noux
il existe des lois économiques encore à découvrir
d’où l’intérêt de faire des expériences