Il en a été question ici pour la première fois en août 2010. La survie de l’espèce a paru le 2 novembre sous la double enseigne Futuropolis et Arte.
Le mercredi 14, Grégory et moi, nous étions sur France inter pour présenter le livre dans le cadre de l’émission Downtown. On peut toujours nous entendre ici.
Ce passage à l’antenne a eu l’effet très bénéfique de propulser le livre au 8e rang des ventes sur Amazon.fr. Nous en sommes – faut-il le dire, ravis. Trois autres entretiens ont eu lieu le lendemain, nous vous tiendrons au courant de leur diffusion.
Dernière prépublication : le jour de Noël. Avec une belle histoire triste. Bien entendu.
Cliquez sur les pages pour les voir au format de la BD.
37 réponses à “LA SURVIE DE L’ESPÈCE – LE FEUILLETON (IX)”
vous allez diffuser toute la BD sur le blog ? Si c’est le cas, c’est une bonne initiative vis-à-vis des notions de rente, droits, propriété. Alors, prenons exemple pour élargir cette tendance, ce « choc » culturel. Merci.
Les aventures de Tintin ont été prépubliées dans Le petit vingtième, Le Soir (« volé ») et Le Journal de Tintin. La rente, les droits, la propriété, en ont à peine souffert.
Il est vraisemblable que les prépublications aident les livres destinés à être lus * à trouver leurs lecteurs.
Pour les livres qui sont édités pour uniquement, ou principalement (ne chicanons pas sur des détails), créer de la valeur (pour faire du fric) la prépublication serait évidemment un drame.
* Je garde à ce sujet le souvenir d’un décideur dans un grand groupe d’édition qui m’a assuré un jour que les livres dont il gérait la fabrication n’étaient pas faits pour être lus mais uniquement pour être vendus et assurer des dividendes aux actionnaires du groupe qui était alors celui de l’extraordinaire J2M)
Je parlais d’une autre vision, celle de Rousseau et de son enclos que vous citez vous-même. Et les magasines nommés conservent aussi un objectif commercial, avec recherche d’une certaine rentabilité, au moins pour tenir. Il y avait aussi Astérix ds Pilote, Spirou ds Spirou, etc. On dira que les droits d’auteur sont le bon côté de l’argent pour récompenser le talent… sachant que Van Gogh n’a pas dû en percevoir beaucoup de son vivant. Et puis à une époque ou les champions de la contre-culture musicale dans les années 60 donnent des concerts gratos in Paris… au moins vous, vous n’irez pas œuvrer pour Carmignac 😉
et payer des Marlowe (beaucoup beaucoup beaucoup) mieux que des auteurs non lus…
à vigneron,
Vous me faites pitié.
Et toi mon bonheur. Ma pitié y’a longtemps qu’elle n’est plus d’actualité.
Toute, ce n’est pas prévu, non. Un gros tiers, disons.
« Ce passage à l’antenne a eu l’effet très bénéfique de propulser le livre au 8e rang des ventes sur Amazon.fr » : comment pensez-vous répartir le surplus ?
En donnant aux pauvres et je ne parle pas des envieux.
Bonjour,
Je vais passer Noël avec une docteur en économie et sa thésarde.
Le père Noël risque bien de laisser « la survie de l’espèce » au pied du sapin.
Ben non ,deux :
– Un pour la docteur en économie
– Un our la thésarde .
» En ces temps d’imposture universelle, dire la Vérité est un acte révolutionnaire » (G. Orwell)
Il y a 50 ans, dans SPIROU, c’étaient « les plus belles… »
A partir de désormais, on va parler des « Plus Révolutionnaires » Aventures de l’Oncle Paul !!!
lien CK : http://www.dsfc.net/logiciel-libre/firefox-logiciel-libre/gestion-cookies-mozilla-firefox/
lien : http://www.dsfc.net/informatique/news/remuneration-dirigeants-fondation-mozilla/
La rémunération des dirigeants de la fondation Mozilla
Par Denis Szalkowski denis-szalkowski 17 novembre 2012 – Catégorie(s): News News
Les comptes de la fondation Mozilla au titre de l’exercice 2011 ont été rendus publics. Sur un total de dépenses de fonctionnement de $ 5 391 119, la part consacrée à la rémunération des dirigeants s’élève à $ 363 828.
Les deux principaux bénéficiaires sont :
Mark Surman, à hauteur de $ 183 998
Ryan Merkley, pour $ 129 782
Cela correspond à des rémunérations mensuelles respectives de 11 795 et 8 319 euros, pour une parité euro-dollar fixée à 1.30.
2 votes, 5.00 avg. rating (95% score)
Autres articles sur le sujet :
Gestion des cookies sur Mozilla Firefox
Windows Vista : une simple affaire de communication ?
Tags : Fondation Mozilla, Mark Surman, Mozilla Fundation, Ryan Merkley
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Commentaires
la qualité des planches est excellente, on est pas déçu pour un sous.
Hier après-midi, je poussais mon chariot dans les allées d’un supermarché, lorsqu’au détour d’une allée une vendeuse au sourire commercial, m’a proposé de goûter le vin nouveau. Désolé, pour elle, j’ai décliné son offre, elle s’est esclaffée en disant tant pis! En effet, emporté par mon élan, et mon envie d’en finir avec cette corvée des courses, je l’avais déjà laissée derrière moi, à faire le pied de grue devant le présentoir aux bouteilles.
Le dimanche matin au sortir de la piscine, j’aime bien faire un tour sur le marché en plein air qui se tient sur la place voisine. Prendre son temps, flâner parmi les divers étals, au milieu des gens qui échangent, c’est agréable. Ce matin, je me suis arrêté acheter des oeufs frais à un producteur local, parler avec lui de l’origine de ses produits, de leur date de récolte, lorsque je me suis rendu compte qu’il vendait du Gaillac primeur. Il m’a proposé de le goûter, je lui ai répondu: pourquoi pas! J’ai donc dégusté un petit ballon de ce vin nouveau fruité, accompagné de quelques châtaignes encore chaudes.
Cette petite anecdote m’a inspiré une réflexion: la société de consommation tue le plaisir.
(Pour être plus exact, je devrais dire: la société d’hyper-consommation, ou d’hyper-production)
En particulier tous les petits plaisirs, au jour le jour, qui font que la vie vaut d’être vécue.
Hélas, demain, je redeviendrai un homme lego, parmi d’autres hommes legos.
Je retrouverai les plans de charge, les plannings, et autres plans d’actions, cette ambiance d’urgence qui veut que tout est prioritaire, devrait avoir été fait avant hier, et au final cette sensation d’oppression entretenue par le management productiviste « moderne ».
Il est vrai, que nous français, devons ranger notre art de vivre au placard, et devenir compétitifs dans l’arène mondiale de la concurrence marchande: comme de vulgaires yankees, bouffeurs de Hamburgers standardisés, ou de pauvres prolétaires chinois exploités par le « parti communiste ». Où est-il passé le « Rêve français », si cher à notre « Moi président » du temps de la campagne électorale ? Il semble qu’il n’ait pas résisté au vents mauvais soufflant des grandes places financières mondiales, et au chantage des « pigeons » de notre terroir.
Nos « socialistes » productivistes s’emploient à mettre en place une politique de l’offre, offre déjà globalement surabondante, mais cela leur a sans doute échappé. Leur a visiblement aussi échappé, que c’est la répartition des richesses qui pose problème, et pas seulement des richesses matérielles, mais aussi des richesses non marchandes qui donnent toute sa saveur à chacune de nos existences.
Mais que peut-on attendre de technocrates – premier de la classe – formés à la gestion désincarnée, dans des grandes écoles, élitistes au mauvais sens du terme ? Car ces écoles forment davantage des esprits conformistes, adaptés à la navigation par mer d’huile, que capables de faire preuve de leadership et de vision pour éviter la catastrophe lorsque la mer devient démontée.
Le progrès n’est pas que dans le désir de posséder toujours plus, il est aussi, et surtout, dans l’art de vivre, dans le fait de pouvoir déployer son être pour se sentir réellement vivre, et non « vivre » par procuration,au travers de ces prothèses que sont les objets technologiques, qui trop souvent nous aliènent plus qu’ils ne nous libèrent.
Nous aliènent, pour que des actionnaires, psychopathes anonymes, augmentent leur pelote spéculative à nos dépends, aspirant ce qui fait le sel de nos vies, comme le vampire aspire le sang de ses victimes.
@Macarel
Bien sûr…
Plus on atteindra le fond et plus on pourra rêver d’un monde meilleur, et à force on le créera. Le discours change même à FR.C, c’est tout dire. La subversion avance de façon souterraine, subversion ou plutôt la vérité.
Le progrès on se demande s’il ne réside pas dans n’importe quel acte démentiel.
« Le discours change même à FR.C »
Des preuves, des références.
Ecoute-t-on la même radio ?
Au contraire, la droite y a fait sa niche aux heures les plus payantes.
Le Samedi-dimanche est un lavage de cerveau pro-droite intense .
Je concède que 11h-12h est plus équilibré, mais seulement dans les Pb que la droite autorise.
@Daniel
Terre à Terre sur F Culture, tous les samedis matin dès 7h00.
Ce samedi c’était exceptionnel, les tribulations de l’amiante depuis 80 ans.
Une leçon du capitalisme destructeur pour ne pas dire assassin.
Après Canada noir, Canada blanc, Italie en action, France au ralenti et les autres pas nets.
la société d’hyper-plaisir tue aussi…
@Sylvain
Développez….
Je croyais qu’il était clair que je parlais des plaisirs simples qui n’ont pas de prix, qui ne font pas l’objet de transactions marchandes, qui relèvent plus de l’être que de l’avoir.
Dans le cas contraire, l’on retombe dans le couple infernal hyper-consommation/hyper-production, où le « plaisir » se consomme comme une marchandise, où la quantité prime sur la qualité, ou l’avoir prend le dessus sur l’être.
Ce couple infernal, dont le moteur est le matraquage publicitaire, qui a pour fonction de provoquer la frustration des producteurs/consommateurs, et de fil en aiguille la compulsion acheteuse.
Hors sujet :
Où en est-on sur le front de l’inquiétante étrangeté … ? Ce thème fut à pourtant l’honneur à l’époque de Freud, de Poe, de Kafka, de Fuesly, de Callot, et l’on pourrait remonter jusqu’à J. Bosch… ou le Hugo tardif, celui des dessins. Un thème éventuellement post-romantique, qui a subit une transformation avec les surréalistes puisque pour eux l’étrange n’a plus rien d’inquiétant, au contraire : La peur en a été scindée, il ne reste plus que l’étrangeté, mais est-ce qu’une altérité peut exister sans cette charge d’inquiétude, autrement dit à l’état apprivoisé ? Il se pourrait que non… autrement dit le surréalisme serait une supercherie.
Cette subtile inquiétude à propos du familier s’est évaporée dans le vacarme du siècle, le charivari, l’idéologie, les préoccupations matérielles. La machine a théoriser de la psychanalyse la range au rayons des motions pulsionnelles mal endiguées (la science désenchante le réel), et c’est ainsi que la psychanalyse infiltre la société sous forme de représentations à la fois débarrassées de la libido (cf S. Moscovici) mais également, de la peur. La peur d’ailleurs qui a retrouvé un visage, ou des points de fixation tellement précis qu’elle ne circule plus librement, incognito : Ni dans la poésie ni dans l’art, elle se trouve banalisée. Une époque dépressive n’a pas peur. Il n’y a plus de quantum de peur à l’état libre, sauf pour les enfants dans le noir. Or il s’agit incontestablement d’une perte, en l’occurrence il faudrait s’effrayer de ne plus avoir peur ! La peur c’est quand vous étiez enfant, eh bien oui exactement comme la libido infantile, dont on fait grand cas, or dans notre société prosaïque, cette question de la peur a été canalisée et contingentée au point que cela devrait interroger. Cette inquiétante étrangeté est peut-être à l’origine de la création, comme les particules et anti-particules naissant à partir d’une perturbation du vide…
La chrétienneté en a conservé les traces dans l’ombre des églises, dans ses énigmes insolubles… Mais tout est fait dans nos sociétés pour en effacer la trace, en commençant pas l’urbanisme, l’écrasement du sujet par le ressassement de l’histoire publique, politique, etc, etc.
Avoir « peur de »… ceci ou de cela. Eh bien non, c’est seulement lorsque vous supprimerez ce « de » que votre peur vous appartiendra à nouveau. Ou votre folie d’ailleurs…
Prochain objectif… griller au sprint ces petits joueurs de Blake et Mortimer…
Mince, vous êtes en train de vous faire dépasser par Philippe Vandel… misère!!!
(Petit) reproche…
Pas un mot sur la mort du grand alpiniste Patrick Edlinger. Il avait une conception particulière de la liberté, très éloignée de celles des libéraux actuels.
http://www.lemonde.fr/sport/article/2012/11/17/escalade-patrick-edlinger-est-mort_1792174_3242.html
http://www.youtube.com/watch?v=xat0vj0FDTc
( Petit) reproche :
La liberté c’est avoir le courage de dire Non , et le courage de dire Oui .
La liberté est une chose abstraite qu’il est bien inutile de vouloir définir. Votre définition vaut bien celle d’un autre mais n’est en rien une vérité absolue.
@JT :
Ma définition ne faisait que faire écho à celle exprimée dans la video par Patrick .
En l’élargissant, pour se donner une chance » de bien vieillir en restant jeune » d’esprit .
Je viens malheureusement d’apprendre son départ et je confirme que c’était un Grand homme, Penseur à ses heures mais dont la discrétion n’avait d’égale que sa soif de liberté .
Il a toujours refuser la « récupération » par le système préférant la beauté de cette nature sauvage des Gorges du Verdon et ses amis.
Merci pour ce clip en hommage à un Homme exceptionnel.
J’ai appris sa disparition hier à la radio où s’exprimait avec une émotion forte un de ses proches.
Je suis aussi un fan de Hermann Buhl, Reinhold Messner, Yannick Seigneur et bien d’autres, tous des seigneurs de la grimpe.
Les rats des cimes sont différents des rats des champs et des villes.
Un modeste randonneur…..de la ville.
Ben,par rapport aux patrons actuels et aux professions libérales en général,Mr. Ford était un « socialiste ».
Je demande si le Président, Mr François HOLLANDE,
va lire cette bande dessinée. Mmmh, je suis sûr que oui.
Je sais, qu’il aime bien lire des livres de vulgarisation, comme par exemple : « L’histoire de France pour les nuls ». Et qui sait ? Peut-être, que cette saine lecture pourrait changer notre homme…
– Est-ce que Futuropolis a pensé à envoyer un exemplaire à l’Elysée ?
Cela pourrait être une cause d’utilité publique à relever, par les temps qui courent…
Enfin, pour moi, son cadeau de Noël est tout trouvé, étant donné que les boutons de manchettes, montres ultra bling-bling et autres sunglasses griffées sont à oublier pour François, durant sa présidence, de crainte de se voir taxer d’indécence…
C’est curieux !
Tout l’argent est sur la table mais nous ne voyons qu’un gigantesque mur.
D’un côté, le mur de la dette. De l’autre (suivez la bulle), le mur du capital.
J’sais pas pourquoi, mais j’ai envie de faire un trou dans ce mur-monolithe,
histoire de voir à travers l’hublot, les fonds dorés où se noie notre argent…
Bien vu !
Et comme dans la bd, on aurait des chances de voir des petits individus capricieux et déconnectés, j’imagine. Mais aussi sournois et dangereux.
L’hommage aux adolescents sur le bateau est rare et touchant.
« La survie de l’espèce »…C’est possible pour l’humain s’il en prend conscience.
Pour les autres espèces , je crains fort que cela soit mal barré…
http://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=EKD4xpsSsqQ
http://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=fbIwZrN6fZI
http://fukushima.over-blog.fr/
Achetez, achetez! ça va monter…
J’en ai acheté par lots pour offrir à Noël, du coup ça a mis la puce à l’oreille de mon banquier qui m’a demandé pourquoi j’achetais plusieurs fois la même BD. Je lui ai répondu qu’il s’agissait d’une édition collector rarissime et qu’il fallait se dépêcher avant la rupture de stock et surtout avant que les prix ne doublent.
Du coup, en spéculateur avisé, il m’a assuré qu’il en prendrait une bonne centaine !