PHILIA & CABERDOUCHE – À PROPOS DE « MISÈRE DE LA PENSÉE ÉCONOMIQUE », par Un Belge

Billet invité. Rencontre entre un fidèle du blog – « Un Belge » – et Paul Jorion, le 22 octobre, au café Le Vicomte à Bruxelles, à propos de Misère de la pensée économique.

Je mentionne le magazine International Times parmi les publications britanniques importantes dans les années 1966-68, ainsi que le magazine Oz.

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20 réponses à “PHILIA & CABERDOUCHE – À PROPOS DE « MISÈRE DE LA PENSÉE ÉCONOMIQUE », par Un Belge”

  1. Avatar de octobre
    octobre

    Bon, c’est pas une conversation de bistrot. Disons plutôt une douche froide pour estaminet minette échaudés, égarés.

  2. Avatar de Le marin
    Le marin

    Une bande-son très instructive
    Il me semble que l’on théorise de plus en plus …n’est -on pas en train de s’éloigner de la réalité ….davantage misérable pour la majorité de gens…..le capitalisme est mort, disait-on ….il me semble qu’il a été ressuscité en Europe, par l’Europe …. et qu’on semble s’en accommoder…..

    1. Avatar de jiemo

      … justement non , on s’en approche … de la réalité ! La déconstruction du « cadre » passe d’abord par son analyse ! minute 14:00

      1. Avatar de Le marin
        Le marin

        14′: « On ne peut pas demander aux individus de rester vertueux en dehors d’un cadre institutionnel… »
        Pourtant, pour rester crédible auprès de leurs fidèles, ceux qui ont l’ambition de créer un nouveau cadre institutionnel sont presque contraints de rester toujours vertueux, même si ce cadre institutionnel est absent. à tout le moins pour se poser en exemple …

      2. Avatar de miluz
        miluz

        On peut aussi trouver la « vertu » agréable. C’est un plaisir, qui part d’un désir, de construire.

    2. Avatar de octobre
      octobre

      Torpille à bâbord ! torpille à tribord !
      T’as rien vu venir Marines ? tiens mets ton gilet ! non pas celui en laine ! l’autre ! de sauvetage ! Oops ! SOS…

  3. Avatar de Renou
    Renou

    J’avais compris High Times… Oups…

  4. […] PHILIA & CABERDOUCHE – À PROPOS DE « MISÈRE DE LA PENSÉE ÉCONOMIQUE », par Un Belge […]

  5. Avatar de Lien
    Lien

    Toujours pas de version téléchargeable, à défaut d’avoir un .torrent?

  6. Avatar de rahane
    rahane

    « qui vole un oeuf vole un boeuf » serait la raison pour laquelle la justice se doit de frapper très fort le petit délinquant dans l’espoir qu’il rentre dans le rang
    ( et frappe faiblement porportionellement les gros délinquants parce que leur cause est perdue d’avance:ils recommenceront en pire)

    que faire donc pour retourner si ce n’est à la vertu tout au moins à une situation de vices pardonnables et sans conséquences?
    tous les vices naissent d’une carence d’amour
    et ce n’est pas en le faisant qu’on guérit
    les bonobos ne s’y trompent guère et font le plus souvent des  » simulacres » de relations sexuelles
    parce que l’enjeu est émotionnel avant tout

    nous devons éduquer l’homme sur un plan émotionnel
    l’école ne fait qu’enseigner des choses mais n’apprend pas à devenir homme
    nous en sommes à la préhistoire de notre devenir, juste domestiqués par la force des uns sur la peur des autres.
    l’apogée de toutes les civilisations coincide avec l’apogée des arts, de l’ouverture à des plans subtils de perception pour souvent un jour sombre dans l’orgie et la décadence des émotions »fortes »
    beaucoup de psychotropes consommés , de drogues légales ou autres, un sentiment profond d’insécurité.
    et ce toujours plus qui ne fonctionne plus

    et si on se concentrait sur la question de l’amour?

  7. Avatar de olivier69
    olivier69

    Très instructif. Le ceci explique cela ! Non, nous ne sont donc pas fous….
    « L’enfant terrible » qu’ils disaient ? Rester enfant puisque « à en voir certains », ils perdent la raison avec l’âge….. Cette détermination trouve sa légitimité !

  8. Avatar de RED
    RED

    nous devons éduquer l’homme sur un plan émotionnel

    Jusqu’ à aujourd’ hui, le pouvoir n’ y a pas intérêt ; pensez aux guerres et au commerce des armes.Pourtant, le pouvoir est composé de gens comme vous et moi, qui eux aussi souffrent (ou jouissent), comme n’ importe qui de leurs émotions, ce faisant ils peuvent tout aussi bien en être victimes ; la souffrance n’ est pas l’ apanage des seuls pauvres.
    Quelqu’ un qui se sait émotionnellement ne se laissera pas définir par autrui facilement, il en sera donc moins facilement manipulable, gouvernable.
    De plus, je considérerais nos émotions comme relevant de notre part féminine (ou plutôt allant du dedans, féminin, vers le dehors, masculin ; en tout cas tels que compris dans notre culture), il suffit de voir comme les hommes sont gauches dans ce domaine, or nous vivons dans un monde patriarcal, qui privilégie la forme au fond, c’ est d’ ailleurs une des raisons pour lesquelles le système s’ écroule, ses bases manquent de fond.
    Ceci rejoint la BD mise souvent en ligne ici, cette manière de faire existe au détriment du soi-disant faible, or celui-ci a bien plus de force qu’ on ne lui veut faire croire, vu qu’ il est en contact avec son dedans, ses ressources limitées l’ obligeant à être davantage à son écoute ; chose dont dispense par exemple l’ argent et la force qui sont les outils du fort. Ça veut aussi dire que rien n’ est jamais vraiment joué d’ avance.

    J’ écoute l’ interview ; c est toujours beaucoup plus clair quand j’ entends ou vois (videos) que quand je lis. Merci donc.

  9. Avatar de rahane
    rahane

    sur le sujet du fait que nous ne maitrisons plus les machines que nous utilisons
    sans pour autant qu’elles nous utilisent nous sommes devenus objets par rapports à nos machines
    et ceci en soi est le schisme
    les machines étaient conçues initialement dans l’intention de diminuer notre fatigue
    augmenter la capacité de couverture des besoins par l’industrialisation de la production
    permettre d’accomplir des taches nécessitant un surplus brut d’énergie( par rapport à la force d’un ou plusieurs hommes)
    et puis on en est venu à accessoiriser la mémoire et le calcul
    et bien au dela à devenir prisonniers de tout un attirail de confort qui ne comble plus aucun besoin qu’une insidieuse paresse
    l’autre jour panne de courant pour cause de grand vent dans la vallée du rhone
    pas de téléphone chez plusieurs amis ( j’étais inquiète) puis plus tard dans la soirée c’est « revenu »
    donc pas d’électricité m’ont ils expliqués pas de téléphone ( ça n’existe presque plus le téléphone qui marche sans électricité) pas de bip d’alerte pour les personnes âgées
    jusqu’à des gens piègés dans leurs maisons superéquipées de volets roulants automatique de sécurité… électrifiés
    idem pour l’electronique des voitures qui peut en faire une cage si ça débloque ça bloque
    bref en cas de panne
    ça blogue de partout et nous montre l’ineptie du jusqu’au tout électrique tout électronique
    nous sommes prisonniers!
    nous ne sommes rien sans le répertoire électronique de nos téléphones
    les banques ne sont rien sans notre argent électronique( malgré qu’elles fassent deux fois par jour des sauvegardes plombées au cas d’une projection solaire qui brouilleraient tous les réseaux et par protection contre le hacking)
    le mode manuel tend à disparaitre de tous les système de sauvegarde
    et la notice des savoirs faire se perd
    non seulement nous perdons des neurones mais nous avons perdu la main
    la main

    1. Avatar de RED
      RED

      @ Rahane,

      Tout ceci est assez vrai. Néanmoins, c’ est un pessimiste qui vous le dis, nous devrions parfois éviter ce luxe qu’ est le pessimisme. Je veux dire, il n’ arrange rien, nous laisse être fatalistes.

      Il y a dix ans, je n’ étais pas très gai à fréquenter, j’ ai eu une longue dépression. Donc, trop sensible, trop lucide, j’ étais très pessimiste, puis fataliste. Et là, actuellement, c’ est comme si ces caps dépassés, je pouvais enfin me dire, … c’ est bien. Pas sottement, mais comme si mon intuition me disait que regarder les choses ainsi ne les rendraient pas plus mauvaises.

      Je me suis senti longtemps seul d’ être comme ça, mais la désespérance se lit actuellement partout ; sans doute, comme ce fut mon cas, la lucidité nous incite à ce comportement.
      Peut-être, est-ce là juste un moment à passer, pour pouvoir regarder les choses autrement, … malgré tout.

      Il y a une chose ceci dit que j’ ai relevé à la fin de l’ interview, à savoir que c’ était des gens non initiés qui avaient vu ce qui allait arriver ; c’ est tout à fait normal, car dans ce cas on dispose d’ un recul que les autres n’ ont pas.
      Pour les raisons évoquées ci-dessus (la dépression), j’ ai du m’ intéresser à comment je réagissais, fonctionnait, etc, etc ; j’ étonne toujours mes médecins et autres psys par mon discours. Mais le fait de n’ avoir étudié ni la médecine, ni la psychologie me donne une liberté, donc une façon de voir, que je n’ aurais pas eues sinon ; les études ne permettant pas toujours d’ autres découvertes que celles enseignées, or celles-ci, dans le réel, se trouvent souvent inopérantes. Quelque chose ne pourra jamais être enseigné, c’ est l’ expérience ; et celle-ci prévaut souvent quant à la résolution des problèmes.

      1. Avatar de erde
        erde

        . les études ne permettant pas toujours d’ autres découvertes que celles enseignées, or celles-ci, dans le réel, se trouvent souvent inopérantes.

        Paroles de sagesse ! Merci !

        Cela fait du bien à lire, après les échanges avec les « experts » sur un autre sujet….

      2. Avatar de kercoz
        kercoz

        @Red :
        Merci pour ce témoignage …..
        Le concept du « réverbère » (ou l’ on cherche ses clefs parce qu’il y a de la lumiere ) devrait etre poussé plus loin .
        On s’aperçoit alors , que la science , la technologie ….se développent :
        1/ la pluspart du temps par hasard , …par découvertes collatérales a d’autres recherches ( là ou il y a de l’argent , du monde et de la technologie dédiée)
        2/ que les recherches initiales ont une causalité pas toujours avouable , en tous les cas économiques et non humaniste
        3/ que donc , les découvertes terminales suivent de façon endogame ce déterminisme
        4/ que les zones d’ombre entre lampadaires ( là ou il n’ y a pas d’argent , de fonctionnaires au service du gain privé …) ne sont jamais fouillées … parce que de plus , des découvertes pourraient y etre faites et concurrencer l’ économie …..

  10. Avatar de vigneron
    vigneron

    Ah dis donc, Oz, Neville, c’est lui qui avait sorti le premier bouquin sur Charles Sobhraj (Le Serpent) ? J’avais lu une grosse bio sur Sobhraj y’a très longtemps. J’saurais pas dire si c’était une traduction de Neville ou de,Thompson, mais je comprends que Neville se soit passionné pour ce grand malade….

  11. Avatar de rahane
    rahane

    pour en revenir à la vertu
    au fameux retour à l’éthique tant espéré
    je viens de regarder la vidéo de l’émission Cash d’Elise Lucet sur la manière dont les labo pharmaceutiques inventent des maladies pour nous refiler des médoc inutiles
    si un quota non négligeable regarde cette émission logiquement sanofi et consor vont devoir foutre le bénéf de leur daube au panier
    on se rend compte que la sécu est devenu un dealer recruté par l’AFSAPS
    et les médecins des charlatans corrompus
    ya pas que la finance qui ne va pas vraiment bien
    l’éthique à un prix celui de la casse de tous ces systèmes de production de médocs mensongèrement prescrits
    et pour l’instant tout le monde exige le retour de l’éthique sans en évaluer le prix à payer
    la vertu sous un certain angle peut prendre des reflets absolutistes extrêmement violent sous prétexte de purification

  12. Avatar de Danse du Soleil
    Danse du Soleil

    @Rahane
    Sur ce coups là, j’avoue que j’ai un peu de mal à vous suivre !
    Car sans cette éthique souhaitée, quels sont les coûts actuels ou à venir ?
    Poursuivons notre chemin d’homo-economicus comme si de rien n’était ; produisons pour produire (ça fait tourner la boutique « économie » après tout ) et continuons de consumer le monde, il en restera sûrement quelque chose…
    Derrière ce système de production de médicaments tel que vous décrivez, il y a effectivement des personnes qui vivent de ce business … mais, ce business – en plus du fait qu’il soit basé sur une tromperie – a des répercussions négatives non négligeables aussi bien sur la santé des gens que sur notre environnement.
    Doit on poursuivre sur cette voie au nom des personnes qui tirent leurs moyens de subsistance d’un tel business inepte et mensonger ?
    Rahane, n’oubliez pas que ce qui est en cause ici, ce sont pas tellement ces personnes, mais bel et bien l’impact négatif de leur activité sur le reste de la communauté.

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  1. Mes yeux étaient las, bien plus que là, juste après l’apostrophe : la catastrophe.

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