Billet invité.
Manipulation du Libor par Citigroup, Barclays et UBS, blanchiment d’argent par HSBC, pertes de trading de JP Morgan et Société Générale, transactions occultes avec l’Iran par Standard & Chartered, refinancement des sub-primes par Crédit Agricole, Société Générale et BNP-Paribas, sauvetage à répétition du groupe Dexia : les dérives dans l’industrie bancaire se succèdent à un rythme effréné depuis 4 ans. À tel point qu’il serait aujourd’hui fort aisé de les décliner en 7 péchés capitaux…
C’est précisément l’exercice plutôt jouissif auquel je me suis plié avec mon équipe. Ce mardi 23 octobre, nous avons en effet lancé un site web spécialement consacré aux vices cachés ou assumés des banques. Pour moi, les 7 principaux sont les suivants : Mégalomanie, Toxicomanie, Perversion, Vampirisme, Cupidité, Fourberie, et Imprudence.
Mais, peut-être que vous en avez d’autres en tête également ? Plongez avec nous dans l’enfer bancaire
sur : Péchés bancaires.
Au plaisir de lire vos réactions sur le blog de Paul Jorion,
131 réponses à “Peut-on sortir de l’enfer bancaire ?, par Philippe Lamberts”
Lord ,have mercy!!
Paraît-il que l’argent n’a rien à voir avec Satan ! Chut, faut pas le dire, ça fait diversion ! ….
State & Satan ! tiens, ça sonne bien mais ça trébuche jamais ! mdr
Forcément, ils sont, eux, dans les paradis ….. fiasco euh ! …. soyons francs : fiscaux.
désigner quelques banques c’est nommer l’arbre qui cache la forêt !
C’EST LE SYSTEME QUI EST EN CAUSE …
Bien contente de trouver l’url ici. J’avais entendu l’info au journal de 7h de la Première Radio (RTBF), mais ces braves gens ont juste omis de mentionner l’url…
Je vais jeter un oeil un peu plus attentif (là j’ai juste regardé l’aspect ludique qui me fait bien marrer, je trouve ça sympa), mais de toute façon, merci ^^
(question subsidiaire : vous mettez la banque de la poste dans Fortis – euh, BNP Paribas Fortis ?)
Bonjour Hououji Fuu,
merci pour votre message. Dans la mesure où Bpost Banque (le nouveau nom de la Banque de la poste) est détenue à 50% par BNP Paribas Fortis, nous la rangeons en effet dans BNP.
Tous les mardi je retarde avec délectation le moment d’aller voir l’interview d’Olivier Delamarche. Un duel Delamarche Jorion ? Ca ferait le buzzzzz !
Pourquoi duel ?
Je ne sais pas ce que dirait Paul
mais O. Delamarche est tout sauf imprévisible
OK, j’y colle un marque-ta-page ! Les ailes de vampires qui remuent, c’est pas mal, et le début du premier article (vampirisme) pas mal du tout. Et je m’y connais ! Quand un texte commence bien, il se continue bien jusqu’au terminus !
Péchés bancaires ?
Péchés de l’hummain, La « Banque » ne fait que reproduire les travers qui nous ménent.
Comment faire pour nous sortir de nous même ?
Sortir de son corps grâce au mental ! Lâcher-prise !
Que tu sois riche ou pauvre, ça ne change rien à l’affaire !
L’argent disproportionné est un envahissement de l’esprit ! Le pauvre pense à l’argent qu’il n’a pas, il en rêve. Le riche pense à l’argent qu’il possède. Les deux sont marqués par la peur. L’un par la peur de manquer. L’autre par la peur de perdre.
Ne se faisant plus confiance, la peur les a envahit. Ils sont pleins.
Le lâcher-prise, c’est faire le vide pour accueillir du nouveau !
On ne remplit pas un verre plein ! Sinon, ça ….. déborde, comme notre système dont le blog PJ décrit et analyse les causes et conséquences .
Idem !
Interessant.
Mais enlever l’animation et musique serait un plus agreable.
Bonjour Pierre,
plusieurs personnes nous ont également fait cette remarque aujourd’hui. On va essayer de régler le problème dans les prochains jours …
Ah oui, l’animation. Je ne l’avais pas vue, à cause de mon bloqueur de scripts. C’est à supprimer, pas sobre du tout.
Le site est très beau. CSS3, avec la police « oldLondon » que je découvre.
Mais c’est vrai qu’il est encore plus agréable si on désactive le Flash. Peut-être n’activer l’animation que lorsqu’on se positionne dessus avec la souris ? Quitte à l’animer quelques secondes initialement (mais sans le son) pour montrer qu’elle est là.
L’animation est drôle et peut contribuer à la popularité du site dans certains milieux. Mais en effet, telle quelle, elle gêne fortement la lecture et ne devrait être lancée que sur demande.
Pas sobre du tout, l’animation, et en décalage avec le sérieux du travail d’analyse et de présentation, mais c’est elle qui assurera, je l’espère, une flambée de buzz, bien au delà des gens qui, comme sur ce blog, se sentaient déjà concernés.
Donc, faites en sorte que les gens qu’elle agace puissent l’inactiver, mais gardez-là!
Ouais, utile résumé quoiqu’un peu imprécis souvent (lu trois quatre péchés cardinaux). Dommage qu’on se limite encore aux banques (et encore, juste aux mégabanques, c’est à dire essentiellement européennes et britishs). On oublie un peu d’où ça vient tout ça, ce grand merdier bancaire. La désintermédiation, la primauté des marchés via des zinzins libres de toutes contraintes et plus puissants que les banques (fonds souverains, fonds de pension, fonds d’assurances, fonds d’investissements divers, etc) ou notoirement plus agressifs (hedge funds). Si on ne traite pas de l’ensemble des marchés financiers, bien au-delà des banques, les solutions proposées partiront avec le vent, dans un autre enfer.
Mais bon, travail utile kamême et agréablement didactique..
Ainsi fonds fonds fonds…
Oui, vous avez raison Paco !
Et si nous en parlions du fond de cet enfer, justement. J’ai une vague idée à ce sujet…
En relisant quelques passages de « Misère de la pensée économique » je me demande si Mr Jorion ne vient pas tout simplement de sauver la philosophie. HA, HA, HA ! Je sais ce vous allez dire… Mais je continue. On nous inculque par la force des choses de générations en générations, que finalement, seule la réalité, (entendons ici, la rationalité) définie par les puissants, compte. Et c’en est ainsi encore actuellement via le capitalisme, capitalisme dominant la rationalité du monde, la preuve en étant que nous nous y « cognons » durement chaque jour. Or ce que Paul réussit à nous démontrer dans son dernier livre, c’est que cette définition propagée de la rationalité relève d’une erreur profonde, d’une vérité à la source détournée de son contexte premier. Dont la philosophie, pourrait aujourd’hui tirer partie, dans une sorte de revanche historique. Reste une question en suspens : Qu’allons-nous faire de cette rationalité recouvrée, maintenant que nous avons compris que nous pouvions nous sortir ensemble, de ce bain d’irrationalité qui nous est assigné par la force… Nous nous imaginions perdus dans un océan financier, alors que nous pataugions dans une bassine capitaliste… Les misérables !
Bref, si cette idée était la bonne, alors ce livre serait une œuvre majeure.
À suivre… Bien sûr, rien ne vous empêche de rire de ce que je viens d’écrire. Ce serait juste une idée vague.
Je pensais simplement aux ‘marionnettes’…
Mais loin de moi l’idée de jeter l’eau du @BAIN avec le…
Effectivement, nous ‘pataugeons les pieds dans cette bassine capitaliste‘ et le niveau de la flotte monte.
Quand au fait que: ‘maintenant que nous avons compris que nous pouvions nous sortir ensemble, de ce bain d’irrationalité qui nous est assigné par la force‘…
Là, à mon avis, y’a encore du boulot…!
L’Histoire étant très souvent écrite par ‘les vainqueurs’…(H. Zinn)
Ou aussi:‘comment la vérité et la réalité furent inventées’
…
Ainsi font, font, font / 41 mois (déjà)
Comme la chanson / et puis s’en vont
Et la crise toujours / est Là, Là, Là …
Oui et aussi 69 mois…
depuis le début du blog en Fev. 2007.
Le mois prochain, ben cela fera… 70 !
On est content d’apprendre qu’il y a au moins un député européen qui jouis .
jouit .
C’est intéressant.
Quelle est la suite ?
Comment passer de l’idée à l’applicatif car on parle de tout ceci depuis 2006 (et certainement avant).
Commenter!
Les banques et leurs ordinateurs se nourrissent de nos analyses.
Ceux qui « savent » font ……comme moi!
Salut!
Il suffit de s’intéresser à tout…..
Les semaines à venir vont vous passionner
Les sept péchés capitaux de la banque sont effrayants , mais il parait qu’il ne faut jamais,dans l’absolu ,désèsperer des pecheurs…Apres tout ,comme le dit Saint Paul dans les saintes écritures « là ou le péché abonde, la grace surabonde »!!
[…] Billet invité.Manipulation du Libor par Citigroup, Barclays et UBS, blanchiment d’argent par HSBC, pertes de trading de JP Morgan et Société Générale, transactions occultes avec l’Iran par Standard & Chartered, refinancement des sub-primes… […]
Est ce que quelqu’un a un document qui comparerait les politiques des différents partis européens et leurs programmes sur le contrôle de la Finance? Qui a fait quoi et propose quoi?
De même si quelqu’un pouvait comparer les propositions des principaux économistes ou experts sur la question. Parmi les francophones M.Aglietta, économistes atterrés, J.Sapir, F.Lordon, P.Jorion, P.Artus et bien d’autres.
Je viens de lire par exemple que la Poste belge était contrôlée à 50% par BNP Paribas. Tout le staff BNP a été nommé par un PDG issu de l’UMP-RPR. La BNP et la Société Générale ont été dénationalisés en 1986, suite à une campagne de presse fantastique des 95% des media contrôlés par l’oligarchie et favorables à la Droite dure à l’époque Thatcher Reagan et avec cinq ans de retard Balladur-Chirac et le jeunot de l’époque Sarkozy.
1993, en pleine récession (la seconde depuis les années 50) , la privatisation de BNP (2,8 millions d’écureuils gaulois enthousiastes au portillon – dont 90% des salariés de Bnp qui croquent 5% du capital à tarif avantageux et revendent avantageusement dans l’année…). Législatives fin mars, Loi de privatisation en juillet 93, privatisation triomphale de Bnp en octobre, Balladur bien sûr, Sarko homme de Pébereau au budget et porte-bonne parole de la rente du gvt.
@Mokeur,
Cette comparaison à faire absolument est une bonne idée, une très bonne idée. On serait surpris de voir que l’audience que nous accordons à certains économistes n’est pas justifié sur le fonds mais que sur la forme. Pour commencer, comme c’est un travail collossal, ne pourrait on pas utiliser le blog ou tout autre méthode de travail collaboratif. On pourrait ainsi donner une note aux économistes, AAA ou BBB en la justifiant à partir des études comparatives, des prises de positions passées non réalisées etc…
Comment passer simplement des paroles, des idées à une certaine influence sur le cour des choses car le pouvoir est en d’autres mains.
colossal
Cela renforce l’idée qu’au delà de la morale, à savoir la promotion de valeur noble, il est primordial pour l’espèce humaine de s’acharner à dévoiler et à limiter ses tendances prédatrices.
Et malheureusement pour tenir ce dernier rôle, la notion de Droit est primordial.
Je dis malheureusement, car nous aspirons à la Liberté. Mais une société « humaine » équitable doit oser la privation de liberté d’action aux comportements individuels en inadéquation avec l’éthique sociétale.
Le problème c’est que certains vices sont désormais perçus comme des qualités..
La liberté, dans nos sociétés occidentale, est assez étendue.
A part ce qui nuit aux autres (et encore), qu’est-ce qui est réellement interdit ?
La seule vraie limitation est pécuniaire.
Les gens qui se réclament du « libéralisme » sont souvent déjà financièrement à l’aise et jouissent donc de plus de liberté que la moyenne de la population.
Que veulent-ils, sinon accaparer la liberté comme d’autres accaparent le capital ?
Capitalisme et Libéralisme sont des maladies mentales.
C’est juste.
Une tendance prédatrice est présente dans le libéralisme: celle de conquérir plus de liberté. Et cette tendance est perçue comme une qualité existentielle. Malheureusement ce n’est pas le cas : cette tendance à toutes les apparences d’un vice.
Et l’ homme la dedans ?
Confondre les structures qu’ il génère et ce qu’ il peut être lui même, c’ est cela même le mal.
Cette substitution confond « homme » – « définition possible de l homme par ses péchés »- et « banques »
Ce procédé lui enlève sa responsabilité et fait de lui cet automate à tête de Télé allongé sur le Divan, mais qui n’ agit pas.
Pas été voir votre truc- sent le souffre.
Combat contre la baisse du prix du travail des médecins toujours en cours, malgré la désinformation.
Sortez de vos télés ce sera votre tour bientôt : voyez ci apres comment cela se passe dans le réel, cela peut servir, plutôt que ces histoires de péchés de banques- ce sont les hommes qui peuvent pêcher , pas les banques !
http://www.ucdf.net/
Message de Xavier GOUYOU BEAUCHAMPS secrétaire général du BLOC.
Bergerac, mercredi 24 octobre, 5 heures du matin
Chirurgiens, Anesthésistes, Obstétriciens,
On se calme : les négociations conventionnelles ne sont pas terminées.
La dernière séance s’est déroulée de façon indigne : avec des syndicalistes privés de sommeil depuis 36 heures, sous pression comme la police le fait pour des suspects afin de les déstabiliser. Les médecins libéraux ne sont pas des suspects. Une séance de nuit est acceptable, pas une séance continue jusqu’à épuisement physique.
Il nous faut dénoncer ces méthodes, digne d’un pays totalitaire et indigne de la France. Vous viendrait-il à l’idée d’opérer 36 heures de rang, en dehors d’une situation de guerre ou de catastrophe ? Pour négocier c’est pareil, et jusqu’à preuve du contraire les docteurs ne sont en guerre avec personne.
Pour ma part j’ai quitté la CNAM au petit matin, estimant que la plaisanterie avait assez duré. En rentrant chez moi j’ai dormi pour récupérer. Je me suis réveillé vers une heure du matin. Philippe CUQ dormait, il en avait besoin, et je n’ai donc pas pu le joindre. Je n’ai pas reçu les documents qu’il devait m’envoyer. Je me suis connecté sur internet en commençant à chercher l’info, tout en l’enregistrant pour en effectuer un montage VIDEO comme je le fais souvent. Mon ADSL est immédiatement tombé en panne. C’est peut-être un hasard. Si ce n’est pas un hasard, je souhaiterai qu’on me rende ma connexion au plus vite, c’est plus confortable de travaillez chez soi que de chercher un ordinateur connecté au milieu de la nuit. (1)
Les présidents des différents syndicats ont donc continué de négocier jusqu’en fin d’après midi, à la demande expresse de la ministre. De ce que m’avait dit Philippe CUQ avant d’aller dormir, je ne comprends pas ce que je vois et j’entends sur les chaines télé. Les autocongratulations de la ministre, du directeur de la CNAM et de Michel CHASSANG pdt de la CSMF me paraissent relever de l’autosuggestion ou de la désinformation. L’avenant n’a pas été signé, le texte est sur la table, c’est tout. C’est la XIème version. Cette version n’a pas été discutée. Je ne suis pas sûr que la version que j’ai en main soit la dernière. (2)
Je sais que les complémentaires n’ont rien accepté, elles n’étaient d’ailleurs plus là pour les prolongations interminables.
Les syndicalistes ont juste acté un relevé de conclusion, ils n’ont pas signé l’avenant ; Je le répète, les négociations conventionnelles ne sont pas terminées.
Pour le moment, rien n’a donc changé depuis la réunion du REX. Dans chaque internat, dans chaque établissement, la mobilisation doit continuer.
Je ne peux rien vous dire de plus pour le moment, attendons de connaitre le texte dans sa dernière version et le réveil de Philippe CUQ. Nous allons étudier le texte rapidement, il y a peut-être réellement des avancées.
Je vais me recoucher.
XGB
(1) (1) Je prépare quand même, mais ca m’a retardé, un petit montage vidéo, à partir d’une dépêche AFP, chef d’œuvre de désinformation.
(2) (2) J’avais signalé en séance que le préambule semblait rédigé par Elisabeth MARTICHOU, la « journaliste « de LCP AN. Un autre préambule avait été proposé, Je ne sais s’il a été adopté.
En direct des négociations conventionnelles mardi 24 octobre
Ce n’est plus une négociation, c’est une garde à vue !
Une petite phrase supprimée dans le texte à la demande des syndicats… qu’on retrouve un paragraphe plus loin à peine déguisée, c’est une tactique de harcèlement face à des négociateurs exténués. La plaisanterie a assez duré : Les présidents de syndicat sont coupés du monde, (sauf leur portable) et privés de sommeil. C’est du harcèlement moral scandaleux.
A l’heure actuelle, 12H50 mardi rien n’est signé….
Des point de désaccord subsistent, dont un qui est pourtant simple à régler : le sort des anciens chefs de clinique qui ont fait le choix volontaire du secteur 1 et qui s’y trouvent coincés depuis des années ou des dizaines d’années. Les mettre à égalité de droit avec les autres anciens chef de clinique n’est pas très difficile à mettre en œuvre : le gouvernement tergiverse et tente de saucissonner ce corps des ACCA en fonction de l’ancienneté de leur installation en libéral… c’est du grand n’importe quoi et achopper pour cet élément n’a pas de sens. Si le reste est à l’avenant, on comprend que rien ne se signe.
A suivre…
13h33 : c’est le clash. Tout le monde s’en va. La négociation est un échec.
Xavier GOUYOU BEAUCHAMPS du Paris-Bergerac, ayant joint les négociateurs par téléphone.
13h58 : Henri MOUYSSET et Phillippe CUQ (Le BLOC) sont à Orly pour rentrer à Toulouse. Appel de la ministre : ce qui achoppait n’achoppe plus. Ils reprennent le taxi vers Montreuil. Ils n’ont toujours pas dormi. Ce ne serait plus le clash.
Xavier GOUYOU BEAUCHAMPS du Bloc opératoire de BERGERAC, ayant joint les négociateurs par téléphone.
[…]
On va attendre un peu pour plaindre les médecins et ces pauvres négociateurs « pris en otage »…
Medecin généraliste : 6500€/mois net, en moyenne (dixit BFM); c’est évidemment le gagne-petit à côté des spécialistes, notamment anesthésistes.
50% des salariés touchent moins de 1650€/mois…Un peu de décence.
Chacun ses problèmes alors ?
Ce n est pas la solution.
http://www.cnrtl.fr/definition/contempteur
Typiquement français et pitoyablement pathétique, toujours comparer avec ce que possède le voisin. Ah, voilà qu’il a une nouvelle voiture, on va lui rayer avec un coup de clé.
@Tigue
Mon post allait justement vers cette dénonciation du chacun-pour-soi que pratiquent médecins et autres « pigeons »…pfff…
Oui, tu as remarqué que le contempteur dénigre normalement…Ca s’appelle de la provocation…Et je ne m’interdis pas de dénigrer non plus, si je juge que c’est utile, intéressant, jouissif, pertinent…
à Contempteur
Les chiffres que tu avances (6500 net/ mois) , j’en sais rien …ça me paraît bcp (en considérant le seul cas d’une copine médecin qui ne gagne pas ça du tout mais bcp moins )
Tout ce que je sais c’est qu’on devrait tous gagner plus ; c’est d’ailleurs , si j’ai bien compris ce que soutient Jorion .
J’ai du mal à stigmatiser une profession , quelle quelle soit .(la spéculation n’est pas une profession )
Se dresser les uns contre les autres , ça mène où ?
taratata, en 2007 de 67 000 net pour les généralistes à 200 000 pour les radiologues pour l’insee.
Total professions médicales : un million de professionnels en 2009 dont Infirmiers : 495 834 Médecins : 209 143 Pharmaciens : 73 128 Masseurs-kinésithérapeutes : 66 919 Chirurgiens-dentistes : 41 116, etc.
http://www.insee.fr/fr/themes/document.asp?ref_id=T10F092
Et là aussi…
http://www.insee.fr/fr/ffc/docs_ffc/ref/revaind09f.PDF
Carrément ignoble. 100 000 euros de revenu annuel moyen de la caste aristocratique médicale, et l’autre Docteur Tique Tartuffe-Diaforus (à minimum 150 000 comme chirurgien dans le secteur de la « reconstruction ») qui nous sort culotté ses pantalonnades de sans-culottes à caducée.
« Carrément ignoble. 100 000 euros de revenu annuel moyen de la caste aristocratique médicale »
Il faut compenser les longues années d’études.
Mon cul ouais les années d’études. Six ans pour une agrèg, huit pour un doctorat dans l’enseignement. Ça fait cher payée les trois à cinq (au maximum) en années d’études médicales – gratuites et payées par les patients trop patients.
Indéfendables les privilèges de la caste sans épée au coté mais à caducée au pare-brise. Profil bas messieurs dames.
Ce que nous acceptons de payer cher en tant qu’ usagers d’ un service artisanal, c est le savoir-faire, pas les études à mon humble avis.
« Service artisanal » ???
Mon artisan mécano agri (apprentissage + Cap) ne m’a jamais refilé des joints de culasse Pip(o) pour mon Ferguson ou des disques d’embrayage en queue de blaireau de synthèse ; les « artisans chirurgiens » à 150 K€ par an – prix hors de prix de l’Hippocrate, l’ont fait par milliers de paires. Des artisans-généralistes, à plein camions de Mediator, l’ont fait itou.
De votre serment vous n’avez retenu manifestement que le très « casteux » pénultième paragraphe :
J’apporterai mon aide à mes confrères ainsi qu’à leurs familles dans l’adversité.
Je tiens à votre service le dernier :
« Que les hommes et mes confrères m’accordent leur estime si je suis fidèle à mes promesses ; que je sois déshonoré et méprisé si j’y manque. »
Médecine française et ses affidés = sclérose en plaque de la société française.
Les garagistes avionneurs, ont eu des problèmes avec les sondes pitot , les pilotes de l avion ont fait de leur mieux pour poser l’ avion bien que le matériel était autorisé et apparemment conforme aux lois et règlements.
Pitoyable… non, méprisable.
Molière, reviens !
Une fois n’est pas coutume : +100 pour mon collègue La Vigne.
A chaque fois que je croise une blouse blanche libérale y compris infirmière je lui dis ceci : « nous cotisons, vous encaissez ». Assez mal reçu en général pour tout vous dire mais je ne crains pas les représentants ce cette caste excepté aux moments du passage à la caisse ou du diagnostic qui se révèle foireux 80% du temps. La longueur de la liste des griefs que l’on pourrait leur faire nous donnerait une idée de l’infini.
Le symbole de cette corporation réactionnaire est parfaitement incarné par cette nouvelle engeance bureaucratique qu’est le médecin contrôleur dont la mission de flic au service du patronat ne laisse aucun doute sur les intentions : refoutre illico au boulot ces feignasses de salariés cotisants qui sont à l’origine des ressources si convoitées de la pompe à fric appelée Sécurité Sociale.
Une dernière tentative pour montrer la réalité de la baisse du prix du travail de l artisan médecin , en espérant qu’ au sud ne s étranglera pas devant les honoraires (du verbe honorer ?) de ces travailleurs là, o combien honnis par lui :
http://www.dailymotion.com/video/xtn6oj_dr-didier-legeais-ucdf-exercice-liberal-en-danger_news
Je préfère la « violence » d’Etat à la violence des banques.
Je trouve plaisant qu’on couine parce que les » financeurs assurances » ne sont pas là ( si c’est bien le cas , je les approuve d’ailleurs d’être restées sur la réserve )..
Vos négociateurs sont bien fragiles . Mon record personnel est de 48 heures sans manger , ni dormir( mais avec une réserve d’eau ) .
Il y a des centaines de milliers de gens sur ces 5 dernières années , qui ,en France, ont eu moins de 36 heures pour se retrouver au chômage et assez vite pour une partie à la rue . Je ne me souviens pas avoir vu des défilés de mèdecins pour dénoncer le caractère éthiquement scandaleux de cette catastrophe .
Bienvenue au club des emmerdes d’un monde malade . Il a besoin de médecins un peu particuliers .
Par contre , j’aurais bien aimé que les rencontres soient télévisées en direct .Sur que ça aurait été instructif et formateur de multiples points de vue . Je vous jure que j’aurais fait l’effort de rester devant mon téléviseur 36 heures .
Le système de santé et système économique sont en crise !
Est-ce une crise systémique?
je crois que oui –
Le problème n’est pas (que) dans les banques, mais dans de nombreuses structures sociétales… qui ont été orienté par l’homme….il seraient intéressant d’ouvrir le regard !
@ Tigue 24 octobre 2012 à 08:45
Cher Tigue,
Vous finissez par m’interpeler en invoquant souvent le mal. Vous l’avez déjà fait ici :
http://www.pauljorion.com/blog/?p=42566#comment-372200
Ne pensez-vous pas trop dangereux et somme toute, trop négatif, d’associer aussi souvent l’homme et le mal ?
Ne craignez-vous pas que des êtres fragiles se sentant en situation stressante et difficile à surmonter, ne soient tentés, en vous écoutant et afin de supprimer le mal, de supprimer celui qui en est le siège et le détenteur selon vous : l’homme ? Cela ouvre la voie aux suicides individuels ou collectifs tels qu’on en a connu avec des mouvements sectaires (Ordre du temple solaire, adeptes du temple du peuple etc….)
Comme il est cependant plus naturel d’être attiré vers le bon et le bien, il me semble que nous avons bien mieux à faire de nos vies d’hommes que de culpabiliser ainsi notre espèce tout en entrouvrant les portes de la facilité où, ceux manquant de courage, pourraient être tentés de se laisser aller.
Le mal que vous stigmatisez chez nous, n’est peut-être rien d’autre que de l’ignorance, de l’incompréhension de la marche du monde auquel nous appartenons. Ça n’est peut-être qu’une insuffisance de prise de conscience de notre mission d’hommes, de notre devoir de découvreurs, cette tâche immense à laquelle notre espèce semble s’être consacrée depuis qu’elle s’est différentiée des animaux.
Vous semblez mal vivre les contraintes auxquelles est soumise la profession médicale actuellement en France. Mais avez-vous pris suffisamment de recul et de hauteur, pour comprendre le fonctionnement économique, (en fait physique), du pays dans lequel vous intervenez et duquel vous tirez vos revenus (votre dose d’énergie pour vivre), et prendre conscience de ce qui le contraint ?
Lorsque j’ai consulté mon toubib la semaine dernière, l’occasion m’a été donnée de constater qu’il était dans son monde et, malgré le haut niveau de ses connaissances, complètement ignorant des contraintes à surmonter pour faire survivre notre pays et notre espèce.
Nous manquons de travail dit-on pour occuper les gens. Pourtant, il y aurait un immense chantier à ouvrir pour permettre à tout le monde de comprendre ce qui conditionne son existence. Que ce soit en tant qu’animateur ou en tant que découvreur, il serait possible de trouver un emploi à chacun. Le besoin est immense.
Cher Jducac
Merci de votre remarque qui me permet de réajuster mon propos qui malheureusement peut être compris comme vous le supposez possible.
Je vis vraiment très bien, et suis conscient de la chance que j’ ai, surtout en ce moment, si difficile pour tous. Je ne crois pas qu’ il faille craindre le mal, je crois qu’ il faut faire l effort de ne pas le faire , c est aussi simple que cela.
Il semble que le fait de résister à une baisse brutale de ses revenus tirés de son travail artisanal, est consideré comme immoral ou non réaliste ici même, c’ est dommage, mais la vie continue, et il y a tant d autres sujets à discuter et d autres choses à faire, qu’ il serait encore plus dommage de se focaliser sur le seul revenu, quand bien même il diminue.
Le sujet du billet est bel et bien le mal, et je ne crois pas être hors sujet en disant que les hommes ont encore la liberté de choisir de ne pas le faire quand ils le reconnaissent.
Bonne journée à vous
@ducac40
Nous(de majesté) manquons de labeur pour faire suer NOS gens. (à notre énergétique profit, très naturellement, et humainement, et ce depuis que l’homme en accumulant a compris le sens de sa vie et des thunes, se hissant ainsi au-dessus de ces pauvres bêtes qui n’ont rien fait de tel, et c’est pour cela même qu’ils sont pauvres, ces animaux non-économiques).
Vous divaguez, vraiment. Reposez vos méninges : Découvrez la sérénité du non agir et du non vouloir, gages de longévité et de bonheur. La voie du tao ?
@Tigue
X. Gouyou Beauchamps, chirurgien en Traumatologie – Chirurgie Orthopedique…
Salaire net moyen d’un chirurgien : 10 379 €/mois nets (en 2009)
« revenu calculé sur 12 mois par le Journal du Net à partir d’une étude statistique annuelle de l’Union nationale des associations agréées (UNASA) qui porte sur une centaine de professions. Le calcul de ce revenu se base sur les extraits de déclarations fiscales 2009 de plus de 175 000 professionnels libéraux ou indépendants »…
http://www.journaldunet.com/economie/salaire/secteur-professions-liberales/chirurgien.shtml
Question à ceux qui savent: les petites banques (Argenta, Van Breda) sont-elles vertueuses par nature, ou simplement parce qu’elles n’ont pas (encore) assez grossi ? En d’autres termes, est-ce utile de transférer nos comptes chez elles ?
Bonjour Manuela,
merci pour votre question. Nous constatons effectivement que les banques de petite taille que nous avons analysées ont généralement un ancrage plus fort dans l’économie réelle. Comme le soulignent plusieurs économistes tels que Andrew G. Haldane ou Eric De Keuleneer, au-delà d’une certaine taille (100 milliards de dollars, voire moins), les banques ne sont plus optimales. En outre, contrairement aux grands conglomérats financiers tels que BNP ou Deutsche Bank, les banques de petites tailles ‘non vertueuses’ peuvent faire faillite sans mettre en peril l’économie. Autrement dit, elle ne sont pas de nature ‘systémique’.
Voilà, j’espère avoir répondu en partie à votre question.
Philippe
Est-ce que ce ne serait pas aussi une question de choix ? Il me semble qu’Argenta, par exemple, se présente comme une banque extrêmement prudente : elle ne prête pas à n’importe qui (j’en sais quelque chose : client chez eux depuis plus de dix ans, je ne rentrais quand même pas dans les conditions pour un emprunt hypothécaire, ce qui est pourtant leur core business ! 😉 ). « On ne prête qu’aux riches » semble être leur devise. Van Breda, je ne connais que ce qu’en disent leurs campagnes publicitaires : « La banque des entrepreneurs et des professions libérales »… Vous n’êtes pas médecin, dentiste, avocat ou notaire ? Circulez !
C’est justement ce que je me demandais …
Voilà c’est fait, j’ai transféré mon compte chez Argenta et me sens plus légère. Le gérant m’a tenu le même discours: c’est une banque très prudente, transparente, qui ne spécule pas. Il était étonné que le site péchés bancaires fasse mention d’un paradis fiscal; il suppose qu’il s’agit de la filiale luxembourgeoise d’Argenta.
Manuela, il a supposé et vous lui avez fait confiance. Je suppose pour ma part que ce que fait votre argent ne vous pose pas trop de problèmes du moment qu’il ne se perd pas. N’est-ce pas ?
Mor, non, je n’ai pas fait confiance, mais pas d’autre idée. Ma banque précédente a 283 entités offshore. Mon compte principal est chez Triodos mais ils n’ont pas de possibilité de paiement par carte. A part garder mes (quelques) sous en dessous de mon matelas, vous avez une alternative à me proposer ?
Ne pas en parler. C’est déjà ça d’économisé.
[…] Blog de Paul Jorion » Peut-on sortir de l’enfer bancaire ?, par Philippe Lamberts. […]
Bonjour Olivier B,
merci pour votre commentaire. Cette étude des « 7 péchés » a pour simple ambition de donner aux citoyens une indication concernant le modèle de gestion propre à chacune des 11 banques analysées (nous comptons d’ailleurs élargir notre champ d’étude à d’autres banques actives en Belgique dans les semaines qui viennent). A travers ces 7 péchés, ce que j’ai voulu mettre en évidence, c’est la nécessité d’adopter des réformes bancaires plus ambitieuses (ex. séparation des métiers bancaires) que celles prônées actuellement par nos gouvernements.
je crois qu’on ne soignera pas efficacement les banque si on ne soigne pas aussi le consommateur
le recours au crédit pour simplement manger n’est pas que de l’ordre d’une nécessité mais une façon que le marché a eu de pervertir le consommateur en le rendant imprévoyant et le privant de libre arbitre sous le prétexte illusoire d’une addiction au désir immédiat : on a remplacé le bon sens et la recherche du bonheur et d’une réalisation de vie, par la satisfaction de désir impersonnels, construit une immense mécanique à produire de faux désirs et formaté une armée de robots-consommateurs sur un modèle individualiste qui n’a rien d’individué, l’expression personnelle étant devenue elle-même un produit à souscription obligatoire.
Certes les salaires ne sont plus au niveau de la satisfaction des besoins réels mais l’addiction aux gadgets et aux achats compulsifs y est aussi pour beaucoup dans les temps qui ont précédés, mais c’est à la fois la conséquence du fait de vider l’ensemble des échanges de sens sur un plan existentiel et l’outil qui sert la propagande constante qui sert à manipuler les foules.
le consommateur n’a plus les choix de jouer de son pouvoir de décision sur l’orientation des marchés qui sont téléguidés par le haut à coup de propagande.
propagande d’autant plus pernicieuse qu’elle se niche sur les concepts qui donnent l’illusion d’un sens existentiel aux échanges, mais qui ne sont élaborés qu’en tant qu’arguments, comme le » tout écolo vert » qui donne lieu à la mise sur le marché de n’importe quoi reverdit pour en argumenter le profit.
Le marché au sens des échanges globaux est faussé et n’est plus qu’une errance globalisée en galopade vers le profit à court terme.
ceci incite les entreprises à dévaluer la nature même de leur activité et ainsi l’ensemble de la production est mise sous la contrainte d’un profit financier rapporté au temps passé à produire qui se doit d’être toujours plus court au détriment même de la création de sens qui fonde la réalité d’une culture et d’imprimer une dynamique d’action pertinente en terme de construction globale d’un marché cohérent.De ceci découle l’écroulement civilisationnel que nous vivons actuellement qui comme les châteaux de cartes s’écroule de part leur vacuité.
bref soigner les banques ne guérira pas le consumérisme.
il faut remplacer la propagande pour réédifier la réalité comme point de mire des informations
et cela ne peut se faire que progressivement sous peine d’un blackout de l’ensemble des marchés.
la résurrection est attendue après le passage des anges.
@ rahanne
Je vous suis complétement sur ce sujet , notre société a poussée les gens à montrer ce qu’ils aimeraient être , et non pas ce qu’ils sont .Ce qui nous entoure n’est plus là pour notre bien être ,mais simplement indiquer notre statut (à crédit) , le retour a l’essentiel peut être assimilé à de la décroissance , mais elle est tout simplement une croissance de vie .Il en va de même pour les entreprises , la plupart d’entre elles ont investies sur leur image au détriment de leur cœur de métier , l’exemple Peugeot est flagrant , aujourd’hui ce n’est pas le constructeur que l’état est en train d’essayer de sauver , mais la partie financière du groupe , tant il est vrai que ces dernières années il était beaucoup plus facile de gagner de l’argent avec l’argent que de fabriquer des voitures , le boomerang revient toujours sur celui qui l’a lancé .
Bonne nuit les petits.
Ps : un conseil pour les dérangés et/ou fatigués du bulbe assez imprudents pour s’immerger dans la prosodie rahahaïenne : allez direct à la dernière saillie, là est tout le suc et un motif très suffisant pour ne plus replonger dans le truc.
Ardéchoix
Je me faisais le même grattage de crane à propos de la Peuge comme on dit dans le secteur dans le marque au lion « époilé ». On sait que les bagnoles, plus personne en veut, ou n’a les moyens d’en acheter mais on persiste à vouloir sauver la partie financière pour qui? Pour quoi? Et avec quel argent?
@ Fredo
D’autant plus que dans ma tête , l’établissement financier dispensateur de crédit au sein de Peugeot finançait l’achat de bagnoles , et ben apparemment non y z’ont dû faire autre chose , genre un peu de spécule , et donc moi (vous) je vais me porter garant de la branche finance sur laquelle le Lion a posé son c..
@rahane
Quand vous êtes aux minima sociaux, le recours au crédit n’est pas seulement nécessaire, il est carrément indispensable, car vous pouvez retourner le problème dans tous les sens, le fait est qu’on ne peut mathématiquement pas assumer tous ses besoins avec moins de 500 euros par mois et par personne (et j’entends bien par là besoins « primaires », c’est à dire nourriture-vêtements-logement + tous les à côté incontournables type assurance, énergie, eau).
Et encore faut-il prendre en compte que tous les pays ne disposent pas d’une couverture sociale équivalente à celle en vigueur en France, loin de là.
Par conséquent, votre mise en cause du consumérisme vis-à-vis du crédit ne peut être généralisée à l’ensemble de la population puisqu’il y a effectivement une partie non négligeable de ladite population qui n’est pas caractérisée par un comportement consumériste mais par un simple réflexe de survie quand elle recourt au crédit.
Comble, c’est cette catégorie de population qui présente le plus de risques de non-remboursement et donc pour laquelle les taux d’intérêts sont les plus élevés et les conditions d’emprunt les plus scabreuses. Tout à fait à l’image des États comme la Grèce en fait.
Tout à fait Dissonance,
rahane qui rejoint jducac sur le crédit !!
Et vous ne parlez que des besoins essentiels !
Mais un RSAiste qui veut s’en sortir et trouver du travail doit en plus financer ses recherches.
Quand on habite une banlieue éloignée ou un trou perdu dans la campagne, je vous dis pas les frais de déplacement pour aller simplement à une convocation de Pôle emploi; les titres de transports en commun gratuits pour les chômeurs ?? Encore faut-il qu’il y en ait, des transports en commun !!!
Aujourd’hui, si vous n’avez pas de téléphone, un accès à internet et un moyen de locomotion vos chances de vous « insérer » sont quasi nulles.
Erreur Dissonance les ceusses du premier décile comme on dit à l’INSEE, les pauvres quoi, sont beaucoup moins endettés que les moyennards sups ou que les sups tout court. Normal on leur prête pas ou plus et pas d’baraque ni de bagnole. Beaucoup plus susceptibles de connaître les joies du surendettement par contre.
@vigneron
Mouais. Quoi qu’il en soit je connais un fiché à la BdF qui contractait jusqu’à très récemment des crédits poisseux auprès d’organismes comme Cofidis et consors, lesquels n’avaient pas l’air d’être étouffés par les scrupules ni même par la plus simple rigueur financière.
Cela dit effectivement, un type de la classe moyenne sera plus facilement tenté de devenir propriétaire de son logement ou de changer sa voiture qu’un rsaiste qui n’en rêve même pas. Or qui aujourd’hui peut payer cash ce genre de bien? Quasiment personne, avec ou sans travail rémunérateur comme support.
@Louise
Concernant les frais de déplacement, l’État via pôle emploi mettent « généreusement » à disposition une allocation de 200 euros/an (de mémoire, à vérifier) si vous pouvez justifier de frais dans le cadre d’une démarche de recherche d’emploi (tampon d’une entreprise, de l’organisateur d’un forum des métiers, etc)…
Dissonance, Insee 2007, proportion de ménages endettés pour les déciles 6 à 10 : 60%. Pour les ménages pauvres : 17%.
Proportion de ménages surendettés sur totalité des ménages : 3,5%. Pour les ménages pauvres : le double.
Taux moyen de ménages avec un retard de paiement quelconque sur 12 mois : 7,5%. Pour les ménages pauvres : près du triple, 21%.
http://www.insee.fr/fr/ffc/docs_ffc/ref/REVPMEN10h.PDF
@vigneron
Si tu veux ergoter, ergotons. Le premier décile de cette stat de 2007 évalue en moyenne le revenu annuel à 9000 euros (grosso modo), soit 750 euros mensuels, déjà relativement éloigné des 667 euros du seuil de pauvreté estimé à l’époque, sans parler du RSA qui n’avait pas encore vu le jour à cette époque soit un RMI à 440 euros pour une personne seule sans enfant à charge et sans aide au logement.
Tes stats ne sont par conséquent pas vraiment représentatives de la situation des vraiment pauvres (soit ceux qui naviguent largement en deçà du seuil de pauvreté pour cette période), elles lissent la situation, et c’est probablement encore le cas aujourd’hui.
Cela dit je ne nie pas le surendettement des ménages les plus pauvres. Mais juste une interrogation comme ça: A ton avis, il vient d’où, ce surendettement? Plus précisément, comment se sur- « endette »-t-on si on ne contracte pas de crédit, sous une forme ou sous une autre? Voir même comment s’endette-t-on, tout simplement?
Autrement dit, les banques ne sont pas nécessairement au premier plan dans cette histoire, mais il a bien fallu à un moment ou à un autre qu’un organisme quelconque accorde des facilités de paiement qu’il n’aurait pas du, non?
Dissonance, pas de lissage masquant, désolé, le premier décile des ménages par revenu correspond effectivement à peu de chose près à la population dite pauvre selon les critères statistiques convenus. Et même beaucoup moins pour le critère du RDB puisqu’en 2008 par exemple le RDB médian des ménages était de 30 000 € et de seulement 9 500 € pour le revenu moyen des ménages du premier décile (12 800 pour le RDB max de ce premier décile). Pour le niveau de vie des personnes de ces ménages par contre on est un peu plus près du critère : niveau de vie médian = 20 000 €/personne et niveau de vie moyen pour les ménages du premier décile = 8 100 €/personne (10 500 pour le niveau de vie max du premier décile).
Faudra apprendre à lire à l’endroit des tableaux stats pour ergoter Dissonance.
Quant au surendettement de ces ménages, j’ai comme la sensation qu’il correspond pour la plus grande part à des crédit et/ou prêts contractés avant que la situation financières de ces ménages les amènent dans la zone de pauvreté, cet endettement ayant pu participer (ou pas) de cet appauvrissement comme compagnon de misère de tous les autres accidents de vie pouvant y mener. J’en ai expérimenté quelques-uns…
@Dissonance
« Les bons de transport et les bons de déplacement sont accessibles aux demandeurs d’emploi inscrits :
en catégories 1, 2, 4 « formation », « CRP : convention de reclassement personnalisé », « CTP : contrat de transition professionnelle »,
et bénéficiaires de minimas sociaux (revenu de solidarité active – RSA, allocation de solidarité spécifique ASS, allocation aux adultes handicapés AAH, allocation temporaire d’attente – ATA),
ou non indemnisés,
ou bénéficiaires de l’aide au retour à l’emploi (ARE) minimale,
ou en catégorie 5 « contrats aidés ».
Les bons de réservation sont accessibles à tous les demandeurs d’emploi. »
« Les déplacements sont pris en charge à condition que le lieu de rendez-vous se situe à plus de 60 kilomètres aller / retour du lieu de résidence du demandeur d’emploi.
Les entretiens d’embauche doivent concerner des contrats de travail à durée indéterminée (CDI) ou à durée déterminée (CDD) d’au moins 3 mois. »
« Les demandes d’aides doivent impérativement être formulées avant le déplacement.
Le demandeur d’emploi doit fournir, à l’appui de sa demande d’aide, sa convocation à l’entretien d’embauche, à la prestation intensive ou au concours d’accès public.
En cas d’annulation du déplacement, il doit rapporter le bon de déplacement ou de transport non utilisé. »
« Les bons de déplacement et/ou de transport sont accordés dans la limite de 200 € par personne et par an à partir de l’attribution de la 1ère aide.
Les bons de déplacement sont attribués sur la base d’un forfait kilométrique de 0,20 € par kilomètre.
Le kilométrage aller / retour est arrêté par le conseiller Pôle emploi au moyen du site via-michelin.fr.
Dans le cas d’une prestation intensive, le montant de l’aide est égale au nombre de kilomètres aller / retour x 0,20 € x nombre de jours moyen par prestation. »
http://vosdroits.service-public.fr/F1640.xhtml
Dissonance,
vous avez complétement raison de demander si des IF (certaines appartiennent d’ailleurs à des banques mais pas seulement) ne sont pas responsables de ce sur-endettement. L’appauvrissement n’est pas le sur-endettement et cela ne s’expérimente pas mais se vit difficilement (et même dramatiquement). C’est l’économie « d’endettement » pour les 99%.
C’est pas faux, Dissonance, mais faut peut-être moduler le crédit dans le bon sens…Faire cesser les crédits-revolving par exemple. Obliger les banques à bien vérifier la solvabilité des clients et interdire le prêt à ceux qui ne peuvent rembourser. Pour ceux instaurer un crédit d’Etat, genre « générique » avec intérêts minimaux, étalement…Bref, FAIRE QUELQUE CHOSE POUR LES PAUVRES, ce que ne fait absolument ce gouvernement de gribouilles.
C’est qd même pas croyable qu’un gouvernement, un président dits de gauche tire la révérence et file la monnaie à tout ce qui est privilégié dans ce pays – patrons de starts-up, medecins, etc..
Tout se passe comme si ces types en rose avaient exactement la même théorie de l’évolution sociale que notre ami brun à talonnettes : laisser les riches s’enrichir; cette richesse sera si abondante qu’elle débordera et tomberont quelques miettes sur les échelons inférieurs…
Encore entendu aujourd’hui les propos de Ayrault et le Sarko rose de l’Intérieur pour constater qu’ils parlent absolument d’une autre planète que la nôtre. Ce serait risible si on n’allait pas vers la misère généralisée.
Oui, j’ai la même interrogation : puisque nous voulons être dans une phase de prévision de l’après, citons les établissements qu’il serait intelligent de soutenir, est-ce quelqu’un a de solides infos?
Pédagogie embedded :
« Les gens ont cette vision de Wall Street comme d’un endroit où les riches jouent l’argent des riches, mais ce n’est pas la réalité. Ces riches représentent 5% du marché américain, tout le reste ce sont des fonds de pension, comptes d’épargne retraite individuels, fonds souverains, organisations philanthropiques, etc.
(…)
C’est comme si le casino jouait contre vous en connaissant vos cartes. C’est ce qui se passe à Wall Street. Il y a des trimestres où les banques enregistrent tous les jours, sans exception, des profits avec l’argent qu’elles parient. En 2001, les banques réalisaient la moitié de leurs profits avec les activités bancaires qui ont fait Wall Street ; six ans plus tard, en 2007, les banques font 80% de leurs profits avec le trading pour leur propre compte.
(…)
Je suis pro-Wall Street, je veux simplement qu’ils agissent de façon plus responsable. Les gens parlent de Wall Street comme s’il s’agissait d’une conspiration, de cinq types se réunissant dans une pièce pour comploter. C’est bien moins excitant que cela. Ce sont des gens qui ont trouvé le moyen de pousser les choses jusqu’à l’extrême limite de la légalité et qui évoluent à la lisière, en exploitant les confits d’intérêts, sans tomber dans l’illégalité. »
(Source)
@schizosophie: Il est assez contradictoire ce type.
Exemples:
Ceci: « Ces riches représentent 5% du marché américain » contredit le reste de la phrase » tout le reste ce sont des fonds de pension, comptes d’épargne retraite individuels, fonds souverains, organisations philanthropiques, etc. » Les riches contrôlent évidemment ces fonds de pension, organisations philanthropiques, etc. Allez voir les conseils d’administration. Et il n’y a rien de secret. La fondation Ford ou Rockefeller par exemple appartiennent bien à des riches, non? Donc il est bien contradictoire.
Ceci: « C’est comme si le casino jouait contre vous en connaissant vos cartes. » contredit ceci: « sans tomber dans l’illégalité ». GS fait dans le délit d’initié, clairement et comme beaucoup d’autres dans le métier (« asymétrie d’information » est la novlangue pour désigner un délit d’initié) car c’est la seule manière de gagner à coup sûr. Et c’est illégal. Il se trouve juste que l’on ferme les yeux vu la généralisation du phénomène. Les autorités tombent parfois sur quelques lampistes qui n’ont pas été assez discrets ou se sont fait des ennemis ayant le bras plus long qu’eux, c’est tout. Pour le reste, on laisse faire mais ça reste illégal.
T’es vraiment une bille, Moi. Arriver à ne voir que « contradiction » dans le témoignage de Greg Smith, on ne peut plus limpide, honnête, pertinent et, accessoirement pile poil dans la ligne du fondateur du blog où tu sévis…
J’en conclue que je ne ne peux décidément que te feliciter pour ta constance et l’univocité de ton discours : jamais on ne pourra t’accuser de te mettre en contradiction avec ta ligne de conduite immuable, de lâcher le fil rouge qui guide toutes tes contributions ici, i.e contre, encore contre, toujours et à jamais contre les avis, « autorisés » ou pas, s’approchant de près ou de loin du diagnostic et des recommandations de Jorion. Dont acte, à nouveau devrais-je dire…
Ps : et surtout ne tire pas gloriole de ton statut d’insider-opposant invétéré de ce blog. Tu fais juste partie du camp de la majorité (avec des Kerjean ou des Crapaud en co-guest-stars). Disons que tu en es avec eux une sorte d’élite, en tant qu’ancien. Beaucoup des autres ayant encore l’excuse du noviciat…
J’ai pas besoin de te rappeler ce qui vous rassemble hein ? Le complot des riches évidemment.
@vigneron: le bon capitalisme d’antan et le mauvais capitalisme de maintenant, c’est le message du tenancier du blog? Il n’y a pas de lutte des classes, c’est le message du tenancier du blog? Je suis pas d’accord avec le tenancier du blog alors.
Je connais les Greg Smith et ils n’ont rien d’honnête.
Lis son interview en entier: http://madeinusa.blogs.nouvelobs.com/archive/2012/10/24/un-ex-banquier-accuse-goldman-sachs-plume-les-clients.html
@ Moi
Rien de contradictoire, faut juste savoir lire.
GS précise simplement que les riches qui jouent avec leur propre fric ne représentent que 5% du marché, les 95% restants jouent avec l’argent des autres. Aucune contradiction dans ces propos.
Quant à la 2ème remarque, Schizosophie n’aurait pas dû enlever les propos précédents : » Wall Street est un casino dont les propriétaires peuvent voir les cartes de tout le monde. Je veux dire par là que si vous êtes une banque et que vous facilitez le business de hedge funds, fonds de pension, fonds souverains, etc., vous pouvez voir ce qu’ils font. Est-il normal que la banque puisse parier pour son compte propre? » Si la banque est autorisée à parier, elle est donc dans la légalité. Là encore, il n’y a pas de contradiction dans le propos. Par contre, la contradiction vient de la loi elle même qui crée des espaces aveugles dans lesquels s’engouffrent les plus « futés ».
Bien sûr qu’il faut crier « haro sur la finance » mais il ne faut pas non plus ignorer la part de responsabilité des politiques qui ont autorisé cette situation, soit par naïveté, soit par ignorance du fait financier, soit par conflit d’intérêt, soit par pression du lobbying, soit par impéritie intellectuelle à déduire les conséquences de leurs décisions… Tout cela ne relève pas d’un complot, ourdi depuis 40 ans dans l’arrière cour d’une quelconque officine, mais du jeu « normal » des luttes d’intérêt, des luttes de pouvoir, et en arrière plan des luttes de classes.
Moi,
Les riches ne contrôlent « que » parce qu’il y a délégation de ceux qui leur laissent leur pognon dont beaucoup de retraités actuels, futurs, détenteurs d’assu vie, voire même le salarié lambda au smic qui met ses primes dans le PEE de sa boite, PEE dont certains fonds « performance » sont gérés par des banques dont certains salariés font les gros titres, et avec force ABS, MBS et autres trucs imbitables dedans (jusqu’à 2010) mais au combien putride.
Vous me direz ils sont pas au courant…. vraiment en 2012????
@Fod: « les riches qui jouent avec leur propre fric ne représentent que 5% du marché, les 95% restants jouent avec l’argent des autres »
A la limite, ok. Mais c’est même pas vrai vu que dans les 95% il place les fondations philantropiques où il s’agit bien de fric de riches (qui échappe à l’impôt grâce à ces structures « caritatives »). Et puis de toutes façons, c’est le contrôle de ce fric qui compte et il est bien très largement entre les mains des riches vu comment ils squattent les conseils d’administration qui comptent vraiment.
Enfin bon, suffit de regarder la répartition des richesses aux USA et ce n’est pas 5% pour les riches. C’est bien plutôt 50% du total des richesses du pays. Et je parle de possession pure et simple, même pas de contrôle des flux monétaires (si j’ajoute ça, ils contrôlent sans doute 80% des richesses disponibles, voire plus).
« Tout cela ne relève pas d’un complot, ourdi depuis 40 ans dans l’arrière cour d’une quelconque officine, mais du jeu « normal » des luttes d’intérêt, des luttes de pouvoir, et en arrière plan des luttes de classes. »
Comme je l’ai déjà dit souvent: on s’en fout, ça change rien à l’affaire. Le fait est qu’il y a des gens, pas très nombreux, qui contrôlent la plus grande partie des richesses en circulation et ils sont en collusion. Je m’en fous de savoir s’ils font des réunions secrètes à la lueur des flambeaux dans des catacombes ou s’ils se fréquentent dans les clubs de golf huppés ou même s’ils réfléchissent simplement à l’unisson parce qu’ils ont la même éducation, fréquenté les mêmes écoles, etc. Le résultat est du pareil au même pour l’exploité.
« le bon capitalisme d’antan et le mauvais capitalisme de maintenant, c’est le message du tenancier du blog? Il n’y a pas de lutte des classes, c’est le message du tenancier du blog? »
Où t’as lu ça ? C’est Karlito qui t’oblige à t’en prendre à Smith ? Et c’est pour t’en prendre à Smith the First (Adam) que tu t’en prends au petit Smith (Greg) ?
Nous prends pas pour des billes.
@vigneron: « Où t’as lu ça ? »
Dans l’interview de ton Smith. Lis-la et reviens causer après.
embedded ça rend contradictoire, forcément.
Bemol, les riches (et il en est) contrôlent mais n’abondent pas ; mais peu importe, l’intérêt de son truc réside dans « jusqu’à l’extrême limite de la légalité », « lisière », « sans tomber dans l’illégalité », ce qui rémoigne, du dedans, que les règles changent pour que rien ne change.
Quand un tourneur-fraiseur m’explique la routine de sa fraise, ça m’intéresse : c’est pas du bruit de fond ; en même temps, et ça c’est sans intérêt, ce n’est que du bruit de fonds.
« sans tomber dans l’illégalité »
Il dit ça pour pas avoir de procès. Ce qu’ils font est illégal, c’est du délit d’initié. La SEC ferme les yeux ou n’insiste pas trop, mais ça reste illégal. Greg Smith le dit d’ailleurs : « C’est comme si le casino jouait contre vous en connaissant vos cartes. » Mais il est obligé ensuite de se contredire.
Plein de choses illégitimes sont légales, et inversement.
Oui, je sais, mais ici c’est purement et simplement illégal. Ceci dit, si on veut choper tous les délits d’initié, autant fermer la bourse. Alors on ferme les yeux et on coupe les têtes qui dépassent. Comme pour la lutte anti-dopage, tiens…
Petit article pertinent au départ du cas Gupta: http://www.lemonde.fr/ameriques/article/2012/06/19/chute-d-un-patron-americain_1721208_3222.html
Peut-on sortir de l’enfer bancaire ? Oui, les pigeons prennent des cours de vol.
A mourir de rire ! z’ont pas peur du ridicule !
Il parait que Jésus Christ avait deux pères , et une mère dont on se demande bien ce que lui a raconté l’ange Gabriel !
Bonjour,
L’article est clair, mais il est certains que cela reste bien incomplet. Mais il est difficile d’être complet dans ce domaine.
J’ai une question pour les lecteurs et pour Paul.
Avez vous connaissance de Français qui auraient portés plainte dans le cadre de l’affaire du libor.
Je m’explique.
J’ai fait batir une maison sur la cote d’azur, et j’ai du la revendre pour cause de séparation.
J’ai des moyens financiers corrects même si je galère de plus en plsu comme tout le monde, et cette maison j’aurai pu la garder, si un jour, je n’avais pas reçu un nouveau tableau d’amortissement avec des mensualités de 15000 euros sur la fin du remboursement.
J’ai donc revendu le bien immobilier. La perte s’élève à environ 450000 EUros en terme de capital et de patrimoine (perte sur valeur totale qui aurait pu être régler au terme du prêt sans manipulation?), et je me tatte vraiment pour effectuer une procédure contre les banques ayant manipulé le libor.
Mais je n’ai trouvé aucun « Français » ayant effectué une telle procédure.
Auriez vous des informations en la matière?
Cordialement,
Olivier
Bonjour Magaja,
Je ne suis pas certain que vous gagneriez grand-chose à intenter un procès contre une pratique qui vous a permis en réalité d’économiser de l’argent…
Oui, c’est bizarre, il faudrait connaître le type de crédit souscrit, moi, mes mensualités baissent tous les ans.
Pas mieux !
» les portes du ciel et de l’enfer se touchent, et sont exactement semblables » ( Kazantakis)
Il faut remettre les choses dans le bon espace temps. A l’époque ou j’ai eu ce bien en propriété, c’était bel et bien la belle époque de la manipulation des taux. Le montant de mes mensualités a donc augmenté et non baissé, je ne vois pas donc ou est le gain. D’autant que je n’ai pas conservé le bien car les mensualités terminales étaient 8 fois supérieur eu premier échéancier de prêt… dans ces conditions là ce n’était pas possible….
Voilà le pourquoi de ma question.
Aux dernières nouvelles, les taux n’ont pas été manipulé de 800 % sur cette période…
Vous êtes certain d’avoir lu ce que vous avez signé comme prêt ?
Tant de bêtise azuréenne me met en joie…
« Manipulation des taux » ??? A part les taux variables que vous avez très probablement, très cupidement et très connement préférés aux taux fixes, je vois pas d’autres manipulations de taux possibles.
Ou alors fallait réfléchir à deux fois avant d’emprunter à une mafia russe ou tchétchène (ou à votre beau-père), mais là ça ne nous regarde pas…
ps : excellent les « mensualités terminales », je connaissais les phases dans ce genre mais les mensualités, non, pas encore. Encore du soleil azuréen dans mon ciel aquitain mouillé…
Je le remets ici, c’est dans le thème :
Jérôme Kerviel condamné à 5 années d’emprisonnement dont 3 fermes
No comment
Camping à la ferme,ferme du bonheur,bonheur est dans le prêt.
Au sein d’une justice corrompue les procès sont toujours gagnés par ceux qui ont les avocats les plus chers….Jérome Kerviel a finalement beaucoup de chance de n’avoir pas été condamné à la guillotine ! Mais cela peut encore lui arriver s’il se pourvoit en cassation !
Quoi qu’il en soit, il est improbable que la population française manifeste pour soutenir un pauvre trader victime de son enthousiame à boursicoter et dont le boursicotage a mal tourné !
Kerviel n’est qu’un lampiste mais il a adhéré à un système criminel et de ce fait mérite la prison,
même si la justice républicaine ne sort pas grandie en évitant de juger les vrais coupables.
Kerviel était (est ?) trader, soit.
Son boursicotage a mal tourné, soit.
Mais fait quand même attention à ce que tu dis, Justin. Si je te suis, méritent la prison tous ceux qui adhèrent à un système criminel, même si ce sont des lampistes.
Durant ma (trop) courte carrière, il m’est arrivé de travailler pour Total. Total était (est ?) un système criminel. Dire que j’y adhérais, c’est peut-être un peu exagéré. Mais j’étais un lampiste. Et j’ai côtoyé beaucoup d’autres lampistes qui, eux, ne se posaient pas la question de savoir si la boîte qu’ils engraissaient était un système criminel ou non, du moment qu’ils avaient leur salaire à la fin du mois. L’Etat Français doit-il s’endetter d’avantage pour construire des prisons pour tous ces gens-là ? Ça en fait un paquet, je t’assure ! Et je gage que SG et Total ne seront pas les deux seuls « systèmes criminels » de ton escarcelle… ou bien je me trompe ?
L’exemple est absurde ? Soit. C’était juste pour que tu fasses attention à ce que tu dis.
@Olivier B
Tu ne te trompes pas : on a tous les deux travaillé dans des multinationales…Moi j’en ai fait 3 (pas SG ni Total dont je n’ai rien à battre)…A un certain moment je me suis senti tellement coupable que j’ai été au bord du suicide…Je ne me supportais plus…Moralité : la culpabilité je connais ! Cela a été longtemps une compagne de tous les jours et pourtant il m’en fallu du temps pour me remettre en question car quand on est jeune on adhère car d’une part on a été formaté pour cela et d’autre part on te noie sous le travail pour justement éviter que tu te poses des questions d’ordre éthique. Au début je croyais qu’on pouvait moraliser le capitalisme de l’intérieur et cela m’a aidé un temps à tenir le coup..Un jour mon patron a franchi le rubicon en me demandant de cambrioler une société concurente pour voler des secrets de fabrication…
Ma vie professionnelle m’a amené à comprendre que l’éthique n’est pas dans les gênes du capitalisme…Quand les capitalistes s’intéressent à l’éthique, c’est pour mieux la combattre… c’est
pourquoi les cours de Monsieur Jorion sur la finance éthique devraient remporter un franc succès !
Malheureusement il est difficile d’échapper à la culpabilité en ce bas monde. L’église catholique l’institutionalise lors des messes : qui n’a pas récité « Je reconnais devant mes frères que j’ai péché en parole, en pensée, par action et par omission… » ? La cérémonie a donc pôur but de laver les participants de leurs péchés pour leur permettre de pouvoir recommencer à vivre et à pêcher … La culpabilité est fond de commerce des églises, des psy, des prisons…
Finallement on peut se demander en quoi Kerviel est plus coupable ? Il a fait 2 choses impardonnables aux yeux du système :
1° Faire perdre beaucoup d’argent à une institution dont le but est d’en gagner
2° Dénoncer publiquement l’immoralité de son employeur (ce qui est ridicule car il le sont tous ! De plus le fait qu’ils le soient tous les exonèrent… C’est pourquoi jamais un juge ne condamnera une société comme SG (sauf a des peines symboliques))
Ce qui me semble pariculièrement grave c’est que JK ne semble se poser aucune question d’ordre éthique concernant sa petite personne… C’est pas moi c’est les autres…J’espère que son séjour en prison lui donnera l’occasion de réfléchir.
Ma vie professionnelle n’est pas terminée, mais j’ai appris que les questions éthiques ne peuvent être éludées et que plus on s’enrichit, plus l’éthique devient un luxe hors d’atteinte…C’est pourquoi les fortunes devraient être limitées…
Malheureusement il est difficile d’échapper à la culpabilité en ce bas monde.
J’espère que son séjour en prison lui donnera l’occasion de réfléchir.
J’note deux trois aphorismes et j’vais au lit…
Mais oui mais alors, Justin, ne dis pas que Kerviel mérite la prison ! Pas étonnant que tu sois dans la culpabilité ! Si tu dis « Kerviel mérite la prison », tu te dis en même temps « je mérite la prison » (ou peut-être pire). Arrête, alors, arrête avec ça !
Commence par éviter d’en rajouter ! A propos de Kerviel :
Tu es le système, toi ? En quoi es-tu concerné alors ? Concerné, tu l’es, je le suis aussi, mais en quoi ? Sommes-nous les accusateurs de Kerviel, ses « impardonneurs »… ses inquisiteurs ?
J’espère qu’il ne va pas en plus construire des prisons pour tous ceux qui pensent comme ça, parce qu’il n’y aura plus grand monde pour faire tourner la boutique ! Rien que sur ce blog, on en trouve déjà pas mal ! 😉
Pour terminer, je te signale que Paul Jorion ne donne pas des cours sur « la finance éthique » mais « la finance au service de la communauté » (stewardship), ce n’est pas tout à fait la même chose et il s’en explique très clairement dans ce « temps qu’il fait » du 13 juillet que je t’invite à écouter avec délectation.
Erratum: au début de l’avant-dernier paragraphe, merci de lire « J’espère qu’il ne va pas en plus falloir construire des prisons… » Je ne compte pas sur Kerviel pour construire des prisons… même si il a eu entre les mains un financement tout à fait suffisant pour cela ! 😉
@ justin 25 octobre 2012 à 23:08
Ça peut malgré tout se discuter. Une fortune tant qu’elle n’est pas consommée constitue un capital qui, au-delà de la personne qui le possède, entre dans la richesse d’une région, d’un pays, d’une zone économique, voire-même constitue une part du patrimoine de l’humanité tout entière.
Et comme un capital est une ressource, son existence aide à la survie de l’espèce.
En limitant les fortunes, on s’expose à une cascade de risques tels que l’incitation à la jouissance et à la consommation dans l’instant et le présent, en lieu et place de la capitalisation qui elle, permet l’investissement voué à répondre aux besoins du futur et à la survie de l’espèce.
Cette surconsommation, est ce qu’a pu engendrer le courant anticapitaliste qui s’est développé en Europe à l’après seconde guerre mondiale, en condamnant toute accumulation et demandant toujours plus de pouvoir d’achat ce qui a enclenché :
-L’accroissement de la vulnérabilité face aux aléas du futur,
-La non préparation du futur au mépris des besoins des jeunes générations et de celles à venir,
-L’accélération de la destruction des richesses non renouvelables de la planète.
La limitation des fortunes par l’impôt n’est pas forcément une bonne formule quand l’Etat manque à ses devoirs de bon père de famille et ne s’en sert pas à investir pour le futur.
C’est bien ce que l’on peut constater en France, où depuis 40 ans, non seulement la collecte des impôts n’a pas servi à investir pour le futur, mais où l’endettement a servi à faire vivre le pays au dessus de ses moyens en transformant peu à peu ses habitants en esclaves de ses créanciers.
A cause de son manque de courage, et a son esprit de fuite en avant, le pays s’est mis en situation de soumission à ses créanciers. Il suffit de voir ce qui est advenu de la Grèce pour savoir ce qui attend les Français.
http://www.presseurop.eu/fr/content/article/2880271-le-printemps-chinois-du-piree
Heureusement qu’il subsiste encore un peu de patrimoine privé qui n’a pas été transféré à l’Etat par le biais des impôts, car il l’aurait dilapidé comme il a dilapidé tout ce qu’il avait hérité des générations précédentes.
Bons arguments. Excellentes animations. Instructif et drôle : un excellent cocktail.
Toutes mes félicitations !
Sinon, par qui êtes-vous soutenus au Parlement Européen ? Qu’en pensent vos adversaires ?
Autre question : puisque c’est la Commission qui est force de proposition, que pouvez-vous faire au PE pour faire avancer vos idées, avec l’objectif ultime de légiférer au niveau européen ?
Bonjour Stéphane S,
En voilà une bonne question!
La bonne nouvelle est que si la Commission propose, le Parlement et le Conseil disposent. Certes, nous ne pouvons pas initier de nouvelle législation p.ex. sur la séparation des métiers, mais nous pouvons introduire de nouveaux éléments (comme sur les rémunérations) dans des textes proposés par la Commission.
Qui sont nos alliés? En règle générale, on peut dire qu’en matière de régulation financière, le Parlement est plus ambitieux que le Conseil; la plupart du temps, les ministres des finances défendent le statu quo, càd les intérêts particuliers de leurs institutions financières ou de supervision. A ce sujet et pour prendre la France en exemple, alors que Sarkozy disait qu’il fallait qu’on passe d’une culture du bonus à une culture du bonus/malus, Bercy était au même moment à la pointe du combat contre toute limitation des bonus dans le cadre de la directive CRD3. Plus tard, entre le discours de François Hollande au Bourget le 22.1.2012 et et la petite musique que j’entends venir de Bercy au sujet de la réforme structurelle des banques en cours de gestation, quelque chose me fait croire que la pensée unique a encore de beaux jours devant elle.
Au sein du Parlement, je crois pouvoir affirmer que nous (les Verts) sommes à la pointe du combat pour la régulation la plus robuste de la finance. Très souvent, les arguments visant à décourager les ambitions en ce domaine rencontrent des oreilles plus favorables au sein des partis traditionnels, lesquels soutenaient jusqu’avant la crise le mouvement général de dérégulation et de constitution de « grands champions » financiers . Quant aux partis les plus à gauche, ils ne sont guère actifs sur ces questions. Nous avons donc souvent un sentiment de solitude, même si sur certains sujets bancaires (fonds propres, liquidité, effet levier) les britanniques sont en général assez proches de nos positions.
Que pouvons nous faire? Continuer à nous battre à l’intérieur de l’institution, mais aussi contribuer à la mobilisation de la société sur ces questions, afin de faire évoluer le rapport de forces. Le site dévoilé hier fait partie de notre stratégie en ce sens.
Merci de vos efforts louables et hélas probablement vains…Il ne suffit pas d’avoir raison, surtout dans votre noble institution. A défaut de changer les choses sur une grande échelle, on peut toujours ouvrir un compte chez Triodos. C’est ce que je retiendrai de votre fascicule : qu’apparamment il existe quand même une banque honnête ! Si c’est vrai nous avons tous appris quelque chose d’important ce soir !
Encore quelques idiots utiles,pseudo experts qui donnent des leçons aux autres:
Pour une dévaluation fiscale.
http://www.lemonde.fr/idees/article/2012/10/24/pour-une-devaluation-fiscale_1780211_3232.html
Pêchés qui sont possibles par l’absence d’application des lois existantes et la promulgation de nouvelles (lois) pour endiguer tout ce non-sens…
Le premier coupable reste « le politique » qui a tous les pouvoirs de légiférer, faire appliquer les sanctions, et qui ne le fait pas…
Merci pour ce site très pédagogique, n’ayant que des connaissances limitées en économie, je pense que je m’y rendrai souvent pour mieux comprendre le fonctionnement de cette dernière.
En ce sens, votre billet est un plus pour le blog.
Je suis d’accord qu’il faut règlementer la finance, mais à mes yeux il faut aussi en même temps une transition énergétique, les deux vont de paire.
Jean Marc Jancovici met ici en évidence le lien entre énergie disponible et croissance du PIB
http://www.franceculture.fr/emission-les-carnets-de-l-economie-jean-marc-jancovici-14-y-a-t-il-un-lien-entre-energie-disponible-#comments
http://www.manicore.com/documentation/transition_energie.html
Lorsqu’il y a une corrélation si étroite entre énergie disponible et PIB, il est indispensable d’intégrer cette problématique au problèmes de la finance et même je pense que cette intégration ne peut que renforcer la caractère durable des solutions que vous préconisez sur votre site.
Malgré la justesse de son analyse on peut reprocher à Jean Marc Jacovinci son pronucléarisme, le problème est qu’il n’aborde pas l’aspect sociale de la question comme par exemple ici:
http://www.heol2.org/
Comme vous êtes écolo, je pense que vous ne pouvez pas faire l’impasse sur ces questions, malgré votre analyse pertinente de la question financière.
La durabilité n’est pas compatible avec le prêt à intérêt ainsi qu’avec le développement industriel, donc aussi avec l’emploi tel qu’il existe.
Je ne cache de vous dire que je recherche une analyse « énergético financière » que je ne trouve pas
Bonjour Michel,
le plus avancé en terme d’analyse énergetico financière se trouve chez Négawatt à mon avis
http://www.negawatt.org/livre-negawatt.php
bonne journée
@ michel lambotte 24 octobre 2012 à 21:04
Le prêt à intérêt de même que la production industrielle vous semblent nuisibles. Voici les quelques éléments de réflexion sur lesquels je m’appuie concernant ces 2 sujets.
L’énergie est ce qui alimente la vie. Sans énergie pour alimenter notre propre vie et celle de tout ce qui constitue notre service d’ assistance, humains ou machines qui créent notre environnement (habitat, vêtements, sécurité, santé, éducation, transports, communication etc…) il n’y a pas de vie possible. L’évolution qui nous a fait passer de l’état d’animal à celui d’homme du 21ème siècle, sans changer notre condition première d’êtres vivants consommant de l’énergie, nous a amenés à en consommer davantage.
Nous avons tous besoin d’énergie sous diverses formes pour vivre mais, chacun de nous n’a pas besoin de s’y consacrer directement pour en faire sa provision et alimenter sa consommation quotidienne, tels les animaux. C’est en effet, grâce à une invention formidable, celle des monnaies et de l’argent, que nous avons pu nous spécialiser pour être plus efficaces et avoir accès à toutes les prestations et les produits, en particulier l’énergie, qui est vitale.
Accroître l’efficacité, nous a permis d’obtenir les mêmes produits et services pour un moindre coût, c’est à dire une moindre consommation d’énergie. Car, de fait, l’argent équivaut et est assimilable à de l’énergie, à condition de prendre conscience de ce que l’argent se déprécie avec le temps. Cette dépréciation n’est pas uniquement dûe au fait que toute la profession bancaire vit du commerce de l’argent. Cela provient aussi des contraintes biophysiques auxquelles notre espèce est soumise et qui sont tout à fait logiques.
Ainsi, on peut admettre que, sur notre planète finie, il viendra un jour où il ne sera plus possible d’y vivre parce qu’il y règnera une ambiance intenable et qu’il ne sera plus possible d’y glaner la quantité d’énergie nécessaire à la vie. A la veille de ce jour, l’énergie qui nous fait vivre, aura atteint un prix bien plus grand que celui d’aujourd’hui. Cela conduit à admettre que l’unité d’argent d’aujourd’hui, vaut bien plus que celle de demain puisqu’il faudra donner plus d’€uros demain pour obtenir une même quantité d’énergie, donc de quantité de vie. Cela justifie donc de prêter l’argent avec un intérêt pour tenir compte de sa dépréciation naturelle, en sus de la prime de risque liée à la qualité de l’emprunteur et aux coûts induits par son commerce.
Mais, ce raisonnement « à la limite » ne donne que le sens de la tendance liée à l’influence du temps sur le coût de la vie. Beaucoup d’autres éléments sont susceptibles d’influer sur l’évolution générale en introduisant des corrections en plus ou en moins. Le niveau de la population globale ainsi que le niveau de consommation moyenne par habitant peuvent grandement intervenir, de même que les rapports de force entre producteurs et consommateurs d’énergie.
Quant aux productions industrielles, à mon avis, elles n’ont pas fini de s’imposer parce qu’elles permettent, en dépit du coût des transports amont et aval et de l’amortissement du capital qu’elles requièrent, d’atteindre les meilleurs coûts d’accès aux produits et services. Cela traduit, de fait, leur capacité à être plus économes en énergie que l’artisanat, à condition d’optimiser leur implantation en fonction des concentrations humaines consommatrices.