Billet invité.
Manipulation du Libor par Citigroup, Barclays et UBS, blanchiment d’argent par HSBC, pertes de trading de JP Morgan et Société Générale, transactions occultes avec l’Iran par Standard & Chartered, refinancement des sub-primes par Crédit Agricole, Société Générale et BNP-Paribas, sauvetage à répétition du groupe Dexia : les dérives dans l’industrie bancaire se succèdent à un rythme effréné depuis 4 ans. À tel point qu’il serait aujourd’hui fort aisé de les décliner en 7 péchés capitaux…
C’est précisément l’exercice plutôt jouissif auquel je me suis plié avec mon équipe. Ce mardi 23 octobre, nous avons en effet lancé un site web spécialement consacré aux vices cachés ou assumés des banques. Pour moi, les 7 principaux sont les suivants : Mégalomanie, Toxicomanie, Perversion, Vampirisme, Cupidité, Fourberie, et Imprudence.
Mais, peut-être que vous en avez d’autres en tête également ? Plongez avec nous dans l’enfer bancaire
sur : Péchés bancaires.
Au plaisir de lire vos réactions sur le blog de Paul Jorion,
131 réponses à “Peut-on sortir de l’enfer bancaire ?, par Philippe Lamberts”
Peut on éviter que la justice entre en enfer ?
Si nous ne faisons rien, elle y va tout droit, mais de quelle justice parle-t-on, celle dirigée par le législatif ou simplement la justice sociale?
Assurément, la première a besoin de la seconde pour retrouver ses sources et sa propre légitimité .
Sinon ce sera l »enfer , et sans doute ce que Jacques Attali pressent .
Il ne se trompe peut être que sur le délai .
J’ajouterais dans les pêchés l’incompétence, l’arrogance, la vanité, …
M. Lamberts, je pense que vous trouverez des alliés pour cette croisade au sein du Front de Gauche.
Un autre péché capital qui n’a visiblement pas été remarqué puisqu’il engendre tous les autres et passe toujours dans l’histoire pour invisible :
Le Nihilisme
» Le nihilisme (du latin nihil, « rien ») est un point de vue philosophique d’après lequel le monde (et plus particulièrement l’existence humaine) est dénué de toute signification, de tout but, de toute vérité compréhensible ou encore de toutes valeurs. Cette notion est applicable à différents contextes : histoire, politique, littérature et philosophie. (source Wikipédia).
Nous rajouterons désormais en cette époque post -politique – ( ou ante-politique si l’on imagine une nouvelle Renaissance ) – un autre contexte largement circonscrit en ce début de XXI ° siècle : le contexte économique ou ce qu’il en reste…