Il en a été question ici pour la première fois en août 2010, et La survie de l’espèce paraît le 2 novembre sous la double enseigne Futuropolis et Arte. Deux ans de travail pour Grégory Maklès, et pour moi-même. On a l’habitude de dire pour l’un : « dessinateur », et pour l’autre : « scénariste ». On s’aperçoit bien vite qu’il s’agit d’une simplification abusive et que les deux doivent impérativement maîtriser à la fois la mise en scène et l’adaptation. Prendre des bouts de mes billets ou de mes livres, et les « illustrer » n’aurait rien donné, il fallait faire une vraie BD ou un « récit graphique » comme on dit aujourd’hui quand on veut souligner qu’il ne s’agit « pas seulement d’une histoire pour les gosses ». Pour cela, il fallait l’adaptation. J’ai souvent été scié par le grand talent de Grégory de ce point de vue, je suis certain que ce sera également votre cas.
Cliquez sur les pages pour les voir au format de la BD.
8 réponses à “LA SURVIE DE L’ESPÈCE – LE FEUILLETON (IV)”
Le « Nobel d’économie » à des « théoriciens des jeux »………
No comment
Boursorama :
« Le Nobel d’Economie à deux Américains spécialistes des marchés »
…. « avec des applications dans le don d’organes et l’éducation. »
… »comment associer différents agents le mieux possible » »,
… »il est parti de l’exemple des mariages, donnant un algorithme qui permettrait (en théorie) de donner à chaque célibataire dans un groupe donné le meilleur conjoint. »
… »combiné à des modifications qui prennent en compte les circonstances spécifiques et les restrictions éthiques ».
De quoi devenir Meetic….!
C’est vrai, les couples mal mariés et le don d’organe plus ou moins contraint participe de l’étique de l’économie du champs de bataille….. 🙂
vivement que se soit disponible à la commande !
A propos de la survie de l’espèce, justement…
De l’article du 14 octobre 2012 sur http://fukushima.over-blog.fr/ : 900 prescriptions applicables aux centrales nucléaires françaises il ressort que les centrales nucléaires françaises ont été conçues et réalisées en écartant a priori l’hypothèse d’un accident majeur (fusion du coeur – gros problème avec une piscine de refroidissement du combustible usagé, etc.)
Ça explique pourquoi L’Autorité de sûreté nucléaire (ASN) vient de publier une liste de 900 modifications à effectuer pour éviter que la seule solution raisonnable pour ceux qui sont sensés contrôler ces centrales dans toutes les situations imaginables soit dans ce cas de partir en courant.
En cas d’accident majeur on assisterait donc à des épisodes aussi peu glorieux que ceux qu’a connu TEPCO à Fukushima, non pas par incompétence ou par manque de courage mais très bêtement parce que rien ou presque n’a été prévu pour qu’il reste possible d’intervenir quand la situation est extrêmement dégradée.
Quelle-qu’en soit la cause et aussi improbable que les spécialistes puissent les estimer, tout le monde sait maintenant que de tels accidents peuvent se produire (et, malheureusement pour tout le monde, l’argent nécessaire pour réaliser ces 900 modifications n’est pas disponible…)
Quatre petits playmobil et puis…
Un, qui dit : « Papa ! »
Deux, qui dit : « À l’assaut ! »
Trois, qui dit : « C’est la fin ! »
…
Et un quatrième plus petit et immobile?
à la poupe du navire, qui pourrait dire :
« Qui qu’a laissé une sale traînée noire,
sur le beau tapis rond à ma Maman?…
Vaaaaa se faire groooonder, celui-là !! »
Dieu, c’est pas en lingot, ça serait plutôt coton…
On croirait à s’y méprendre Mr GRÉGORY, que vous utilisez dans votre BD, la même encre verte,
que pour l’impression des dollars américains, et spécialement conçue pour ces billets.
À moins que ayez réussi à Reproduire « La formule », tenue secrètement pourtant par la Réserve Fédérale ?!…
Alors,… quel est donc la composition de votre encre kaki, si magique, utilisée pour « égayer » vos images ?
La formule serait-elle donc, bien cachée sous le chapeau haut de forme du petit Monsieur (voir page de couverture), tenant serrée dans sa main une canne ?
Ou peut-être, dans ce Navire Voilier à deux mâts… Qui Sait ?
… Que d’eau, que de papiers, en kaki ! …
C’est bien l’idée. Celà dit, ce n’est pas flagrant dans l’album. Je crois qu’ils ont pris la teinte du billet neuf, c’est un peu plus vif qu’ici.
Ne vous y trompez pas, l’album est vraiment bien fabriqué, je viens de recevoir un exemplaire, c’est superbe. Bravo Futuropolis !
BRAVO ALORS À FUTUROPOLIS, QUEL TALENT !
Enfin, ce que je voulais ajouter… Grégory :
Pardon et pour clore ma remarque, c’est que ce navire voilier à 2 MÂTS
symboliserait, consciemment ou inconsciemment Le Dollar même, enfin,
c’est ce que J’imaginais… voilà, voilà :
Pièces espagnoles de 1739 et 1821
« Ce blason est composé de deux hémisphères qui symbolisent l’Ancien Monde (l’Europe) et le Nouveau Monde (les Amériques), encadrés par les colonnes d’Hercule et par la devise « PLVS VLTR[A] ». Le « S » du symbole $ représente la banderole portant la devise, et les deux barres représentent les colonnes. Les colonnes d’Hercule étaient le nom donné dans l’Antiquité aux falaises qui longeaient le détroit de Gibraltar. Ces colonnes marquaient la limite du monde tel qu’il était connu à l’époque. La devise « Plus ultra » avait pour origine la phrase latine « Nec plus ultra » (il n’y a rien au-delà), qui indiquait que le détroit de Gibraltar marquait la fin du monde connu. Cette devise fut changée en « Plus Ultra » (au-delà) suite à la découverte du continent américain par Christophe Colomb en 1492. Quand les États-Unis adoptèrent le dollar comme monnaie en 1785, le symbole « $ » était déjà utilisé par les marchands. Le symbole avait à l’origine deux barres verticales, mais il a par la suite été simplifié. On le représente aujourd’hui généralement avec une seule barre.
Et que le mot « dollar» vient du mot talent, anciennement, unité de poids (= 34 kg). « Talent » donnera le mot allemand thaler, et par dérive phonétique : dollar. Le thaler était une monnaie d’argent qui se répandit d’abord dans toute l’Europe centrale germanophone puis dans tout l’Occident.