Ce soir, nous les blogueurs et autres gens de la presse, nous étions invités à dîner avec des communiquants de l’Union Européenne. J’avais en face de moi un monsieur que vous lisez peut-être, ou dont vous connaissez en tout cas le nom, et à côté de lui, une dame de la télévision grecque à Thessalonique.
À un moment donné, la dame a dit quelque chose à propos de son pays, et le monsieur à fait un commentaire un peu désabusé, du genre « Bon, il ne faut rien exagérer ».
La dame n’a rien répondu tout de suite, elle s’est simplement levée, à pris son manteau, puis elle a dit :
« Excusez-moi, il faut que je sorte un moment ! »
Je me suis levé après elle. Dehors, je lui ai dit : « Je suis désolé : il y a des gens comme ça ». Elle a sorti son paquet de cigarettes et m’en a offert une. J’ai dit : « C’est une affaire qui finira très mal » et elle m’a répondu : « Chez moi, elle est déjà en train de finir très mal ».
Les gens comme le monsieur se retrouvent le plus souvent dans le camp des vainqueurs. La dame et moi, rarement. On est plutôt du camp de ceux qui parfois se partagent une clope, sans ajouter grand-chose.
119 réponses à “20 ans de marché unique : La clope qu’on partage (IV)”
…vous ne l’auriez pas rencontré dans les coulisses, par hasard?
Parlant de cette clope, le mot-clé, c’est « qu’on partage ». Partage! Rien que ça, face à eux, c’est une victoire. Les gens de l’autre bord, cette clope, ils vous l’auraient vendue – ou chouravée. Tout ce qu’on partage, c’est autant que ces … « gens » … n’auront pas. Jamais devenir comme eux. Jamais!
Le désabusement un peu condescendant, un classique des coulisses bruxelloises…
Un nom, un nom! ou un plan de table, on devinera nous même. Même si ces éditiocrates se ressemblent tous, il n’y a pas de raison de ne pas leur renvoyer leur ignominie dans la figure.
Il a l’air bien assez arrogant pour écrire dans un grand journal du soir parisien…
Hautement significatif ce « Bon, il ne faut rien exagérer » ! Quelqu’un qui ne saurait pas ce qui se passe en Grèce n’aurait jamais pu sortir une telle réplique. Il faut être plutôt bien informé et ne pas vouloir reconnaître les faits.
C’est ce que je pense aussi.
Finesse de concision tragique…
C’est UN clope
L’un et l’autre et l’une et l’autre se disent.
Se dit, ou, se disent, alors…
un clop(e), c’est plutôt un mégot, alors qu’une sèche c’est une tige de 8, une toute cousue quoi;-)
http://www.youtube.com/watch?v=m_R6kic-IcA
Et avec 12 cordes
http://www.youtube.com/watch?v=B819DuCki94
@Paul Jorion
Merci cher Paul, c’est bien ce refrain que j’avais en tête et ça me touche particulièrement que vous postiez ce lien, de cette chanson là, que mon cher père dont je fais le deuil chantait en forçant à plaisir sur son accent de titi parisien, l’oeil pétillant du souvenir de sa jeunesse. Il semblait avoir une chanson pour chaque mot. J’en ai pleuré bien sur.
Alors une réflexion désabusée sur un pays en détresse … les mots me manquent comme à cette Dame. Une chanson pour elle
A propos de la Grèce: http://www.humanite.fr/monde/la-grece-plongee-dans-la-recession-pour-une-erreur-de-calcul-506284
On a du mal à y croire. C’est impossible d’être aussi con (surtout après la foultitude d’autres précédents dans le monde avec la même potion et le même résultat). Ils se foutent donc de notre gueule.
Tout ça va effectivement finir très mal.
Trouvé sur un blog ami, à propos de la crise de 29 :
« Sans doute, dans les premiers temps de la crise, a-t-on tenté d’en atténuer les effets en adoptant des solutions « classiques » conformes à l’orthodoxie libérale. L’Allemagne, le Royaume-Uni, la France […] ont choisi d’appliquer des mesures déflationnistes visant à défendre la monnaie par une réduction des dépenses publiques, et à rechercher l’équilibre de la balance commerciale par la diminution des coûts de production. Ces politiques ont vite tourné court […] Les recettes de l’Etat, amputées par la crise, diminuaient encore plus vite que les dépenses, annulant toute perspective de rééquilibrage budgétaire : la déflation ne faisait que creuser une dépression déjà liée à l’insuffisance de la monnaie et à la chute du pouvoir d’achat. »
Berstein – Milza, Histoire de l’Europe (2002).
Manuel d’Histoire déjà assez ancien, donc. Je me demande où tous ces gens soi-disant experts ont bien pu faire leurs études. (Quant à leur muflerie et leur prétention, ça va de pair avec leur bêtise…) Merci d’avoir réchauffé un peu l’âme de cette journaliste, Paul.
Un point pour vous Aster, fallait oser sortir Berstein et Milza de leur carton (de fac en ce qui me concerne). Et pourtant, on ne peut pas dire qu’ils sont particulièrement révolutionnaires!
Mais, on ne le sait tous que trop bien, ce n’est en rien une question de savoir, c’est plutôt le logiciel qui n’est pas fait pour intégrer les données dans un autre sens.
Voila pourquoi cette « communauté de pensée et d’intérêt » est si puissante à contrecarrer.
Comme le sujet de Paul plus haut sur la rationalité et le bon sens, bon sang comme tout cela est gravé dans le marbre depuis bien longtemps maintenant (relisez Leakey, Machiavel, Engels,…la liste serait tellement longue).
On objectera le « sens de l’histoire » oui, sauf que pour eux, l’histoire c’est eux.
Allez sur les chaines histoire de vos bouquets tv, où est le « petit peuple » là-dedans? Nada, l’histoire est faite par les vainqueurs et propagée par quelques laquais soucieux de légion d’honneur et autres récompenses en chocolat.
En ce moment, je relis La Fontaine, quel bonheur!
Bien le bonjour
@Nabil
Sur la rationalité,
« Le sommeil de la raison engendre des monstres » (Goya)
http://www.agoravox.fr/culture-loisirs/culture/article/le-sommeil-de-la-raison-engendre-122785
Et quelle classe de la part de celle-ci! En ce qui me concerne il y a une probabilité non négligeable dépendant des circonstances, que ce monsieur ait eu à gérer une situation beaucoup moins confortable…
Elle mérite mieux qu’une clope, il faut l’aider d’une manière ou d’une autre, elle et les Grecs qu’elle représente.
Je suis assez sceptique par l’article de l’Humanité qui tire à boulets rouges sur le FMI. Il est quand même notoire que ce sont la BCE et la commission européenne qui ont été les plus dures lors des négociations avec la Grèce. Le journal veut-il couvrir l’Europe ?
L’autre point sur la supposée erreur de calcul sur la valeur du multiplicateur cache probablement une autre explication sur la nature du plan d’aide à la Grèce. Différentes expériences similaires dans l’Histoire montrent que l’objectif des organisations internationales n’est jamais de sauver un pays mais de limiter la contagion à d’autres pays. Dans le cas de la Grèce, l’objectif était d’éviter un défaut aux banques impliquées en Grèce. Le transfert des dettes détenues par les banques au contribuable ne pouvait se justifier que sous la promesse que la Grèce rembourserait bien ce qu’elle devait. Aujourd’hui que le transfert a été réalisé, on découvre que le plan de sauvetage reposait sur des hypothèses de travail idiotes. En clair, c’était un plan bidon visant à justifier l’intervention de la troika. L’avant dernière étape du vrai plan grec est de tirer un maximum de cash du pays. La dernière étape sera la mise en défaut du pays et l’annonce officielle au contribuable européen qu’il devra éponger ce qui manque.
Avant que vous nous fassiez un incident « diblogmatique »… c’était pas Quatremer.
Voila, maintenant vous pouvez continuer à jouer aux devinettes 😉
Euheuhh… Patrick Le Charcutier ?
Non, ils l’auraient pas mis en face de Jorion.
Probablement un blogueur du Fig’ ou des Echos.
Le Monde/Slate/le Huff plutôt, voire Atlantico ou la Tribune, non Crapao ?
Pour Quatremer, j’avais bien aimé l’interview de Stelios Ramfos par le quotidien le Temps qu’il avait édité sur son blog en juin.
La fin de l’interview :
http://bruxelles.blogs.liberation.fr/coulisses/2012/06/cet-entretien-avec-le-philosophe-grec-stelios-ramgos-73-ans-r%C3%A9alis%C3%A9e-par-mon-confr%C3%A8re-richard-werly-et-paru-dans-le-quot.html#more
Bah, c’est sûr que c’est pas lui, ça aurait terminé en bagarre de rue sinon…
Jean Quatremer, journaliste à Libération! Il faut l’entendre pontifier à propos de l’Europe et la dette souveraine des pays endettés sur les ondes de Radio-canada et ce à chaque semaine…
Deux-Montagnes Québec
Donnez nous un indice Julien sinon on va jamais pouvoir trouver… Dans le genre infâme tranquille, ils sont quand même super nombreux à pouvoir correspondre !
Au risque d’être cynique et de lancer un débat qui a toutes les chances de déraper vers le troll….
C’est bien cette Europe là qui est Prix Nobel de la Paix ?
Parce que ça donne envie de pleurer.
>Thomas
De toute façon, depuis que Henry Kissinger a eu le Nobel de la Paix, on ne peux pas en attendre grand chose de ce Nobel…
oui !!!
Je trouve que le fait de juste savoir que Hitler était sur la liste de ce Nobel pour l’année 1939, ça refroidit pas mal…
Hé bé le Linlin là, ça te démange pas trop le dergeot ta reductio ad Htlerium des Nobels de la paix et de l’UE ?
Moi si. Tu connais l’histoire au moins ? J’espère que non, alors lis la fiche wiki du dénommé Erik Brandt, t’auras appris ça au moins…
Tu vois, vivi, tonton Hitler était bien dans une liste pour le prix Nobel de la paix. 😉
http://fr.wikipedia.org/wiki/Prix_Nobel_de_la_paix
Merci Paul, ces choses là fallait les dire.
J’espère qu’ils vous lisent.
Ce soir, nous les marché unique et autres marché unique, nous étions invités à dîner avec les marché unique; J’avais en face de moi un marché unique que vous lisez peut-être, ou dont vous connaissez en tout cas le nom, et à côté de lui, un marché unique.
À un moment donné, le marché unique a dit quelque chose à propos du marché unique, et le marché unique a fait un commentaire un peu marché unique, du genre « Bon, marché unique ».
…
http://www.youtube.com/watch?v=t2XJkcXmkUw
Paul Jorion comme Michel Muller : « fallait pas l’inviter ». Il casse l’ambiance ^^
http://www.europarl.europa.eu/ep-live/en/other-events/video?event=20121015-1000-SPECIAL
A 11:04 on voit clairement Paul en train de bloguer sur son laptop au lieu de se prêter au petit concours idiot.
PS: rien que l’animatrice donnerait envie de faire tout péter là-bas.
Mon dieu! J’ai essayé votre lien, c’est irregardable! Pas pu tenir. Cette interminable séquence de pure propagande en ouverture, digne des meilleures œuvres du réalisme soviétique, avec ces vingtenaires blancs et blonds souriants stupidement sur fond sonore qui vante les mérites du marché unique! Passés au bleu les jeunes chômeurs espagnols, grecs, irlandais. Ignorés les petits précaires allemands à 1€ l’heure, deux heures par jour et un jour par semaine. Effacés les ados banlieusards à l’avenir aussi sombre que leur teint.
Et puis j’ai zappé de ci-de là. Ces discours creux! Ces mots dépourvus de sens, coupés de toute réalité! On croirait assister à une réunion de pontifes, d’ayatollah et de dalaï lamas vantant les mérites du paradis et de la terre promise, qui s’auto-congratulent pour leurs mérites et leur sainteté réciproques. Pas possible, mais ils y croient vraiment? Ou ils sont juste là parce qu’ils sont (largement) payés pour assurer l’animation de la salle?
Je comprend que Paul Jorion ait passé la conférence à bloguer sur son laptop : c’est à se pendre, d’ennui ou de dégoût!
Pareil pour moi… Ça me donnerait même des envies d’éradication pure et simple
Méfiez-vous Paul, la clope , c’est très malsain surtout au beau milieu de l’enfumage de ces « éditorialistes »…
Cela démontre une fois de plus que cette presse là, il vaudrait mieux s’en passer. Cela ferait économiser à l’état donc à nous, une somme considérable et ces assistés n’auraient désormais pas d’autres issues que de connaître à leur tour la précarité en aillant pointer chez Pole-Emploi
Scoop, la clope c’est pas glop. Merci d’être passé(e) erde.
Sortir s’en griller une c’est justement une bonne façon de s’extirper de l’enfumage des non-fumeurs très polluants (je ne tolère les amis et/ou les femmes que fumeurs et fumeuses).
Ah oui parmi vos « éditorialistes » invités y’avait un certain Jorion, un invité à enfumer je suppose ?
Rassurez vous, si l’État se désengage, « le marché » va finir le boulot; premiers à devoir disparaître – et apparaître à la rubrique nécro du Figaro : l’Huma. Enfin, serait-on tenté de dire, n’est-ce pas ?
Merci.
Je pense beaucoup à ce genre de scène, justement, en voyant prospérer autour de moi, à tous les niveaux et dans tous les domaines, les comportements (je ne dis pas les êtres) arrogants et mensongers.
Je m’interroge beaucoup sur cet écoeurement qui, tant de fois, m’a fait abandonner le champ de bataille ou simplement la controverse. Ce n’est pas que je m’accuse d’agir ou d’avoir agi ainsi. Mais il y a là un mystère. Pourquoi sont-ce les personnes comme moi (ou comme cette femme) qui ont besoin de prendre la porte ?
Qu’est-ce qui met le corps en mouvement pour sortir à ce moment-là, « aller prendre l’air », et laisser la place à la parade des perroquets ? La réponse n’est pas un mot comme « la colère », « la pudeur », « l’écoeurement », « la peur », … La vraie réponse est au delà de ça.
C’est à mon avis une des clés pour comprendre comment, depuis des dizaines d’années, une forme d’intelligence crapuleuse reste aux commandes, pendant que ceux en qui je me reconnais sortent fumer des clopes en silence.
L’insondable mystère des corps… Il faudrait savoir si l’on observe des comportements semblables chez les animaux… Dans quelles circonstances s’écartent-ils instinctivement d’un de leur congénère ? A moins d’admettre que cela nous est propre… Etc.
Eloge de la fuite, Henri Laborit 1976.
Je considère cet essai de Henri Laborit comme un livre important, à lire ou relire .
Dispo ici
http://inventin.lautre.net/livres/Henri-Laborit-Eloge-de-la-fuite.pdf
Comme vous le dites , le corps et l’esprit ont besoin d’ aller prendre l’air, car ces gens-là puent , moralement et intellectuellement , leur pus exsudant par tous leurs pores et il faut éviter la contamination, simple réflexe de survie ?…..
Je ne crois pas que l’observation des animaux nous aiderait dans cette question.
Je ne sais pas comment dire, mais ça se passe du côté des positions existentielles individuelles et des effets de groupe.
Dans cette réunion à la gloire du marché unique, dont les promoteurs annonçaient avant son instauration qu’il créerait cinq millions d’emploi, pour se taire définitivement ensuite, il est évident qu’il faut tout un parcours de vie, où en général on avale pas mal de couleuvres, pour s’y retrouver, mis à part de temps en temps un syndicaliste pas encore récupéré, un journaliste pas tout à fait dans la norme, un chercheur plus ou moins indépendant, peut-être un politicien minoritaire, des gens qui en tout état de cause ne sont pas là en participants d’office enthousiastes. Je dirais qu’un homme ou une femme libre n’ont pas grand chose à faire dans ces cénacles et qu’en général ils n’y sont pas, comme en de nombreux autres endroits institutionnels.
Répondre à ce type qui entend ne pas « exagérer » sur la situation grecque est une tâche impossible in situ, elle réclamerait une destruction plus ou moins complète de tout son paradigme existentiel, au moment précis où il se pare de l’unanimité d’une réunion et de la puissance effective de la concentration de richesses publiques et symboliques, toutes creuses et frelatées soient ces dernières. La vie est ailleurs, mais le pouvoir, ou un certain pouvoir, est là.
Le paradoxe et l’intérêt de la cigarette, c’est qu’elle sert à respirer quand on en a besoin, alors qu’en soi et à long terme elle est un obstacle à la respiration.
Dans un congrès de gens sortis-de-l’UE-et-d’ailleurs-pour-respirer, c’est le monsieur qui n’exagère pas qui n’y sera pas, et si par accident il s’y trouvait, c’est lui qui ne saurait que dire et apprendrait le silence.
Vu d’un autre point de vue, il y a une part de bêtise consubstantielle à la loi du groupe dans le monde humain, vous avez déjà remarqué ça? Il faut toujours accepter les petites ou grandes sujétions, l’humour de connivence, l’élévation du chef, le genou en terre des autres, et la mise de côté de quelques-uns.
L’une des raison, c’est le malaise véritablement physique que l’on ressent face à ce genre d’attitude, de déni, cette profondeur d’imbécillité. On a au sens propre l’impression d’étouffer et il nous faut de l’air, tout de suite, et puis une clope (ou si on est non fumeur, un bon coup de raide) pour se calmer les nerfs.
L’autre, ce doit être pour tenter à tout prix de conserver la maîtrise de soi inculquée par des siècles de bonne éducation. parce, à la place de cette journaliste grecque, seule une sortie digne mais précipitée m’aurait empêchée de lui en coller cinq voir pire à cette enflure si bouffie d’auto-satisfaction!
@ tous
Oui, tout ça me paraît juste, et résonne.
La bonne nouvelle dans l’anecdote de PJ, c’est qu’on peut être (au moins) deux à sortir…
Et qu’on n’est donc pas toujours seul quand on choisit de quitter les lieux ou d’y retourner.
C’est peu, mais c’est bien.
Paul a souligné il n’y a pas longtemps le « Vous n’êtes pas réaliste! »
maintenant c’est « Bon, il ne faut rien exagérer »
ça permet de mesurer l’épaisseur nanométrique du vernis culturel qui nous sépare de la barbarie totale dans le cerveau des costards qui décident de l’organisation d’un monde.
tout ces drames humains, c’est juste la déperdition énergétique du moteur financier mondial, et « il ne faut rien exagérer » le moteur fonctionne certains le remarque … :-/
(Edit): le moteur fonctionne,[virgule] certains le remarquent.
Iam medio adparet fluctu nemorosa Zacynthos (Virgile)
Déjà, au milieu des flots, apparaît Zacynthe la boisée
merci pour ce beau texte ,d’une poésie absolue et qui explique tout
Humphrey Bogart Et Lauren Bacall.
Dans ‘Le grand sommeil’.
Ou ‘Anybody got a match ?‘, dans ‘Casablanca’.
‘Thanks’.
En fait c’est dans Le port de l’angoisse( To Have and Have Not) le coup de l’allumette .
Casablanca, c’est avec I.Bergman
Oups, merci Sylla.
Mémoire défaillante en début de nuit … (enfin, le reste de la journée aussi).
A une certaine époque dont je ne suis pas nostalgique, les bourgeois ont choisis de couper court à ce genre de personnes en prenant des raccourcis de la taille d’une bonne tête, l’inventeur du procédé a même eu la « chance » de le tester.
J’espère qu’une solution sera trouvée sans cela.
Wikipedia:
La croyance que Guillotin soit mort lui-même guillotiné n’a pas de fondement historique. Pourtant, il s’agit d’une idée assez répandue, probablement basée sur l’ironie du sort que cela eût été si l’initiateur de l’utilisation de cette machine avait lui-même été emporté dans la masse innombrable de victimes dont l’engin a facilité l’exécution durant la Terreur.
Ce monsieur me fait penser à tous ces hommes faux.
Un langage bétonné par les habitudes et la paresse d’esprit.
Sa femme pourrait lui annoncer : « j’ai un cancer » et le type répondra : « Bon, il ne faut rien exagérer ».
La plupart de ces hommes vivent comme des crabes ; avec une dure carapace à l’extérieur et mou à l’intérieur, lamentablement mou et indifférent.
Pas ou plus d’étincelle émotive.
petite anecdote, qui ne concernait que moi ( et donc de bien moindre ampleur, mais c’est l’esprit )… encore jeunette, milieu soignant, travaillant beaucoup, jour, garde, veille, en secteur
lourd =) forte implication, force intérieure, mais aussi « à fleur de peau » ; une personne trés proche meurt =) je préviens donc la hiérarchie administrative ( c’était à 800 km : à l’époque, pas de TGV =)
absence de trois jours à minima ) =) réponse : « si vous croyez que c’est le moment de plaisanter !
votre équipe est en sous-nombre ! » SIC
je l’ai regardé bien en face, et je suis sortie trés vite ( surtout ne pas montrer à ces gens là combien on est atteint ) …
ces gens là sont d’une indécence absolue .
éviter leur fréquentation à tout prix …
nous sommes dans un temps régressif où ils pullulent.
bravo de l’avoir accompagnée cette femme : c’est un soutien inestimable ...
échanger une bouffée – je ne fume plus – parfois, quand il n’y a pas de mots, c’est bien …
certainement, quelque chose qui nous vient du fond des âges …
c’est comme partager un repas, simplement, avec une personne venant de subir un grand malheur, alors que les « amis » fuient …
En fait, ce monsieur dont on connait le nom, sa lamentable et insupportable saillie était-elle du:
– à l’inconscience?
ou
-à la plus parfaite mauvaise foi.
Quant à Quatremer, ça ne peut pas être lui. Lui, aurait péroré sur le fait que c’est très bien ce qui arrive aux Grecs pour qu’ils puissent enfin rentrer dans l’Histoire.
[…] Blog de Paul Jorion » 20 ans de marché unique : La clope qu’on partage (IV). […]
Fumer provoque le cancer et est un signe d’infantilisme !!
Je plains sincèrement – vraiment – les non-fumeurs qu’auront même pas droit à leur dernière, celle du condamné, ou bien qui devront alors, dans cet ultime sursis, renier leur religion pour s’y mettre ou pire s’y remettre.
Just a moment messire bourreau.
Mais si lentement, mon cher, qu’on a tout le temps de mourir d’autre chose avant, et même de devenir adulte.
Venir au monde pour mourir est un autre signe d’infantilisme.
Mourir très tôt d’un cancer ou très tard dans la famine et la misère, entre les deux mon coeur balance.
Et ça, ça provoque quoi ?
https://www.google.fr/search?q=co2+pollution&hl=fr&client=firefox-a&hs=O6U&sa=X&rls=org.mozilla:fr:official&prmd=imvns&tbm=isch&tbo=u&source=univ&ei=SH59ULDIOeK80QWDnYC4Cg&ved=0CDQQsAQ&biw=1440&bih=771
Moi, j’ai eu un cancer. Je ne suis pas mort. Par contre, je n’ai jamais fumé. Et j’ai un côté indéniablement enfantin.
ce clope , cette cigarette ..
« la scène totalement muette et silencieuse du jeune soldat sudiste agonisant auquel Blondin offre une cigarette et son manteau…. »
dans « le bon la brute et le truand » …
pour ne pas mégoter , revoir » il etait une fois l’amérique » … crépusculaire …
C’est vrai il ne faut rien exagérer, c’est la phrase à la mode. Dominique Reynié a dit lui dans l’émission C’dans l’air hier que les Grecs n’étaient que des petits bourgeois et que leur austérité n’était comme même pas la guerre. Pascal Boniface ne l’a pas contredit et c’est bien dommage seul le présentateur l’a relevé. Ses gens se croient tout permis parce qu’en face il n’y a pas de répondant.
Et encore, Dominique Reynié et Pascal Boniface ne sont pas, et de loin, les plus sinistres des intervenants qui ont leurs habitudes sur cette détestable émission.
Ils ont une grille de lecture :
Quand ils disent qu’il ne faut pas exagérer, ils se réfèrent à la situation politique qui reste toujours en leur faveur :
Il n’y a pas eu de révolution, avec arrestation (ou pire exécution) des principaux dirigeants politiques grecs responsables du chaos social
Il n’y a pas eu de coup d’état militaire
Syriza n’a pas gagné les élections de juin et les nazillons d’aube dorée ne sont pas en mesure de prendre le pouvoir.
la situation deviendrait critique selon eux s’il y avait un événement politique (ils se contrefichent de la situation sociale ou économique) qui mettrait en péril leur édifice.
Ce sont des billets de ce genre qui rendent irremplaçable la lecture de ce blog.
Merci Paul JORION, pour votre humanité.
Relevé dans le téléfilm de la 5 hier soir.
Entre un des protagonistes et un gamin, contexte la défaite de 1870 devant les prussiens:
« Si tu as des convictions dans la vie, prépare toi à souffrir. »
Par contre le père du gamin bourgeois négociant en bois « s’adapte » aux changements politiques:
Bonapartiste avant la défaite de Sedan, Républicain après la défaite, conciliant avec les prussiens pendant l’occupation, soutient de Thiers contre la commune pour finir.
Alors que celui qui avait des convictions, est fusillé pour s’être rebiffé contre des prussiens qui l’avaient insulté.
Comme quoi dans la vie il ne faut pas avoir de convictions, à part celle d’aimer l’argent.
Toujours d’actualité…
C’est près du feu qu’on s’chauffe. Encore plus pour un marchand d’bois.
Coffee & cigarette
=> Iggy Waits & Tom Pop 12’30
Cigarette et whisky…
http://www.dailymotion.com/video/x3fp1i_annie-cordy-cigarette-whisky-et-p-t_shortfilms?search_algo=2
whisky…
http://www.youtube.com/watch?v=HBp2ke5Bye4
les dames ont-elle l’obligation de la courtoisie et du tact face à la pesanteur imbécile?
dans ces cas là
personnellement, rien que pour réétablir un certain équilibre, à l’occasion qui s’en présente parfois en différé je suis d’une grande maldresse genre : oh! je vous ai marché sur les pieds,! excusez moi… je suis désolée!
je ne laisse pas passer avec une clope
non seulement ce gus est un rustre et cela ne risque pas d’évoluer
mais ce genre de comportement est un vol d’énergie, il vous blesse et vous épuise et se calmer avec une cigarette ( ça peut faire du bien ) mais c’est soumettre son corps à une double peine et s’enregistrer comme victime.
donc mes talons se souvienne que ces pieds là sont à écraser en remboursement un de ces jours
c’est un petit rien mais qui paye ses dettes parait-il va toujours mieux
une manière de lui faire du bien ,
à force si toutes les dames lui écrasent les pieds… ça finira par lui remonter au cerveau.
lentement , mais c’est une manière de garder l’espoir.
@ rahane
Il s’agit de réflexions de dame s’adressant à des dames, les invitant à une action renouvelée, en vue d’un effet précis.
Mon point de vue masculin ne peut-être qu’à gros sabots, mais enfin…
On notera que seule une dame peut s’y livrer sans contrecoup facheux.
Et il y a mieux. Avez-vous songé, très chère Rahane que votre espoir d’une action partant des pieds pour aboutir au cerveau pourrait très bien s’arrêter en chemin ? Pour être plus précis , entre pied et tête, à mi-chemin.
Et, pas d’erreur, ne soyez surtout pas désolée. Ils le méritent, comme vous le suggérez.
Une clope, un bon coup de raide et maintenant un soupçon de choc à la testostérone, y’a de tout sur ce blog. Christine devrait être contente…