Billet invité
Une nouvelle notion fait florès, le coût du travail, dont on n’a pas fini d’entendre parler. Et si l’on en parle tant, c’est parce que bien évidemment il va falloir le diminuer. Pourquoi ? Parce qu’il faut améliorer la compétitivité des entreprises. Comment ? En diminuant les charges sociales (patronales) et en augmentant en contre-partie la CSG, par exemple.
Il s’agit donc d’un transfert de charge du travail au revenu (ou à la consommation, si la TVA est augmentée), qui paraît difficilement destiné à accroître la consommation intérieure, on s’en doute, mais à aider les entreprises à affronter le marché international avec des prix plus bas. A moins qu’elles n’augmentent tout simplement leurs marges, ou que cela ne crée un « choc d’offre » sur le marché intérieur (une autre notion qui va faire fureur, voir plus loin).
Comment est calculé le coût du travail ? Là, cela se complique, car tout le monde n’intègre pas les mêmes données. La base du calcul résulte de l’addition des salaires et charges sociales et impôts, en soustrayant les subventions publiques. Mais il peut y être ajouté, selon les cas, les coûts de recrutement, de formation et de licenciement. Les comparaisons n’en ressortent pas facilitées… Mais alors, le coût du travail est-il particulièrement élevé en France ? Selon une étude de l’Insee portant sur la période 1966-2008, il est équivalent à celui de l’Allemagne, ce qui tendrait à montrer que là n’est peut-être pas la question, mais qu’importe !
D’ailleurs, le coût du travail est-il le seul paramètre sur lequel il est possible d’agir pour augmenter la compétitivité ? Pas du tout, une analyse commune des centrales syndicales (exception faite de la CGT) et des organisations patronales (Medef, CGPME et UPA) en a identifié d’autres : l’innovation ou la qualité et le savoir-faire de la main d’œuvre. Oublions-les !
Carlos Goshn, le PDG de Renault et de Nissan, a de son côté analysé la situation et déclaré que « l’Europe est confrontée à un super problème de compétitivité ». Quelle solution voit-il ? Il constate un problème de sur-capacité : « ce n’est pas un problème provisoire mais sur le long terme » diagnostique-t-il. Amenant à penser que la diminution du coût du travail ne réglera rien et que le remède est ailleurs, dans sa « flexibilité ». C’est le deuxième volet des réformes en préparation.
Le gouvernement français, on le sait désormais, est en faveur de la « sécurisation de l’emploi », celui-ci doit devenir « plus souple » pour les entreprises et « plus protecteur » pour les salariés (on a l’impression d’entendre Christine Lagarde, directrice générale du FMI, réclamant à la fois des actions en faveur de la croissance et de la diminution des déficits publics…). En réalité, il est également question de permettre aux employeurs de réduire le temps de travail – et la rémunération – moyennant une contrepartie qui, comme déjà vu, peut se résumer à… la conservation de son emploi.
Heureusement, les avis éclairés ne manquent pas sur la question. Jean-Paul Chifflet, le nouveau président de la Fédération bancaire française, a déclaré : « à ce stade, dans les actes qui ont été posés, nous trouvons que les décisions qui sont portées ne vont pas dans le sens de la compétitivité ». « Il faut faire mieux, il faut faire plus, il faut faire plus fort », a-t-il ajouté en retrouvant le sens de la simplicité.
L’économiste Elie Cohen a de son côté fait remarquer que « les pays comparables, qui ont eu des problèmes de compétitivité il y a une dizaine d’années, ont massivement transféré les charges qui pesaient sur le travail vers le revenu ou la consommation, créant un choc d’offre. Ils sont ainsi parvenus à redresser leur compétitivité ».
La notion de « choc d’offre » est utilisée par les économistes pour désigner une modification importante des conditions de la production – dans ce cas une baisse des prix – pouvant aboutir à une augmentation de la consommation plus ou mois durable. Hypothèse qui demande pour le moins à être vérifiée dans le contexte actuel, qui n’est pas exactement celui d’il y a dix ans. Cela ne supprime pas le principal mérite de ce mystérieux « choc » : impressionner les esprits ! C’est peut-être pour cela que le premier ministre préfère déjà évoquer une « stratégie de compétitivité », moins brutale pour ceux qui vont la financer. Les arbitrages ne sont pas rendus.
463 réponses à “L’actualité de la crise : HARO SUR LE COÛT DU TRAVAIL ! VIVE LE CHOC D’OFFRE ! par François Leclerc”
Je n’ai qu’une chose à dire: Révolution par les armes!
Souriez, vous êtes filmé.
vendebout,
j’amène la guillotine ?
Quelle bonne idée ! Répandons la mort, la société n’en sera que plus belle et l’humanité grandie.
Une crise du capitalisme de cette ampleur a toujour semé la mort,
par la misère, la répression, et la guerre tout court.
Il fallait agir à temps dans les années 30,
notamment défendre l’Espagne républicaine contre la
coalition du capital, européen et au delà.
Restent aujourd’hui quelques années pour abattre la dictature du capital,
par tous les moyens qu’il imposera, et assurer la survie de l’espèce.
@ Charles
Je trouve toujours vos propos clairs comme de l’eau de roche, A
Auriez-vous l’âme d’un Leader? Si j’osais et je l’ose, je dirais que
vous êtes porte-parole de l’action, Cap sur porte-avions « plan B »
Répondre à la terreur sociale par la terreur armée… Å’il pour œil… C’est une idée
Je crois que Gandhi a dit : Oeil Pour Oeil Finira Par Rendre Le Monde Aveugle
Comme disait Txomin…
Avant de pouvoir mettre à bas la dictature du capital,
il faut se mettre en jambe, en donnant confiance au camp du travail dans sa force,
en semant le trouble et divisant le camp du capital.
C’est ce que vient de faire le Portugal,
avec une première victoire en Europe,
qui sera suivie de beaucoup d’autres!
Le gouvernement a annoncé en septembre
de nouvelles mesures pour sauver ses capitalistes;
la hausse de 11% à 18% des cotisations salariales, soit environ 1 mois de salaire,
pour pouvoir baisser les cotisations patronales de 23,75% à 18%.
Le 15 septembre, des manifestations ont déferlé contre l’austérité
dans les principales villes, avec plus de 100 000 à Lisbonne.
Face à un appel à des actions plus déterminées le 29 septembre,
dont la “puissance” lui faisait peur, le gouvernement a remballé ses mesures.
La voie est tracée: s’opposer, par tous les moyens qu’ils nous imposeront,
au gouvernement de la bourgeoisie, jusqu’à le mettre HS.
Les aveugles sont pour.
@draxredd
Qu’en savez-vous? Peut-être croyez-vous faire partie des aveugles? Ce n’est pas vrai, vous êtes un nantis rien que par le fait que vous n’habitez pas en Afrique noire… Ceci dit votre réponse donne à réfléchir.
La non compétitivité relative d’un pays qui est grosso modo mesurée par le déficit extérieur doit dans une optique keynésienne être résorbée par une dévaluation qui permet de relancer l’économie et de sortir par le haut. Avec la monnaie unique aujourd’hui mortifère on revient à un système de type étalon or avant 1914 où le principal ajustement possible est celui par le bas: la déflation. Cette politique de déflation risque de produire les mêmes effets que dans les années 30.
Les taux de chômage de 25% en Espagne et Grèce condamnent les politiques de déflation et de chômage pour toute personne de gauche qui ne juge pas politiquement en fonction des lunettes médiatiques contrôlées par l’oligarchie financière.
La monnaie unique c’est l’Europe inique
L’euro commun c’est l’emploi demain.
C’est maintenant une évidence. Tous les moyens démocratiques sont en cours d’épuisement de notre part. La logique des armes s’impose en effet et malheureusement à la rue.
Si, une solution, la dernière : devant une telle spirale de violence économique du capital, il faudrait tenter une grève qui consisterait à rester chez soi et à n’en plus bouger tant que rien ne change. Pas de reprise d’activité. Avantage, pas de violence policière : on reste chez soi.
A tester… ?
Bien sûr, en corollaire, plus de consommation, du moins plus de consommation mondaine (pas de restaurant par ex., les restaurateurs ayant obtenu un maximum d’exemption de la part du dernière gouvernement, mais ne donnant rien en échange et coutant à l’état 2,5 milliards d’ € / an)
Voilà voilà…
Excellente idée, sans doute la seule action efficace . Mais comment mobiliser ceux qui, étranglés par le crédit, craignent de perdre leur emploi éphémère ?
En France, même après la saisie de la maison du surendetté par la banque et sa revente à très bas prix à des amis du banquier, le reste de l’emprunt est encore dû par le surendetté jusqu’à la fin du remboursement . Le piège .
« Les communistes ne s’abaissent pas à dissimuler leurs opinions et leurs projets. Ils proclament ouvertement que leurs buts ne peuvent être atteints que par le renversement violent de tout l’ordre social passé. Que les classes dirigeantes tremblent à l’idée d’une révolution communiste! Les prolétaires n’y ont rien à perdre que leurs chaînes. Ils ont un monde à gagner.
PROLETAIRES DE TOUS LES PAYS, UNISSEZ VOUS
Karl MARX, Friedrich ENGELS, Manifeste du Parti Communiste, 1848
L’expérience montre (surtout ces dernières années) que ce n’est pas la base qui freinent l’action lorsque celle ci est conduite de manière déterminée et efficace. Plutôt les directions qui s’effraient très vite (parfois même avant que ça a démarré) des forces sociales qu’elles sont susceptibles de mettre en mouvement.
Par exemple, voir en détail le mouvement national, total, illimité de grève des rafineries contre la réforme des retraites de Sarkozy.
Faux prétexte mianne le coût de l’endettement paralysant. Suffit de vendre sa baraque hypothèquée si le prix de vente couvre le solde de l’emprunt dû, point, et viva la liberta.
« Suffit de vendre sa baraque hypothèquée si le prix de vente couvre le solde de l’emprunt dû, point, et viva la liberta. »
Ok mais quid du solde dû en cas de baisse de l’immobilier ? Ou même de stagnation des prix ? Et se pose un autre problème : beaucoup de banques, même en Europe, ont prêté, il y a quelques années, à 100 voire 120 % (montant du bien + tous les frais) à des gens qui, aujourd’hui, perdent leur job. Ceux-là, s’ils vendent, pourraient (peut-être) rembourser le solde du prêt mais ne pourraient rien racheter, les banques ne prétant plus qu’à des emprunteurs faisant un apport d’au moins 10 (voire 20 %) de la valeur totale du bien convoité. Je ne suis pas partisan d’une société du « tous propriétaires » à tout prix mais beaucoup de débiteurs hypothécaires ont été abusé, il y a 5/6 ans, par la perspective d’une prise de valeur irréversible de leur bien une fois leur endettement contracté.
Drôle de conception où vendre sa maison veut dire être libre ? Ou comment les spéculateurs de produits financiers (la valeur des actifs financiers a été gonflée artificiellement) pourront transférer leur poison sur des produits réels ! Une stratégie de l’appropriation en bonne et due forme. Attendez là, il n’y aurait pas quelques choses qui vous choquent ? Etre propriétaire, c’est espérer un peu de liberté, non ? C’est une stratégie que je dénonce. Et oui, regardons, les prix de l’immobilier, il y a 20 ans en comparaison du revenu. Aux échecs, c’est un coup de maître ! Comment se séparer du poison en le refilant aux autres afin d’être propriétaire des espaces de liberté. Bref, comme l’eau, l’alimentation (GD), la circulation (autoroutes) l’électricité (pas d’énergies domestiques possibles en France, nucléaire oblige)… Comment mettre la planète en esclavage, voilà tout. Attention, bientôt, la taxe sur la respiration. Privatiser tout ce qui peut être marchand, et faire la sélection par l’argent.
Raisonnement de pur financier ! Qui veut sauver ses meubles, trouve un pigeon…….
La part du budget immobilier représente combien dans votre revenu, là est la vraie question. Pensez demain……
Et la productivité du travail? Il faudrait aussi les comparer, pour avoir une idée de la compétitivité entre les deux pays.
Bruno, côté compétitivité, dans le classement 2012 :
Allemagne -6ème place
France – 21ème place
Merci, Penelopa, pour ces données 2012.
Selon Davos penelopa, selon Davos…
Renou, j’ai trouvé ça, sur le blog que vous proposez. Intéressant, non?
Il n’y a pas encore de classement 2012, ou alors citez vos sources parce que selon l’OCDE nous sommes devant l’Allemagne en 2011…
http://etudes-economiques.credit-agricole.com/site/france-des-points-forts-a-faire-valoir-1594.html
Le problème immédiat, ce n’est pas le prix du travail,
mais celui d’entretenir les parasites de la classe capitaliste.
Ils concentrent de plus en plus de richesse,
contribuant ainsi à la crise/
Ils ont servi. Ils ne servent plus à RIEN.
C’est un système complètement obsolète, ringard,
qu’il faut abattre pour mettre l’économie au service des besoins
écologiquement soutenables.
En regardant plus au fond, le problème n’est pas le prix du travail,
mais la recherche de la compétitivité, autrement dit la guerre comerciale,
prélude, dans une crise majeure, à la guerre tout court.
Charles ,
peut-être un peu quand même
pour quelque milliards de gens il est même plus immédiat que pour nous autres
@ Tikarol
Un point sur le « i ».
Vous auriez du comprendre, dans le contexte de ce blog,
le prix du travail « trop elévé »…
Pouvez vous donner un lien?
Si je me réfère aux statistiques de l’OCDE je trouve que la productivité horaire Française est de 95,7% de celle des US et que pour l’Allemagne c’est 91,6%
http://stats.oecd.org/Index.aspx?DataSetCode=LEVEL&lang=fr
Compétitivité et productivité sont donc une même mamelle?
La productivité est un facteur objectif, la compétitivité selon le rapport n’est qu’une opinion, présentée sous une formequi fait croire en une analyse objective. On ne juge pas des résultats mais des comportements par exemple :
« Government attitudes toward markets and freedoms and the efficiency of its operations are also very important: excessive bureaucracy andred tape,6 overregulation….. »
Là on se prend des mauvais points indépendemment du fait qu’on a des résultats ou pas, ou sans tenir compte de la production de la « bureaucratie » laquelle peut se traduire en infrastructure, en assurances sociale etc…
Si la productivité était exprimée en volume je trouverais que c’est assez différent de la compétitivité mais exprimée en monnaie à parité de pouvoir d’achat ça commence à ressembler à de la compétitivité.
Si on jugeait de la productivité des dirigeants, on les auraient foutu dehors depuis longtemps.
[…] Blog de Paul Jorion » L’actualité de la crise : HARO SUR LE COÛT DU TRAVAIL ! VIVE LE CHOC D’…. […]
Cher François Leclerc,
Merci pour cette limpide explication. Mais qu’observe-t-on ces temps ci: la jacquerie des fondateurs de start-up, forcément « créatrices de richesses », qui veulent continuer à flibuster tranquillement dans leur coin, des patrons qui ne se remettent jamais en question; c’est tellement plus facile d’incriminer un coût du travail trop élevé que de remettre en question sa stratégie, son positionnement et ses décisions. Il faudrait se poser clairement la question de la compétence des patrons. La seule qu’ils savent faire, c’est pleurnicher.
Tout ceci n’est qu’une entreprise de confiscation, par les élites, à leur seul bénéfice, des maigres richesses créées. Le tout orchestré et avec la bénédiction de notre gouvernement « gauche de droite ».
Hollande a triché. Il a raconté au peuple une jolie fable « de gauche » pour se faire élire et il fait une politique de droite pour les riches une fois élu. C’est dégueulasse.
Vous savez, hier soir, en sortant du TGV, je me trouvait avec un type la soixantaine qui discutait avec une de ses connaissances. De la conversation, j’ai compris qu’il était parlementaire (député maire d’une ville de l’agglomération d’Angers). Ce cumulard de « gauche de droite » indiquait à son interlocutrice que selon lui l’adoption, par l’assemblée, du traité européen, serait une formalité.
Je m’invite dans la conversation pour souligner que c’est fort dommage.
Il m’a regardé comme une merde. Le genre de regard qu’un petit marquis d’Ancien Régime devait porter sur u paysan de l’époque.
Vous voyez, non contents de tricher, nos gouvernants affichent ostensiblement le syndrome de la classes supérieure. Pour reprendre le mot vachard de Pompidou envers Giscard, le problème de Hollande et ses copains, c’est le peuple.
On va finir par regretter Sarkozy, qui lui, au moins ne trichait pas.
Entièrement d’accord avec « abraxas », tout cela ne va créer que de l’indignation et de la révolte d’ici peu de temps !! Bientôt il faudra remercier nos responsables et patrons de travailler encore pour eux tous les matins …en oubliant que leur pouvoirs et richesses ne seraient rien sans le savoir faire et le dévouement de leurs collaborateurs qui s’effrite un peu plus à chaque nouveau coup bas !!
Bienvenue en Grèce, lol.
Voici ce qu’on appelle la mondialisation par le bas.
c’est peut être pour nous faire réagir, et donner du poids au gouvernement, ce serait malin de sa part.
Allons ne rêvez plus les grandes entreprises sont passées en phase attaque, museler, impressionner, le savoir faire remplacé le savoir être, cela ne rapporte rien mais au moins c’est moi cher.
Pour les entreprises son meilleur atout est l’adapatation des hommes mais c’est pour eux
uniquement une variable d’ajustement.
et une fois le savoir faire disparu nous pourrons nous comparer aux pays du tiers monde
mendiant un emploi au prix market discount.
S’il se trouve ici des personnes qui naïvement croyait que l’on avait un gouvernement de gauche, je pense que la réalité doit leur être insupportable !!!!
Cette « gauche » est encore plus dangereuse que la droite avérée, car plus perverse car hypocrite dans sa manière de gérer le pays.
Ce ne sont en aucun cas des « sociaux libéraux » comme ils aiment à se qualifier.
Il faut vraiment tendre vers la révolution et si ce n’est par les urnes par d’autres moyens possibles, et établir une 5° république qui tiendra compte des avis d’une assemblée citoyenne.
L’espoir fait vivre…
Euh, une 6e république, tant qu’à faire 🙂
après examen des propositions qui circulent
je mets toute ma confiance dans la 7ème
@ Tikarol
Désolé ,on l’a perdu , je crois que nos hommes politiques sont en forêt de Machecoule !!!!
La stratégie des réformistes de « révolution par les urnes »
a toujours et en tout temps conduit à la trahison,
en engraissant les politiciens professionnels du théatre de l’Alternance.
Ces irresponsables ont aussi conduit des peuples à la boucherie.
Reste la stratégie révolutionnaire a permis de mettre de côté
par contre bien des classes dirigeantes.
Reste enfin, suite à toutes les révolutions précédentes,
la leçon essentielle: la vigilance révolutionnaire doit veiller
à ce que ne reconstitue aucune classe qui confisque la démocratie.
Charles, il faut déjà la mettre en place, dans les esprits de véritables citoyens, avant de veiller à sa préservation.
nous vontons depuis plusieurs décénies par défaut : le moins pire quelle belle perspective …
à Charles A
au Venezuela, 14 votes en 13 ans . . . révolution vivante, par les urnes !
sur le blog de Mélenchon, ces jours ci :
…/… le secteur privé, hostile à Chavez, y contrôle largement les médias. Chacun peut le vérifier. Sur 111 chaînes de télévision, 61 sont privées, 37 communautaires et 13 publiques. Avec cette particularité que la part d’audience des chaînes publiques n’est que de 5,4%, celle des privées dépassant les 61% … Même chose pour la radio. Et 80% de la presse écrite sont contrôlés par l’opposition ; les deux quotidiens les plus influents – El Universal, El Nacional – étant hostiles au gouvernement.
…/…
Ce n’est pas un hasard si la Foundation for Democratic Advancement (FDA), du Canada, dans une étude publiée en 2011, situe désormais le Venezuela en tête du classement des pays qui respectent la justice électorale . Le gouvernement d’Hugo Chavez consacre 43,2% du budget aux politiques sociales. Résultat: le taux de mortalité infantile a été divisé par deux. L’analphabétisme éradiqué. Le nombre de professeurs des écoles multiplié par cinq (de 65 000 à 350 000). Le pays détient le coefficient de Gini (qui mesure les inégalités) le plus performant d’Amérique latine. Dans son rapport de janvier 2012, la Commission économique pour l’Amérique latine et les Caraïbes (CEPALC, un organisme de l’ONU) établit que le Venezuela est le pays sud-américain – avec l’Equateur -, qui, entre 1996 et 2010, a le plus réduit le taux de pauvreté. Enfin l’institut américain de sondages Gallup classe le pays d’Hugo Chavez, 6e nation « la plus heureuse du monde ».
…/…
bonne nuit les petits
@ RV
Premièrement, il n’y a eu aucune révolution au Vénézuéla.
La bourgeoisie n’a pas cédé le pouvoir.
Deuxièmement, lorsque la bourgeoisie et l’impérialisme
ont décidé de mettre un terme à certaines réformes
et tenté un coup d’Etat, en 2002, les urnes sont restées au placard.
Ce n’est que par le nombre et la force d’une mobilisation largement armée
que le peuple a mis le coup d’Etat à terre.
Je répète: personne n’a jamais trouvé un seul exemple de ‘révolution par les urnes ».
Ce n’est qu’un mot creux utilisé depuis longtemps par les politiciens en mal de places.
En France, les dirigeants d’entreprises sont souvent des stratèges en peau de lapin. La cooptation, la façon de nommer ces dirigeants, leur formation d’origine, leur parachutage…l’autofinancement, le management…et bien d’autres choses.
C’est pas le MEDEF qui remettra ça en cause donc pan sur les salaires.
La France est verrouillée par une petite et une grande bourgeoisies prétentieuses et méprisantes,
ça ne date pas d’hier, ni de la dérégulation financière, mais de bien avant.
Hé Fnu’rrrrrrrr, la preuve que « les dirigeants d’entreprises sont souvent des stratèges en peau de lapin », ils zont même pas voulu de Fnu’rrrrrrr. Vise un peu l’niveau des stratèges… Cqfd.
Pov gars… ça mérite même pas une réponse tellement c’est nul, t’as que ça, la provoc ?
Finalement la France ne va se retrouver plus qu’avec des dans ton genre, quel atout !
Ben quoi l’mouton noir ? C’est-y pas vrai c’que j’dis ? Pour une fois qu’je fais un compliment… on m’y reprendra plus. Me v’là ben mouché dion, snif snif… sob sob… gasp… vrémentropinjuste ! t’es vilain fnu’rrrr…. mouinnnnnn….
@ fnur
« les dirigeants d’entreprises sont souvent des stratèges en peau de lapin » on se croirait dans un discours de chasse pêche et traditions , encore un effort , et se sera le tour des fonctionnaire ou des émigrés !!!!!!!!
Allez je retourne à mon kolkhoze
Ardéchoix
@ fnur
« les dirigeants d’entreprises sont souvent des stratèges en peau de lapin » on se croirait dans un discours de chasse pêche et traditions , encore un effort , et se sera le tour des fonctionnaire ou des émigrés !!!!!!!!
Com brillant dans le cadre d’un café de commerce après 3 pastis, et quel rapport avec la choucroute ? Ce que je dis est confirmé par toutes sortes d’études. A quoi ca rime de mettre la tête dans le sable ? Je n’ai jamais entendu chasse pêche et traditions évoquer ce sujet. Donc la remarque est complètement à côté de la plaque. C’est juste du vent sans fondement. L’Allemagne a les mêmes niveaux de salaires et taille des croupières à l’économie française, pourquoi ? Tu te poses la question parfois ? Et ne me raconte pas que c’est à cause des salaires, ça c’est du blabla, du poncif. Les taux de pauvreté y sont aussi proches. Les raisons sont clairement identifiées par Artus et bien d’autres.
Comme je l’ai dit, l’ »intelligentsia » française style MDEF est déficiente dans ses stratégies industrielles et je vois tu vas dans le même sens. Le changement en France c’est pas pour tout de suite…
vigneron
Avec toi on ne sait jamais dans quel sens lire, si c’est du lard ou du cochon.
Fnur
égalité donc
va falloir chercher ailleurs
Tout à fait exact,
(sauf l’expression de peau de lapin pas très heureuse,)
il y a une caste, en France, en gros les technocrates,
ce qui fait une nouvelle différence avec l’Allemagne à notre désavantage
mais bon sur ce blog, dès que tu sors de la finance…
Tout à fait d’accord.
Mais ce n’est pas sur le point de changer, c’est même de pire en pire.
Un des facteurs, parmi tant d’autres, est que les grosses PME allemandes ont développé leur autofinancement, n’ayant pas besoin des actionnaires de la finance, ce qui leur procure une forme de souveraineté et de planification à long terme, sans subir les sautes d’humeur des actionnaires volatils. Tant qu’on nous bassinera sur l’unique paramètre des salaires, ce sera peine perdue et fera le nid du MEDEF qui est une troupe d’incapables fils à papa parasitaires.
@ fnur 4 octobre 2012 à 19:00
Parce que vous croyez qu’un gouvernement de 38 ministres composé essentiellement de profs et de fonctionnaires qui n’ont jamais œuvré en entreprise sauf un, est davantage capable ?
Parce que vous croyez que les chefs d’entreprises françaises vont tendre demain, comme les PME allemandes, à développer de l’auto financement avec le risque d’être taxés à plus de 60% sur les plus values du capital ?
Les Pigeons vont s’envoler dès que possible.
http://www.lefigaro.fr/entrepreneur/2012/10/03/09007-20121003ARTFIG00702-la-revolte-fiscale-des-entrepreneurs-est-allumee.php
jducac
Je ne crois rien, je constate qu’en France des types qui ne connaissent rien de rien d’une quelconque logique industrielle et d’innovation, n’ayant jamais produit un clou, sont parachutés pour faire la pluie et le beau temps, plus rarement. Plus que de classe, la société française est une société de castes sociales.
En Allemagne, un apprenti peut devenir directeur, en France c’est impossible. Et un héritier devra passer par les phases de l’apprentissage avant que lui soient, si satisfecit, confiées d’autres responsabilités.
Sans doute n’étais-tu pas ad hoc pour la France alors Fnu’rrrr, des apprentis devenus directeurs j’peux t’en présenter treize à la douzaine, dans l’négoce bordeluche, dans la distri, dans l’aéro, dans le bâtiment, etc, etc.
vigneron
Tu connais 3 cas, ça fait pas une stat. En plus sur des micro entreprises pour la plupart.
Pas convaincant. C’est un peu du bricolage de bord de table tes exemples…
Ici, ce sont des armées d’apprentis et de Praktikanten embauchés après un stage payé.
Les quelques gus en France que j’ai fréquentés et promus issus de la classe plus bas étaient soit des marxistes obtus soit des fiottes serviles. Pas vraiment de quoi parader…
Mais tu m’as bien l’air d’être en position de surdité volontaire. Gaffe à l’obus qui suivra…
3 cas Fnu’rrr ? Ben beaucoup plus et j’parle de ce et ceux que je connais très bien seulement, Fnu’rrrr, tout connement, et pas de « marxistes obtus (?) » ni de « flottes serviles (??) » à l’horizon, pas plus de micro-entreprises, non non Fnu’rrrr, des Pme entre une trentaine dans le bâtiment et un millier d’employés dans l’aéronautique en passant par une centaine en négoce de vins ou 200 en hypermarché… et DG ou patrons les mecs hein Fnu’rrr qu’ils sont ou qu’ils ont fini ? pas larbins de haut-vol…
OK vigneron
Mes analyses de terrain ne valent rien, celles d’Artus non plus, ni celles de Chavagneux, ni les autres, je te propose de conseiller Hollande et de lui présenter tes potes de l’ascenseur social français :
Le constat est donc clair : cela fait de nombreuses années que les patrons français ont fait de mauvais choix stratégiques qui plombent aujourd’hui leur profitabilité, donc leur investissement, donc la compétitivité d’aujourd’hui et de demain.
http://alternatives-economiques.fr/blogs/chavagneux/2012/10/03/choc-de-competitivite-est-ce-bien-le-moment/
Faut pas rêver, un mauvais positionnement entraine de mauvais résultats.
@ fnur
Je suis désolé ,chômeur créateur d entreprise il y a quelques années , j ai une PME qui exporte en Allemagne entre autres ,et j ai 100% de mon capital . Et j aime mon travail !!!!
@ fnur
« Tu connais 3 cas, ça fait pas une stat. » met en un quatrième , chômeur créateur de ma pme , il y a quelques années , j’exporte en Allemagne entre autres.
La journée bonne .
Félicitations Ardéchoix, mais c’est comme l’étude des OGM avec 10 rats par échantillon comparatif, c’est un peu juste.
@ Fnur
Là, tu te trompes. Ce n’est pas le nombre qui compte mais la différence statistiquement significative entre les groupes comparés. Si 10 individus suffisent pour faire apparaître une différence significative dans un protocole en double ou triple aveugle, l’étude a autant de valeur sinon plus que celle qui en nécessiterait 10000, qu’il s’agisse d’efficacité ou d’effets secondaires. Le nombre ne fait rien à l’affaire. Qui plus est, un résultat significatif sur une petite cohorte présente l’avantage d’être plus facilement reproductible et directement constatable dans une clientèle médicale par exemple.
@ FNUR 4 octobre 2012 à 22:12
Ce n’est pas ce que je lis dans la presse allemande, ni ce que disent mes étudiants de master qui font un stage en Allemagne. Ces derniers temps, on a embauché certes (taux de chômage tombé à 5,5%, juillet 2012). Mais de 2005 à 2010, les jeunes Allemands enchaînaient les stages non rémunérés, car en Allemagne, contrairement à la France ou la Suisse, il n’y a pas d’obligation de rémunérer les stagiaires. Mes étudiants en font souvent les frais, qu’ils restent trois ou six mois en stage. Quelques-uns ont été embauchés en gestion de projet internet, marketing en ligne, … Les autres trouvent de l’emploi en France ou en Suisse et pensent désormais que les patrons allemands sont des exploiteurs, surtout ceux des start’ups qui profitent largement des stagiaires étrangers (Zalando à Berlin ne fait pas exception).
Fod
Mais non, plus l’échantillon est petit plus l’incertitude les résultats est grande, donc il faut des différences de résultats très importants pour déceler une différence entre deux groupes.
En l’occurrence, beaucoup parlent de 50 minimum pour ce type d’étude. D’ailleurs, cette étude a été descendue par nombre de spécialiste, sans compter la stratégie de communication douteuse.
Alain V
C’est lié à la différence entre les rémunérations de l’industrie, très syndicalisée, et celles des services. Mais en France, même dans l’industrie, j’ai vu des stagiaires, moi y compris, ne recevoir aucune rémunération, ni aide au déplacement, donc des patrons rats. Et il est connu que la France use et abuse des stages à répétition.
Pour rebondir sur les propos d’Abraxas, le lien suivant vers un article du Monde :
http://www.lemonde.fr/politique/article/2012/10/04/pigeons-genese-d-une-mobilisation-efficace_1770123_823448.html
Sans déconner, des petits mickey (fils à papa), le plus souvent déjà super privilégiés dès le départ, décident de monter des start up sur une simple idée (franchement il y a plus compliqué en terme de projet entrepreunarial) et considèrent qu’ils ne doivent pas être taxés au delà 19% à la revente ? On peut peut être discuter du barème retenu jusqu’à une tranche de 60 %, mais franchement sur le principe, il n’y a rien de choquant au projet de départ du gouvernement ….
Pourtant ce dernier se couche ou devrais-je dire capitule en rase campagne…
Il n’oublie pas, néanmoins, de réfléchir à faire peser plus sur le salarié les charges sociales et le prix de la compétitivité !!!
J’enrage !
http://www.alternatives-economiques.fr/faux-dur_fr_art_633_60470.html
Faux dur
Denis Clerc
Article Web – 04 octobre 2012
Les créateurs d’entreprise s’émeuvent d’être taxés dans le prochain budget pour l’année 2013 à 60,5 % sur les plus-values encaissées cette année, contre 34,5 % précédemment. Confiscatoire, estiment les intéressés, qui refusent de passer pour des « pigeons ». En réalité, le chiffre de 60 % sonne bien, mais il est faux. La réforme taxera les spéculateurs, pas les créateurs d’entreprise.
Les créateurs d’entreprise, paraît-il, ne veulent pas être les pigeons du tour de vis fiscal. Ils dénoncent la décision du gouvernement d’intégrer désormais dans leur déclaration d’impôt sur le revenu les plus-values de cession qu’ils peuvent percevoir lors de la revente des parts ou actions de leur entreprise. Ces plus-values seront donc imposées à 45 % (le nouveau taux marginal de l’impôt sur le revenu lorsque le revenu imposable sera supérieur à 150 000 € par part), au lieu de subir le prélèvement fiscal libératoire de 19 % qui existait jusqu’alors. A ce nouveau prélèvement fiscal s’ajoutera un prélèvement social qui, depuis le 1er juillet 2012, est passé de 13,5 % à 15,5 %. Au total, 60,5 % sur les plus-values encaissées en 2012, contre 34,5 % précédemment, titre la presse. Confiscatoire, estiment les intéressés : un célibataire ayant réalisé une plus-value d’un million d’euros en 2012 versera au fisc 450 000 € en sus des 155 000 euros versés au titre des prélèvements sociaux.
Le chiffre de 60 % sonne bien, mais il est faux. D’abord, le prélèvement fiscal ne porte que sur la partie effectivement perçue par notre célibataire, après déduction des prélèvements sociaux effectués en général à la source : donc sur 845 000 €. Ensuite, un système de quotient devrait être mis en place dès lors que la plus-value est réalisée sur des titres détenus depuis au moins deux ans. Dans le cas de notre célibataire, s’il a détenu les titres pendant au moins quatre ans, l’impôt sera calculé sur le quart de la plus-value, soit 211 000 euros : s’il n’a pas d’autres revenus, le bénéficiaire de la plus-value sera donc soumis au barème fiscal de l’impôt sur le revenu, avec une tranche non imposée, une autre à 5,5 %, la suivante à 14 %, la suivante à 30 % et enfin le reste à 45 %. Puis, l’impôt ainsi calculé sera multiplié par 4 (montant du quotient). Ce qui, dans notre exemple, aboutit à 302 000 euros (au lieu des 380 000 si ce système de quotient n’existait pas). Evidemment, l’impôt n’est réduit de façon substantielle que si la plus-value est d’un montant assez faible. Par exemple, pour une plus-value de 500 000 euros (422 5000 nets après prélèvements sociaux), l’impôt dû par notre célibataire serait de 120 000 euros, soit un taux effectif de 28,5 % au lieu des 45 % apparents.
Mais ce n’est pas tout. Si les titres générateurs de plus-values ont été détenus au moins 12 ans (ce qui est généralement le cas pour les patrons de PME, qu’il ne faut pas confondre avec des traders), la plus-value prise en compte pour le calcul de l’impôt sera réduite de 40 %. Dans le cas de notre millionnaire, le cumul de ces deux dispositions devrait ramener son impôt à 154 000 euros (18 % effectifs au lieu des 45 % annoncés), et à 54 000 euros si la plus-value initiale est de 500 000 euros (soit un taux d’imposition de 13 %). Enfin, si la plus-value est perçue par un patron qui prend sa retraite ou qui la réinvestit à 80 % dans les trois ans qui suivent, le régime antérieur (prélèvement fiscal libératoire de 19 %) s’appliquera.
On le voit, ce mécanisme – comme toute la fiscalité sur le revenu à la française d’ailleurs – est un « faux dur ». Il épargnera largement les patrons qui partent en retraite, ou qui se reconvertissent, ou qui détiennent leurs actions ou parts sociales depuis longtemps. Bref, les entrepreneurs – au sens classique du terme – qui ont réussi. Au contraire, il sanctionnera fortement ceux qui font des « coups », achetant pour revendre peu après mais plus cher, à la découpe souvent quand il s’agit d’une entreprise, ou profitant d’une bulle boursière pour réaliser de fructueuses opérations.
Destructrice, cette réforme ? Nuisible à la création d’entreprise ? En réalité, elle vise à sanctionner les comportements spéculatifs, sans pénaliser pour autant les vrais créateurs, ceux qui, après avoir pris le risque de se lancer dans l’aventure, cherchent avant tout à faire grandir leur « bébé », tant ils y sont attachés. Ceux-ci, certes, seront plus imposés que précédemment dès lors qu’ils engrangent des plus-values de cession importantes, mais seuls les spéculateurs seront sanctionnés par des prélèvements dissuasifs. Où est le mal ? Une bonne partie de ceux qui se disent plumés comme des pigeons n’ont pas regardé le détail des mesures envisagées et se sont laissé prendre au miroir déformant des « 60 % », comme François Fillon sur France Inter le 3 octobre au matin. Même le ministre de l’Economie et des Finances, Pierre Moscovici, sur la même radio, semble être tombé dans le panneau. Sans se rendre compte qu’en réalité, ils sont manipulés par d’autres qui, au nom de la défense des entrepreneurs, cherchent essentiellement à maintenir un statu quo, dans lequel la spéculation – à l’origine de la crise de 2008 – rapporte plus gros et plus vite que l’économie réelle.
Denis Clerc
Article Web – 04 octobre 2012
@ vigneron ardéchoix fnur
C’est de la mobilité ascendante dont il question ici, ce qui ne signifie pas accéder à la classe exploitante… Les élus doivent être bien moins nombreux que ces 34,2%, ce qui fait plus de 65% des personnes qui n’arrivent pas à monter dans l’ascenseur, peut-être que comme moi et au contraire de l’Ardéchoix, ils ne veulent pas y monter, ou peut-être, voudraient-ils, le voudraient-elles, et comment ne pas le vouloir, c’est quand même ce qui rapporte le plus et qui impressionne les relations, plus qu’un soudeur à l’arc par exemple, ou qu’une caissière.
Tout ça pour dire que l’ascenseur est en panne double : il monte moins pour s’ouvrir sur un palier d’exploiteurs contents d’eux-mêmes, comme Ardéchoix,
C’est comme ça la société de classe, messieurs les cadres, les exploitants, mais vous aimez la mythologie de l’ascension, normal puisque vous croyez être naturellement dominants, par votre intelligence, ou ruse, ou autre chose, c’est ce que la bourgeoisie pense d’elle-même, son idéologie : On y arrive en travaillant dur, et on fera travailler les autres, ceux qui n’ont pas le goût ou la volonté, qui n’ont pas d’idée à développer, c’est la justification des bourgeois encore et apparemment, toujours.
Que croyiez-vous ? Voter pour Hollande allait changer quelque chose ! Que nenni, Il vous prépare un bon plan aussi.
De toute façon il a les pieds et les mains liés.
Préparez-vous!
LE PROBLèME EST UN FAUX PROBLEME En effet, la compétitivité est le résultat d’une compétition et plus les concurrents sont compétitifs, plus ils la « compétitivité » sera grande. On devrait pouvoir produire à un rythme plus cool (humain), et ce, dans tous les pays, n’en déplaise aux riches qui organise la compétitivité pour nous presser comme des citrons!!!
Bien d’accord, être de gauche aujourd’hui c’est bannir le mot compétitivité du vocabulaire de l’économie politique car l’utiliser c’est s’offrir pieds et poings liés à nos adversaires qui en son nom justifient toutes les régressions sociales.
Tout comme celui de capital humain entendu plusieurs fois lors de la dernière émission « Ce soir ou jamais. »
PS . Sauf, bien entendu, dans le cas où il s’agit d’en dénoncer l’idéologie. 😉
La compétitivité entraîne la surproduction, la surconsommation et la surexploitation des ressources de la planète… Bref, tout le monde avec 10 ipods dernier cri utilisables sous le scaphandre devenu incontournable pour respirer une atmosphère totalement viciée, belle vision d’avenir…
Pas du tout d’accord , Sergio
La compétition est le problème de fond
Peut-être faut-il se donner la peine de la mener sur un ou des terrains différents
Problème de fond ????
Sur différents terrains de sports (et encore sans doping , magouilles et fric fric fric…)
Compétition, l’autre nom de la guerre.
Bon alors faisons simple
supprimons la compétition
qui veut commencer ?
tout à fait d’accord Sergio
la compétition, la compétitivité, la « j’en ai une plus grosse… »
Faites un jour un tour dans une suite 5 étoiles où une famille a pris ses quartiers,
5 ipod, 5 iphones, des Ipads et autres joujous rutilants
18°C l’été
25°C l’hiver
vous en voulez encore?
donc compétivité = prédation = la planète se meurt !
Un contrat de travail à horaires indéterminés.
Vous voyez il y a juste un mot qui change, rien de grave!
Prochaine étape, flexi-sécuriser vos retraites.
C’est déjà le cas dans beaucoup de boites ou les travailleurs sont invités a prester des heures suplémentaires sans rémunération. Ils peuvent refuser bien sûr mais la pression psychologique et le chantage à l’emploi font en sorte que beaucoups acceptent.
Il faut innover et inventer le contrat de travail à salaire indéterminé 🙂
Les différences de ‘compétitivité’ depuis 2001,viennent simplement de l’Euro car plus de dévaluation possible dans la ZE.Inutile de tourner autours du pot.Flexi sécurité machin, vaste blague,il est déja impossible de louer un appart avec un CDI alors sans ou à tps partiel..Cela va désolvabiliser toute une partie de la société sur tous les plans.Tout le monde y perdra:moins de revenus pour les proprios moins de clients pour les entreprises qui ne sont pas toutes exportatrices loin de la.Choc d’offre, vaste blague aussi avec tous les pays autours de la France soit en récession soit en dépression.
Sans compter le dumping social de l’Allemagne et de l’Irlande par exemple.Et le dumping fiscal de l’Irlande à nouveau, du Luxembourg, de la Pologne et des pays Baltes (flat tax chez certains)..
L’Europe fédérale et ou sociale avec des transferts n’arrivera JAMAIS,car déja le Nord ne veut plus payer pour le Sud des sommes encore modestes.Toute cette histoire finira très mal en ce compris pour les banques qui osent demander de la flexibilité aux autres après avoir fourgué et socialisé leurs dettes de casino.
Le seul but des politiciens au pouvoir semble à nouveau de ‘gagner’ du temps, sachant que de toute façon ils perdront l’élection suivante comme cela s’est vu dans quasiment tous les pays depuis 2008.Les politiciens de gauche comme de droite ont choisi de défendre les créditeurs contre les débiteurs.Ce n’est pas une surprise,c’est la majorité de leur électorat,vu que Terra Nova ne veut plus s’encombrer au PS de la défense des ouvriers(faut dire que si ça continue,il n’y aura bientôt plus une seule usine et donc un seul ouvrier). Malheureusement l’UMP et le PS seront co responsables par leur attitude suicidaire et idéologique néo libérale de la forte montée des extrêmes aux prochaines élections.Faudra pas venir s’en plaindre..
« l’innovation ou la qualité et le savoir-faire de la main d’œuvre »
On peut imaginer qu’à coût du travail égal, un Français fabrique une petite Peugeot de qualité, et l’Allemand une Mercedes de qualité (c’est une vue de l’esprit, ce n’est pas vraiment le cas). Dans ce cas il s’agit alors du segment marketing décidé par l’entrepreneur et non pas du coût du travail.
Mais non, Pignouf, ce n’est pas une vue de l’esprit. Tout le monde sait qu’à coût du travail égal, un thaïlandais fabrique un petit tuk-tuk de qualité.
imparable
les allemands sont nuls en tuk-tuk
Vous avez bien raison. Les tuk-tuk Gol de VW sont vraiment de la merde et coûtent encore plus chers que ceux fabriqués en Allemagne. C’est la faute au coût du travail, c’est sûr.
@ Mor
S’y connaissez rien en voiture , la preuve 🙂
http://www.youtube.com/watch?v=QhIM1EpT35A&feature=related
Hein Robert !!!!!!!!!!!
J’ai adoré la voiture. Le VRP, par contre, bonimenteur comme pas un qu’il est. Voilà que la voiture électrique est l’idéal pour les trajets urbains, périurbains et interurbains des français. Les transatlantiques et aériens, c’est pour le prochain modèle.
A coût de travail égal, un Nippon comme Toyota fabrique en France la Yaris et cerise sur le gâteau en exporte 85% à l’étranger y compris aux States, mais comment font-ils? 🙂
Où est la gauche à l’heure de la tourmente économique ?
Alors que le capitalisme connaît sa crise la plus sérieuse depuis celle des années 1930, les principaux partis de gauche semblent muets, embarrassés. Au mieux, ils promettent de ravauder le système. Plus souvent, ils cherchent à prouver leur sens des responsabilités en recommandant eux aussi une purge libérale. Combien de temps ce jeu politique verrouillé peut-il durer alors qu’enflent les colères sociales ?…
http://www.monde-diplomatique.fr/2011/11/HALIMI/46895
le 30/9 : première manifestation de gauche sous ce gouvernement : 80.000 beaucoup et toujours nettement insuffisant pour influer sur ce gouvernement qui est à la disposition du Médef et de ses acolytes !
Hollande s’engouffre dans la baisse du coût du travail
http://www.mediapart.fr/journal/france/031012/hollande-sengouffre-dans-la-baisse-du-cout-du-travail
je crains malheureusement que dictatures et guerres se profilent à l’horizon. Nous sommes dans une société de consommation. pour relancer l ’emploi il faut des consommateurs qui puissent acheter ce qui est produit. Espérer vendre au voisin qui pense la même chose est un leurre. La solution est simple. Ou l’on quitte ce type de société pour une autre. Laquelle, à vos imaginations. Ou l’ on donne du pouvoir d’achat au peuple. Après guerre, l’europe était ruiné et pourtant il y a eu de l’argent pour la rebâtir. D’où venait il? de la planche à billet et de la peur du communisme. Aujourd’hui, plus de communisme donc capitalisme exacerbé, élimination des coûts et explosion des profit.
Exemple, la voiture, toute la profession savait que l’on allait dans le mur. une famille peut acheter une voiture, voir 2, voir 3 puis il en faut une aussi pour le chien, le chat …. Le principal bénéficiaire de l’impôt est le patronat. Savez-vous que les marchés publics sont en moyenne 29% plus chers que les marchés aux particuliers. Dans le batiment, c’est de l’ordre de 42%. On comprend pourquoi le batiment va mal quand l’Etat réduit la voilure.
Pour en revenir à la situation économique, la DEPRESSION qui touche l’Espagne et la Grèce va s’étendre au reste du monde occidental. Puis comme à l’habitude, les armes parleront. C’est désespérant, mais c’est la nature humaine qui est faite ainsi
@dedelacane
Aujourd hui plus de communisme ? Vous plaisantez ?
Ce mois il y aura le congres de PC chinois qui va elir les nouveaux membres au comite central, dont enormement de millionaires, meme un milliardaire, pour reigner en maitres pendant plusiers annees ! Faut faire !
Ils controlent tout, ont permis a tout le monde y investir et produire au prix de cacahuettes, des salaires de misere, dortoires insalubres, une corruption enorme, une exploitation de l etre humain invraisemblable pour un pays dirige par le parti communiste depuis 1947.
Et en Russie, sous une apparente democratie plus que plate, les communistes et agents d exKGB sont au pouvoir Putin en premier, tous aux richesses inimaginables…
Je veux bien qu il y ait un « capitalisme exacerbe », comme cous dites, mais alors que dire du communisme ?
C est actuellement un hybride communisto-capitalisme plus que exacerbe !
dedelacane ,
heureusement on a encore le foot
@ Prague
Le Communisme, c’est comme la Démocratie.
On en a beaucoup parlé, on s’en est beaucoup servit dans les discours, mais ça n’a jamais existé.
@wildleech
Oui, il est la phase ultime apres la lutte finale…
En attendant d y arriver, depuis le capitalisme, en passant par le socialsme, un milliard et poussieres de chinois sont guides par le parti communiste chinois vers les lendemains glorieux, n est ce pas.
http://www.rue89.com/2012/10/04/philippe-corcuff-la-gauche-est-en-etat-de-mort-cerebrale-235834
Instructif.
Merci pr le lien
La stratégie du choc d’offre… Y’a t-il encore un endroit sur ce globe où l’on peut encore échapper à ce bordel ? Parce que là franchement, c’est trop…
Patagonie, Amazonie, Gobi, Sibérie, Ravioli, etc
Youbati
l’Amazonie me semble être un contre exemple
Ravioli par contre OK
Désolé Youbati
je rentre à l’instant d’une immersion en centre commercial hostile
et pour Ravioli aussi c’est cuit
la stratégie du choc d’offre est vraiment redoutable
eh oui des youbatis y’en a plein, ils pensent à la sibérie avant le québec.
Et voui meuhtode, que veux-tu, on dit « froid sibérien » mais « chanteuse québécoise », c’est comme ça. Moins 70°, ça parle, goulag ou mines de sel aussi. C’est con hein meuhtode ? Ben voui, c’est con. Remarque, surtout pour les sibériens hein, particulièrement les importés, de sibériens.
non mais con j’sais pas mais bizarre ce tropisme, pasque avec une densité de 5h/km2 il y a de quoi faire niveau espace chez les cousins… et quoi ? faudrait leur expliquer qu’une idéologie est relative à l’espace dans sa supportabilité, que c’est plus simple d’être anarcholibertariosurvivaliste avec de la place… meuh c’que j’en dis.
Le terme de charges sociales a été popularisé par le patronat dont la rhétorique vise en réalité à baisser la protection sociale le plus possible pour inciter à la privatiser.
La comparaison d’Elie Cohen ne vaut pas grand chose dans la mesure où, notamment, certains d’entre eux n’étaient pas plombés par un euro surévalué.De plus dans la conjoncture actuelle les mesures préconisées vont accroitre la récession comme celles dont parle la presse à propos de la « compétitivité » la CSG voire la TVA « sociale » ce serpent de mer qui va bientôt refaire surface.
d’accord et encore plus car moins il y a de contrainte sur le patronat (taxes) plus il est fainéant
c’est devenu un chercheur de subvention formation chomage technique avec stock ….
c’est ça la vraie entreprise Française elle programmée à mettre des étiquettes sur des produits importés c’est notre futur si nous ne réagissons pas.
Ex marché voiture moins cher à l’export, subvention sur panneau solaire ….
Les sociaux-démocrates font la politique voulue par le capital.
Mais il est vrai que j’exprime là un point de vue de « gauche radicale ».
Pardon…
entièrement d’accord avec vous, Macarel, les sociaux démocrates font partie du personnel politique de la bourgeoisie. Au gré des alternatives électorales, ce sont toujours les classes possédantes qui sont au pouvoir. L’appareil d’Etat, dont les hauts fonctionnaires ont des liens étroits avec les grandes entreprises et le capital financier, est entièrement dévoué au service des possédants. Même si les sociaux démocrates avaient la volonté de s’opposer (ce qui n’est absolument pas le cas) au pouvoir de la finance, ils se heurteraient à cet appareil d’Etat.
C’est pourquoi aussi faire descendre dans la rue des dizaine de milliers de manifestants pour réclamer un référendum sur le traité relève du triple crétinisme électoral, parce que rien n’oblige Hollande à faire un référendum, et que si un référendum avait lieu, rien n’indique que le non l’emporterait, et que si le non l’emportait, rien n’empêcherait Hollande de s’asseoir dessus (exemple du traité constitutionnel de 2005)? Les ‘nonistes » de 2005 clament qu’ils ont remporté une victoire. J’aimerai qu’ils m’expliquent laquelle. En rassemblant dans un même non les voix de la gauche de la gauche, des gaullistes souverainistes et de l’extrème droite, elle a plutôt amené la confusion. Le traité n’est rien d’autre qu’un chiffon de papier, un de plus, que les gouvernements respecteront ou pas (comme les précédents). Se focaliser sur le traité est une diversion qui masque les véritables responsables, qui ne siègent pas à Bruxelles ou en Allemagne mais ici en France. La politique d’austérité existe depuis 2008, et la bourgeoisie et ses représentants politiques n’a pas eu besoin d’un quelconque traité pour l’imposer. Crier au déni de démocratie à propos de la suite du non en 2005 ou du refus du référendum en 2012 c’est semer des illusions sur les possibilités électorales de changer les choses. Bien sûr qu’il y a déni de démocratie ! La démocratie bourgeoise n’est pas autre chose que le masque de la dictature du capital financier. Dans les périodes où il y a encore des miettes pour les classes populaires, cela fonctionne très bien. Mais à l’heure de la crise économique du capitalisme il n’y a plus rien à partager. Le capitalisme entend conserver ses profits en s’attaquant aux classes populaires, et aux classes moyennes, avec ou sans le consentement de la « démocratie ».
il faut lire, relire : le Président des Riches de Michel Pinçon et Monique Pinçon-Charlot
La Découverte, « poche » 2011
et lire :
Chronique de L’histoire contemporaine toujours sous influence, d’ Annie Lacroix-Riz, Paris.
En 2004, parut au Temps des cerises sous le titre prosaïque L’histoire contemporaine sous influence la première édition du présent essai : sa réédition entièrement refondée, élargie, corrigée et complétée, s’insère désormais dans le double catalogue du Temps des cerises et des Editions Delga. La réédition élargit le contenu de l’édition première et en accentue les angles saillants. Ce qu’exprime fort bien ce « toujours sous influence » qui en illustre le titre.
http://www.humanite.fr/tribunes/critique-de-livre-par-claude-mazauric-la-grande-bourgeoisie-et-linavouable-collaboration-50
Et crétinisme suprême, lorsque à l’automne 2010,
le mouvement pour sauver nos retraites avançait vers la grève générale,
les politiciens sociaux démocrates (PS, PC, PG) l’ont dénoncée,
certains avançant, comme toujours, le leurre d’un référendum
pour empêcher que la lutte monte d’un cran.
Donc , d’après vous tous ceux qui s’expriment d’une façon ou d’une autre contre le traité sont des crétins !
C’est injurieux envers eux, dont P JORION !
De plus à part dénigrer ceux qui essayent de lutter , de peser et d’imposer un autre sytème , vous ne proposez rien.
Jean Duchêne a raison: le crétinisme électoral
n’a jamais, nulle part, écarté une classe dominante.
Par contre, les révolution l’ont souvent fait,
et le feront dans la crise en cours,
si l’on pari sur ‘la survie de l’espèce’.
« Chronique de l’histoire contemporaine toujours sous influence »,
à écouter
le décervelage organisé
en complément à la réponse de Morvandiaux
http://www.historiographie.info/chrorebel061012.mp3
Je suis pour un état social fort et je suis aussi pour l’emploi.
Choc ou pas choc, la création et le maintien des emplois ne passe pas par leur complication, que ce soit d’un point de vue fiscal ou que ce soit d’un point de vue règlementaire. Il ne faut pas perdre de vue que la fiscalisation des contributions sociales a un impact direct sur les places des gestionnaires des caisses paritaires, cad de nombreux cadres des syndicats qui se retrouvent dans une situation de conflit d’intérêt.
Si on se réfère aux graphiques d’Olivier Berruyer sur les diverses contributions en France en 2010 en fonction des ressources, il apparaît qu’un transfert de contributions du travail vers la consommation ferait contribuer les très aisés, réduisant d’autant la contribution des travailleurs.
Tu nous emmerdes avec ta Tva sociale, Martin-misère. C’est évidemment par la Csg (couplée à son exonération sur les revenus minimums, à la part récupérable et à sa compensation par la Ppe pour les faibles salaires) qu’on peut le mieux opérer le transfert de charges le plus justement, de la façon la plus redistributive comme la plus progressive et surtout en touchant à tous les revenus des ménages. C’est du pipeau ton équité contributive par le relèvement de la,Tva, tu le sais parfaitement. Qu’un éminent actuaire bourgeois cherche encore à démontrer le contraire à ses lapins d’six s’maines de lecteurs en est une nouvelle illustration.
Ou alors proposons de taxer à 19,6 de Tva, ou plus, tous les revenus du capital, plus-values comprises, avant évidemment imposition du solde à hauteur des autres revenus… Why not ? On paye bien déjà de la Tva sur des taxes non ? Alors ? Oh ben dis donc ! A 20% pour 200 milliards de revenus du capital par an, sans même compter les plus-values mobilières ou immos, on est déjà à 40 milliards…
Et si on taxait à 36% les véhicules supérieurs à 8CV(suivez mon regard) , les écrans TV supérieurs à 52cm , les PC portables à écrans supérieurs à 13 pouces, tous les textiles et toute la bouffe non garantie OGM?
Csg et exonération sur les revenus mini, ce n’est pas très différent de TVa+crédit d’impôt. L’avantage de la TVA c’est qu’elle touche aussi tous les revenus occultes.
Pour ce qui est de l’IR, si on veut qu’il puisse être progressif, on a besoin de se passer des niches qui se prêtent à toutes les optimisations fiscales. La TVA te permet de gérer une politique économique sans les niches.
Si tu veux être insultant, la moindre des choses serait que tu quittes ton pseudo, parce que c’est à mon vrai nom que tu t’en prends.
Je trouve que la TVA sociale n’est pas une mauvaise idée car son assiette est large et que c’est une façon de faire contribuer les biens importés. Mais comme cela touche le pouvoir d’achat des salariés la diminution des charges sociales devrait se faire sur la part salariale. On aurait alors un effet équivalent à une dévaluation.
http://transition.wifeo.com/les-energies-renouvelables.php
Voir Venise, la cathédrale de Cologne, Syracuse, les palétuviers roses, l’acte de décès du capitalisme contresigné par le coroner, un ami pleurer… plus les mots de Martin-Misère et mourir…
… de rire.
@vigneron
excellente réponse
merci pour n’avoir pas cédé à la provoc habituelle et au style si particulier qui vous sied parfois mais qui dessert souvent vos idées
mais cela fait votre charme
@Michel Martin
« je suis pour le chocolat au lait de la vache mauve » et pour la paix dans le monde:)
Michel Martin
faut dire aussi que vous n’êtes pas très raisonnable
La TVA n’est pas sociale, elle est aveugle et frappe indistinctement le consommateur. riche ou pauvre. Ce n’est pas un impôt direct qui frappe un revenu, c’est une taxe qui frappe une transaction et elle est à la charge exclusive du client.
Tout ça pour dire que la vieille carne a raison sur la CSG : c’est progressif et ça frappe tous les revenus donc forcément plus juste.
Par contre la TVA sur les PV, c’est pas une TVA…why not ? Mais il faut inventer autre chose.
PS : La TVA frappe les activités occultes…faudrait faire plus souvent les marchés Michel !
@VV et Lolo,
C’est l’ensemble des contributions qui fait système.
Tout ce qui vient compliquer la création d’emplois joue en défaveur sur le de forces employeur/employé au détriment de l’employé. Les contributions sociales à partir du travail sont une option valable en circuit fermé, mais pas dans la situation actuelle. Elles sont entièrement répercutées sur les prix sans la moindre possibilité de progressivité.
Les contributions sur la conso sont payées par tous, sans possibilité de progressivité, mais les plus aisés contribuent, alors que ce n’est pas le cas avec les contributions sur le travail. La TVA peut servir à gérer une politique économique. Par exemple on taxe fort les chaudières à fioul et peu les pompes à chaleur. On peut alors se passer des niches propices à toutes les optimisations fiscales.
Pour ce qui est de la gestion des inégalités, l’IR est fait pour ça, à condition que les niches ne vienne pas le miter et qu’on considère tous les revenus sur un pied d’égalité. Un revenu est un revenu. On peut aller jusqu’à un impôt négatif si besoin (crédit d’impôt), ce qui permettrait d’avancer vers un revenu d’existence ou un revenu garanti (la nuance vaudrait d’être explicitée plus longuement). Pourquoi considérer un tel revenu? Parce que le découplage du temps et du travail devient mortel pour le salariat qui est une des bases du capitalisme.
La CSG mélange les genres et complique le jeu, le rendant moins facile à manoeuvrer. Elle ne peut remplacer la TVA pour gérer une politique économique.
Martin,
Arrêtez une bonne fois pour toute avec ça. Qui va au resto gastro à taux réduit de Tva ? Qui va au théâtre ou à l’opéra à taux super réduit ? Qui achète les bouquins de Jorion à taux réduit ? Qui améliore sa chaumière en Normandie à taux réduit ? Qui se paye des oeuvres d’art contemporain à taux réduit ? Des séjours touristiques à taux réduits aux Seychelles ? Le Tgv deux fois par jour ou quatre fois par semaine à taux réduit entre Paris et la résidence de charme ? Qui paye son bois de chauffage (pour la chaumière en Normandie…) à taux réduit ?
Et qui paye sa facture d’électricité, de gaz, de triple-play, de téléphone, son gazole pour titine – la bagnole elle-même, les pièces et les services pour la bagnole, les assurances, pour la bagnole et le reste, ses clopes, ses fringues chinoises, le Coca pour les lardons, les CD, les DVD, bref à peu près tout son revenu, voire plus, sauf une partie de la bouffe, à taux normal ? Pauvre Martin-Pauvre Misère ?
@Super Vigneron,
Si tu voulais bien regarder et critiquer l’ensemble des dispositions contributives (contributions directes, indirectes, niches, sur le travail, sur la conso, sur les revenus) plutôt que de te focaliser sur la seule TVA, ça pourrait être plus intéressant. Si tu voulais bien regarder ce graphique plutôt que l’auteur, à l’image de l’idiot qui regarde le doigt qui pointe au lieu de l’objet pointé, tu ne pourrais qu’en déduire qui a le plus intérêt à ce qu’on ne mette pas en place de TVA sociale et arrêter de jouer l’idiot utile des plus aisés. Pourquoi crois-tu que la droite ne l’a pas mise en place et a seulement fait semblant de le faire en fin de quinquennat?
C’est toi le pécheur Martin. Toi qui fus et reste un accro à la Tva sociale, anti-sociale (et pseudo-protectonniste) comme le répliqua Fabius très opportunément et populairement en 2007 lors de la campagne législative, l’enterrant pour le compte avant que Sarko ne la déterre cinq ans après, et pour qui ? pour son successeur ou son dernier mandat, pas fou.
Laisse tomber ça, incinération ce coup ci, club des actuaires bourgeois avec, oiseau-pécheur avec.
@Super Vigneron
Mises à part tes invectives, aurais-tu des arguments? Les plus aisés doivent être morts de rire de voir tout le mal que se donnent les anti-TVA de substitution.
?
Non, ce n’est en aucun cas protectionniste, c’est la même structure que l’exception culturelle à laquelle toute la gauche applaudit. Cherche l’erreur.
à Michel Martin
5 octobre 2012 à 14:08
la TVA est un impôt non progressif, à taux fixe, donc moins vos revenus sont élevés plus forte est la proportion sur laquelle vous l’acquittez. Dans le cas extrême ou vos revenus suffisent tout juste à vous faire (sur)vivre, vous vous acquittez de la TVA sur 100% de vos revenus . . . cet taxe est anti-sociale par nature !
@RV,
Avez-vous regardé le graphique que je cite? Pensez-vous que les contributions sociales sur le travail disparaissent des prix? Est-ce que le prix d’une table varie en fonction de vos revenus? Non, donc le système actuel n’est pas progressif du tout. Regardez y de plus près et considérez qui a le moins intérêt à la mise en place d’une TVA substitutive. Ce sont bien les plus aisés.
Pour la gestion des inégalités, il y a l’IR et la CSG, et on peut même aller jusqu’à un impôt négatif.
Si vous vous privez de la TVA pour gérer votre politique économique, alors vous utiliserez les niches qui se prêtent à toutes les optimisations.
Plutôt que répéter que la TVA est injuste, regardez plutôt en quoi elle est moins injuste que le système contributif actuel et en quoi elle permet de le simplifier, ce qui ouvre un second volet de réduction des injustices.
à Michel Martin – 6 octobre 2012 à 06:55
Le graphique de Berruyer montre bien que les classes pauvres payent une TVA proportionnellement à leurs revenus plus importante que celle des classes riches.
Dans le prix d’une table, votre exemple, la TVA acquittée par un pauvre ou par un riche est du même montant et c’est bien en cela que la TVA est anti-sociale et que le système qui s’appuie sur la TVA n’est pas progressif.
Que le système contributif actuel soit injuste ne permet pas d’affirmer que la généralisation de la TVA serait une amélioration de la justice devant l’impôt.
Pour l’améliorer il faudrait que l’impôt direct soit plus progressif, avec plus de tranches et des taux plus élevés pour les dernières tranches et qu’il soit perçu « également » sur tous les revenus et pas seulement sur ceux du travail . . .
Vous évoquez les niches fiscales, elle totalisent près de 100 milliards de manque à gagner tous les ans pour un effet nul sur l’économie, dixit la cour des comptes . . .
Alors oui, il y a là matière à rétablir des recettes pour l’Etat républicain, qui se défini notamment par la redistribution à travers les services publics.
@RV,
A aucun moment je n’ai dit que la TVA était un outil progressif, on voit en effet sur le graphique de OB qu’il est régulièrement dégressif, ce qui n’a rien d’étonnant du fait que plus on a de moyens et plus il est possible de diversifier l’utilisation de ses revenus. Mais si vous le comparez au système de cotisation sociale actuel, vous avez bien observé qu’il est nettement plus dégressif, en particulier pour les plus aisés. Donc passer du système actuel qui pénalise l’emploi à la TVA de substitution constitue à la fois une réduction des injustices et un élément en faveur de l’emploi. Je vous rappelle que l’emploi constitue un des éléments essentiels du rapport de force employeur/employé. Je vous rappelle que la TVA touche aussi les revenus occultes et peut dissuader, ne serait-ce qu’un peu, une systématique pour échapper à la fiscalité.
La fiscalité s’appuie sur deux outils, les contributions directes avec lesquelles ont peut mettre en place une politique sociale de réduction des inégalités. Les contributions indirectes offrent la possibilité de mener une politique économique (ce n’est pas le seul levier, bien entendu) sans ce recours aux niches si propices aux optimisations fiscales.
Vous revenez toujours à ce leitmotiv que la TVA est injuste et qu’on ne peut donc développer une fiscalité centrée sur cet outil. Ce n’est en aucun cas ce que je soutiens. A nouveau, considérez le tableau actuel et un système contributif appuyé sur les indirects ET les directs à la fois juste (l’IR étendu à tous les revenus) et efficace économiquement (TVA).
La question des successions et du patrimoine est un autre volet permettant de gérer les hyper-accumulations.
François, soyons clairs : ces 40 milliards de coûts transférés du travail sur le revenu disponible des ménages c’est 2% du pib et 3% du RDB (sauf pour certains une hausse probable des revenus des dividendes…) offerts aux EBE des entreprises, prioritairement bien sûr aux entreprises à forte intensité de main d’oeuvre. Je rappelle que l’EBE moyen des sociétés non-fi tourne autour de 30% en France. Qui sont-elles très majoritairement ces entreprises à forte intensité de MO ? Des entreprises du secteur des services, particulièrement celles de « l’économie résidentielle » non concernées par les problèmes de différentiel de compétitivité à l’international, (services à la personne, commerce, hôtellerie-restauration, bâtiment, etc).
Même si ce seront celles-ci également qui seront impactées en premier lieu par la chute globale et théorique du pouvoir d’achat de 2%, il y a comme un souci, non ?
Sur le principe d’élargir au maximum l’assiette de la protection sociale très au-delà des seules cotisations sur le travail, je suis ok comme à peu près tout le monde, le non-plafonnement de la CSG contrairement aux cotis sécu en est une simple illustration – i.e vive la CSG ! Mais sur les modalités à mettre en oeuvre pour l’application de ce principe, le moins qu’on puisse dire c’est que le débat reste à ouvrir, tant du point de vue de la discrimination des entreprises bénéficiaires (dans la limite des principes d’égalité constitutionnelle comme des traités européens ??? ) que de celui de l’équité, voire du rééquilibrage équitable, à rechercher sur le versant contributif de ce transfert de charges.
Le vrai problème de la CSG, c’est sa non-progressivité. Donc, elle partage certains travers de la TVA.
Faux albatros, primo y’a le jeu de la part déductible, pas pour la tévéha payée par le pékin moyen, secundo y’a la Ppe qui a été inroduite pour compenser la Csg sur les faibles salaires, y’a pas de compensation pour la tévéha sauf le black, tertio aucun plafonnement pour la Csg, la tévéha limite par définition le prélèvement au niveau de la consommation taxée, non linéairement proportionnelle aux niveaux de revenus. Rajoutons que la tévéha touche à bloc le premier euro touché, y compris et surtout ceux des revenus minimums, quand la CSG ne touche pas les minima sociaux. Audi quatro, la tévéha ne touche pas les revenus et plus-values du patrimoine, la céhessegé si.
Vlà la compensation…
J’ajouterais : y’a pas de compensation pour les frais bancaires sauf le braquage.
Certes, tout ce que tu dis est vrai, mais ça relève de l’usine à gaz et ça ne fait que réduire son caractère inique.
Un célibataire qui gagne 1083 euros net versera 1253 € de CSG (presque 10% de son revenu net) et on lui reversera 771 € de PPE. ça fait un différentiel de 482 euros, soit un peu plus de 3% de son revenu net.
A 1400 euros net, toujours pour un célibataire, la PPE (=12 euros) disparaît quasiment, et la CSG déploie tout son effet (1625 euros donc presque 10% des revenus annuels). Sans oublier l’IRPP (839 euros)
Un couple qui gagne 2500 euros (1400+1100) net par mois qui a deux enfants paye 2902 euros de CSG, verse 391 euros d’IR et reçoit 814 euros de PPE soit un différentiel de 2478 euros, soit 8% de son revenu annuel. CSG+PPE = 2088 euros soit presque 7% de leurs revenus.
Pour un couple gagnant 10000 euros par mois (6000+4000), ils payent certes 11405 euros d’IRPP, mais que 9312 euros de CSG (alors qu’on sait tous que la CSG rapporte plus aux APU que l’IRPP). La CSG, c’est à peine 8% de leurs revenus. Et on sait, qu’à ce niveau de revenu, le taux d’épargne est tel que l’on peut diminuer sa feuille d’imposition de multiples façons.
En progressivité, on fait donc mieux.
albatros,
Oui l’IRPP, mais on fait surtout bien pire, les cotisations salariales, strictement proportionnelles et même régressives au-delà du plafond sécu… sans parler de feues les heures-sup défiscalisées…
Vigneron …parfois on se demande si tu es maître de chai dans le Bordelais ou si tu as une chaire à Dauphine …
A Dauphine ? Sûrement pas ! Jamais d’la vie ! vigneron ne roule pas Renault, pas français d’ailleurs non plus, mais Merko – avec un K pour les beaux yeux d’Angela. Deutsche Qualität ûber alles. CébocéboncéBoche.
Un merko, ce n’est pas le petit de la merkel ?
Au fait, elle est blanche, vini ? 🙂
Blanche… pfff vise moi l’aut, blanche… Bordeaux ! hé banane ! Personnalisée par les bons soins d’un pote tagueur, magnifique. En rose sur la portière conducteur, Angela nue juchée sur un aigle royal et en vert, portière passager, Super Mariole à cheval sur une saucisse de Francfort. La classe quoi mon p’tit Major, tu peux pas comprendre…
ah, là, je te retrouve ! 🙂
Vachtément Rock’n’Roll la merko vinassière !
« charges sociales » emballage marketing pour dire cotisations sociales qui sont DU salaire!
Les mots du patronat, pour manipuler les citoyens, laissons les lui. Quand on se met à penser dans des termes qui nous trahissent, c’est perdu d’avance. C’est bien de baisser les salaires qu’il est question, et de faire accroire aux dindons qu’il ne sentiront rien.
+1 Ce n’est JAMAIS au hasard que certains termes sont utilisés. ne pas oublier que des spécialistes (linguistes, psychologues divers et même anthropologues) sont payés pour choisir le vocabulaire utilisé, que ce soit dans les discours ou la « communication »/ propaganda abteilung
Je travaille pour l’industrie depuis une quinzaine d’années. Et mon constat est que dans de très nombreuses entreprises, il existe des gisements importants d’amélioration sur de nombreux plans, qui pourraient rapporter gros. Je vais caricaturer mais c’est pour la bonne cause.
Les entreprises se plaignent du coût du travail ? Plus précisément, les chefs d’entreprises se plaignent du coût du travail. Les salaires étant leur principale variable d’ajustement, des charges plus faibles, ça irait dans le même sens. Un peu de pression sur le gouvernement, du lobbying, et si ça marche, c’est bingo ! Mais la vérité est amère : dans l’industrie, il y a beaucoup de chefs, et peu de vrais leaders : ils sont des super-comptables, des financiers, et ne comprennent pas grand chose à l’industrie, à la technique. Ils donnent des objectifs financiers, et … aux autres de se démerder pour les atteindre.
Or, comme dit en introduction, les gisements sont très nombreux. Sauf qu’un financier ne les voit pas, puisque le terrain ne l’intéresse pas, et que son entreprise peut se réduire à une série complexe de nombres, à une comptabilité. Quels gisements ?
L’humain, essentiellement (pas les « ressources humaines » !). De nos jours, les ouvriers essentiellement, mais bien d’autres aussi, ne se sentent pas respectés. Pour parler crûment, on les prend pour des cons. On n’écoute pas ce qu’ils ont à dire, les améliorations qu’ils proposent, les problèmes qu’ils soulèvent ou qu’ils vivent. Conclusion : ils font leur boulot, mais sans grande motivation. Au passage, vous avez vu les € qui sont partis en fumée ?
La hiérarchie est trop marquée, trop verticale, trop inspirée par l’armée. Résultat : à tous les étages de la hiérarchie, les salariés sont déresponsabilisés. Les décisions adéquates et rapides ne sont pas prises. C’est l’attentisme généralisé. Si tu veux lancer un petit travail utile mais imprévu, tu dois attendre un ou deux mois que ce soit approuvé. Si tu as de la chance …
L’organisation en business units fait apparaître des blocages et n’est pas optimale, tant que les contradictions inévitables ne sont pas reconnues, prises en compte, et éliminées par des solutions créatives, voire souvent très simples à mettre en oeuvre. D’ailleurs, c’est mathématiquement évident : la somme des maxima individuels est forcément plus faible que le maximum de la somme de l’ensemble.
L’individualisation des salaires, des augmentations annuelles et des primes : cela fait aussi que chacun roule pour sa chapelle. Chacun est en compétition contre l’autre. Et l’ensemble en pâtit. Autrement dit, pour mieux contrôler la masse salariale, en motivant certains (il y a toujours des déçus : les enveloppes d’augmentation sont toujours déterminées à l’avance, quelle que soit la somme des efforts individuels), on démotive d’autres, et on affaiblit la solidarité. Or la solidarité est une force pour l’entreprise, non ? Et pour quelques euros par mois de moins d’augmentation que mon/ma collègue, je me fâche avec lui/elle… Délirant, isn’t it ?
La R&D ? L’innovation ? Un monde en soi. Elle est vécue seulement comme un coût. Parce qu’elle est difficile voire impossible à chiffrer, à évaluer, par les financiers. Cela n’aide pas. Et dès que ça chauffe un peu, on ferme le robinet. Alors qu’on devrait faire exactement l’inverse : cela ne va pas ? Alors c’est vraiment le moment d’innover. Et puis, ces domaines sont gérés comme les autres : unités, centres de coût, business units … On fait travailler les chercheurs comme des vaches laitières. Ils sont payés pour sortir du cadre, sortir de la boîte. Mais pas trop, attention ! Dès que cela sort du cadre, rien ne va plus. Le chercheur cherche le sens de tout cela. Il faut produire, être efficace. Ainsi, au lieu de donner de la liberté partielle aux chercheurs, du temps, de la respiration, on les bride, on les booste, on les tient sur des rails. Parce que l’innovation incrémentale, c’est plus facile à gérer. Là aussi, il y a du boulot.
Chercher du sens quand l’usine va mal, qu’on va chercher un nouveau chef d’usine pour redresser la barre, qu’il propose des solutions qui ont fait preuve, et qu’on ne lui donne pas les moyens pour exécuter son plan. Allez comprendre …
Conclusion : les chefs d’entreprise doivent travailler sur leur modèle d’entreprise, qui doit être envisagé de manière complètement nouvelle, dans une approche holistique, humaine, et créative. La finance, c’est nécessaire, mais la décliner dans l’entreprise industrielle comme seule pierre de touche de toute action, c’est très contre-productif. Prises de consciences nécessaires et attendues. Le chef d’entreprise doit travailler sur lui-même en profondeur, sur sa manière de penser. Voilà la clef.
ce n’est pas le patron qui fait vivre l’ouvrier-employé mais l’inverse. La preuve, plus un patron a d’employés-ouvriers, plus il gagne!!
dedelacane
mais moins un employé-ouvrier a de patrons moins il gagne, non ?
j’ai pas dû tout comprendre
Si, moi je comprends.
On nous a fait croire (propagande pendant plusieurs générations) que notre travail coûtait cher et valait donc petit salaire….alors que c’est notre travail qui enrichie le monde.
Sinon chez moi, beaucoup de petits agriculteurs, dont certains cherchant à faire bien : rendement mais aussi écologie, respect de l’animal. J’en connais qui n’ont pas de salaire, le « plus » qui les fait vivre ce sont des « allocations » européennes. Ils pourraient parfois prendre au moins deux trois travailleurs, s’ils pouvaient verser un salire ! Mais pas les moyens. Du travail, il y en a dans ce monde. Des gens sans travail aussi. le seul lien entre les deux ? L’argent qui est engrengé quelque part.
@stephane
On devine du vécu, et j’approuve car j’ai aussi observé cette mentalité. Moins dans les PME. Cependant, il faut dire aussi que certains travailleurs et cadres aspirent à la monotonie, et que l’inertie freine les bonnes initiatives. Une entreprise est un tout, et chaque rouage a son importance. Rien à voir avec l’argument « c’est l’ouvrier qui fait vivre le patron ». L’un des points forts de l’industrie japonaise a été de pousser leurs collaborateurs à proposer des améliorations, à chaque niveau de la production. Ils sont ainsi arrivés à une qualité dans les détails. Beaucoup de choses à dire sur le sujet.
un tout , un monde clos ? peut on enclore les gens sans prendre en compte le fait qu’il ont aussi une vie en dehors de la boite , qu’il y a d’autres boites qui doivent vivre et que ce qui sort d’une boite est censée servir à quelque chose à un tout plus grand , et non se suffire à elle même ?
bref, ce tout n’est rien du tout , comme une cellule d’un corps , organisme inconscient et automate , obéissant à l’esprit , la volonté du corps .
par contre, les gens, ce qu’ils sont n’est pas mesurable à l’aune de cette règle . ça achoppe forcément , puisque eux, sont un « tout » , du moins , virtuellement libres . impossible de réduire les gens à leur rôle dans l’entreprise . sans en faire des esclaves , des robots , performants , et tout et tout , mais c’est tout .
bon, qu’une entreprise se sente comme un ensemble , pourquoi pas , mais alors que dire des actionnaires, par exemple , qu’est-ce qu’ils actionnent . ou que dire des patrons, même gentils , mais qui font un bénéfice personnel par employé à leur disposition ?
là, quelque chose m’échappe . ce tout, n’est pas le même pour tous en son intériorité ? alors, il est destiné à se diviser , par déséquilibre interne , organique .
Cela n’a quand même pas porté bonheur aux Japonais emportés par la crise. Relance, grands travaux…rien n’y a fait. Où en sont aujourd’hui les entreprises japonaises avec leur personnel si dévoué et si ingénieux ?
Ne vous inquiétez pas: la crise, appelée à s’approfondir, balayera vos usines à gaz
Certains l’ont plus ou moins compris en prenant des sobriquets qui rappellent leur attachement à nos traditions viticoles.
Et comment ! il ne faut pas s’étonner qu’il le vit mal l’unique dans ton tout !
Merci à Annie le Brun pour Stirner, ce billet qui m’a amené à lire L’ordre moins le pouvoir: histoire & actualité de l’anarchisme de Normand Baillargeon. N’ai pas fini de le lire, mais je me permets d’en recommander la lecture. Passionnant jusqu’ici.
la serrure plutôt
la clef reste à trouver
M’enfin, tout ça c’est bien beau, mais j’ai l’impression qu’on a oublié que la finalité de tout ça est d’assurer le bien être du maximum de membres du groupe social considéré.
Et que réduire chaque groupe social à l’individu ou presque (ce qui est la réalité actuelle) va entrainer, optimistement, la disparition de la moitié des individus.
Le dicton : »l’union fait la force » est tombé dans l’oubli
Mais en fait non, pas pour le 1%, comme dirait Warren Buffet!
On a seulement fait en sorte que la majorité (les fameux 99%) ignore, oublie ou soit dévoyé du sens de leurs propres intérêts pour le miroir au alouette de la « liberté individuelle », mais en fait soigneusement balisée par la propagande (communication) Système. (Il n’y a jamais eu autant d’interdits « librement consentis » qu’aujourd’hui dans l’histoire humaine – Si si! je m’avance peut être diront certains, mais l’Empire Qin de Shi Huang Di n’était pas librement consenti :-))
Je prends le pari du retour aux systèmes tribaux et claniques, mais non sans que les groupes sociaux fonctionnant encore actuellement suivant ce mode n’aient taillé des croupières au monde « occidental » (entendez : individualisme forcené).
Comprenez aussi la hargne des ces dernières années contre le « communautaire » et malgré tout sa montée en puissance.
je suis entierement d accord sur ce constat .Je suis dans l industrie depuis 23 ans et j ai tourné dans la france entiere .Les nouveaux chefs sont des jeunes comptables qui ne savent méme pas la base du metier .Aucune idée ,pour ameliorer le travail des ouvriers .Je suis dans une grosse entreprise qui a étè la premiere à reduire les primes d équipes , les rtt et baisser les salaires .Cela,marche car cette entreprise travaille à l exportation appareil volant ( gros ventillateur comme dans la pub des gagnants du loto) nous croyons avoir une belle prime de fin d anneé ben pas grand choses au final.Cette entreprise est gérè comme un regiment d armée.Chaque chefs a peur de son superieur. Il suffit pour eux, que ce soit bien ranger et que la propreté régne.L OUVRIER EST UN SOLDAT ,il ne doit rien dire et rien proposer juste obeir aux doigt et à l oeil.
@jeff
Un peu de musique pour vous remonter le moral : Les chanteurs livreurs – M Gillou (extrait) 😉
Merci,mais j ai le moral lol
Je pense qu ils ont trouvé ,une nouvelle technique car lorsque les commandes diminueront ils renégocieront un autre accord et baisser encore les salaires.
Jusqu au pétage de plombs général.
Quand bien même il y aurait un problème de compétitivité et arriverions nous à être plus compétitif ça serait au détriment d’autres pays.
C’est comme ça, dans la compétition il y a des gagnants et des perdants.
Dans un contexte de crise mondiale, je ne vois pas la pertinence de ces mesures.
Les pays dans ce monde en crise me font penser à des naufragés se débattant dans la mer pour atteindre une chaloupe qui prend l’eau.
Sûr, Grob !
Tout est fait pour que l’on gagne TOUS, « les uns contre les autres. »
C’est ça le mensonge dans la compétition capitaliste.
À la fin, il n’en restera que deux puis plus qu’UN ! Enfin UNI ! mais seul, bien seul… tout seul.
1,34 Milliard de chinois et MOI, moins lui, moins lui, moins lui, etc.
On a qu’à tous devenir chinois, tout de suite !
2 milliards de crève-la-faim
Et moi, et moi, et moi
Avec mon régime compétitif
Et tout les pots de vin que je m´envoie
J´y pense et puis je « tine »
C´est la vie, c´est Tina !
Hé les gars, réveillez-vous, la vie est une compétition. Votre corps lui-même se bat à chaque instant pour que vous surviviez !
@gyps: la vie est une course d’obstacles mais pas une compétition. Je n’irai pas plus loin dans la vie en tuant mes voisins. Au contraire, c’est par l’entraide que l’on survit le mieux et que l’on surmonte les obstacles.
Ta vision du monde est tellement débile que si on la pousse à son terme on se retrouve tout seul en grand vainqueur, entouré de ruines et de cadavres. D’ailleurs, tu serais même pas né, tes parents t’auraient tué à la naissance pour s’éviter un compétiteur. D’ailleurs, ils n’auraient même pas fait l’amour, ton père potentiel aurait tué ta mère potentielle ou l’inverse. D’ailleurs, cette humanité composée de purs compétiteurs aurait disparu depuis longtemps.
http://goo.gl/DPWQ7
café pour tout le monde
François, CSG, pas CGS …
Apparemment, le transfert de 5 points de cotisations familiales vers la CSG est prévu.
Faut pas chercher très loin l’origine de ce choc d’offre ‘à la française’ :
Philippe Aghion, économiste attitré d’Hollande et le prolixe Patrick Artus, autre attitré mais de chez Natixis.
Les deux (entre autres, je ne compte pas Elie Cohen dans le lot) ont fait pression en juillet pour se faire.
Dans le natixis-book, on peut voir cela :
« Dans cette situation, les politiques de soutien de la demande (par les finances publiques, par les salaires) ne peuvent pas avoir d’effets tant que la situation du côté de l’offre n’a pas été rétablie, ce qui peut passer, au-delà des politiques qui ne peuvent avoir d’effet que dans le long terme, par :
-des baisses de salaire (horaire) ;
-une réforme fiscale qui permette de baisser les charges sociales des entreprises ;
-une dépréciation forte de l’euro qui permette d’augmenter les prix de vente en euros.
Sans un tel choc d’offre, la croissance française est condamnée à rester extrêmement faible. »
Evidemment, la première solution est impensable, du moins en France actuellement (mais en cours en Grèce et ailleurs).
La dernière n’est cité qu’à titre gracieux et n’est évidemment même pas abordée.
Reste donc la seconde (of course d’intellectuels).
« Il y a donc en France une véritable déficience de l’offre, en particulier dans l’industrie mais aussi hors industrie. Ceci condamne à l’échec les politiques de relance de la demande intérieure (hausses des salaires, incitations fiscales à l’achat de tel ou tel bien) en raison de l’incapacité de l’offre domestique à répondre à la demande. »
Et, évidemment, l’incapacité de l’offre domestique à répondre à la demande n’aurait rien, absolument rien à voir avec la faiblesse de la demande, i.e. des salaires ?
Pure pipo inside.
Ceci dit, François, le transfert des cotisations vers la CSG, c’est pas si mal, étant donné que la dite CSG est la seule base d’assiette réellement globale, intégrant tous les revenus, notamment ceux du capital.
Le seul souci, c’est que le fameux choc ne peut se produire que si les prix baissent. Or, l’effet d’aubaine étant tel que la restauration des marges semble bien être le seul véritable objectif pour les entreprises.
Natixis le dit d’ailleurs dans son étude, où les entreprises françaises ont des difficultés énoooormes de profitabilité : c’est donc qu’il faut faire un choc de l’offre, pour restaurer ces dites maudites marges !!
Elémentaire, mon cher Hollande …
« De 1998 à 2012, le coût salarial unitaire de l’industrie a augmenté de 8%, le prix de la valeur ajoutée de l’industrie a baissé de 8%. Cette situation est largement attribuable au faible niveau de gamme de la production française, qui force les producteurs à ajuster leurs prix à la baisse pour répondre à la concurrence des émergents, ce qu’on ne voit pas du tout en Allemagne par exemple (graphique 5). »
Et il ne viendrait à l’esprit de personne, et surtout pas de Natixis, de se demander si la déflation salariale appliquée en Allemagne, justement (tiens …) pendant cette période, n’aurait rien à voir avec « ce qu’on ne voit pas du tout ».
Mais chut !
Règle n°1 : ne pas parler de baisse de salaire horaire.
(règle n°2 : ne pas parler non plus de baisse drastique de l’euro)
Ps : on a vu le fameux ‘choc d’offre’ en oeuvre, dans les hors d’oeuvre, dessert et autres réjouissances proposées par l’hôtellerie-restauration, avec la baisse de la TVA de 19,6% à 7%.
Une des niches fiscales les plus importantes, dixit la Cour des Comptes !!
Quant aux résultats …
Mais chut, rien ne sera modifié avant … 2014.
Dormez, braves gens (j’aurais bien un autre terme, mais la modération …).
Les « braves gens » votent.
Leur vote n’est pas une action qui relève de la raison ou de l’expérience mais de la magie.
Zeb, la masse salariale super-brute (salaires nets + salaire différé) va baisser de 2% du Pib. Les « charges » salariales sont du salaire, sont une partie, conséquente – grosso-merdo la moitié – de la part de valeur ajoutée rendue par l’entreprise aux travailleurs et citoyens ayant-droits.
Ces 2% de Pib seront toujours reversés aux mêmes travailleurs et citoyens affiliés via les prestations. Ces 2% seront désormais prélevés fiscalement, i.e avec progressivité et sans plafond donc (la CSG n’est pas concernée par le plafond fiscal) sur les revenus nets des ménages, tous les revenus, y compris évidemment sur les dividendes et bénéfices d’exploitation des PME et indépendants dégagés éventuellement grâce à l’amélioration substantielle de l’Ebe des entreprises.
Franchement, dis moi où est le problème sur le principe ?
Qu’est-ce qui permet à certains ahuri(e)s de nous ressortir le refrain du choc naomiste à la con ?
On est en plein delire là et François (Leclerc) se plante sévère sur le coup.
Ferait mieux de s’émouvoir de ne nos petits fils à papas soi-disants « créateurs de start-up novatrices » entreprenants en diable et qui vont réussir, par la grâce de Mosco, à passer au travers de la fiscalisation des plus-values sur la revente de leur daube. Je repense à Paul dans le film d’Arte évoquant ces fiers escrocs prenant leur retraite anticipée après avoir encaissé le magot de l’introduction en bourse avant l’explosion des dot-coms…
« Franchement, dis moi où est le problème sur le principe ? »
Vigneron, pas sur le principe du transfert vers la CSG, je l’ai indiqué. Cela participe de l’allourdissement des revenus du capital et d’une plus grande équité capital/revenus du travail (encore faudrait-il supprimer les forfaits de tous poils concernant la taxation des revenus du capital et augmenter la CSG, en passant, et on en est encore très très loin sur ce point, pour rééquilibrer plus qu’un chouïa capital vs travail).
Comme je l’ai écris dans le post plus bas, le problème provient du fait que là n’est pas son objectif principal (effet induit, en fait : et c’est avec cet effet induit qu’on te vend l’affaire, ni vu ni connu, roule ma poule), mais bien d’augmenter les ressources fiscales (2nd effet induit, toujours positif, selon moi, mais là encore, un ‘artefact’) et surtout d’augmenter la ‘compétitivité’, en ‘améliorant’ l’EBE.
En fait, pas tant l’EBE que d’augmenter la part des entreprises au sein de la Valeur Ajoutée et ce au détriment des salaires, puisque le risque, en l’absence de contraintes (cf. restauration et TVA à 7%), est que le prix reste identique.
De 2 choses l’une.
Ou on recherche à augmenter la compétitivité, on effectue ce transfert mais on diminue le prix d’autant et on obtient alors un effet ‘attracteur’ pour développer la consommation intérieure … et la production intérieure, plus une attractivité accrue en commerce extérieur. Toute proportion gardée, les salaires n’augmentant pas, on permet de relancer le pouvoir d’achat par la déflation des prix : à condition que les prix baissent effectivement, i.e. que l’EBE reste identique.
Ou on recherche l’amélioration de l’EBE et à ce moment là, on laisse les prix au même niveau. Sauf que dans ce cas là, il n’y aucun effet d’attractivité supplémentaire pour les consommateurs, cette amélioration étant captée uniquement par les entreprises, au détriment des salariés.
C’est l’un ou l’autre.
Or, là, surtout chez Natixis, on dit les deux et son contraire : améliorer l’EBE et gagner en compétitivité.
Bref, n’importenawak.
Surtout, on oriente le débat vers une déflation salariale qui ne dit pas son nom, au bénéfice des entreprises si les prix se maintiennent, du fait que la part des salaires dans la VA s’en trouve réduite.
Pour quelle raisons ?
Parce qu’en France il est impensable de faire ce qu’a fait l’Allemagne il y a 10 ans sur les salaires.
Parce qu’il est inconcevable de réfléchir à une forte baisse de l’euro (1 des 3 solutions, tout juste évoquée par Natixis).
Donc, ‘baisse du coût du travail’ et lancement du ‘débat’ sur la compétitivité, compétitivité que l’on perdra à tous les coups puisque nous ne sommes pas les premiers à la ‘réaliser’, l’Allemagne ayant été la plus rapide. Profitant de son ‘avance’ en termes de compétitivité, l’Allemagne se fera fort de conserver son différentiel de compétitivité et d’en rajouter une couche (elle a un peu plus de marges que les autres, du fait de cette avance) et tout le monde s’épuisera à suivre … la chute sans fin dans la déflation salariale (plus ou moins déguisée).
Une fois encore, on va traiter de l’effet et non pas des causes.
Là, Vigneron, tu mets le doigt, pour de bons motifs (et qu’on te les vend ainsi : CSG, taxation des revenus du capital, équité, …), dans les trous d’une prise électrique dont tu ne sais pas quand ni surtout si tu pourras les enlever un jour.
De plus, cela m’étonne que tu partages les vues de Sapir, puisqu’en fin de compte, c’est clairement sa position (en dehors de la sortie de l’euro) qui est prise en compte.
Si vraiment on voulait plus de justice fiscale, pourquoi dès lors ne pas supprimer tous les forfaits fiscaux qui existent, notamment sur les revenus du capital et augmenter la CSG sur ce type de revenus ?
Double effet recherché : plus de recettes (et donc moins de déficit) et plus de justice fiscale.
Et si vraiment on cherche à augmenter la compétitivité, il faut le faire par la baisse des prix, soit l’obligation pour les entreprises de baisser les prix en conséquences.
Ce qui ne sera pas fait et tu le sais très bien (cf. restauration).
Pour finir, même ainsi, on ne corrigera qu’un temps les spreads de compétitivité, au sein et hors de l’UE car les autres pays emboiteront le pas et on reviendra au même niveau mais un étage plus bas quelques temps plus tard.
Si on veut résoudre les ‘problèmes de compétitivité’, alors :
1/ on augmente la taxation des revenus du capital au même niveau que pour le travail, afin d’éviter que la concentration des richesses n’obère ces ‘gains de compétitivité’
2/ on met en place un système monétaire qui permet de réguler ces différentiels : Bancor.
Tout le reste, Vigneron, en dehors d’améliorer la situation budgétaire de l’Etat (ce qui est déjà pas mal, certes), c’est du pipeau néo-libéral inside et la glissade assurée vers la dégringolade sans rigoler : de la belle déflation en barre.
T’es complètement à coté de la plaque Zeb, comme d’hab. L’argument affiché de la compétitivité n’est précisément qu’un affichage. Le fond du truc est bien de fiscaliser plus encore les ressources présentes et futures des caisses de redistribution sociale. Et je dis ok. Point. Avec les limites que j’ai laissées entrevoir, tant sur la nature des entreprises bénéficiaires de cette survaleur ajoutée de 40 milliards sur la masse salariale et l’usage de ces 2% de pib servis sur un plateau, que sur la répartition équitable et rééquilibrante des « nouveaux » contributeurs (nouveaux pour ceux qui n’étaient pas déjà salariés puisque le salaire super-brut payait déjà ces 2% de pib en cotis et que dorénavant certains payeront moins pour la même couverture et d’autres plus).
Tu te laisses berner Zeb par un chiffon rouge destiné justement à flatter les ardeurs des zélés compétitivistes ou pseudos compétitivistes-coûts…
On s’en fout des Ebe des entreprises si à la sortie le pognon redescend où il manque. C’est la VA distribuée dans son ensemble qu’il faut redistribuer pas seulement continuer à surcharger la masse salariale tout en exonérant à tours de bras et en touchant seulement à la marge aux bénéfices distribués malgré un taux d’investissement atone.
‘tain, Vigneron, j’en ai connu des borné et des butés mais des comme toi, jamais.
C’est plus à côté de la plaque que tu es, c’est out of space, mon pov’ …
Et comme d’hab, quand ça t’arrange, tu réponds jamais aux objections, argumentées, quand celles-ci ne correspondent pas à ton débat, à savoir ton petit débat de fiscaliste spécialiste du tour de bonneteau.
Qu’est-ce que j’en ai à foutre, mon bon vigneron, que ton bonneteau soit bel et bien bon et plus juste, dis moi, sachant que si le gouvernement voulait suivre cet objectif, il n’aurait qu’à augmenter, tout simplement, la taxation sur les revenus du capital et supprimer les forfaits, sans qu’on vienne pourrir le débat par de la compétitivité mon cul sur la commode, hein ? Si VRAIMENT, c’était ça son objectif, qu’est-ce qu’il vient nous pourrir la tête et toi avec avec ce bâton merdeux, dis moi ?
Ah ouais ? Et dis moi comment tu vas le faire redescendre ‘où il manque’, ton pognon, vu que de toute façon, il n’y aura pas de contraintes sur la baisse des prix et donc que la marge des entreprises va être croissante et que tu seras gros jean comme devant, avec toutes les niches fiscales dont peuvent user et abuser les dites entreprises pour réduire la marge net avant impôt (et donc, avant la fameuse exposition à la CSG), hein, racontes-moi, Vigneron …
C’est de l’entubage en gros et justifié par la CSG : superbe !
Il ne redescendra jamais, ton beau pognon, roi des forêts fiscales, mon vigneron, encore moins là où il manque (ah si : dans les caisses de l’Etat et de la SS : fort bien et alors ? J’te le répète parce que t’es sourd : si vraiment il faut qu’il en soit ainsi et il doit en être ainsi, quel besoin de ‘marges’ et de ‘compétitivité’ ? Dis moi Vigneron, pisque HOllande est si fortiche, pourquoi il ne fait pas ça, hein, pisqu’il l’a fait déjà pour la participation salariale ? Non ? Ben tiens, pour sûr).
Et certainement pas pour les salariés, mais bel et bien pour les entreprises.
Sauf à imposer la baisse des prix au prorata du transfert, ce que je voudrais bien voir, tiens.
Et même dans ce cas là, on retombe sur le schéma de la compétitivité que j’ai expliqué en long et en large.
On n’en sort pas. Et c’est certainement pas le tour de bonneteau fiscal pour résorber le déficit étatique 2012 d’Hollande qui va nous en sortir.
C’est du foutage, en long, et en travers, point barre.
‘tain, j’hallucine, t’es sur un blog où le daron cause de la formation des prix et toi, t’en pipe pas un seul mot !!
T’es grave, vigneron, dans ton aveuglement hollandais, vraiment : soigne-toi, arrête de bouffer des tulipes, ça rend borgne.
Ps : te trompes pas d’ennemi, mon vigneron. C’est pas l’augmentation de la CSG qui m’en coûte et tu le sais bien. C’est l’enfumage de masse. Y a rien derrière : que de la ‘remise à niveau’ des déficits budgétaires 2012, pour ‘passer la rampe’.
Derrière, y a le vide. Sautes y si ça te chante mais sans moi.
J’ai rien à rajouter à ce que j’ai dit de la fiscalisation des cotisations sociales et si tu piges pas c’est ton problème. C’est peanuts mais bon à prendre.
J’ai même pas lu tes objections, t’es tellement prévisible, je les connais et ton style est par trop pénible pour que je te fasse ce plaisir.
T’es foutu si tu continues Zeb. L’esprit de système, Zeb, une plaie, du prêt-à-penser, t’es dedans de trois sabots et demi.
Mouais d’accocord… fais suivre au cornu alors, messire Modo…
Euh bah là je penche un peu en faveur de Vigneron (même s’il parle trop comme un banquier). En particulier je trouve un peu tordu l’argument selon lequel il s’agit d’enfumer le bon peuple…
La mesure poursuit sûrement plusieurs objectifs…
. Amélioration de l’EBE des entreprises – plutôt bienvenu en période de crise surtout pour toutes les boites border line
. Elargissement de l’assiette sur les revenus du capital – la tout le monde semble d’accord 🙂
. Harmonisation fiscale au niveau européen – les Allemands ne lâcheront pas tout et je suis sûr que ça leur fait plaisir qu’on aille (un peu) dans leur sens.
Après pour la compétitivité, je suis pas sûr que ça permette de re-localiser beaucoup d’emplois. Tout le monde fait la course pour rapatrier une partie des emplois industriels perdus depuis 1980, l’Allemagne en tête mais les US y pensent très forts aussi c’est sûr. En arrière pensée il y a sûrement la crainte de surtout booster les importations en favorisant la demande.
Au final on ne s’attaque toujours pas franchement au problème de la dette/finance et je suis curieux de voir ce qu’ils vont finir par sortir là-dessus…
Et contradictoire, en plus de ça …
@ Hubert :
Ben tiens.
Alors puisque les borgnes marchent par deux, je vais le répéter, puisque l’autre est sourd comme un pot de chambre.
« Amélioration de l’EBE des entreprises – plutôt bienvenu en période de crise surtout pour toutes les boites border line » :
C’est sûr. L’amélioration de l’EBE, c’est tout bon pour les salariés …
Surtout quand on passe à la trappe 5,4% de cotisations PATRONALES de la branche Famille (je répète : ‘patronales’, pas cotisations sociales et patronales, patronales uniquement) pour dire ensuite que la mesure sera de toute façon financée par une hausse de CSG.
Et pour justifier cet effet d’aubaine (40 milliards en 4 ans) uniquement pour les entreprises, on utilise deux choses qui n’ont rien à voir :
– le fait que la CSG touche tous les revenus et donc soit plus juste
– le fait que cela permet d’accroître la compétitivité des entreprises
Et quand on dénonce la seconde, c’est pour mieux s’entendre dire : mais c’est bien, la fiscalisation des cotisations !!
Ben oui, c’est bien, et après ? Quel rapport avec la choucroute !!!??
1/ on n’a pas besoin de tout ce discours merdique sur la compétitivité mon cul ou alors faut choisir : ou c’est l’amélioration de l’EBE, ou c’est la fiscalisation des cotis, mais pas un coup l’un, un coup l’autre (comme on veut on chois’, surtout en fonction de ce qui arrange dans la discussion)
2/ quand on transfère, on transfère tout, cotis sociales et patronales, pas que patronales : sinon, cela s’appelle un effet d’aubaine, point barre.
3/ la CSG concerne les revenus du capital et du travail : l’augmentation de la CSG dans le projet ne sera pas portée que sur les revenus du capital mais bien sur ceux du capital et du travail. On a donc bien un effet d’aubaine pour les entreprises, lequel n’est pas contre-balancé ni par une baisse des prix, ni par une hausse des salaires. Demandez aux consommateurs et aux salariés de la restauration si ce fut le cas …
: c’est exactement ce que j’ai écris : déflation salariale, ‘à l’allemande’.
Merci bien.
Toi pas comprendre Zeb ? Qu’est-ce que tu préfères, un Ebe des entreprises à 25% de la VA avec que chi des bénefs et dividendes qui redescende au ratelier commun ou 30% et la patrouille fiscale qui intercepte plus de la manne des bénefs non réinvestis à leur descente dans les poches des actionnaires ?
Pouah ……
Un dernier truc sur le sujet, vigneron, avant que tu ailles te coucher : ta focalisation sur les rentiers n’a d’égale que ton aveuglement. Tu serais prêt à justifier n’importe quoi, n’importe comment, du moment que le rentier soit euthanasié. Quitte à ce que ce soit le salarié, et tout le reste avec.
Si c’est de fiscalité dont on parle, alors que l’on fiscalise les revenus du capital avec une CSG augmentée et uniquement sur ces revenus là.
Si c’est de ‘compétitivité’ dont on parle, alors ce n’est même pas la peine d’en parler : c’est du foutage de.
Si c’est enfin de fiscalisation des cotisations dont il s’agit, alors soit, transférons le tout mais alors tout et pas uniquement les cotisations patronales.
Aubaine :
– Spéc. Chez Proudhon, aubaine ou droit d’aubaine. Synon. de profit capitaliste :
Axiome. – La propriété est le droit d’aubaine que le propriétaire s’attribue sur une chose marquée par lui de son seing.
(…) L’aubaine reçoit différents noms, selon les choses qui la produisent : fermage pour les terres; loyer pour les maisons et les meubles; rente pour les fonds placés à perpétuité; intérêt pour l’argent; bénéfice, gain, profit (trois choses qu’il ne faut pas confondre avec le salaire ou prix légitime du travail), pour les échanges.
L’aubaine, espèce de régale, d’hommage tangible et consommable, complète au propriétaire en vertu de son occupation nominale et métaphysique : son scel est apposé sur la chose; cela suffit pour que personne ne puisse occuper cette chose sans sa permission. (…).
« Mais tout comme la propriété privée permet à certains de mettre la main sur l’« ébullition » qui découle soit de l’existence de matières premières enfouies dans la terre, soit des énergies que produisent le soleil, la pluie et le vent, et d’en tirer une rente, l’entrepreneur, le dirigeant d’entreprise, qui intervient en tant que « chef d’orchestre » ou de « metteur en scène » de l’effet collectif sur lequel Proudhon attira l’attention, met la main lui sur le bénéfice qui en découle. »
« QUESTIONS À RÉSOUDRE (IV) BÉNÉFICE DE LA COORDINATION ET « DROIT D’AUBAINE » »
Parce que nous augmenterons la fiscalité sur les revenus du capital, en même temps que sur ceux du travail, le droit d’aubaine est donc affirmé pour ce même capital, à savoir que parce qu’il est le chef d’orchestre et/ou le ‘propriétaire’, il est aussi de droit récipiendaire de ce que la suppression de cotisations patronales génère : un bénéfice, un gain, un profit.
Sans contre-parties (ni baisse de prix, ni hausse de salaires, ni fiscalisation de niveau égal à celle du travail).
Parce que de droit.
Superbe.
C’est passionnant, vos débats ! La social-fiscalité de la masse salariale super brute française, c’est vraiment le nœud du problème ! La monde entier à les yeux rivés sur les réformettes que vous y apporterez, parce qu’elles touchent à l’universel. Il y aura bientôt une révolution du pouvoir d’achat facile pour tout le monde…
En tête des champions du dernier mot, vigne avec 45 mentions, puis tikar avec 22, fnu suit avec 19, puis charl avec 11, ardec et zebu avec 8. Hors concours, moi, avec 102 !
@ Vigneron
Le choc d’offre et la diminution du coût du travail sont des habillages de la politique de déflation salariale qui résulte de la stratégie de désendettement retenue et poursuivie contre vents et marées.
Le débat sur son meilleur financement possible est accessoire.
Oeillères Zeb et François. Opposition de principe d’une borgnitude absolue. Désolé mais au-delà du désendettement, qui se fait et se fera quoi qu’il en soit (on fera pas mieux que les japonais depuis 20 ans, rêvez pas), c’est toujours le chômage et son pendant de la rente (des rentes) qui constituent l’injustice qui hurle dans ce pays, pas les niveaux de salaires, nets, bruts comme superbruts en terme absolu ou en terme d’inégalités. Je suis ok avec Rocard, c’est sur les ménages qu’il faut taper, via la Csg, et en finir avec cette hypocrisie du travail qui assurerait seul ou quasi les protections sociales du citoyen et du résident. C’est du flan, je paye zéro de charges patronales ou quasiment sur les salaires*. So what ? qui paye d’ores et déjà ?
*Le gvt vient de décider qu’à partir de 2013 l’exonération à 100% des charges patronales sur salaires saisonniers n’irait que jusqu’à 1,25 fois le Smic. Bien, c’était jusqu’à 2,5 fois jusque là…
Et on cotisera sur les accidents du W et les maladies professionnelles dès le premier euro…
Boh… que dalle tout ça hein ? Juste 135 millions de recettes supplémentaires attendues pour la MSA en 2014… Juste un peu plus juste de ce coté là, juste un peu plus juste de l’autre coté via la Csg augmentée pour tous les ménages. Tous. Vous pigez c’que ça veut dire « tous », « tous » contribuant à la hauteur de leurs moyens et « tous » recevant à celle de leurs besoins ?
Et « Vigneron » vient de passer le record de 52 mentions sur ce post. Le dernier mot a son champion toutes catégories, avec des précisions ultimes qui élargissent encore le débat…
Cela devient carrément cosmique. (Avec ou sans « s »)
Un homme politique qui s’attaque au coût du travail Coût=CSG*2 , ou comment appliquer la théorie de la relativité sur la connaissance du monde du travail par L’École nationale d’administration 🙂
Le dernier choc d’offre de la tva dans la restauration ne s’est pas répercuté sur le revenu ou la consommation mais a restauré les marges de la profession.Une politique de déflation salariale permet d’augmenter ses parts d’un marché de périmètre constant .Le premier qui s’y colle ( l’allemagne en réunification ) rafle 80% de l’augmentation.
C’est ce que j’écrivais plus haut et ce qu’écrit aussi Natixis : restaurer les pauvres marges des pauvres entreprises françaises (les pauvres …).
Le problème, c’est que cela ne profite :
1/ qu’aux entreprises, qui ne répercutent pas, ou très peu (en moyenne), sur les prix (cf. restauration)
2/ pas ou très peu à la création d’emplois (cf. restauration, once again)
3/ pas aux consommateurs puisque leur pouvoir d’achat n’a pas augmenté (simple transfert de cotisations vers la CSG)
Le seul effet est d’augmenter la base fiscale des cotisations puisque ce passage permet d’intégrer les revenus du capital, ce qui n’est pas rien (faut quand même le dire) mais a surtout pour objectif une meilleure rentabilité fiscale du dispositif (rapport aux déficits publics).
De fait, ce fumeux ‘débat’ sur la compétitivité est produit pour occulter encore une fois les véritables objectifs de ce type de politique, à savoir : réaliser une déflation salariale déguisée, puisqu’en France, ce sujet est absolument tabou.
Déflation salariale non pas horaire mais bien au sein de la répartition de la VA (Valeur Ajoutée), de la richesse nouvellement créée, entre les salariés, les entrepreneurs et les actionnaires, au détriment des premiers.
Le ‘seul’ problème pour ses thuriféraires est que ce type de processus est un ‘one shot’ : ce n’est que le premier qui en bénéficie, tous les autres qui seraient tentés de suivre l’exemple feront la course comme les lévriers derrière le lapin.
Ils s’épuiseront, le gain de compétitivité acquis servant alors à d’autres investissements en termes de compétitivité, que les autres s’efforceront de suivre, etc etc etc …
La spirale descendante infernale, en l’absence de politiques de cohésion solidaire, i.e. un véritable budget européen (et non pas des politiques de garanties qui l’on fait payer aux plus pauvres et moins compétitifs, qui ne font que renforcer l’aspect pro-cyclique de leurs ‘défaillances’).
Bref, en lieu et place de tenter de résoudre des problèmes de compétitivité comme des effets, on s’acharnent à les traiter comme des causes : le meilleur moyen de plonger dans la déflation sans fin, mais tout en maquillant ce plongeon … d’une réforme fiscale ‘juste’ (’cause le transfert vers la CSG).
Hautement machiavélique. Et/ou complètement à la ramasse.
Ouvrez grands les yeux : on va faire ‘comme les allemands’ et on va se ramasser ‘comme les grecs’ !!
Chaud devant …
Ps : Mêmes les économistes socialistes et la secrétaire à l’économie sont contre. C’est dire combien le débat est pourri …
http://www.lemonde.fr/politique/article/2012/10/04/baisse-du-cout-du-travail-ironie-a-l-ump-debat-au-ps_1770075_823448.html#ens_id=1721561&xtor=RSS-3208
Mais bon, des économistes et une secrétaire nationale à l’économie du PS, franchement, à l’Elysée, qu’est-ce qu’on n’en a à foutre, j’vous l’demande (pas) ??!!
Il y a eu en belgique une baisse de la TVA dans l’Horeca (hôtels, restaurants, cafés) ayant comme but de remédier au travail au noir. Connais pas les résultats réels sur l’emploi, mais nombre d’établissement ferment depuis quelques années, hors les « sandwicheries » et consort.
@gyps
« Il y a eu en belgique une baisse de la TVA dans l’Horeca (hôtels, restaurants, cafés) ayant comme but de remédier au travail au noir. »
En Espagne Zapatero avait régularisé 1 millions de clandestins pour soit-disant lutter contre le travail au noir et ramener de l’argent frais. Finalement il a fait avancer les élections pour mettre fin précocement à son calvaire.
zébu 🙂
Bonjour ,
J’aimerais savoir ce que les initiés pensent de ceci
http://www.lefigaro.fr/entrepreneur/2012/10/03/09007-20121003ARTFIG00702-la-revolte-fiscale-des-entrepreneurs-est-allumee.php
Révolte légitime , ou au secours ma cassette????
un vrai Bernard-Henri connait toutes les réponses
C’est la Fronde des start-upers de l’upper-class, messire François, les pigeonneaux de Neuilly montrent les dents, gonflent la plume, chient sur les grilles du palais, Maître Françoué, les cahiers de doléances de nos rejetons de meilleures familles affluent dans nos bureaux Mon Seigneur, ils menacent de laisser leur génie créatif en friche, d’aller ouvrir une filiale de la boite à papa à Singapour ou Shanghai, Sire, de s’epatrier si vous les privez de 60% de ce que mère Nature leur avait promis penchée sur leur berceau. Des années de cours particuliers intensifs, de précieux temps perdu dans des pince-fesses et dîners notoirement chiants, de passe-droits honteux, de décarcassage humiliants-éreintants-coûteux de papa-maman pour compléter leur carnet d’adresse et défricher au Caterpillar leur méritoire cursus, des années de rêves de fortune envolées par un indigne décret royal, Oh Roi… C’est une révolution Sire. Il est l’heure Messire.
» Des années de cours particuliers intensifs, de précieux temps perdu dans des pince-fesses et dîners notoirement chiants, de passe-droits honteux, de décarcassage humiliants-éreintants-coûteux de papa-maman pour compléter leur carnet d’adresse… »
incroyable ! c’est comme si vous y étiez ! … ça vous interpellerait-il dans votre vécu ?
Pfou, ouate a joke, M. Allons allons ma chère, vous n’en pensez rien j’espère ! Un peu roturières ces pratiques de foutriquets et peigne-culs, n’est-ce pas ? Non moi c’était comme vous mon amie, rallyes, bals des oies blanches bien garnies mais à farcir, St Nicolas, tout ça tout ça, m’enfin kekchoze de correct coâ.
ah, ces « châtelains » bordelésiens ! dont les soeurettes ont fréquenté le couvent des oies-z’eaux !! et ont couru rallyes afin d’espousailler les Chartrons ( la roture, certes, mais pleine aux as ! )
ça laisse des traces !
vive feue-l’école des hussards noirs de la République !
Bah la réelle difficulté aujourd’hui, c’est que le peuple est trop bien éduqué, trop bien nourri. Alors forcément, ce bon peuple fini par réfléchir, analyser, communiquer. Aïe comment contenir les exigences de la population tout en ayant l’air de faire tout ce qu’il faut mais sans le faire ?
Simple revenons la ou nous en étions avant : A un peuple pauvre, affamé, mal logé, malade. Trop ventres pleins, trop de cervelle dans le bon peuple. RÉSIGNONS le peuple. il y gagnera en tranquillité, trop occupé à sa misérable survie, il arrêtera de fouiner dans nos affaires sérieuses, nos intérêts, nos droits d’argent divin.
Oui mais comment ?
Simple : Décrétons que le peuple coute cher à faire travailler. Que nous n’aurons plus jamais les moyens de faire travailler le bon peuple… A force de le répéter à longueur de journaux & TV, il finira par y croire. Fermons quelques usines, labo, pour convaincre définitivement.
Puis
Fermons les hôpitaux,
Réduisons l’éducation nationale : un vocabulaire de 300 mots en fin de collège.. de quoi lire & signer un éventuel CDD.
Laissons le chômage s’installer en profondeur, créons des chiffres officiels annoncés par le ministre en personne dans un décorum patriotique. Cela sera autant de gens qui plaideront (bien involontairement, certes) notre cause. A quand les monuments aux chômeurs avec les noms gravés dans le marbre ?
Voyons & discutons avec les marchands de bouffe industrielle : le retour de la mal nutrition. L’industriel malin comprendra que notre politique sert aussi ses intérêts.
Voyons avec les maîtres de l’immobilier, le prix des loyers doit convenablement servir la tâche ingrate de loger un peuple sale, mal éduqué, & qui dégrade le bien d’autrui.
Puis sournoisement, fermons les yeux sur l’esclavagisme (pardon le travail illégal). Histoire de créer une concurrence déloyale mais ô combien nécessaire.
Quelques entrepreneurs du bâtiment de nos provinces, souvent issu du peuple d’ailleurs, savent organiser avec discrétions ces affaires là.
Bref tout est bon pour rétablir l’ordre divin.
amen
( à ce jour …évidemment la contre-révolution a commencé bien plus tôt !)
nous sommes revenus à l’ancien régime …il est donc grand temps d’en changer de régime !
comme il y a toujours des « ida y vuelta », après nanoleon, l’Ho…uis 18 ? on va bientôt arriver à louis 16 …et alors là …
post-scriptum :
l’empire austro-hongrois, ça ne nous branche pas, mais alors pas du tout …
et, pendant qu’on y est, le saint empire romain germanique, non plus …
signé :
PIIGS …F un jour
PIIGS …F toujours
« les pays comparables, qui ont eu des problèmes de compétitivité il y a une dizaine d’années, ont massivement transféré les charges qui pesaient sur le travail vers le revenu ou la consommation, créant un choc d’offre. Ils sont ainsi parvenus à redresser leur compétitivité »
OU LA SPIRALE DE LA PENTE INFERNALE !
==> et qd tous les pays qui ont des prb de compétitivité auront massivement transféré les charges qui pèsent sur le travail vers le revenu ou la consommation, créant un choc d’offre et seront ainsi parvenus à redresser leur compétitivité !
==> ON FAIT QUOI APRÈS …
La logique de ce système est vraiment infernale. Une fuite en avant infernale ! Et ça spéculation ou pas, tant que l’on est en régime de concurrence libre et non faussée, du renard libre au milieu des poules libres, on ne voit pas ce qui pourrait empêcher cette logique de tourner à plein régime à l’échelle de la planète mondialisée, englobée en un grand tout où les plus forts, les prédateurs, sont libres de plumer, sans aucune limitation à leurs appétits, les « moins performants », qui eux aussi sont libres de se défendre. Le tout se déroulant au nom de la sacro-sainte liberté !
La planète est devenue un immense poulailler libre où on a supprimé les règles du jeu pour s’assurer que la seule qui subsiste, la liberté, assurera les plus cyniques de leur main-mise sur l’ensemble, main-mise conquise à la régulière bien-sûr ! Puisque ce sont les prédateurs qui font rédiger les règles qui rendent possible et légitiment leur action de prédation totale !
Mélenchon : « C’est pas le coût du travail qui est élevé ; c’est le coût du capital ! »
Martial Mélenchon,
bien résumé !
Toujours en retard d’une guerre, le bon sénateur.
Le capital ne sert à rien.
Il n’est que l’accumulation de plus-value volée sur notre travail.
Enfin si , il nourrit les politiciens…
« C’est pas le coût du travail qui est élevé ; c’est le coût de la dette ! » et la dette ,cette évaporation salariale (la part des anges des barons voleurs de la banque qui font vinaigre ) , c’est la matière première de » l’industrie financière » anglo-américaine qui a prospéré sur les ruines de Bretton Woods.
Cela me semble évident!
Pas mieux.
Charles,
Mélenchon, capitaliste attardé ? Je croyais qu’il répondait seulement à une question concernant l’actualité en essayant d’attirer l’attention sur les méfaits du capital.
Heureusement l’avant-gardisme, éclairé naturellement, est ici ; et vous en êtes, évidemment 🙂
@ Martial
N’est capitaliste que celui qui exploite.
JLM se déclare « pas révolutionnaire, mais keynésien »,
donc seulement infirmier du capitalisme,
avec un CV sans faute, comme celui des autres « gauche plus rien »
Le capitalisme en a bien besoin, car dans son agonie, il les use très vite!
Pas si vite!
La diminution du coût du travail est dans certains secteurs une nécessité: banquiers trop chers, journalistes hors de prix, assureurs inabordables, immobiliers ruineux…
D’un autre côté, comme il faut bien vivre, le précariat s’accapare de plus en plus de ressources hors du rapport de subordination au capital, c’est à dire hors de l’actuel couple travail/revenu.
Alors, se libérer du travail ou libérer le travail?
Qu’en pensent les stagiaires, les bénévoles, les prisonniers chinois?
L’organisation du travail actuelle, dit autrement, le régime politique des unités de production est parfaitement décadent. Fuyons le!
y’a un rapport entre le coût du travail et l’immobilier ?
décidément j’ai rien compris
les immobiliers, pas l’immobilier!
les agents immobiliers
les agences immobilières quoi!
oui, ceux là aussi ,faudra les envoyer dans le désert australien ( avé les grrrros banquiers véreux,
les traders cocaïnés zé autres gens aimables …)
dans ma grande bonté, j’ai choisi l’Australie …ne seront pas trop dépaysés, étant anglo-saxonisés
jusqu’à l’épiglotte … pis là, ils pourront tester la concurrence acharnée libre et non faussée – pour de vrai -( question « affaires » sont pis que les zuesses …)
Oui baisser les salaires pour produire quoi et vendre à qui?
Vu que ce ne sont pas les riches qui consomment le plus loin de là
anémier la consommation en France ca ne peut profiter qu’a des grands groupes mais vu que ces derniers ont plus ou moins renoncé a produire en Europe, Donc dans les faits on produit à dans les pays émergents pour vendre en Europe.. Chercher l’erreur.
Nous sommes en train de perdre une guerre économique qui ne dit pas son nom
au nom de la globalisation des échanges on vit dans la peur du protectionnisme
or le monde entier ne peut pas vivre sur un mode impérialiste nous avions les états unis, l’Europe maintenant La Chine, les solutions avancées ne sont pas faites pour sauver le système dans son ensemble mais ca revient à créer de la misère en Europe pour concurrencer la misère des autres pays , le système qui sera sauvé c’est sans doute celui des capitalistes qui peuvent profiter de la misère pour continuer profiter de leur position dominante
et ce jusqu’à la révolution qu’ils espèrent pouvoir déjouer par le contrôle des médias, le contrôle des syndicats, et le chantage au travail et plein d’autres subtilités.
Nous sommes donc dans un régime totalitaire en Europe qui gère très bien les intérêts de ses membres et dont la majorité de la population ne fait pas partie.
allez, une petite video pour se mettre dans l’humeur du jour
http://www.youtube.com/watch?v=yFTAApdSkeM
Dans le monde décidé par nos joyeux décideurs, les perdants acceptent leur sort avec bonne grâce et redoublent d’efforts en espérant se refaire au prochain tour, les populations cramées au napalm en dégât collatéral disparaissent avec discrétion et ceux qui meurent dans les horribles souffrances de la malnutrition ont le bon goût de s’en remettre à la volonté de Dieu. Il n’y plus dès lors qu’à combattre tous ces empêcheurs d’exploiter en rond qui séduisent les masses à coup d’arguments démagogiques, égalité, solidarité, efficacité, rationalité. Les combattre ou mieux : les acheter, ce qui est plus simple et présente le mérite de s’intégrer parfaitement dans l’ordre des gagnants et des perdants.
oui, car le gueux se doit d’être bon …mais pas le requin marteau phynancier ! c’est pas pareil, sang dieu !
Relire Naomi Klein et sa « Stratégie du choc ». Le livre le plus important du siècle (après ceux de Paul Jorion évidemment).
A ne pas confondre avec « La Tragédie du Stock », par Laurence Parisot (A paraître).
@ un belge
+1 🙂
bon, on touche pas au CDI, c’est bien, non ?
Ils vont toucher au CDI… mais de manière perverse. Je vous explique. Je suis moi-même en CDI, je travaille pour l’édition depuis vingt ans… à domicile. Je suis payée à l’heure (à la tâche si vous préférez), et à la botte des éditeurs… Un mois 50 heures, le suivant 220… certains mois 0 heure… selon les aléas de la production. Je ne connais ni les heures supplémentaires, ni les jours fériés payés, ni les 35 heures, ni…
Et, bien évidemment, bien que je cotise au chômage, même si je n’ai pas de boulot entre deux manuscrits, je n’ai droit à rien… L’ultralibéralisme dans toute sa splendeur !
Et tenez-vous bien, même dans ces conditions, je fais partie de l’aristocratie de la profession… puisqu’en CDI, tandis que les nouveaux recrutés sont soit payés en droits d’auteur (Agessa, black déguisé en fait), soit on exige qu’ils aient le statut d’auto-entrepreneur…
Donc voilà l’avenir : CDI à la tâche pour tous ! Il faudra juste un peu réviser certaines conventions 🙂
chère Louise, vous parlez des conventions collectives ?
Ben oui, cher Karluss… Les syndicats iront à la soupe, comme d’hab’ 🙂
Ah ! vous ne connaissiez pas celui-là ?
le CDI intermittent
Merci Kertugal. Le CDI intermittent, fallait y penser… Salaire lissé sur l’année, pas de chômage, pas de prime de précarité… Négociation par branche. Corvéable à merci… et pas besoin de licenciement, si on t’appelle pas… c’est que y’a pas de boulot. Retour à la place de Grève en attendant l’ouvrage ! Les patrons en rêvaient…
Tout est donc prêt pour généraliser l’entourloupe. Je vois déjà ça d’ici.
Au nom de la flexi-sécurité, remise en cause du CDI. Offensive des syndicats… Réponse du gouvernement : Bon d’accord, on touche pas au CDI… on le rend juste plus adapté au marché 🙂
Signature des deux mains de la CFDT… Vous savez ce qu’on dit de la CFDT, quand on retournera en esclavage, elle sera encore là pour négocier la longueur de la chaîne 🙂
T’as raison mon gars. fixons le SMIC au niveau des salaires chinois et le tour est joué. Que dis-je, au niveau, en-dessous serait encore mieux non?
C’est quand même un comble de dire que le travail coûte cher alors que c’est le travail qui nourrit le capitaliste (et qui paye les intérêts de la dette)
Quand va-t-on enfin poser les vrais problèmes ? Revoir la mondialisation, tenir compte des problèmes écologiques, la raréfaction des matières premières, produire et consommer localement, supprimer les emplois inutiles (banques, marketing, assurances…)
Un exemple; l’acier lorrain. Qu’est-ce qui nous empêche d’en produire en France pour les besoins de la France ? Ah, mais M. Mittal ne veut pas !! Ah bon ? Mais, en cas de guerre on ne leur demande pas leur avis, on réquisitionne. On fait la guerre au chômage ou on capitule ?
(Même Pujadas, qui n’est pourtant pas un dangereux bolchévique, s’est hasardé l’autre soir à demandé mais pourquoi l’on ne pourrait pas nationaliser)
Et qu’on ne vienne pas me dire que l’acier chinois ou mongol ou martien,serait moins cher. Les droits de douane ça sert à quoi ? C’est devenu un gros mot ?
Non si le coût du travail est trop élevé, arrêtons de travailler!
A propos de Mittal, petite info: il se reconverti, la siderurgie ne fait pas assez de profit dans son groupe. Il investit dans les mines qui, elles, comparativement font plus du double. On imagine l’évolution prochaine des investissements et des emplois dans le secteur. Mais cela reste chasse gardée (voir la proposition de rachat d’une usine fermée en Belgique, rejetée)
Le genre de déclaration abstraite et imprécise qui excite l’imagination sur les débordements et abus des entrepreneurs. Mais rien de concret et rien de précis dans cette déclaration.