L’appel d’août a rapporté 3 600 € exactement. Merci beaucoup à vous tous, lecteurs du Blog de Paul Jorion, pour votre mécénat citoyen !
Somme (brute) reçue à ce jour, le 30 septembre 2012 : 1 962 €.
Comme nous vous l’avons signalé au cours du mois de novembre 2011, nous avons inauguré une nouvelle formule avec objectif 3 000 €, où les premiers 2 000 € me reviennent (les frais de maintenance du site et de location des serveurs étant à ma charge), tandis que les 1 000 € suivants reviennent à François Leclerc.
Au début du mois d’août, j’ai pris un peu de vacances : les premières depuis… Pas la peine d’ailleurs que je passe trop de temps sur le calcul puisque mes proches s’écrieront : « Quoi ! Il appelle ça des vacances ? Les quelques minutes qu’il n’a pas consacrées à la rédaction de la leçon inaugurale de son cours « Stewardship of Finance » (*), c’est parce qu’il y avait encore des épreuves à relire pour Misère de la pensée économique (°) ou des pages à refaire dans La survie de l’espèce (#) ! »
D’où quand même – et pour la première fois en cinq ans – un blog en semi-veille durant les dix premiers jours du mois, sans que l’audience n’ait trop à en souffrir d’ailleurs, et les donations pas du tout, au contraire (encore merci à vous !).
(*) La leçon inaugurale de « Stewardship of Finance » aura lieu à la Vrije Universiteit Brussel, le 4 octobre à 15h à Bruxelles comme le nom l’indique. Il y a 50 places réservées aux lecteurs du blog. On s’inscrit en m’envoyant un message par la fonction « Me contacter », en haut à droite, ou simplement ici.
(°) Misère de la pensée économique, à paraître chez Fayard ; en librairie le 3 octobre.
(#) La survie de l’espèce, par Grégory Maklès et moi-même, à paraître chez Futuropolis, fin octobre (date encore à préciser).
Rappel : LE TEMPS QU’IL (FERA) LE 22 FÉVRIER 2013, qui aura lieu ce jour-là en soirée au Théâtre du Rond-Point à Paris. Pour me signaler que vous viendrez, soyez gentil d’utiliser la fonction « Me contacter », en haut à droite, ou simplement ici.
Un résumé maintenant de mon activité extra-blogaire du mois d’août que vous avez soutenue, tout comme le blog lui-même, par vos dons.
Un seul exposé en août, à Profondval, en Belgique ; j’en ai parlé dans la dernière vidéo du mois, LE TEMPS QU’IL FAIT, LE 31 AOÛT 2012
Le 3 août, sur ATLANTICO.fr, Yo-yo du moral des marchés : la zone euro est-elle en train de sombrer dans l’irrationalité ?
Le 9 août : FRANCE 24, Focus, 5e anniversaire de la crise
Le 27 août, ma chronique dans LE MONDE-ÉCONOMIE, Le retour de l’opinion publique
Vous aurez l’occasion de venir à ma rencontre au cours du mois de septembre :
Les 11 et 12 à 20h30 à Narbonne, pour la présentation suivie de discussion, sur deux soirées, des deux parties du film Noire Finance.
Le 13 à 19h à Perpignan pour parler de Misère de la pensée économique.
Le 14 à 19h, à AssoSciences, dans la salle Sénéchal de la mairie de Toulouse, pour parler de la science économique : science ou « science » ?
Le 27 à la Médiathèque de Laurenan dans les Côtes d’Armor.
Le 29 à la Foire au Bio à Muzillac, dans mon Morbihan d’adoption.
François Leclerc, de son côté, a ceci à vous dire :
« Replongé dans mes chroniques de Fukushima afin d’en préparer un recueil, je me suis demandé ce que je devais rétrospectivement en penser. Avais-je accordé une place trop importante à un épisode ou au contraire négligé et sous-estimé un autre ? L’histoire de la catastrophe, y compris de son démarrage, n’est pas encore écrite ai-je simplement conclu ! Après en avoir douté avant de m’être relu, j’apprécie cette formule qui permet de voir le cheminement non seulement des événements mais aussi de leur compréhension (quand c’est le cas !). C’est une invitation à chacun de faire de même. Je me suis contenté de rajouter des éclairages qui manquaient à ce suivi de la catastrophe centré sur la centrale elle-même.
Durant quatre semaines successives, je viens de faire une autre expérience instructive : la rédaction d’une série d’articles dans un hebdomadaire, l’Humanité Dimanche. À dire vrai, je me suis difficilement adapté aux contraintes du « bouclage » (presque une semaine avant la parution), mais aussi à l’absence de commentaires, de questions ou de contestations, de prolongements ou bien d’apartés (plus ou moins bienvenus). Écrire sans ce répondant fait ressentir un manque. Vive le print, l’édition et la presse, mais vive le numérique et les blogs ! Et un grand merci aux donateurs, sans qui tout cela serait plus difficile ».
Merci à tous les contributeurs de billets invités qui font que le cerveau collectif ne laisse rien passer à travers les mailles du filet. Merci aux habitués et merci aux nouveaux venus !
Merci également bien sûr à tous les commentateurs !
Merci à Julien, à François, à Bénédicte, à Jean-Baptiste et à Nathanaëlle pour œuvrer en coulisses au bon fonctionnement du blog !
En août, Le blog de Paul Jorion, était No 2 pour l’économie sur Ebuzzing (ex-Wikio) ; c’était la 4e fois seulement au cours des 33 derniers mois qu’il n’était pas N° 1 pour l’économie.
11 réponses à “APPEL DE SEPTEMBRE”
c’est à dire qu’en ce moment comme nos sous risquent de passer à la trappe
autant vous en faire profiter…
L’actualité de septembre promet d’être riche : Inaugurée par la faillite du CIF, longtemps retardée, la bulle immobilière française semble bien avoir officiellement crevé.
Quand on vous dit de ne pas désespérer!… Ça vient…
Justement, à ce propos une question me taraude : comment penser le rapport entre la mutation des supports de l’écrit et la crise dont quotidiennement vous rendez compte ?
(Concernant l’écrit, c’est entendu, ce blog le montre bien, nous sommes entrés dans une nouvelle ère, post-Gutenberg. Mais en même temps, du côté de la politique, de l’économie, on a vraiment l’impression, et d’autant plus, de continuer à patiner dans le confit-moisi).
@François
si vous me le permettez, pourquoi, pour parler de la destruction du Wall Trade Center, le monde entier parle des événements du 11/09/2001. Cette date, à elle seule, est immédiatement comprise dans le monde comme une date majeure.
Alors, pour quoi parler de « Fukushima », alors que les événements du 11/03/2011 recèlent encore la potentialité de destruction de notre planète?
Fukushima, ça fait un peu « local » et « résolu ». « 11/03 » pourrait faire un bon titre, non?
Qui sait, tu vas peut-être lancer une mode Kerjean !
Bonjour M. Jorion,
Est-il possible de faire des virements pour soutenir le blog ?
B
Oui, Vous pouvez utiliser la fonction « contact » en haut à droite du blog.
A François Leclerc, à propos de Fukushima :
La conviction mille fois répétée : « Il y avait effectivement des réacteurs diesel à fukushima, mais le tsunami ne leur a pas plu.
Effectivement, lorsqu’on met des générateurs de secours en sous-sol, il y a peu de chance qu’ils apprécient un tsunami ! » (texto).
La réponse d’Arnie Gundersen : « Même si les diesels avaient été placés hors d’eau, ils n’auraient pas pu fonctionner car les pompes qui alimentent leur système de refoidissement sont nécessairement près de l’océan. »
… Ce qui fait que ce ne sont pas 4 réacteurs qui étaient en péril, mais 15 réacteurs (Fukushima Daïchi, Fukushima Daïni, Onagawa et Tokai (au moins 1 diesel de secours sur les deux inutilisable).
A. Gundersen :
Delphin
et nous vivons sous le coup des mêmes conceptions en terme de sécurité
l’enseignement de fukushima est que le japon n’est pas de l’autre coté de la terre.
nous sommes un point dans l’univers.
il fera froid cet hiver.
Interview très interessant d’Arnie Gundersen par Helen Caldicott dans son émission « If you love this planet », datant du 31.08.12 avec sous titres français . Le point sur Fukushima en 54min, sujets abordés:
– Situation de l’unité 4, travaux en cours, transfert du combustible de la SFP.
– Situation des autres unités, que faire dans les années et décennies à venir.
– Y a-t-il encore des risques de fusion, d’explosion d’hydrogène, de vapeur?
– Refroidissement des réacteurs et piscines, que devient l’eau, est-elle dangereuse?
– Pollution aérienne et de l’océan Pacifique par les rejets.
– Conséquences sanitaires, dans l’immédiat et les années à venir.
– Fukushima vs Tchernobyl.
– Que faire de tout le combustible usagé, sur le site et dans tout le pays?