Ceux d’entre vous qui lisent aujourd’hui Le prix des inégalités de Joseph Stiglitz et qui ont eu l’occasion de lire mon livre La crise du capitalisme américain (2007), auront été frappés par la quasi-identité des thèmes évoqués et par la parfaite identité des thèses centrales à ces deux ouvrages : la crise des subprimes a été causée par la concentration de la richesse et ses deux facettes : pouvoir d’achat insuffisant pour la majorité de la population américaine, fortunes démesurées pour une petite minorité, argent en excès allant se placer dans la spéculation, faute de débouchés dans la production, et dérèglant là le mécanisme de la formation des prix, et en particulier, celui des matières premières.
J’ai développé depuis le thème de « la machine à concentrer la richesse » et le rôle que joue celle-ci dans les phases ultérieures de la crise, dans L’argent, mode d’emploi (2009) et Le capitalisme à l’agonie (2011), et j’y reviens de manière plus systématique encore dans Misère de la pensée économique, qui sera en librairie le 3 octobre.
Le fait que, si je suis lu et bien lu, le message que j’ai délivré en 2007 et que je martèle depuis dans mes ouvrages, n’a lui aucun impact sur les politiques économiques telles qu’elles sont pratiquées (la Troïka – BCE, UE, FMI – sera aujourd’hui à Nicosie et continuera d’ânonner et d’imposer des mesures qui sont le contraire exact de ce que je préconise), s’explique aisément : je ne suis pas même économiste et, à l’exception de la chronique mensuelle que je rédige depuis 2008 pour Le Monde-Économie, j’ai été jusqu’à très récemment privé de toute la visibilité que procure une affiliation institutionnelle,
Or, toute vraisemblable qu’elle soit, cette explication s’avère inadéquate si l’on pense au fait que Joseph Stiglitz défend depuis de nombreuses années des thèses semblables aux miennes, et n’a pas davantage d’impact que moi sur les politiques mises en vigueur.
« Prix Nobel d’économie, Joseph Stiglitz, Professeur à Columbia, ex-directeur de la Banque mondiale et conseiller de Clinton, est sans conteste l’économiste le plus respecté et le plus lu au monde », constate la jaquette de son plus récent livre. « Le plus respecté » et « le plus lu au monde », sans que cela ait la moindre conséquence dans le monde réel, et ceci prouve que la reconnaissance et les affiliations prestigieuses ne font en réalité rien à l’affaire : c’est le message lui-même que nous délivrons lui et moi qui est irrecevable par ceux, « de gauche » tout aussi bien que « de droite », qui décident de notre sort, et nous enfoncent aujourd’hui toujours davantage dans la crise, alors que la teneur des mesures qu’il faudrait prendre est connue, et qu’en plus, toute la ville en parle.
339 réponses à “« LE PRIX DES INÉGALITÉS » ET POURQUOI NOS DIRIGEANTS SONT DÉTERMINÉS À CONTINUER DE NOUS LE FAIRE PAYER”
Penser que le sauveur viendra de la classe politique est une aberration mentale , avoir mis sa vie à crédit en est une autre , c’est à chaqu’un d’entre nous de donner de l’aide à ses proches, ses amis .
La misère a toujours existé et les inégalités sont nécessaire a l’optimisation des profits
en faisant pression sur les salaires par la menace du chômage et de la misère.
En fait tant qu’il n’y a pas de révolution et de têtes de banquiers sur des piques , il semble que les gouvernants considèrent que le système fonctionne bien et qu’il suffit de contrôler les déficits et de faire rouler les dettes, ainsi que de boucher les trous avec de l’argent fraichement imprimé.
Ils n’ont en fait aucune raison de s’inquiéter tant que la population peut se nourrir ensuite ils pourront s’inquiéter mais il sera trop tard pour eux…et aussi pour beaucoup d’autres choses.
Je pense pour ma part qu’il n’y aura pas de révolution car la misère va s’installer doucement et les citoyens seront trop occupés a trouver des moyens de subsistance pour pouvoir renverser à temps les élites corrompues ou lâches.
pourquoi sont ils aussi sûrs d’eux?
pourquoi sont ils aussi sûrs d’eux?
Parce qu’ils sont prêts eux! Cela fait des décennies qu’ils y travaillent ou qu’ils nous y font travailler. Tout est en place, sur tous les champs de bataille, y compris sur le champ de l’opinion public si facilement manipulable. W.Buffet l’a dit en 2008: « C’est une guerre de classes et nous sommes entrain de la gagner ».
Eh oui, amon. Et quel est notre plan de bataille? Rien, nada. Mis à part quelques cyber-pirates, qui sont peut-être parfois manipulés mais qui ont au moins une organisation et semblent avoir un semblant de stratégie, on n’a rien… Uniquement des pétitions…
Si l’ autre est amon….qui est l’ un ? Et sa propriété ? …apres me faut relire Stirner pout frimer un peu !
Effectivement, les propos de Jorion et autres économistes demandant des changements profonds n’ont aucun effet sur les politiques, en France ou ailleurs.
Nouvelle monarchie mondiale. Qu’attendre de l’Empire qui se place naturellement hors du commun et décline des royautés mineures ?
Nous ne ferons pas l’économie d’un chaos et d’un renversement brutal de cette oppression. Car l’autisme officiel n’est que la face émergée de ce bloc politico-financier écrasant les peuples. 15% du PIB mondial est dû au crime organisé. Comment a t-il pu se développer ainsi et quelles sont les logiques conséquences de sa taille dans les hommes et les institutions, ça ne paraît pas très difficile à envisager. La première est que pas un banquier qui a falsifié les papiers pour expulser une famille US, ou fraudé à mort les contrats et les crédits pour construire des résidences fantômes en Espagne, n’est allé en prison.
» Nous promettons selon nos espérances et nous tenons selon nos craintes ».
On est soit, en plein déni de la réalité, parce qu’elle ne répond pas aux désirs d’une élite.
Ou on est mené volontairement vers la banqueroute afin d’épurer la société du « trop grand nombre de gens désormais inutiles ».
vu sur socialjusticefirst.com
Jorion et Stiglitz ne sont pas entendus, c’est regrettable en effet mais je crois que le mal est encore bien plus grave : nous ne croyons plus en la parole, ni en la parole ni en la vérité, sa compagne. J’y vois une explication : parole, vérité, ont des connotations religieuses, or de nos jours tout ce qui est un tant soit peu religieux est suspect. Pourtant, sans croire en la parole et en la vérité, comment aller de l’avant ?…
@Denis Monod -Broca
Au nom de la liberté nous avons créé une religion limite Sataniste ou l’égo et le profit sont la mesure de tous nos institutions soit disant laïques sont infiniment plus suspectes que les religions, il s’agit en fait d’une sous religion ou d’une anti religion , une religion polythéiste ou chaque individu est appelé a devenir un Dieu vénéré par des fans, ou l’accumulation de bien remplace le rayonnement spirituel, nous allons auprès des faiseurs d’argent comme nous allions en pèlerinage., la télévision remplace la prière et la consommation la charité et le partage, l’égo est partout flatté par les médias or l’égo est la base de fonctionnement de tout dogme sataniste , c’est par la que le Diable s’est séparé de Dieu et dans le Zen c’est par la dissolution de l’égo qu’on trouve l’éveil, or nos sociétés valorisent l’image et la marque le veau d’or.Nos société en voulant se libérer du joug des religions ont pris tous les jougs celui du totalitarisme de la consommation, de l’aliénation mentale par les médias dominants , et d’une religion Sataniste que ne permet ni transcendance ni salut .
Apocalypse now ?
Quand on parle éventuellement de « vérités » chez Stiglitz ou chez notre ami Paul,pourquoi voulez-
vous qu’il y ait une ou des « connotations religieuses ».Ce que vous dîtes là n’est-il pas
complètement « à côté de la plaque »?Veuillez excusez ma franchise un peu brutale.
@Devillebichot Guy
Croire que la vérité n’a rien a voir avec la religion c’est être complètement à coté de la plaque.
Vous pensez vraiment que des théoriciens comme Friedrich von Hayek et M. Milton Friedman
auraient pu exposer leurs théories douteuses dans une société catholique pratiquante?
Il a fallu faire la guerre a la religion dans un premier temps pour pouvoir imposer les théories amorales et valoriser la spéculation l’avarice et toute sorte de vices.
Je fais juste remarqué que la république laïque a adopté une autre religion qui ne dit pas son nom , la nature a horreur du vide.
Vous croyez que Paul est athée détrompez vous se battre pour la vérité et la justice c’est aussi croire en Dieu plus que tout car dès que vous parlez de vérité et de justice c’est de Dieu dont vous parlez.
N’étant pas économiste (comme vous Paul),je me risque à résumer:
-Le capitalisme vit une crise (une de plus par surproduction=offre supérieure à la demande) plus prégnante que les précédentes par la mondialisation(libre circulation) ,la dérégulation(voulue ou /et subie par le politique=lobbying,mercantilisme aboutissant à une alternance sans alternative )) des marchés montrant leur absence d’efficience et « déréglant le mécanisme de formation des prix » aboutissant à un désencastrement de la sphère économique de la sphère sociale et, facteur aggravant, de la sphère financière de l’économie réelle (accumulation du capital avec la contribution de la « banque universelle » à l’origine des effets leviers pour les investisseurs de tout poil favorisant un capitalisme actionnarial et la spéculation= sous forme de bulles itératives ).
-L’endettement public (qui n’est pas nouveau) témoin de la faillite de la redistribution (inégalités fiscales au profit du capital et au détriment du travail),l’endettement privé dont l’origine est « un pouvoir d’achat insuffisant »(rupture conventionnelle,marchandisation du travail =en France 75% des embauches sont des CDD) avec l’antienne patronale: » le manque de compétitivité dû au coût du travail ». L’insolvabilité des débiteurs(privés) a été contournée par les swaps (bombe à retardement,armes financières de destruction massive),les banques systémiques créditrices renflouées par le contribuable aggravant le déficit public(privatisation des profits,socialisation des pertes).La menace de défaut des Etats ,seuls contre les marchés,dans le cas de l’Europe a eu comme effet une augmentation des primes de risque (sous le diktat=rating des agences de notation) essentiellement pour ceux dits périphériques (désindustrialisés,importateurs de biens et de matières premières) dans l’incapacité d’un réajustement monétaire et en l’absence de transferts budgétaires.La doxa de » réajustement structurel »,d’austérité,de récession est présentée comme seule alternative indépassable avec comme corollaire une course à la compétitivité et à la productivité ( en novlangue: flexibilité et mieux flexisécurité)
-Les effets d’annonce des G7,20,de la BCE,des mécanismes de garantie (MES),sauveurs en dernier ressort servant à alimenter le bla bla des experts et des médias ,nous renvoient nolens volens à la dette qui se creuse(face aux marchés) et à l’inflation(création monétaire avouée ou occulte) prélude à la déflation(phase terminale du processus).
L’ampleur des questions à résoudre est himalayesque…
« Cet univers désormais sans maître ne lui paraît ni stérile,ni fertile.Chacun des grains de cette pierre,chaque éclat minéral de cette montagne pleine de nuit,à lui seul forme un monde.La lutte elle même vers les sommets,suffit à remplir un coeur d’homme.Il faut imaginer Sysiphe heureux »(A Camus).
Nous sommes chacun des grains…
il y a une montagne de Sisyphe
Franchement, je ne vois pas comment Sisyphe pourrait être heureux . de deux choses l’une, soit il se trompe en trimballant son rocher, au lieu de l’alléger, soit le rocher s’avère de mauvaise volonté, et là, il est vaincu .
L’absurdité de l’aveuglement des mesures « rustines » face à notre engagementpour éclairer (même avec une lampe frontale) doit suffire à remplir notre condition humaine,que fait Paul ?Que faisons nous d’autre?
Heureux de participer à résoudre pas à pas les questions qui restent à résoudre dans cette « misère économique »
@ bernard louis marie 17 septembre 2012 à 12:57
Vous dites ne pas être économiste. Et bien je ne le suis pas davantage que vous. Permettez-moi néanmoins de vous dire, que je ne partage pas votre avis. Contrairement à ce que vous dites, je pense, par simple bon sens, que la crise n’est pas une crise de surproduction, mais de surconsommation. C’est parce que certains pays, dont ceux du sud de l’Europe, consomment plus de richesse que ce qu’ils produisent, qu’ils s’appauvrissent. Depuis 40 ans ils consomment plus que ce qu’ils produisent et s’endettent seulement pour continuer à vivre au dessus de leurs moyens, au lieu d’investir pour s’adapter à l’évolution de leur environnement.
Votre discours reproduit ce que disent toujours les mauvais gestionnaires n’ayant d’autre recours, pour s’exonérer de leurs fautes, que d’en attribuer la responsabilité aux autres. A leur employeur qui ne les paient pas assez, à l’Etat qui prélève trop d’impôts pour alimenter des structures nettement plus bureaucratiques qu’efficaces etc…. Tant qu’on ne fait que cela, il n’est pas possible de repartir d’un bon pied, essentiellement parce qu’on ne se remet pas en cause en tant que consommateur excessif au regard de ses ressources.
N’avez-vous pas remarqué que les pays et régions qui sont le moins mal en point, sont ceux et celles qui ont su conserver d’importantes ressources (énergie fossile, minerais, main d’œuvre nombreuse et consommant peu, productions agricoles et forestières puissantes etc…), alors que nous n’avons pas su conserver les nôtres en nous permettant de les consommer, tout comme l’ont fait les anciens riches qui, en vivant trop bien, trop longtemps, ont fini par manger leur capital et se ruiner.
Permettez-moi cette autre remarque. Pensez-vous que si nous n’étions pas en surconsommation, il serait nécessaire d’engager des programmes écologiques qui nécessitent d’investir pour consommer moins ?
Peut-être faut-il arrêter avec l’histoire de Sisyphe.Même si nous aimons tous le grand Camus.
non seulement nos politiciens vont nous faire payer .. mais bientôt ils se cacheront derrière le pacte budgétaire et derrière l’UE. J’imagine déjà leur cynisme lorsqu’ils feront semblant de s’indigner ou de résister aux futures mesures de réduction des dépenses qu’on subira. Il faut changer de représentants.. mais à part les acteurs du monde économique j’ai du mal à voir autre chose.
pour les mesures économiques, est ce qu’il n’y aura pas des réductions a faire au niveau du gouvernement pour ca
Cher monsieur Jorion, comment voulez-vous que les séides politiques des puissances financières entendent des arguments contraires aux intérêts de leur camp et aux leurs? Il n’y a en la matière ni gauche ni droite, il y a le pouvoir de l’argent. Faux politiques, faux démocrates, vrais militants au service des oligarchies en place dont ils sont non des complices, mais des agents actifs, ces personnels « politiques » servent des puissances qui, ultérieurement, rendront généreusement à leurs alliés et complices la contre-partie des services rendus. Autrement dit, le système et ces élites « annexées » ne font qu’un. Ils se fichent de l’ »intérêt général », ce qui est le moins que l’on puisse dire. Léon Blum se disait le « gérant loyal du capitalisme ». Nous avons aujourd’hui face à nous des activistes prêts à tout pour défendre leur univers et leurs pouvoirs, au détriment de la majorité d’entre nous. Nous sommes passés du temps des laquais à celui de l’engagement des égaux, d’un militantisme sans partage, à savoir une nébuleuse où sur fond de flux financiers sans limite s’entremêlent des ambitions multiples et concordantes. Nous ne sommes plus dans la connivence, mais dans la consubstantiation. Autrement dit, les meilleurs discours prononcés par les meilleurs d’entre nous n’ont aucune chance à l’heure actuelle de s’imposer. Le travail pédagogique a commencé, mais il conviendrait que les responsabilités individuelles des uns et des autres soit appréciées sans fard, le jour venu. Pourquoi ne pas rêver? Cordialement.
Merci d’arrêter de dire une chose et son contraire.On ne comprend plus ce que finalement vous
voulez dire.(je n’arrive pas par ailleurs à digérer la « consubstantiation »,trop hermétique pour moi).
Bonjour Paul Jorion
Vous publiez donc un nouveau livre le 3/10.
Profitez donc de cette actualité pour vous inviter dans des émissions (télés et radios) dites populaires, par exemple: « les grosses têtes sur RTL, C dans l’air sur France 5, les grandes gueules sur RMC, chez Bourdin le matin sur BFMTV et RMC, le grand journal sur Canal+, etc….
Là vous aurez de l’audience et éclairerez, pour ne pas dire illuminerez, la France profonde.
Merci pour tout.
Le problème c’est que la parole ne suffit pas, il faut de l’action, du courage civique.
Je peux vous garantir que des (pseudo)mouvements tels que « Occupy » n’étaient pas pris au sérieux par Wall Street ni par la classe politique – au contaire, on se moquait d’eux. Il faut dire aussi que les agitateurs n’avaient même pas un projet poltique articulé à proposer.
La parole peut préparer l’action, et doit même le faire, mais elle ne changera pas les données.
Le personnel politique agit selon les circonstances, de manière totalement opportuniste. Il lira probablement les oeuvres de Stiglitz et de Paul Jorion, mais dans le but d’y extraire (et déformer de manière tendancieuse) des passages qui s’intègrent dans leur discours/combat politique. C’est aussi prosaique que cela.
Les « énoncés » sont quelquefois « performatifs »:cf.Austin, »Quand dire c’est Faire ».Mais,bien sûr,on
ne peut toujours l’espérer,et c’est heureux qu’il en soit ainsi.
Mais çà se répand, non? Ces oreilles finiront bien par frémir un jour.
Et les neurones de nous tous,citoyens du monde.
Si nous étions relayés un peu plus souvent par les médias de masse, au lieu que ces derniers laissent les chantres de la pensée unique telle que l’imparable Philippe Dessertine et consorts occuper les devants de la scène alors il se pourrait que les oreilles frémissent plus rapidement. Pour l’instant on nous présente la situation comme une fatalité inexorable. Avec comme seule planche de salut de nous adapter aux dictats de la compétitivité industrielle et des marchés financiers
De lire cela, ça me fait frissonner de dégoût .
http://www.lavie.fr/actualite/economie/la-croissance-facon-hollande-bonne-idee-ou-illusion-18-05-2012-27656_6.php
Existe-t-il au sein de l’Europe libérale, des dirigeants soucieux de Justice sociale ?
La Justice sociale était considérée comme un « mirage » par F. Hayek, grand prophète du libéralisme. Il a totalement réduit à néant cette préoccupation dans son livre » Droit, législation et liberté » (1976)
Ne nous étonnons pas dès lors de ce que ses apôtres, qui sont encore nombreux aujourd’hui parmi les dirgeants, ignorent superbement tout ce qui évoque la justice sociale. Les inégalités relèvent de l’ordre naturel pour les croyants du libéralisme et le fonctionnement de la société ne peut en rien changer la nature des choses, sous pene de plonger dans le totalitarisme, tueur de liberté.
Il faut du temps pour changer les croyances et beaucoup d’énergie.
Il y a accumulation du capital et une surproduction des biens(augmentation de la productivité) ,la demande est en inadéquation(baisse du pouvoir d’achat corrigée par le crédit),les bulles immobilières en sont l’exemple type.
Vous parlez des pays « rentiers » riches en matières premières,rangés dans les émergents,EUH…faisons le catalogue(oligarchie,pétromonarchies,dictatures,capitalisme bureaucratique,gérontocraties,… )
@ bernard louis marie 17 septembre 2012 à 15:46
Il ne suffit pas de répéter une déclaration pour que la vraie cause de la crise soit celle qu’elle énonce. Il vaudrait mieux faire une démonstration surtout quand on omet soigneusement de prendre en compte les limites écologiques de la planète, lesquelles prennent forcément un caractère plus critique dans certains pays et régions que dans d’autres, notamment pour ce qui concerne l’énergie.
Voyez les arguments de J.M. Jancovici.
http://www.manicore.com/documentation/transition_energie.html
N’y a-t-il pas des corrélations troublantes à faire entre les pays touchés en premier par la crise et ceux qui en Europe du Nord ne le sont pas ?
Pourquoi n’avez-vous pas pris en compte les limites écologiques ?
Oui, nous aussi, en Europe (surtout au Sud) nous avons été des rentiers, mais, comme nous avons mangé notre capital, nous avons perdu la rente qu’il nous procurait. Bien sûr, en échange de notre travail, nous pouvons encore acheter ce qui nous manque, mais, hormis pour des savoir faire très particuliers, nous avons beaucoup de concurrents plus attrayants (compétitifs) que nous, parce qu’ils peuvent vendre leur valeur ajoutée, leur travail bien moins cher que le nôtre.
Pour survivre en achetant de l’énergie bien plus chère, il faudra bien vendre notre travail moins cher, ce qui nous conduira probablement à devoir travailler plus pour consommer moins et rapprochera notre niveau de vie moyen de celui des pays émergents.
@ jducac
Vive la décroissance,vive le retour à l’âge de pierre,mort à l’Etat providence,mort à la société des loisirs…
.Pourquoi n’avez-vous pas pris en compte les limites écologiques ?
Connaissez vous beaucoup de pays vertueux en matière écologique?
Pas plus les pays du Nord de l’Europe que les autres (y compris et surtout les émergents)
Où placer les pays du Nord de l’Europe,vertueux,marchands,banquiers,protestants(Weber),ayant une tradition de famille souche(Todd) VS les pays périphériques du Sud catholiques( à modèle nucléaire)n’ayant pas et pour cause la pratique de l’usure…Où situer la perfide Albion,les EUA?
,vue un peu réductrice,la majorité de la populace(les cariatides de V Hugo,le grand nombre travaillant pour un petit nombre (de rentiers,d’élus) selon Voltaire,…
Vous dites tout et n’importe quoi…
Euh non. SURTOUT n’importe quoi.
@ bernard louis marie 17 septembre 2012 à 19:20
Mon seul objectif est de vous faire part d’autres points de vue, pour introduire un peu de doute à l’intérieur de vos certitudes. Alors, dans tout ce que je dis, prenez n’importe quoi et interrogez-vous si une autre hypothèse que celle que vous défendez ne peut pas aussi être retenue comme plausible et, tout compte fait, être plus déterminante que celle sur laquelle vous vous êtes fixé.
Voyez ce qu’a dit J.M. Jancovici au Sénat français sur cette vidéo. Il dit lui aussi, n’importe quoi (16ème minute) et explique l’évolution de l’économie et même de la sociologie, par la physique. Ça n’est peut être pas ce que cherchent à faire découvrir les profs (devenus hypersensibles aux inégalités) à leurs élèves, mais ça interroge, et peut même permettre de comprendre comment marche le monde.
http://www.youtube.com/watch?v=P7DY6wqRNfk&feature=related
Paul Jorion » Le plus respecté » et « le plus lu au monde », sans que cela ait la moindre conséquence dans le monde réel, et ceci prouve que la reconnaissance et les affiliations prestigieuses ne font en réalité rien à l’affaire : c’est le message lui-même que nous délivrons lui et moi qui est irrecevable par ceux, « de gauche » tout aussi bien que « de droite », qui décident de notre sort, et nous enfoncent aujourd’hui toujours davantage dans la crise, alors que la teneur des mesures qu’il faudrait prendre est connue, et qu’en plus, toute la ville en parle « .
A quand des Assises Citoyennes Européennes ? A quand le rapport de force ? Il faudrait une grève générale européenne de 24 heures ( un minimum ) pour que vos thèses soient entendues. Hélas, si l’opinion européenne est en voie de formation ( 2005, les « indignados », les manifestations un peu partout en Europe mais pas au même moment ), le rapport de force populaire européen n’est pas à la hauteur par ce qu’il n’est pas coordonné. Tant que celui-ci ne s’inventera pas à l’échelle du continent, nous regarderons nos économies couler comme de pauvres spectateurs invertébrés et nous ne comprendrons notre propre sacrifice sur l’autel des marchés que lorsqu’il sera trop tard. Comment réinventer le rapport de force, pluriel, déterminé et conscient pour que cela ait « des conséquence dans le monde réel » ?
Où commence le monde réel et d’où parlent ceux qui n’y habitent pas ?
Je répondais à@jducac
Arrétez de penser qu’ils y a des riches et des pauvres.
L’argent des riches ne vaut rien , il est tellement volatil qu’ils finissent toujours par se le faire prendre.
Produire vaut quelque chose , il suffit de trouver les combines pour ne pas avoir besoin de l’argent pour produire.
Normal que ceux qui ont de l’argent ne veuillent peu ou pas le mettre pour produire c’est non nécessaire.
On ne fait rien avec l’argent , rien , rien du tout , çà ne se bouffe même pas.
L’or est encore pire on ne peut même pas en faire des clous.
Peu après la guerre,je crois,Hayek a sorti un livre (en français il s’appelait « la route de la servitude ».)Il y développait l’idée d’un danger systématique d’un Etat totalitaire dont à
l’évidence le « nazisme » a fourni un exemple effrayant.D’où cette hargne explicable à se
méfier d’un pouvoir central exagérément concentré.Mais le temps est passé de cette sorte de
crainte(en tout cas en Europe)qui est devenue celle d’ »une étrange dictature »,celle d’un « capitalisme » exacerbé,
celle du marché global et de la finance,comme l’a dénoncé une femme de lettres depuis déjà pas mal de temps,dans l’indifférence générale voire le mépris des « économistes » distingués.
Mais ces derniers,hayekiens inconditionnels éventuellement,ont oublié que la femme de lettres avait mieux
compris qu’eux ce que Hayek avait pu écrire de pertinent,à un certain moment..Dont acte.SVP!
Vous évoquez, je crois, le livre de Vivian Forrester ‘L »Horreur économique » paru en 1996, qui a eu un certain succès resté sans suite bien évidemment. C’est un livre qui m’a beaucoup marquée et qui m’a permis de traverser ces dernières années sans être trop surprise par cette « horreur économique » (voir http://ultraliberalisme.online.fr/HorreurEconomique.htm)
» Nous vivons au sein d’un leurre magistral, d’un monde disparu que des politiques artificielles prétendent perpétuer. Nos concepts du travail et par là du chômage, autour desquels la politique se joue (ou prétend se jouer) n’ont plus de substance : des millions de vies sont ravagées, des destins sont anéantis par cet anachronisme. L’imposture générale continue d’imposer les systèmes d’une société périmée afin que passe inaperçue une nouvelle forme de civilisation qui déjà pointe, où seul un très faible pourcentage de la population terrestre trouvera des fonctions. L’extinction du travail passe pour une simple éclipse alors que, pour la première fois dans l’Histoire, l’ensemble des êtres humains est de moins en moins nécessaire au petit nombre qui façonne l’économie et détient le pouvoir. Nous découvrons qu’au-delà de l’exploitation des hommes, il y avait pire, et que, devant le fait de n’être plus même exploitable, la foule des hommes tenus pour superflus peut trembler, et chaque homme dans cette foule. De l’exploitation à l’exclusion, de l’exclusion à l’élimination… ? » (au dos du livre L’horreur économique par Viviane Forrester – 1996 – Fayard)
Si j’ai bien compris la chose, Hayek a influencé la politique économique autrichienne avant la seconde guerre mondiale pendant la crise.
C’était Hayek. L’horreur économique en action.
Je me suis toujours demandé pourquoi les Autrichiens avaient accepté l’Anschluss sans faire d’histoire.
Avec Hayek aux commandes, j’ai une hypothèse. Si elle est vérifiée, alors « La Route de la Servitude » reflète l’expérience de ce monsieur à la prise de pouvoir par un régime totalitaire de son pays. Il est totalement imperméable à l’idée qu’il a facilité cette prise de pouvoir par son action économique. Hitler proposait du travail pour chacun, une voiture au garage et du pain sur la table de chaque famille. C’est totalement anti-Hayek ça. Si j’avais été autrichien à l’époque et si j’avais expérimenté la politique Hayek, je pense que j’aurais accepté les Nazis. Ils ne pouvaient pas être pires que ce mon gouvernement m’aurait fait.
Les Grecs revivent cette catastrophe. Les Portugais et les Espagnols sont sur ce chemin. Quand les partis modérés se seront totalement discrédités en suivant la Troïka, les extrémistes reviendront au pouvoir. Toutes les condamnations du populisme seront rigoureusement vaines. Entre mourir pour satisfaire les banquiers et voter pour un parti qui me promet de m’éviter ce sort, je vote la sortie même si je fais preuve de populisme dans l’opération.
Si je vois une grande dame me faire la leçon comme quoi je fais une erreur ou je commets un crime, je lui conseille de vite arrêter de parler. Elle risque un triste sort.
Bref, la catastrophe nazie 2 est en route. La BCE, la Troïka, les grands penseurs, le personnel politique, la commission européenne veillent à ce qu’elle arrive. Ils sont en train de détruire l’idée européenne. Que pensez-vous que les gens qui subissent l’austérité pensent de l’Europe ? Est-ce que vous croyez que les populations ne feront que huer les ministres et les hauts responsables de cette situation ? Que pensez-vous que ces peuples pensent des Allemands ? Que pensez vous que les Allemands pensent de ces peuples ? Dans les plans d’effondrement de l’Europe, je prévoirais, si j’étais un haut responsable, un lieu d’asile extra-européen. Il en irait de ma vie. Le nazisme, le retour, est une catastrophe en devenir.
Vous pouvez en parler sans l’avoir lu…
Mais vous pouvez aussi lire quelqu’un qui l’a lu…
Vous pouvez même le lire.
On en reparle après ?
Je fais une hypothèse.
Hayek s’est occupé de la politique économique de l’Autriche durant les années 30.
Les Autrichiens ont accepté Hitler et ça m’a toujours étonné.
Hitler suivait une politique keynésienne. Hayek pas. Les dégâts de sa politique me semblent en action maintenant. Si les mêmes dégâts ont eu lieu à cette époque, Hayek est responsable de bien des adhésions au nazisme. Hayek a grandement facilité l’accession des nazis au pouvoir en Autriche. C’est un chemin vers la servitude. Hayek est selon mon hypothèse une des causes de ce chemin. Nous suivons le même en Europe, maintenant, avec le discrédit des partis modérés et la montée des extrémismes.
Après, j’accepte que le titre correspond tellement bien à ce chemin vers la servitude, que ce livre que vous adorez visiblement a été écrit après la première catastrophe (la seconde est en cours et éclaire bien la première), qu’Hayek a ensuite une responsabilité dans la première relève d’une ironie noire, m’a fait craquer sur une idée que ce monsieur a dénoncé une chose à laquelle il a contribué en étant incapable de voir qu’il a poussé à la catastrophe. C’est une idée si séduisante que j’y ai cédé.
Je n’ai aucune envie de lire ce livre. J’ai essayé une fois. Il est mortel.
Jean Petitot a été longtemps intellectuellement proche de René Thom. Ce dernier le cite fréquemment. Petitot se dit poppérien, aronien et hayekien. Sa différence idéologique avec Thom est profonde: pour Thom le continu précède ontologiquement le discret, pour Petitot la différence est de nature transcendantale.
Thom se veut natural-philosoph et, à ce que je sais (assez peu en fait), il a essayé de vivre le plus possible dans un cadre naturel en conformité avec ses idées. Petitot a créé le CREA, Centre de Recherche en Epistémologie Appliquée, et a formé des générations de polytechniciens. Il a écrit un article: « Vers des lumières hayekiennes », dispo sur le net.
Et pendant ce temps-là… l’espèce continue de coloniser.
Les Martiens ont du souci à se faire !
C’est superbe et technologiquement fabuleux. Mais un robot représente-t-il vraiment notre espèce ?
En fait, c’est ça la crise. Pour la première fois nous n’avons plus possibilité de nous étendre, d’élargir notre zone de prédation.
Sinon, j’attends avec impatience les premières rumeurs de gens bien informés qui vont nous expliquer que tout ça c’est des images de synthèse.
A vrai dire, c’est un peu le cas ( des images de synthèse ), car passer de la qualité « webcam » de la séquence originale à cette qualité d’interpolation d’images est un bel exploit … infographique ! Quant au panoramique final, il a étè reconstruit d’après une photographie.
Et la dernière image vient de la terre. Comment une caméra pourrait-elle se filmer elle-même ?
Bref, c’est un film.
D’ici et d’ailleurs !
On dit de l’Homme, qu’il est un « prédateur curieux. »
Or, l’homme vient d’Envoyer « Curiosity » sur Mars !!!!
Témoignage de son audacieuse volonté ou révélateur d’un acte manqué ?
Car dès lors, en poussant ce constat jusqu’à son maximum ridicule, ne resterait sur Terre, rien d’autre que la prédation, par soustraction…
On dit aussi qu’il existe deux curiosités dans le cœur de l’homme :
La curiosité positive, source de vertus, telle que nous pouvons la pratiquer avec intelligence avec la science, pour nous enrichir de nouvelles découvertes et saines connaissances.
Et puis la curiosité négative, source de vices, telle qu’elle peut se transformer lorsque nous voulons la saisir avec avidité, comme Pandore pressée d’ouvrir la boîte renfermant finalement les maux de l’humanité.
L’envoi de ce robot sur ce sol martien est donc loin d’être anodin, mais peut nous fournir une occasion d’en savoir un peu plus sur nous-même. De voir ce qui s’affronte en l’homme, ces motivations profondes via cet « exploit scientifique », en y voyant aussi s’exercer ces forces adverses, remontant aux origines de l’humanité; puisque dans cette philosophie, Pandore est à la fois, la source des douleurs mais aussi des forces et beautés de la vie.
Puisse t-il, ce petit robot, nous apporter dans ce monde d’adversité sa petite contribution d’espérance pour un monde meilleur… À moins qu’une nouvelle prédation soit déjà en marche sur cette « nouvelle terre »…
Une question :
Un peu plus de 7 milliards d’humains peuplent la Terre. A l’échelle mondiale nous consommons – mais de manière très inégale – les ressources que nous offre cette planète à un taux plus rapide que celui de leurs renouvellements. Sauf rupture avec ce modèle de développement, nous pouvons donc considérer que nous allons avoir rapidement besoin d’une autre planète.
Actuellement, quel est le temps moyen de doublement de la population mondiale, environ 35ans.
Ouvrons le champs des possibles et admettons que nous ayons accès immédiat à d’autres planètes habitables.
Dans 35 ans, nous aurons alors colonisé et rempli une deuxième planète.
Si nous continuons toujours à multiplier notre population en 35 années, alors dans environ 70 ans, 4 planètes similaires à la Terre auront été colonisées.
Dans 150 ans, 8 planètes …
En supposant que notre galaxie dispose d’un milliard de planètes habitables, à votre avis, vers quel année, aurons nous coloniser toutes les planètes de notre galaxie ?
Vers quel année aurons nous coloniser 1000 milliards de galaxie contenant chacune un milliard de planètes habitables ?
Danse du Soleil,
En prenant 1000 milliards de galaxies avec un milliard de planètes habitables, j’obtiens 10^21 planètes utilisables.
En prenant comme loi exponentielle que la population double tous les 35 ans, notée 2^(t/35).
En égalisant les deux termes, j’obtiens l’équation 10^21 = 2^(t/35)
t est ici la valeur cherchée. Un passage au log de base 10 des deux membres me donne
21 = t/35 * logbase10 (2)
t = 2441.6 années.
C’est un peu plus long que notre ère mais vraiment pas long.
Ça peut même aller plus vite si on considère que nous avons besoin de plusieurs planètes pour maintenir notre mode de vie. Essayez aussi d’imaginer la consommation de matières premières nécessaire pour construire un navire interstellaire. Imaginez aussi le nombre de générations de navires nécessaire pour pouvoir coloniser toutes ces planètes. Je ne parle même pas de leur nombre.
Vers l’an 3300 nous aurions coloniser les planètes habitables de notre galaxie !
Et vers l’an 4500 ou avec un peu de marge, c’est à dire vers l’an 5000, nous aurions coloniser l’univers !
C’est de la fiction complète, mais les chiffres sont éloquents. Un anthropologue, Marvin Harris avait calculé que si le temps de doublement de la population passait à 20 années, alors en moins de 2000 ans, l’univers deviendrait une masse solide de protoplasme humain !
Rendons à César ce qui appartient à César, c’est Daniel Quinn qui soulignait ces chiffres dans son livre « Professeur cherche élève ayant désir de sauver le monde ».
Encore plus simple, et sans calculette, pour les habitués du Kb-Gb-Mb-Tb-Pb…. :
2^10= 1024= à peu près 1000 donc 2^70 = à peu près 10^21 donc 35×70 = à peu près 2.450 années, cqfd !
Si nous nous tenons aux hypothèses de votre premier billet, ce sera, à peu près vers l’an 3062, soit 238 ans plus tôt. Mais avec un peu de marge, comme vous le dites si bien, 3300, c’est parfait !
Alors, puisque nous avons un tel choix de planètes « habitables », j’opte pour une planète :
Avec une gravitation à peu près à 10 m/s², pour ne me sentir ni trop léger, ni trop lourd…
Avec une tectonique des plaques, sinon, il y peu de chance qu’il y ait suffisamment de diversité géologique pour que ça soit sympa…
Avec un champ magnétique, pour dévier un peu les radiations ionisantes… Mais pas trop fort non plus, sinon ça nous poserait des problèmes technologiques…
Avec à peu près 1 bar de pression atmosphérique, sinon, je dors mal…
Avec 21% d’oxygène, pour respirer à l’aise, mais pas plus, sinon tout crame spontanément. Vous me mettrez le complément en gaz inerte, hein, pas de saloperies qui font tousser!…
Avec beaucoup d’eau, pour qu’il pleuve, mais pas trop, pour qu’il fasse beau, aussi…
Avec une étoile qui m’envoie des infra-rouges, et aussi du bleu et du violet, parce que c’est plus joli, mais surtout pas trop de radiations plus courtes, UV et X : je n’aime pas…
Avec des saisons, sinon ça ne marche pas… Pas trop longues, pas trop courtes, et pas trop marquées, sinon le climat devient terrible…
Avec une température moyenne agréable,15 ou 20°, par exemple…
Sans vie locale préalablement installée, si possible! Sinon, il y aura des microbes et des bestioles auxquels je ne me ferai jamais, j’ai l’immunité chatouilleuse (600 millions d’années pour la mettre au point, j’ai des excuses)…
Et puis, pas trop loin, pour que je ne passe pas ma vie dans le voyage (sachant que bien sûr, nous voyagerons à 90% de la vitesse de la lumière, au moins!).
J’aurais bien d’autres critères, mais je m’en tiens là, pour l’instant : vous avouerez que je ne suis pas trop difficile, je n’ai indiqué que le strict indispensable pour vivre!
Alors, qu’est-ce que vous me proposez, et quand est-ce qu’on part?
@Marc Peltier
On n’a rien sans rien. Nous vous enverrons nos spécialistes du GIEC pour vous faire un peu de terraforming, et tous vos vœux seront exaucés.
Ah, si on a des spécialistes du terraforming, alors… à nous les étoiles! C’est comme si c’était fait!
je trouve ce film juste beau.
La lente descente de curiosity qu’on suit lentement comme le mouvement d’une valse, plus kubrickienne que nature.
Et puis ce plan après l’amarsissage où un mouvement de la caméra balaie le sol du plus proche au plus lointain, laissant finalement apercevoir le ciel quelques fractions de secondes pour nous ramener aussitôt à ces pans de montagnes en pente douce et aux tons délavés. Sol martien, où prédomine l’ocre, planète rouge bien nommée.
Et quand je pense que notre univers comporte des milliards de planètes avec chacune leurs conformations singulières, leurs couleurs de prédilection.
Ce n’est plus le silence des espaces infinis m’effraie, mais oh myriades de paysages, quels yeux vous ont déjà vus, quels autres yeux, peut-être, un jour, vous contempleront ?
Comment alors à cette pensée n’être pas saisi d’un petit frisson.
« LE PRIX DES INÉGALITÉS » ET POURQUOI NOS DIRIGEANTS SONT DÉTERMINÉS À CONTINUER DE NOUS LE FAIRE PAYER… »
Au sens propre, heu…Y’a encore « quelqu’un » de réellement solvable sur cette petite planète…?!
UMPS en action. Ce n’est vraiment pas la blague que j’ai cru la première fois que j’ai lu ce sigle.
Ce qui se passe là confirme l’opinion de MIchea selon laquelle la gauche et la droite c’est blanc bonnet et bonnet blanc. Les différences en matière de politique économique sont liées au mariage homosexuel, à la lutte contre l’homophobie à la lutte sourcilleuse contre toutes les discriminations. Le logiciel de base est le même.
Pour la démonstration, voir les informations. Je les trouve parlantes.
Les journalistes économiques sont-ils sous influence?
http://www.franceculture.fr/player/reecouter?play=4429595
Ce constat ne me surprend pas du tout, et justifie à lui seul qu’on ne s’appesantisse pas sur les « solutions » à la crise. Plus l’on prétend vouloir changer le monde, plus il faut penser pour le lointain.
Comment se forme le prix en Chine?
Johan Leestemaker,
C’est toujours un plaisir de vous lire.
Vous me donnez l’impression d’être en quelque sorte notre notre correspondant de guerre officiel et engagé sur le front néerlandais de la bataille idéologique qui se lève en Europe et dont ce blog est effectivement un des points les plus avancés — sans doute le plus avancé ! 😉 — s’agissant de la confrontation des idées, n’en déplaise aux grincheux.
Après le dioxyde de carbone, le méthane. Les Français n’étaient déjà pas très gais.. http://english.ruvr.ru/2012_09_17/Methane-emissions-in-Arctic-cause-climate-change-catastrophic-effect-expert-says/
Mais qu’importe, les perspectives sont si riantes outre Atlantique (for income only)!. http://www.telegraph.co.uk/telegraphtv/9536283/Neptunes-Rebecca-Young-US-a-great-place-for-income.html
Amsterdam, 17 septembre 2012
Chèr Pierre-Yves D.,
1. Merci pour votre commentaire, et j’accuse la bonne réception du compliment y impliqué.
2. Je vous rappelle qu’il ne fallait jamais oublier que:
* les Provinces Unis, c’est à dire presque les Pays-Bas (plus une partie de la Belgique jusqu’à 1648, la paix de Münster, après la guerre civique et réligieuse sale de 80 ans, 1568 – 1648, entre les Provinces Unis et l’Espagne) d’aujoud’hui étaient les inventeurs et les débuteurs du capitalisme moderne (= faire des profits oligopolistes aux marchés des produits à grande consommation);
* les Provinces Unis abattus finalement au milieu du 18-ème siècle dans quattre querres entre le Royaume Uni et les Provinces Unis, se sont en suite transformés en financiers du Royaume Uni, y compris la spéculation mondiale mentionnée et condamnée à juste titre maintenant par Paul Jorion;
* les Provinces Unis en suite se sont transformés en grand financier quasi monopoliste des jeunes Etats Unis d’Amérique (à voir la maison de John Adams au Keizersgracht 529 à Amsterdam: http://www.john-adams.nl/lecture.php?id=628&lang=uk ), aussi vu les larges possessions des terres à Manhattan jusqu’à nos jours par des familles d’Amsterdam, jamais Nouvelle Amsterdam (New Amsterdam), actuellement New York.
C’est ainsi qu’Immanuel Wallerstein et Giovanni Arrighi (que son âme repose en paix..) parlent du transfert de l’hégémonie des UP vers l’UK et ensuite vers les US.
3. Tout ce savoir faire, c’est à dire, cette connaissance destructrice spéculatrice, se trouve toujours concentrée à Amsterdam, raison pour laquelle le président Obama disait à très juste titre que les Pays-Bas sont le pire nid des pirates au monde… évidemment immédiatement corrigé par les Républiquains et par les grands chefs des MNE’s (Multi National Enterprises).
La machine pour concentrer la richesse connaît ses spécialistes, concentrés eux dans les grandes sociétés hypercapitalisées de conseils fiscaux, Ernst & Young (Amsterdam), KPMG (Amstelveen-Amsterdam), PWC (Londres Amsterdam) et Touche Ross (La Haye, USA), Japon). Paul Jorion en parle aussi dans son billet.
Point saillant: pas mal des sociaux démocrats et crétiens démocrats y sont chefs.
4. Je vous rappelle qu’il n’y a pas d’autre lieu au monde où on trouve tellement des trusts des MNE’s comme à Amsterdam.
5. Je vous rappelle ensuite l’entrevue très importante avec le citoyen néerlandais George Möller, ancien PDG du AEX et du NY Stock Exchange, qui vient de publier un livre qui est un MUST absolu pour nous tous:
« WaardeNloos », Banking on Ethics » (Sans moral: la Banque basée sur l’Ethique).
(voir svp: http://www.managementboek.nl/boek/9789079922291/waardenloos-george-moller )
6. Ainsi, les Pays-Bas ne sont rien plus qu’un lieu de coïncidences, où se trouvait le berceau de la mère de Paul Jorion, ainsi que le mien.
Je n’y suis pas du tout fier. Au contraire… pour moi c’est la honte… aussi vu le comportement scandaleux des Néerlandais en Indonésie, et leur rôle de leaders dans les geurres sales de l’Opium, et jusqu’à nos jours, dans la plus grande, mais oubliée guerre du monde, la guerre de la Colombie, c’est à dire la guerre de la Cocaïne.
7. Le plus important pour moi, c’est notre solidarité solide et globale entre nous tous, surtout vu les grands tsunamis qui sont en train de se produire et qui nous toucheront à nous tous.
Bien à vous,
votre JL
Cher Johan,
Merci à vous, pour cet éclairage.
Je suis né à Lille, mes ancêtres, avant Louis XIV (qui annexa cette région à la France), étaient donc aussi situés dans les Pays-Bas, enfin, plus exactement, les Pays-Bas espagnols ! L’internationale fut chantée pour la première fois à Lille dans l’estaminet A la vignette, le 23 juillet 1888. Faut dire que le capitalisme y apporta son lot de misère noire. En 1900, la mortalité infantile y était la plus importante de France. Pas de quoi être fier non plus.
Mais il en est resté quelque chose, la ville vote presque toujours socialiste. Enfin, disons, ce qui se présente sous l’étiquette socialiste ! Notre Maire est Martine Aubry c’est un peu mieux qu’Hollande (sic), mais bon ….. elle n’a pas vraiment dans son discours les accents de l’internationale, loin s’en faut !
C’est vrai qu’ici, en France, on parle beaucoup des US et de la City mais très peu des pays-bas lorsqu’il s’agit de faire la critique du capitalisme.
Entre parenthèses, j’aime beaucoup les peintres du siècle d’or hollandais, les Rembrandt, Ruysdal, Van Goyen, Vermeer, et pourtant je sais que parmi les acheteurs de leurs oeuvres devaient figurer certains de ces spéculateurs que vous évoquez. Heureusement qu’il y a eu ensuite Van Gogh pour compenser un peu ! 😉
PS. Van Gogh, de son vivant, après c’est une autre histoire.
La force d’inertie de ce monde est trop forte. Nous ne serons jamais pret pour empêcher le désastre qui se profile à l’horizon 2050/2070. Laissez ce monde s’enfoncer seul dans la torpeur. Prenez le temps de profiter de ceux que vous aimez. Eduquez vos enfants en prévision des défis qui les attendent est la meilleure façon de laisser une chance à cette civilisation. Prenez le temps d’enseigner l’amour à vos enfants et petits enfants. Le reste n’a plus aucune importance à ce stade. Ce monde est devenu autiste. Passer son temps à mesurer son vice ne fait que nous éloigner de l’essentiel. C’est ainsi que nous devenons nous meme une part du problème.
http://www.youtube.com/watch?v=gcEW9jXvsNw
fevil
Accepter en somme,sur un air de violon la violence
Les enfants c’est mieux que les somnifères ou que le psy soudain
Que n’y ont ils songé avant….. aux enfants fevil
…La question est celle de la compréhension du mouvement historique.
S’il suffisait qu’une analyse exacte soit proférée, que ce soit par un prix Nobel d’économie, par un anthropologue de la crise, ou par n’importe quel autre auteur, pour qu’elle ait des effets dans le réel, eh bien, … ça se saurait.
Le mouvement historique répond à d’autres déterminations.
…Qu’en penses-tu, vigneron ? 😉
C’est une belle question à laquelle la révolution russe a déjà répondu.