(AFP). La décision de la BCE de racheter sans limite de la dette des Etats de la zone euro est « une victoire évidente pour François Hollande » et signe l’acte de décès définitif du « Merkozy », a estimé jeudi le président du groupe PS Bruno Le Roux dans un communiqué.
« Cette décision, totalement inenvisageable il y a encore six mois, est une victoire évidente pour François Hollande », selon le député de Seine-Saint-Denis.
Ça vous fait rire ? J’ai malheureusement été pris de fou-rire moi aussi ! C’est dire où on en est !
Prions mes frères, la compétence est au pouvoir ! Accrochons-nous à nos bouées : le moment est venu !
Sans rapport aucun : « Le suicide est indolore » (thème du film MASH).
142 réponses à “PRIONS, MES FRÈRES !”
Si les grecs ne veulent pas travailler 6 jours sur 7 pour rembourser les dettes,
il ne reste plus que le défaut ou la monétisation:
salauds de pauvres !
http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2012/09/05/20002-20120905ARTFIG00513-grece-la-colere-monte-contre-la-semaine-de-six-jours.php
http://www.dailymotion.com/video/xlbjk_la-traversee-salauds-de-pauvres_fun
J’en connais qui devraient réviser leur bataille de Naples s’ils croient que l’occupant peut tirer indéfiniment sur la corde. Bon evidemment c’était plus « simple » quand l’occupant était dans la rue.
Leur reste plus que le jour du saigneur !
Bravo Claude Animo pour votre humour;Car moi quand je lis le communiqué de Bruno Le Roux,j’ai une rage qui monte en moi et qui m’ a permis d’écrire,sur son site ce que je pensais de ce député gotesquei
Il faut le lire pour le croire.
Le Roux est bien parti pour finir en meme sur tumblr ou makr.io
Super.
J’adore l’humour 4è degré façon Corée du Nord
l’argent , stérilisant plutôt . sauf si ses détenteurs savaient vivre . et encore, ce n’est pas sûr .
la substance , au fond, nous ne saurions l’atteindre , sans devenir cette substance . mais nous constatons l’évènement, le fait, l’accident , qui s’avère être une détérioration . un moment négatif .
et tragique, ou angoissant .
comment, par qui, des hommes se sont révoltés contre ce qui leur parut un coup du sort dans une chaine de causalité qui coulait en « principe de source »; d’où le soupçon, la défiance face à la totalité, dieux hommes et natures . d’où cette volonté maladive de tout vouloir régenter.
l’argent n’étant qu’un des moyens . il y avait le sabre, la force, la ruse etc.
ces instruments de pouvoir , touchant les plans symboliques ou essentiels, ne sont pas du même ordre que la substance de la substance . ils dévient le sens de la substance , ce que dit ou est la matière . ce sont des substituts de l’être, lui qui devrait faire le lien , établir la relation .
bref, l’argent, et tous ses produits dérivés, n’est qu’un reflet du vrai . il n’est pas substantiel, dans le sens où il n’y a rien dessous . si substance veut dire sub-stance .
maintenant , s’il n’y a rien dessous, n’y a -t-il rien au-dessus ?
voyez, je crois qu’on ne fera jamais rien de bien sans terre . une bonne terre, un bon humus, des végétaux qui prospèrent, des animaux aussi, on s’inscrit dans cet espace , on tend à être en bonne santé , et vivre harmonieusement dans cet ensemble , ce temps .
c’est évidemment tout sauf ça, ce qui se passe. la nature qu’on crève . les baleines qui viennent s’échouer , et les blaireaux qui rodent sur les bord des routes pour trouver leur pitance , et se font écraser par le rouleau compresseur anti vie .
plus de nature, plus d’hommes . si, des hommes de plus en plus malades, et souffrants de tous les maux possibles .
faut il arriver à cette extrémité ? qu’est-ce qui manque , au fond ? sans doute pas l’alcool .
sauf si celui ci est révélateur
c’est pourquoi, la politique ne pourra rien . elle ne saurait mettre au jour ce qu’elle ignore .
encourageant la prospérité des cités qui sont des gros ventres quasi artificiels .
la vie, on ne peut pas la produire, on peut tout juste la maintenir en vie . et c’est juste assez pour la comprendre , c’est vraiment trop fragile . elle se tient sur un fil .
les mots ? je ne sais pas si des mots plutôt bancals peuvent aider .
il manque aux hommes la capacité d’entendre la mélodie secrète . et au lieu de ça on est dirigé par des voix décadentes , ou déviantes, ou menteuses, qui nous égarent .
des publicités tapageuses qui faussent tout jugement , surtout qu’on prend les enfants , qu’on conditionne les petits .
Les chiffres de l’Insee sur l’augmentation du taux de pauvreté mettent du temps à être publiés, et ils ne sont pas encourageants (taux passé à 14,1 % en 2010 en France. Combien en 2012 ?) :
http://www.lesechos.fr/economie-politique/france/actu/0202251106325-en-2010-le-taux-de-pauvrete-a-son-plus-haut-niveau-depuis-1997-359557.php
Voici ce que me disait un ami médecin quelque peu désabusé :
« le capitalisme est malade, très malade et sa maladie, que quelques savants soupçonnaient depuis 150 ans, n’ a pas été apportée par un virus extérieur, mais provient de sa nature même. Le capitalisme, quand il a développé sa forme industrielle a développé dans le même mouvement une maladie qui est devenue plus visiblement mortelle avec le temps et le développement du crédit. Comme dans beaucoup de maladies, il ne sert à rien de se soigner. Certains soins peuvent aggraver la maladie, provoquer l’apparition de nouveaux symptômes et donner des envies de suicide au malade. Le problème est que si le suicide du malade le débarrasse de son affection, il risque d’entraîner tous ses proches dans la danse de la mort.
La raison et la science médicale commandent de mettre fin à ses jours. »
Plus je comprends l’engrenage, plus je me dis que les Bonnot ou Mesrine avaient raison… Ceux qu’on appelle « grands bandits » font pâle figure face à ce système politico financier qui est une vraie mafia et plus rien n’existe pour protéger les plus faibles…
Quelle que soit l’explication donnée, citant les grands théoriciens antiques ou historiques, le résultat reste le même : Les puissants dépossèdent toujours les plus faibles qui se laissent tondre par couardise…
Sauf quelques uns, qui refusent, et qui s’organisent pour ne pas crever sous le joug… Je parle là des « jeunes de banlieue », qui se sont réinventé leur système social et économique hors de la pourriture nauséabonde qu’on nous décrit comme une « société développée », société du spectacle et du mensonge perpétuel…
Alors que certains les ont appelés « sauvageons », puis inciviques, puis délinquants, que d’autres voulaient passer au karscher, mois, je les appelle RÉSISTANTS ! Ils refusent les lois qui ne sont pas faites pour le peuple, celui qui trime et se fait dépouiller sans vergogne pour ne pas avoir su dire NON.
Qualifier de « résistants » des petits cons de banlieue, faudrait pas charrier.
Dit leur merde aux dealer.
En revanche, avoir cassé nos usines et ne plus avoir d’emplois à proposer à des gens non qualifiés qui ne trouvent refuge que dans l’économie souterraine et mafieuse, c’est pas du tout malin, c’est même criminel.
Et là, on retombe sur la politique: revoir les règles du commerce international, de la finance, de l’UE etc…
Alors glorifier Bonnot, Mesrine ou Al Capone, non merci.
vous en connaissez des gens qui vivent en banlieue?
Bien oui, MerlinII, les criminels qui ont disloqué la société ne seront pourtant jamais punis d’aucune façon, puisque ce sont ces mêmes criminels qui se partagent le pouvoir depuis des décennies…
Alors, les victimes de ces criminels, que doivent elles faire ? continuer a crever dans le caniveau en pleurant sans faire trop de bruit pour ne pas gêner la classe moyenne qui continue à se taper la cloche autant que possible ? C’est ça ?
Je vois pour ma part que l’avenir pour mes deux mômes est gravement compromis, au mieux, l’expatriation vers la france ou l’allemagne quand ils termineront leurs études, au pire, les garder à mes crochets ad vitam eternam… Mais quand je disparaitrai, que deviendront ils ? Je ne leur jetterai pas la pierre si demain ils vont détrousser ou trafiquent pour survivre.
C’est ce que font les institutions politico financières, mais par « codicia » (avidité ?), elles n’hésitent pas à modifier les lois pour couvrir leurs délits et crimes contre l’humanité…
Alors oui, bravo Bonnot, Mesrine et autres insoumis… J’ajouterai même « viva el che », quitte à me prendre une volée de bois vert, qui lui aussi fût un grand criminel pourchassé et assassiné par les tenants de la loi de l’époque…
@ Pedro Gil
Faut vraiment n’avoir jamais vécu dans un quartier de merde pour glorifier la « débrouille » comme une forme de résistance.
@ Julien Alexandre
C’est un joli débat que vous lancez là.
Faut-il voir la débrouille comme une simple adaptation, ou comme une résistance individuelle à la fois cause et conséquence d’une soumission collective ?
vous y avez vecu?
@ Herr Skeptiker
Si la question s’adresse à moi, la réponse est oui, la majeure partie de mon existence.
Et combien de coups de couteau ou de flingue avez vous pris ?
Ceux qui sont énumérés dessous Pedro, ni plus ni moins. Ça forge le caractère paraît-il.
Merci Renard, pour poser la bonne question…
A mes yeux, je vois le « phénomène des banlieues » tel une insoumission de tous les laissés-pour-compte du système…
Franchement Pedro, l’accoutrement de résistants que vous voulez faire endosser aux banlieusards français est parfaitement ridicule. Personne ne devrait avoir besoin de vous raconter sa vie pour vous démontrer que vous êtes en pleine interprétation fantaisiste de la réalité. Quel serait, selon vous, le rêve secret de n’importe quel jeune casseur, dealer ou braqueur des quartiers chauds ? Une porcherie écolo dans l’Ardèche ? Faire une tournée de conférences dans les MJC, centres sociaux-éducatifs et autres pièges à cons pour former la masse des nouveaux résistants ? Savez-vous ce que voulait dire bourdieuseries à une certaine époque ? Lisez Céline, il sert à ça. À comprendre la différence entre le nihilisme désespéré et la résistance.
Vous n’avez même pas besoin d’inventer une banlieue française qui n’existe pas. Vous pouvez étudier les rêves qu’ont les laissés-pour-compte espagnols par le biais de ceux des perros callejeros, Torrente et Vaquilla. C’est du cinoche aussi, mais quand même plus réel que le vôtre.
Je ne suis pas certain que les voyous le soient par vocation, Mor… Peut être que ces casseurs ont eu, à un moment, le simple rêve d’avoir juste un boulot pour vivre honorablement ?
@J.A. et Pedro Gil :
+1 avec pedro …J’ y suis né (9.3.)…et il n’ est pas besoin de connotation affective ou d’ etiquette humaniste , moraliste judéo-machin ..pour constater qu’une « résistance » est une force qui s’oppose a une autre force .
Qd des individus , en groupe localisé , n’ ont aucun espoir d’intégrer le groupe existant , …( 2% de turn over social par l’ école/ 28 % ds les années 50 )…ils créent inconsciemment un autre groupe qui va se structurer sur hierarchie connement référée au pouvoir a portée de cortex : la force physique et l’ égo qui s’y réfère ….
Ces « gens » sont ( inconsciemment bien sur), les seuls a résister réellement au système en place , a refuser leur sort …..meme si celui qu’ils instaurent localement est aussi pervers que celui qu’ils fuient .
5il y a une serie FR. (engrenage) qui devrait traiter de ce sujet (le scénariste est un ancien flic)
Vous confondez résister, combattre l’injustice avec émuler, recréer un système dont on est expulsé. La bande, c’est exactement ça. Un état fort, un chef incontesté et une loi implacable; bel exemple de juste combat.
@Pedro Gil
La mafia pour répondre à la mafia ? Vous n’avez pas autre chose ?
Jamais vécu dans un quartier de merde ?
Né en 64, j’ai juste vécu mes premières années sous le régime franquiste, où la débrouille était la condition à la survie… Ma famille et des milliers d’autres espagnoles étaient très contentes de connaître les « vilains contrebandiers » qui prenaient les risques de fournir ce qui nous était inaccessible…
Aujourd’hui, la démarche est la même, et s’il ne s’agit que de stupéfiants (ou cigarettes et bientôt carburant pour se chauffer) pour le moment, les « voyous » que vous pointez de votre doigt moral seront ceux qui vous procureront la bouffe lorsque les rayons des supermarchés seront vides et les boutiques pleines de victuailles hors de prix sous surveillance de société de sécurité privées… Parlez en aux grecs, il vont vous expliquer…
Et je vous vois monter sur vos grands chevaux, emprunts d’une diarrhée soudaine, préférant encore le bon vieux draghi qui vous permettra vos rations de 2kg de patates mensuelles plutôt que de risquer de se mettre les mains dans le sang pour retrouver la liberté… Je ne suis pas étonné…
@ Pedro Gil
C’est bien ce que je disais, vous parlez de quelque-chose que vous ne connaissez et ne comprenez pas. Quand vous aurez pris une balle dans le bide pour un différent entre deux quartiers ou un coup de couteau « pour rigoler » sur un terrain de basket, crapahuté par dessus les corps de camés dans le hall de l’escalier pour rentrer chez vous et assister à nombre d’autres actes de « résistance » comme distribuer de la coke, du crack, les viols et les tournantes, etc. on en reparlera de votre vision idyllique de la résistance dans les banlieues françaises.
La situation que vous avez vécue et que vous décrivez n’a strictement rien à voir. Aux dernières nouvelles, c’est pas Franco qui dirige la France.
Ceci dit, il y a bien une jeunesse des banlieues qui sera là le moment venu, courageuse, grande gueule, débrouillarde dans son immense majorité. C’est-à-dire tous les autres, qui constituent l’immense majorité. Pourquoi ? Parce que vivre dans ces quartiers est en soi une école de la vie bien particulière.
Non, ce n’est pas franco qui dirige la france, c’est draghi… (du moins, dans pas longtemps, une fois les cas espagnols et italiens résolus)
Ceux qui se prennent les coups de couteau ou de flingue ne sont pas les clients qui viennent acheter, mais simplement en changeant l’angle d’optique, ce sont des ajustements pour éradiquer la concurrence, modèle, par d’autres moyens, proposé depuis longue date par les grandes multinationales…
Maintenant, les coups de couteau dans le bide, (surtout quand on est une femme espagnole), pas besoin d’aller dans les banlieues françaises pour risquer de s’en prendre un… Depuis le début de l’année, déjà 36 femmes assassinées par leurs propres maris dans des violences domestiques.
Mais je vois aussi qu’il n’y a pas que dans les banlieues françaises qu’on risque de se faire flinguer, à voir le cas très récent dans les Alpes…
Je crois qu’il faut relativiser énormément ce que je dis : Les banieues françaises font de la résistance en réinventant leur propre société et leur propre économie, et, certes, il y a aussi des dommages collatéraux, tout comme dans « notre société civilisée et démocratique et développée » posez la question aux mômes en iraq, eux aussi vous parleront des bienfaits de la « civilisation » depuis quelques années…
@ Pedro Gil
Je crois aussi… C’est ce qu’à plusieurs nous nous sommes empressés de faire dans les commentaires.
« plutôt que de risquer de se mettre les mains dans le sang pour retrouver la liberté ».
Al Capone terroriste et Robin des Bois résistant frères de sang clandestins ?
Le sang motivé par l’argent agit contre la liberté réciproque en attisant le goût du pouvoir intemporel : marché noir. Sang pour l’argent.
Le sang motivé par la nécessaire solidarité peut œuvrer temporairement pour maintenir un chemin ouvert vers la liberté. Marché parallèle. Sang pour liberté. Si le marché parallèle s’installe puis devient système, prend de l’ampleur, rencontre l’argent et le pouvoir il se transforme immanquablement en marché noir. Sang pour l’argent.
L »intention la liberté les convictions et le risque sont des fleurs au fusil, des fables racontées les grands soirs la veille d’un sang pour sang. Tirer une fois, une seule fois et observez la tronche de la fleur : être ou ne pas être sanguinaire trop tard pour la question.
Julien, ce Pédro Gil m’évoque irrésistiblement un certain expat français en Espagne, « grand résistant » autoproclamé mais grand réfractaire authentique à toute imposition aussi, qui sévit un temps par ici. J’ai oublié son nom… ah si ça me revient, Philippe le prénom…
Tain, j’comprends mieux, font bien de scolariser les roms en Espagne, ça relèvera le niveau.
Je suis d’ailleurs en train de suivre une série de reportages sur la 2, « La ley seca » (loi sèche ?) qui parle de la prohibition aux USA entre 1919 et 1933…
Beaucoup de notables et politiciens américains admirent posséder de l’alcool durant la prohibition. Le 21 Club de New York était fréquenté par le maire de la ville…
Combien de notables, aujourd’hui, vont se ravitailler en stupéfiants dans les banlieues ?
@Pedro Gil
Et alors, on est toujours dans la mafia. C’est votre modèle de société ?
Aucun. Ils envoient des résistants faire la mule.
Très peu.
J’imagine très mal des ‘notables’ faire une ‘virée’ pour aller se ‘ravitailler’ en stupéfiants.
Vision stupéfiante, en fait.
Beaucoup, beaucoup de pauvres, plutôt.
A fortiori quand on tape ‘dans le dur’.
Ce sont les pauvres qui fument de l’herbe en france ?
Parce que, ici, c’est toute une fange de la classe bourgeoise catholique qui s’y adonne, derrière leurs airs de « sainte nitouche »…
Et je me rappelle aussi de tous ces touristes qui venaient en masse entre 1990 et 2000 pour pouvoir se taper un joint en toute liberté et en public du fait la tolérance des pouvoirs publics espagnols de l’époque… (Aujourd’hui, c’est un peu plus corsé, se faire attraper avec un porro coûte 700€ d’amende)…
Mais bon, c’est un autre débat, je vois simplement dans ce reportage que du temps de la prohibition de l’alcool aux USA, il y avait des morts par violences, depuis qu’on peut l’acheter librement en grande surface, il y a beaucoup plus de morts par cirrhose ou accidents dus à l’ébriété…
Moralité de l’histoire, il y aura toujours des demandeurs en consommation de canabis et autres, autant que de demandeurs en alcool… Alors, pour moi, autant légaliser, ça éradiquerait une partie du problème…
D’un autre côté, ça ôterait aussi le business de cette « jeunesse désœuvrée » qui devrait s’en trouver un autre pour survivre, avec peut être une intensifications de braquages, car et home jaking, enlèvements comme dans certains pays d’amérique latine… Au choix, que préférez vous, mesdames et messieurs « la morale » ?
A moins bien sûr de balancer quelques bombes au napalm sur les banlieues, là, vous seriez facilement débarrassés du problème pour un temps, n’est ce pas ? Comme la demande d’intervention de l’armée dans les banlieues de marseille, apparemment bien accueillie par une majorité de sondés ?
C’est ça votre modèle de société ? Peuvent bien faire crever toute la vermine du moment qu’elle ne m’empêche pas de bouffer mon steack frites en paix en regardant « the mentalist » à la TV ?
Vous préférez la sécurité à la liberté, c’est votre choix, maintenant, assumez en les conséquences futures… Parce qu’à un moment, il n’y aura pas assez de sécurité pour tout le monde, qu’on se le dise…
En son temps,Ravachol ecrivait ceci. http://forums.resistance.tk/message.php?t=2868
Merci pour le lien eric, je ne connaissais pas l’existence de cette lettre mais mon propos d’aujourd’hui en reflète la logique implacable.
Beh ouais et c’est pas nouveau. Faut bien dire que les quatre bédos par jour c’est pas le meilleur moyen de faire sa prépa en khâgne ou en taupe hein ? Tu m’diras c’est pas non plus idéal pour son stage en entreprise de chaudronnerie ou de bûcheronnage mais là au moins tu risques juste l’amputation et pas un accident de cursus, moins grave quoi.
et pourtant, seule la voie du milieu est la bonne . essayez d’y comprendre quelque chose .
Pour ce qui est de la prohibition,dans l’esprit de l’epoque,l’elite considerait que l’alcool faisait des ravages dans le monde ouvrier,donc elle ne se sentait pas concernee
Et que préconises tu vigneron ?
Un drogué reste un drogué que ce soit l’herbe, l’alcool, le tabac, les anxiolytiques, la télé…
@Pedro Gil
Quel rapport entre la résistance et la légalisation du cannabis ?
Que les trafics puissent vivre à l’ombre des interdictions hypocrites, ok. A ce titre là, je suis pour la dépénalisation. Mais associer les petits mafieux à des rebelles romantiques, faut pas se foutre du monde tout de même !
Pour vigneron et beaucoup d’autres,4 bedots par jour ou 7 ou 10,ça ne veut strictement rien dire,j’en connait qui roulent un petard avec 1,5g de beu et d’autres qui vont en faire 8 ou 10 avec
Ça y est, Pedro sort du bois. Tout le problème c’est la drogue, oh la vilaine. ¡El poder al pueblo y citius, altius, fortius ya ! Vive les jeux olympiques !
Eric, si ça veut dire, patate. Quatre sticks même pas de skunk par jour ça veut dire que tu fais pas la semaine, même en hypokhagne. Et quand je vois les mirettes de niards de 16 ans à huit du mat devant les lycées pros ou autres, ou à sept en attendant le train, j’en pense pas mieux.
Figure toi Vigneron que si je met ça c’est justement parceque j’ai ete oblige de l’expliquer a ma frangine infirmiere psy et qui reçoit des ados en mauvais etat.Elle les questionne differement maintenant.
Pedro Gil, tu serais pas un frère, ou un cousin à fnur, des fois ?
« Peuvent bien faire crever toute la vermine du moment qu’elle ne m’empêche pas de bouffer mon steack frites en paix en regardant « the mentalist » à la TV ? » : change de dope.
On t’a blouzé.
Ouh là… Je ne fais pas le poids devant tant d’intelligences déployées…
Devant tant de rigidité intellectuelle, dorénavant, je tournerai sept fois ma plume dans la main avant de commenter…
Et je vous présente toutes mes excuses d’avoir bousculé vos pantoufles, au passage…
Vous préférez la sécurité à la liberté, c’est votre choix, maintenant, assumez en les conséquences futures… Parce qu’à un moment, il n’y aura pas assez de sécurité pour tout le monde, qu’on se le dise…
C’est beau d’évoquer l’alternative exclusive sécurité contre liberté, pour les homme. Parce que pour les femmes, le choix des roitelets, là, c’est foutu, il ne se pose pas.
Vous faites dans le folklore testostéroné à deux balles. Une pour le sang une pour la gloire.
Dénomination pour le moins hâtive si elle vise aussi les trafiquants de drogues, trop vague et donc pas très pertinente si elle ne concerne que les débrouillards. D’une certaine manière, tout le monde est plus ou moins « résistant », mais comme le béton résiste au poids, le corps aux agressions microbiennes et l’espèce aux changements de son environnement. Il me semble que la vraie résistance va plus loin, ou plutôt : qu’elle part de plus loin : d’un refus du monde : on est loin de tout ce qui fait la teneur de ce débat.
Relire Annie Le Brun, ici-même sur ce blog : « A prendre connaissance du dernier « Temps qu’il fait » et de l’état des lieux qu’il révèle, comment ne pas être saisi autant par la gravité de la situation que par l’ampleur du pari fait sur ce qui n’a peut-être pas commencé mais qui serait pourtant en train de s’inventer ici, là, maintenant, ailleurs, en dehors des chemins balisés, que ce soit dans la solitude d’une adolescence ou à travers la solidarité informelle et néanmoins de plus en plus réelle de ceux qui refusent ce monde ? »
Elle est très émouvante, Annie Le Brun, les petit dealers aussi, mais pas de la même façon…
@Crapaud Rouge :
//// la vraie résistance va plus loin, ou plutôt : qu’elle part de plus loin : d’un refus du monde : on est loin de tout ce qui fait la teneur de ce débat /////
On est pourtant en plein dedans ….Nous , on vote Hollande et eux ils refusent le présent ..Ils réagissent et résistent au sens plein du terme …Meme si ces petits cons ne verbalisent pas leurs ré-action , ils se forgent une morale …qq soit leur morale, un groupe ne peut que s’appuyer sur une morale …..Que cette résistance traumatise ceux parmi lesquels ils vivent , c’est normal puisque leur seule solution est de parasiter cet environnement ….(les bénéficiaires du systèmes et les exclus soumis)qui seront avec raison considérés comme des « collabos » ….L’exclusion induit le radicalisme .
Tout le reste est litterature pour bobo sois disant « de gauche » .
tout à fait .
alors ? serions nous sans possibilité d’une ile ? exclu de la terre, compris du ciel …
non . les deux .
Merci pour ta réponse, kercoz, mais je ne peux pas la comprendre. C’est qui, dans ton esprit, « ces petits cons » ? Les dealers ? Ceux qui se débrouillent ? Ceux qui sont désignés comme tels mais ne sont pas plus cons que les autres ? Au fait ça veut dire quoi « se débrouiller » : c’est à prendre au sens large ou comme un euphémisme de dealer ?
Hum… Les groupes mafieux ont aussi une « morale » : c’est à eux que tu penses ou au modèle de Robin des Bois, celui qui pique aux riches pour donner aux pauvres ?
Je ne pose pas le sujet du débat, celui de la résistance, en terme de morale, parce que la morale est relative à son environnement socio-culturel. (Chez les croyants musulmans, il est moral d’obliger sa femme à sortir voilée, etc.) de sorte que le fait d’être moral ne peut pas être la manifestation d’une résistance. En même temps, c’est bien au nom de la morale que l’on peut faire acte de résistance, mais d’une morale qui relève des idéaux, pas de la praxis communautaire.
@Crapaud Rouge :
//// C’est qui, dans ton esprit, « ces petits cons » ? Les dealers ? Ceux qui se débrouillent ? Ceux qui sont désignés comme tels mais ne sont pas plus cons que les autres ? Au fait ça veut dire quoi « se débrouiller » : c’est à prendre au sens large ou comme un euphémisme de dealer ? //////
Le terme « petit con » est connoté du fait que de nos points de vue, ils sont sans érudition et ne verbalisent pas leur refus , leur révolte .
Ce sont ceux qui refusent leur dérterminisme de « perdants » d’exclus et qui pour cela , de façon irréfléchie, reforme un autre groupe ou ils pourront se « valoriser » ……..C’est ce que nous faisons ici , en nous exprimons , mais de façon moins « urgente » pûisque nous ne faisons ( pour la pluspart ) pas partie des exclus .
Dealer du pinard (aux chinois) ou du shit aux bobos des beaux quartier …quelle différence ? Ces groupes se recréent un univers illimité a exploiter puisqu’ils sont exclus … ILS ONT RAISON .Ce sont les seuls qui (inconsciemment) remettent en cause le système ..parce que poussés , acculés , ILS AGISSENT …….Les strates intermediaires ont toujours été les flics des strates superieures …et les réactions sur ce blog en sont une brillante illustration .
///// une morale qui relève des idéaux, pas de la praxis communautaire. //////
Là c’est moi qui ne te comprends pas ….La morale , c’est la récup tardive des rites autorisant la socialisation d’ une espece …..rien a voir avec un ideal , c’est une rigidité comportemental , vaguement modulée par un opportunisme local ou temporel …….autorisant la survie d’une civilisation et surtout de l’espece .
Kercoz, merci pour les arguments essentiels que vous apportez à mes commentaires 🙂
Kercoz, quand je vous disais qu’il vaut mieux faire preuve de subtilité afin d’éviter l’assaut frontal des hordes de la morale obligatoire… Ça y est, vous avez les nostalgiques de Blas Piñar et José Antonio PdR (plus maintenant ) dans votre sillage.
@Mor :
Bof! , je n’ai que faire de subtilités …..si la drogue peu detruire la bourgeoisie , je suis prets a financer ….meme le pinard !
Je ne connais pas ces gus …je ne suis pas trop érudit …j’ évite en fait ….Bourdieu a raison qd il dit vouloir éviter la subjectivité des constats perso … on confond trop vite rites et vécu .
@Pedro :
« »les plus desesperes sont les chants les plus beaux « » »
Kercoz, ne confondez pas, maintenant, subtilité et louvoiements hypocrites, ce n’est pas la même chose. Ce discernement vous permettrait d’arrêter de développer le petit manuel du totalitarisme naturaliste pour les nuls que vous êtes entrain de monter. Ces derniers vous applaudissent sans arrêts, ça devrait vous mettre la puce à l’oreille.
Quant à financer la drogue pour avoir la paix, vous n’êtes pas très original sur ce coup. Piquez vos armes de la panoplie de vos ennemis et vous deviendrez votre propre ennemi. C’est tout ce que j’ai à répondre à cette connerie majuscule.
Si la solanine, l’ergot de seigle, les mycotoxines, les dysenteries, la salmonelloze, la leishmanioze, la brucelloze et la leptopiroze peuvent nous débarrasser des kercozes et kercozoïdes gratuitement, qu’elles se gênent surtout pas.
Blas Piñar
José Antonio PdR
« Cette décision, totalement inenvisageable il y a encore six mois, est une victoire évidente pour François Hollande »
C’est effectivement une victoire de F. Hollande car c’est une défaite de A. Merkel.
Monsieur Jorion, à quel moment conseillerez-vous vos lecteurs d’acheter de l’or, des denrées, et des munitions ?
Victoire(?) « pour » (->il en tire(ra) les marrons du feu ou de son point de vue), pas « de ».
Très hollandocentriste en tout cas.
Tss tss, s’il tire les marrons du feu ce sera bien Monti qui les gobera. Rayoy les aura juste ramassés lui mais l’en verra p’têt pas la couleur.
C’est juste une précision linguistique, pas mon avis : inutile de dire que vous n’êtes pas non plus en phase avec la déclaration de Le Roux 🙂
Par contre, pas sûr qu’il y aura des marrons à tirer pour les politiques.
Et si marrons il y a, pas sûr du tout que Monti soit encore là pour en profiter, il dit même ne pas le souhaiter. Fin de son mandat au printemps 2013.
De plus la nomination mi-juillet de Grilli comme ministre de l’Economie et des Finances, poste que Monti cumulait jusqu’alors avec celui de président du Conseil, laissait penser que la période des coups à prendre arrivait. Ce n’est pas à mi-mandat qu’on se rend compte que l’on est débordé par le cumul.
@sylla
merci pour la correction.
Tout a l’air d’aller mieux soudainement, ça devrait suffire pour renouveler le mandat de B. Obama voire peut-être A. Merkel. Pour F. Hollande par contre, c’est un peu loin, le soufflé devrait retomber d’ici là.
Même pour l’élection américaine (le 6 nov)…Il me semble que cette position de la BCE tient tant qu’ils n’ont pas trop à s’en servir.
Ben moi, ça ne me fait pas rire du tout. C’est vrai que, selon la nomenclature du Yéti, – dont j’admire cependant et sincèrement le style -, je suis du genre pisse-froid, pisse-vinaigre, etc. Autant de noms utilisés aussi pour « catégorifier » ceux qui ne s’extasient pas devant « l’œuvre » d’un certain Frédéric Dard. Je sais, ce monsieur est quelque peu oublié, et n’a rien à faire ici, mais il n’empêche. D’un débat l’autre, les mêmes tics…
red frog is killing me
De quoi tu causes about frederic Dard ???
Il a bcp à faire ici contrairement à toi…Pauvre petite grenouille
on a le droit de parler de quartier de merde de frédéric dard du yéti et pas de trouver l’incohérence cohérente
ah la censure!
je vais finir par bouder si c’est ça!
Et pourquoi riez-vous donc ? Outre le fait que cette mesure autorisera des états déjà endettés à s’endetter davantage tout en appliquant des mesures d’austérité qui ralentiront encore plus le retour à une situation d’endettement acceptable – cela nous l’avons tous compris – il serait bon que vous nous expliquiez mathématiquement, ou mécaniquement, ce que cette décision de la BCE aura pour conséquences : sur la stabilité des marchés obligataires, sur les avantages qu’en tirent les banques privées, sur la crise de la dette dans son ensemble. En quoi cette décision est-elle une galéjade, qui sera dindon de la farce et qui tirera les marrons chauds chauds chauds ?
Merci de faire un effort pédagogique, de temps en temps.