Ce texte est un « article presslib’ » (*)
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La première hypothèse qui vient à l’esprit devant la décision du Département de la Justice américain, vendredi, de ne pas poursuivre la banque Goldman Sachs pour les faits qui lui sont reprochés dans la crise des subprimes, est bien entendu celle de la corruption au sein de ce ministère. Les faits sont en effet connus et éminemment condamnables : ventes jouant sur la confiance de produits dépréciés aux meilleurs clients de la firme, organisation par celle-ci de paris et participation active de sa part à ces paris sur des titres adossés à des prêts hypothécaires, alors que ces titres ont été manipulés pour être de la pire qualité possible.
La question qui se pose alors est celle-ci : « Est-il envisageable qu’il ne s’agisse pas ici d’un cas de corruption ? ». Et la réponse est en fait « Oui » : il existe d’autres explications possibles et le sénateur Carl Levin lui-même, qui avait dirigé la commission d’enquête sénatoriale américaine, bien que totalement écœuré, l’envisage, puisqu’il dit de la décision du ministère de la justice qu’elle est : « le produit de lois trop faibles ou d’application trop faible de ces lois ».
Évoquer une « application trop faible des lois », c’est affirmer que le ministère de la justice est complice. Alors accusation de corruption de la part de M. Levin ? Pas nécessairement : il pourrait s’agir de la simple conséquence d’un rapport de force défavorable au ministère de la justice dans un bras de fer avec Goldman Sachs. J’ai eu l’occasion de rapporter ici diverses anecdotes prouvant que le rapport de force entre firmes transnationales, et parfois simplement nationales, et États, est biaisé en faveur des premières de manière tout à fait générale.
Parler de « lois trop faibles », c’est dire que, dans les termes que j’employais plus haut : « ventes jouant sur la confiance de produits dépréciés aux meilleurs clients de la firme, organisation par celle-ci de paris et participation active de sa part à ces paris sur des titres adossés à des prêts hypothécaires, alors que ces titres ont été manipulés pour être de la pire qualité possible », ne tombent pas sous le coup de la loi américaine. Aussi inquiétant que cela soit, ce n’est pas impossible. Voyons pourquoi.
D’abord : « vente de produits financiers avariés aux meilleurs clients de la firme ». M. Milton Friedman, professeur d’économie à l’Université de Chicago pendant près de trente ans, Prix Nobel d’économie en 1976, a répandu avec succès l’opinion selon laquelle une firme travaille uniquement pour ses actionnaires : ni pour ses clients, ni pour ses employés. M. Friedman est considéré comme le second économiste le plus éminent du XXe siècle (après John Maynard Keynes), l’un de ses livres a été vendu à un million d’exemplaires. Dans cette perspective, la vente de produits avariés est justifiée si elle augmente les profits.
Ensuite : « organisation de paris truqués sur l’effondrement d’un secteur financier ». Lors de son audition devant la commission du Sénat américain présidée par Carl Levin, en avril 2010, Lloyd Blankfein, P-DG de Goldman Sachs a affirmé que l’idée que les paris financiers sont condamnables n’a pas de sens pour lui puisqu’il s’agit avec un pari d’une variété de « transfert de risque ». Je notais dans l’un de mes billets consacrés à cette audition : « Merci à Mme le sénateur McCaskill d’avoir rappelé au patron de Goldman Sachs la différence entre une assurance et un pari. Blankfein lui a répondu que pour le market maker il n’y a pas de différence, à quoi elle lui a répondu très justement que pour l’Américain moyen, le problème est probablement là ». L’erreur est bien entendu grossière puisqu’un pari crée de toute pièce un risque qui n’existait pas jusque-là. Quoi qu’il en soit, je suis certain que l’on découvrira sans peine une demi-douzaine d’économistes détenteurs des chaires d’économie parmi les plus prestigieuses pour confirmer sans broncher les propos de M. Blankfein que les paris sont des « transfert de risque » comme les autres.
Mais il y a d’autres explications possibles au blanchiment vendredi de Goldman Sachs par le Département de la Justice que l’émasculation des lois par l’autorité des économistes, et la principale est la raison d’État : les opérations de la firme Goldman Sachs sont peut-être à ce point liées au fonctionnement-même de l’État américain que toute véritable mise en cause est inenvisageable.
J’ai rapporté ici au fil des années les hypothèses de différents traders par ailleurs blogueurs ou autrement médiatiques, selon qui Goldman Sachs est le bras armé de l’État américain dans la manipulation en vue de créer un « vent d’optimisme » sur les marchés boursiers, autrement dit l’instrument du « Plunge Protection Team », l’équipe de protection contre la plongée, comme on surnomme le « Groupe de Travail sur les Marchés Financiers » constitué du Secrétaire au Trésor, du Président de la Fed, de la Présidente de la Securities and Exchange Commission (le régulateur des marchés au comptant) et du Président de la Commodity Futures Trading Commission (régulateur des marchés à terme). Il n’existe pas de preuves de telles allégations, les esprits curieux consulteront cependant régulièrement le site de la firme de collecte d’information relative aux transactions financières qu’est Nanex.
Est-ce à dire qu’il n’existe qu’une alternative : soit le ministère de la justice américain est corrompu d’une manière ou d’une autre dans cette affaire, pour raisons pécuniaire ou d’État, soit le secteur financier dans son ensemble est désormais intouchable ? Non, car comme le prouvent les actions récentes menées par les régulateurs américains contre les banques britanniques Barclays et Standard Chartered, certains établissements financiers de premier plan sont aujourd’hui sur la sellette et sérieusement mis à mal. Les Britanniques trouveront cependant saumâtre qu’il existe de ce point de vue, deux poids, deux mesures, et nul doute que les prochaines révélations compromettantes sur Goldman Sachs viendront en représailles de cette direction-là. À moins bien sûr que, comme l’affirme le trader indépendant Alessio Rastani, Goldman Sachs ne dirige véritablement le monde, auquel cas rien ne se passera. Il ne s’agit pas là d’une hypothèse que l’on puisse balayer d’un simple revers de main.
(*) Un « article presslib’ » est libre de reproduction numérique en tout ou en partie à condition que le présent alinéa soit reproduit à sa suite. Paul Jorion est un « journaliste presslib’ » qui vit exclusivement de ses droits d’auteurs et de vos contributions. Il pourra continuer d’écrire comme il le fait aujourd’hui tant que vous l’y aiderez. Votre soutien peut s’exprimer ici.
103 réponses à “L’AFFAIRE GOLDMAN SACHS : UNE JUSTICE CORROMPUE OU UN SECTEUR FINANCIER DEVENU INTOUCHABLE ?”
Sans commentaire.
Merci Mr Jorion, bon dimanche.
Pourquoi ce « OU » dans le titre ? C’est bien évidemment « Une justice corrompue ET un secteur financier devenu intouchable » qu’il convient de lire.
sur la liste des nombreuses transactions orchestrées par GS, on pourrait rajouter les falsifications permettant à la Grèce d’intégrer la zone euro. Et puis constatons malgré tout le nombre de postes clés détenus par des anciens responsables de GS. C’est évident que le secteur financier et ses puissants dirigent le monde, notamment au niveau des forces d’inertie entravant toutes volontés de changement. Ils sont les boss et tiennent à le rester, à tout prix !
Tss tss Karluss, GS a « rendu service » tout à fait officiellement à la Grèce avec sa combine du swap (tout ce qu’il y a de plus légale) et à tous ceux qui tenaient non solum à intégrer cette dernière à l’€zone sed etiam à ne pas s’attarder sur les petits arrangements concoctés par GS et validés par sa signature, nuance.
oui, mais c’est de la magouille corruptrice, un jet de dés pipés sur le Pirée et le pire est arrivé, et pas pour du beurre, « grècement » payés les bougres de GS. En tout cas, tu confirmes l’harmonie entre politiques et financiers. Bien à toi.
Bon marché GS, Karluss, z’ont pris 300 millions de $ et l’État grec 300 milliards d’€… 🙂
Karluxe, retiens simplement la maxime de la Mafia, qui, eux, au moins, ont un honneur car ils risquent la prison ou la mort : « tout homme a un prix. »
Deux choses dans cette phrase :
– il finit par être honorifique d’avoir un risque de voler en inégalité, car la « légalité » est maintenant tout aussi corrompue.
– la légalité peut être achetée pour pas très cher. Vu la puissance des plus riches.
Welcome in our wonderful world…
Si un boeuf ne comprend pas ce commentaire, qu’il évite de s’exprimer.
Yvan,
pourquoi encore et toujours vouloir jouer à la grenouille ?
La mafia a un honneur ?! Fichtre, qu’elle ait des « règles », des rites, des comportements, je peux admettre. Mais un honneur ! C’est mettre le concept d’honneur dans un bloc de ciment au fond de l’océan…
Yvan est généralement mieux inspiré 😉
tikarol et gyps: c’est dur d’arrêter l’opium, d’arrêter de croire au papa noël.
ça va finir extrême tout ça.
Lord Blankfein aurait donc eu un excès de sincérité et non d’orgueil ?
« La question qui se pose alors est celle-ci : « Est-il envisageable qu’il ne s’agisse pas ici d’un cas de corruption ? ». Et la réponse est en fait « Oui » »
les représentants de cette banque sont aux pouvoirs en Italie, à la BCE, en Grèce, en Espagne …etc…
et tout ce que nous ne voyons pas, la justice n’est que le reflet de la société, là comme ailleurs !!
mais les « médias » vont s’emparer de ce scandale et le dénoncer avec force (j’ironise)
Bonjour à tous,
Merci à Paul Jorion de cette analyse qui démontre la collusion financier/politique et l’absence d’étanchéité entre les responsables des grandes firmes et les responsabilités politiques.
Le détail de cette « corruption » dans l »article : la SEC couvre-telle les délinquants de Wall-Street
http://www.les-crises.fr/sec-delinquants/
Depuis son arrivée à la tête de la BCE, M Draghi a régulièrement violé les statuts, détourné ses attributions avec le consentement implicite ou explicite des dirigeants politiques.
A ce titre, il est parvenu à acquérir la stature d’un décideur politique incontournable par ses actions, ses prises de parole.
Notamment avec les deux LTRO, le premier PSI (Private Sector Involvement) grec qui n’ont rien résolu. Enfin, il autorise la banque centrale grecque à émettre de la « fausse monnaie » afin que la banques privées achètent des obligations souveraines court terme et permettent ainsi à l’état grec de payer une créance de 3 mds € ……………………………..de la BCE en violation de l »article 123 du TFUE :
« Conformément à l’article 123 du traité sur le fonctionnement de l’Union européenne, il est interdit à la BCE et aux banques centrales nationales d’accorder des découverts ou tout autre type de crédit aux institutions, organes ou organismes de l’Union, aux administrations centrales, aux autorités régionales ou locales, aux autres autorités publiques, aux autres organismes ou entreprises publics des États membres; l’acquisition directe, auprès d’eux, par la BCE ou les banques centrales nationales, des instruments de leur dette est également interdite. »
Un article que les responsables politiques européens ont mis en veilleuse pour l’occasion laissant M Draghi mettre en place des « solutions non conventionnelles » à la Goldman-Sachs.
Bonjour !
Voici de nouvelle que je qualifierai d’intéressantes, quoique j’aurais tout aussi bien pu les qualifier de consternantes, ou de terrifiantes.
Pour rester dans l’ordre d’idées, j’aimerais partager cet article paru hier sur le blog d’Olivier Berruyer, et démontrant que la SEC (dont il est question ici) n’est pas vraiment à la hauteur de ce qu’on peut espérer d’un régulateur, pour pratiquer l’euphémisme. Je trouve le rapprochement de ces deux articles assez intéressant.
Bonne lecture à tous ! http://www.les-crises.fr/sec-delinquants/
De retour de vacances? Merci pour ce billet. Goldman Sachs Rules!
Le système n’a plus de mémoire.
http://www.les-crises.fr/sec-delinquants
organiser l’amnésie
http://www.michelcollon.info/Les-regles-de-la-propagande-de.html
Intéressant tout ça. On voit mal, in fine, où se trouve l’intérêt de l’État fédéral, car ce n’est pas avec des transactions truquées et des investisseurs grugés que l’on peut « créer un « vent d’optimisme » sur les marchés boursiers« .
En revanche, il est quasi certain que, si la Justice américaine faisait son boulot, GS plongerait, et l’on aurait une crise de type apocalypse. L’hypothèse du « bras armé » est donc superflue.
« Toute théorie morale a été jusqu’ici le produit, en dernière analyse, de l’état économique de la société à l’époque correspondante… [c’est-à-dire] une morale de classe… Une morale vraiment humaine… ne sera possible que dans une société qui aura, non seulement dépassé, mais encore oublié pour la pratique de la vie l’opposition des classes. » (F. Engels, Anti-Dühring, page.136-137.)
Bras désarmé sonne-t-il mieux ?
question de temps….
Le plus déprimant là dedans, ce sont tous les commentaires qui ne vont pas manquer de fleurir (certains sont déjà là sur d’autres sites), dont l’auteur, indigné à juste titre par le tour que prend l’affaire, conclue son billet par : « aucun politique/personne ne va donc se dresser en travers de leur route ?!? ».
C’est curieux quand je parle de la dictature qui vient, les gens me disent : « non, tu es pessimiste, il y aura forcément quelqu’un pour lutter contre ». Jamais les gens ne considèrent que ce pourrait être à eux de se bouger. C’est toujours « quelqu’un » d’autre. Ce serait donc à ces idiots de gauchistes, dont on se moque tant quand tout va bien, de lutter contre les forces d’extrême droite (en y mourant si possible afin que, la paix revenue, on y puisse continuer ses petites affaires en toute bonne conscience).
Un Guide va donc venir pour résoudre tous nos problèmes et lutter contre les injustices, qu’il s’agisse de Robin des Bois, de Jésus ou bien … d’Hitler. La lâcheté et l’irresponsabilité sont bien les deux traits principaux de nos sociétés dites évoluées. Argh…
Rappelez nous pourquoi les gauchistes dont vous parlez ont attendu 1942 pour reagir.
Rien a voir. Vous parlez du pacte Staline-Hitler qui n’a paralysé que le PC,
et pas tous ses militants…
La résistance au capitalisme, sous sa forme fasciste, et bien avant,
a toujours existé en France.
Comme la résistance actuelle à la dictature du capital
et son gouvernement de « gauche » ne fera que monter,
pour éviter la barbarie.
de toute façon le choix est déjà fait, pour ceux qui en doutaient (encore).
http://tempsreel.nouvelobs.com/monde/20120806.FAP6595/operation-massive-contre-les-immigres-clandestins-en-grece.html
http://www.marianne2.fr/La-diversite-est-au-service-du-neoliberalisme-_a175285.html
Ben alors Meuhtode, tu nous ressors ta Bénédicte et son Benn Michaels ? Trois ans qu’ça date le papicule marrianeux, et on en a d’jà causé, et rien à voir avec la garbure du jour.
vigneron, mais au contraire c’est bel et bien lié: quand les ‘gauchistes’ comme dit pignouf seront à 30%, grâce à goldman sachs entre autre, l’abandon des poursuites ne faisant que confirmer la logique poursuivie, celle d’harmoniser par le bas.
à moins que ces reconduites soient dans le programme de syriza évidemment.
?… et l’avenir est de plus en plus incertain.
ÇA N’ARRANGE PAS LES CHOSES.
(et je ne parle pas pour ne rien dire).
une petite anecdote, il semblerait que le film « L’associé du diable » a été tourné dans les locaux de « Goldman Sachs ».
http://www.youtube.com/watch?v=Aa4-2ooWswo
Cher Monsieur Jorion, belle analyse dont la finesse joue sur le fil du rasoir.
Et pour cause … Les luttes d’influence dans le petit périmètre des sommets où vivent les grands prédateurs nécessitent une analyse au scalpel. Elle se fera sûrement avec le temps … beaucoup plus tard et fera l’objet de nombreuses controverses. Dans ces cimes vivent aussi certes quelques ascètes mais aussi d’honnêtes gens qui ont vu les structures du système envahies par ces nouveaux venus, éminemment toxiques et toutes une faune de créatures, diplômées ou pas, plus ou moins sous influences.
La partie est énorme, c’est vrai.
Je crains que depuis Sirius, le télescope ne soit pas le meilleur outil de dissection.
Pour l’instant, la vie quotidienne des peuples ne dépend pas de cette chimie délétère. Leur avenir, pas encore.
Il faut espérer.
Et encore une fois, j’ai bien apprécié vos subtiles nuances. Une performance quand on a l’oeil sur le télescope et un marteau piqueur à la main …
Bien à vous.
apicelleria.overblog.com
Peut-être que ce que je vais dire est bête, stupide, tout ce que vous voulez… Franchement, après tout ce que cette banque a fait, je me demande vraiment comment des gens, des entreprises, des états… peuvent encore faire des affaires avec elle ! A leur place je fuirais Goldman Sachs comme la peste, je la déclarerais persona non grata ! Non pas que les autres vaillent beaucoup mieux, ceci dit 🙁
Ce commentaire http://www.les-crises.fr/sec-delinquants/#comment-23573 citant le bouquin No One Would Listen explique pourquoi on peut faire confiance à GS (et autres): « Une fois, j’ai mentionné à un analyste de Wall Street qu’une compagnie trafiquait ses comptes. L’analyste répondit que ça le rendait encore plus confiant en ses recommandations à la hausse parce qu’une telle compagnie ne décevrait jamais Wall Street. » 😉
Le « droit » accordé à Goldman Sachs de vendre des produits pourris en connaissance de cause prend un relief particulier quand on le compare à la responsabilité des constructeurs automobiles en matière de sécurité.
Il suffit qu’un modèle soit un peu plus souvent impliqué dans des accidents de la route pour qu’une enquête soit menée et la responsabilité du fabricant engagée si une négligence de sa part apparait dans le design du modèle. Il est considéré comme coupable alors même qu’il ne s’agit jamais de volonté de nuire ou de faute grave…..
Pour en revenir à GS, on remarquera que le responsable du produit Abacus est toujours poursuivi.
Il y a donc donc dans le droit américain des lois permettant d’agir contre les auteurs des faits reprochés à Goldman Sachs. Reste la volonté de les appliquer….
La mafia est le modèle de l’entreprise commerciale moderne.
La justice, dans le monde dit démocratique, est aux ordres de l’Etat* qui décide des lois et de leur application comme de leur mise en sommeil.
Dans ces temps où l’économie, malade de la surproduction mondialisée, a laissé tout son pouvoir à la finance, la fusion de l’économie et de l’Etat qui caractérise la deuxième partie du XXe siècle, est devenue la fusion de la finance et de l’Etat avec le ralliement sans condition de l’Etat à la finance.
Les différentes banques qui dominent peuvent être assimilées aux différentes familles mafieuses qui ont fait le bonheur des divertissements cinématographiques pendant quelques décennies.
Les familles sont en réalité unies par un intérêt et une nature communs et divisées en ce qu’elles sont en concurrence pour rafler la mise et s’imposer comme la famille qui règne.
Il semble qu’une famille de Wall Sreet a réussi à s’imposer, chez elle et ailleurs.
Etat * : il s’agit à la fois de l’état dit démocratique ou franchement totalitaire, mais converti à l’économie de marché, et des différents états.
Au fameux « trop gros pour faire faillite » il convient donc d’ajouter « trop gros pour être poursuivi en justice ».
Et donc il faut des lois pour que rien ne soit si gros que..faillite ou justice ne puisse être faite.
Trop tard !
Il reste que quelque chose me turlupine, et je rebondis sur la remarque que fait Shlurps plus haut.
Je ne vois pas les choses comme vous, parce que le droit, en dépit de ce que vous pensez, n’est pas si rigide.
Si le droit américain ne dit pas expressément que les clients doivent pouvoir faire confiance à la société dont ils emploient les services, la justice ni personne n’a aucun recours contre la société si elle les trompe de manière si complexe que les procès vont durer des années sans conclusion franche..
Et si une telle loi n’existe pas, c’est pour une raison très simple : c’est que si une société n’est pas honnête avec ses clients, et que ça se sait, l’entreprise perd ses clients. Donc elle n’a pas intérêt à agir ainsi.
Le fait que les actionnaires ne réagissent pas est normal, puisque GS explique qu’elle a fait cela en leur faveur. Donc ils ne vont surtout pas prendre acte du danger imminent dans lequel se trouve GS. Donc pour le moment, rien ne bouge.
Mais la vérité, c’est que dans cette affaire, GS est décridibilisée en tant que société commerciale, et que logiquement, elle va perdre des clients, beaucoup de clients.
En tout cas, s’ils ont un minimum de jugeotte.
Mais évidemment, ça va se faire progressivement, au fur et à mesure de la fin des contrats. Les clients vont aller voir ailleurs.
Cette offensive des autorités américaines ne devrait donc pas être vaine, au bout du compte. Et je suppose que les autorités savent ce qu’elles font.
Elles ont organisé la chute de GS, mais au ralenti… Doucement… Sans que ça se voie trop….
En tout cas, c’est ce qui devrait arriver dans un monde normal.
Mais les clients de GS sont-ils si intelligents ? On le saura d’ici deux ou trois ans….
Liliane – vous pensez vraiment qu’une entreprise qui arrive a faire plier le département Justice de la première puissance mondiale va voir fuir ses clients?
détrompez-vous, voici malheureusement un bon coup de pub pour cette société.
Gs se fout d’avoir des clients… Son job est la spéculation sur l’économie réelle grâce au fric illimité des QE de la FED…
Pourquoi les clients de GS seraient-ils plus intelligents que ceux d’UBS ou de CS ou de DB ou de Fortis ou de KBC ou de BNP ou de etc. …?
UBS est dans toutes les magouilles et les coups foireux et coupable de haute trahison envers leurs employés : pourtant , ils ont encore beaucoup de clients … et même de nombreux actionnaires … ???
La réponse: la cupidité est plus forte que le bon sens .
» L’AFFAIRE GOLDMAN SACHS : UNE JUSTICE CORROMPUE OU UN SECTEUR FINANCIER DEVENU INTOUCHABLE ? »
Les deux , mon général !
Eh oui.. « La loi du plus fort… ». Mais cela me semble un peu plus complexe, ici. Le plus fort ne crée pas forcément l’ordre juridique auquel il est tenu de se soumettre mais son but (s’emparer du meilleur rapport de force) une fois atteint, il a tout à gagner à feindre de continuer à se soumettre à la Loi. En effet, le plus fort (GS) est indéniablement intouchable en ce que le monopole de la violence de l’Etat (USA) et la sanction qu’il risque, n’ont plus de prise sur lui, l’Etat qui est censé exercer ces pressions étant impuissanté dans la mesure où celui-ci prendrait un risque quant à sa survie en sanctionnant plus fort que lui ! L’un ne peut vivre sans l’autre : si l’Etat américain a besoin de Goldman Sachs pour ses opérations financières, Goldman Sachs a besoin de l’ordre juridique étatique américain pour faire semblant de s’y soumettre et être accepté par ses pairs (et, plus largement, par le reste des sujets de droit).
Ce que j’écrivais ici me semble rejoindre ce qui est écrit par le maître des lieux dans son billet « ah ! L’image de la finance ! ».
» Dans cette perspective, la vente de produits avariés est justifiée si elle augmente les profits ».
A quand la vente en toute légalité de viande avariés ou du poisson décongelé et recongelé ?
La bonne réponse est : Raison d’État, point.
GS respecte parfaitement sa devise : « Les intérêts de nos clients avant tout. » Ceux du premier de ces clients-partenaires avant ceux des autres : l’État fédéral US.
Qui peut raisonnablement se lamenter des exactions non réprimées de GS contre les intérêts de ses bedonnants dindons d’autres gros clients (GS n’a que de gros clients) ? Ouais, y’a pas, la boutade de Blankfein tient la route selon moi. GS accomplit bien l’oeuvre de Dieu, celle du Fléau de Dieu plus exactement.
Greg Smith ou non, Jorion ou non, l’oeuvre ne restera pas inachevée. Perso j’en serais plutôt fort aise… On remplacera pas GS, « l’Ultima Bank », et GS tombera.
Visite guidée du mythe :
http://mobile.lemonde.fr/economie/article/2012/05/11/goldman-sachs-enquete-sur-une-societe-secrete_1698970_3234.html
C’est une secte, voilà, c’est simple. Tous les ingrédients sont là.
J’ai connu un consultant du même acabit, ni foi ni loi, juste amasser du pognon pour se mettre au vert. Raconter des âneries, ce qu’il a fait en toute conscience, pas de problème tant que ça amène la tune.
@ vigneron
» La bonne réponse est : Raison d’État, point. »
Ça mérite réflexion sur ce qu’est l’Etat .
L’État ratata ? Ici le bras armé chargé de la préservation des intérêts des « wealthy & well-to-do » nationaux, particulièrement nombreux et désireux de ne rien plus connaître de semblable à leur « dernière guerre » – celle de 29/39 of course.
Les 30 000 légionnaires-mercenaires de GS triés sur le volet coûtent un peu et cassent un peu de porcelaine collatérale, voire se permettent de l’ouvrir un peu trop (G. Smith) mais good job nez en moins, bons p’tits soldats.
quelqu’un a pas compris ?
ou ce quelqu’un fait semblant de pas comprendre ?
besoin d’être expert en écononeuneuminie ?
il me semble que depuis la médiatisation de Blythe Masters dans la naissance des CDS elle a vu le nombre de ses clients augmenter….
Mais les clients de GS sont-ils si intelligents ?
pas certain..Le secteur financier est devenu intouchable PARCE QUE il a corrompu la justice. Je sais pas si vous voyez le nombre de « soupçons » qui fleurissent en ce moment (et d’ailleurs si quelqu’un d’assez patient pour en faire un petit inventaire se dévouait pour la communauté…), mais ça commence à faire beaucoup. Il va falloir se rendre à l’évidence, le système est corrompu de manière généralisée ; ce qui explique bien mieux pourquoi les économistes ne nous disent pas tout (http://calebirri.unblog.fr/2012/07/07/ce-que-les-economistes-ne-nous-disent-pas/) : les caisses sont vides d’accord, mais où est donc alors passé l’argent ?
Comment ceci explique celà ?
« D’autant plus qu’il est tout de même en train de devenir difficile de distinguer Goldman Sachs du gouvernement économique des USA ! Les « anciens de la maison » comptent dans leurs rangs, par exemple, Robert Rubin (conseiller de Clinton, responsable de l’abolition de la loi Glass-Steagal, éminence grise économique d’Obama), et Hank Paulson (secrétaire au Trésor de Bush). Goldman Sachs a été le plus grand contributeur à la campagne Obama. Tim Geithner, le secrétaire au Trésor d’Obama, a choisi comme bras droit un lobbyiste qui travaille depuis dix ans pour Goldman. »
Source
Vous oubliez Hank Huley comme personnage principal de l’affaire en cours.
J’espère que la référence n’est pas grossière…?
🙂
L’eugéneur finassier,
Foutaises.
http://www.opensecrets.org/pres12/
Top contributors today :
Barack Obama (D)
1 Microsoft Corp $418,845
2 University of California $411,386
3 Dla Piper $314,977
4 Google Inc $303,225
5 Harvard University $276,824
Mitt Romney (R)
1 Goldman Sachs $636,080
2 JPMorgan Chase& Co $502,874
3 Morgan Stanley $476,300
4 Bank of America $465,850
5 Credit Suisse Group $421,310
Et c’était pareil Obama MacCain, mais j’l’ai déjà passé deux ou trois fois l’classement 2008, fallait pas pioncer Bébert.
@ vigneron comme un ballon
Foutaise?
Aurai je commis une erreur ? Ne serai je point un être parfait?
Vous ne donnez qu’une référence contradictoire , alors que le net regorge de données qui disent bien que la banque Goldman est liée financièrement àl’Obama .
SI vous êtes certain de convaincre sur la base d’une seule référence, libre à vous.
http://www.lepoint.fr/presidentielle-americaine/2008-10-24/j-11-obama-s-offre-une-presidentielle-a-5-milliards-de-dollars/1781/0/285456
« »Wall Street et les grands autres secteurs industriels n’ont pas réduit leurs contributions politiques, au contraire », note le CRP. Ils ont réparti leur manne à égalité entre les deux partis, donnant même un avantage aux démocrates. La société qui a le plus contribué à la campagne Obama (pour 5 millions de dollars) est par exemple la grande banque d’investissements Goldman-Sachs, au centre de la tourmente à Wall Street. »
Le Point ? Ouarf ouarf. Le voilà le point, cancre las, là :
http://www.opensecrets.org/pres08/summary.php?cycle=2008&cid=N00009638
http://www.opensecrets.org/pres08/contrib.php?cycle=2008&cid=N00009638
http://www.opensecrets.org/pres08/summary.php?cycle=2008&cid=N00006424
http://www.opensecrets.org/pres08/contriball.php?cycle=2008
http://www.opensecrets.org/pres08/contrib.php?cycle=2008&cid=N00006424
http://www.opensecrets.org/pres08/include/contribmethod_pop.php
Bonne lecture…
@ Déjà lu La Vigne, tu radotes !
Correction, tu en as reçu une belle cette fois là, une magistrale même comme on dit et tu es sorti de ton open space mental. Pourquoi veux tu en recevoir encore une avec tes (ta) propres() sources () ? Je mise donc une fois de plus sur un gribouille clair obscur manipulateur du dimanche qui pipeaute les cartes pour avoir un bon tirage. Comme quoi vaut mieux dormir en fait. Tu veux des noisettes pour voir qui raconte des foutaises ? 😀
http://www.opensecrets.org/pres08/contrib.php?cid=N00009638&cycle=2008 (HBO)
http://www.opensecrets.org/pres08/contrib.php?cycle=2008&cid=N00006424 (La frite)
Rhoooo pas beau en plus de reprendre ses petits camarades avec la même erreur grossière, qui t’a été déjà signalée en son temps. Non pas beau La Vigne. GS a donné 5 fois plus à Obama qu’à la frite en 2008 ! On verra à la fin comment GS va gérer son affaire, comme au billard cette fois-çi même si gros minet part avec une longueur d’avance (le baiser de la mort ?) …
Lisons à ce sujet cette brève dans le blog WSJ :
http://blogs.wsj.com/washwire/2012/06/15/obama-camp-touts-kudos-from-business-leaders-who-are-also-fundraisers/
Et en particulier ce que dit ce brave monsieur de chez GS :
« Bruce Heyman, Goldman Sachs managing director who also raised more than $500,000. (“President Obama laid out the right vision for how to build an economy with strong fundamentals and a strong middle class.’’) »
Rien n’est évident au pays des couleuvres plus grosses que le boeuf parce que plus c’est gros plus ça passe y paraît.
Alors pourquoi remets-tu ça sur 2008 ? Suffit en plus de lire ton lien unique et facile pour te rabattre le caquet, c’est étonnant. On va finir par penser que tu es payé pour balancer ce genre de contre information bonhomme. Ou alors plus simplement, tu ne lis pas ce que tu colles en source, ce qui est le plus plausible, le tout allié à une mémoire défaillante et on a ce genre de sortie ridicule. Bref, fallait pas reprendre bêtement le Gêneur Financier.
@ vigneron ron ron petit patapon
Une seule source à opposée , c’est bien ce que je disais.
@Un géneur financier
L’opacité de certains comptes de campagnes présidentielles françaises de ces dernières années a été clairement avouée par le Conseil Constitutionnel. En fait, il s’agirait de balayer devant notre porte avant de faire la leçon.
Il ne s’agit pas de juger mais de regarder la réalité en face. Quand des lobbies infiltrent le pouvoir , l’intérêt des citoyens passent au second plan.
Vigneron nous trompe
Je sais pas cette année, mais en 2008, GS était le plus grand OBAMA donneur après UC:
University of California $1,648,685
Goldman Sachs $1,013,091
Harvard University $878,164
Microsoft Corp $852,167
Google Inc $814,540
Relis tes propres liens:
http://www.opensecrets.org/pres08/contriball.php?cycle=2008
@Un géneur financier
« Quand des lobbies infiltrent le pouvoir »
Ou le contraire.
Daniel Bouton était Inspecteur des Finances avant d’aller à la SG et d’en devenir le PDG. Parcours identique pour Frédéric Oudéa. Baudouin Prot : idem mais à la tête de BNP. Quant à Philippe Varin le patron de Peugeot, il était proche collaborateur de Martine Aubry chez Péchiney (directrice adjointe à l’époque des faits).
Ce n’est pas tant le lobbying que la collusion entre politiques et l’économie qui est responsable de la confusion actuelle.
@ Pignouf 1er
Ou le contraire , en effet .
Collusion programmée ou pas ?
http://www.eric-verhaeghe.fr/un-air-de-liberte-lintroduction-du-livre/
Eh ! les deux qui font paire et, espérons, pas pères, je résume pasque manifestement pour décrotter ces boeufs là le karcher suffit pas, faut sortir l’étrille manuelle à débouser du papy.
1) Le dromadaire nous bramait GS premier contributeur de BO en 2008. Faux. Deuxième avec 1,06 millions $ – sur 750 millions soit 0,13% du total…
2) Le top five des contributeurs de MacCain ben c’était bien cinq banques de WS avec GS en 5 et (oh ! ) Merryl Linch en un.
3) Le secteur Finance, Insurance & Real estate représente 42 millions de $ soit 5,6% des fonds collectés par Obama. Ce secteur a financé MacCain (i.e a parié sur un perdant) à hauteur de 31 millions soit 8,6% de sa collecte totale.
4) MacCain a opté pour l’option aide publique de 88 millions et a donc dû caper ses dépenses. Obama a pu se permettre le no limit en optant pas pour l’aide publique grâce à son Moneyweb.
5) Pour 1012 le tableau d’opensecret que j’ai reproduit est-il suffisamment lisible pour vos yeux bovins passablement chassieux ? Je rappelle que les contributions corporate sont dorénavant no limit aux US…
J’arrête là la liste, midi et d’mi, c’est l’heure du pastis.
Un Jean-foutre, glorieux binome attérant, savez c’que c’est maintenant ?
Délicieux, un vrai poisson chat !
Le dromadaire disait simplement :
Et toi tu dis : FAUX parce que c’est juste … le deuxième ! 😀 Trop drôle ! En collant juste un tableau qui peut induire en erreur sur les montants réellement versés au lieu de coller directement le Top donateurs qui confirme ce que dit GF. Quelle belle méthode !
Ensuite tu compares 42 millions de BO avec 31 millions de MC en essayant de faire croire que plus c’est moins avec tes pourcentages. C’est charmant comme tout au royaume de Nigaud Land où on peut voir aussi passer la pancarte suivante montrant que BO a touché 35 % d’argent de plus que MC de la part des banques, enfonçant sans discussion le choix de WS pour BO !
Ton point 4 demeure un argument sans aucun rapport direct avec la choucroute.
Le dernier tableau 2012 est certes exacte mais à contrebalancer avec ce que j’ai moi même mis en lien sur un manager de GS, et c’est à la fin qu’on juge d’une course, pas en plein milieu, et surtout mon commentaire ne fait référence qu’à 2008 mon grand.
La fin ne justifie pas les moyens comme on dit. Maintenant, quel intérêt as-tu à nier l’évidence ?
Un être vraiment intelligent peut faire semblant d’être con . Vigneron nous démontre que le contraire est impossible .
Édifiant que cet entêtement à vouloir convaincre sur la base d’une seule source , sans se demander si cette source peut , au choix :
– se tromper
– être partiale
En faisant des recherches sur open secret , on trouve
http://translate.google.fr/translate?hl=fr&sl=en&u=http://www.opensecrets.org/news/disclosure.php&prev=/search%3Fq%3Dopensecrets.org%2Bqui%2Bsubventionne%26hl%3Dfr%26client%3Dsafari%26tbo%3Dd%26biw%3D1024%26bih%3D672&sa=X&ei=7vcoUNyJM825hAem0YD4Dw&ved=0CFYQ7gEwAQ
Dans la rubrique en bas de page , chercher bailleur de fond
http://fr.wikipedia.org/wiki/Fondation_Rockefeller
Allez Bébert, rajoute une couche, vazymongars…
Trouve mieux que le CRP comme source, histoire d’égayer ma sieste…
C’est bien d’avoir une grosse autonomie en eau, dromadaire, sauf qu’il vaut mieux dans c’cas là ne pas s’tromper d’puit et stocker du potable, banane; t’as l’air finaud maint’nant avec ton gros bide, à gerber et blatèrer au milieu du désert avec l’aut Clôôney tout vert qui pigne sur ton dos.
http://en.m.wikipedia.org/wiki/Center_for_Responsive_Politics
Mais oui , on t’aime , vigneron .
PS : la sieste, c’est bien , mais la faire au soleil … Pas bon pour les cerveaux inaptes à la remise en question.
La question à se poser est duquel des deux candidats reste-t-il le plus à tirer? Ils se la sont posée en 2008, la réponse était Obama. Il semble qu’aujourd’hui ce soit Romney.
http://www.bloomberg.com/news/2012-08-09/goldman-sachs-leads-split-with-obama-as-ge-jilts-him-too.html
Les banques continuent le syphonage des Etats et à travers eux des contribuables-citoyens.
On les laisse faire, et mieux, on les absout.
Les politiques d’hier étaient à genoux devant la finance, aujourd’hui, ils sont dans leurs mains!
Comme quoi, Talleyrand avait déjà raison:
« Les financiers ne font bien leurs affaires que lorsque l’État les fait mal. »
[…] […]
Nous attendions ce billet : le voilà ! Merci. On en demande plus.
Beaucoup de réactions à la fois d’évidence, mais aussi roboratives.
Quelques brefs ajouts :
1 – Obama est pieds et poings liés (campagne).
Aux connaisseurs de nous dire clairement par quels nouveaux relais.
2 – Merkel itou (par conviction et subornation, plus campagne à venir).
3 – Enfin, mon mauvais esprit (?) m’amène à redire ceci, si c’est permis :
“Carl Levin (démocrate) dépose une plainte à propos de Goldman Sachs, après enquête sénatoriale. Pour le « Department of Justice » (démocrate, a priori) : « Pas de base solide pour entamer des poursuites pénales à l’égard de GS » !!! Mais on continue contre l’un de ses traders. Et GS qui « se félicite ». !!!
Est-ce ce qui NOUS (France) attend pour le scandale du Libor, qui ne NOUS « concernerait » pas ?
Un jour, une « commission parlementaire » (socialiste),
et un ministère de la justice (rad-soc) qui dira : « Pas de base solide pour entamer des poursuites pénales à l’égard de (choisissez) » !!! Et celui que vous aurez choisi de « se féliciter » !!!
Et après cela, nous n’aurions pas « rdv. en … » ? Serviteur.
Equivalent de « trader » : fusible.
Ce n’est pas hélas le premier déni de justice qui aie eut lieu aux US , concernant la finance .
Pour ce qui concerne Goldmann Sachs c’est déjà singulier que ce soit la banque qui place les bunds , comme si le Trésor ne pouvait le faire lui-méme .
En ce qui me concerne la cause est entendue la présidence de l’Empire est au plus offrant , comme d’ailleurs le poste de juge . Il m’apparait clair que depuis au moins trente ans ce n’est plus
le politique qui se sert de l’argent mais l’inverse et que donc le leadership US est une usurpation.
Plus tot elle sera dissipée mieux cela vaudra parce qu’entre temps cette gangréne gagne et le
Japon et l’Europe .
(Les T Bonds je suppose) Ben voyons, z’ont qu’ça à foutre au Trésor, sont juste une grosse vingtaine de grosses petites mains à faire le job all around ze world et d’temps en temps y’en a un qui passe à la trappe (n’est-ce pas mister senator Corzine ? )… Et qu’est-ce qu’on entendrait pas…
In Goldman we trust
Faut citer le monsieur, Terra Breizha : The Great Crash of 1929 – John Kenneth Galbraith …
http://books.google.fr/books/about/The_great_crash_1929.html?hl=fr&id=l-xRKtKEpTwC
Extrait du chapitre « In Goldman Sachs we trust » :
1931 Mister Sachs devant mister Couzens au Sénat… deux ans après la pêche miraculeuse à un demi milliard de $ de 1929 sur la GS Trading corporation et Shenandoah corporation…
Comment construire une légende et y rester fidèle…
Financiers corrompus ou justice intouchable ?