L’implosion, 2008
La crise, 2008
L’argent, mode d’emploi, 2009
Comment la vérité et la réalité furent inventées, 2009
Le capitalisme à l’agonie, 2011
Misère de la pensée économique, 2012
La survie de l’espèce, avec Grégory Maklès, 2012
The Stewardship of Finance, 201?
Sur YouTube, la vidéo se trouve ici.
66 réponses à “LE TEMPS QU’IL FAIT, LE 27 JUILLET 2012”
Sur YouTube
Le torrent de la semaine : https://thepiratebay.se/torrent/7479280
Lectures pour tous, apostrophai-je!
Merci pour votre billet.
Si vous avez des suggestions et des conseils de lecture, pour un été à l’ombre…
Vu chez Actes Sud : travailler moins pour lire plus !
en ce moment , je vous trouve très en forme
ça fait plaisir…changé rien!
cordialement
Vivement! Mais Paul… Vous n’avez donc jamais besoin de vacances?
Amsterdam, 27 juillet 2012
Estimé Leo,
Paul Jorion est un exemple digne de ce que disaient des millions d’autres avant lui, comme Achnaton, Aristote, Spinoza, Freud, Fromm et Karen Horney: (voir: http://egypte-info-site.nl/achnaton.html)
le coeur de l’amour est le travail créateur, et ce type de travail ne consomme pas de l’énergie mais est lui même source d’énergie.
En latin classique: ‘amor gignit amorem’, l’amour fait naître de l’amour.
Paul Jorion est un sage-homme.
Suivons cet exemple!
Bien à vous,
JL
Et les abeilles alors ?
… Elles arrêtent de travailler Quand ?
Parc’que pas de travail, pas de Miel !
De bien bonnes lectures tout ça.
Une opinion intéressante sur l’avenir de l’euro dans Marianne.
http://www.marianne2.fr/Quand-les-banques-enterrent-l-euro_a221022.html
A priori je suis plutôt rétif concernant ce paradoxe de l’idée scientifique…
Eh bien, disons que je fais preuve d’un certain scepticisme à propos des descendants et des profiteurs de la pensée freudienne.
C’est un peu comme dans le milieu des architectes « prix de Rome », on a le grand bétonneur en chef : le corbu, puis sa descendance qui produit à la chaîne et pour son plus grand profit le modèle des cages à lapins qui fait ses preuves dans nos banlieues.
Beaucoup de monde consulte les psys, on consulte ad libitum, et ça rapporte plus au psy qu’au soi-disant « malade », une fois sur deux plus étranglé par une situation sociale inextricable que par une maladie ou une trouble psychiatrique.
OK avec Leo:un brin de pause en famille,ça peut aider à la prise de recul! Courage donc pour des
vacances… et ..bien amicalement.
Lapalissade
La plante a soif,
Si on ne lui donne pas à boire…
Elle se meurt si,
On ne lui donne pas bonne eau.
Où, trouve t-on cette eau ?
Sûr, pas du côté du Soleil,
Mais du côté de la source.
Demandes y au sourcier !!
Que fait donc le sourcier?
Il se gratte le gros sourcil,
Passer par la prison ou…
Repasser par la case Dé
…
Le Monopoly de la vie
La philosophie du jeu,
La morale de l’histoire
La leçon de c’te crise !
La villageoise cuvée 2002?
Salut Paul et bonjour à toute la famille ! Prenez soin de vous. Merci beaucoup pour la générosité et l’humilité.
Papillon (au mollets des bourgeois, déracinés)
@ Gyps
retour aux monnaies nationales, comme l’illustrent les analyses récentes de Natixis et Merrill Lynch , ou comment changer d’os quand il n’y a plus de viande autour .
J’apprécie beaucoup ce « Hmm! Voilà! » … Tout est dit. Portez-vous bien, Cher Monsieur Jorion.
Bien à vous,
RB
Oui j’avais noté aussi 🙂
C’est symptomatique quand-même, comment voulez-vous avoir des idées révolutionnaires sans vous replonger dans la lecture des révolutionnaires passés ? On dit qu’il y a un retour à Marx mais c’est faut, personne ne songe à Marx en ce moment. Les marxistes depuis longtemps sont complètement inertes et hors-jeu, aucune parole dans l’espace public, aucune visibilité médiatique. Il ne reste que Badiou, qui est d’autant plus communiste qu’il n’y a aucune chance que cela n’arrive.
Bref, l’histoire ne va pas repasser les plats si l’on ne se plonge pas dans le passé, ce qui est le cas. Et même ici sur ce blog, personne n’a de sérieuses envies de révolution, sauf si les martiens arrivent pour la faire, ou la Providence.
Je crois au contraire que c’est Paul qui a raison.
La réflexion sur l’économie a été stérilisée pour mettre de côté l’héritage
des économistes classiques, à commencer par Marx.
Cette réflexion reprend au rythme de la crise,
qui remet la critique marxiste dans l’actualité.
Lire par exemple:
Marx mode d’emploi
http://www.editionsladecouverte.fr/catalogue/index-Marx__mode_d_emploi-9782355220159.html
Quant aux révolutions, elles ne jamais à l’ordre du jour,
sauf pour une poignée de révolutionnaires,
totalement minoritaires, jusqu’au jour où le peuple ne peut plus continuer comme avant.
Nous n’y sommes pas encore en France.
Il faut encore quelques courtes années de désastres économiques,
inscrits dans la crise, et de désastres écologiques peut-être aussi,
mais dont personne, même les révolutionnaires les plus lucides,
ne peuvent prévoir l’échéance….
Pendant ce temps là, Gallimard vend chaque année plus de 10 000 exemplaires de la Société du Spectacle en langue française.
La propriété privée a eu dès ses débuts une vision populaire, par le développement du citoyen pour s’affranchir de certaines règles provenant du sombre moyen-âge. Son émergence s’est réalisé alors que des bourses existaient déjà, qui sont des lieux de concentration de richesse.
Les révolutions suivantes, agricole et industriel, sont dans le même type de concentration des richesses, avec une extension de plus en plus large en surface terrestre des propriétés détenus par ceux qui étaient déjà en bourse, héritage familial ou entreprise privée (comme la compagnie des Indes orientales).
La mécanisation et la culture intensive se sont développés lors de la révolution agricole, entraînant un exode rural massif et une première technique de développement de concentration des richesses terriennes. Cette première accentuation de la pauvreté (au sortir des guerres napoléonniennes) s’est suivi par un développement industriel sur à peu près tous les territoires qui sont considérés de nos jours comme les pays industrialisés. C’est une nouvelle concentration des richesses d’ordre économique.
La suivante, et date de 1885 en France, c’est le développement de la spéculation (la hausse des prix) qui a de nouveau, provoquer une concentration financière des richesses. En additionant ses éléments, on arrive à l’extrême richesse, qui s’est répandu comme de la poudre, et les banques ont vu leurs places à l’intérieur de la société, se démultiplier comme leurs nombres.
Il y a aussi le fait que l’or ne soit plus la référence monétaire du commerce, que les taux d’intérêts des emprunts ont explosés (d’où le problème présent), qu’un rendement excessif devient une priorité. Comme si le développement des richesses, oublie complètement la notion de répartition sur le temps (les années) et les limites naturelles d’une biosphère.
Ce sont les achats de voitures ou d’ensemble permettant un développement économique qui ont permis la montée des salaires, alors que l’extrême pauvreté se développait dans les pays industrialisés. Sinon la part citoyenne de la concentration des richesses tel qu’est connu, parle de part très excessive d’un côté (plus de 80% de concentration des richesses) et d’une part minime pour le reste des citoyens. Ceci s’accentuant avec le temps, pour parfois arriver à des extrêmes comme 99% des richesses détenus par les plus riches de Zurich pour 1% pour le reste.
La doctrine libéral n’a pas globalement changé, puisque de nos jours, on parle ouvertement de baisse des salaires, de gel des salaires, d’effacement des retraites ou des budgets d’éducation, de santé ou sociaux. Ce qui de toute manière provoquera un fossé encore plus important qu’il ne l’est.
La planète ne peut continuer à produire de l’oxygène dans ses conditions, surtout que la spéculation galopante, les faiblesses de normes environnementales et climatiques sont confrontés à une doctrine de continuer dans ce type de surconsommation. 30% des espèces issues de la biodiversité sont en danger par le biais du commerce international, avec une circulation de fabrication des produits à l’échelle planétaire.
C’est pour ceci que nombreux militent pour la décroissance, faire une pause, créer une meilleure mutualisation des richesses et gérer des transitions qui seront de toute façon obligatoire pour le vivre-ensemble.
@Cassiopée
« Les poumons des êtres humains s’adapteront à la pollution » (dixit l’élite)
Papillon (d’humeur fumeuse)
Les banques (je ne parle pas des banques centrales) créent-elles de la monnaie ou non ? Je vois que la controverse fait rage à ce sujet sur la toile, il y a ceux qui disent oui, et ceux qui, comme Paul Jorion disent non. Mais au-delà de la réalité factuelle de la chose, quel est L’ENJEU de la question ? Quelqu’un peut-il m’aider à le comprendre ?
Reprenez le blog depuis le début et en particulier les billets traiatnt du sujet et de l’argent dette .
Les banques créent des dettes . Si elles créaient de la monnaie , elles ne seraient jamais en difficultés au point de pomper le sang ( dont la monnaie) des contribuables jusqu’à en faire des chômeurs .
Seules les banques centrales créent de la monnaie .
Créer des dettes ( et fortifier son pouvoir sur les esprits et les corps ) à l’infini , par tous moyens , via la spéculation entre autres , est le cauchemar sérieusement entamé il y a plus de 40 ans .
C’est un peu simplifié , mais ça ne doit pas être trop à rebrousse poil du modo .
Dire que les banques commerciales créent de l’argent à la demande, c’est affirmer qu’il n’y aura jamais de problème de ce côté-là : si les banques ont un jour besoin d’argent, elles le créent « par un simple jeu d’écritures » hocus ! pocus ! Braves gens, dormez en paix !
Pourquoi les banquiers couvent ce bobard d’un oeil bienveillant ? Parce que c’est le vaccin 100% efficace contre les paniques bancaires : c’est l’anti-Cantona, les banques n’auront jamais de problème à vous rendre l’argent que vous leur avez donné (oui je dis bien : « donné ») en échange d’une reconnaissance de dette (Tonton, pourquoi tu tousses ?) puisqu’elles le… créent.
La suite dans L’argent, mode d’emploi (Fayard 2009) par votre serviteur, dans toutes les bonnes librairies.
Si vous n’avez pas assez d’argent pour payer la voiture que vous voulez acquérir vous pourrez quand même l’avoir en échange de quelques signatures (après les vérifications habituelles dans ces circonstances on vous fera crédit et on vous remetra les clés en échange de la reconnaissance de dettes que vous avez signé.)
Personne ne prétendra que, par la seule puissance de votre signature, vous avez créé une somme d’argent correspondant au coût de la voiture et de votre point de vue c’est en effet le cas puisque vous allez devoir verser de l’argent tous les mois jusqu’à ce que le crédit soit remboursé.
C’est précisément cet argent que vous allez verser tous les mois qui fait qu’employer le mot « création » à propos de l’argent versé sur le compte du vendeur est inapproprié. (Si cet argent versé allait dans la poche du banquier il serait très riche!)
Quand on s’intéresse à l’ensemble de la monnaie en circulation, refuser le terme de « création » n’est pas un détail sans importance non plus: si les sommes en question étaient réellement crées par les banques alors l’ensemble des achats à crédit d’une zone monétaire se traduirait chaque année par une création équivalente de monnaie.
La conclusion n’est finalement pas très surprenante: il faut prendre l’écoulement du temps en considération pour comprendre ce qu’est un prêt !
Sauf …
J’ai pas un rond et suis pas dépensier et j’emprunte 1000 E pour convenance personnelle sans intérêt et remboursable en une seule fois au bout de 3 mois (je simplifie tout à l’excès et ne parle pas des réserves obligatoires qui sont de toute façon sans conséquence dans cet exemple)
Le banquier décaisse 1000 E et me fait signer une reconnaissance de dette.
résultat des courses :
banque : -1000 de passif (décaissement ) + 1000 d’actif (reconnaissance de dette) = 0
si je dépose les 1000 E à cette même banque
banque = +1000 pendant 3 mois.
Et Toutouadi = – 2000 .
Mais en quoi dans votre exemple y a -t-il création de MONNAIE ?
Avant emprunt :
Banque = État initial ; Emprunteur = État initial.
Pendant l’emprunt :
Banque = État initial + 1000 € de dépôt de l’emprunteur; Emprunteur = État initial (+1000 € sur compte – 1000 € de dette)
Après 3 mois :
L’emprunteur rachète sa reconnaissance de dette et se retrouve toujours dans l’état initial (sans dette et sans les 1000 € en dépôt)
La banque récupère son décaissement, efface la dette et perd les 1000 € de dépôt de l’emprunteur. Retour à l’état initial.
Augmentation des actifs de la banque (augmentation de la masse monétaire) pendant 3 mois de 1000 € du dépôt de l’emprunteur.
Ceci dit, n’étant pas du tout un connaisseur de la chose financière, je veux bien croire que c’est une approche naïve du système bancaire.
@ toutouadi
Supposons qu’il n’existe encore ni chèques ni carte de crédit: quand l’emprunt vous est accordé il ne se passe rien – quand vous retirez 2 billets de 500 € la banque ne les imprime pas mais les prend dans sa caisse – si vous revenez les déposer dans cette même banque le lendemain les billets retournent dans la caisse.
C’est probablement la circulation des chèques bancaires (ou l’utilisation équivalente de cartes de crédit) qui vous semble louche.
Supposons donc que seuls existent les chèques de virement bancaire. Vous serez d’accord pour dire que si dans une journée le total des sommes portées au crédit des comptes d’une banque est égal au total des sommes portées au débit des comptes de cette même banque rien ne se perd ni ne se crée. Quand ces totaux ne s’équilibrent pas rien ne se perd ni ne se crée non plus et il se passe la même chose qu’avec les billets de banque circulant d’un porte-feuille à l’autre, d’une banque à l’autre et entre les banques et la banque centrale: de même que seule la banque centrale imprime des billets, seule la banque centrale crée la monnaie et l’introduit dans le système sous ses autres formes.
…à moins que les banques trichent, et je dois avouer que je sais pas pourquoi elles ne le feraient pas.
Que nenni !!! On ne parle pas de monnaies fiduciaires sonnantes et trébuchantes, mais de monnaies scripturales contre lesquelles je n’ai aucun à priori. On ne parle pas de fabriquer de la monnaie à l’aide de son imprimante high tech mais de masse monétaire.
Je me doute que la banque ne fait pas d’impression !! (M’enfin!! vu la tète pas très catholique de mon banquier !! non!! non !! je n’ai rien dit…)
Il n’y a qu’une seule monnaie dans la zone euro : l’euro, c’est une monnaie fiduciaire. Il n’y a pas de monnaie « scripturale » en sus de l’euro.
Alors je n’ai pas tout compris, se dont je me doutais… Et vais retourner à mes bouquins…
Si j’ai bien compris (c’est pas sûr) la monnaie scripturale (les dépôts à vue par exemple) est une monnaie fiduciaire en zone euro?
Fiduciaire n’indique pas uniquement les pièces et les billets mais la monnaie garantie par elle même et non par un stock de métaux précieux par exemple?
@ toutouadi
Oui, monnaie fiduciaire = basée sur la confiance.
Alors je retire le mot « fiduciaires » qui peut prêter à confusion et je laisse « monnaies sonnantes et trébuchantes » à la place….
Mais cela ne change rien à la démo !!!
Je ne souhaitais nullement relancer une nouvelle fois le débat sur la création monétaire par les banques, je sais qu’il a déjà été très longuement évoqué précédemment sur le blog, Mais seulement mieux en cerner l’enjeu. Notamment parce qu’il me semble qu’aussi bien les partisans d’une thèse comme ceux de l’autre y trouvent argument pour critiquer le système (capitaliste néolibéral) . Et aussi parce que je n’aperçois pas bien la différence de conséquences qui en découlent quant à la stratégie à mettre en œuvre pour lutter contre ce système.
Merci pour les réponses !
Si le crédit augmente la masse monétaire et si le crédit ne produit pas la richesse escomptée alors il est potentiellement inflationniste.
A priori on est dans une société déflationniste :
Chômage, stagnation des salaires en contre partie d’une hyper-productivité, dumping social, explosion du low cost, explosion de la paupérisation etc …
Où est le moteur inflationniste qui masque cette déflation ??
@ Paul Jorion
08′: « je prends du recul »
11′: « Là on prend vraiment de la hauteur »
Faites quand même attention à ne pas tomber de la falaise ou à ne pas vous envoler.
Ceci dit ma question est: est-ce que pour vous Lacan en dit plus que Thom sur le fonctionnement du psychisme?
Perso je n’y connais pas grand chose mais je subodore que c’est peut-être le cas. Est-ce pour ça que Lacan utilise abondamment la bande de Möbius et autres surfaces unilatères? Je ne vois pas l’équivalent de ça chez Thom, sauf peut-être la règle de coïncidence des coplis (que je ne suis pas du tout sûr d’avoir bien comprise).
L’enjeu est de taille: mon fils est lacanien! 🙂
PS: je sais qu’il y a eu un entretien filmé Lacan/Thom. Si vous avez un lien…
LACAN & THOM, ENTRETIEN …
FILMÉS, DANS LE MÊME BAIN ?
MOI JE SUIS TRÈS INTÉRESSÉ!
Si vous voulez appréciez le nouveau paradigme, commencez par ne plus opposer science et religion, profondément elle ne font qu’une. Le scientifique étudie les mystères, le mystique étudie les mystères, il n’y a aucune différence.
Cette opposition nous vient, si je ne m’abuse, de la pensée Voltairienne.
L’exemple le plus évident se trouve en médecine: Ce que les médecins oublient de dire à leurs patients c’est que c’est notre énergie vitale qui nous mène à la guérison.(contrairement aux machines, qui ont des dysfonctionnements locaux.)
Cette « énergie »,(ki) est connu depuis longtemps, même dans nombres de sociétés dite primitives.
Il n’y a que la stupidité des athées pour balayer d’un revers de main ce genre d’évidence.
Mor? Lisztfr? On vous demande! 🙂
Allons bon, mon petit lapin. Vous ennuieriez-vous ? Hisse et haut les cœurs ! Galérez sans moi, je n’ai pas le rythme et vous vous en sortez très bien tout seul. Depuis le temps que vous ramez, vous ne devez pas être très loin de quelque part. Courage !
Un athée vit moins vieux qu’un croyant ou un scientifique ?
C’est stupide , et on ne peut balayer d’un revers de miain que des athées ont vécu ou vivent aussi vieux que des croyants .
Il y a des scientifiques qui peuvent en attester .
@ juan nessy
Il y a eu (y a-t-il encore?) une controverse intéressante à ce sujet entre Durkheim et Lévy-Bruhl. Je n’y connais rien mais au pif je me sens du côté de Durkheim: pour moi il y a continuité entre pensée magique et pensée scientifique. Thom: « s’il y a rupture entre pensée scientifique et pensée préscientifique, je crois qu’il faut la situer dans la conviction acquise par l’humanité que son univers est doté d’une géométrie stable et invariable. »
Je pense que certains (la plupart des? tous les?) scientifiques actuels sont des croyants qui s’ignorent!
Ben voyons !!! Et le cachalot est un animal volant qui s’ignore ??
Je pense et je crois que l’on peut penser et croire , penser qu’on croit , croire qu’on pense , croire sans penser , et même penser sans croire .
La dernière option est par contre effectivement la plus difficile, mais non-inatteignable.
J’admets volontiers que la science est l’héritière des religions du Livre, dans la mesure où celles-ci étaient déjà des tentatives de rationalisation du monde, mais dire qu’elles « ne font qu’une » est d’une exécrable absurdité. (Tellement absurde que ça ne mérite même pas d’être réfuté.) Petite consolation : vous et moi on ne fait pas un, et je préfère ma stupidité à vos rances et prétentieuses bondieuseries !
« Le scientifique étudie les mystères, le mystique étudie les mystères, il n’y a aucune différence. »
C’est vrai que leurs méthodes sont rigoureusement identiques… Ben voyons.
Historiquement la science (connaissance) s’est toujours heurtée aux croyances…
Mais il est vrai que les croyances, par approche empirique, produisent parfois de la connaissance, mais le prix à payer, comme tout système empirique, est très lourd.
Le suicide métaphysique : ne pas croire au miracle de la vie !
@ Eloch,
Parmi les mystiques, certains se sont centrés sur ce qui pouvait directement modifier leur environnement : devins, alchimistes, sorciers, magiciens…
Parmi ceux-ci, certains se sont spécialisés non pas sur ce qui devrait fonctionner si leur croyances mystiques étaient vraies, mais sur ce qui fonctionnait vraiment.
Donc, vous avez raison, la science est une branche du mysticisme, tentant difficilement de se dégager d’une gangue de superstitions et de foutaises qui l’entoure. Dont le ki, beaucoup moins efficace pour la guérison que nombre d’antibiotiques. Mais, je le reconnais, l’effet placebo existe dans toute société, qu’on la dise primitive ou évoluée.
Quant à être un athée non-stupide, forme supérieure selon moi de la mystique, beaucoup s’y emploient, bien peu y parviennent.
Il aurait été plus juste de dire « l’orgueil des laïcs « . Un mot fort à été utilisé exprès, pour vous bousculer dans vos certitudes.
Tous les systèmes de croyances ont leurs raison d’être, leurs beautés et leurs lacunes. Fort est de constater que peu sont aussi orgueilleuses, prosélytes, et produisent autant de violence que le matérialisme.
En période de grand bouleversement nous avons la chance, si ce n’est la nécessité, de remettre en question radicalement notre façon de voir le monde.
l’acte religieux même: la découverte que Dieu est là, en chacun des hommes à égalité, à chaque seconde tout entier, et qu’un retour peut être fait vers lui.
La scolastique; Freud ;Lacan ; ou sommes-nous? Les athées stupides? Ben mon vieux!!!
Il est vrai que ne pas penser est tellement plus reposant.Enfin en appeler à des psys est-ce bien sérieux? Un névropathe un histrion encore que l’histrion a eu le mérite de remettre la psychanalyse à sa juste place: au rayon des farces et attrapes avec ses jeux de mollets pour
jambettes(lire en faune etique s.v.p)
@ cagouille 17
Vous semblez nouveau sur ce blog! 🙂
Oui je suis nouveau sur ce blog. Tous les scientifiques seraient des croyants? Ils croient ,oui
en ce qui est démontrable et reproductible, ils ne vérifient pas à chaque fois que l’eau bout à une certaine température ;ils le croient . Est -ce suffisant pour en faire des croyants dans le sens
ou vous l’entendez?
@ cagouille17
Pour moi ce blog est un grand divan. On s’y allonge et raconte ce qui nous passe par la tête. Paul Jorion est notre psy. Beaucoup d’entre nous n’avons pas grand chose de perso à dire. Alors on cite les autres. Moi c’est Thom. PJ est plutôt moniste, genre Aristote et Hegel, si on tire un fil toute la pelote suit. Pas tout à fait le genre cause à effet dont vous parlez.
Ma réponse à votre question est pour moi dans la citation de Thom. Pour moi tout est dans le stable et invariable…
Pense bête….
Petite question pour Paul Jorion lui-même, il ne me semble pas vous en avoir entendu parler :
quelle serait la bonne façon, les bons critères à utiliser, pour choisir/décider/convenir du taux d’intérêt d’un emprunt de durée entre quelques jours et 30 ans?
Le remboursement étant dans l’avenir, il est risqué, dépendant d’une infinité de conditions dont la plupart ne sont pas directement liées à la situation de l’emprunteur au moment du prêt. Si en situation stable et prévisible à moyen terme on peut estimer le risque avec une certaine précision, en situation instable comme actuellement, le calcul du risque est autrement délicat voire impossible, il tient surtout de la magie ou du pari.
L’absence de répartition des ‘richesses’, à mon sens, s’inscrit dans la logique patriarcale :les femmes sont les plus pauvres de la planète . Le libéralisme actuel est, à mes yeux, une sorte de retour en arrière patriarcal dont les femmes payent le prix fort. Au fond, tout ceci n’est que logique : après les mouvements féministes de l’après guerre (1945 et 1970): le back clash s’est traduit, économiquement, financièrement, laissant les discours bienveillants sur les droits en anéantissant par ailleurs leur possible réalisation dans le concret. Le monde, le système patriarcal a une seule logique, celle qui s’appuie sur la dévalorisation des femmes, ce qui permet l’exploitation de ces dernières, voire leur disparition pure et simple*, et une hiérarchisation ‘efficace’ des hommes entre eux. Tant que ce système se maintiendra, à mon avis, peu de choses changeront sur tous les plans et notamment sur le plan financier.
* http://sisyphe.org/spip.php?breve360
Magnifique, dans la même phrase Jakobson et la Scolastique, un pur bonheur pour un le linguiste à moitié dilettante et le moyenâgeux que je suis. J’attends avec hâte la réédition des Principes des systèmes intelligents.
À propos de vos livres, pouvez-vous me confirmer qu’ils ne sont pas disponibles en italien?
Je vis en Italie et j’aimerais beaucoup vous faire lire à mes amis.
Et toujours à propos de lecture, que pensez de l’essai de David Graeber, Debt, The First 5,000 Years?
Paul Jorion peut aussi vous rapprocher des soeurs visitandines et des Frères de Saint Jean .
Du côté de Saint Héand et Saint Jodard .
A propos , est ce ce passage par Saint Jodard qui a réveillé la Solastique ?
Scolastique .
Le stewardship?
Serait-il un nouvel humaniste? Un universaliste? Un homme qui se donne la vocation de consacrer une partie de son temps à prendre soin de son environnement sociétal? (économie, santé…)
Ce qualificatif est intéressant car il permettrait de définir un nouveau statut social, donc une nouvelle valeur humaine.
@ Lac
… Comme un chevalier des temps modernes ?
C’est Wiki qui l’a dit ! & un IPAD, pour bouclier.