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Dans mes billets ici, j’ai l’habitude de m’adresser à quiconque peut me lire, une fois n’est pas coutume, j’aimerais m’adresser plus particulièrement à mes confrères ingénieurs financiers, sur le mode d’ailleurs, une fois n’est pas coutume non plus, de la provocation grossière mais, espérons-le, néanmoins efficace.
Voilà : une zone monétaire doit pouvoir faire défaut dans son ensemble et restructurer sa dette (à savoir, dire : « Je peux seulement vous rembourser X centimes par euro emprunté ») et doit pouvoir réévaluer sa devise, la dévaluer en particulier.
La zone euro s’est privée de ces deux médecines. Pas étonnant alors qu’elle soit aujourd’hui moribonde.
Solution : la nuit de dimanche prochain (avant l’ouverture de Tokyo), toute la dette des 17 nations de la zone euro est rebaptisée Eurodette (OATs, Bunds, etc.) et la minute suivante, la zone euro fait défaut dans son ensemble.
Lundi matin l’Eurodette est restructurée (d’un seul bloc) et la parité euro / autres devises ira se placer où elle le peut.
Les 17 pays de la zone euro se retrouvent non seulement avec la monnaie commune (qu’ils avaient déjà) mais avec une dette commune ayant subi la décote correspondant à la restructuration. La zone euro aura opéré sa métamorphose : elle peut désormais fonctionner comme une zone monétaire ordinaire. Elle est sauvée.
P.S. : commentateurs éventuels prônant qu’il ne faut PAS sauver l’euro, soyez gentils d’aller mettre vos commentaires ailleurs, ce n’est ni du « pour » ni du « contre » que je parle ici.
Re-P.S. : Tim Gupwell ou moi-même pourrons traduire ceci en anglais mais si l’un ou l’une d’entre vous pouvaient traduire mon billet en allemand, je lui en serais très reconnaissant.
349 réponses à “LE SEUL MOYEN QUI RESTE ENCORE DE SAUVER L’EURO”
L’Europe s’est en fait construite à force de zizanie, sans véritable imaginaire collectif qui lui conférerait une vie et donc une logique propre avec une capacité à passer outre les intérêts privés égoïstes et personnels des uns et des autres. Ce faisant, elle a instauré la guerre civile du tous contre tous en mode d’évolution: ne pouvant s’entendre sur un domaine, on laisse jouer la loi de la jungle jusqu’à l’absurde et jusqu’à ce qu’un des lobbies remporte la bataille contre tous et reçoive la bénédiction de la commission qui instaure alors en norme hégémonique la raison du vainqueur et fait basculer le domaine de la responsabilité des états à celle de l’Europe. Le problème c’est qu’après avoir fait la guerre, le vainqueur hérite d’un marché et donc de potentialité, mais a y grillé l’essentiel de ses capitaux et doit s’ouvrir aux capitaux étrangers, ce qui immanquablement finit par la délocalisation (l’acier: de la CECA à Mital et son gourou indien TATA). Le problème c’est que l’Europe hérite de domaines de compétence morcelés et pas toujours légitimes au gré de ce qu’elle a pu grignoter en charognard sur les ruines de la bataille entre champions étatiques. Le problème c’est que le coût social est inassumable, faisant que désormais le secteur social doit s’occuper de tout le monde au lieu de n’avoir à traiter que des cas particuliers de réadaptation sociale. Les eurofonctionnaires deviennent inféodés aux lobbies (qui leur ont permis jusqu’ici par des guerres intestines d’accroître leur domaine de compétence sur les États) et le problème c’est qu’ils finissent par raisonner comme eux, le nez dans le guidon, arcbouté sur le court terme , incapable de penser le long terme ou de donner de grandes orientations, et des transcendances. A la limite, il leur semble que la ruine des états leur profitera puisqu’ils auront beau jeu alors d’imposer une organisation hors soucis démocratiques et avec la bénédiction des milieux d’affaires si inconséquents et irréfléchis, voire analphabète sur tout ce qui n’est pas rodomontades ultras libérales.
Mais il y aujourd’hui un énorme problème, c’est que le vainqueur n’héritera de rien voire c’est un coup à qui perd gagne puisqu’en fait il faut qu’il accepte, ayant été le plus fort, de tout assumer et de devenir de fait celui qui perd tout au bénéfice du développement de ceux qu’il a rendus exsangues. Je ne vois pas , en l’absence d’imaginaire collectif suffisamment fort comment une telle abnégation pourrait se faire jour. Car le vainqueur va hériter cette fois d’un marché déprimé, et ayant épuisé ses munitions dans la compétition qu’il a livrée aux autres sera en plus incapable de faire appel à des capitaux étrangers vue la conjoncture mondiale. Alors quelle récompense pourrait-on offrir cette fois-ci au vainqueur? Peut-être la promesse d’une énorme vraie relance keynésienne vers la technologie, les infrastructures.(en priant cette fois que ce ne soit pas comme précédemment vers les banques….)Il faudrait même si on ne veut pas qu’elles siphonnent encore une fois la relance, les sortir absolument de l’équation et de la boucle par des financements directs aux industriels. En somme , l’euro est perdu si en même temps qu’on joue le coup présent sur les dettes , on ne joue pas le coup d’après pour donner un souffle européen à ce qui n’existe dors et déjà plus que comme un chef-d’œuvre en péril qui n’a de vie que sa valeur archéologique. Le court-termisme et la technicité sans âme auront eu la peau du grand rêve et sans rêves les hommes ne sont plus. Et dire qu’il faut apprendre cela à des managers!!!!
Pas sympa, ça, M. Jorion, de vouloir nous gâcher les jeux zozolympiques !
Si la Phynance menace notre panem, laissez-nous au moins les circenses !
Honte, honte, aux ingénieurs financiers… feignants en col blanc, surpayés à rester au chaud pour rien foutre et vivre sur la bête. Et quand ils font quelque chose…. voyez ce que ça donne.
Pendons les banquiers et tous leurs complices… Jorion, Alexandre…. Car ces gens ont des clients, des gogos, qui les croyent…. et qui les payent.
Shame, vergogna, Scham…
A ces intellos élitaires qui ne font que nommer les choses pour en tirer profit…
Avec de pareilles gens dans mon espèce j’ai honte d’être un homme
Mais oui JohnJohn, vous l’avez déjà dit souvent, même si c’était sur un ton moins populiste. Mais… oups ! vous avez changé de pseudo ! tss, tss, je devrais faire davantage attention !
jaune-jaune était un fils de président, air force one un avion de président, mais zobi one , je ne vois pas .
Bien joué Zobi….
Ca fait plaisir de voir de vrais gens réagir au milieu de tous ces zombies aux neurones pré programmés… tout naturellement à 4 pattes devant les hiérarchies dégueulées par l’histoire.
Des papys qui nous mèneront en enfer, comme les autres
C’est quand même formidable l’internet : le troll johnjohn félicite le troll El Zobi One Magnifico (le deuxième pseudo du même) de son audace, de sa grande perspicacité, de son courage, de son immense clairvoyance, et pour tout dire : de son sublime génie.
Arfff !! Voui !! Voui !! La belle chenesse allemande du bon fieux temps za zétait le baradi …
Internet est un formidable media pour la promotion de toutes les marchandises et même pour leur auto-promotion
1- zobi, c’est un mot ordurier en arabe.
2- les ingénieurs financiers sont très utiles comme tous les ingénieurs. ils font avancer l’humanité. par contre, la cupidité, la spéculation devrait être interdite et donc, certains outils financiers devraient être interdits ou très encadrés (par d’autres juges que les parties), comme pour la manipulation génétique et l’embryonage humain.
Ne jetez pas le bébé avec l’eau du bain. ceux qui exploitent l’ingéniérie financière peuvent nous faire honte du genre humain. pas les petits bras.
Il y a un gars sur le site de la Tribune qui lui ressemble vachement, son pseudo est John Galt, un truc comme ça… Il n’arrête pas de déblatérer sur le blog de Paul Jorion dès que François Leclerc y publie un article, mais c’est surement un pur hasard.
Incurable.
avant de sauver l’euro, il faudrait peut etre un jour penser à sauver la population du marasme de la concurrence, de la compétitivité et de la dérégulation
Mon paulo m’a toujours poussé à dire la vérité rien que la vérité
DER EINZIGE WEG DEN EURO NOCH ZU RETTEN
In meinen Notizen hier, bin ich daran gewöhnt, mich an Jeden zu wenden der mich lesen kann, einmal ist nicht üblich, würde Ich mich gerne insbesondere an meine Kollegen Finanzingenieure wenden, in einer weise, noch einmal unüblich, der groben Provokation aber, so hoffen wir es, doch wirkungsvoll.
Das heißt: ein Währungsraum sollte seinen Verpflichtungen nicht nachkommen und seine Schulden umstrukturieren dürfen (bedeutet, zu sagen : « Ich kann Ihnen nur X cents pro geliehenen Euro zurückzahlen ») und sollte seine Währung neu bewerten insbesondere abwerten dürfen.
La suite bientôt… si c’est encore utile, ce soir ?
Lisztfr, vite ! Le 10 ans espagnol est à 7,582 !
Ok, de toute façon c’est parti.
DER EINZIGE WEG DEN EURO NOCH ZU RETTEN
In meinen Notizen hier, bin ich daran gewöhnt, mich an Jeden zu wenden der mich lesen kann, einmal ist keinmal, würde Ich mich gerne insbesondere an meine Kollegen Finanzingenieure wenden, in einer weise, noch einmal außergewöhnlich, der groben Provokation aber, so hoffen wir es, doch wirkungsvoll.
Das heißt: ein Währungsraum sollte seinen Verpflichtungen nicht nachkommen dürfen und seine Schulden umstrukturieren können (bedeutet, zu sagen : « Ich kann Ihnen nur X cents pro geliehenen Euro zurückzahlen ») und sollte seine Währung neu bewerten beziehungsweise abwerten dürfen.
Der Euro-Raum hat sich dieser beiden Medikamente vorenthalten. Kein Wunder, dass er jetzt moribund ist.
Lösung: In der nächsten Sonntag Nacht (vor der Eröffnung von Tokyo), wird die ganze Verschuldung der 17 Länder der Euro-Zone zur Euro-Schuld umgetauft (OATs, Bunds, etc.), und in der folgenden Minute erklärt sich die Euro-Zone als insolvent.
Montag morgen wird die Euro-Schuld umstrukturiert (als Ganzes), und die Währungsparität Euro / andere Devisen würde sich etablieren, wo sie kann.
Die Euro Zone wird Ihre Metamorphose bestanden haben : Sie kann von nun ab wie ein gewöhnlicher Währungsraum funktionieren. Sie ist gerettet.
P.S. : Übliche Beiträger die es für besser halten die Euro Zone nicht zu retten, sein Sie so lieb und versenden Sie Ihre Kommentare anderswo, es geht hier nicht um « für » oder « gegen ».
faut rouvrir une page à part pour collecter des propositions pour changer le monde
un peu comme ces chercheurs en butte avec un problème non résolu qu’ils ont mis en ligne et qui ont eut la réponse qu’il cherchaient depuis deux ans en moins d’une semaine…
le brain storming collectif
d’abord ça permet de prendre la température du niveau d’acception potentiel de nouvelles solutions
et rien que ça ouvre déjà des horizons
par ailleurs demander à la communauté net de faire le boulot serait replacer le problème dans une autre dimension,
parce que dans toute cette affaire de dette d’euro et de monde en péril d’une financiarisation folle on ne demande jamais l’avis …. du monde
rien que de restaurer un certain niveau d’écoute témoignerait une réelle intention de guérir, plutot que de persister dans l’hyperpuissance dévastatrice
Mr Jorion, je pense que que votre scénario a du bon. Le problème c’est qu’il faudrait l’instiller dans les esprits chagrins de nos chers ingénieurs financiers comme il a pu en être de la dissuasion nucléaire. Nous pouvons rayer l’économie de la planète en sabordant la première d’entre elles, la nôtre. Ne nous acculez pas à cette extrémité, il n’y aurait que des perdants et des conséquences incalculables (chose difficile à supporter pour un ingénieur financier neest-il pas), dont beaucoup sont évoquées dans les commentaires du blog: nationalisations sauvages, conflicts commerciaux, réveils nationalistes, ruine des fonds de pension… A défaut de faire peser cette menace, les conflicts de « basse intensité » et localisés vont perdurer (Grèce, Italie, Espagne…). Peut être faudra-t-il laisser des émeutiers « démonter » une salle de marché d’une grande banque à l’image d’un célèbre syndicaliste agricole vis à vis d’une non moins célèbre enseigne de restauration rapide pour éveiller les consciences. Cela serait-il préjudiciable à notre monde de la finance. Rien n’est moins sûr. Cette enseigne a trouvé un second souffle en vendant des salades en sus d’hydrates de carbone.
Les peuples n’en peuvent plus de ces additions de conventions qui en plus d’être inefficaces détruisent l’esprit des lois qui sont la base de la vie en société. Ces règles en perpertuelles évolution sont dignes des querelles de « gamins » en cour de récréation pour savoir qui finira avec le plus de billes dans ses poches. J’attends toujours l’instituteur qui sifflera la fin de cette récréation et suspendra les jeux de billes.
En 2008 quand j’ai entendu Obama puis Sarko puis Merkel parler de bad-banks pour sauver les banques (et leurs banquiers amis de la famille), j’ai failli exploser toute la maison d’énervement.
Quoi ? des banques qui ont joué au Casino et qui ont tout perdu doivent se refaire avec l’argent du peuple ?
Too big-to-fail ?
Et on veut nous faire gober cela ?
Je pense qu’il y a assez de lampadaires en France et en Allemagne pour y pendre tous ces crétins de politiques.
… et d’ingénieurs qui nous font des centrales nucléaires, des OGM, des pesticides (issus de la chimie de la guerre), des tours d’acier et de verre, des barrages qui envasent, des médicaments nuisibles, de l’ingénierie financière, de la chimie verte, du greenwashing, des réacteurs incinérateurs (brûler les déchets pour produire toujours plus d’objets bientôt déchets) ,du dessalement d’eau de mer énergivore, de l’extraction gaz de schistes et autres…
C’était la série « les politiques ne sont que des marionnettes agitées pour divertir des vrais pouvoirs destructeurs ».
Delphin
merci,
http://www.dailymotion.com/video/x4sodt_9-bernard-werber-prouve-que-1-1-3_tech
Si on divise les deux termes de l’équation par a-b, on doit poser a-b différent de 0, sinon équation impossible (pas de 0 à un dénominateur). La suite, 1+1=3, c’est juste possible parce qu’indéterminé…
Bien essayé…
Lu récemment dans « Le monde ».
Un physicien, un biologiste et un matheux sont assis sur un banc face à une maison dont ils ont au préalable vérifié qu’elle était vide.
Deux personnes rentrent. Quelques heures plus tard trois en sortent. Commentaires.
Le physicien: nous avons fait une erreur de mesure.
Le biologiste: ils se sont reproduits.
Le matheux: il suffit qu’une personne entre pour que la maison soit vide.
au dela du piège de l’abstraction il est vrai que l’union fait plus de force
Hahahahaha!
@ rahane
« au dela du piège de l’abstraction il est vrai que l’union fait plus de force »
Oui, ce serait pas mal. Mais on ne peut, sur ce blog, que constater l’incroyable rigidité comportementale de chacun (moi le premier avec mon tom-tom!). Comme si le « diviser pour régner » avait été appliqué avec méthode par l’élite depuis math-sup (maternelle-supérieure).
PS: Aristote disait « Abstraire n’est pas mentir ». Je ne suis pas sûr qu’abstraire soit un piège, mais je suis toujours très attentif au message féminin. Car les femmes du blog n’ont pas l’air d’avoir besoin d’abstraire le réel pour savoir qu’il existe. Elles le savent, sans chichis ni grandes tirades. Au contraire des hommes?
C’est vrai ça, vu les pseudos on dirait qu’il n’y a pas beaucoup de femmes sur ce blog.
Quelqu’un aurait-il le ratio H/F de fréquentation du blog?
une petite lecture?
François Garde: ce qu’il advint du sauvage blanc gallimard 2012
une réflexion sur le rôle de l’argent ( entre autre)
et pour le plaisir des yeux
http://www.youtube.com/watch?v=yVkdfJ9PkRQ&feature=player_embedded
une démonstration sur le fait que le monde est une vaste et très belle illusion… d’optique
@ rahane
« Pour le plaisir des yeux »
Je crois que ce phénomène est bien compris. Quelques mots clés (de mémoire): solitons, équations de Sine-Gordon, de Korteweg de Vries.
Bel exemple de bifurcations dans un système dynamique. ça devrait faire plaisir aux yeux de kercoz!
ça me fait penser à une compétition de résonances, à une symphonie avec ses différents mouvements…
merci pour les yeux – c’est genial
Idem.
Delphin
ouaaaw c’est génial.
merci pour la vidéo.
Il semblerait que l’illusion cesse quand le système s’arrête.
Pour les Allemands, ce serait une véritable révolution culturelle… 🙂
tout cela pour ça ! alors que les politiques s évertuent , la solution proposée est un tour de magie qui sera vite dévoilé , ou alors je n y comprends rien ! may be!
vraiment pour imprimer, on se demande dans quelle langue il faut s’exprimer !
Je comprends chacun de vos commentaires, je distingue les diverses positions, et je suis frappé du contraste entre vos discussions et mon ressenti. Vous y croyez, vous vous y employez, et vous y réfléchissez; la tête dans le guidon et le coeur à l’ouvrage.
J’ai un peu de mal à me projeter dans une quelconque proposition, même les plus ambitieuses, à commencer par celle de Paul. Vu la trajectoire que prennent les choses, et pas seulement économiques mais aussi sociétales, éthiques, sociales; j’ai le sentiment de regarder des gens essayer de boucher une passoire avec des confettis.
La plus vaste farce que nous subissions est de réduire la situation actuelle à sa dimension pécunière. Cela dit, tout dépend de là où nous plaçons le début du problème. Si pour certains il est authentiquement pécunier, j’aime à penser que d’autres espèrent un monde différent. Nous ne sommes certes qu’au début du chemin, mais je crains que ce ne soit pas le bon…
Oh pardon! C’est un blog économique! 😉
oh un copain!
allez on le redit!
« La plus vaste farce que nous subissions est de réduire la situation actuelle à sa dimension pécunière. Cela dit, tout dépend de là où nous plaçons le début du problème. Si pour certains il est authentiquement pécunier, j’aime à penser que d’autres espèrent un monde différent. Nous ne sommes certes qu’au début du chemin, mais je crains que ce ne soit pas le bon… »
« Si pour certains il est authentiquement pécunier »,
« Si pour certain il est authentiquement pécuniaire
« Cette faute d’orthographe et de prononciation, que l’on trouve même chez certains grands auteurs, est peut-être causée par le rapprochement que l’on fait avec financier et financière. On évitera cette erreur en associant plutôt l’adjectif pécuniaire à l’adjectif monétaire, deux adjectifs qui sont aussi liés par leur sens. »
(Office québécois de la langue française)
Delphin, français qui fait également parfois des erreurs d’orthographe.
Le fond, quant à lui, me convient bien
Il suffit d’avoir au moins autant de confettis que de trous dans la passoire .
En fait , si sortir du cadre veut dire se passer de la passoire , il n’y a même pas besoin de confettis .
Paul Chorion, nous affons les moyens de vous faireu taireu !!
ah ah : )
« de la provocation grossière » mais ..
Au billard, (sport que je ne pratique pas assez) cette phrase s’assimilerait à un coup à deux bandes (au moins).
On sait qu’une restructuration de la dette est nécessaire dans plusieurs pays de la zone. On sait que la sortie de l’Euro est difficile (?!), ainsi que l’émission de monnaies « locales ». Je ne sais pas ce que peut signifier « défaut organisé » d’un gros pays isolément. On enfin on sait que le stock des trente-six solutions d’attente arrive à épuisement.
Alors, de la provocation grossière mais,
y a t’il quelqu’un, une groupe, une commission, une structure, un machin qui pourrait enfin prendre LA décision ? Ca fait un gros « mais »
PS 1 : je parlais plus haut du Bundestag sur le ton de la plaisanterie, mais pas tant que ça. Peut on imaginer une session discrète, un vote discret de cette assemblée ? Pour ne parler que d’elle.
PS 2 : si en plus on décidait de restructurer la machinerie, de virer tous les incompétents (sur leurs états services) … C’est aussi de la provocation grossière, avec un très (trop) gros « mais ».
Ce que vous pronez dans votre billet est une solution à court terme , dont ne veulent surtout pas les Allemands , et j’estime qu’ils ont raison . Le fond de la question a trés bien été cadré en termes feutrés par M Dragui dans son interview du monde , ce n’est pas une question de technique financiére mais une question politique .
En supposant qu’on fasse ce que vous dites , dans l’immédiat on aurait une accalmie , et d’ici
quelques années toute l’EUROPE SERAIT RUINÉE , sans espoir de rémission .
La question principale n’est pas de trouver de l’argent , c’est qu’est-ce qu’on en fait .
Pendant des dizaines d’années l’argent est tombé à flot pour allez s’investir dans des éléphants
blancs immobiliers , ce qui nous plombe actuellement , faut-il continuer ? ou méme adoucir le sort de ceux qui sont responsables de cette situation ? Ou modifier les procédures juridiques , politiques , financiéres qui ont conduit à celà ?
Où l’on estime que le ‘dévellopement’ qui s’est effectué antérieurement est normal et qu’il s’agit
de continuer où l’on se résoult à changer .
Comme le montre les exemples de la Gréce et maintenant de l’Espagne bien que dans des sens inverses à avant la crise , ce sont toujours les mémes ressorts et les mémes comparses qui sont à l’oeuvre . Avant il s’agissait de s’engraisser sans souci de la société et de l’avenir ,
aujourd’hui il s’agit de faire payer les pauvres et de casser le droit du travail , qui ne comprend
qu’il s’agit des mémes à la manoeuvre , dans les mémes buts ?
Mario Draghi a trés bien exprimé qu’il n’était pas du ressort de la BCE de décider si les crédits
devait aller à l’immobilier ou non mais des politiques nationales , et d’autre part qu’il s’agirait
de faire autre chose que du cut ! cut ! cut ! Il compte par là sur le fédéralisme pour en quelque
sorte mettre les irresponsables politiques et ‘patronaux’ sous tutelle , ce qui peut se discuter .
Mais qui explique qu’il ne soit pas enthousiaste à l’idée de se bourrer des actifs pourris Espagnols , d’autant que sans changements de fond , le bilan de la BCE sera pourri sans espoir .
Effectivement la vraie question n’est pas pour ou contre l’euro , et si la question des rapports
sociaux n’est pas posée en Espagne et ailleurs , il n’y aura méme pas d’avenir de l’Europe .
« sans espoir de rémission »
Ah non. tout change.
Une discussion purement technique sur la faisabilité pratique de la proposition de Paul n’est pas une solution, cette illusion techniciste est justement le problème. Il suffirait qu’ils répondent, (ce qu’ils ne feront jamais) et expliquent leur refus pour comprendre que justement le problème est politique, la « valeur » du capital, ses contreparties tangibles qu’il faut arracher aux peuples, quelques soient les moyens … « Ils » ce sont les grandes banques, les multinationales, les sociétés financières … et leur soldatesque dans toutes les institutions à leurs services. La cartographie reste à faire avant qu’il ne soit trop tard …
On ne résout pas un problème avec le mode de pensée qui l’a généré disait l’autre …
Le problème est multidimensionnel . La partie technique doit se résoudre par une solution technique dans une optique philosophique nouvelle.
« L’euro est irréversible » a récemment déclaré M. Draghi (Le Monde de samedi). Quand on en est réduit ainsi à pratiquer l’incantation c’est qu’on ne sait plus à quel saint se vouer.
Je ne sais pas si la solution que vous proposez , Monsieur Jorion, est techniquement faisable, j’aurais tendance à penser que oui, mais politiquement elle ne l’est pas. Si les dirigeants européens étaient capables de prendre ensemble ce genre de décisions, ça se saurait.
Si le seul moyen de sauver encore l’euro est un défaut en commun, sa mise en oeuvre suppose une indispensable condition préalable : qu’on mette bas les masques, que ce pseudonyme d’euro soit enlevé au deutschemark, et que l’Allemagne prenne (ouvertement) les choses en main…
oula oui tatcher…. euh non merkel, enfin c’est pareil, aux commandes et tous en rang le doigt sur le pantalon, j’en bave !
Ca c’est l’illusion politique.
Il faudra bien qu’ils y viennent. Et ils y viendront. Car quand l’illusion politique se crache sur le dur récif du réel, personne n’en réchappe. Ils tiennent à leurs oripeaux plus que tout autre.
http://www.ieim.uqam.ca/IMG//pdf/LaCriseno20.pdf
Que pensez-vous de travail de ce Mr Regnault?
Un petit extrait de sa lettre n°18, le défaut raisonné, où comment dire raisonnablement merde à ses créanciers :
Enfin, le défaut raisonné consiste à reconnaître qu’il est impossible d’honorer intégralement les engagements du contrat de prêt et à en tirer les conséquences sans attendre des dégâts irréparables. Il correspond à une remise en cause unilatérale par l’emprunteur des termes du contrat de prêt par réajustement (éventuellement habillé du consentement du bout des lèvres de partenaires financiers qui n’ont guère le choix, cf. l’habillage du défaut grec) du taux d’intérêt, du montant à rembourser et/ou par rééchelonnement des remboursements. Ce défaut raisonné a l’avantage de ne pas enclencher un mécanisme de pure création monétaire mais il a l’inconvénient de peser sur les comptes des détenteurs des créances et donc de fragiliser notamment les bilans des banques avec les conséquences induites sur leur capacité à financer l’économie réelle… même si ce n’est pas toujours leur premier souci tellement ces acteurs sont occupés à des activités bien plus lucratives (la spéculation et la déstabilisation des flux économiques réels qui va avec). Finalement, le défaut raisonné revient à dire raisonnablement « Merde » à ses créanciers et à inverser le rapport de force créancier / débiteur, habituellement en faveur du créancier. Le défaut raisonné est la réponse conservatoire souhaitable à des marchés déraisonnables qui euthanasient eux-mêmes les rentiers qu’ils sont supposés défendre en exigeant des Etats des taux d’intérêt insoutenables qui rendent impossible la poursuite d’une relation de prêt en mode « marché » et imposent le passage au mode « administré ».
Et…
Le lundi après-midi les Eurozonards proclament un même taux d’imposition sur l’ensemble du nouveau pays, et des droits sociaux identiques. lol.
de toute façon faudra ben avoir des couilles un de ces jours pour virer de bord
soit on attend la dernière chance en pariant qu’on ne se loupera pas soit on s’exerce en sachant bien qu’il ne s’agit que d’un exercice pas de l’examen final.
Oui, une zone économique à monnaie unique ou un état, ce n’est pas comme un ménage. Elle a le pouvoir de réguler sa monnaie (émission et dissipation) et en particulier son taux de change doit pouvoir flotter pour s’accorder au reste du monde.
[…] Books THE ONLY REMAINING MEANS OF SAVING THE EURO July 24th, 2012 by Julien Alexandre | Translated from the French by Tim GupwellIn my articles here, I generally address myself to anyone who wants to read me, but […]
Cher Monsieur Jorion, le problème que vous exposez de manière très simple, très lisible et de manière ma foi très peu provocatrice, ne relève pas de l’ingénierie financière mais plutôt du droit conventionnel.
On ne peut « rebaptiser » ex abrupto une dette car alors il y a novation dans le contrat et pour cela il faut le consentement conjoint des débiteurs et des créanciers. Or ici nous n’avons le consentement ni de tous les débiteurs car les Allemands si opposent farouchement, ni a priori des autres puisque le marché ne pourra que réagir. Or si une partie des créanciers refuse la novation, la seule possibilité est que les débiteurs rachètent eux-mêmes leurs dettes ou un porte-fort. Pourquoi pas la BCE me direz-vous ? Et bien parce que ses statuts le lui interdisent. Donc il n’y aura pas tous les parrains autour des fonds baptismaux et ce n’est pas toute la zone Euro qui fera défaut mais une partie seulement. Aucune institution ne pourra se porter fort parce qu’en droit international aucune ne le peut sauf le FMI. Et il en sera fini de facto avec la zone Euro comme de l’Europe. La fracture sera longue à réduire.
On peut cependant imaginer qu’in extremis et devant le fait accompli, l’Allemagne accepte l’épée dans le dos de rejoindre cette bande de naufrageurs, en espérant être dans ce groupe le seul interlocuteur possible du FMI et pouvoir ainsi imposer sa loi aux membres tiers, anéantis.
Elle endosserait alors la responsabilité juridique et morale à l’extérieur sans avoir aucun poids à l’intérieur sur une bande de mutins en piraterie du système mondial.
L’Allemagne serait l’otage des uns et le coupable des autres.
Si l’Allemagne tient une ligne ferme très haute depuis le début de la crise, c’est qu’en sage fille, elle refuse l’aventure politique et financière, mais qu’en belle fille, elle sait se faire désirer. Il n’est pas question pour elle de s’imposer virilement à l’Europe : l’Histoire a un ventre couturé de cicatrises ; mais elle doit rassurer les uns et gronder les autres, en bonne mère de famille qui rassemble ses poussins, les uns un peu faibles, les autres un peu maigres, les autres encore trop fragiles. Ils sont sa démographie et son avenir ; ils sont sa famille. Quitte à les laisser se brûler un peu les ailes, elle ne les laissera pas faire davantage de bêtise et saura les rassembler le moment venu.
L’ingénierie financière est une piètre médecine pour une simple affaire de droit conventionnel et une banale histoire de famille, n’est-ce pas ?
L’allemagne en sage fille, sans doute.
Et Angela en maman, qui prépare les langes et talc, c’est pour qui ? Pour gros bébé qui a fait . sa colère … mais qui va devenir très sage sinon …
Désolé, mon cher François, ma métaphore (certes, un peu lourdement filée) ne concernait pas Madame Merkel qui s’occupe davantage de politique que d’économie. Mais trop de biens nuisent et mon propos semble avoir été noyé. Avec mes regrets et mes amitiés.
Tout à l’heure j’avais soif et vous m’avez donné à boire, c’était sur un autre fil et je vous en remercie mais voilà.
Elle fait peut-être désirer pour son coté un peu ceci ou cela. Mais une sage fille je ne sais pas, lorsque je constate bien plus les dégâts qu’elle y fait dans son propre pays.
Si ça se trouve elle ne vous fait pas plus grimper aux rideaux en dix bonnes leçons d’ingénierie politique ou je ne sais quoi, enfin à chacun sa médecine, on pense déjà de trop à toutes ces choses je trouve.
Tout le monde n’aime pas les femmes dominatrices, vouloir souvent prendre en otage autrui ne permet pas toujours de l’éviter dans les sociétés. Elle y est certainement un peu pour quelque chose dans la très grande chienlit européenne, bien sur elle n’est pas la seule.
En vous répondant ainsi cela ne veut pas dire que j’approuve l’idée de Paul, il aurait pu me consulter mais bon je le comprends un peu. De toutes façons je me demande bien qu’est-ce qui pourrait encore sauver notre civilisation de la chose qui vient.
Devoir trop rassurer et gronder les autres, ne permet pas toujours de passer à autre chose selon les premières directives d’une bonne mère de famille, vous croyez vraiment qu’elle rassemble les poussins ?
Les bonnes mères de famille je les sent pas trop, comme elle pourrait très bien laisser la place à une personne bien plus ceci ou cela qu’elle, y avez-vous déjà songer ? Vous devriez peut-être pas la mettre sur un tel piédestal, un tel socle, comment réellement savoir dans notre présent si les choses que nous voulons faire …
Là ou il n’y a pas de présent sans Jérémie il n’y a pas d’avenir.
Si ça se trouve la bonne mère de famille à les ailes qui sentent bien plus le souffre et le plomb. Vous savez quoi le moment venu je ne serais peut-être plus là pour vous en causer.
Que voici un texte bien tranché et entre chaque tranche, dûment commenté.
Je vous remercie de l’avoir lu ainsi même si je me rends compte que ma prose trop biblique correspond assez peu au final à la mise à distance que je voulais dans mes propos.
Mais bon, j’aurais essayé d’insister sur le blocage plus institutionnel que politique, plus politique que juridique et plus juridique que purement financier.
Y ai-je réussi ?
@ apicelleria
Vous trouvez, pourtant j’ai une ampoule qui a claqué tout-à-l’heure donc si j’y vois plus trop clair en vous y répondant.
Je ne trouve pas que votre prose est biblique. Si vous deviez voir parfois comme je bassine parfois les gens avec ce genre de choses.
Vous savez le grand blocage du monde vient surtout d’un très grand conditionnement d’hommes et de femmes dans les premières choses visibles dans notre temps.
Mais je comprends mieux le sens de votre propos.
« On ne peut « rebaptiser » ex abrupto une dette car alors il y a novation dans le contrat… »
Mais si, on peut.
Cher Philippe, je crains que non, malheureusement. Tout notre système est fiduciaire. Pourquoi casser un système que l’on arrive pas à réformer ? Nos dirigeants savent parfaitement que des tribunaux rechercheront fatalement des responsables, voire des coupables. Certaines barbichettes en frémissent déjà. Donc, vraiment, non, on ne peut pas …
cher apicelleria,
depuis quand le système est fiduciaire? 1973 peut-être? Vous plaisantez ! Seuls les financiers veulent imposer un pseudo fidus. Il ne s’impose pas, ne s’achète pas mais se garantit. Vous confondez financiarisation et fiduciaire. Pour quelles raisons? Si vous connaissez des actifs qui sont de confiance aujourd’hui, nous vous écoutons. A vous lire, on pourrait croire que l’excès de confiance (« fidus ») du système a conduit aux dérives d’aujourd’hui.
Pour votre info, « Fidus » veut dire confiance ( garantie et consensus des parties). Vous parlez de matérialisation dans le fond de la finance. Mais quelle est la valeur réelle de tous ces actifs monétaires et financiers? Pourquoi sauver la moindre injection qui va s’orienter vers des produits purement spéculatifs et commercialisés par des marchands de rêve. C’est une guerre monétaire et financière.
C’est de la dictature financière (excessive financiarisation) et non de la confiance. Dans la forme, c’est la dématérialisation de l’économie et de la finance. Les délits d’initiés et manipulations d’actifs remplacent la raison d’investir pour alimenter la création de produits dérivés et autres poisons (les calculateurs fabriquent la valeur). Ce que le système crée, c’est tout sauf du fidus. Il n’y a pas la moindre garantie sur ces produits (et donc rien de fidus). C’est de fait, la guerre des marchands…
C’est pourquoi, PJ lance un appel au bon sens avant qu’il ne soit trop tard. Le spécialiste est responsable alors qu’il fasse son travail sinon il récoltera ce qu’il sème demain (la tempête). D’ailleurs, il oublie que la perte financière n’est pas une perte réelle mais nominale. Et le spécialiste oublie que de nombreuses personnes vont perdre leurs emplois, leurs acquis sociaux qui sont réels, eux. Posez-vous la question de savoir pourquoi certains parlent de pendre des banquiers? Cela n’inquiètes donc pas ! En toute impunité, on continue?
Les nouveaux agrégats fabriqués par les financiers sont au service de qui ? Demain, vous allez prôner la monnaie électronique pour encore mieux maitriser l’échange et donc les statuts? C’est la mort assurée du malade « fidus ». Depuis 73, fidus n’existe quasiment plus, c’est juste de la poudre aux yeux. C’est la transformation de Keynes en bon libéral. Un outil de flexibilité a été transformé en outil de servitude par les ultra libéraux dans ses dérives marchandes.
Alors pour une fois, j’espère que les spécialistes financiers travailleront au service de la communauté et non d’un système (des libéraux, toujours des libéraux, encore des libéraux). Stoppons le dogme du tout libéral depuis l’Europe. Saisissez votre chance, Mrs les spécialistes…..
J’espère seulement que la proposition de PJ aura des conséquences réelles sur la volonté de vivre ensemble au sein de l’Europe pour un avenir meilleur. Parce que les spécialistes de l’Europe se dirigent plutôt vers la scission dans l’immédiat. Au bénéfice de qui ?
Ah ben oui bien sûr, j’ai perdu mon vélo, je pleure ma perte réelle; j’ai perdu 300 € j’m’en fous, perte nominale. J’ai perdu mon boulot et mon salaire avec, je pleure ma perte réelle; j’ai perdu un an ou deux de salaires sur les placements de mon fonds de pension ou de mon ass-vie sur défaut souverain, m’en fous, la vie est belle, c’est que du nominal… Marvelous l’Olive qu’on m’appelle…
vini,
« j’ai perdu un an ou deux de salaires sur les placements de mon fonds de pension ou de mon ass-vie sur défaut souverain, m’en fous, la vie est belle, c’est que du nominal… « , bien sûr qu’il ne faut pas pousser à l’extrême ou mémère dans les orties, voyons. Je comprends l’inquiétude que tu as mais n’abuses pas sur le bien fondé de ma réflexion. L’interprétation et la sémantique nous différencient dans la forme mais dans le fond ? La spéculation avec les fonds de pension, les retraites complémentaires ou pas sont une aberration du système. Et mathématiquement, 2 ans sur 40 ans font environ 5% en relatif. Alors que l’inflation sur 40 ans ? Il convient de garantir le revenu et la pension des créateurs et producteurs de richesse réelle et durable mais pas des spéculateurs. Le nominal d’aujourd’hui est déconnecté de la réalité à cause de fonds nominaux injectés (voir intérêts). La redistribution ne doit pas être un « gros mot » (plutôt que la capitalisation). C’est toujours l’excès et le manque de bornes..
Les marchands détiennent l’outil de fixation des prix (multinationales et IF). Restons dans le raisonnable pour ce qui concerne le nominal afin de mieux coller au relatif (réel). Révisons la notion d’actifs et les termes institutionnels….
La casse doit être davantage réelle ou nominale ? Comment doit se fixer le nominal par rapport au relatif (l’infini n’est pas de la flexibilité). Ce qui est fait est fait maintenant cherchons comment limiter cette casse……..
Un produit financier est réel mais quelle valeur nominale (valeur d’échange) ? Pour quel usage ? Et la valeur d’échange et d’usage de l’actif financier peuvent être nulles techniquement mais pas celle du vélo (le déplacement a une valeur d’usage comme le recyclage). Enfin, j’essayerai d’être plus précis à l’avenir !
Sans envisager la novation, mais la sortie de la zone euro de certains, les titres support de dette du droit de ces pays ne seraient ils de facto consideres etre en nouvelle devise (drachme par ewemple)?
Et la creafivite financiere consisterait alors a tous sortir de la zone europour adopter une nouvelle devise (mal vue au depart) et donc ahtomatiquement devaluee.
Le compte est bon?
Je voudrais rappeler ici quelques détails techniques du plan Marschall . Les Américains n’ont pas octroyés leurs préts n’importe comment à l’époque . En France , par exemple , c’est le Trésor public , dirigé par un certain Jacques Rueff , qui a pris en charge les fonds . Chaque marché public était passé au peigne fin , par les comptables du Trésor , avant la décision de son financement et tatillonnement controlé dans son éxécution . Aujourd’hui le Trésor n’a méme plus un controle à priori de ces marchés ….Et les entreprises se déresponsabilisent grace à une armada d’ avocats d’affaires .
Elève Money Time, révisez vos cours svp. Le (grand) directeur du Trésor à l’epoque du Plan Marshall entre 47 et 53, c’est Bloch-Lainé, pas la rognure Rueff qui reviendra sur le porte-bagage de de Gaulle en 58 pour son plan Pinay-Rueff mais ne sera jamais directeur du Trésor…
Beaucoup trop imprécis et partiellement faux.
Tout savoir sur les à-côté du plan Marshall en France ( et plus):
Irwin Wall, « L’influence américaine sur la politique française 1945-1954 »,
balland, 1989.
Il est vrai que les organismes de planification ont été bazardés.
Actuellement, les mots « plans », « organisation », « prévisions »,
« incitations » etc… sont devenus des insultes.
Je reconnais que c’est imprécis , c’est ma méthode pour l’accouchement des esprits , plutot
que l’assurément Socrate , je fais le sophiste pour provoquer l’accouchement de Socrate et éventuellement la maeutique d’Aristoste encore plus blindé de logique .
Suite à la lecture de plusieurs commentaires …
Est ce qu’une QE de la BCE (adéquatement massif, avec contraintes ET contrôle de l’utilsation des fonds) ne serait pas équivalent à un défaut généralisé ?
Est ce qu’un tel QE, ou toute autre solution drastique, n’est pas empêché par les processus de décisions au sein de l’Europe, de la zone.
Outre que je ne vois pas quel processus de décision pourrait en l’état des institutions permettre une solution adaptée (en contenu et en délai), je n’en mesure pas bien les conséquences potentielles de tous ordres (politique, économique, social, national Européen et international).
Je ne vois pas tout à fait les tenants qui vous ont fait rédiger ce billet, et sous cette forme. Et je serais intéressé par les enseignements que vous tirez de sa publication, avec votre connaissance de ces sujets. Peut-être, sans doute, dans un prochain billet.
Le président Hollande ne pourra pas dire qu’il ne savait pas, je lui ai posté votre proposition.
Une chance pour lui d’entrer dans l’histoire sans construire un grand bâtiment (récession oblige)
Paul a raison, il se peut qu’au pied du mur les gredins laissent la place à ceux qui ont encore le sens de l’état.
il faudra pour cela harmoniser tous les niveaux fiscaux, de protection et touti quanti (une réflexion approfondie sera faite)
Car, moi qui voyage, je suis bien content de ne pas avoir à changer de monnaie tous les 500 km.
allez faisons confiance à nos élus.
Petites suggestions pour consolider la solution de PJ :
Jusque 60% du PIB, chaque pays est autorisé à utiliser sa propre banque nationale pour placer ses dettes, de 60 à 80% il peut utiliser les éventuelles autres banques de la zone, au delà il peut/doit demander à bénéficier du système de l’eurodette, mais perd une partie de son indépendance en matière de décisions financières, les autres pays étant partie prenantes dans sa dette.
Les balances des payements sont bloquées sur zéro à l’intérieur de la zone euro. L’argent des pays en boni commercial reste dans le pays débiteur, il y est investi en ce que l’on voudra mais ne quitte pas le pays, et les bénéfices qui en résultent non plus.
Ce n’est pas encore un système redistributif mais ce n’est plus le siphonnage des emplois chez des voisins et alliés devenus concurrents.
Le (re)mise à niveau des revenus pourrait se faire via une fiscalité des entreprises unique pour la zone entière. Les entreprises internationales n’étant pas liées à la nationalité, la fiscalité ne devrait pas l’être non plus, permettre la concurrence et le dumping fiscal intrazone est une stupidité.
Et les entreprises exportant de l’argent sous une forme ou une autre (notamment via filiales defiscalisantes) hors de la zone euro devraient être plus lourdement taxées qu’à l’intérieur.
Il est très étonnant de constater que le dumping fiscal est intégrer à l’ Union Européenne.
Toutefois il y a un bémol, lorsque l’ Irlande ne pouvait plus suivre les bénéfices attendues (production à l’export/faible taxe pour les entreprises), alors que c’était un pays de dumping fiscal, ils ont dû faire face à une réduction drastique de leurs budgets, une hausse des prix encore régulière (immobilier, consommation,…) et un accroissement des dettes durant cette période et de nos jours.
Le dumping fiscal ne rapporte pas au niveau national, et d’autres pays de dumping seront confronter aux mêmes problèmes.