Billet invité
L’Inde ne va pas fort, le Japon et la Corée du Sud non plus et la Chine ne se sent pas très bien. Les exportations à la baisse en raison de la faiblesse de ses grands marchés à l’export, un net ralentissement de la croissance asiatique est enregistré. Des analystes interrogés affectent de croire en un rebond résultant de mesures de relance, en dépit de cet environnement international. Que peuvent-ils espérer d’autre ?
La banque centrale chinoise a réduit son taux d’intérêt deux fois en un mois, signe d’une évidente nervosité. Depuis décembre, les réserves obligatoires des banques ont été réduites par trois fois – des mesures qui pourraient être renouvelées d’ici la fin de l’année – afin de maintenir l’investissement, principal moteur de la croissance vu la faiblesse de la consommation intérieure. Officiellement, cette croissance est encore de 7,6 % sur un an, elle était de 10,4 % en 2010 et de 9,2 % l’an dernier : quelle que soit la valeur de ces chiffres, une forte décrue est incontestable.
Annonçant des temps difficiles, le premier ministre Wen Jiabao a reconnu que « le rebond économique n’est pas stable », sans s’appesantir sur les freins à la consommation intérieure et en incriminant le contexte international. D’une part, la croissance de la bulle immobilière a pu être finalement freinée, la laissant gigantesque mais réduisant d’autant la croissance auquel elle contribuait, d’autre part les entreprises croulent sous les stocks, les résultats plongent et les salaires sont réduits. Selon Wen Jiabao, « stabiliser la croissance est la tâche la plus urgente ». La mutation globale qu’il préconise – assoir davantage le développement sur le marché intérieur pour moins dépendre des exportations – est une longue marche qui ne donne pas de signes de progression.
Désormais troisième puissance économique derrière la Chine, le Japon continue de se débattre dans son problème endémique : la déflation. La Banque du Japon maintient ses mesures d’assouplissement monétaire, mais c’est de longue date en pure perte, et préfère garder ses dernières cartouches pour les mauvais jours qui pourraient survenir. À nouveau, il est envisagé de lancer un programme d’infrastructures et de grands travaux, faute d’autres solutions.
Le gouvernement est pris en tenailles entre son souhait de relancer la consommation intérieure et la nécessité d’impérativement réduire son énorme impasse budgétaire qui se renouvelle chaque année. Le serpent de mer d’une hausse de la TVA permettant de la réduire resurgit, mais cela contrarierait évidemment toute perspective de croissance tirée par le marché intérieur. La production industrielle vient de reculer de 3,4 % en mai (derniers chiffres disponibles), s’expliquant par un ralentissement dans le secteur de l’automobile, les constructeurs anticipant la fin prochaine des subventions à l’achat de modèles écologiques : tout est dit des contradictions dans laquelle le pays se débat. Bénéficiant d’un yen fort – qui impacte les exportations – les entreprises japonaises vont chercher de la croissance à l’extérieur, grâce à l’acquisition de firmes étrangères dans tous les secteurs d’activité, ce qui leur permet au passage de délocaliser une partie de leur production vers des zones à moindre coût salarial, contribuant ainsi à freiner la consommation intérieure.
Un fort ralentissement de la croissance du PIB est également intervenu en Inde (5,3 % en valeur annuelle au dernier trimestre), dans un contexte marqué par une forte inflation de plus de 7 % qui affecte sévèrement les classes moyennes indiennes, et que le gouvernement central tente de réduire par des mesures monétaires classiques d’augmentation des taux afin de réduire le crédit. La Corée du Sud enregistre également une baisse de prévision de croissance de son PIB, désormais ramené à 3 % cette année, tandis que l’économie de Singapour – baromètre reconnu de l’export asiatique – continue de se contracter.
Chacun prétend agir avec les leviers dont il dispose. De même que les milieux d’affaire indiens réclament du gouvernement des mesures de libéralisation et d’ouverture aux investisseurs étrangers, les dirigeants chinois tentent de desserrer le carcan dans lequel ils se trouvent en modernisant leur secteur financier et en accélérant la pénétration du yuan sur les marchés étrangers. Car pour le reste de la mutation, c’est bloqué.
Une réforme des taux d’intérêts est engagée, avec l’intention de rendre plus dynamique un secteur bancaire bicéphale – officiel d’un côté et informel de l’autre – et de diminuer le coût du crédit tout en accroissant la rémunération des dépôts dans le premier secteur, afin de réduire le poids grandissant du second en raison de sa vulnérabilité. Ce qui n’est pas sans risque, la diminution des marges des banques d’État intervenant alors qu’elles sont très endettées, après avoir distribué du crédit sans compter. Les difficultés du secteur bancaire ne s’arrêtent pas à celui-ci mais pourraient fortement toucher le secteur bancaire informel, avec le risque qu’elles atteignent en retour le secteur public, car les deux sont en réalité étroitement connectés : une partie importante des fonds informels résultent de prêts originaires du secteur officiel. Une fois les entreprises atteintes par la chute de la croissance, l’augmentation de leur taux de défaut affecte la banque de l’ombre chinoise et par ricochet l’ensemble.
Le désendettement des puissances économiques occidentales ne trouve pas le point d’appui espéré en Asie. Il ne peut être escompté que sa croissance en diminution tire la leur en leur facilitant ainsi la tâche. Les États-Unis, le Japon et l’Europe sont livrés à eux-mêmes, chacun à la dérive avec en commun une énorme bulle de dettes à résorber sans savoir comment procéder, craignant de surcroît les effets d’une contagion plombant encore plus leur économie. Les Européens sont bien les seuls à disposer d’une stratégie de désendettement, mais elle a comme défaut de ne pas fonctionner.
32 réponses à “L’actualité de la crise : LE POINT D’APPUI QUI LUI AUSSI FAIT DÉFAUT, par François Leclerc”
Voila comme prévu par le Geab le clash en Octobre Novembre après obaba et l’iran…Ah çà Iran çà Iran çà Iran…………………….
Si je comprends bien , les chinois on fait des crédits pour pouvoir fabriquer des trucs , et nous on fait des crédits pour acheter ces trucs !!!!!
Au japon il y a un ralentissement dans le secteur de l’automobile, les constructeurs anticipant la fin prochaine des subventions à l’achat de modèles écologiques , et notre ministre du redressement productif doit annoncer le 25 juillet un plan d’aide à la filière automobile basé sur une accentuation du bonus-malus écologique.
ça se tient !!!!! ça se tient !!!!
En Espagne les taux d’intérêt sur dix ans à 7.065%
http://www.lesechos.fr/economie-politique/monde/actu/0202182597797-espagne-les-taux-a-10-ans-repassent-au-dessus-de-7-346018.php
Dans le monde le patrimoine des 500 personnes les plus riches = au patrimoine des 2,5milliards de terriens les plus pauvres
http://www.les-crises.fr/
Les tableaux si parlants d’Olivier Berruyer :
Les 10% les plus riches du monde possèdent 85% de la richesse mondiale.
Delphin
si vous voulez de l’écologie vous ne distribuez pas un sous 90% au bol de riz, comme ça la planète est sauve !!!! pire que Malthus l’a rêvé, on ne peut pas tout avoir compte tenu des techniques actuelles, c’est soit pas de consommation car pas d’argent et donc écologie soit consommation à tout va des 6 milliards d’hommes et bonjour la planète dans l’état actuel de la technique à vous de choisir ….non mais vous imaginez rien que le trafic aérien de 6 milliards d’hommes ???
Pauvre Berruyer qui a encore quelques petites choses à apprendre sur l’endettement et qui répond (en actuaire lambda) à un posteur à 7000 euros par mois et avec plus de dettes que d’actifs :
Rare, pas vraiment non, c’est bien l’problème…
15h38, En Espagne Taux d’intérêt a 10 ans 7,12 ; le dernier record est tout proche 7.16… Avec un peu de malchance, on devrait le battre avant vendredi soir.
@ JB
7.16 d’intérêt , le vendredi c’est le jour du poisson , pas du poison ?
S’il y a tant de dettes dans le monde, il faut bien qu’il y ait un gros magot planqué quelque part ,
M. Leclerc, vous qui savait tant de choses, vous pourriez nous le retrouver ,
On se l’emballe et après on partage !
Terminée la crise !!!
Le magot est dans les paradis fiscaux, non ?
Dettes mais pas de magot; les dettes ce sont des chiffres non ? Ce qui explique peut être l’intérêt
des « grands initiés » aux intérêts des intérêts que génèrent ces sommes virtuelles et des moyens de pression qu’ils donnent aux différents acteurs de ce triste pantonyme…
Et bien voilà,
Grâce à François nous constatons, que les vieilles recettes connues, ne peuvent plus désormais fonctionner.
Nous allons donc désormais pouvoir parler bientôt de décroissance mondiale, ce qui soit dit en passant n’est pas une mauvaise chose pour la planète, et mettre en place les mesures nécessaires à la saine croissance du bien-être des gens.
Finit le consumérisme et le matérialisme à outrance, la gabegie des matières premières et des polluant….bref nouvel Eden…
Ha non non non !, on dit plutôt en novlangue, « Nous allons donc désormais pouvoir parler bientôt de croissance négative mondiale »
Allez donc pas nous fâcher notre Christine, manquerait plus que Lagourde tombe au fond du puits ! -> http://www.francetvinfo.fr/christine-lagarde-et-dsk-desastreux-selon-un-economiste-du-fmi_121077.html
Waow, même ceux qui tentent l’optimisme n’arrive pas à soutenir leur discourt tout au long de l’interview
Christine Lagourde… Je ne l’avais pas encore entendue celle-là. J’ai beaucoup ris en la lisant; Un mélange de gène et d’amusement sans doute.
Le mode de consommation provenant de la mondialisation menacent près de 30% des espèces. Ce qu’on nomme libre-échange ou libéralisation du commerce provoque un effondrement de la biodiversité, ce qui est un danger pour une espèce vivant dans une sphère limitée.
Les routes du commerce international sont les moyens d’échanges utilisés, accentuer par une vision libre-échangiste devenue obligatoire car imposer comme nécéssaire pour le développement, alors que la globalisation est en train de diminuer la vie sur Terre, les espaces de vies sur Terre, et les possibilités d’utilisation de modèles alternatifs de société.
Le commerce d’import/export fonctionne de cette manière, qui est connu par l’idée que tel outil vient de là, et telles autres éléments viennent de l’autre côté de la planète :
« Jamais dans l’histoire de l’humanité les marchandises et produits alimentaires n’auront autant voyagé : de la récolte, de l’extraction des matières premières à la transformation puis la distribution, les biens parcourent des miliers de kilomètres induisant pollution, exploitation mais aussi appauvrissement de la biodiversité. »
Source
http://www.notre-planete.info/actualites/actu_3437_mondialisation_biodiversite.php
La multipicité de ses échanges accentue le Co2 dans l’atmosphère, le pétrole étant la ressource énergétique qui permets la possibilité de ce type de mondialisation.
« le droit de l’environnement doit être harmonisé au niveau mondial pour empêcher les fabricants de délocaliser la production dans les pays moins strictes au niveau réglementaire. »
Il y a un vide législatif dans de nombreux secteurs concernant l’environnement ou le climat. Ce retard qui dure depuis près de 40 ans, avec la conférence de Stockholm en 1972, les recherches du MIT sur les limites des capacités naturelles de la planète ou les divers mouvements écologistes n’ont pas déboucher sur une prise de conscience législative des problèmes écologiques.
Un pays comme le Canada a refusé de payer les 30 milliards de dollars de la (très contestée) bourse de carbone, qui pourtant provient du dépassé protocole de Kyoto (1990), et ce n’est pas un exemple isolé. L’appât du gain et le profit sont encore vus comme des impératifs, au détriment d’une législation plus respectueuse des éléments naturels qui lui ont permis de se développer.
@Bonobo
Le magot est ici
Encore faut-il le reprendre, ce qui n’est pas gagné. :-/
Votre lien ne montre pas où le magot se trouve, il établit seulement la répartition des revenus.
Quant à comparer les revenus d’un japonais avec ceux d’un planteur de cacao dans la rainforest équatorienne, c’est simplement absurde.
Plus l’on commerce et plus le monde se fait des politesses, de la civilité, des manières, et puis plus la croissance part en couilles et plus les gens se crispent dans les ménages.
Une forte décrue vous n’y pensez pas, non tout juste qu’une petite baisse. Ecoutez je peux pas vous le prouver sur le moment, mais à mon avis les chiffres officiels, moi je n’y crois pas trop comme pour d’autres chiffres.
En Chine il parait qu’ils font 7.6% sans consommer plus d’énergie. Si c’est vrai, faudra qu’ils expliquent comment ils font.
Mmmh, et officieusement…
Passé sous la barre des 7 > Effet de seuil ?
Pire…passé l’effet de seuil > Effet domino ?
[…] Blog de Paul Jorion » L’actualité de la crise : LE POINT D’APPUI QUI LUI AUSSI FAIT DÉFAUT, p…. […]
quel bon boulot il nous fait, le jeune beru !
on lui donnera sa part tx2
D’un point de vue littéraire, la prose de François Leclerc restera dans les sommets historiques du pince-sans-rire.
Que ces propos viennent de Wen Jiabao ou d’une autre personne dans le monde, je ne sais pas si la tâche la plus prudentielle est de stabiliser la croissance qui part en sucettes.
Déjà quand j’étais petit, j’entendais un peu la même chose, et puis avec le temps qu’est-ce que je me suis aperçu, et bien que cela n’arrangeait pas du tout le monde et cela à tous les niveaux.
Ca craint Junior, plus les gestionnaires du monde veulent maîtriser les choses, le climat, avoir de la croissance plein la tête, et plus ils semblent partout ne plus pouvoir préparer les peuples à cette éventualité.
J’aimerais tant faire revenir la croissance mondiale, afin de pouvoir en finir une bonne fois pour toute avec l’idéologie, la pauvreté, la misère, la faim, la soif, autrement dit il faudrait davantage de gens sur terre souhaitant concrétiser un plus grand chiffre d’homme pour la seule croissance du commerce mondial.
Peut-être alors qu’une meilleure éducation économique pourrait y contribuer, car si l’homme de nos jours ne vit mieux que du seul pain de la croissance, mais qu’est-ce qui sortira de la bouche des gens s’il n’y a plus guère de croissance à l’image. Aurais-je manquer principalement d’instruction économique dans ma vie peut-être bien.
Curieux comme les réflexes conditionnés fonctionnent bien
Il faut oublier la croissance (c’est un indicateur pourri)
Il faudrait même oublier l’argent des paradis fiscaux; ce ne sont que des lignes d’écriture.
Les riches ne sont riches que parce qu’on les croit riches, ou plus exactement on croit à la valeur de l’argent, ou des comptes bancaires, qui ne sont, si j’ai bien lu Paul Jorion, qu’une reconnaissance de dette, c’est à dire la promesse que quelqu’un, dans le futur, travaillera pour actualiser tout cet argent amassé. L’argent nous dit PJ, permet de commander, aux deux sens du terme. Mais si ce n’était pas le cas ?
La vraie richesse, selon moi, c’est notre savoir faire et notre savoir être, tant que nous ne sommes pas encore prolétarisés, c’est à dire dépossédés de nos savoirs par les machines.
Il nous appartient donc de démonétiser, tout cet amas de comptes bancaires et de reprendre en main notre souveraineté.
Quand ? comment ? Par quels moyens, je n’en n’ai pas la moindre idée, et je doute qu’on puisse y arriver sans la baston.
Mais c’est rageant de penser que c’est à portée de main
Peut-être que le système finira par imploser comme l’ex URSS, soit par manque de pétrole, par crise alimentaire ou par effondrement du système financier? Ou un petit cocktail de tout cela (25 % de chômeurs en Espagne, c’est soutenable ?)
Puis le chaos, puis autre chose ?
Les gens révent trop du futur, à tout moment dans l’histoire les choses auraient pu être différentes a présent.
A certains moments vous vous faites du bien et à certains moments vous vous faites du mal. Relisez-vous, les riches ne sont riches que parce qu’on les croit riches, ou plus exactement on croit à la valeur de l’argent, ou des comptes bancaires, qui ne sont en réalité que …
Lorque je parle parfois des paradis fiscaux c’est surtout pour mieux amener les gens à prendre conscience d’autre chose dans leur propre pays ou ailleurs.
Si vous placez le savoir faire devant le savoir être, alors je vois mal en effet comment les choses pourraient être plus différentes déjà au présent.
Vous savez le grand savoir faire des premiers dans le monde ne permet pas toujours mieux de faire passer le savoir être moins rentable des derniers de mon espèce en voie de dispartion ou censure.
Tant de gens qui ont un grand savoir faire dans le monde et que voyons-nous graduellement ? Si seulement il n’y avait que les gens du marché, je pensais pourtant m’être bien expliquer à ce sujet l’autre jour.
Quand les poules auront des dents dans le futur, je me déciderais à vouloir vivre plus spirituellement en société pour mes enfants ? En attendant je me demande comment pourrions-nous faire pousser des dents sur les poules ? Par quels moyens ? Avec la science pardi, seule la science des marchands d’illusions pourra nous permettre d’atteindre un tel degré de confort spirituel. Sinon pour la baston ce sera sans moi, car une autre révolute sans la bénédiction de jj fera de nouveau autre plouf dans l’eau, ils n’attendent d’ailleurs que ça.
on arrete d emprunter a 6% au banque alors que les banques ont des taux pratiquement a 0 . c est juste plus possible
500 riches pèsent 2.500.000.000 de pauvres. Le problème, il est là.
1 riche = 5.000.000 de pauvres.
Comme il est présenté comme impossible (du moins inenvisageable) de massacrer les riches, on va donc continuer à mettre tout en oeuvre pour faire dépérir la classe des pauvres.
Le projet est en bonne voie, reconnu par l’onu et tout le toutim : cela s’appelle programme d’éradication de la pauvreté, malheureusement, il à déjà pris beaucoup de retard.
Rassurez-vous les riches mettent tout en oeuvre pour résorber le retard constaté.
Chute élégante et amusante ! Bravo !
Il semble que le « point d’appui » necessaire a l’économie ETAIT un système « ouvert » , c’est a dire basé sur des resources infinies .
////// »Les ressources naturelles sont inépuisables, car sans cela nous ne les obtiendrions pas gratuitement. Ne pouvant être ni multipliées, ni épuisées, elles ne sont pas l’objet des sciences économiques »-JB Say,Cours d’économie, 1815. ////
@ kercoz
pour qu’il y ait « sciences économiques » , il faut qu’il y ait de possibles « économies » à faire sur une entité « à priori » limitée.
sinon le terme économie devient inapproprié.
le système capitalisme repose donc sur ce contre-sens (apparent , en fait une duperie ) , à savoir le développement d’une idéologie laissant , d’un coté , croire à des ressources énergétiques infinies (le travail (au sens physique du terme) , cad la capacité d’utiliser le potentiel énergétique de la transformation de divers substances allant de la combustion des hydrates de carbone , les processus de fission nucléaire , jusqu’aux capacités productives du travail humain….et de l’autre , installant un dispositif politique dont l’objectif essentiel est de mettre à la disposition de minorités de plus en plus minoritaires (eu égard à la raréfaction des ressources) ce potentiel énergétique créateur de plus-value en en confisquant de manière de plus en plus violente le contrôle à priori « démocratique » .
ce dispositif est à l’oeuvre sous nos yeux…..
le néo libéralisme étant une nouvelle adaptation de ce mensonge aux réalités que le Club de Rome avaient révélées dans les années 1970 , période de l’installation des dispositifs essentiels du même néo-libéralisme , un hasard surement….
http://fr.wikipedia.org/wiki/Club_de_Rome#Le_rapport_The_limits_to_growth_-_Halte_.C3.A0_la_croissance_.3F
l’aborder sur les aspects techniques (la science économique) est une terrible erreur.
@Imago :
//// l’aborder sur les aspects techniques (la science économique) est une terrible erreur. ////
Je n’ en suis pas certain .
Si l’on prend la Beauce isolément …elle peut (au pif ) alimenter 0,1 personne a l’ hectare ….
Si l’on prend un etat du golf …il peut alimenter (tout sel) ..0,0001 personnes a l’hectare .
Si on met ces 2 pays en interconnection ( soit t=0 ou energie gratos) ….on passe a 10 personnes a l’ hectare ds le desert et ds la Beauce …..
Mais ce branchement occulte des tas d’autres variables ( qui a priori semblent secondaire et donc pas pris en compte ) : l’ eau , la pollution induite , les autres nourritures , les altérités culturelles ….etc) que le simple rapport blé/petrole ignore ( ou fait semblant d’ ignorer) .
Il n’est bien sur plus question de laisser la Beauce se démerder tte seule ….mais il me semble que l’économie tire les bénefs immediats en occultant l’ensemble du bilan ( Bilan des entrées et sorties qui , me semble t il devrait etre la def du terme « économie »
ha!! mon dieu que c’est embêtant que de ne pas être bien portant !