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Vous m’avez vu au cours des années récentes faire quelquefois des calculs d’apothicaire du genre : « Il a bien fallu quatre ans – entre 1933 et 1929 – pour qu’on commence à prendre de véritables mesures à l’époque de la Grande Crise ! ». Et ce genre de calcul me conduisait – puisque rien ne se passait – à des réflexions désabusées comme celles que j’exprimais récemment lorsque je me demandais le 28 juin s’il ne fallait pas arrêter le blog.
Et puis, et c’était en réalité le jour-même, débutait le deuxième épisode de l’« affaire du LIBOR », qui n’arrête pas de s’amplifier depuis au point qu’il est difficile de dire aujourd’hui où elle s’arrêtera, la seule chose qui soit sûre étant que seule l’une des moins coupables certainement des seize banques impliquées, la Barclays, se trouve aujourd’hui sous le feu des projecteurs et que l’implication des régulateurs et des gouvernants dans l’affaire, que l’on devine pourtant, n’est encore qu’entraperçue.
Le premier épisode, à savoir les faits, c’était en 2008, le deuxième, la prise de conscience, c’est en ce moment-même, autrement dit, quatre ans plus tard. Soit le même retard à l’allumage que je mentionnais pour commencer à propos de la Grande Crise.
Qu’est-ce qui explique de tels délais ? Sans aucun doute le temps que dure une enquête administrative et que la justice se prononce ensuite, mais il y a autre chose. Et cette autre chose, c’est ce dont j’ai fait l’objet de ma chronique dans Le Monde-Économie qui paraît tout à l’heure : c’est un climat qui fait caisse de résonance et qui fait en sorte précisément qu’une simple anomalie en 2008 (un taux LIBOR à 3 mois trop bas de 17 points de base) devienne aux yeux de l’opinion en 2012, un scandale.
Qu’est-ce qui constitue un climat ? Un ensemble de faits convergents – dont il faudrait donc quatre ans pour qu’ils finissent par coaguler en une masse critique – et dans ce cas-ci, en Grande-Bretagne, l’affaire Murdoch, révélant une collusion incestueuse entre dirigeants de grandes entreprises et gouvernants faisant fi de tous principes, révélant, pour reprendre les termes de l’article que vous verrez tout à l’heure : « une classe dirigeante arrogante, ne s’embarrassant pas de règles et arrangeant les affaires selon son bon plaisir, tout en ne maintenant que le minimum d’apparences ».
Voilà – dans le cas d’un pays en particulier – ce qui crée un climat et qui fait qu’au bout de quatre ans ce qui apparaissait au départ comme une collection banale de « simples faits » s’est transformée en infamie.
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71 réponses à “LES QUATRE ANS QU’IL FAUT POUR FAIRE UNE INFAMIE”
Si il y manipulation du Libor , que faut t il penser des différents taux qui régissent, les prix à la consommation, l’indice du taux de construction ou des matières premières .Et quand il y a entente illicite , les pénalités sont-elles à la hauteur des gains , NON. On ne peut construire une Société sur un amas de mensonges !!!!!
Mais toute la société est basée sur le mensonge…. »Le mensonge est une forme de manipulation qui vise à faire croire ou faire faire à l’autre ce qu’il n’aurait pas cru ou fait, s’il avait su la vérité. En général, le mensonge s’oppose à la véracité (le fait de dire le vrai), à la sincérité ou à la franchise. » Wikepedia.
J’hésite…
Il y a déjà eu plusieurs scandales de trop.
Juste quelques questions candides, et une constatation…
grâce à vos articles
J’ai bien compris en quoi le Libor était manipulé (les 16 banques, on supprime les 4 plus haut taux et les 4 plus bas et on garde la moyenne des 8 du milieu…. Bon…. et ils manipulaient cette moyenne….)
mais
Je n’arrive pas à être choqué par cette affaire
car je n’arrive pas à savoir en quoi elle m’atteint… (moi et autres petit contribuables…)
(mais peut-être ai-je raté quelques choses… car vos articles parfois sont un peu trop complexes pour moi)
alors je pose quelques questions candides, je m’en rends compte…
(vous devez parfois être désespéré devant tant d’inculture… j’ai honte… et pourtant je vous assure que j’ai fais bac + 4 (scientifique en lus)…. on voit ce que ça apporte….).
mais bref
Est-ce que le Libor a une influence sur le prix des aliments de 1eres nécessités (essence compris)?
Est-ce que le Libor a une influence sur le prix du loyer?
ou sur le prix du taux d’emprunt en cas d’achat d’un appart?
et si « ils » biaisaient les taux pour faire croire que les banques se faisaient confiance entre elles?
est-ce que ça n’a pas servi l’économie au contraire????
Finalement je crois que je n’ai rien compris
La première remarque que je vous ferais, c’est qu’il me paraît quand même extraordinaire que vous vous posiez encore toutes ces questions si vous avez lu la suite des articles que j’ai écrits à ce sujet (les 2 en 2008 et les plus récents).
Si vous n’en avez lu qu’un sur deux, c’est évidemment une autre affaire. Élève Coco : ce n’est peut-être pas tant votre inculture, que votre inattention !
Séance de rattrapage :
1) dans une première période qui remonterait peut être même avant 2005, la manipulation portait sur un ou deux points de base pour arranger des traders qui faisaient des gros coups et avec lesquels un renvoi d’ascenseur était effectué tôt ou tard : ces gens se vendent et s’achètent, et ont comme des maquignons, des gros coups à certaines échéances, pas les mêmes. Je t’aide à ficeler ton coup, tu m’aideras quand je ficelerai (ou déblouclerai ? ) le mien, ce qui veut dire que ces traders qui spéculent parlent tout le temps aux gens d’assez haut qui gèrent la poltique quotidienne d’emprunt de la banque (liquidité, pas forcément spéculation) et qui annoncent « en toute bonne foi » un taux d’emprunt qui vient faire pot dans le LIBOR. Les écarts pouvaient être dans ce cas souvent à la hausse, mais pas d’effet flagrant direct sur l’ensemble du crédit :
Mais si cette « friction » vient dégager des euros ou des ££ ou des $$, c’est quand même qu’on a bien plumé quelqu’un (d’au moins N fois le montant de l’amende de 385 M€ de mémoire, N= ??).
2) Ensuite, dans l’après faillite de Lehman Brothers, le taux est grossièrement sous-évalué de environ 20 pts de base (les 17 de PJ) pour faire croire à la confiance. Ceci peut marginalement servir tout le monde, du banquier au consommateur, c’est une forme de « philia » un peu particulière, on ne voulait pas que « tout pète ». Certes les csqs économiques globales ne sont pas évidentes. Mais c’est le fait d’avoir prix de mauvaises habitudes et d’avoir faussé les « normes de confiance » qui est le plus grave. Voir les diatribes d’un Georges Ugeux sur le blog finance du monde. Sans ce paravent de confiance, le bon peuple a un peu de mal à voir qu’est-ce que les gouvernement sauvent au juste. Pourquoi sauver ce qui ressemble plus in fine à un gang de barbares financiers qui confondent un métier utile à la société (qu’ils disent) et une guilde rapace à la dérive.
Séance de rattrapage 2. Le retour.
Et toi, Coco, en tant que « zinvestisseur », tu aurais dû gagner plus.
Et c’est là que les plaintes ne font que commencer.
D’ailleurs, avec les effets de levier utilisés par les autres banques et fonds de pension, je me demande si l’amplification n’est pas là…??
Une question idiote, certainement.
Sans tricher avec leur propre système, le prix de l’argent, le prix de la vie, serait déjà beaucoup plus élevé, trop élevé même pour les banques.
@ coco
En tant que particulier, des taux bas sont censés à la fois refléter la grande confiance que les banquiers sont susceptibles de t’accorder si tu viens les voir pour leur demander de financer un projet immobilier, ils sont aussi ce qui te permettrait d’emprunter une somme importante, sur une longue durée, sans se retrouver immédiatement asphyxié par les frais financiers.
Donc c’est a priori tout bon, sauf que voilà, on découvre aujourd’hui que ces taux, qui sont indexés sur le LIBOR, ont été délibérément faussés de manière à ce que les gens se lancent en confiance dans des projets immobiliers alors que le risque qu’ils prenaient était bien plus important que ce qu’ils pouvaient soupçonner. Et c’est comme cela que des millions de gens en France ont accepté de payer sans broncher des fortunes pour des bouses infâmes.
Les manipulations du LIBOR ont également joué sur les marchés de négoce des matières premières (blé, pétrole, maïs,…) en permettant de diminuer artificiellement leur prix. Et ceci de deux manières différentes. En premier lieu, la politique d’argent pas chère et de minimisation des risques impulsée par le LIBOR a permis de financer des projets de développement minier , d’extraction pétrolière,… toujours plus ruineux, permettant de satisfaire la gloutonnerie occidentale, toujours plus insatiable. En second lieu, la même politique d’argent pas cher a permis aux grandes banques d’acheter d’énormes quantités de matières premières qu’elles revendaient ensuite sur ces marchés, sans que cela leur coûte grand chose.
Quant à dire que tout cela aurait servi l’économie, eh bien disons que dans la mesure où ce que nous appelons économie n’est que la mesure de la totalité des transactions financières effectuées dans l’année, d’une certaine manière, on peut dire que oui, plus la masse des transactions financières prend des proportions fantastiques, et mieux l’économie se porte.
Maintenant, si on se dit que de moins en moins de gens ressentent les bienfaits de l’économie, que les bénéfices de la consommation à outrance apparaissent de plus en plus ténus, et que non content de cela, mais les ressources naturelles sont de plus en plus difficiles à extraire, et que tout cela repose sur la disponibilité de la ressource pétrolière, elle-même de plus en plus difficile, compliquée, à extraire,… alors on peut se montrer un peu dubitatif sur l’intérêt qu’il y avait depuis tout ce temps à « diminuer la perception du risque pour soutenir l’économie ». 😉
« mais les ressources naturelles sont de plus en plus difficiles à extraire, et que tout cela repose sur la disponibilité de la ressource pétrolière, elle-même de plus en plus difficile, compliquée, à extraire,… »
C’est un peu hors sujet, mais au fond tout se tient dans ce système obsolète..Car pendant que Peujeot prévoie un plan de licenciement, les Indiens de TATA mettent en place la technologie inventée en France…par un Français, qui confronté aux lobbies de l’automobile française n’ a eu de ressources pour finaliser son projet que de vendre la technologie en Inde…
http://www.mdi.lu/
Les groupes de pression et les hommes de pouvoir auront-ils encore le dernier mot ? ( non peut être )
• Tata Motors en Inde
Que feront les compagnies pétroliéres pour l’arréter
• Il s’agit d’un moteur automobile qui fonctionne avec de l’air.Seulement l’air qui nous entoure.
Tata Motors en Inde a prévu que la voiture à air pourrait sillonner les rues indiennes en août 2012
La voiture à air comprimé, développée par l’ex-ingénieur de Formule 1 Guy Nègre de MDI basée au Luxembourg, utilise l’air comprimé pour pousser les pistons de son moteur et faire avancer la voiture.
La voiture à air comprimé, appelée «Mini CAT » pourrait coûter autour de 365757 roupies en Inde soit 8177$.c’est à dire 5.225¤
La Mini CAT qui est un simple véhicule urbain léger, avec un châssis tubulaire, un corps en fibre de verre qui est collé pas soudé et alimenté par l’air comprimé. Un microprocesseur est utilisé pour contrôler toutes les fonctions électriques de la voiture. Un petit émetteur radio envoie des instructions à l’éclairage, clignotants et tous les autres appareils électriques sur la voiture. Qui ne sont pas nombreux.
La température de l’air pur expulsés par le tuyau d’échappement se situe entre 0-15 degrés en dessous de zéro, ce qui le rend approprié pour une utilisation par le systême de climatisation intérieure sans avoir besoin de gaz ou de perte de puissance.
Il n’y a pas de clé, juste une carte d’accés qui peut être lue par la voiture depuis votre poche. Selon les concepteurs, il en coûte moins de 50 roupies (1¤= 69 roupies) par 100 km , c’est à peu près un dixième du coût d’une voiture fonctionnant au gaz. Son kilométrage est d’environ le double de celui de la voiture électrique la plus avancée, un facteur qui en fait un choix idéal pour les automobilistes urbains. La voiture a une vitesse de pointe de 105 kms par heure ou 60mph et aurait une autonomie d’environ 300kms ou 185miles. Le remplissage de la voiture aura lieu dans les stations service adaptées avec des compresseurs d’air spéciaux. Remplir ne vous prendra que deux à trois minutes et coûtera environ100 roupies (1¤= 69 roupies) et la voiture pourra faire encore300 kilomètres.Cette voiture peut également être remplie à la maison avec son compresseur de bord. Il faudra 3 à 4 heures pour remplir le réservoir, mais ça peut se faire pendant que vous dormez.
Parce qu’il n’y a pas de moteur à combustion, le changement de 1 litre d’huile végétale n’est nécessaire que tous les 50.000 km ou 30.000 miles . Grâce à sa simplicité, il y a très peu d’entretien à faire sur cette voiture. Cette voiture à air semble presque trop belle pour être vrai.
Et revoilà l’antienne de l’inventeur maudit (Guy Nègre).
L’automobile à air comprimé est un des exemples du déplacement de pollution. Pollution à la source à défaut du vecteur. L’énergie stockée par le vecteur est celle qu’il a fallu produire par compression.
L’automobile est nuisible en ville, encore plus qu’ailleurs. La solution est sociale : marche, vélo, transport en commun (sauf cas particuliers).
Résultat : bonheur de la personne âgée terrorisée et qui n’osait plus trop sortir de chez elle, Bonheur de l’enfant rejouant à la marelle et au ballon. Bonheur de tous à se rencontrer. Bonheur des mères quand l’enfant va à nouveau à l’école à pied. Bonheur du commerce local car la grande surface nécessite l’automobile (c’est d’ailleurs pour ça qu’elle survit encore). Bonheur des oiseaux qui peuvent chanter. Bonheur de l’embonpoint perdu…
La liberté de celui qui passe porte gravement atteinte à celle de celui qui habite.
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« Problèmes de givre
Lorsque l’air sous pression se détend pour alimenter le moteur, sa température diminue considérablement (comme l’air sortant d’un aérosol) et provoque du givre dans les tubulures, ce qui entrave la circulation de l’air. Une solution efficace consiste à chauffer ces circuits en utilisant d’autre sources d’énergie (moteur essence ou batterie) mais le moteur à air comprimé perd alors un peu plus de son intérêt.
– Un réservoir imposant
L’air comprimé emmagasine peu d’énergie, il faut donc un grand volume pour une faible autonomie. Pour stocker l’équivalent, en terme d’énergie, d’un litre d’essence, il faut 200 litres d’air comprimé à 300 bars, soit à peu près le volume du réservoir de la MiniFlowAir. Une augmentation de la capacité du réservoir est donc difficilement envisageable.
Moins fondées mais néanmoins intéressantes, d’autres questions persistent à propos de la vulnérabilité des voitures construites (carrosserie en fibre de verre) et sur le bruit du moteur à vitesse élevée. Mais même en résolvant tous les problèmes techniques cités, la voiture à air comprimé conserve un rendement global médiocre et un bilan CO2 sans avantage – car il bien faut tenir compte de l’électricité utilisée par le compresseur remplissant le réservoir. »
(Ecole des Mines)
Delphin
@DElphin :
Un autre problème de l’air comp c’est sa dangerosité ……..Les 500l que l’on voit ds les usines sont de vraies bombes …j’ai fait du controle de sécurité et j’ai vu des murs en béton detruit par ces réservoirs pourtant tres resistants …il faut une surveillance pointue de la corrosion et ne protection aux chocs ……DE mémoire le contenant est soumis a controle et épreuves périodique qd P x V est sup a 1000.
Bonjour Kercoz,
300 bars, c’est exactement le double de pression d’une cuve de réacteur PWR (150 atmosphères)…
Nous vivons le monde de la surpression. Connaissez-vous la pression de l’injection « rampes communes » (common rail) des véhicules diesels modernes ? Plus de 1000 bars !
Il faudrait quasi une chambre stérile pour sortir la pompe, tellement c’est fin.
Delphin
Oui, mais il semblerait que depuis l’extermination particulièrement féroce des « niveleurs » sous Cromwell, les Anglais soient prêts à se bouffer toutes les infamies sans broncher.
Plus de trois siècles sans chouannerie, sans jacquerie, sans révolte significative.
Dociles les Anglais.
Est ce que ça vient du fait qu’ils s’expatrient beaucoup plus facilement que les autres peuples Européens quand leur situation leur pèse?
Mais oui, direction les US, et quand ça n’allait pas à Boston ou Philadelphie, il y avait encore tout un continent pour absorber les tensions. La mentalité américaine est incompréhensible si on ne connaît pas l’historique de l’immigré anglais .
Pas spécialement Kerjean. Moins que les Irlandais, par exemple.
Vois les Italiens et Espagnols…
Je pense que c’est surtout que la GB a été particulièrement performante au niveau colonisation. Encore plus que nous, te dire…
Ce qui fait qu’un Anglais ou Français bouge moins que les autres.
Et les Chartistes, les Luddites, ou plus récemment les grèves de mineurs en 1984 (Lire à ce sujet GB 84 de David Peace chez Rivage Noir)??
Pas si dociles que ça les anglais, mais malchanceux et aussi sans doute avec un petit défaut intrinsèque ça oui!
C’est vrai que cette p… de grève de 84 a été la mère de toutes les batailles.
La défaite des mineurs a été le vrai coup d’envoi de l’offensive du capital contre le travail. Dans le monde entier, toutes les forces du capital se sont dit que si on pouvait briser les mineurs Anglais, on pouvait briser tout mouvement ouvrier.
Immédiatement après, Mitterand et Fabius lâchaient leurs chiens sur le charbonnage et la sidérurgie.
Si, à l’époque, on avait su qu’il s’agissait de la mère des batailles, tous les salariés d’Europe aurai filé un coup de main aux mineurs jusqu’à ce qu’ils renvoient Tatcher et ses projets à la niche.
L’histoire eu pu être différente.
Attention de ne pas louper la prochaine mère des batailles.
Dernière station avant la féodalité mondialisée.
@Kerjean
« Immédiatement après, Mitterand et Fabius lâchaient leurs chiens sur le charbonnage et la sidérurgie. »
Les charbonnages : reconversion en 1983 et donc antérieure… Mitterrand a été rattrapé par la réalité économique et par sa propre politique dispendieuse de 1981-82, donc rien à voir avec la situation au UK.
4 ans!
5 ans pour se débarrasser de Sarko mais au bout de 4 ans sa côte de popularité était au plus bas.
4 c’est peut être le bon chiffre.
« une classe dirigeante arrogante, ne s’embarrassant pas de règles et arrangeant les affaires selon son bon plaisir, tout en ne maintenant que le minimum d’apparences ».
Comme aime à le répéter Paul,tout système politique spontanément crée une classe dirigeante,aristocratie,oligarchie faisant fi des règles (lois) ou les détournant à sa convenance,en toute impunité, »arrogance de classe ».
« Qu’est-ce qui constitue un climat ? Un ensemble de faits convergents – dont il faudrait donc quatre ans pour qu’ils finissent par coaguler en une masse critique « =ambiance générale de défiance,d’indignation(individuelle) prélude à la révolte(collective) des masses(peuple habillé sous le terme de « majorité silencieuse »,populace considérée comme docile,ignorante,soumise).
Faire tomber les bastilles,les privilèges,les arbitraires!Passer à un climat révolutionnaire.
L’avenir nous le dira.
De toute manière ……
si il y aurait pas eu la crise mondiale de 1929 et Hitler ne serai jamais arrivé au pouvoir 10 ans après. (la crise durait ect….)
faudra voir sur le très long terme car on n’est pas encore au bout de nos peines……
mon portefeuille en bave ,mois par mois et ceci de pire en pire ,ET C’est encore pas fini…..
Peut-être que le scandale n’est-il qu’un « produit » comme un autre et qui répond aux règles marketing de leur notorieté.
Comme celle des 10-90 comme quoi, un produit met le même temps à atteindre les 10 premiers % d’une population que pour en toucher 90.
Cette info sur le Libor a peut-être mis deux ans, dans la population à même de fariquer un scandale à partir d’une info, à toucher et interpeller les 10% les mieux techniquement à même d’en comprendre le scandale puis encore deux ans pour toucher les 90% nécessaires et suffisants pour déclencher le scandale.
Si c’est le cas, àa signifie peut-être que dans le cadre de l’action politique « subversive », il faudra lister les populations nécessaires et suffisantes pour transformer une alerte en scandale ou en action, et les informer le plus vite possible.
Se servir des règles de publicité du capitalisme pour lutter contre lui.
L’honnêteté représente le seul curseur indiquant le niveau de développement d’une civilisation. Ce mot devrait être inscrit dans la constitution bien avant liberté égalité ou fraternité … Mais vu l’ambiance générale , des paradis fiscaux au libor en passant par les valises, le travail au black ou les promesses de campagne, c’est pas gagné.
Peu à peu,nous prenons conscience de la manipulation perverse dont nous sommes victimes plus ou moins conscientes.Cette révélation,comme toute vérité,est la clé de notre affranchissement,même s’il est trop tard pour éviter les douloureux effets de tant d’inconséquences.
Voir ce qui est et faire ce qui fonctionne permettra à l’individu de rectifier « l’erreur » afin que le collectif évolue vers une étape superieure dans l’Histoire Humaine.
Seuls les ignorants et les craintifs restent soumis.Or,nous sommes amenés à ne plus être ces inconscients…
Hors sujet:
La future masse critique est inquiétante:60% des moins de 35 ans ignorent la rafle du Vel d’Hiv ,hallucinant…Amnésie,perte de la mémoire collective,pourquoi s’étonner alors de l’inertie,de l’atonie désespérante des 99%
http://blog.crdp-versailles.fr/lesartsplastiquesaclagny2011/public/Maurizio_Cattelan___Him_-Cattelan.jpg
C’est qui, le petit monsieur qui prie?
nos cher très cher representant du peuple
ont refusés un amendemant soumetant leur indemnitées a l impot
ils nous imposent des sacrifices mais pas pour eux
Si l’information est vraie, elle découle d’une absurdité du système qui leur permet d’être à la fois juge et partie.
Quelle serait la solution ? Le référendum ?
Ma préférence irait vers le référendum d’initiative populaire. Mais faut-il attendre que ce soit l’assemblée qui décide de le permettre ? Le serpent se mord la queue…
http://www.toutsurlesimpots.com/les-deputes-rejettent-la-fiscalisation-de-leurs-revenus-non-utilises-a-des-fins-professionnelles.html
@ Paul Jorion
j’ai eu du mal à y croire , mais sur ce site , il y a plus de doute
http://bercy.blog.lemonde.fr/
Députés : la transparence, c’est pas maintenant
La transparence sur les frais de représentation des députés attendra. La commission des finances de l’Assemblée a rejeté, mercredi 11 juillet, la proposition du député centriste Charles de Courson (UDI) de fiscaliser la part de l’indemnité représentative de frais de mandat (IRFM) non utilisée à des fins professionnelles. La proposition de l’élu de la Marne n’a guère soulevé l’enthousiasme de ses collègues : l’amendement n’a obtenu que trois votes favorables sur une vingtaine de députés présents en commission.
L’adoption de cette proposition aurait de facto impliqué que les parlementaires fournissent à l’administration fiscale des justificatifs de leur frais pour que le fisc puisse déterminer ce qui devait – ou non – échapper à l’impôt sur le revenu.
Un salaire à vie façon Friot ou un revenu d’existence devrait permettre à tout citoyen de remplir une fonction d’élu. Les indemnités disparaitraient. Ensuite, qu’ils aient des indemnités pour frais professionnels, oui, mais déclarées, meme si exonérées.
l’info est vraie (en janvier me semble til)
tous ont voté contre socialistes compris
idem pour se voter des augmentations
ce sont bien les députés qui votent cela pour eux-même
le fait du prince inclus dans la structure
seuls un certain nombre à titre individuel ont décidé de s’autoflageller et de diminuer leur rémunération ex: Accoyer
l’ironie c’est qu’il faut dans ce cas restituer l’argent
et ya pas vraiment de case à cocher pour le rendre donc on inscrit la somme comme une recette dans un autre cadre au choix
vive la république!
Je pense effectivement que c’est une lacune grave dans l’organisation de notre société. Je verrais bien un comité élu, rémunéré selon une loi constitutionnelle (ou par référendum) de façon à ce que ses membres ne puissent pas fixer eux-mêmes le montant de leurs rémunérations. Ce comité aurait la charge de fixer les rémunérations de tout élu de la république. Il pourrait également avoir la charge de s’occuper de tout ce qui concerne la démocratie (découpages électoraux, organisation et contrôle des scrutins, contrôles en tous genres -conseil constitutionnel, cour des comptes, haute autorité médiatique, supervision des administrations (police des polices, etc…)), son unique pouvoir étant celui de provoquer un référendum en cas de pb.
Bonjour BasicRabbit.
Que le référendum soit la seule possibilité d’ouvrir la boucle de l’Ouroboros en dit long sur l’état de mort morale de l’ensemble de la société démocratique, élu(e)s comme électeurs/-trices, qui entretiennent leurs renoncements respectifs. D’autres états que la France sont sans doute plus familiers du référendum et seraient donc plus à même de s’accommoder d’une grande fréquence des sollicitations (la refonte d’un système à ce point induré demande des efforts herculéens). L’usage parcimonieux qui en a été fait jusqu’ici par les gouvernements de la Ve nous prépare à de grosses désillusions s’il devenait soudain indispensable à nos députés commendataires. Au vrai, s’agissant des grands raouts civiques, le flop est garanti tant qu’il n’y a pas une révision complète des modes d’implication démocratique et des transferts décisionnels entre les appareils de parti et les groupements citoyens relevant ou non d’une obédience. Le vrai progrès, selon moi, serait que la majorité des politiques se fasse un scrupule de cachetonner et y renonce d’elle-même, sans que s’exerce sur elle d’autre pression que le souci du bien-être commun. Le référendum sans aggiornamento moral n’est qu’un palliatif. La morale à laquelle je me réfère est celle définie par la déclaration universelle des droits de l’homme. Est moral ce qui n’y contrevient pas. Je me demande combien de démocraties l’ayant signée n’y contreviennent pas dans les faits, à ne considérer que le seul volet politique.
@ BRL
Je suis d’accord avec vous et n’ai plus d’illusion à ce sujet depuis 2005. Et, pour enfourcher une fois de plus mon dada thomien, son lamarckisme embryologique se traduit pour moi sociologiquement par une démocratie directe, un conflit permanent entre les gueux somatiques (possesseurs en puissance du dogme à venir) que nous sommes et l’élite germinale (gardienne en acte du dogme en cours). Nous sommes ama loin du compte avec notre pseudo démocratie représentative du chèque en blanc!
Rq. Pour Thom l’analogie est licite: « les situations dynamiques qui régissent les phénomènes naturels sont fondamentalement les mêmes que celles qui régissent l’évolution de l’homme et des sociétés ». Et, toujours ama, c’est ici l’évidence sociologique qui justifie la position biologique.
Pour rebondir sur votre dernier billet je crois qu’il manque dans nos démocraties actuellement verrouillées l’équivalent du rôle joué par Dieu sous la royauté. Je verrais bien un représentant du peuple, élu, un monsieur/dame toutlemonde qui incarnerait/symboliserait ce peuple et dont l’unique pouvoir autre que symbolique serait de demander l’avis du peuple par référendum. Ama ce rôle n’est en aucun cas joué par le président de la Vème république.
Le législatif entièrement dans les mains du peuple et l’exécutif entièrement exécutant.
Ça demande non pas une autre répartition des richesses mais de la formation et de l’information.
Pourquoi pas 7 heures obligatoires de démocratie par semaine ?
@BasicRabbit.
Bonjour Basic. Pour rebondir sur votre rebond, je me demande si l’incarnation de l’instance morale est possible, si même elle est souhaitable. Dieu, sous l’Ancien Régime, a essentiellement servi de couverture à l’arbitraire (les voies de Dieu sont impénétrables), quand Il n’était pas ouvertement bafoué. Son règne sans partage, Sa jalousie colérique justifient qu’un tyran se proclame son émule et dispensent celui-ci d’étendre l’imitation au sens de la justice, lequel se déploiera à l’horizon lointain de la fin des fins. On sait l’efficacité des sermons foudroyants de Bossuet et de Bourdalou sur un Roi Soleil qui se moquait d’être en délicatesse avec le Ciel et ses ministres. On sait également combien les Savonarole de la réforme morale inclinent au vice d’ambition qu’ils vitupèrent chez les autres. L’Église a fait le malheur de Dieu (il n’y eut qu’un seul chrétien et il est mort sur la croix) et toute instance morale, même symbolique, en prenant corps s’expose au péril d’y laisser son âme. Si nous manquons, comme vous le dites et comme je m’en plains, d’instances morales, je crois que leurs incarnations ne doivent être que provisoires, sans quoi l’hagiographie politique en gauchira l’image et les fera voisiner avec Louis XI et Napoléon, deux grands démocrates, comme chacun sait. Des principes ont été posés par la déclaration universelle des droits de l’homme. Je ne veux rien savoir des dirigeants qui l’ont signée en pensant pouvoir s’en affranchir. Je ne retiens que ces principes. Que l’action publique soit contrôlée à cette seule aune ou sinon, ces principes n’en sont pas. L’inculcation des valeurs chrétiennes à de nombreuses générations n’a pas empêché que n’advienne le royaume des tartuffes. C’est sans doute parce qu’un homme de pouvoir ne se sent pas tenu de respecter ce que respecte le vulgaire, lequel, au spectacle de ce privilège, s’accorde à son tour quelques dispenses. Supprimons les derniers régimes d’exception dans nos démocraties, rejetons même le primus inter pares de la gouvernance éclairée, abolissons toute obligation et tout motif de révérence (le simple respect est déjà assez difficile comme cela à obtenir) et nous redonnerons vie aux principes, sans qu’il soit nécessaire de leur procurer un corps.
@ Basic Rabbit
Ce qui a inspiré la déclaration universelle des droits de l homme, son socle, c’ est le message légué sur la croix.
Enlever le socle comme suggeré ici ne produirait rien sur l édifice ?
Ce n’ est pas vrai.
Le nous que BRL utilise est faux, puisqu’ il ne me concerne pas
Suite :
Il ne faut pas oublier d’ où on vient, c est important pour savoir ou on va
http://www.contrepoints.org/2011/07/19/35440-critique-de-lage-du-renoncement-de-chantal-delsol
Bonjour Tigue.
Puisque vous me citez, je vous réponds ceci : mon « nous » n’a pas l’ambition de vous embrigader mais il tient compte du fait que pour changer les choses, dans un sens ou dans l’autre, on n’est jamais trop de deux. Ceci posé, où avez-vous lu que je dénie au message du Christ toute répercution dans l’élaboration de cette déclaration universelle des droits de l’homme ? Cette part est importante et n’exclut pas d’autres apports (il faut justifier le qualificatif « universelle »). Je rejette le temple, pas le Dieu fait homme. Je demeure persuadé que le Christ n’a pas encore trouvé son auditoire. Sa postérité honteuse (l’Église) n’invalide pas son message, mais démontre notre surdité. L’apôtre Pierre fut crucifié, à sa demande, la tête en bas. L’Église qu’il a fondée avec Paul est à l’image de son martyre, une inversion de la morale christique, puisqu’elle a poursuivi l’œuvre de César et rendu l’Éternité tributaire du siècle.
@ BRL et Tigue
Ouh la la! Que n’ai-je pas dit en proposant de remplacer Dieu par un quidam!
Mon problème est: comment « tenir » une société? C’est le lamentable (pour moi) exemple de la situation actuelle où la société est censée fonctionner uniquement à la carotte et au bâton qui me fait m’interroger. L’idéal est bien sûr de faire en sorte qu’elle tienne toute seule, mais il ne faut peut-être pas trop rêver. Je pense que les hommes (surtout les mâles!) ont inventé les mythologies à cet effet. Je pense que la société ne peut fonctionner sans pouvoir sémiologique et que l’incarnation de ce pouvoir symbolique est souhaitable. Ma position a été confortée pas plus tard que ce matin par le rôle de l’hypocrite (Dieu comme hypocrite?) dans le fonctionnement de la société (en lisant un commentaire récent de Jean-Luce Morlie à ce sujet). Ce pouvoir a, un temps, été confié aux sorciers et autres prêtres. Il semblerait qu’il soit actuellement confié aux scientifiques, mais nous découvrons (enfin certains tel Paul Jorion découvrent) que la science officielle léguée par la coupure galiléenne n’est pas exempte d’une bonne dose de dogmatisme scientiste. Il me semble que symboliser la république par le plus lambda de ses sujets (pas par un « machin » sorti de la moulinette médiatique) est parmi les moins pires des solutions.
@Bertrand Rouziès-Léonardi
« le Christ n’a pas encore trouvé son auditoire »
Waï ?! Fo enco’e changer d’ouailles ou d’oreilles (dont un rabbit, même basique, serait hautement pourvu) ? Pauvre Dieu, même son prophète ne l’est pas dans son monde. Diable, qu’il est ingrat le créé !
Vous dites : « incarnation de ce pouvoir symbolique…souhaitable »
Et ceci en vue de » tenir une société « .
Mais ce dont vous parlez ne peut pas exister dans le monde utile et necessaire que vous décrivez.
Alors pourquoi en faire une chose (physique), affectée d’ un atribut (utile).
Ce dont vous parlez et qui n existe pas physiquement releve d une autre logique et n à pas d attributs ou de necessité physique.
Il manque au moins une troisième valeur de vérité pour structurer le langage que nous utilisons.
Au sujet de l utilité :
http://www.contrepoints.org/2011/07/19/35440-critique-de-lage-du-renoncement-de-chantal-delsol
« Je pense que les hommes (surtout les mâles!) ont inventé les mythologies à cet effet. »
Là Basic, vous mettez le doigt sur le fond du problème, de celui que pose vôtre vision finaliste du monde.
Les hommes n’ont pas pu inventer les mythes dans le but d’obtenir un effet quelconque. Cela n’a aucun sens car les mythes sont des structures générées par l’interaction des humains entre eux et avec la Nature. Ces structures évoluent, s’étendent ou se contractent, entrent en contact avec d’autres qui ne sont, au fond, que les variations d’un thème commun puisque nous étions une poignée au début. Quelles que soient les différences, tous les mythes descendent du même machin qui n’est certainement pas, à mon avis, un comploteur mâle originel qui aurait inventé la domination. Il y a des traces de l’évolution des statuts et des rôles dans les cultures qui montrent que tout cela est bien plus complexe que dire le mâle a inventé les mythes pour dominer la femelle ou la religion fut inventée par les élites pour subjuguer le peuple.
En fait tout le problème est que vous ne laissez aucune place dans le monde physique à l’émergence donc, logiquement, dans celui de la culture non plus.
@Schizosophie.
Un come-back raté de Dieu, en quelque sorte. Certains kabbalistes juifs ont émis l’hypothèse que Dieu s’est retiré de sa Création, qu’il s’est contracté (tsimtsoum = contraction) pour laisser toute latitude à la créature de s’affirmer. Quelques millénaires s’écoulent, Dieu revient sur terre pour vérifier qu’on ne l’a pas oublié, que sa voix parle encore à l’oreille des hommes et là… La suite dans Les frères Karamasov. Sur la solitude morale et intellectuelle de Jésus, voir La vie de Jésus de Renan.
@Bertrand Rouziès-Léonardi
« l’hypothèse que Dieu s’est retiré de sa Création, qu’il s’est contracté (tsimtsoum = contraction) »
Pas de blague sur les mères juives, n’empêche la création vue par contraction, on dirait un travail. Ah Aliocha, mais Dmitri !
@ Mor
« En fait tout le problème est que vous ne laissez aucune place dans le monde physique à l’émergence donc, logiquement, dans celui de la culture non plus. »
Vous semblez avoir pris l’habitude de penser à ma place! 🙂
Je pense (à la suite de Thom 🙂 ) que les espèces évoluent comme les sociétés. Ainsi le passage du support de mémoire de l’oral à l’écrit a entraîné une profonde réorganisation de la société, c’est la nouvelle fonctionnalité qui a modifié l’organe. C’est, je crois, exactement en cela que Thom est lamarckien.
Faut-il parler d’invention, de découverte ou d’émergence de l’écriture? J’avoue que je n’en sais rien et que le problème ne me passionne pas.
@ Tigue
« Il manque au moins une troisième valeur de vérité pour structurer le langage que nous utilisons. »
C’est exactement ce genre de phrase qui m’intrigue et me passionne (le reste je m’en fous un peu). Pourquoi trois?
Je vais lire « Contrepoints ».
Ps: J’ai parcouru… Avez-vous d’autres références?
Erreur effacer svp
la question de Dieu ( celle qu’il nous pose et celle qu’on se pose ) revient à peu de chose, trois fois rien en définitive . c’est la question de la survie , ici , là, et par tout . survie dans le sens de vie supérieure , ou sure vie . assurance vie .
alors qu’on n’a vu que des civilisations ( enfin, civilisation, c’est vite dit) brutales, inégalitaires à fond et sachant surtout tuer , voler, détruire , réduire à merci , faisant souffrir et finalement éteindre le peu de liberté dont disposent les individualités , les minorités . les états, leurs puissances militaires, les groupes spirituels, et scientifiques constitués en armées , ne voyant d’intérêt que dans la survie de leur ensemble , et donc les personnes sont tenues à l’obéissance , pire, à aimer la machine . et ne considérer qu’elle comme entité digne de considération .
c’est normal .
parce que « dieu » , c’est un état qui se conquiert en terrassant cette machine, et ces entités dragons qui l’alimentent . celle ci n’est qu’un leurre , mortel certes, éprouvant, clouant les espoirs , asséchant toute vie, appauvrissant , mettant les âmes à nu, exactement comme Nous l’avons fait à l’origine en tuant le Père . lui arrachant son rêve .
la question d’un Christ est surement beaucoup plus périlleuse . pourquoi ? hé bien, sans doute parce qu’il n’y a a priori aucune raison pour lui qu’il vienne sauver des hommes . lui, il vivait « bien » où il était . dans ce sens, c’est une descente aux enfers, c’est à dire sur terre .
facile , hein de causer en son Nom ….
la porte, avant tout est en chacun d’entre vous , et n’a besoin de rien d’autre .
La manière dont l’info est médiatisée reste un point capital…
Si c’est schmoll.fr qui dénonce, dès le départ, peu de lecteurs sont informés… Je pense que les gens restent incrédules jusqu’à ce que l’info apparaisse officiellement sur TF1…
Parce que, 26 millions de français connectés à facebook, mais combien sur pauljorion.com ?
Or, peut être que ces 4 années représentent le délai « physique » nécessaire à ce que l’information touche le cœur de la masse et provoque une réaction?
Je pense que peu sont encore conscients de la situation globale et de ses conséquences, absence de vision à long terme… Une majorité des humains ne tentent jamais le dernier niveau de la pyramide de Maslow, dans ce cas, rien de surprenant de ce sentiment de désintérêt…
Si la masse était consciente, elle aurait commencé à faire comme moi… ne pas procréer…
L’inconscience des masses et l’irresponsabilité des dirigeants sont devenues des normes. Sans elles la société actuelle exploserait.
Sinon, je n’aime pas Maslow, trop catégorique.
Epicure me convient mieux. Il laisse les gens fantasmer à loisir et classe bien à part les tares de l’humanité.
quand t’es maçon et que t’as 3 gamins à nourrir, je pense qu’on ne peut pas te reprocher de ne pas passer des heures sur internet à tenter de comprendre le fonctionnement de la finance mondial, sujet sur lequel tu n’as aucune base
http://nemesistv.info/video/G8HNX7YBRG3D/DSK-Hollande-etc-V2-Le-nouveau-film-de-Pierre-Carles
ne pas se tromper de coupable si coupable il y a.
@ loïc
Tout le monde a sa bonne excuse, tu n’es pas seul, je te rassure… Seulement après, faut pas venir pleurer en disant « on ne savait pas »…
Bonjour,
Je viens remercier Paul Jorion qui avait permis il y a deux ans de répercuter la mobilisation de mon appel pour sauver les citoyens avant les créanciers des banques
Aujourd’hui, Lemonde.fr publie mon article Du sauvetage des banques au naufrage des Etats : silence des financiers et hypocrisie de l’Europe
oui c’est bien l’arrogance et la possibilité d’étouffer la critique qui conduit à l’infamie et à la destruction de nos biens communs
Rien de plus à ajouter
Bonjour ,
Si la règle de maturation olympique de Paul Jorion est exacte , votre appel sera pris en compte dans deux ans .
Merci de vos actions .
Après les explications de Paul, moi aussi je me demandais pourquoi le scandale éclate maintenant alors que la majorité de la population a profité de taux plus bas que la normale, il suffisait d’avoir un crédit, y compris des agios bancaires par exemple.
C’est que apparemment il y a aussi des perdants, et ce seraient les fameux 10-5-1% de « riches » dont on sait bien qu’ils ont une grande influence sur l’opinion publique. Par exemple un commentaire trouvé ici, mais il y en a plein d’autres:
« On the losing side of the scandal are purchasers of interest rate swaps, savers who receive less interest on their accounts, and ultimately all bond holders when the bond bubble pops and prices collapse. »
« Les perdants du scandale sont les acheteurs de swaps de taux d’intérêts, les épargnants qui reçoivent moins d’intérêts sur leurs comptes, et finalement les détenteurs d’obligations lorsque la bulle éclate et que les prix s’effondrent. » (sans compter que si les taux étaient sous-évalués alors mécaniquement les prix des obligations étaient sur-évalués lors de l’achat – ma petite remarque).
La 12:15 du Monde de ce lundi 16 juillet informe :
« L’ancien directeur des opérations chez Barclays, Jerry del Missier, témoignera devant la commission parlementaire du Trésor dans le scandale du Libor à partir de 17 heures. »
« vendredi 13 juillet 2012 »
« Scandale du Libor : Etats et justice américains mobilisés »
« Avec l’aide de son homologue du Connecticut George Jepsen, Eric Schneiderman, ministre de la justice de l’Etat de New York, a ouvert il y a plus de six mois une enquête sur les soupçons de manipulation du Libor de la part de grandes banques internationales, a annoncé dimanche son porte-parole. Le London interbank offered rate est calculé sur la base des estimations des intérêts dus par de grandes banques internationales sur les prêts qu’elles s’accordent les unes aux autres, mais ces estimations sont fournies par les banques elles-mêmes, sans vérification indépendante. Ce taux sert de référence pour quelque 550 000 milliards de dollars (447 000 milliards d’euros) de produits dérivés de taux, mais aussi pour certains crédits immobiliers ou étudiants et des cartes de crédit.
Le New York Times avait indiqué samedi que le département fédéral de la justice rassemblait également des éléments en vue de poursuites pénales contre plusieurs institutions financières et membres de leurs personnels dans l’affaire de la manipulation du Libor. Sont notamment visés des traders de la banque britannique Barclays, précisait le quotidien, citant des sources officielles. Au moins une plainte contre l’un des établissements concernés devrait, selon lui, être déposée avant la fin de l’année. Le mois dernier, la Barclays a admis avoir manipulé le Libor durant la crise financière, dévoilant au grand jour un scandale qui pourrait impliquer des dizaines d’établissements. La direction de la banque, qui a dû démissionner depuis, a affirmé que les régulateurs étaient au courant de ses activités mais qu’ils ne les avaient pas empêchées. L’établissement a accepté de payer une amende de 453 millions de dollars (362 millions d’euros) mais l’accord ne le met pas à l’abri des poursuites. «
[…] Books THE FOUR YEARS NEEDED TO CREATE A SCANDAL July 16th, 2012 by Paul Jorion | Translated from the French by Tim GupwellOver recent years you may have seen me carrying out extremely complex complications […]
Il semblerait que chez nous, c’est le scandale UBS qui couve…
J’ai rien lu sur ce Libor et je m’en tape , un taux +- élevé c’est du pipidechat.
Y font cequilsveulentyapersonnepourles arreter.
Yabienlongtempsquelescaissiersnedevraientêtrequedescaissierstoutçàc’estdelafautedeceuxquileurdonnentleurargentpaslafautedesbanquiers.
Dans la série scandales et « n’importe quoi » je retiens la puissance de certains lobbies qui n’est hélas trop souvent révélée que tardivement, parfois 40 ans plus tard.
Je me souviens par exemple d’un documentaire sur les méthodes des compagnies pétrolières (les 7 soeurs).
Le Monde avait consacré il y a quelques mois des suppléments spéciaux au sujet du lobbies US de la filière du tabac.
Le sujet a été abordé à nouveau récemment.
http://blogs.mediapart.fr/blog/marc-tertre/180612/lappel-de-heidelberg-entre-arnaque-ideologie-et-lobby
« Or suite aux multiples demandes faites dans le cadre de procès touchant l’industrie du tabac aux usa (et en particulier la mise a disposition du public de délibérations internes de ces sociétés) on en sait plus sur la naissance d’un véritable lobby contrôlé par l’industrie de l’amiante et de celle du tabac à l’origine d’un tel appel censé lutter contre « l’irrationalisme » des revendications « écologiques. » comme nous l’apprend un article du journal « le monde » parfaitement documenté »
http://www.lemonde.fr/sciences/article/2012/06/16/l-appel-d-heidelberg-une-initiative-fumeuse_1719614_1650684.html
Autres lobbies très puissants, les cllimato-sceptiques (surtout aux USA mais soutenus par certains européens réputés), la filière nucléaire (avec des champions en France, au Japon), l’agriculture intensive, la pharmacie, ……..
Juste pour les abeilles et les pesticides, un cas très éloquent :
Le Monde du 10 juillet – « La faillite de l’évaluation des pesticides sur les abeilles »
Encore des élites qui sont partie et juge.
Et la transparence, et le strict respect de la vérité ?
Les tests sur les insecticides seraient déficients depuis 20 ans et pourtant ils sont homologués.
Voir les firmes incriminées, de sacrés poids lourds.
Les solutions à ces états de fait ne peuvent que être citoyennes à travers des ONG puissantes, en évitant la redondance.
Les moyens de communication actuels sont des opportunités à condition d’anticiper et de ne pas venir après la guerre, ce qui signifie une parfaite connaissance des progrès en cours et de leurs usages (OGM, nano, …….).
http://www.lemonde.fr/planete/article/2012/07/09/abeilles-la-faillite-de-l-evaluation-des-pesticides_1731092_3244.html
Extrait significatif
« C’ÉTAIT À TOMBER MORT ! »
« Les trois apiculteurs assistent tout de même au compte rendu des groupes de travail sur la mise à jour des tests standardisés. « Nous étions dans une ambiance très cordiale, avec des gens très avenants qui proposaient des choses radicalement inacceptables, estime Mme Kievits. Pour ne donner qu’un exemple, l’un des calculs de risque présenté revenait à définir un produit comme ‘à bas risque’ dès lors que l’abeille n’est pas exposée à la « dose létale 50″ chronique [qui tue 50 % d’une population exposée sur une longue période]. Donc le produit est ‘à bas risque’ s’il ne tue que 49 % des abeilles ! Pour nous, c’était simplement incroyable. C’était à tomber mort ! »
Et en complément « Des chercheurs des organismes publics sous pression » (accès abonnés seuls).
« CHERCHEUR AU SEIN d’un établissement pourtant public, Marc-Edouard Colin n’a pas le droit de s’exprimer sur son domaine de compétence. Sollicité par Le Monde pour donner un avis sur les tests d’évaluation des risques des pesticides sur les abeilles, ce chercheur détaché au Centre international d’études supérieures en sciences agronomiques (Montpellier Supagro) s’est vu intimer le silence par sa direction. Spécialiste des pathologies de l’abeille, M. Colin est l’un des premiers à avoir mis en évidence, voilà environ dix ans, les effets délétères de l’imidaclopride (composant de base du Gaucho) sur les butineuses à de très faibles niveaux d’exposition. »
Cette liste n’est pas exhaustive hélas.
La finance, sans doute le 1er lobbie mondial compte tenu de ses impacts tous azimuts.
La finance, le coeur de la société a t’elle du coeur ?
2 articles du Monde du 14 juillet jettent un regard cru sur cet univers.
1. La puissance des lobbies de la finance, les 1% face aux citoyens, les 99%
Les rebelles de Wall Street
Extrait : « Ils font partie du monde de la finance new-yorkaise, mais sont passés à « l’ennemi » en militant pour le mouvement Occupy. Objectif de cette double vie cachée à leurs employeurs par peur de représailles : participer à la création d’un système bancaire plus sain. L’immeuble du 60 Wall Street est un imposant gratte-ciel construit pour la banque JPMorgan et devenu le siège new-yorkais de la Deutsche Bank. Le rez-de-chaussée a été aménagé en atrium, un parc intérieur ouvert au public, parsemé de tables, de chaises et de plantes vertes. »
« Ce soir de juillet, une dizaine de militants sont réunis au fond de l’atrium. L’ambiance est studieuse, les tables encombrées de cahiers, d’ordinateurs et de manuels juridiques. Occupy-the-SEC veut s’imposer comme une force de proposition, concrète et pragmatique. Son objectif : pousser la SEC à réformer le système bancaire, pour le rendre plus démocratique et plus transparent. »
2 jeunes mais aussi des moins jeunes à l’image de ces 2 « George Bailey » qui ont une double vie.
« Pourquoi cette double vie ? « Ce qui se passe à Wall Street est de pire en pire. Les banquiers sont devenus des prédateurs, des parasites. Face à eux, les agences de régulation sont si faibles qu’elles n’osent pas se servir de leurs pouvoirs. »
L’autre George Bailey est un homme en colère : « Les gens de la finance – mes confrères – sont capables du pire. Ils pourraient s’attaquer à ma vie privée, ou livrer mon nom à Fox News, qui lancerait contre moi une campagne de calomnies – sans compter les blogueurs conservateurs. » Cette situation lui semble d’autant plus injuste qu’il se considère comme un réformiste modéré : « Je suis un partisan résolu du capitalisme – le problème est que le système actuel, où tous les pouvoirs et toutes les richesses sont confisqués par une petite élite, n’a plus rien à voir avec le libre marché. » »
Les femmes à la manoeuvre.
« Pour préparer l’étape suivante, la création d’une véritable banque éthique, James Sherry consulte des amis bien placés à Washington et discute avec un professeur du droit financier, tandis que l’ex-trader mobilise des experts en marketing et des professionnels d’Internet, tous bénévoles. Carne Ross, fidèle au principe de démocratie participative, refuse de monter un projet trop abouti : « Les décisions stratégiques seront prises par les clients ordinaires de la banque, qui seront ses vrais patrons. » »
« Alternative Banking a aussi créé un club de réflexion, qui se réunit le dimanche après-midi dans une salle prêtée par l’université Columbia. Il est animé par Catherine O’Neil, mathématicienne réputée, qui a longtemps travaillé pour un hedge fund : « Je créais des modélisations du marché à terme. Mais, peu à peu, j’ai cessé de voir le marché comme un concept abstrait. Je voyais surtout un gros tas de fric confisqué par quelques individus. » Début 2012, elle démissionne, rejoint Occupy et trouve un emploi d’informaticienne dans une agence de publicité sur Internet. Mais elle découvre que ce milieu n’est pas fait pour elle et démissionne à nouveau : « Mon rêve serait de créer des modélisations pour aider les gens à acheter des meilleurs produits tout en dépensant moins. Mais qui va financer ce genre de projet ? » »
Nul doute que cette Catherine marche dans les traces de Paul.
2. Les (timides) tentatives de régulation aux USA, en GB, en Europe, un souffle d’espoir ?
Réguler la finance – Londres et Washington en pointe
Extrait : « Cinq ans après le début de la crise partie de Wall Street, les gouvernements américain et britannique proposent des mesures radicales pour réformer les pratiques bancaires. L’épreuve de force n’est pas terminée. En Europe comme aux Etats-Unis, les initiatives se multiplient pour assainir les rouages de la finance. Leur objectif : éviter que ne se répète la crise de 2007, qui a plongé le monde entier dans la crise. Le chantier reste ouvert. Explications. Aux Etats-Unis, des changements audacieux mais inachevés C’était le 15 septembre 2008. La banque d’affaires américaine Lehman Brothers faisait faillite, emportant dans sa chute le monde de la finance. »
On aborde la loi Dodd-Franck, le document de 2.300 pages « très largement inappliqué », la Volcker Rule, l’opposition de Mitt Romney.
Les traders, par rapport aux paris spéculatifs, auraient un problème de comportement génétique qui fait « qu’ils se prennent pour les maîtres du monde »
Au Royaume-Uni les réformes sont tous azimuts et l’UE se dirige vers une supervision centralisée des banques avec un Michel Barnier qui fait feu de tous bois.
Le truc rigolo c’est que le truc des abeilles c’est totalement létal pour les tous humains, riches ou pauvres.
Et là ils sont encore à chercher à se faire du pognon d’urgence.
L’humanité mérite ce qui lui arrivera.
http://www.cyberacteurs.org/blog/la-biodiversite-sacrifiee-sur-lautel-de-la-productivite-la-cour-de-justice-de-lunion-europeenne-desavoue-kokopelli-et-son-avocat-general/
hors sujet, mais illustre bien les méthodes employées . on fait pression pour que les associations renoncent de guerre lasse . sans compter que cela fait tourner les industries d’avocats … bref, bras de fer .
il reste la clandestinité , la gratuité . les échanges non marchands qui ne peuvent donner prise à procédure ; ensuite, ils peuvent évidemment supprimer physiquement les acteurs . mais plus dur d’éliminer les concepts
(ruiner, c’est une façon de tuer , mais rampante , serpentesque .
[…] Vous m’avez vu au cours des années récentes faire quelquefois des calculs d’apothicaire du genre : « Il a bien fallu quatre ans – entre 1933 et 1929 – pour qu’on commence à prendre de véritables mesures à l’époque de la Grande Crise ! ». Et ce genre de calcul me conduisait – puisque rien ne se passait – à des réflexions désabusées comme celles que j’exprimais récemment lorsque je me demandais le 28 juin s’il ne fallait pas arrêter le blog.Et puis, et c’était en réalité le jour-même, débutait le deuxième épisode de l’« affaire du LIBOR », qui n’arrête pas de s’amplifier depuis au point qu’il est difficile de dire aujourd’hui où elle s’arrêtera, la seule chose qui soit sûre étant que seule l’une des moins coupables certainement des seize banques impliquées, la Barclays, se trouve aujourd’hui sous le feu des projecteurs et que l’implication des régulateurs et des gouvernants dans l’affaire, que l’on devine pourtant, n’est encore qu’entraperçue.Le premier épisode, à savoir les faits, c’était en 2008, le deuxième, la prise de conscience, c’est en ce moment-même, autrement dit, quatre ans plus tard. Soit le même retard à l’allumage que je mentionnais pour commencer à propos de la Grande Crise.Qu’est-ce qui explique de tels délais ? Sans aucun doute le temps que dure une enquête administrative et que la justice se prononce ensuite, mais il y a autre chose. Et cette autre chose, c’est ce dont j’ai fait l’objet de ma chronique dans Le Monde-Économie qui paraît tout à l’heure : c’est un climat qui fait caisse de résonance et qui fait en sorte précisément qu’une simple anomalie en 2008 (un taux LIBOR à 3 mois trop bas de 17 points de base) devienne aux yeux de l’opinion en 2012, un scandale.Qu’est-ce qui constitue un climat ? Un ensemble de faits convergents – dont il faudrait donc quatre ans pour qu’ils finissent par coaguler en une masse critique – et dans ce cas-ci, en Grande-Bretagne, l’affaire Murdoch, révélant une collusion incestueuse entre dirigeants de grandes entreprises et gouvernants faisant fi de tous principes, révélant, pour reprendre les termes de l’article que vous verrez tout à l’heure : « une classe dirigeante arrogante, ne s’embarrassant pas de règles et arrangeant les affaires selon son bon plaisir, tout en ne maintenant que le minimum d’apparences ».Voilà – dans le cas d’un pays en particulier – ce qui crée un climat et qui fait qu’au bout de quatre ans ce qui apparaissait au départ comme une collection banale de « simples faits » s’est transformée en infamie. […]
[…] […]
Pourquoi tant de vagues pour une diminution de taux de [ 17 / (10**4) ]% alors que , depuis des années , Trichet et Draghi prêtent , contre des collatéraux de pacotille , à des banques insolvables à moins de 1% ( alors que leurs collègues refusent de leur prêter , même à des taux de 100% , en déposant leurs liquidités à la BCE ) . Donc , ces 2-là et tous leurs collègues directeurs des banques nationales de l’eurozone diminuent tous les jours les taux de 99% et plus , et personne ne s’offusque !