Billet invité.
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C’est quand l’avenir est bouché et le futur indécis que les visions prometteuses de l’avenir se multiplient. La Bundesbank et tous ceux qui lui emboîtent le pas ne manquent pas une occasion de nous rappeler celle à laquelle ils tiennent mordicus : leur promesse ultérieure de croissance une fois le coût du travail diminué et la compétitivité retrouvée sur le marché international.
Jens Weidmann, son président éclairé, propose même d’élargir sans délai l’aide européenne aux banques espagnoles à toute l’économie du pays, afin d’engager une nouvelle marche en avant triomphante sur cette voie, en édictant des nouvelles mesures d’austérité supplémentaires. Sans même attendre, le gouvernement de Mariano Rajoy vient d’annoncer que son dernier train de mesure ne rapportera pas 65 milliards d’euros, comme annoncé il y a quelques jours, mais seulement 56,4 milliards (une erreur de calcul ?). De nouvelles mesures doivent être naturellement trouvées pour compenser.
Nous commençons à connaître par cœur cette histoire sous ses différentes variantes, à force qu’elle nous soit comptée, la dernière en date proposant de ronger l’os d’un choc d’offre opportunément déniché, qui a toutes les apparences de ce qu’il faut tenter quand tout a été essayé. Une vision de l’Europe se dessine à petites touches, son chemin est tracé bordé d’unions successives : budgétaire, bancaire, politique et de transferts.
En la présentant, il est veillé à ce que cette intégration européenne renforcée bénéficie d’une onction démocratique, tant il apparaît que c’est le contraire qui prévaut à sa conception. Les premiers pas accordant à une BCE qui brille par son opacité (effet voulu !) une mission accrue de surveillance – en l’occurrence des banques – ne sont pas faits pour démontrer le contraire, suite à l’adoption de mesures de coercition budgétaires gravées le plus possible dans le marbre, afin que l’on ne puisse pas y revenir.
L’objectif poursuivi peut en effet difficilement résulter de consultations démocratiques, puisqu’il s’agit de diminuer autoritairement la part destinée aux salaires dans la distribution de la richesse produite. Et de l’assortir d’une remise en cause prononcée de l’Etat providence (plus justement dénommé du bien-être en Anglais), en laissant magnanimement subsister le filet ultime qui garantira tout juste la survie des plus démunis.
Mais certains voient encore plus loin et à l’échelle planétaire, afin de trouver une réponse aux lancinantes interrogations sur la poursuite de la croissance. Une révolution technologique s’annonce, prédisent-ils en citant Schumpeter, qui s’appuie sur l’imprimante 3D, une technique de production industrielle inventée au Massachusetts Institute of Technology (MIT) qui étend aux volumes le principe de l’imprimante numérique classique et constitue du coup une véritable machine à répliquer universelle.
L’administration Obama vient de décider de la création d’un Institut bien doté consacré à cette technique tandis que de grandes entreprises comme Boeing, General Electric ou Honeywell Bull s’impliquent dans des recherches avancées. « Nous sommes sur le point de faire des pas de géant » déclare la première, toute excitée à l’idée de pouvoir un jour disposer d’usines universelles où ces nouveaux robots remplaceront les ouvriers, fabriquant toutes les pièces d’équipements à partir d’instructions numériques, qui plus est à la demande. Faisant d’une pierre deux coups : supprimant salaires et stocks onéreux. Nul doute que de nouvelles définitions de la propriété intellectuelle sont également en préparation pour interdire que tout un chacun utilise les mêmes techniques pour se confectionner l’ensemble des objets dont il a besoin, sans passer par les firmes qui rêvent aujourd’hui de profits mirifiques.
La relocalisation industrielle des Etats-Unis est en chemin proclament ces visionnaires, qui s’appuient également sur l’exploitation du gaz de schiste sur le territoire, permettant d’obtenir une énergie à bas prix. Après celle de la vapeur et de l’électricité, une troisième révolution industrielle serait selon eux en marche grâce à la conjugaison de ces deux facteurs. Deux chocs d’offre d’un seul coup, c’est trop beau !
Foxconn, une entreprise taïwanaise qui emploie un million de salariés et qui est l’un des principaux fournisseurs de Apple, montre la voie. Confrontée à une hausse des coûts salariaux, comme dans tous les pays émergents asiatiques, ses projets sont attentivement suivis par les Américains qui y voient une opportunité pour eux-mêmes.
Ses installations sont actuellement situées à Shenzen, une des principales zones économiques spéciales lancée par Den Xiaoping en Chine dans les années 80, où la vie spartiate des ouvriers est toute entière consacrée à la production et où un taux de suicide fait obstacle au bon déroulement du process. Avec l’augmentation de 20% des salaires, c’est la deuxième raison pour laquelle est activement préparée l’implantation dans la ville taïwanaise de Taichung d’un « Royaume du robot ». Un investissement de 233 millions de dollars qui va ravir les financiers. Un demi million d’emplois pourraient être en contrepartie supprimés.
Après la révolution fordienne, l’élargissement de la sphère de la production industrielle automatisée et l’introduction de robots informatisés dans l’industrie de service ouvrent la voie à une société radieuse. Finies les visions futuristes ténébreuses imagées par Metropolis ou décrites par Orwell ! Le bagne a disparu, les travailleurs aussi !
Reste selon ce schéma a régler un petit problème : de quels revenus les consommateurs disposeront-ils, afin d’éviter que les énormes marchés ne disparaissent malencontreusement avec les salariés ? Une modeste suggestion peut être faire, afin d’apporter une pierre à l’édifice : les nouveaux-nés pourraient être dotés à leur naissance d’un petit capital, déposé dans leur berceau par l’industrie financière, afin qu’ils ne soient pas totalement démunis s’ils n’héritent pas.
Déjà, celle-ci ne répugne pas à proposer des cadeaux aux futurs bacheliers afin qu’ils ouvrent un compte en banque et à proposer d’ouvrir des livrets d’épargne aux parents pour leurs petites têtes blondes. Un nouveau pas serait simplement franchi, afin de parachever la bancarisation de la société, l’un des volets de sa financiarisation.
Selon cette nouvelle vision, les bambins seraient appelés à vite se familiariser avec les techniques financières de base afin d’être en mesure de voler de leurs propres ailes et de dégager avec leur capital un revenu afin d’assurer leur subsistance. Un examen leur permettrait d’obtenir au mérite leur diplôme de consommateur afin de décrocher de leurs géniteurs, véritable sésame pour entrer dans la vie. Comment y résister ?
189 réponses à “L’actualité de la crise : C’EST BEAU, LE PROGRÈS ! par François Leclerc”
Ben voyons François, comme tout l’monde et comme d’hab depuis trente ans ! Des dividendes sur action et des « revenus de la propriété des assurés » comme on dit dans les stats…
Juste , mais apparemment cette part des happy few de gros , moyens et petits calibres a tendance à sérieusement se réduire , au moins en pourcentage du total .
Ce qui éclaire sans doute les tentations totalitaires , partagées par le FN pour des motivations affichées contraires .
Profondément juste cette réflexion sur le totalitarisme.
totalitaire ou impériale?
L’impérialisme n’est qu’une des formes du totalitarisme .
Elle vous est plus douce ?
bizarre votre question,
juste que finalement on ne lit pas souvent le terme ‘impérialisme’ sous les plumes.
ne fait le problème général est ,
au dela de notre esprit critique et même de notre lucidité
notre degré de soumission
les robots c’est déjà nous prêts à consommer des répliquats
En imitant simultanément la monnaie de l’Allemagne et le libre échange du monde anglo-saxon, la classe dirigeante parisienne a assuré la conversion de tous les avantages relatifs de la France en handicaps supplémentaires. Ses jeunes en particulier, relativement plus nombreux qu’outre-Rhin, sont devenus du fait de la rigidité monétaire, une population inutile, à éliminer socialement. Ce à quoi l’on a procédé dans chacune de nos banlieues. Ici, la politique du franc fort rejoint le projet lepéniste d’exclusion, puisque les jeunes d’origine algérienne, marocaine ou tunisienne sont très largement représentés parmi les exclus de la politique monétaire.
L’illusion économique, E. Todd 1997
Nous en France on n’a pas besoin du progrès pour générer du chômage, les choix politico-économiques de nos élites suffisent.
Technologie pour technologie, André Gorz, dans son ouvrage posthume Ecologica (Galilée, 2008) -dont je recommande vivement la lecture-, évoquait dans le texte « Crise mondiale, décroissance et sortie du capitalisme » -écrit en 2007 quelques mois avant sa disparition- les « digital fabricators » (ne serait-ce pas là la « machine à répliquer universelle?) offrant selon lui la possibilité de produire dans des ateliers communaux, lesquels pourraient s’interconnecter à l’image des logiciels libres. Tout le contraire de ce « brave new world » absolument épouvantable (qui suscite l’épouvante: pas chez vous?) que décrit François Leclerc. Et l’on voudrait sauver l’industrie française de la bagnole (la bagnole vraiment pas chère et vraiment pour tous -je veux dire, les 7 milliards d’homo sapiens-, au fait, pour combien de temps encore?) en « gagnant de la compétitivité ». Ils en sont encore là, au Parti Socialiste?
Qui du robot ou du financier aura fait couler la « finance » au début du 21ème siècle, les historiens nous diront ça dans 30 ans, s’il en reste et si les faits historiques ne sont pas trop modifiés.
Le jour où un robot saura faire une omelette aussi bonne que la mienne, là, j’en ferai une encore meilleure.
Et qu’un financier saura gérer le personnel à sa charge … oui, là, j’ai de la marge.
Cet article est un peu quelque part annexe, vu la situation, non..??
Vous laisseriez-vous intoxiquer par la propagande, Monsieur Leclerc..??
Il est clair que pour avoir étudié ces robots et appris à les programmer, la « machine » n’a pas de limite.
Mais l’humain, par contre…
Faut-il que l’avenir soit si bouché que l’on en vienne à glorifier un passé nauséabond ?. L’Estonie est membre du club (dans l’UE et dans l’Otan depuis 2004). Le silence de l’UE semble lui donner raison. Hors sujet mais désolant. Signe des temps?.
http://fr.rian.ru/world/20120715/195359645.html
les pays baltes et la finlande ont trouvé qu’Hitler etait moins pire que Staline et encore maintenant ils n’en démordent toujours pas …
Le problème est que pour être totalement exhaustif, il faudrait avoir accès aux archives de l’ex-URSS pour savoir dans le détail ce que Staline a pu faire aux pays baltes après les avoir annexés.
URSS et SS de toute façon, ça rime trop bien pour ne pas les mettre dans le même sac, pas de distinction dans la barbarie.
Par exemple, sachez que Staline avait présenté Lavrenti Beria, chef du futur KGB, comme « notre Himmler » à Roosevelt lors de la conférence de Yalta.
Et votre sac, il est grand comment ? (histoire de savoir ce qu’on pourrait encore mettre dedans).
En passant, Monsieur Leclerc, les fusibles risquent d’aller en prison. Mais surtout pas les patrons. Normal :
http://www.lemonde.fr/economie/article/2012/07/15/libor-la-justice-americaine-envisage-des-poursuites-penales_1733871_3234.html
J’ai bien fait de ne pas devenir trader…
L imprimante 3D ,bof ok pour les pièces unitaire à forte valeur ajoutée ,ces machines sont mono-matière , de tel machine existe depuis 10ans pour faire un proto ,après l injection plastique est imbattable ,quand au coût des salariés ,le Dailytelegraph vient de publier un article ,sur des ouvriers fabriquant pour un équipementier sport ,payés 50 euros/mois ,vive les jeux olympiques .Des coups de pieds au cul qui se perdent.
Les FabLab qui utilisent ce concept de réplication en 3D ne sont pas sortis de rien et leur développement ne semble pas vraiment en phase avec une dynamique capitaliste, si l’on respecte la charte des FabLab…
@Contempteur
Je suis tout sauf technicien, mais ce que vous dites semble bien rejoindre ce qu’imaginait André Gorz en 2007 (voir mon commentaire ci-dessus). Donc non pas un instrument de domination supplémentaire, mais au contraire une façon radicale de s’affranchir du capitalisme. Une mauvaise nouvelle pourrait donc en cacher une bonne…
C’est que Gorz ait perçu les potentialités des FabLab, vu qu’il avait une compétence et une expérience certaine pour réfléchir et synthétiser sur les tendances de notre monde.
Intéressant cette innovation « communale ». Ca rejoint effectivement l’esprit FabLab qui est fondé sur le logiciel libre.
Cependant, la charte a tendance de plus en plus à être signée pour une exploitation qui laisse une part mineure à des création au service du partage et des utilisations citoyennes.
On a besoin d’innovation conceptuelles, sans doute, comme celle de Gorz, pour dépasser la rapacité, l’égoïsme, l’individualisme qui nous conduisent à l’abyme.
C’est quand même l’innovation collective conceptuelle qui permet au Libre, aujourd’hui, d’écraser lentement mais surement les mastodontes marchands. Tout n’est pas perdu, dans ce domaine-là…
il y a un mois, l’on m’a présenté, à Mulhouse, cette fameuse imprimante 3D. C’est impressionnant.
mais attention le danger ne vient pas de la machine, le danger vient de ce que voudrait en faire certain et le changement de société que nous vivons.
Dans mon esprit cela ne fait aucun doute : le rêve ultime des libéraux est l’usine ZERO salarié!! Et compte tenu des nouvelles technologies, de la robotique, de la physique quantique… je leur donne 50 ou 100 ans pour y arriver. Et une fois ce but atteint, croyez-vous que leur petit cœur qui saigne cherchera a jouer les pères noël pour tous les enfants de la terre ? ….
Je comprends ce que vous voulez dire,
Mais à tort ou à raison, parfois je m’en prends qu’aux libéraux cela me peine et m’afflige !
Et puis d’autres foins je ne sais pas pourquoi, je m’en prends rarement aux premiers cocos ou bobos, mais quel bien piètre prophète dérangeant que je suis pour mes aïeux.
Oui j’ai beau crier comme un con dans le grand désert de ce monde, je vois bien que sur le moment je préfère bien plus faire passer les libéraux pour des cons, je prends trop tardivement conscience de la chose.
Pas bien je trouve, mais qui donc n’a jamais un peu pécher socialement dans la vie ? Il n’y a pas non plus que des fumiers et des irreponsables chez les premiers gens du marché, il y a aussi beaucoup de rats et de grippes-sous qui préfèrent bien se protéger continuellement derrière les premiers écrits Marchands ou économiques.
Et puis si ça se trouve il n’y a pas que les libéraux qui font un petit peu le mal à autrui. Vous savez les premiers gros bras socialistes de mon temps ne sont pas tous des enfants de coeur lorsque j’essaie parfois de leur faire entendre la chose suivante au niveau du physique et de la douceur.
Bien sur ils sont pas tous comme ça les pauvres bougres dans l’écoeurement. Le rêve de certains socialistes étant parfois bien plus planqués que vous, que tout le monde travaille à l’usine, ah si seulement j’avais pu avoir des gros bras, j’aurais pu jouer davantage des coudes pour le progrès, le futur, pour faire meilleure météo mondiale.
Partons de l’hypothèse que la plus grande civilisation marchande, matérielle ou très maya illusoire de l’histoire s’est grandement fourvoyée, dévoyée, qu’est-ce qui pourrait alors empêcher que le genre humain progresse moins vers quelque chose de moins tendanciel, matriciel, la seule critique peut-être des gens du libéralisme ? Je sais pas !
Vous savez lorsque le grand patatrac mondial se produira tôt ou tard, viendra sans doute une autre période de frayeur, de bousculement, de précipitation, de gros bras, à votre avis combien de bonnes soeurs alors passeront d’abord à la guillautine ou au dépucelage forcée, pour moins avoir mal en société surtout à la prochaine déroute.
Sans doute qu’avec le progrès et les nouveaux moyens technologiques il y aura certainement moins de dénonciation dans les villes et les villages, lorsqu’il y aura graduellement moins de travail et confort, moins de pain et de vin, moins de bonnes récoltes et plaisir médiatique, pour ça que le coeur de Jérémie saigne déjà un petit peu.
Je pourrais pourtant changer le futur qui vient bien plus simplement, mais non personne ne veut se mettre à genoux,
surtout pas non plus les gens les plus compliqués de notre temps, pour ça que j’ai les chevilles qui enflent. Trop peu qualifié je suis, trop de problèmes personnels j’ai en ce moment, pour ça que les libéraux sont parfois un peu cons je trouve.
bonjour Jérémie,
Il ne faut pas trop déprimer, le message n est pas perdu pour tout le monde, et il n y a pas ce désert que vous imaginez. Bien du chemin à été fait depuis le Nom de la Rose: la seule raison ne suffit pas, cela je l ai humblement accepté.
Bonjour Tigue,
Oh vous savez je suis pas du tout déprimé. Quand bien même le monde se dirigerait un petit peu officieusement vers une plus grande déprime à la vue de ce grand film d’horreur Américain.
Moi vous savez depuis le temps, je me fais plus trop d’illusions au sujet des grandes marques commerciales de la planète en concurrence forcée avec la Chine.
Oui peut-être bien que je ne suis pas le seul à en perdre la voix dans le désert, sinon à part ça tout va pas trop mal. J’essaie de mieux faire attention aussi à ce que je mange, même si je me rends bien compte que la qualité n’est pas toujours présente dans les produits présentés les plus au rabais sur les étiquettes et prospectus.
Enfin c’est normal, ils n’iront pas nous dire le contraire en matière de propagande commerciale, ça reste naturellement à vérifier tant de cachotteries des grandes marques.
Vous me dites il n’y a pas ce désert que j’imagine, oui peut-être, pourtant je suis pas trop le plus braillard et bruyant de mon temps.
A partir du moment ou vous me dites que bien du chemin à été fait depuis le nom de la Rose. Moi je vous dis en réalité que nous en sommes pas plus avancés depuis le nom de cette autre fleur que j’ai oublié le nom, j’ai déjà si peu de mémoire je perds mes neurones, et plus je traine la patte et plus tout le monde galope partout en tête.
Oui je sais bien que tout le monde ne préfère pas toujours fonctionner avec deux bouchons dans les oreilles. De toutes façons moins je déconne et plus l’on me dit que je déprime, et plus je le constate et plus l’on dit que j’invente grave des choses, ah je te jure non faut pas jurer, c’est pas bien progressiste aux images je trouve.
La preuve qui donc m’a déjà offert un petit tour en chameau dans le grand désert bruyant de ce monde, personne mon ami(e) et oui je dis bien personne tout coûte déjà si cher.
@ Tigue
Non en vérité tu avais raison tout à l’heure ça ne pas très bien ce soir,
Mais pourquoi donc Jérémie ?
En fait vois-tu je viens d’apprendre, que les femmes modernes sont bien plus intelligentes que les hommes en société, alors forcément tu comprends je vais pas vraiment passer une bonne soirée.
Ben oui selon les dernières études d’un expert sur la question, la femme moderne aurait une vie bien plus remplie et agitée que les hommes. Tu sais les femmes qui marchent bien plus vite que les hommes avec un portable à la main, alors forcément nous les hommes nous sommes beaucoup plus cons en la matière, mais bon je comprends les femmes si elles ne peuvent plus faire autrement non plus.
Pourtant moi quand je vois certaines femmes papoter entre elles, comme le font par exemple souvent les poules entre-elles dans les poulaillers, j’ai pas plus l’impression de les voir plus intelligentes et moins médisantes à l’égard des pauvres hommes de mon espèce, mais bon si les chiffres de cet expert ne mentent jamais, alors que c’est forcément vrai pour toutes les femmes et tous les hommes.
Bref tu avais raison tout ça va me faire lamenter, en plus il paraît que cela proviendrait d’une conséquence de la modernité, du beau progrès, du grand rêve mondain, dit autrement du grand lavage de cerveau commercial dans la tête des hommes et des femmes, en fonction par exemple de leur premier degré de réceptivité et d’injonction à la chose.
En plus moi qui suit plus trop dans la modernité, j’ai donc forcément un QI bien moins inférieur à celui des femmes bien mieux arrivées que les hommes, trop macho et trop neuneu je suis donc pour les femmes qui n’en peuvent plus.
Déjà qu’au regard d’un bon nombre de publicités les pauvres hommes passent de plus en plus pour des cons, sans doute pour mieux flatter encore la femme moderne à l’image. Oui il y a vraiment de quoi se poser des questions, pourvu quand même que l’homme jetable serve encore un petit peu à quelque chose pour la femme moderne bien mieux arrivée en société.
Quand bien même cette étude aurait été faite dans un monde préférant grandement fonctionner dans une plus large inversion des valeurs et cela quel qu’en soit le prix à payer pour l’homme et la femme.
@Jeremie
Les femmes c’ est pas simple…
On doit bien morfler avant de trouver celle qui nous convient et à qui on convient également.
Alors si en plus on leur parle du désespoir qui vient, directement comme ça au premier Rdv, elles préfèrent parler à leur portable !
Toute cette sensibilité , il faut la diriger aussi vers ce qui est beau et bon, porteur d espoir :
Par exemple le fait que ce reportage est débile et que nos compagnes n y croient pas.
Il faut rire de ces fadaises qui n ont que l existence qu on leur donne , à commencer par vous (involontairement ).
C’ est un peu comme la réalisation du prix grâce au discours le plus fort.
C’ est vous le plus fort face à vos adversaires
Y paraît qu’ on descend du singe, alors singeons :
Marc Lavoine – Je Descends Du Singe par umusic
@ Tigue
Je vous le fais pas dire, hum ça devient plus compliqué pour les pauvres hommes de mon espèce, de satisfaire la femme moderne, sans doute que je dois pas être le seul.
Mais bon faut pas trop généraliser elles ne sont pas toutes vénales non plus. Il y a bien les féministes mais là c’est pareil, elles aiment pas trop les hommes battus qui papotent ainsi des femmes entre eux.
Pourvu qu’il n’y est pas alors trop de femmes mécontentes des hommes sur le blog.
Ouais et bien ça va comme je trouve. Entre nous, vous en voyez vraiment une faire la prophéteuse de temps en temps avec moi. Tu parles elle morflerais beaucoup trop, de toutes façons j’en ai déjà trop dit avec mes conneries. Un jour je vais certainement me faire lyncher, vous comprenez j’arrive plus trop à suivre, trop lent je suis ça va trop vite le progrès pour moi.
Tiens l’autre jour, j’ai bien du mettre trois heures pour débloquer mon mobile, je ne pourrais donc pas plus satisfaire la femme moderne, celle qui ne pleure jamais à l’image, celle qui ne s’en mord jamais les doigts, celle qui ne s’étrangle et ne s’étouffe jamais la voix. Moi en fait je fais plus trop parti de la nouvelle espèce d’homme. Vous savez les hommes d’affaires, les banquiers, les financiers, les gens bien arrivés, les commerciaux, les Winners, les gens bien habillés, les V.I.P, etc …
Attendez je suis quand même pas celui qui nous fout le plus la pétoche, de toutes façons moi les filles qui font trop joujou avec leur portable, et pour plus encore se voiler la face devant de la chose qui vient ça m’intéresse pas, ça me désespère trop de la femme moderne.
Moi aussi vous savez je suis très sélectif et exigeant. Je ne sors pas non plus de la cuisse de Jupiter, malgré que je sois un peu fauché en ce moment. Moi aussi j’ai des goûts très raffinés et cultivés, et puis il y a les belles mères qui faut parfois se farcir, mon Dieu pas ça en plus.
Ne rêvez pas trop quand même, j’aurais beau être le plus sensible et le plus doux des têtards cela n’y changera rien. Je ne suis pas toujours très réceptif à tout ce qui est beau, bon, c’est des conneries d’autrefois tout ça, faut arrêter des fois avec l’optimisme à outrance qui rend pas mieux service sur le fond des choses.
Non le problème c’est que j’ai pas trop la Tchatche pour les embobiner, et puis vous savez tout devient si cher, c’est pas donné pour le resto, le cinéma, les cafés, les pièces de théatre, les voyages, les sites de rencontres, faut voir les grandes arnaques, et puis il y a les paires de chaussures, les vétements, le coiffeur, les régimes minceur, la manucure, pour mieux les satisfaire et les combler, pour mieux les rassurer et les protéger tout le temps des mauvais coups durs matériels de la vie. Ah ça oui alors beaucoup trop compliqué pour moi tout ça.
Non ce qu’elles veulent ce sont de vrais hommes, des mecs qui puissent mieux flatter tout le temps les belles mères. Vous croyez vraiment que c’est moi le plus fort, tu penses, vous verrez elles auront beau recherchées à vivre d’abord avec les gens les plus ok, ça les empèchera pas moins d’éprouver un petit peu le vertige à la chose qui …
Tiens je préfère plutôt me procurer une petite souris, ça prend moins de place, ça vous regarde moins de travers lorsqu’il y a moins d’argent sur la carte bleue, ça coûte moins cher que des croquettes pour chats, et ça mange moins de fromage je trouve.
Sinon bonne soirée quand même, enfin je vous en cause comme ça.
Bonne soirée tout pareil Jérémie
les ‘sheng nu’
(made in china)
L’Europe à l’heure des choix .
Contre toute attente, il est une race d’euro-dévots qui jamais ne désarme. La crise de l’euro ne sera jamais pour eux une crise du credo ! Dans un Europe en état de déliquescence avancée et tandis que s’effraient les dirigeants étatsuniens et chinois, du risque de dépression mondiale, la confrérie eurolâtre danse sur un champ de ruines et psalmodie en proclamant l’imminence du Grand Soir fédéraliste. Ils fondent leur ultime espoir littéralement messianique pour conjurer la chute finale en un sursaut politique qui accoucherait en dernière extrémité du « fédéralisme ». .
http://www.marianne2.fr/L-Europe-a-l-heure-des-choix-3-3_a220642.html
L’Europe à l’heure des choix.
http://www.marianne2.fr/L-Europe-a-l-heure-des-choix-2-3_a220640.html
Europe, démocratie ou dictature ?
http://www.marianne2.fr/Europe-democratie-ou-dictature%C2%A0_a220672.html
La démocratie (la vraie, par tirage au sort), personne n’en veut
Et d’ailleurs, au-delà de 1000 ou 2000 personnes, ça devient vite ingérable
Mais nous sommes dans l’entre-deux, et ça peut continuer tant que la planète peut nous fournir eau, énergie et nourriture. Pour combien de temps encore ??
Encore un petit coup de « progrès »… C’est tellement triste que j’hésite maintenant à indiquer toutes les entourloupes et raclages de fonds de tiroirs nécessaires pour alimenter les plus riches.
http://www.lemonde.fr/economie/article/2012/07/13/madrid-cree-un-fonds-d-aide-aux-regions_1733688_3234.html
Ce fonds sera financé « par un prêt de la loterie nationale de 6 milliards d’euros et le reste par le Trésor » espagnol, a ajouté le ministre de l’économie, Luis de Guindos.
Le tuage d’une région bientôt mise à la loterie…
Tu lèves le pouce ou tu le baisses…??
Le progrès ça prend du temps
et le temps c’est de l’argent
et de l’argent c’est de la guerre
et de la guerre somme toute
c’est ce qu’il y a de plus naturel
chez les bipèdes
de l’espèce
humaine
pas vrai
Si le progrès de l’humanité c’est d’abord le temps, le chronos, l’audimat, la gestion et la faculté de pouvoir amasser toujours plus d’or et d’argent sur les podiums, au dessus de tous, de son prochain alors le progrès peut prendre plus de millénaires, mais chut gardez cela pour vous nous avons tellement besoin d’entendre plus de V.I.P et de gens bien arrivés grâce aux images et aux ondes radio. Oui et encore nous avons peut-être pas encore tous vus.
Dans tout ce que je lis ces temps-ci, un sujet semble tabou, celui du nombre d’humains présents sur Terre. On n’en parle ni à propos de la crise écologique, ni à propos de la crise économique. Trop de risques de dérapage pour pouvoir aborder le sujet. Et pourtant…
Vu du coté du Capital, les masses étaient d’abord des travailleurs, produisant des richesses, puis des consommateurs, générant des profits. L’efficacité croissante des robots va réduire leur statut à celui de bouches inutiles à nourrir.
Je ne doute pas que les possédants des robots trouveront un moyen simple, efficace et élégant pour réduire ces frais généraux. Vite, avant que les robots ne le trouvent à leur place.
Comme il est sûr qu’il faudra introduire dans l’équation de solution de la crise à la fois la population et la consommation, il faut réfléchir dès lors à la façon de le faire harmonieusement. La sagesse humaine accumulée ne nous enseigne-t-elle pas que cela se fait par le partage ? Très mal vu actuellement (du moins par les grands médias), l’État-providence (dont une traduction française de la version anglaise est le poétique État de bien-être) est pourtant plus proche de ce qui est souhaitable, et soutenable, que ce que nous vivons en ce moment.
Une fois l’harmonie établie, il devrait y avoir moyen de s’entendre entre adultes… Ou rêve-je ? 😉
@Renard en 1970 nous etions la moitie moins sur terre(source wikipedia),il est evident que c’est une importante part du probleme.
C’est pas parce que Malthus était un réactionnaire,
ou qu’il a fait les beaux jours des réactionnaires
qu’il n’y a pas de limites à l’empreinte humaine.
Restons calmes et objectifs.
D’autres espèces ont disparu pour avoir excédé
les capacités de leur écosystème.
Regardons la réalité en face, pour autant que la science écologique,
si jeune et mal comprise le permette.
La démographie semble nous enseigner (?) en tout cas
que la sortie de la misère favorise la stabilité démographique
Imaginez un robot.
Un robot programmé pour optimiser au maximum la génération de profits.
Le robot se rend compte que les détenteurs de capitaux dépensent trop et plombent les résultats !!
Que va-t-il faire ?
El Roto, 15 juillet 2012, El Pais
[…] "Après la révolution fordienne, l’élargissement de la sphère de la production industrielle automatisée et l’introduction de robots informatisés dans l’industrie de service ouvrent la voie à une société radieuse. Finies les visions futuristes ténébreuses imagées par Metropolis ou décrites par Orwell ! Le bagne a disparu, les travailleurs aussi ! Reste selon ce schéma a régler un petit problème : de quels revenus les consommateurs disposeront-ils, afin d’éviter que les énormes marchés ne disparaissent malencontreusement avec les salariés ?" […]
au fait pourquoi cela nous angoisse t-il autant l’idée de vivre dans un monde sans travail?
Parce qu’un monde sans travail pour les gens ordinaires, c’est un monde sans revenus.
Bien sûr.
D’ailleurs personne n’a dit qu’il n’y avait plus de travail; il n’y a plus de travail salarié (enfin chez nous), grosse nuance.
Pourra-t-on, avant qu’il soit trop tard, revoir ces vieilles notions de travail, revenu, bien commun, utilité sociale ?
@MerlinII
« revoir ces vieilles notions de travail, revenu, bien commun, utilité sociale ? »
Il faudra bien, d’où l’impératif (B. Friot par exemple) de séparer ‘le revenu’ du ‘travail’…
De tous temps il y a toujours eu des gens ordinaires (dont je ne m’exclue pas) . L’humanité n’a cessé d’évoluer vers moins de travail parce que c’est un but en soi , et les gens ordinaires ont fait preuve d’une remarquable faculté d’adaptation.
J’entends ce premier niveau d’angoisse ( suppression du revenu) mais la réaction de peur prend ses sources ailleurs que dans l’affrontement de cette conséquence immédiatement inquiétante. C’est le rien absolu qui s’en suit qui inquiète le plus. C’est qu’après le travail il n’y aura pas d’autre travail. C’est la fin du travail en lui-même. Tel que défini aujourd’hui.
Les solutions proposées ne contribuent qu’à augmenter la fin du travail et faire cesser de tourner la roue d’une redistribution monétaire, conduisant à une situation d’immobilisme total signalé par le ralentissement global de l’économie mondiale. Qui en Grèce, Islande aurait pensé que tout puisse s’arrêter aussi vite ( Espagne idem)?
Cette échéance se profile à très brève échéance et pas dans un infini incertain. Chacun sent qu’il va avoir à le vivre. Personne n’est prêt à ça. Encore moins à retourner à une acception du travail régressant en labeur
il est probable que tout éclatement de la machinerie monétaire engendrerait l’éclatement de toutes les autres structures d’organisation sociale , dont le travail. Et sinon c ’est par la cessation des activités par en bas que s’arrêtera la machine qui tournera un moment sur fond d’inertie jusqu’à un seuil de ralentissement insoutenable. C’est ce qui est à l’œuvre en Grèce , où l’activité s’arrête inéluctablement et la société entière régresse très vite vers un immobilisme primaire.
il me semble que dans ce qui se passe aujourd’hui , ce n’est pas le manque de revenus qui fait le plus peur. Mais le chaos par arrêt global de toute mécanique économique sur fond d’ épuisement des ressources.
Je n’imagine pas le monde des très riches si totalement insouciants et dissociés de cette angoisse collective , d’ailleurs en réponse ils tentent de s’accaparer les ressources. C’est croire de leur part pouvoir maintenir des règles qui vont tout autant voler en éclats de par les effets du chaos.
Bien sur l’illusion existe des marges de croissances à réaliser sur l’ancien modèle dans les pays en voies de développement, sauf que si les marchés d’échanges commerciaux qui valoriseraient cette croissance s’écroulent dans les sphères occidentalisées cela ne fonctionnera pas ou pas si facilement. ( c’est ce qui se passe pour la Chine qui souffre beaucoup de la baisse de ses exportations et ne peut mettre en œuvre un marché intérieur qui en compense la différence au même rythme)
Toutes les options mise en places ne sont que des gagne-temps éperdus.
D’où doit venir le déclencheur d’un nouveau cycle évolutif? Impérativement d’une modification politique ( comme vous l’avez dit dans un autre billet je crois) des systèmes de redistribution et de répartition, mais aussi des composantes même des systèmes de production et d’échanges commerciaux.
En fait le travail à quasi déjà disparu. Il s’est dématérialisé (de sa fonction de production), remplacé par la notion d’occupation.
Presque personne ne produit plus rien. Ce n’est plus le travail qui produit et qui plus est produit de la richesse. Ce sont l’énergie et la com et la richesse qui en découle est elle-même en phase de dématérialisation. Le mouvement même de l’économie s’est dématérialisé. Au point de produire des aberrations, et on ne sait pas corriger des aberrations dématérialisées ni réellement évaluer cette richesse.
Effectivement les gens ordinaires ne savent pas comment vivre de manière dématérialisée
Et tout le monde riche ou pauvre devient ordinaire à ce titre.
L’angoisse du monde serait moins grande, si les faux prophètes enseignaient un peu moins les réalités trompeuses aux images, leurs réalités soit disantes plus essentielles, plus concrètes, plus visibles, amasser toujours plus de gain pour les vieux jours, pour toujours plus de plaisir extrème dans les sociétés, pour ça que les marchands de la terre font bien plus le bien périssable.
Il y aura des signes dans le soleil, dans la lune et dans les étoiles. Et sur la terre, il y aura de l’angoisse chez les nations qui ne sauront que faire, au bruit de la mer et des flots, les hommes rendant l’âme de terreur dans l’attente de ce qui surviendra pour la terre.
En plus selon les dernières nouvelles de la météo, les bonnes récoltes risquent de se faire attendre au niveau des chiffres, alors vous comprenez pour ça que le monde panique déjà un peu en matière de travail et de croissance qui tombe à l’eau, surtout qu’à force les gens du marché ne s’arrangent pas mieux dans le même temps.
Il devient selon toute probabilité, urgent de faire en sorte que des pans complets de l’approvisionnement mondial soit retiré pacifiquement à l’emprise des économies purement capitalistes , en favorisant les coopératives ou tout autre système plus respectueux des êtres humains.
C’est vraisemblablement notre nouvelle frontière à atteindre..
Que penser de ce type d’initiative anglaise sponsorisée en arrière plan par des multinationales
Qui remet en jeu la notion d’espace public, le droit de propriété fondateur de nos sociétés et nos économies : http://www.incredible-edible-todmorden.co.uk/home
Quand les décideurs en viennent à avoir des pensées magiques, c’est que les choses ne vont plus très bien. Il faut être fort dépourvu de solutions pour imaginer un monde dans lequel le bonheur nous vient de la MACHINE UNIVERSELLE qui fait TOUT et pour tous…
L’intelligence artificielle ne devrait pas tarder à revenir en force, pensant toutes choses à notre place! et l’éternelle jeunesse aussi par le fait d’une médecine prodigieuse.
Et Dieu dans tous ça?
Il s’occupe de la prochaine, c’est probable et comme dit la chanson;
…
« Tout ça parce qu’au bois de Chaville Y avait du muguet.
On t’enverra faire la guerre dans les fantassins
pour que ceux de la dernière soient pas morts pour rien.
C’est ce qu’on a dit à mon père et c’est ce qu’on m’a dit
ça revient de façon régulière tout comme les radis.
Voilà mon cher petit homme tout ce qui t’attend
parce que j’ai croqué la pomme un jour de printemps.
C’est peut-être une folie mais si tu voyais comme ta maman est jolie
tu me pardonnerais d’avoir été à Chaville cueillir le muguet. »
Lire la suite: http://gauterdo.com/ref/tt/tout.ca.parce.qu.au.bois.html
http://www.youtube.com/watch?v=BcqIIhzYpKI
« Prototypage rapide », ça s’appelle comme ça, on comprend alors qu’il n’y a rien de particulièrement bouleversant à cela sinon que la plus part d’entre nous n’ont pas l’habitude de fréquenter des ateliers et des bureaux d’études.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Prototypage_rapide
Les gains de productivité réalisés grâce aux automates doivent être soumis à l’impôt afin d’être redistribués, via une allocation universelle, aux personnes libérées d’un travail inhumain.
Exemple: Un supermarché remplace ses caissières par des robots. Les gains de productivité réalisés sont recensés puis soumis à l’imposition pour alimenter la caisse d’allocation universelle. Les ex-caissières bénéficient alors d’un revenu dont la seule condition d’attribution est l’existence en tant qu’être humain; et non plus l’exercice d’un emploi devenu inexistant.
Merci Sismondi !
où comment un libéral comprend l’impasse de sa pensée et fait volte-face… comme quoi c’est possible !!
Beveridge au lieu de Bismarck : la summa divisio classique de la sécu. Pour le moment, on a un peu des deux. Quand « ils » auront tué le travail, la logique assurantielle du revenu de remplacement sera morte aussi, en effet.
Le supermarché, temple de la marchandise pauvre, est inhumain par nature, si j’ose dire.
Par ailleurs, je ne crois pas que l’allocation universelle coupée de toute activité, soit l’avenir d’une humanité libérée.
Je préférerai partager le travail, y compris dans ses aspects les plus pénibles, mais certainement pas dans un le cadre capitaliste.
Dissocier travail et revenu, c’est possible. Et souhaitable! Nous ne serons pas libres, nous le serons un peu, voir beaucoup plus. Ça vaut le coup.
Dans un premier temps il nous faut dissocier emploi et travail.
Puis nous répartir la charge de travail.
L’allocation universelle n’est pas coupée de toute activité, elle ne lui est simplement plus conditionnée.
On peut aussi s’interroger sur la pertinence des supermarchés dans le monde à venir.
D’autant que c’est une interrogation permanente des grands groupes qui les possèdent .
C’est ce que propose Martin Ford:
http://www.thelightsinthetunnel.com/
et
http://econfuture.wordpress.com/
« L’administration Obama vient de décider de la création d’un Institut bien doté consacré à cette technique tandis que de grandes entreprises comme Boeing, General Electric ou Honeywell Bull s’impliquent dans des recherches avancées. « Nous sommes sur le point de faire des pas de géant » déclare la première, »
Girouettes affolées :
L’administration Obama avait d’abord soutenu le véhicule hydrogène, avant de retourner sa veste.
Delphin
Pourtant, il faudra bien penser la fin du « travail » comme avenir de l’homme ! La fin d’un système ou l’essentiel du revenu est constitué par l’échange du servage contre biens ou services. Créons d’abord les robots, les peuples se chargeront bien d’éliminer leurs propriétaires, ils auront dès lors le temps d’y penser et d’y procéder !
L’histoire est sérieusement engagée depuis une cinquantaine d’années, et l’expérience montre que les peuples ont de la peine à tordre le cou aux propriétaires .
Mais ça viendra le jour où , comme en alpinisme , ils trouvernt le nouvel appui qui leur permet de poser la main qui se cramponne encore au vieil appui » propriété-capitalisme » .
Car les peuples , vieux de leurs millénaires de souffrances , savent qu’il faut toujours avoir trois points d’appui pour continuer à grimper sans se casser la gueule .
Ce qui se raconte ici et ailleurs , et la contrainte de l’épuisement de notre planète, peut aider à trouver ce nouvel appui .
Revoir « l’utopie réaliste » .
Accessoirement et de plus , ce qui peut accèlérer la manoeuvre , c’est que l’appui » propriété- capitalisme » est en train de s’auto-désagrèger .
La perspective est alléchante mais…Y a juste un « léger » problème: Que faire avec ceux dont le travail n’est ni répétitif, ni physique, ni industriel, et qui comporte une partie » service » parfois non-négligeable ? En clair ,les profs, les boulangers,les chercheurs…Enfin ,bref, vous voyez, ce genre de métier, quoi…
Doivent-ils,eux, continuer de bosser « comme des malades » (tout étant relatif et les autres se tournant les pouces)? Ils ne seraient surement pas très content,j’imagine..Vont-ils devenir,à leur tour,les parents pauvres de ce nouveau système?.Alors? On fait quoi,pour eux ?
Mouais….Comme disait F. Reynaud : » Oui,mais là…Y a comme un défaut ! »
Chacun se raconte un peu dans ses commentaires. Pol et juan nessy ont un travail peu gratifiant, Jubert a un travail gratifiant…
Dans Wagner il y a déjà du progrès, lorsqu’on fini pas s’apercevoir que pour réparer l’épée, il faut la réduire à l’état de limaille puis la refondre. Radicalité nouvelle. Seule la matière est conservée, la forme est perdue. L’idée est perdue. Le fascisme est perdu. Toute idée tend vers le fascisme, et le fascisme est ce qui veut se maintenir envers et contre tout changement.
Le progrès s’il consiste à persévérer selon les lois de l’inertie de la conservation du même, c’est la mort. La société est de toute façon d’essence militaire.
Plus près de nous, l’après-guerre et le désenchantement du progrès sous l’interprétation de la fin des années 70, Kraftwerk => The Robots
« l’imprimante 3D », les fab labs… Jean Zin en parle beaucoup. Curieux de lire son analyse sur ce sujet.
Le capitalisme, un système redoutable qui récupère tout à son profit.
L’ONU lance une campagne contre la criminalité organisée, avec des vidéos
http://fr.news.yahoo.com/lonu-lance-campagne-contre-criminalit%C3%A9-organis%C3%A9e-vid%C3%A9os-084737557.html
Dans l’énumération, l’auteur a simplement omis la corruption, les trafics d’influence, trafic des taux interbancaires, trafic des faux résultats bancaires et des multinationales…
« La criminalité organisée n’épargne aucun pays, aucune région: elle profite des plus vulnérables par la menace ou la tricherie »
A quand les vidéos officielles qui dénoncent les malversations politico-financières ?
[…] "Après la révolution fordienne, l’élargissement de la sphère de la production industrielle automatisée et l’introduction de robots informatisés dans l’industrie de service ouvrent la voie à une société radieuse. Finies les visions futuristes ténébreuses imagées par Metropolis ou décrites par Orwell ! Le bagne a disparu, les travailleurs aussi ! Reste selon ce schéma a régler un petit problème : de quels revenus les consommateurs disposeront-ils, afin d’éviter que les énormes marchés ne disparaissent malencontreusement avec les salariés ?" […]
[…] TOO GOOD TO BE TRUE, by François Leclerc July 16th, 2012 by Paul Jorion | Guest post. Translated from the French by Tim GupwellWhen there seems no way out, and the future seems unclear, it is then that promising […]
« Choc d’offre »
C’était le sésame de C (pas) dans l’air de ce jour que j’ai supporté 20′.
« choc d’offre », « baisse du coût du travail » étaient les mots clés martelés par Elie Cohen.
Pas d’autre piste possible, « il faut bien que ».
J’en ai raz la casquette de ces discours où l’objectif est de se conforter à la stratégie du choc et de contenter le néo-libéralisme.
Le partage du gâteau, sujet majeur pour lequel le travail a perdu 10 points sur le capital et on voudrait en rajouter une couche. Aller, couchez.
Défendre les rentiers et préserver leurs coussins, édredons, couettes, matelas, ça suffit.
Quand l’argent « travaille » pour eux il faut bien comprendre que les revenus issus de leurs capitaux leurs permettent de consommer des biens pour lesquels NOUS avons trimé.
Rappel : valeur immobilier x 2 en 10 ans, dividendes = « trink-geld » permettent de se payer des vacances à l’oeil par exemple.