Le Blog de Paul Jorion, né le 28 février 2007, a aujourd’hui cinq ans et quelques mois.
C’est long pour une entreprise qui exige une veille sept jours sur sept et (presque) vingt-quatre heures sur vingt-quatre. Oui, bien sûr, il y a certainement d’autres manières de conduire un blog, mais celui-ci s’est voulu dès le départ un observatoire et il est arrivé souvent au cours de ces cinq années que nous soyons pratiquement les seuls dans le monde francophone à relayer certaines informations quand elles tombaient le samedi ou le dimanche et que les autres étaient à la pêche à la ligne. Je ne parle même pas de l’interprétation de événements pour laquelle nous avons souvent été longtemps seuls à proposer celle qui serait ensuite confirmée par les faits.
Le but du blog au moment où je l’ai créé était d’alerter devant la montée des périls. Les circonstances avaient voulu que je travaille dans le secteur du crédit hypothécaire américain au moment où la crise prenait son envol, j’étais le témoin d’événements qui me paraissaient porteurs d’immenses bouleversements et c’était un devoir pour moi de témoigner.
Depuis, mes avertissements n’ont pas été entendus ou, s’ils l’ont été, ce ne fut en aucune manière de ceux qui étaient à la tête des affaires en 2007 et qui, étonnamment, y sont toujours. Je dis « étonnamment » parce qu’il est prouvé par là que l’échec a cessé d’être sanctionné dans le monde où nous vivons. On peut parler à ce propos d’« oligarchie », et certains ne s’en privent pas, mais le mot n’arrive pas à trouver sa place dans ma boîte à outils. Ce qu’on explique de cette manière-là me semble s’expliquer de manière beaucoup plus convaincante par les effets d’une religion inventée dans les années 1870 dont l’objet est l’adoration d’un système économique bancal appelé « capitalisme » et dont le discours d’autojustification blindé contre le démenti par les faits, s’appelle lui « science économique ». Si les faits semblent ridiculiser le dogme de cette religion, la réplique qu’elle offre est imparable : soit les hommes ne sont pas suffisamment rationnels et il est impératif qu’ils s’abstiennent du péché d’irrationalité, soit le Grand Satan appelé « l’État » a interféré avec la sagesse infinie des marchés qui assurent la plus grande gloire du dieu « capitalisme » et il faut réduire toujours davantage ses pouvoirs.
Si l’on témoigne en criant « casse-cou » sans relâche et que l’on n’est pas écouté, que se passe-t-il alors ? Cassandre se transforme en Jérémie. Et si Cassandre peut être admirée a posteriori pour la justesse de ses vues, aussi inconfortables soient-elles, les jérémiades de Jérémie, faites d’interminables descriptions morbides de ce qui est en train de se passer, et que tout un chacun peut tout aussi bien observer par soi-même, finissent par lasser.
Ce qui pourrait nous encourager à ignorer ces considérations décourageantes, ce serait l’audience impressionnante du Blog de Paul Jorion, confirmation apparente d’un besoin de lire ce qui s’écrit ici. L’(anti-)corrélation du chiffre du CAC 40 avec le nombre de visiteurs du blog est cependant si évidente qu’elle en devient comique et suggère que c’est l’inquiétude des investisseurs à la petite semaine qui fait le succès du blog alors qu’ils constituent la part de la population la moins susceptible de prêter attention aux conclusions de nos discussions entre blogueurs et commentateurs sur ce qu’il faudrait impérativement changer dans nos institutions, non pas même pour améliorer le monde où nous vivons mais plus banalement pour le sauver de sa destruction pure et simple, que notre espèce s’ingénie pourtant à orchestrer.
La capacité à l’autocritique étant la vertu la moins bien partagée au monde, il est normal qu’elle se trouve pleinement représentée ici. Mais que faire ? Saborder le blog ? Parce qu’il ne suffit pas de reprocher aux autres d’ignorer le démenti par les faits ou de négliger la sanction par l’échec, si l’on entend faire la même chose quant à soi.
J’en suis là de ma réflexion depuis plusieurs semaines, voire plusieurs mois. Je ne me ferme pas pour autant aux messages que le monde nous adresse. Aussi quand je retrouve (même si c’est « enfin ! ») la teneur des avertissements de mon livre annonciateur de la crise (La crise du capitalisme américain – 2007, terminé d’être écrit en 2005) dans un rapport de l’OCDE ici, dans une petite phrase là de Mervyn King à la tête de la Banque d’Angleterre, dans le nouvel angle d’attaque de Joseph Stiglitz là encore, je me dis que le temps de réponse nécessaire aux choses qui nous préoccupent est peut-être en effet de cinq ans, et que l’impatience des individus ne représente aux yeux de l’histoire qu’un obstacle de plus pour que le nouveau puisse advenir là où il est attendu et espéré par le plus grand nombre.
Un mail reçu hier, qui suggère lui que mes propos considérés comme « ahurissants » il y a deux mois à peine sont déjà dans l’air du temps ou, hier encore, le relevé du chiffre des ventes de mes cinq livres consacrés à la crise, montrant que chacun a fait mieux, voire beaucoup mieux, que le précédent, sont autant d’informations allant dans le même sens et se renforçant l’une l’autre.
Alors, le sept jours sur sept, le (presque) vingt-quatre heures sur vingt-quatre, n’est sans doute qu’un prix minime à payer. Haut les coeurs ! On continue !
298 réponses à “FAUT-IL ARRÊTER LE BLOG ?”
A tort ou à raison, je perçois cet article comme une question de base qui est « A quoi bon ? »
Déjà, je pense qu’il faut faire la différence entre l’émetteur et le récepteur. Vous produisez un blog, avec vos intentions, vos analyses, vos idées….
Nous lisons les uns et les autres pour des raisons diverses qui n’ont parfois rien à voir avec les vôtres.
Par exemple, vous vous étonnez que le niveau de lecture varie en fonction de la bourse.
Personnellement, je ne boursicote pas, mais les fluctuations de la bourse m’interpellent et me font me préoccuper de la situation économique, et pour un analyse correcte, je viens sur votre site, c’est une de mes premières réactions.
J’ignore si c’est le cas des autres de vos lecteurs, mais vous ne pouvez pas vous limiter à une lecture directe. Les motivations des gens sont toujours plus complexes qu’il n’y parait.
Par ailleurs, et si vous doutez de l’intérêt de votre blog, je dois vous dire que récemment, j’ai eu au téléphone une amie désespérée par la situation politique en Italie. Nous avons alors parlé des idées qui se font jour en France sur l’UE et ce qui arrivait sur le plan économique.
Elle a découvert qu’il y avait un mouvement qui voulait la séparation des banques de dépôt des activités financières.
J’ai voulu lui envoyer un livre, mais j’ai trouvé trop lourd pour quelqu’un pour qui le français n’est pas la langue maternelle.
Je lui ai alors indiqué votre blog, plus réactif, plus au fait des choses au jour le jour, plus aisé à lire, et je n’avais rien d’autre à lui proposer, mais cette proposition était pertinente.
J’ignore si elle va le voir souvent, mais au moins,la solution pour elle comme pour moi, existe pour s’informer sereinement.
Rien que pour cela, ça vaut la peine que vous continuiez, l’information, c’est le pouvoir et le contre-pouvoir.
Bravo pour tout ce que vous faites, on ne vous remercie pas assez.
La défense par de Gaulle de l’arme blindée fut mise à profit par l’armée allemande, pas par l’armée française à laquelle elle s’adressait pourtant.
Sans doute de la même façon le blog de Paul Jorion est-il mieux entendu par ceux qui cherchent à tout prix à rester dans le cadre capitaliste tel qu’il est que par ceux qu’il invite à en finir avec lui…
Faut-il ruser, raconter des histoires, travestir la vérité pour arriver à ses fins ou s’efforcer toujours, du mieux qu’on peut, de cerner la vérité ? Pour citer une nouvelle fois Kant, toute attitude pour être morale doit être généralisable. Ce n’est pas le cas de la ruse.
D.M-B, Guderian et Lutz ont lu dG (Vers l’armée de métier – travail de nègre pour Pétain à l’origine), mais ce n’est qu’une lecture tardive (1934), leur doctrine sur l’armée blindée était déjà aboutie, le travail ayant été engagé dès la défaite de 18. Les anglais sont bien plus présents, Fuller particulièrement, dans les références du Achtung Panzer de Guderian de 1937 (dG est une citation bibliographique mineure parmi une trentaine).
@Vigneron
Parfois, vous me rappelez Charles A…
Les blindés c’était seulement pour gagner des batailles, très insuffisant pour gagner une guerre mondiale. Avec énormément de patience, par des actions d’abord dérisoires, de Gaulle a montré à ceux qui ne voyaient que la défaite de 1940 que cette bataille perdue ne déterminait pas l’issue de la guerre mondiale en cours.
L’euro monopolise l’attention des médias alors qu’il n’a pas plus d’importance que n’en a eu la ligne Maginot !
Au contraire le blog permet de relier les mesquines fluctuations de la bourse à l’agitation des politiciens et permet en même temps à ceux qui le souhaitent de comprendre qu’il n’y a aucune chance qu’ils puissent résoudre à Bruxelles un problème qui se pose à une toute autre échelle. Tout comme ceux qui y étaient en 2007, ceux qui sont à la tête des affaires n’ont pas été élus pour résoudre des problèmes de cette envergure.
C’est vrai aussi coté Russe , Toukhatchevsky et l’aviation . Coincidence ?
Toukhatchevsky lui en est mort .
Supposons que le bancor soit l’arme de l’avenir . Il faudrait un organisme international pour le
superviser . L’Internationale est-elle notre avenir ? Immédiat . Il faudrait accepter des compensations entre par ex Afrique et Emirats . Je crains que çà coince là . Entre autres .
Les Africains pourraient-ils accepter , une vie bucolique traditionnelle , et ignorante du reste du monde . Ils n’en sont déjà plus là , entassés dans des méga-villes sordides pour la plupart , ils cherchent l’issue . Je crains que le bancor ne soit vraiment trop en avance .
Monsieur JORION, merci pour l’ énorme travail accompli via ce blog…et merci de continuer à nous éclairer…
@Paul
en plus, je me permets de vous rappelez que Moïse, qui n’était pourtant pas la moitié d’un con a prevenu dix fois Ramsés(qui n’était pourtant pas la moitié d’un autre) de catastrophes qui arrivaient toutes sans empêcher l’entêtement fait d’orgueil, de paresse et d’avidité.
Puis, malgré d’innombrables démonstrations de la puissance de leur Dieu au Hébreux, ceux-ci, râlaient, ergotaient, pleurnichaient, doutaient et se faisaient même un veau d’or dés que Momo a eu le dos tourné.
La voilà la solution Paul, faites massacrer la moitié du peuple et emmener l’autre 40 ans en balade dans le désert.
J’ai connu des gens tellement impliqués dans leurs entreprises ou leurs associations qu’ils y maintenaient un rythme frénétique.
Mais au final ils étaient tellement harassés par les contraintes qu’ils s’imposaient eux-mêmes qu’ils ont fini un jour par péter les plombs et tout plaquer brutalement, et bien peu de gens ont compris pourquoi, alors qu’il aurait suffit de relâcher un peu de pression.
Donc si vous êtes sûr de pouvoir continuer au rythme actuel pas de problème, mais si vous sentez l’usure s’installer, de grâce levez le pied, juste un peu.
6 jours sur 7 ce n’est pas un prix lourd à payer pour donner plus de longévité à votre action, qui profite à tous.
Attention, tout ce qui suit est très sérieux.
Le désespoir le disputant à l’espérance et l’espérance au désespoir, un drôle de style s’impose à moi. Il m’est impossible par les temps qui courent de m’exprimer sérieusement. Énième fois que je m’y reprends. Entre aigre-doux, mi raison, mi folie, et un peu trop décousu, confus à mon goût. J’en suis malheureuse car j’aimerais dire mieux, mais vais dire quand même.
État des lieux:
Ce billet met le doigt sur une plaie béante. Comme le dit la chanson: c’est quand qu’on va où ?
La question n’est pas nouvelle, elle est même lancinante ma douce Rosinante.
L’angoisse à voir disparaître le vaisseau-amiral me semble venir de là. C’est que le sentiment d’impuissance n’en finit pas d’être à son comble moussaillon!
A suivre, la colère.
Parlons-en de la colère.
Elle est ambivalente: côté pile, elle est sèche, mate, dominée par une capacité à passer outre, à garder son sang froid, côté face elle est clownesque, elle m’invente des acéphales en peau de lapin, du libéralism cool, du crazy like to fool Laînéen… pour un monde plus rose, et aussi des images tarantignolesques inavouables, grotesques, avec des bazookas et des perruques qui volent au ralenti sur un air de Faust –Aah je ris de me voir si belle en ce miroir !– merci France 24.
Sidération et incompréhension demeurent au tableau.
On meurt de drames humains, on manque de pain.
Honte à eux !
Il pleut.
A ce stade, le désenchantement se mange chaque jour à la petite cuiller.
Je vais me pendre et je reviens, je pleure de chagrin.
Et deviens misanthrope aux alentour des indifférences crasses et poisseuses.
Je pleure de chagrin, encore.
La peur est de la partie, mais pas trop, enfin, très enfouie, ‘pas les moyens d’avoir peur.
En fait elle est partout.
Note: surtout ne pas en rester là, avoir du courage pour deux, pour dix, être vivants.
Oui, hauts les cœurs !
La réflexion du jour: Muter est un art. Résolument contemporain. Et vivant.
Merci pour tout et n’hésitez pas à voler du temps pour dormir, rêver, vous reposer, vous tous autant que vous êtes à maintenir ce blog ouvert. Nul n’est indispensable; je sais je ne crois pas ce que je dis mais c’est le seul moyen dans ces graves cas de tyrannie-là, de se libérer un peu.
« L’idée est un arrêt de la pensée. »
Henri Bergson
Trop d’idées ?
^^
Ouf ! J’ai eu peur.
C’est bien de poser la question, car maintenant je me rend compte de la place que vous occupez.
Je suis votre blog depuis un an.. C’est très souvent le premier sur lequel je me jette en ouvrant mon ordinateur.
Le lien que vous avez constaté avec le CAC 40 ne relève pas forcément de votre explication. S’il est vrai que je vais examiner l’évolution du CAC40 tous les jours je ne boursicote pas et je ne pense pas le faire un jour. J’ai certainement gardé la croyance que si la bourse va, l’économie va (croyance peu justifiée maintenant mais on ne se change pas). Et comme je m’intéresse à l’économie et à l’évolution de la société, je puise ici beaucoup d’informations intéressantes et de première main et surtout une vision cohérente de ce qui se passe (même si je ne suis pas toujours d’accord avec vous), ce qu’on peut nommer du sens et c’est ce qui manque beaucoup dans notre monde. En plus vous fédérez beaucoup de gens ayant des choses passionnantes à dire . Bien souvent j’ai trouvé dans les commentaires des idées originales et des liens vers des sites intéressants. Votre blog invite à la réflexion c’est sa grande qualité. Si des gens l’utilisent pour spéculer est- ce une raison pour pénaliser ceux qui en ont compris le rôle essentiel.
J’imagine que gérer ce blog n’est pas facile et avec en plus toutes les interventions que vous faites à l’extérieur.
Merci de continuer.
Ouf, vous m’avez fait peur.
Je ne sais pas pourquoi j’ai eu un moment de panique à l’idée que je n’aurai plus à venir ici pour lire vos interventions de celles de François Leclerc et de tous les autres contributeurs, sans négliger les commentateurs, enfin surtout les commentaires, certains risibles, souriants, énervants, et très souvent qui me permettent de croire que j’y vois mieux.
Mais tout aussitôt, cette addiction me plonge dans un monde de perplexité et d’interrogation.
Finalement je suis un addict heureux!
Je précise que si j’ai pu être un peit épargnant, ayant cru moi aussi, avec quelques actions aider des entreprises (quel naïf j’étais), j’ai depuis quelques années complètement changé et par simple intuition vis à vis de la bourse (bien avant la crise) et par changement de situation personnelle.
Je fais partie de cette frange de population possédant une solide formation professionnelle, et une non moins solide expérience, mais devenu inutile sur le marché du travail, galérien depuis bientôt 7 ans, avec des moyens modestes (mais finalement on arrive à vivre) qui ne me permettent toujours de vous aider financièrement. je le regrette chaque fois que je viens ici, avec un petit fonds ce culpabilité, à l’idée de profiter sans contribuer.
Je plussoie, vous êtes le premier qui m’a permis de comprendre quelque chose à ce m…. sans nom.
Vos livres et votre blog me nourrissent depuis 2 ans et demi (à l’époque j’étais chômeur). Alors vive le blog de PJ.
J’ai présenté vos idées, vos vidéos à nombre d’amis qui essaient de suivre ce qui se passe.
PS: Ni boursicoteur, ni investisseur je ne suis qu’un quidam lambda.
86. Jésus a dit :
« Les renards ont leurs tanières et les oiseaux leur nid ; mais le Fils de l’Homme n’a aucun endroit où poser sa tête et se reposer. »
le blog n’est pas de tout repos 🙂
Bonne continuation !!!
C’était en 1986..?? Je croyais cela plus vieux.
le temps n’est pas plus vieux que nous
Comme pas mal d’autres lecteurs l’ont probablement déjà dit : un grand merci pour le travail accompli par toute l’équipe, et surtout continuez comme ça. Votre blog est une des dernières sources d’informations que je considère comme étant fiables ! Alors bonne continuation !
Un jour viendra où tout s’arrêtera… mais c’est pas pour aujourd’hui.
Alors, si vous le voulez bien, on en reparlera…
SURTOUT PAS …… Il ne faut surtout pas arrêter ce blog, il en va de MA SURVIE INTELLECTUELLE ET REFLEXIVE……. Et surement pas que de la mienne d’ailleurs….. Alors encore une fois, merci à tous les contributeurs et à vous aussi, bien sur, M JORION…
Non ,pas maintenant Monsieur Jorion…surtout pas maintenant !
Les « épouvantés » d’aujourd’hui nous ont fait peur pendant si longtemps :
aujourd’hui en effet ,ces « spécialistes » = économistes,ès politique,ès âneries en tout genre,sont à leur tour dans cette angoisse diffuse dans laquelle est plongée l’Humanité ,aux US , en Chine ,Russie , »Vieille europe »…etc…
Ils n’ont pas plus de solution qu’hier ,mais pis=
Ces « Gens là » semblent avoir perdu leur bon sens..???
Alors,avec beaucoup (Hummmm ! ) d’autres ,dont les affiliés du blog,avec F. Leclerc ,Jérémie,Louise et tous les autres (O. Berruyer i.e..) , RESTEZ ,au nom de l’Assistance à Peuples en danger…
Merci pour tout ce gigantesque travail,inouï ,accompli et il reste cependant TOUT à refaire en ce bas ,très bas, Monde.
Bien sur qu’il faut continuer ce blog ! Pitie !
Un des seuls endroits de la toile ou l’on a l’impression d’etre moins bete quand on referme l’ordi. La correlation avec le CAC40 n’est certainement pas issue de la cause que vous donnez. Quand le CAC40 baisse, ca devient le sujet d’actualite principal et les gens curieux veulent comprendre. Pour cela, vos billets, ceux de Mr Leclerc et tout les commentaires sont primodiaux.
Cette chute sans fin de la finance fatigue tout le monde. Mais vos analyses sont bien relayees, soyez-en sur.
Si vous fatiguez (ce que je comprends parfaitement), peut-etre qu’une nouvelle formule de blog, moins encadree, avec des articles de presse proposes pour commentaires pourrait vous faciliter la vie…
Bonjour,
Votre Blog est une oasis dans ce Monde en déliquescence.
La seule raison et je dirais même le seul droit qui vous permettrait de mettre un terme à son exsistence serait que le Monde se porte mieux.
Aujourd’hui par certains ici et par moi en particulier vous pourriez être en passe de vous voir accuser de non-assistance à citoyen en danger !
Continuez avec François Leclerc, Julien Alexandre et tous les autres à nous donner des clefs pour pouvoir mieux appréhender l’Avenir.
Bonne journée et merci.
Quel soulagement lorsque j’ai lu le titre de votre article et quelle deception à la dernière ligne. ;o)
Si je me permet, c’est que je te soupçonne Paul d’avoir fait la même chose que pour « un vent d’éspoir se lève » et ça marche!!!
Avant toute chose j’éspère que tu excusera mon tutoiment. Nous ne nous somme jamais rencontrer et je ne n’ai pratiquement jamais contribuer aux commentaire mais je me sent proche au point de trouver naturel de te tutoyer. N’y vois aucune malice ni manque de respect!
Et donc comme beaucoup ici n’ayant jamais commenté, cet élèctrochoque là m’ammene à poster.
J’ai t’ai apporter en guise de présent un joli paquet d’explosif que tu utilisera à ta convenance.
Mais je voudrais avant tout te remecier ainsi que toute l’équipe, te dire que la confiance que j’ai en toi ne c’est pas faite en un jour et enfin que de casser les habitude, se remettre en cause, pratiquer le paradoxe comme socrate ne peut être que bénéfique.
Comme tu ne me connais pas je vais me présenter un peu. Je répare des objet qui date d’ aussi loin que le XVIIème. J’ai trente ans, j’ai eu un portfeuille d’action que j’ai commencé à soldé en mai 2008 parce que je trouvais que le marcher « puais ». Je n’en ai plus depuis mais l’experience fut enrichissante.
Juste une petite remarque au passage. Je salut ton courage à lire tout les commentaires et je pense que si chacun avant de poster devait lire tout les message précédent (ce que j’ai fait) la liste serait certainement un peu plus courte.
AH je te voit t’impatienter de débaler ton cadeau. Le voici, ce n’ai qu’un petit aphorisme de nietsche n°235 dans humain trop humain:
« GENIE ET ETAT IDEAL EN CONTRADICTION
Les socialistes désirent établir le bien-être pour le plus grand nombre possible. Si la partie durable de ce bien être, l’état parfait, était réelement atteinte, le bien être détruirait le terrain d’où naissent la grande intelligence et généralement l’individualité puissante: je veux dire la puissante énergie. L’humanité serait trop inerte, une fois cet état réalisé, pour pouvoir produire encore le génie. Ne faudrait-il donc pas souhaiter que la vie conserve sa violence, et que forces et énergies sauvages soient sans cesse de nouveau incitées à naître? Or la chaleur du coeur et la commisération veulent la supression de ce caractère violent et sauvage,et le coeur le plus ardent que l’on puisse imaginer serait aussi celui qui la commanderait le plus passionnément: et pourtant c’est justement de se caractère sauvage et violent de la vie que sa passion a pris son feu, sa chaleur, et jusqu’à son existence; le coeur ardent veut donc la supression de son fondemment, l’anéantissement de lui même: il veut donc quelque chose d’illogique, il n’est pas inteligent. La plus haute intelligence et le coeur le plus ardent ne peuvent donc coexisterdans une seule personne,et le sage qui porte un jugement sur la vie se met au dessus de la bonté pour ne la considérer que comme une chose dont il faut faire abstraction dans le calcul total de la vie. Le sage doit s’opposer à ces souhait extravagants de la bonté inintelligente parce qu’il s’agit pour lui de la persistance de son type et de la production finale de l’intelligence supérieure; du moins, il n’aura pas le désir de voir se fonder l’ »Etat parfait », étant donné que des individus inertes seuls y auront place. Christ, au contraire, qu’il nous plait de considérer comme le coeur le plus ardent, favorisait l’abêtissement des hommes, se mettait du côté des pauvres d’esprit et arrêtait la production de l’intelligence supérieur : c’était logique. Le type opposé, le sage parfait (on peut bien le dire d’avance) sera nécessairement aussi opposé à la production d’un christ. (L’Etat est une habile organisation pour la protection des individus les uns contre les autres : si l’on exagère son ennoblissement, il arrivera enfin que l’individu sera affaibli par lui, voire dissous) qu’ainsi le but original de l’Etat sera anéanti de la façon la plus radicale. «
« le nombre de visiteurs du blog est cependant si évidente qu’elle en devient comique et suggère que c’est l’inquiétude des investisseurs à la petite semaine qui fait le succès du blog »
Vous avez raison pour quelques uns sans doute mais l’inquiétude inversément corrélée aux bourses est aussi et surtout ( au vu du nombre de non investisseurs que je connais comme fréquentant ce blog) celle de gens de plus en plus nombreux inquiets non pour les avoirs qu’ils n’ont d’ailleurs pas que pour tenter de comprendre et d’apaiser le sentiment angoissant qui monte : demain que sera ce monde pour mes enfants ( pour les plus âgés) et/ou y at’il encore un avenir demain pour moi ( les plus jeunes)?
Tout le monde, en ce compris les non investisseurs, entend chaque jour les infos sur le CAC qui dévisse ou remonte, cela ne signifie pas automatiquement une peur ou une espérance d’investisseur.
Bonne journée.
Bonjour Paul,
Oh combien je vous comprends. Cinq ans c’est effectivement très long. C’est le temps de la mise en place d’une crise, et des remèdes destinés à étouffer la démocratie en occident.
Ceux qui sont aux manettes ne l’oublions pas, dirigent non pas des pays mais tendent de plus en plus à vouloir régir la planète entière.
La diversité des niveaux sociaux des habitants de la planète devait être régulée, ils sont occupés à le faire et d’ici « un certain temps » les esclaves asiatiques seront sans doute un peu moins esclaves et les occidentaux « libres » verront leur statut sans doute assez proche de celui des nouveaux prolétaires d’asie. Cette masse de population sera à l’avenir le paramètre d’ajustement des besoins des quelques millions d’individus (sur des milliards) qui seront les maitres de la planète (le monde c’est une autre histoire).
Expliquer est un chose, choisir ou/et accepter en sont d’autres.
Le blog explicatif, à sans doute fait la plus grande partie de son temps. Reste à voir si vous aurez
l’énergie, le courage et/ou la folie de vous lancer dans quelques chose d’autre, sans doute plus politique au sens noble de l’acception, càd la gestion de la cité planète.
Il y a aussi que Paul commence à être violemment attaque. Mais AMHA les attaques sont le signe qu’il y a beaucoup de choses bonnes à prendre dans ce blog et dans les livres. Merci de continuer. Si c’était sur un rythme moins soutenu, je comprendrais et m’en contenterais. Mais merci de continuer!
Non, il n’y a quasiment aucunes attaques à l’égard de Paul ou du blog. Les quelques clowns qui officient sur le web en se faisant de la pub en utilisant le nom de Paul ne sont qu’une petite poignée, et ils se connaissent tous, c’est un mouvement coordonné. La seule chose qui les intéresse, c’est de perpétrer le mythe « créationniste » des banques commerciales qui créeraient de l’argent, car cette vieille lune d’extrême-droite est le fondement de leur idéologie réactionnaire.
Après, il peut y avoir des débats ici ou là dans les médias, mais c’est autrement plus sain.
« Quand un génie véritable apparaît en ce bas monde, on peut le reconnaître à ce signe que les imbéciles sont tous ligués contre lui. »
Jonathan swift
Voilà une question facile !
Faut il arrêter le blog, la réponse est « non ». Pourquoi ? Au moins parce que j’aime lire ce blog.
Monsieur Jorion,
bien des jours je me demande comment vous faites pour faire face à tout ce que vous décrivez…
Le temps, l’énergie, l’enthousiasme que vous consacrez à toute cette entreprise…
Et quelle entreprise : aller de l’avant, ouvrir les yeux, comprendre, sentir, expliquer,voyager,se battre avec intelligence contre une masse de naïfs et ou de malveillants, faire réfléchir tout le monde……. !!!!!
C’est incroyable!
Continuez, continuons si vous le voulez bien…
Il me semble que rien n’est plus important ni plus urgent.
MERCI à tous ceux qui vous entourent et à tous les lecteurs et participants!
(J’ ai eu peur moi aussi.. Pfffuit! )
Le changement ne viendra que lorsque la goutte qui fera déborder le vase fera que nous serons trop nombreux dans la rue pour que rien ne change.
Votre blog remplit peu a peu le vase de la colère des gens face à la réalité qui leur est la plupart du temps cachée. Il est donc indispensable.
C’est surtout à vos lecteurs de se mobiliser dans les associations et les partis politiques qui mettront en oeuvre le changement, plutôt que le guerre que l’on sent poindre comme par le passé après des crises similaires à celle que nous vivons aujourd’hui.
Comme la plupart des intervenants sur ce sujet, j’avoue avoir eu un moment de « heeeeeiiing ??? » résonnant dans la tête. Heureusement, je suis arrivée assez rapidement à la conclusion, qui m’a fait pousser un petit soupir de soulagement.
Plus sérieusement :
– tenir un blog (ou un forum) avec ce nombre d’intervenants, avec la relecture des commentaires (indispensable) préalable à la publication pour assurer qu’un socle de base de correction et de respect sont bien là – rien que ça, sans compter l’écriture des articles – représente un boulot de dingue. On a beau être plusieurs, être une équipe, c’est éreintant. C’est fatiguant, parce qu’on n’est pas toujours confronté qu’au meilleur. Il n’y a même pas besoin d’aller chercher les trolls ou les lauréats de points godwin : il suffit de voir quand les intervenants se lâchent un peu, se défoulent un peu, font de l’humour ou du bruit juste « parce que » – c’est bien humain, j’ai eu (et je rechute de temps en temps) une période « bruit », ça peut être très marrant, pour soi et pour ceux avec qui on joue, mais souvent moins pour les autres. Enrichir l’équipe de modérateurs, c’est aussi très compliqué : d’une part, il faut être sûr des personnes que l’on recrute, et ça, ce n’est ni immédiat, ni facile, et, d’autre part, il faut que ces personnes soient 1) intéressées par la chose, très contraignante et consommatrice de temps et d’énergie, et 2) disponibles pour ce faire. Pour avoir co-modéré un forum comportant plus d’une centaine d’intervenants réguliers pendant quelques mois, je pense pouvoir imaginer ce que ça représente (et encore, on laissait la publication libre, on repassait après).
– l’impression de prêcher dans le désert (pour faire un raccourci un peu lapidaire) : je pense que toutes les personnes qui travaillent (pas nécessairement avec salaire) dans l’associatif, le social, le syndicalisme, le politique connaissent ça. Je pense aussi que c’est un sentiment qu’il faut absolument dépasser et que, même quand on l’a dépassé une fois, il peut revenir vous hanter à intervalles réguliers ou en fonction de la fatigue du moment. C’est sûr, on ne changera pas le monde à nous tous seuls. C’est sûr, on ne provoquera pas la révolution de pensée ou les bouleversements dont on rêve. D’ailleurs, ceux qui ont le plus de pouvoir pour y contribuer sont ceux qui ont le plus intérêt à ce que cela n’arrive jamais. Donc, ce sont bien ceux qui ont le plus intérêt à non seulement faire la sourde oreille, mais aussi et surtout combattre en niant, ridiculisant, dénigrant, etc. « Spin », c’est le maître mot, malheureusement. Mais, tout de même, une lueur d’espoir dans tout ce marasme : si on ne change pas fondamentalement les choses, on y contribue. On fait réfléchir les autres, on sème des graines, et on espère qu’elles donneront un jour des champs de fleurs magnifiques. C’est ce que fait ce blog. Il apporte de la matière, il nourrit les réflexions, il ouvre les esprits et les perspectives. Il permet le débat et l’alternative. Dans le monde d’aujourd’hui encore bien plus que dans celui de hier – élément paradoxal alors que les moyens de communications sont toujours plus nombreux et plus riches – c’est un élément vital, dans un univers où la pensée unique domine, écrase et nie aux autres le droit d’exister, et même d’être pensées.
– comme tous ceux qui l’ont écrit avant moi, je pense que le lien entre les soubresauts du CAC40 et celui de la fréquentation du blog n’est pas celui que vous dites. Lire ce blog, les articles et les commentaires, est un exercice qui demande du temps, et du « cerveau disponible ». Souvent, on en manque. Souvent aussi, les événements médiatisés – et dieu sait que les soubresauts boursiers le sont – font que l’on se secoue un peu et que l’on se dit « allez, je vais aller voir, je vais aller lire ».
Enfin, parce que – encore une fois – comme d’autres l’ont dit avant moi, dire merci c’est important, et qu’on ne le dit jamais assez (souvent parce que l’on pense que c’est évident et implicite) :
Merci à vous, merci à tous les auteurs de billets, merci à toute l’équipe de modération pour le boulot fatiguant, éreintant, répétitif et parfois assommant, surtout quand les intervenants sont de mauvaise humeur et que les parties de ping-pong entre les uns et les autres doivent donner envie à nos modérateurs de s’arracher les cheveux ! 😉
Merci pour votre commentaire, qui montre que « la capacité d’engagement » est aussi une valeur d’un grand nombre de blogueur.
En revanche, Paul Hermant, cet autre point de repère de la navigation internet, et qu’on entendait aussi à la radio, et qui nous empêchait de couler dans l’insignifiant, hélas, arrête sa chronique. http://goo.gl/uaOAs
Je ne sais pas trop où je suis, ni quand je suis, au quotidien. Mais je suis avec vous de tout coeur.
Je ne suis pas un « assidu » mais j’ai appris tant de choses dans ce blog! Il a accompagné ma propre transition concernant ma vision du monde. Il m’a servi de portail d’entrée dans un univers , donner des outils qui me permettront désormais à me débrouiller ailleurs, puisqu’il faut bien penser qu’il y aura un après. Je suis aussi parfois abbattu car j’ai du mal à le partager autour de moi et j’observe aussi, comme chacun, les guignols aux TV qui sont pris au sérieux. C’est long, c’est vrai, depuis env fin 2008 pour moi, quand un argument tient en quelques lignes, qu’il faille des années à le faire passer… Mais plus cela va, plus il y a des gens prêts à entendre, et plus je me sens prêt à leur apporter quelques réponses.
Il y a des risques pour gérer un blog, et notamment celui de publier des commentaires peu qualifiés ou teintés de problèmes personnels des commentataires. Je fais l’hypothèse que de nombreux gens en situation précaire participent au blog de Paul Jorion. Mais un blog comme celui-ci n’est pas concu pour résoudre des problèmes personnels ou pour être le mur des lamentations.
Je ne participe ici qu’occasionnellement, mon planning est chargé et j’utilise internet de manière économe (je demande pardon pour mes fautes, je ne me relis jamais). Je trouve ce blog se distingue – si l’on fait abstraction d’un certain type de commentataires – par le fait qu’il est un antipoison pour lutter contre le politiquement correct et contre la désinformation.
Alors oui, je suis pour: continuons!
Certes mais les commentaires du genre que vous évoquez ne saturent pas le blog. On y trouve de temps à autre un soupir de l’âme. Mais si le coeur y tient le centre, la tête est bien au sommet.
La modération y fait un travail soigné pour un jardin à l’anglaise. Evitant à bien d’entre nous de dépasser les bornes ou de se tourner en ridicule, traquant l’esprit de polémiques creuses.
Certains reprochent à ce blog la forte imprégnation de la personnalité de son propriétaire, ça fait rigoler. Car quoi de plus naturel, pour un espace privé ouvert au public………mais privé…………mais ouvert au public…mais privé.
Ce blog n’a rien de sectaire , il ne promeut aucune idéologie, tout en étant de forte utilité public.
On y fait la part belle à cette humanité qui est notre dans toutes ses dimensions , en même temps c’est le blog d’un anthropologue. Le coeur y a bien souvent des raisons que la Raison n’ignore pas.
L’expression « cerveau collectif » lui va bien, cerveau certes mais pas dans un bocal.
Voilà pourquoi j’aime ce lieu.
Ah bon, le fait que des gens en situation précaire viennent écrire sur le blog ça vous démange et vous gratouille ? Font pas partie de vôtre clientèle ceux-là ? Sûr que non, mais le fait de pouvoir s’exprimer cela peut permettre d’éviter un geste fatal et définitif, non ? Dit autrement ce blog a l’inestimable avantage de servir de soupape de sécurité pour certain ; vu les commentaires laissés à la suite de ce billet. D’ailleurs, personne est obligé d’écrire selon des normes, suffit de trouver un équilibre entre émotion et raison pour ne pas alourdir inutilement le travail de la modération. T’façon la vie est pas une recette de spécialistes et on peut très bien rechercher son prochain (précaire) dans un horizon fort limité.
T’ain ,camarade …quelle suffisance !
Révise tes math, ds un système complexe, …………. , ce sont les « bruits » qui structurent le signal et lui confèrent sa stabilité .
@ kercoz,
Je suis perplexe… Un excès de bruit m’oriente en effet vers le chaos. Par contre une organisation des bruits me transporte dans la complexité !
@ Lac :
Je prends le sens « elec » du terme bruit , a savoir signaux parasites ,marginaux ….
C’est parce que notre coeur ne bat pas régulierement que l’espece humaine (ou autre) est rencore vivante ..L’ arythmie oblige le système de régulation a fonctionner en permanence pour rectifier les perturbations , ce qui permet un redémarrage lors d’ un defaut plus grave.
Avant que vous ne sabordiez le bateau , laissez moi descendre une chaloupe .
Vous situez l’apparition du capitalisme en 1870 , c’est original un adepte de l’intelligence artificielle (qu’il appelait dialectique matérialiste ) le situait avant , dans un ouvrage célébre , méconnu de son vivant , le Capital . Il concluait …et tout çà se résoult par la lutte des classes , je traduis librement par… l’intervention de l’état . Ensuite par une loi de la pensée établie par un autre grand adepte de l’IA à sa maniére un certain Hegel , il doit y avoir négation de la négation .
Selon la logique d’Aristote ce serait retour au capitalisme , selon celle de Hegel c’est autre chose ,çà ressemble à de l’alcool mais ce n’est pas de l’alcool .
Cette IA de Hegel ,( idée absolue , méme initiales que Intelligence artificielle , c’est drole !) donnait des résultats étranges , en science .
Ainsi un astronome de l’époque pointe son télescope dans telle direction , pour y découvrir une planéte (selon la loi de Bode) , Hegel , catégorique ‘ y a pas de planéte ! ‘ . On ne trouve pas
de planéte en effet , mais une ceinture d’astéroides (planéte éclatée ?) . Qui a raison ?
Sur un autre point c’est patent que ce n’est pas Hegel qui a raison (et çà révéle une grave confusion , à mon avis , parce qu’elle porte sur les contradictoires ) il s’agit de la répartition des forces sur un point qui décrit un cercle . Pôur Newton , la physique et méme les maths ( si l’on note l’angle qui sépare des dimensions , ou le fameux nombre i ) Ces forces sont orthogonales entr’elles Hegel soutient mordicus l’existence d’une force centripéte et d’une force centrifuge . Il n’ a pas tord sur l’existence de ces forces , sauf que ce n’est pas le sujet .
Je veux dire par là que quoique doué d’une grande force de pénétration d’esprit la perception
du réel peut se faire à contre-sens .
OUF!
Vous m’avez fait une de ces peurs!
Non ce blog n’est pas une drogue, mais un rituel quotidien comme ouvrir ses volets chaque matin sur un jour nouveau.
De tout coeur merci à toute l’équipe et autres participants qui font la richesse du lieu.