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Il y a TOUJOURS une alternative
Le phénomène, c’est la manière dont les choses se manifestent à nous, et cette manière peut être véridique : les choses nous apparaissent en nous suggérant qu’elles sont de la manière dont elles sont véritablement, ou bien la manière est trompeuse : les choses sont en réalité autrement – c’est le cas par exemple des illusions d’optique : elles nous suggèrent une réalité erronée.
Là où le grec disait phainomenon, le latin disait apparentia, l’apparence, avec les deux mêmes nuances que pour le phénomène : apparence fidèle à la nature des choses ou bien apparence trompeuse.
Pourquoi parler d’épistémologie ? A cause des élections en Grèce, et de la classe politique européenne qui s’est laissé prendre aux apparences trompeuses : elle a cru qu’encourager le vote des Grecs pour le parti de droite Nouvelle Démocratie était une manière de sauver l’euro, craignant qu’un vote pour la coalition de gauche Syriza, ne signe sa fin. Alors que c’est le contraire qui est vrai.
Pourquoi ? Parce que la formule adoptée jusqu’ici pour tenter de sauver la zone euro a fait faillite de manière spectaculaire. S’entêter dans la même direction selon le principe TINA (« There Is No Alternative », de sinistre mémoire thatchérienne), c’est s’assurer de poursuivre la descente aux enfers enclenchée dès la fin 2009. La cordée « euro » (ne nous voilons pas la face) est en perdition. Ses membres dévissent un par un : Grèce, Irlande, Portugal, Chypre…, tandis que le nombre de ceux ayant encore bon pied, bon oeil, et sur qui repose de plus en plus lourdement le poids de ceux qui pendent déjà dans le vide, se réduit dangereusement.
Le marché des capitaux ne s’y trompait pas ce lundi 18 juin, au lendemain même des élections en Grèce, le taux exigé de l’Espagne pour ses emprunts à 10 ans, de 6,82 % à l’ouverture, crevait rapidement tous les plafonds, atteignant 7,25 % à 15 heures. Pour comprendre la portée de ces chiffres, il faut se rappeler que le pacte de stabilité financière européen, encore appelé « règle d’or », qui compare les dépenses d’un pays, non pas à ses recettes, mais à son Produit intérieur brut, exige par sa logique que la croissance soit plus élevée que le taux « moyen » exigé par le marché des capitaux pour sa dette. Quand le marché exige 7,25 % pour les emprunts d’un pays, sa croissance économique devrait donc être – pour que la dette ne s’aggrave pas encore davantage – du même ordre de grandeur. On est très très loin du compte avec une croissance prévue en Espagne pour 2012, de – 1,5 %.
Le vote en Grèce en faveur du mémorandum rédigé par la troïka (Union européenne, Banque centrale européenne, Fonds monétaire international), tant espéré par la classe politique européenne, n’a pas eu pour l’Espagne l’effet bénéfique espéré. Pourrait-il en être autrement pour l’Italie, elle aussi fragilisée ? On voit très mal comment.
Et si les Grecs avaient propulsé Syriza en tête, le 17 juin ? Ne nous faisons pas d’illusions : les marchés n’auraient pas été satisfaits non plus (ce qui souligne éloquemment que la solution des problèmes n’est certainement pas simple). Mais au moins un coup de semonce aurait été tiré, et un coup d’arrêt donné à la gangrène qui ronge inexorablement la zone euro. On aurait été obligé de réfléchir. Car, comme l’avait annoncé Alexis Tsipras, à la tête de ce parti, il n’était pas question pour la Grèce de quitter la zone euro, mais de réfléchir à comment faire les choses autrement, et les événements dramatiques qui s’enchaînent depuis le début de la crise dans les derniers mois de 2009 soulignent qu’un besoin urgent existe de mettre en effet sur pied une nouvelle option. Et quand on dit « nouvelle option », il ne s’agit pas bien entendu d’inventer en quelques semaines l’Europe qu’on a négligé de véritablement construire au cours des soixante dernières années.
D’autant que les membres de la cordée qui pendent déjà dans le vide et qui bénéficient du coup de la sollicitude sévère de la troïka seraient bien rapidement venus ajouter leur voix à celle de la Grèce, réclamant eux aussi une nouvelle approche. Mariano Rajoy, Premier ministre espagnol, avait déjà compris lui-même la leçon de l’« effet Syriza » puisqu’il exigea et obtint le 10 juin une aide de 100 milliards d’euros puisés sur les fonds de solidarité européens, qui permit que sa banque Bankia ne sombre pas corps et biens, sans qu’aucune condition soit attachée au prêt.
Un nouveau mot d’ordre s’impose pour demain : « There is ALWAYS an alternative ». Il y TOUJOURS une alternative ! TINA a été démenti par les faits, et il est grand temps qu’on en prenne conscience, parce que chaque heure compte désormais !
176 réponses à “Le Vif/L’Express, « Il y a TOUJOURS une alternative », 22 juin 2012”
http://www.lesechos.fr/economie-politique/france/actu/0202131685701-le-gouvernement-devrait-opter-pour-une-hausse-du-smic-limitee-a-2-au-1-er-juillet-336463.php
Le coup de pouce pour le smic, ça tourne au ridicule… huit euros bruts en plus…soit 6,50 euros nets à tout casser…ce coup de pouce permettra aux salariés payés au smic de consommer un kebab supplémentaire par mois !
Je signale que le gaz va augmenter d’au moins 5% ces prochains mois, en sus d’une possible hausse rétroactive, que la CSG salariale devrait connaître aussi une augmentation et que l’inflation calculée par l’insee est un indice macroéconomique qui n’a pas vraiment de rapport avec le pouvoir d’achat des salariés payés au smic…par exemple, l’alimentation et le loyer occupent une part beaucoup plus importante dans les dépenses d’un foyer modeste que dans un foyer plus aisé…par conséquent, leur inflation subie est automatiquement plus forte.
à ce point là, c’est juste de l’aumône…c’est réduire de nombreux salariés au statut d’indigent…c’est donc détestable.
Il fallait être sot pour croire nos politiques, blancs bonnets et bonnets …..
En effet. Ou fanatique, ce que sont la plupart des militants, surtout à droite, d’après ce que j’ai observé. Vian en parlait très bien.
6,50 € nets…….
Même pas de quoi compenser l’inflation sur l’énergie!
Tout le monde pourra comprendre que désormais, ce poste de dépense sera de plus importants avec la raréfaction des ressources.
Le seul point sur lequel existe une variable d’ajustement c’est bien celui du coût de l’immobilier.
Il faudrait mettre en place une grande planification pour éviter la spéculation immobilière et la rente qui s’y rattache.
La politique suivie depuis quelques années en matière d’immobilier est suicidaire, notamment sur le foncier, car elle capte désormais près de 50% des revenus modestes.
Il ne sert à rien d’augmenter les salaires sans réviser conjointement la politique du logement.
Il y aura donc ceux qui pourront assumer ces dépenses, les riches et les autres. Car les choses ne sont pas près de changer. Cela ira même de mal en pis. Nous assisteront probablement aussi à des mouvements d’immigration dus au réchauffement climatique. L’UMP et le FN ne vont pas apprécier.
Les 2% ne sont en fait que 0.6% une fois pris en compte l’à-valoir.
Avec les autres augmentations (gaz, électricité…), pas de Kebab, et avec la rétro-activité, va falloir rendre les kebabs des mois-derniers…!
Il parait que le prix du gaz est indexé sur celui du pétrole ?
Et que le pétrole baisse beaucoup en ce moment ?
Alors le prix du gaz ?
Une piste de réponse :
energie.lexpansion.com/enquetes/pourquoi-votre-facture-de-gaz-augmente-alors-que-les-cours-chutent
Merci pour votre lien, youbati.
Pourquoi donc ne suis-je pas surprise d’y lire ceci ?: « Il est toutefois très vraisemblable que le distributeur français soit parvenu à abaisser ses coûts d’approvisionnement, si l’on en croit plusieurs fins connaisseurs du marché du gaz. Dans ce cas, ses clients devraient aussi en bénéficier. « On peut se demander si GDF Suez n’en profite pas pour se refaire des marges sur le dos des consommateurs »
C’est drôle, il y avait un sujet sur la hausse des prix du gaz, hier soir sur TF1…..c’était on ne peut plus vague et on sortait de ce « reportage pas du tout orienté » avec le sentiment que cette hausse pour le consommateur était juste et inévitable….
Le prix du gaz baisse dans le monde , en particulier aux US , because gaz de schistes .
Il ne baisse pas en Europe , parce que ce n’est pas le méme cartel , c’est un ‘concurrent’ gaz
Russe (accord trés politique avec l’Allemagne ) + gaz du Maghreb (accord trés politique avec la France ) .
Il y aurait une ‘solution’ pour nous : faire du gaz de schistes , mais ailleurs que dans des zones habitées , au hasard disons dans le désert . (mais y a pas d’eau) . L’eau de mer , gros travaux .
C’est pas facile pour Suez .
En 1968 les ouvriers , les employés et et les femmes ont été les premiers bénéficiaires de l’augmentation du SMIG de 35% ( TRENTE CINQ POUR CENT )
Faites le calcul chacun pour votre salaire …
Mais voilà ! ILS avaient la trouille ! Grave !
Ça donne une petite idée de ce que nous devons faire .
+1000
Y avait aussi plus de sous!!!
@Circé : ah bon ? D’ou tenez-vous ça ?
« Si l’on revient à des grilles salariales décentes (1 à 20 pour tous je suppose) cela permettrait de multiplier par 2 les salaires des 20 % les moins bien payés.
Tout travail mérite un salaire décent et il faut stopper d’urgence les inégalités croissantes et la concentration des richesses.
Référence : F Inter samedi 9h45 Cécile Renouard, bouquin « Le facteur 12, Pourquoi il faut plafonner les revenus ».
http://www.franceinter.fr/emission-on-n-arrete-pas-l-eco-l-invite-cecile-renouard-auteur-de-le-facteur-12-pourquoi-il-faut-pla
Il avait raison le Jean-Luc avec son SMIG à 1.700 euros, non ?
Mais les patrons défendent becs et ongle leur énormes rémunérations sous prétexte que sinon ils gagneraient moins que certains de leurs collaborateurs, il y a donc pas qu’eux.
450.000 euros /an (30.000/mois) c’est peu.
Lu sur la 12:15 du Monde du 21 juin.
Lorsqu’il faut rapidement réduire un déficit, la hausse des impôts est nettement plus efficace que la baisse des dépenses, car celle-ci est lente et difficile à réaliser. Tout le monde, les sondages le montrent, anticipe donc une forte hausse des impôts. Elle devrait d’abord concerner les riches et les grandes entreprises. Revient alors le lancinant débat sur l’incitation à entreprendre et la fuite des riches.
Faut-il espérer des milliards pour entreprendre ?
Entendu ce matin sur BFM radio, dans l’émission appelée « les experts », le raisonnement suivant : les très grosses rémunérations sont indispensables comme « carotte » dans le fonctionnement de l’économie, comme le gros lot est indispensable dans la loterie. Supprimez le gros lot et les gens ne joueront plus. L’affirmation mérite quelques commentaires :
– assimiler la répartition des revenus et la compétition économique à une loterie est peut-être juste, mais n’est sûrement pas de nature à rendre légitimes les gains les plus élevés.
– Cette proposition est étonnante dans une émission où est analysée d’habitude la rationalité de la stratégie des acteurs de l’économie. Car jouer au loto est de toute façon irrationnel au sens des économistes, puisque l’espérance de gain de ce jeu est négative.
– Cette affirmation ignore le paradoxe d’Allais, qui met en évidence l’aversion au risque dans le choix d’une loterie (sans entrer dans les détails, Maurice Allais proposait de choisir entre deux loteries de même espérance de gain et montrait que les joueurs choisissaient généralement celle qui minimisait les risques, alors que les choix auraient dû être indifférenciés). Or, le problème est bien là : est-ce que je préfère vivre dans une société où j’ai une chance sur un million de devenir milliardaire et une sur cinq d’être au-dessous du seuil de pauvreté (la société américaine, en gros) ou dans une société où je ne peux pas espérer plus de cent millions de fortune, mais dans laquelle tout le monde est au-dessus du seuil de pauvreté ?
Par ailleurs, est-il vrai que les gens riches continuent à entreprendre et à prendre des risques pour devenir encore plus riches ? Que peut-on acheter avec deux milliards qu’on ne puisse pas acheter avec un seul milliard ? Les compétitions immatures pour faire construire le yacht le plus long (c’est important, la longueur !) montrent que le moteur de l’action est ailleurs. Suggérons de faire de l’impôt payé un signe extérieur de richesse et chacun paiera allègrement l’impôt. Il pourrait même y avoir une intéressante compétition fiscale pour être celui qui paye le plus d’impôt.
Les riches fuient-ils ?…
http://alternatives-economiques.fr/blogs/parienty/2012/06/19/fuite-des-riches-et-matraquage-fiscal/#more-120
Oh secours, ma cassette, fuyons. Qu’ils partent donc, basta.
C’était une arnaque comme le reste,
car le programme du FdG, devenu comme toujours après élections
le Flan(c) de Gauche du PS, prévoyait seulement 1700 net en 2017…
ce qui avec l’inflation, permettait de dire
« les investisseurs n’ont pas à avoir peur »
Bon, mais tout cela est entérré. Le FdG est « dans la majorité »,
comme sous Mitterrand et Jospin….
@ Charles,
trés franchement vous commencez à me gaver avec vos arguments à la con. Vous êtes au NPA sans aucun doute, parti que j’ai justement quitté il y a 18 mois à cause de visions telles que les votres. Le NPA, parti qui ne veut pas gouverner ! alors à quoi sert il et à qui sert il? Vous êtes vous déjà posé la question avant de la ramener sur le FDG???
STOP svp, vous devenez ridicule!
Avec deux milliards on a deux fois plus de pouvoir qu’avec un seul milliard.
Je ne comprends absolument pas pourquoi ceux qui sont opposés à ces gigantesques salaires persistent à en parler comme si ils correspondaient à une amélioration concomitante du niveau de vie de ceux qui les perçoivent. Versailles n’était pas destiné à accroître le confort de Louis XIV mais à accroître son pouvoir en en montrant l’étendue. (La construction de Versailles assurait tant bien que mal la remise dans le circuit économique des impôts perçus par Louis XIV alors que ce n’est pas le cas pour les salaires en question, mais c’est me semble-t’il un autre sujet…)
Avec deux milliards on a deux fois plus de pouvoir qu’avec un seul milliard.
Je ne comprends absolument pas pourquoi ceux qui sont opposés à ces gigantesques salaires persistent à en parler comme si ils correspondaient à une amélioration concomitante du niveau de vie de ceux qui les perçoivent. Versailles n’était pas destiné à accroître le confort de Louis XIV mais à accroître son pouvoir en en montrant l’étendue. (La construction de Versailles assurait tant bien que mal la remise dans le circuit économique des impôts perçus par Louis XIV alors que ce n’est pas le cas pour les salaires en question, mais c’est me semble-t’il un autre sujet…)
taratata, oui, bien sûr l’augmentation du Smig de 68… Mais ne pas oublier qu’il s’agissait d’un rattrapage sur le salaire médian qui augmentait plus que le Smig depuis sa création en 50 (au passage par la « troisième force », MRP et radicaux, contre l’avis du Pcf et de la Sfio et après 12 ans de blocage des salaires…). En clair les travailleurs les moins bien payés (les smigards) s’appauvrissaient chaque année vis à vis des autres salariés mieux lotis. Les gains de productivité c’était interdit aux smigards d’en voir la couleur, noir sur blanc, les « glorieuses » quoi, point.
Il a fallu attendre le Smic de Chaban en 70 pour en finir formellement avec cette absurdité inique. Ensuite, jusqu’à 82, l’écart s’est réduit entre Smic et salaire médian et s’est donc vue réduite l’inégalité des salaires. A partir du blocage de Mauroy et jusqu’en 94 la progression relative du Smic a été stoppée et les marges brutes des entreprises rétablies. Depuis, jusqu’à 2007, la progression du Smic a repris avec en parallèle l’accélération du mouvement de réduction des « charges patronales » pour maintenir l’EBE des entreprises, jusqu’aux accords 35h et la réduction Fillon. Depuis lors les augmentations ont eté réduites à la seule indexation réglementaire, sans coup de pouce aucun.
Les salariés ? Yzonka suivre le conseil donné en couverture de « Mieux vivre Votre Argent » (avec une majuscule à argent !) N° 369 Juillet- Aoûit 2012:
« Vivez sans travailler. 6 exemples à suivre. Ils l’ont fait, pourquoi pas vous ?
Puissent les Dieux européens vous entendre!!! Hélas ils sont sourds et aveugles!
Il parait que quand on est artiste on est connecté sur la conscience collective, mon âme de poète est malade. J’espère que les cerisaies refleuriront.
Que s’amoncellent
Fleurs de cerisier ,Pétales
sur Matreya !
haiku ji-tarazu
Un excellent article de Matt Taibbi: http://www.rollingstone.com/politics/news/the-scam-wall-street-learned-from-the-mafia-20120620?print=true
La thèse de Taibbi est que les banquiers s’inspirent des méthodes de la maffia. Mais il avoue dans un passage que l’inverse est peut-être plus vrai: « What Spitzer saw was gangsters moving in the direction of big business. When I ask him if he is surprised by the current bid-rigging case, which looks more like big business moving in the direction of gangsters, he laughs. « The urge to become a monopolist, » he says, « is as old as capitalism. »
Toujours dans l’article: « That, ultimately, is what this case was about. Capitalism is a system for determining objective value. What these Wall Street criminals have created is an opposite system of value by fiat. Prices are not objectively determined by collisions of price information from all over the market, but instead are collectively negotiated in secret, then dictated from above.
« One of the biggest lies in capitalism, » says Eliot Spitzer, « is that companies like competition. They don’t. Nobody likes competition. » »
Très bon le « Nobody likes competition » ! C’est tellement vrai. Il suffit de voir Arcelor Mital qui ferme son outil de travail et le démonte pour être certain que personne ne vienne relever le défi et relancer la production d’acier.
J’ai l’habitude de dire :
la concurrence est la recherche du monopole, et ça marche.
La thèse de Debord, en 1988, est que la mafia* est le modèle des sociétés commerciales.
* mafia ou maffia est un « mot sicilien d’origine obscure » d’après le dictionnaire le Grand Robert.
@Marlowe: Cela faisait longtemps que je cherchais l’origine de cette thèse dont j’avais déjà eu à débattre il y a quelques années. Avez-vous une référence?
ça doit être les « Commentaires sur la société du spectacle » paru initialement en 1988.
Mais le détective confirmera, c’est un exégète de Debord 😉
Vous avez raison, http://calebirri.unblog.fr/2012/06/20/les-grecs-ont-perdu-mais-les-marches-nont-pas-encore-gagne/ . L’alternative, tout le monde la connait mais personne n’ose en parler car elle fait peur à tout le monde : subir le capitalisme, ou en sortir… http://calebirri.unblog.fr/2011/09/15/subir-le-capitalisme-ou-en-sortir-that-is-the-question/.
Elle en effraie surtout peur à quelques-un, ceux qui auraient tout à y perdre et qui utilisent la peur, voire la terreur, comme nous l’avons constater récemment encore pour éviter que les autres, ceux qui auraient tout à y gagner, n’y songent sérieusement.
Fort bien écrit par vous en juin 2010:
« Les pays émergents, dont la future puissance ne fait plus de doute pour personne, ne seront sans doute pas d’accord pour réformer un système capitaliste qui commence seulement à leur servir. Et c’est d’ailleurs de cela que toutes les tensions proviennent. A force de délocalisations, de recherches du moindre coût, d’optimisation et de rentabilité, les pays dits « développés » ont eux-mêmes créé le monstre dont ils sont aujourd’hui victimes. Ils semblent découvrir les lois du capitalisme, ainsi que les failles de celui-ci, au moment où la roue commence à tourner. Comme s’ils n’avaient pas imaginé que la mondialisation allait les engloutir, et que le libre-échange, qu’ils réclamaient pourtant, allait finir par abaisser leur compétitivité face aux autres pays. En assouplissant sans cesse les règles commerciales internationales, les anciens pays dominés pouvaient certes offrir de la main d’œuvre et des coûts de production très bas, mais inévitablement aussi allaient engranger technologie, savoir-faire et surtout argent. Et plus le temps passerait, plus l’argent resterait là-bas. Si bien qu’aujourd’hui les pays émergents se trouvent en position d’avancer socialement, et économiquement : ceux sont eux les futurs « grands ».
Face à ce danger qu’auraient dû prévoir les armées de conseillers politiques et économiques au service de l’Etat (et payées par le peuple), la seule réaction de nos gouvernants à été dans un premier temps de sauver les banques en endettant ses peuples sur plusieurs générations, de laisser en place les responsables de la crise comme ceux qui ne l’avaient pas vu venir, et ils en viennent même aujourd’hui à exiger de la part des peuples qu’ils ont trahi un effort supplémentaire (c’est à dire de supprimer un à un tous les acquis sociaux) ! Les mesures prises pour faire repartir la croissance sont sinon injustes, au moins inefficaces, et tout semble être fait en dépit du bon sens. »
Posté par calebirri le 27 juin 2010
http://calebirri.unblog.fr/2010/06/27/le-retournement-du-capitalisme/
Bien évidemment, il y a une autre alternative, surtout lors que le précédent « TINA » nous a démontré le contraire, au bout de 30 ans .
30 ans, et le Tatcherisme qui n’a toujours pas atteint son but, malgré la prise de relais de l’Allemagne de Schroeder … Ca veut dire quelque chose non ?
Les forceps Français vont ils servir à l’accouchement de ce monstre ?
Ce n’est pas sauver l’euro qui compte, ce qui compte c’est sauver le capitalisme.
Mon propos signifie que le jour où il faudra choisir entre l’un et l’autre, le choix sera fite fait alors que pour détruire le capitalisme il faut aussi détruire l’euro.
Les limites des ressources naturelles mettront fin au capitalisme, si ce n’est pas fait de la main de l’Homme. C’est un fait que l’on veut voir ou cacher, cela ne change pas les choses.
Et cela n’attendra pas le prochain millénaire, pas même le prochain siècle…
Ce que l’on peut changer, c’est les réactions de ce ce capitalisme quand il se cassera la gueule tout seul, et même dès maintenant. Si on pouvait éviter de se prendre des coups de latte au passage pendant que le grand corps malade convulse, ce serait pas mal.
Pourquoi enfoncez-vous des portes ouvertes ?
Je ne sais pas si ce sont des portes ouvertes.
Je crois que nous sommes tous occupés à tourner en rond parce que nous ne savons pas où nous allons. On sait que tout ne peut que s’écrouler mais nous n’avons aucune idée du comment et surtout de ce qui en sortira. tout ce que nous disons sur ce blog, ne sont que des spéculations (eh oui!) sur la façon dont nous pourrons survivre. Personne ne le sait. Alors, peut-être avons-nous besoin d’enfoncer des portes ouvertes pour nous rassurer.
C’est bon : you’re saved :
http://www.ouest-france.fr/ofdernmin_-Saint-Gregoire.-Le-siege-de-la-Banque-Populaire-de-l-Ouest-fera-15-000-m%C2%B2_40771-2090008-pere-bre_filDMA.Htm
Le fric a de l’avenir devant lui.
Qui en aurait douté, tu me diras..??
Pauvres, veuillez crever en silence. Merci.
Effectivement, si Charybde ne vous plait pas, il y a toujours l’alternative Scylla.
C’est dans les années 1970 qu’il fallait prendre la décision de réduire le niveau de vie, suite à la première crise du pétrole. « On » a préféré continuer à crédit comme si de rien n’était. Maintenant, quelques soient les décisions actuelles, c’est un peu tard, et elles ne changeront plus rien. Elles ne feront pas revenir le pétrole, énergie physique de base de l’activité économique.
Lu sur télérama cette semaine :
on a prouvé depuis belle lurette que le gazol est un polluant dangereux pour la santé.
En voici l’historique, que je ne connaissais pas : « Grâce à De Gaulle, les voitures diesels font une timide apparition. Elles puent, elles fument, elles se trainent mais pour écouler le gazole des centrales thermiques, que le nucléiare rend inutiles, on détaxe ! c’est le début d’une formidable odissée française: 24 millions de diesels aujourd’hui en circulation, les trois-quarts du parc automobile. Remercions Jacques Calvet, ex-patron de PSA, qui obtint en 1997 que chaque heureux propriétaire d’une « ouature diesel », bénéficie de l’avantage fiscal de la « pastille verte » : car le diesel consomme moins, c’est bon pour le climat !
2012, rapport de l’ONU, le diesel tue. Asthme, bronchiolite, cancer….
Ce qui était depuis deux décennies, un secret de polichinelle est validé par le CICR. Malgré filtres et pots catalytiques, les particules fines émises par les moteurs diesel seraient responsables en France de 42 000 morts par an. 8 fois le chiffre des victimes de la route. »
Et puis, une ministre qui avait envie de faire son boulot et qui s’est occupé des dossiers shell et total, s’est fait virer. Y arriverons nous ?!
« Mme Bricq, 65 ans, n’aura passé qu’un peu plus d’un mois à l’Ecologie et au développement durable. Elle était ces derniers jours la cible de critiques d’ONG pour avoir promis une « remise à plat » d’un permis de forage accordé à Shell au large de la Guyane, finalement validé par le gouvernement »
http://naturealerte.blogspot.fr/
Lobbying, quand tu nous tiens…
On peut peut-être ajouter :
– La dissuasion nucléaire qui ne sert à rien (dixit Paul Quilès ex ministre des armées), 16 milliards d’après Rocard.
– Les bioagrocarburants, dont le bilan ADEME explique qu’ils économisent le soja du Brésil. Mais doit-on donner du soja aux vaches ?
– Les OGM, qui évitent les pesticides… car la plante OGM les autoproduits. Et voila maintenant que les insectes s’adaptent.
– etc.
Delphin
à Valérie,
En termes de nombre de particules émises, et donc de santé, les moteurs à essence à injection directe sont tout aussi, voire plus, nocifs que les moteurs diesel équipés de filtres à particules.
Et puis il est bon de savoir que par unité de mesure le diesel rapporte moins d’accises à l’Etat que l’essence et que par les temps qui courent, tous les moyens sont bons pour drainer quelques sous dans ses caisses. On en reparlera aussi lorsque le contribuable devra financer le coût réel de l’électricité nucléaire…
Les véhicules à essence sont nocifs. Tous les véhicules à moteur sont nocifs, mais les diesels le sont particulièrement en ce qu’ils sont, en plus, largement utilisés – comme les autres – en ville,pour moins de 5 km (80% des déplacements d’après l’ADEME). Les moteurs n’ont donc pas suffisamment le temps de chauffer et les pots antiparticules d’être efficaces.
Il faut ajouter les oxydes d’azote, qui explosent avec le système pots antiparticules (hautes températures nécessaires à la pyrolyse).
… La majorité des véhicules actuels n’a d’ailleurs pas de pots anti particules (petites voitures non très récentes).
Delphin
D’ailleurs quand on arrive en France « de l’étranger » la première chose qui frappe c’est l’odeur omniprésente du diesel.
Le fait que l’on commence à en parler « officiellement » veut dire que le diesel va se retrouver taxé au même niveau que l’essence d’ici 2 à 3 ans.
Curieux qu’il faille de sérieuses études pour démontrer la nocivité des moteurs à combustion interne. Je savais déjà ça à l’âge de 4 ans quand je faisais des pâtés à la maternelle. Le nez est un organe quasi infaillible, et l’être humain n’est pas un pauvre esprit égaré sur cette planète hostile éprouvant le besoin maladif de tout disséquer pour savoir ce qu’il en est, il fait partie de ce monde corps cul et âme.
Ce sont des faits que vous pouvez vérifiez .
1) Diesel l’ingénieur , est mort en traversant la Manche pour déposer son brevet à Londres , sa
mort est toujours inexpliquée .
2) Le moteur Diesel est conçu pour bruler n’importe quoi ( y compris de la poussiére de Charbon dont on a des réserves pour plusieurs siécles y compris en gaspillant l’énergie ) . Les gazs peuvent toujours étre filtrés , grace à un filtre imparable , d’une simplicité déconcertante et découvert depuis longtemps : le charbon de bois )
3) L’huile a la méme capacité calorifique que le pétrole et coute moins cher (méme quand elle est produite en Occident ) . Le prix du litre dans un super-marché est trés au-dessus de son cout , comme dans les pays sous-dévellopés c’est une denrée alimentaire de base , elle coute beaucoup moins qu’ici (étrange !) , le gaz-oil aussi . Et l’huile ne pollue pas , çà pue la friture certes mais çà pue moins que l’essence où le gaz-oil . C’est sans danger pour le moteur , au contraire , le pb c’est que c’est ‘figeable’ , çà peut donc obturer les conduites . Solution peu couteuse : réchauffer les conduites .
N’oublions pas Pentone
http://www.youtube.com/watch?v=g6lLtWO2MGs&feature=endscreen&NR=1
@ michel lambotte 22 juin 2012 à 20:30
Merci ! Je ne connaissais pas.
Je ne savais pas tout ça, et je viens d’apprendre que Diesel était….un inventeur !
Moneyistime : vous me faites pensez à tous ces articles ou reportages sur des bricoleurs de tous poils qui vous montrent leur maison « autonome », écolo, et à trois francs six sous.
Il faudrait mutualiser ce genre de savoir, car nous ne sommes pas tous capables de fabriquer de nos mains ce monde de demain. Pour moi, un moteur, c’est lettre morte.
« Si j’étais président », et ça ne va pas tarder (j’ai décidé avec ma vieille maman d’aller faire un poutch et de m’emparer du pouvoir), je vous trouverais un poste pour me mettre toutes ces histoires de voitures qui polluent, à plat.
@ moneyistime
Doucement avec les huiles. Manger ou conduire il va falloir choisir.
A lire : Fabrice Nicolino, La faim, la bagnole et nous.
Une critique pertinente et argumentée de la folie des agrocarburants.
En France depuis quelques années (en fait depuis que de + en + de gens en mettaient dans leur « diesel ») le prix le plus bas du litre d’huile de table est TOUJOURS supérieur au prix du litre de gasoil.
Yes !!! les riches vont pouvoir rouler avec la bouffe des pauvres !!! c’est Malthus qui doit être content !!!
@ François
Prendre la décision de réduire le niveau de vie dans les années 1970 ?
Erreur, c’est en 1945, sur la lancée des années 1940-1944, qu’il aurait fallu
faire ce choix. Les quatre années précédentes avaient été un entraînement parfait,
et pour le plus grand nombre, couronné de succès.
Pendant 4 ans , la France aidée par les outre-rhénans, a vécu sans pétrole ( quasi 0), 2/3 de charbon en moins. La bicyclette était reine, les ravages de l’alcool
inconnus etc… Je ne l’ai pas vécu, mais vu de loin, je dirais : »c’était le bon temps,
proche de la nature, ne compter que sur ses forces etc…, un temps béni. »
Malheureusement, les contestataires ont gagné en 1945, ils ont même lancé
un plan utopique, connu sous le non de CNR. Ils ont trompé le peuple
en lui faisant miroiter le luxe, la facilité, la consommation immédiate, le mirage du crédit, alors qu’il aurait été si simple et bénéfique de continuer sur la lancée de 4 années précédentes. La vraie France a été fourvoyée, maintenant les enfants trinquent.
@ Daniel 22 juin 2012 à 18:28
Je vous approuve à 100%. C’est bien pour cela que certains pays préfèrent freiner la progression des salaires car c’est bien moins douloureux que de devoir les baisser de manière indirecte par le biais de la dévaluation ensuite. C’est surtout vrai quand comme en France et en Europe de Sud on est dépourvu en minerais et énergie fossile et que 90% de notre déficit commercial sont dus à notre facture d’approvisionnement en énergie.
http://lexpansion.lexpress.fr/economie/ce-qu-il-faut-savoir-sur-le-deficit-commercial-record-de-la-france_281887.html
La décennie des années 40 auxquelles vous vous référez, m’ont amené à suggérer d’entrer en « guerre pacifique » pour l’énergie. Mais, jusqu’alors, personne ne s’est présenté au bureau de recrutement des volontaires, malgré la longueur de la file de commentaires qui, sur le blog de Paul Jorion n’est pas une file d’attente pour être enrôlé.
http://www.pauljorion.com/blog/?p=28429#comment-224997
« Je vous approuve à 100%. »
L’âge, c’est vraiment chez certains un naufrage.
Même pas fait exprès, Daniel, hein?
à Arkao , ok pour les agrocarburants , c’est une absurdité sans nom , mais les huiles de fritures
et des vidanges ?
Sans vouloir être désagréable, certaines personnes pourraient vous rétorquer que ce n’était pas exactement le bon temps dans ces années 40 sauf peut-être pour mourir dans de mauvaises conditions et en masse.
@ moneyistime
Les baraques à frites vont être plus convoitées que les gisements de gaz de schistes 🙂
@ jducac.
JE VOUS REMERCIE.
J’ ai éclaté de rire, j’ai hurlé de joie.
Ma femme qui dormait à côté est venue voir ce qui se passait.
J’en ai mal aux côtes.
Pourtant, vous auriez dû voir l’ironie forcée.
Cet aveuglement en dit long sur vos idées fixes…
Ou bien, ne serions nous pas dans un concours du second degré?
votre « 100% » est peut-être un retour à l’envoyeur.
Merci quand même.
Je dois ajouter que cette période pour la famille
n’a pas été facile: un oncle FFI fusillé par les « outre-rhénans »,
son frère qui a couru par monts et par vaux,
et 2 tantes déportées (et revenues).
C’est en pensant à eux que j’ai écrit cette provocation.
Daniel,
soyez sympa avec Jdudac. Le trollisme mercenaire, ça use à la longue. Le pôvre.
Maintenant que je suis calmé, je suis aller voir votre adresse.
Notre commerce est calamiteux, parce que notre industrie
est calamiteuse. Le reste, y compris le luxe ou l’agro-alimentaire
est accessoire. Il est hors de doute qu’au moins 40 milliards
d’Euro s’ajoutent chaque année à notre déficit.
Ce serait la somme minimum à emprunter annuellement,
même si la gestion du budget était équilibrée par une fiscalité
équitable dans son application et réellement progressive.
(nous empruntons beaucoup plus, parce que ce n’est pas le cas.)
Cette disgrace de l’Industrie résulte d’une volonté largement partagée.
A commencer par le sabotage de l’enseignement professionnel.
( voir le financement et l’avenir de l’AFPA, un simple exemple.)
Nous devrions nous considérer comme un pays dévasté par une guerre
entreprenant une reconstruction.
Si vous avez des vues sur une ré-industrialisation je suis preneur.
Des vues , mais sans parasites tels le darwinisme ou une morale doloriste.
@Daniel
Grandiose!
@jducac
Vous êtes jeune jducac. Un qui aurait vraiment été gosse pendant l’occupation ne tomberait pas dans un piège aussi grossier. A moins d’avoir la nostalgie du Maréchal bien-sûr…
Daniel, du grand art !
jducac, premier prix au concours de pieds dans le tapis 😉
@ Daniel 22 juin 2012 à 23:39
Et à tous ceux qui rient aujourd’hui et qui pleureront peut-être dès demain.
Vous avez bien raison de vous détendre tant que c’est possible, surtout en le faisant sans trop de méchanceté. Attention toutefois. Il n’y a que D-croissance qui a sorti ses griffes, mais on les sent pas très loin chez d’autres.
En final vos interventions ont été utiles puisqu’elles ont permis de prolonger l’échange.
En disant cela vous avez mis le doigt sur une évidence. Mais cela ne suffit pas. Il faut aussi pourvoir dire pourquoi notre industrie est devenue calamiteuse. L’inventaire des causes possibles permettrait d’agir sur chacune d’elles à condition que chacun des acteurs concernés se comporte en responsable et s’emploie à améliorer ses performances dans son propre domaine.
Hélas, étant donné la mentalité générale de la population, du haut en bas de l’échelle, on a tout lieu de penser que plutôt que de se mettre à l’ouvrage, tout le monde s’emploierait à dire que c’est à l’autre de faire plus d’effort, afin d’en faire soi-même, le moins possible. Ne pas rechigner à l’effort n’était-ce pas ce qui caractérisait ceux qui ont animé les années d’après guerre?
Il faudrait peut-être aussi s’interroger, sur la faisabilité d’une reconstitution de l’outil industriel perdu. Des décennies sont nécessaires, pour constituer un capital à moins d’être aidé par un possesseur de ressources qui puisse faire l’avance. Mais qui est dans cette situation aujourd’hui, dans le monde où les ressources commencent à manquer ?
Ce qui fait réellement marcher le monde, ça n’est pas l’argent, c’est l’énergie. L’argent, la monnaie, n’est qu’un artéfact dit Paul Jorion, ça ne vaut que par l’idée qu’on s’en fait. C’est pour moi, une pseudo énergie facile à échanger, permettant à chacun, à condition de s’en procurer, d’accéder à sa dose d’énergie nutritive et de maintien d’ambiance afin de vivre et se perpétuer. C’est aussi une énergie facile à faire circuler, mais aussi à manipuler, à mettre en oeuvre de façon trompeuse, comme peuvent l’être toutes les idées.
Or, depuis 2 siècles nous tirons l’essentiel de notre niveau de vie de l’exploitation de stocks non renouvelables de vraie énergie. Ils se trouvaient sur notre territoire ou dans nos colonies, sous forme de minerais, d’énergie fossile et autres matières premières que nous avons maintenant plus de difficulté à nous procurer, à cause de leur épuisement et des lois fondamentales du darwinisme qui vont se faire de plus en plus prégnantes.
Les questions d’argent et de dette qui font l’écume des choses actuellement, sont bien moins fondamentales que celles de l’énergie et autres matières premières essentielles.
Ce qui compte pour une communauté d’êtres vivants c’est de nourrir sa vie et son niveau de vie sans détruire le substrat duquel elle tire son existence. Cette ressource, ce capital, est d’abord constitué de terres permettant le développement de la flore et de la faune, sources d’énergie primaire indispensable. Elle est aussi constituée du capital industriel et commercial qu’il faut aussi veiller à faire vivre comme s’il s’agissait d’une espèce vivante en l’entretenant, la maintenant au bon niveau de performance et en la renouvelant afin qu’il se perpétue, toutes tâches traditionnellement prises en compte par ceux animés d’un esprit capitaliste. L’esprit de préservation du capital, de l’essentiel.
C’est évidemment difficile de faire survivre cette ressource, quand on installe comme objectif, dans l’esprit des peuples qui vivent en l’exploitant ce capital, l’idée suicidaire de l’anticapitalisme primaire. C’est les amener à scier la branche sur laquelle ils sont assis. Cette belle œuvre est à porter au crédit de Marx, bon analyste mais mauvais orienteur de ceux auxquels il voulait du bien et qui ont suivi ses idées, surtout en Europe.
Les Européens risquent bien d’être les derniers à s’en apercevoir.
Faut reconnaître que les hommes à l’époque savaient bien porter l’uniforme… Tout fout le camp mon p’tit messieur.
@ toutouadi 23 juin 2012 à 12:14
Mais comment ne pas vous donner mille fois raison mon grand…. hum…….. ?
Les hommes savaient porter l’uniforme et, quand ils en faisaient leur métier, ils s’y engageaient à fond et jusqu’au bout. Vous devriez leur en être reconnaissant au lieu de verser dans l’ingratitude.
http://www.charles-de-gaulle.org/pages/l-homme/dossiers-thematiques/1940-1944-la-seconde-guerre-mondiale/l-appel-du-18-juin.php
Mais ces hommes-là, formés lorsque leur pays savait encore à quoi il devait sa prospérité, n’avaient pas besoin de suivre des cours d’économie dans des écoles spécialisées ou à l’ENA pour en connaître les bases qui, à l’époque, s’apprenaient dès l’école primaire. Ils étaient alors capables une fois la paix venue de conduire très correctement une politique économique au niveau national. Au fait pouvez-vous dire quels grands programmes français ont étés engagés depuis ?
http://www.charles-de-gaulle.org/pages/l-homme/dossiers-thematiques/1958-1970-la-ve-republique/la-modernisation-de-l-economie/analyses/la-politique-economique-des-annees-1958-1969.php
Alors, bien évidemment, grâce à des voix comme la vôtre, l’uniforme lorsqu’il est encore porté aujourd’hui, n’est plus respecté. Même lorsqu’il est porté par des femmes, la haine instillée dans des esprits faibles par ce genre d’allusions, conduit à des drames.
http://www.liberation.fr/depeches/2012/06/21/meurtre-des-deux-femmes-gendarmes-le-suspect-avait-deja-attaque-des-policiers_828206
Continuez à porter la bonne parole et vous verrez arriver très vite ici, la vie idéale qui règne en Somalie.
@jducac
Parfaitement d’accord
Et puis
Patatra, votre raisonnement se prend encore une fois les pieds dans le tapis.
Quand donc comprendrez vous que le développement du capital industriel et commercial est la cause du pillage du capital terrestre!
En matière d’énergie encore un petit lien
Le génie de Tesla, celui grâce à qui nous avons le courant alternatif
http://www.youtube.com/watch?v=xNa_yNKZjjU&feature=related
“Quand le dernier arbre sera abattu, le dernier poisson pêché, la dernière rivière asséchée ou polluée, les hommes se rendront compte que l’argent n’est pas comestible »
Cette citation serait de Geronimo ou Sitting Bull.
Tout est dit ! Bien résumé !
Le sage a parlé ! UUGH !
Sauf que les nantis ont construit déjà leur « radeau de survie » comme l’a si bien dit Paul .
Ils sont tous propriétaires de grande exploitations agricoles ou vignoble ou îles paradisiaques.
Allez donc demander aux SAFER ?
Eux ont les moyens financiers pour la technologie de la « survie »….les 1% !
Le grand radeau de la grande perdition …. La grande illusion.
Si la propriété privée s’effondre et n’est plus capable d’assumer le financement de l’économie…
Elle perd malgré son patrimoine (50% en immobilier, je crois) toute capacité de nuisance et plus rien ne s’opposera alors à la fiscalisation de ses biens.
Tous les systèmes fiscaux revanchard du monde lui tomberont dessus comme la misère sur le pauvre monde….
Sa puissance réside dans le monopole de fait du financement de l’économie.
Hi all !
Au fil des jours et des posts… je me dis que le fait d’avoir classé puis enfermé « l’Espoir » dans la boite de Pandore reste discutable… car il a son rôle.
Nous savons tous… que faire le bien… est bien plus difficile et coûteux que son contraire.
Et pour cela il faut du courage… alors j’espère ici vous en donner par la poésie ci-dessous.
« De l’art-gens ».
D’or et déjà d’argent, par notre illusoire convoitise,
En bouleversement régulier, tu as mis notre faim,
Sous le maudit joug de ta belle et fière devise :
Encore, j’en veux encore et toujours plus, sans fin.
Ronde minéralité surtout recouverte de pouvoir,
Tu crois vraiment par ton titre accordé, pouvoir
Délacer les liens tissés maintenant, depuis l’initial soir,
Par et pour d’habiles hommes, t’aillant donné devoir…
‘
Mais, dans la toute puissance de ton beau fondement,
Tes créateurs ont oublié de graver sur ta peau dorée,
La réelle nécessité de ton existence : créer doucement
Le soubassement fiable d’une Histoire non-chlorée.
Ici, le monde gronde, telle l’enfance d’une fleur forte
Fermement décidée à pousser sous et sur les caillasses,
Pour rétablir l’écho des justes par la grande porte
Et grapher la monnaie du sens volé par les sans-grâce.
‘
Un matin, la grande obscurité numérique viendra durcir
Le numismatisme de réseau, et enfin pourra s’éclaircir
L’idée qu’Être humain est un art plus difficile à détenir
Que toute autre richesse…l’autre et soi, voilà l’avenir…
Des mots de nous pour eux. Chérir les liens pour toujours
Entretenir le partage, l’émoi et l’infinie beauté veloutée
De danser en silence, faire voler l’or en poussière de jours
Pour ne jamais oublier que c’est toi, la valeur ajoutée…
Avec une mention spéciale pour http://www.pauljorion.com, j’aimerais tous vous remercier…
pour les efforts que vous fournissez chaque jour dans le but de décrypter, comprendre, traduire puis dire ce que nous vivons aujourd’hui, et ce, malgré les feux adverses…
Car vous prouvez par vos actes et vos prises de position que l’espoir importe pour demain.
Tom R
Je viens d’écouter les débats de midi sur bfm business, 4 intervenants et 4 TINAgers ….
Comment les médias peuvent ils convaincre les Français en essayant de les « gaver » comme des oies avec de la propagande.
Même si ces derniers ne sont pas au fait de toutes les ficelles des instances européennes, même si pour éviter qu’ils comprennent on distille des expressions nébuleuses,
-> la casse des services publics, du code du travail et l’absence de démocratie transpirent dans toutes les propositions Alemano-comissiono-Bruxelloises.
-> Ce qui n’a plus rien à voir avec « le redressement financier de la zone euro », vous en conviendrez.
Votre radio : danger pour la santé.
Unplug.
J’ai l’impression, pour le peu que je les écoute (en voiture) qu’il y a deux tendances chez BFM. Le matin, j’entends quand même certaines vérités s’exprimer, mais l’après midi, comme hier….alors là, c’est la foire aux planqués : c’est super le vote des grecs, il faut plus de fédéralisme en europe, de bonnes décisions ont été prises, tout va mieux…..ça me rappelle l’intervention de l’un d’entre vous ici qui hurlait « mais non d’un chien, quand vont-ils parler de démocratie ?!!! »….parce que ce sujet, la détresse des masses, et tout ce qui se passe dans notre réel à nous….pffft….ils ont évité le sujet.
Juste pour info:
Direct de la sexta, Al Rojo Vivo à 13h (madrid) :
« le sauvetage espagnol est estimé pour l’un des experts, de 119 à 170 milliards et pour l’autre, de 170 à 190 milliards »
Quelque chose m’interroge dans le sauvetage des banques espagnoles:
L’Espagne souhaite que le plan de sauvetage passe directement aux bangues sans rentrer dans les conptes de l’Etat pour ne pas alourdir sa dette. Le choix se pose donc entre deux lignes de creances possible:
Indirect:
Marche -> FESF ou MESF (taux a ~ 3% je crois, emprunt garantie par les etat europeens) -> Etat espagnol (taux a ~ 3% je crois, emprunt garantie par l’etat) -> banques espagnoles (taux a ~ 3% je crois)
Direct:
Marche -> FESF ou MESF (taux a ~3% je crois, emprunt garantie par les etat europeens) -> banques espagnoles (taux a ~ 3% aussi je crois)
La garantie donnee par les banques etant la plus faible, les marches devraient donc logiquement preferrer la premiere option (indirecte) puisque qu’une garantie est donnee en plus (celle de l’Etat espagnol).
Dans le montage indirecte, le grossissement de la dette de l’Etat espagnol n’est donc pas un probleme en soi, si les taux accordes par le FESM a l’Etat espagnole sont egaux a ceux accordes par l’Etat espagnol aux banques. La vraie question n’est donc pas la.
J’imagine que les marches, experts en taux, le comprennent. La vraie question est donc de savoir si l’Etat espagnol doit donner sa garantie dans le cas ou ses banques feraient defaut. Je crois que c’est comme ca qu’il faudrait presenter les choses.
Tatcher s’est juste trompée.
Au lieu de dire TIMA, elle a prononcé TINA.
Ce qu’elle voulait dire est : « This Is MY Alternative ».
C’est évidemment des situations tout à fait inverses que le bilan de la Fed et de la Bce , néammoins la dette d’état est là , les banques us sont saines , l’influence et les bénéfices internationaux entrent , les retraites sont stockées en fonds de pension , les préteurs apportent leurs fonds au dollar et en plus ils ont su vendre leurs crédits pourris aux idiots-banksters européens qui n’y ont rien compris , les pertes des uns étant les bénéfices des autres.
C’est vrai , c’est tout l’inverse en europe…………dois-je m’expatrier pour autant aux usa , non , car tous ceux que je connais qui l’ont fait en sont revenus les poches vides.
Moralité les américains sont bien plus forts que les européens.
Et quand on compare les 2 situations on comprends mieux l’écroulement qui va avoir lieu en europe.
« Moralité les américains sont bien plus forts que les européens. »
un petit coup d’oeil sur ces articles vous feront peut-être douté
http://criseusa.blog.lemonde.fr/2012/06/05/laction-occulte-de-la-fed-et-la-dette-souveraine-des-etats-unis/
Oui, mais laquelle?
Lisez une semaine de ce blog et vous aurez la Lumière, Scarabée (euh, pardon, Eole)
Désolé Thom, je ne suis ni croyant ni voyant et je lis ce blog depuis plus de 3 ans parce que les billets y sont intéressants et documentés. J’attends toujours que St Paul ou St François me redonnent la vue … (;)).
@Eole
Moins de travail.
Plus de sieste.
Faire un jardin potager……………
Acheter un vélo……….
Merkel Isolated in Race for Euro Crisis Solution.
Furthermore, Merkel’s crisis management has been blasted by leaders around the world, including US President Barack Obama and the leaders of Brazil, India, Argentina and Russia. The media too has gotten on her case, the most recent — if breathtakingly tasteless — salvo coming from the British magazine New Statesman, which compared Merkel to both the Terminator and Hitler in the span of a few short paragraphs and also said she represented a greater threat to the world than Iranian President Mahmoud Ahmadinejad.
http://www.spiegel.de/international/europe/euro-crisis-enters-crucial-phase-before-next-week-s-summit-a-840398.html
Mauvaise nouvelle pour le Dollar:
FT headline: « Brazil and China agree currency swap. » More: « Brazil has provided a vote of confidence in China’s efforts to promote the renminbi as a reserve currency by becoming the biggest economy yet to agree a swap deal with Beijing. Brazil and China announced the R$60bn (US$29bn) local currency swap after a bilateral meeting between Wen Jiabao, the Chinese premier, and Dilma Rousseff, Brazil’s president, on the sidelines of the Rio+20 environmental summit in Rio de Janeiro. »
http://www.zerohedge.com/news/usd-trap-closing-dollar-exclusion-zone-crosses-pacific-brazil-signs-china-currency-swap
Mario Monti le dit aussi , il fixe une limite , d’ici la fin du mois . Il faut écouter les paramétres dont un : les régles du marché du travail .
(Alors là çà craint !) . Evidemment réduire les dépenses (publiques) . il n’est pas exclu d’augmenter les recettes (en taxant les riches ? Horesco Referens ! mais bientot Obama va nous décomplexer ) . Une pensée pour tous ces rentiers Allemands , créanciers de la Gréce et d’ailleurs . Bon , mais la croissance …Faute de croissance , il y a les croissants .
Plutot que la Djihad , pour occuper les jeunes d’Orient , des investissements ( productifs s’entend ,pas de la spécu immo , çà c’est du dysneyland économique ) , du vrai investissement , du hard , des chaines automobiles par ex . En retour ils nous achétent des airbus , machines-outils ….
Question ? Qu’est ce qu’on fait des notres ( de chaines , enfin ce qu’il en reste ) , alors là la réponse , elle est pas gentille : on se reconvertit : on monte en gamme et en qualité , dur ….
Et les Allemands qui délocalisaient à l’>Est . Drang nach Süd ? Non , Drang nach Est , toujours , mais plus à l’Est , plus à l’Est c’est les Russes ? Ben , oui et les Russes sont pas faciles .
Certainement mais les Allemands sont bien plus vertueux que nous , eux vont y arriver .
Je suis d’accord il y des alternatives , elles demandent que nous sortions de notre chaud cocon d’oeucouméne catholique qu’est l’Union Européenne .
La queue du diable & TINA — promenade à Athènes, il est décidément bien tard:
greek crisis
Hélas, Syriza n’a pas été entendu. Au contraire, une campagne de dénigrement s’est déchaînée à l’encontre de ce parti, comme d’ailleurs on le voit concernant toutes les voix qui osent s’élever pour proposer une alternative. Car enfin, tous les Européens,et médias ont tremblé et ont largement contribué à faire peur au peuple grec en leur signifiant leur expulsion de la zone Euro en cas de victoire de Syriza. Autrement dit,une sorte de représaille et bien que le terme rappelle un autre temps, la méthode n’en demeure pas moins dure et les forces destructrices sont bien à l’oeuvre.
Alors pour qu’il y ait une alternative, il faut se mobiliser encore de façon plus unitaire pour informer nos concitoyens car, je remarque, lors de discussions avec de simples connaissances que beaucoup ont des croyances erronées concernant les causes de la crises, qu’ils sont encore très confus, septiques, et souvent résignés. Il faut encore et encore de la pédagogie mais comment atteindre ceux qui ne cherchent pas l’information plus approfondie? Aujourd’hui il n’y a pas de grand maître à penser qui se dégage; tout un chacun a ses petites références, ses petites convictions et écoute difficilement l’Autre car l’ego est souvent démesuré.
TINA, ses oeuvres et ses pompes :
http://www.marianne2.fr/Les-prets-etudiants-nouvelles-subprimes_a219928.html
Bonjour
Je ne suis pas un fin connaisseur en économie. Mais bon j’essaie malgré tout de comprendre.
Cependant il y a quelque chose qui m’echappe entre ce qui est avancé sur ce site et le site de LEAP 2020.
Sur ce Site, il en ressort que vraisemblablement l’Europe ( pays inclus dans la zone euro) et la monnaie européenne sont au bord de la catastrophe.
Sur le site LEAP 2020: C’est tout le contraire qui est avancé (au sujet bien entendu de la zone euro).
Pour LEAP 2020: la monnaie européenne ne court aucun danger. Et la zone euro encore moins et depuis l’élection de François Hollande, les bienfaits devrait s’accélérer.
Je rappelle que LEAP 2020 se veut selon eux être un groupe de chercheurs indépendants, adoptant une analyse impartiale de l’économie mondiale. Ils émettent un bulletin d’analyse économique gratuit tout les 16 du mois.
Alors qui croire ???
Un chat est un chat, et ce quelque soit le spectateur qui l’observe et l’idée qu’il se fait du chat.
Alors s’il vous plait éclairez moi sans parti pris, et dans l’impartialité la plus totale.
merci pour vos réponses
« Un groupe de chercheurs indépendants », le Leap 2020 ? Et qui sont-ils ? On attend toujours la réponse à la proposition de débat avec Franck Bianchieri, dont le profil soulève des questions jusqu’à son existence même… (pas en tant que personne, mais en tant que Franck Bianchieri).
Je propose cela;http://www.youtube.com/watch?v=h4JX6URHZYA
Sous le contrôle du modérateur…
@JA. Je me pose la même question que Brahim. Ce n’est d’ailleurs pas la première fois que cette question vous est posée. Encore une fois, votre réponse me laisse sur ma faim. Merci pour ce que vous faites.
J’entends bien Grandgillou, mais que voulez-vous que je vous dise… pas de réponses, pas de réponses, je ne peux pas les inventer à la place du Leap2020 et de Franck Bianchieri !
Et ceci;http://www.youtube.com/watch?v=lIildu_Ik9I&feature=relmfu
Plus politique;
http://www.youtube.com/watch?v=heHWH23TCFY&feature=relmfu
@Piotr. Et aussi:
http://blogs.mediapart.fr/blog/jean-paul-baquiast/130612/entretien-avec-franck-biancheri
Bravo, Julien, de descendre le LEAP.
Descend F.Lordon, tant que tu y es.
Safra qu’un voyage.
Dire que certains attendent toujours un retour d’ascenseurs avec leur « popularité »…
Le peuple est con mais pas tant que certains supérieurs ont envie de le croire.
La croyance est mauvaise en tout.
Yvan, Lordon, quand on lui écrit, il répond, LUI. Et comparer Lordon au Leap, je ne suis pas sûr que ce soit sympa pour Lordon.
Essayez sa page face facebook, et vous pouvez le suivre sur twitter. Rien de tres interessant mais au moins vous pouvez vous adresser à lui. D’ailleurs, vous pouvez meme l’apostropher en lui demandant s’il existe vraiment…
Je vous suggère le sommaire du n° 2 http://www.leap2020.eu/GEAB-N-2-Sommaire_a129.html
Avec la crise mondiale anticipée pour fin mars 2006 , avec l’effondrement du dollar.
Ou le n° 28 , http://www.leap2020.eu/GEAB-N-28-Sommaire_a2241.html
avec la cessation de paiement du gouvernement américain à l’été 2009.
A ce jour, l’état proche de la cessation de paiement serait plutot la Grèce, et la monnaie mal en point l’€.
Je suis abonné moi même au LEAP.
A boire et à manger.
Quelque fois risible. Quelque fois surprenant. Le problème, c’est qu’à priori, on ne sait pas ce qui sera risible ou surprenant à posteriori.
Mais il ne chante pas une Europe indestructible. Il parie dessus. C’est différent. Il reste très pessimiste si les dirigeants actuels continuent de progresser en foulant la démocratie et dans le dos des peuples.
Et, de toute manière, il prévoit le big cataclysme financier, économique, monnétaire, géostratégique pour l’automne.
Pardon, mais je ne comprend pas ces critiques envers le geab ?
@Kerjean
« Je suis abonné moi même au LEAP ».
J’ai hésité à le faire mais c’est vraiment au dessus de mes moyens
Je leur ai demandé un numéro complet pour voir et éventuellement me décider quitte a casser la tirelire mais ils n’ont pas voulu.
J’avoue que se faire un opinion sur tel ou tel est vraiment difficile et outre les réelles différences de vues et de qualité il y a aussi les querelles de clochers.
Au début j’étais assez séduit et au fil des lectures j’ai un mauvais pressentiment sur la sincérité de leur propos.
Etrangement, les conseils du Leap en matière financière me semblent relever du simple bon sens. De leurs analyses géo-politiques, je n’ai toujours pas compris vraiment quelle méthode ils tentaient de « breveter ». Toujours est il que, malgré l’impression générale assez négative que je ressens au premier abord (évacuation du politique) je me dis que leur « pari » sur l’emergence de telle ou telle tendance, qu’ils détectent comme « signaux faibles » (suis allergique à tout ce vocabulaire), est à certains moments plutôt bien vu. je pense par exemple au renvoi il n’y a pas longtemps à une interview de Meadows sur la fin de la croissance. Ce qui nous apparait comme discours minoritaire, peut être en fait une tendance lourde. Je me faisais la meme reflexion sur la question du travail: parce que le chômage finit par toucher des diplômés de grandes écoles, des cadres qui avaient tout misé sur leur formation…les regards sur l’emploi finissent par changer petit à petit, et ça se voit dans les commentaires plus désabusés que arrogants et définitifs qui étaient la norme il y a peu, sur les blogs du Monde, de Libé…Ce qui finalement laisse espérer, meme si c’est à mon avis trop tard. Je discutais hier avec un élu, de décroissance, il me disait que de nos jours, tout le monde en était convaincu. Ah bon? alors pourquoi faire campagne sur le retour de la croissance? Il m’avouait que dans sa section, lorsqu’il abordait ce sujet, il se faisait chahuter: il faut être réaliste, m’a t il dit. Pour lui le réalisme, c’est donner aux gens ce qu’on croit qu’ils attendent.Hum, décidément, je comprends rien.
bonjour, j’ai lu le dernier LEAP 2020. Que penser d’une telle vision du monde futur? Une économie Mondiale qui s’écroule en septembre-octobre et une Europe qui s’en sort royalement grâce aux multiples réformes bientôt ou déjà entreprises… j’ai pas compris, non …Même si hors vision européenne, ils ont une vraie vision du monde
L article du 18 de ce mois me semble plutôt vraisemblable pour l international , peut être in peu trop
Idéaliste et optimiste pour l Europe.
Surtout sur la mise en place de son unité.
Cordialement
Quand je veux désespérer de l’Europe, je lis François Leclerc. Quand je veux croire en l’Europe, je lis le bulletin mensuel de LEAP/E 2020. Cerveau gauche – Cerveau droit.
Cerveau gauche veut la mort du capitalisme et n’a pas de mal à repérer toutes les contradictions dans lesquelles il s’embourbe. Cerveau droit est un militant de la construction européenne, mais il a un peu de mal à repérer actuellement toutes ses avancées !
Ceci dit, LEAP est un « laboratoire européen d’anticipation politique », comme il se désigne lui-même. Ce qui est intéressant, c’est d’examiner la qualité de ses anticipations. Elle n’est pas mauvaise. Je me souviens qu’il anticipait, arguments solides à l’appui, la victoire de Hollande dès novembre 2010.
Il dit, par ailleurs, avoir toujours anticipé une aggravation de la crise quand les médias dominants annonçaient à coups de trompette la reprise.
Il est également intéressant de voir quels articles de la presse internationale LEAP retient dans la sélection quotidienne de son site. Là, le parti-pris est évident. Il retient très souvent les articles qui soulignent les faiblesses de ce qu’on peut appeler, pour faire court, le « capitalisme anglo-saxon ». Comme si le capitalisme continental-européen avait les mains propres.
LEAP n’a pas grand chose à voir avec le blog de Paul Jorion. À ma connaissance, ce blog n’a pas pour but d’aider les épargnants à prévoir l’évolution de la politique, de la finance, de l’économie et de la monnaie pour savoir vers quoi orienter leur espoir et leurs placements. Le « monde d’après » rêvé par le mythique Frank Banchieri est le monde du capitalisme financier vaguement régulé dans lequel l’Europe fédérée jouerait à nouveau un rôle essentiel.
@MH
Merci je n ai pas la plume, mais je me retrouve dans vos écrits.
J adore passer du temps sur le blog de Paul y voir l esprit de solidarité et d’ un future plus juste me fait un bien fou.
Leap n utise que des outils du concret et ne s attache pas a la psychologie de l homme comme sur ce blog pour imaginer le monde de demain.
J ai toujours voté a droite croyant a une unité eco et européenne mais celle que je vis depuis 10ans
N est pas celle dont je rêvait.
Les étincelles d’ espoir pour nous européen ce trouve du moins je le pense
Sur ce blog
*mon vote a changé depuis 2 ans grace a la lecture de ce blog
Cordialement
MH
Bien vu !
j’ajouterais pour charger la barque du LEAP que ce dernier s’adresse clairement à des investisseurs auxquels il donne des conseils, en investissement, moyennant un abonnement, payant. Pas vraiment le meilleur moyen de développer un esprit critique.
Bref, le LEAP s’adresse aux capitalistes que nous sommes réellement ou virtuellement.
C’est un labo d’une espèce particulière tout de même !
Tenez encore, à propos de la Grèce, un sacré labo aussi, on a pas beaucoup entendu le LEAP faire la critique du remède de cheval administré au peuple grec…. et des atteintes aux principes élémentaires de la démocratie par la Troïka.
Nous sommes donc rentrés dans un système qui pousse à l’amplification des dettes .
Comme cancre , je peus témoigner qu’il existe toujours une petite porte quand les grandes ne veulent pas s’ouvrir .
Dans le cas présent , j’aimerai bien connaître l’avis d’un simple comptable , quelqu’un capable d’additionner et de soustraire sans autre considération culturelle ( du style : » m’enfin, ça se fait pas ! ».)
Et si chaque pays européen annulait les dettes que lui doivent d’autres pays européens , est ce que celà ne reviendrait pas moins cher que le « renflouement perpétuel » , qui de toute façon , fait raquer le citoyen en augmentant la dette nationale?
Peut-être faudrait -il un fond solidaire européen pour créer une retraite par répartition à grande échelle et ainsi supprimer la retraite par capitalisation qui n’est pas fiable dans le cadre actuel des crises à répétitions?
L’annulation d’une partie des dettes aurait des conséquences graves pour les retraités allemands.
C’est dire le chemin qu’il reste à parcourir car tout est à repenser…
Les néolibéraux et conservateurs ont une courte vue pour le malheur du plus grand nombre.
Ils sont certes majoritaires en Europe. Pourquoi et est-ce pour longtemps encore?
Si 15 à 20% de la population tire son épingle du jeu, qu’en sera-t-il des 80%?
Les désirs, et leurs lots de frustations agitent les hommes dans nos sociétés et ceux qui se sont coupés d’eux mêmes et des autres seront très vulnérables, déprimés ou excités ( comme à la bourse!)
Il paraît que les fourmis contractent des virus qui les poussent à se suicider, de même les abeilles.
Le néolibéralisme est aussi un virus. Le taux de suicide en Grèce a fortement augmenté(le plus haut d’Europe) alors que le taux était le plus bas, il y a peu.
Alors dans ce marasme mondial, il n’y a qu’à sortir ce que nous avons de meilleur en nous, notre gentillesse envers les autres, notre soif d’échanger notre culture et pas forcément les biens de consommation. Ne serait-il pas bénéfique d’importer les pratiques de Qi Gong, de yoga, à plus grande échelle jusqu’à l’enseigner à tous, dans nos écoles publiques? La danse cosmique, le lien avec l’univers, l’arbre qui est en nous, l’eau, l’air, le vent, le feu, en nous,. En avons-nous conscience à chaque instant de notre respiration?
Ainsi la sensation de dualité de plus en plus dense et néfaste qui envahit toutes toutes les sphères amenant le cloisonnement des êtres et de leurs activités pourrait diminuer et la société serait plus apaisée pour affronter les défis. La paix est la joie au repos et la joie est la paix en mouvement. C’est une personne très spirituelle qui disait cela.
votre contribution ma fait sourire car cette après midi c’était la fête de l’école et comme je voyais des saletés trainer un peu partout nous sommes allés chercher un sac poubelle pour les ramasser. J’ai dit alors à ma fille : on devrait tous les matins avant de rentrer travailler en classe, vous faire nettoyer autour de l’école, faire un peu de gymnastique douce et remercier la terre, se sentir la terre
au lieu de cela, vite on rentre les enfants dans les classes, on interdit parfois même aux parents d’entrer (peur des attentats…véridique!) pour aller porter leur p’tit bout à la maternelle
La 12:15 du Monde du 22 juin nous pointe un billet lu sur le blog de l’OFCE.
Le tableau de synthèse des expositions des pays à la dette grecque montre que la France est championne toutes catégories, l’Allemagne si l’on ne considère que la dette publique.
En conclusion, un choc absorbable……MAIS ….attention à la boîte de Pandore
« Le retour à la drachme serait-il un drame insurmontable? »
……………………
« Une sortie de la Grèce de la zone euro, non prévue par les traités, serait un véritable casse-tête juridique à résoudre, il faudrait notamment gérer le retrait d’un pays de l’Eurosystème[1]. En cas de retour à une nouvelle drachme, qui se déprécierait fortement par rapport à l’euro[2], le fardeau de la dette publique restant à rembourser serait considérablement alourdi, de même que celui des dettes privées qui seraient toujours libellées en euros. Les faillites d’entreprises financières et non financières seraient nombreuses. Légalement, la Grèce ne pourrait pas convertir unilatéralement sa dette publique en nouvelles drachmes. Etant donné la faible soutenabilité de l’endettement public du pays et le fait que la dette soit libellée quasi-exclusivement en euros, le pays ferait certainement défaut (au moins partiellement) sur sa dette publique, voire sur sa dette extérieure[3]. Les principaux détenteurs de dette grecque étant les pays de la zone euro, quel serait l’ampleur du choc en cas de défaut grec ?
L’objectif ici, dont on trouvera plus de détails dans la Note de l’OFCE (n°20 du 19 juin 2012), est de décomposer l’exposition des pays de la zone euro (et notamment la France) à la dette publique et privée grecque. L’exposition à la dette publique grecque transite par trois canaux principaux :
1) les deux plans d’aide budgétaire de mai 2010 et mars 2012 ;
2) la participation à l’Eurosystème ;
3) l’exposition des banques commerciales. »
…………………………………………..
« L’exposition cumulée de la zone euro à la dette grecque, hors Eurosystème, atteindrait au maximum 199 milliards d’euros (2,3 % du PIB de la zone euro, tableau), dont 52 milliards d’euros pour l’Allemagne (2 % du PIB) et 65 milliards d’euros pour la France (3,3 % du PIB). Si l’on inclut l’exposition à l’Eurosystème, l’exposition cumulée de la zone euro à la dette grecque atteindrait 342 milliards d’euros (4 % du PIB de la zone euro), dont 92 milliards d’euros pour l’Allemagne (3,6 % du PIB) et 95 milliards d’euros (4,8 %) pour la France. La France apparaît comme le pays le plus exposé de la zone euro, à cause de l’exposition de ses banques à la dette privée grecque, via des filiales en Grèce. Si l’on ne considère que la dette publique grecque, en revanche, c’est l’Allemagne qui apparaît comme le pays le plus exposé à un défaut grec. »
http://www.ofce.sciences-po.fr/blog/?p=2093
« On se doit aux autres », formule altruiste, prend une toute autre dimension dans le monde d’aujourd’hui.
Je vois dans toutes ces incohérences érigées en systême quelque chose comme une provocation pour dresser les peuples les uns contre les autres jusqu’aux inévitables conflits qui en résulteront. Les guerres purgatives ne sont pas loin à l’horizon; les voyez-vous venir?
Ce serait une simple question de simple bon-sens!
Mais voilà le « militaire » a toujours peser très lourd pour les contribuables et enrichis certains.
C’est le « jeu » du capitalisme.
Le vieux croulant de Rocard vient de s’en apercevoir…………
Le leap a expliqué sa vocation , a demi-mots . Aprés la surprise de l’effondrement de l’ Urss , que personne n’a vu venir , mettre en place des outils de prospectives pour voir venir .
Il est clair qu’aprés l’Urss , ce serait le systéme étatico-social Européen la prochaine cible .
D’autant que l’effondrement de l’Urss n’était pas vraiment imprévisible , je m’explique : dés lors
qu’un accord gazier entre l’Allemagne et la Russie existait , accord à long terme où l’Allemagne
mettait dans la balance son indépendance énergétique et la Russie son indépendance industrielle , le mur n’avait plus de raison d’étre , investissements industriels Allemands contre
matiéres premiéres Russes c’est ce que Lénine esperait avant d’opter pour le ‘communisme ‘. ( le pb c’était les rapports de prix) . Gorbatchev pouvait étre sur de lui . Ce qui a survenu via Eltsine c’est un coup Américain qui ne veulent surtout pas de çà . Les Russes s’étant resaisis avec Poutine , le prochain coup ne peut étre qu’en Europe .
On y est . Il y a une alternative jouer un coup d’avance par rapport aux US et faire tomber leur
systéme financier avant le notre , un bon moyen pour çà est de provoquer le déclenchement
de leurs CDS en affolant la finance avec les difficultés de nos états . Remarquez bien une
chose , au départ l’alarme est toujours donnée par des commissaires Européens , Junker ,
Baroso ….reprise en grosse caisse par la presse Anglo-Saxonne . A ce jeu de poker -menteur
ce sont les banques US qui sont piégées . Les pertes de la Jp Morgan sont un début trés
prometteur . Ils commencent à craquer . Cet été va étre chaud , trés chaud .
Tout à fait. Il suffit de regarder l’acharnement des USA + UK + BRICS à vouloir montrer Merkel comme la grande malfaitrice de ce monde pour deviner la collusion qui les ligue contre l’Allemagne et sa zone monétaire. Ce qui est plus grave, c’est qu’il y ait des leaders européens utilisant l’euro pour suivre ce mouvement, à des fins de politique intérieure.
…le parti de l’étranger a toujours été bien implanté dans chaque pays d’Europe, particulièrement en France. Si la crise est mondiale et si elle est reproduite et même amplifiée, au niveau européen, par des Européens néolibéraux fanatiques, il s’agit de colonisés amenés à se conformer au miroir américaniste qu’on leur tend (cf. Albert Memmi).
Mais il ne faut pas entretenir la confusion de l’équivalence : le coeur du système prédateur qui ronge la planète sur pratiquement tous les plans (militaire, financier, économique, culturel et, last but not least, écologique), ce sont bien les USA.
Je partage les vues, certes très optimistes mais aussi réalistes de Franck Biancheri. Ainsi dans cet article Médiapart :
– « …je crois de moins en moins à cette puissance (/les USA/). Les leaders politiques et les moteurs sociologiques qui avaient fait leur succès face à l’URSS se disloquent aujourd’hui, laissant place à des réflexes et des idéologies archaïques ».
– « …depuis 30 ans, les Etats-Unis ont été incapables de conclure efficacement un grand programme d’armement »… non seulement cela, mais après le fiasco du F22 et de la navette, le F35, incroyable fer à repasser volant concrétisation de l’hybris technologique US, va même être le facteur principal d’effondrement de la puissance US : il représente au moins 40% des programmes du Pentagone, qui vont devoir être bientôt « séquestrés » (coupes automatiques dans les budgets).
– « …l’intégration politique (/de l’Euroland/) n’est pas qu’une affaire institutionnelle, c’est aussi l’émergence d’une société civile trans-européenne. Les bases sont là, bâties depuis plus d’une vingtaine d’année via l’apparition de réseaux européens de toutes sortes (étudiants, citoyens, chercheurs, villes,…) mais elles sont encore insuffisantes… »
– « …la traduction est la langue de l’Europe disait Umberto Eco. ../.. Le délire du tout-anglais a vécu ce qui vivent les roses : le temps de la puissance économique qui le portait »…
…etc., etc. …un entretien vraiment intéressant entre Jean-Paul Baquiast et Franck Biancheri, deux penseurs de l’Europe-puissance, apparemment pas trop en odeur de sainteté sur ce blog, c’est bien dommage.
‘tain Paul,
heureusement que vous êtes là avec votre indécrottable positivisme et votre angélique patience.
Merci
Encore un exemple de l’incroyable impasse du libéralisme et de sa totale imbécillité :
http://www.marianne2.fr/Les-prets-etudiants-nouvelles-subprimes_a219928.html
Il y a trente ans les universités américaines donnaient un enseignement de qualité et abordable ; aujourd’hui les étudiants s’endettent A VIE !
Bien sûr les USA pourront maintenir un temps leur niveau techno-scientifique par l’ »importation » massive d’étudiants du reste du monde… mais ça ne durera qu’un temps…
Vraiment une sorte de suicide programmé de cette société.
« Vraiment une sorte de suicide programmé de cette société. »
peut etre que c’est inscrit dans le fonctionnement d’une société n’etant basée que que sur des math financières ?
peut etre que c’est inscrit dans toutes les socétés ne fonctionnant avec exclusivement une seule sorte d’information ?
un systeme fermé s’appauvrit toujours au bout d’un certain temps , que ce soit les civilisations pré maya qui construisaient déjà des pyramides au Pérou ou les « écosytemes informatiques » :
une fois arrivés à un certain stade , cela stagne et regresse malgre toutes les incantations foireuses …
une information informe deux , comme le dit l’adage 🙂
Imbécilité dites vous, certainement pas. Les créanciers vivent des dettes, lorsque les débiteurs au bout du rouleau ne peuvent plus les rembourser, ils font payer les états, c’est à dire nous tous.
Privatisation des profits, socialisation des pertes. Imbécilité? Pas pour tout le monde.
Un détail:
(Les)
Cette insatisfaction tout azimut montre que « lesmarchés » ne sont jamais satisfaits.
Une seule motivation : malheur aux faibles, malheur à ceux dont ils soupçonnent la faiblesse.
Les marchés sont comme les hyènes, et là où il y a de la hyène, y a pas de plaisirs.
« marchés n’auraient pas été satisfaits non plus (ce qui souligne éloquemment que la solution des problèmes n’est certainement pas simple) »
« Le marché » de ma petite ville est de plus en plus insatisfait également…..
Cela n’empêche nullement ces petits commerçants de « scier la branche » à laquelle ils sont accrochés
En attendant la gabegie de nos élites communales, départementales et régionales, continue.
Le nouveaux « Pierres-Vives » ( j’adore le nom…) de Montpellier pour y stocker des archives flatte toujours et encore ceux des élus qui ont décidé sa constructions….près de 130.000.000 millions dont une grande partie pour l’architecte, le reste pour les multis du BTP….
Combien de Lycées pour ce prix…?
Quand on atteint ce stade élevé de la connerie, c’est que le système ne peut survivre !
Déolé pour ce coup de gueule hors sujet.