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Ah zut, les marchés sont d’un autre avis : le 10 ans espagnol était de 6,82 % à l’ouverture ce matin et est à 7,19 % maintenant (14h28). Du jamais vu, faut-il le dire. Sacrés marchés !
Voter pour la méthode Troïka – c’était pourtant clair, c’était voter pour la poursuite lente de la même descente aux enfers, avec les membres de la cordée zone euro qui dévissent l’un après l’autre.
Voter contre, c’était donner un coup d’arrêt, obligeant à repenser toute la problématique – qui en a bien besoin. Ce n’est pas ça qui s’est produit.
Merci à l’éditorialiste du Financial Times Deutschland qui a appelé la semaine dernière les Grecs à voter Nouvelle Démocratie, merci à M. François Hollande qui a fait pareil,
——- signé, l’Espagne reconnaissante.
Comme on dit de Humpty-Dumpty tombé de son mur : « On l’a poussé ! ». Même chose pour l’empire romain : on l’a poussé. Mais pourquoi diable M. Hollande a-t-il choisi de faire partie de ceux qui poussent ?
204 réponses à “« LES GRECS ONT FAIT LE BON CHOIX ! »”
Et pendant ce temps, le gouvernement s’occupe en proposant d’allonger de deux jours les vacances scolaires de la Toussaint. Quelle tristesse cette gauche sans aucun goût. Déjà de quoi regretter Sarkozy !
Danolo, je sens en vous une personne exigeante…
Pas d’ac,
et même si je ne sais pas trop quoi penser de Peillon, l’idée d’un certain « bougisme » avec des bits généraux pas trop mal définis (soulager les maux de la semaine scolaire concentrée) me semble participer d’une émulation nécessaire à ce que toutes les communautés tentent de bouger.
Pour les millions de gens normaux, l’organisation des vacances n’est pas un détail. Les devoirs à la maison non plus (et avec la semaine sur 4 jours, ça avait tendance à coaguler).
Je suis d’accord avec la semaine de 5 jours allégés: la semaine de 4 jours est une absurdité, celle de 5 jours avec des journées de 8 heures est tout aussi absurde.
C’est la façon dont le problème est abordé que je trouve complètement mauvais. Les vacances de la Toussaint sont déjà de trop ! A peine deux mois après la rentrée, n’importe quoi ! Toute cette polémique pour deux petits jours de vacances au plus mauvais endroit…. De quoi s’attirer la grogne des familles direct en peine d’organisation. Triple mauvais.
Des études ont montré que les écoliers et lycéens ne « débranchent » vraiment que sur 8-9 jours d’interruption de l’école.
En Belgique, un gouvernement a pour cette raison proposé un réaménagement de l’année scolaire, dont les deux mois de congé d’été correspondent à une époque ou la moitié des enfants étaient réquisitionnés aux moissons: une semaine (ce qui fait 9 jours en fait) à la Pentecôte, une à Noël, une au « printemps » ou carnaval, une à Pâques. Les vacances d’été auraient été réduites du nécessaire, et il y a aurait eu à peu près, vu la mobilité de Pâques, six semaines de cours entre chaque congé.
C’eût été un optimum pédagogique, dans un monde où les textes ministériels disent « placer l’élève au centre du processus » (ce qui est une ineptie technocratique, mais ceci est un autre débat.)
Que croyez-vous qu’il arrivât?
Le secteur « horeca », hôtels, restaurants, cafés, a estimé qu’il y perdrait du chiffre, et le gouvernement a suivi l’horeca.
j’aime bien profiter de mes enfants le samedi matin et aller au marché avec eux, vu que je ne les vois pas trop la semaine.
Tout ce que je vois, c’est que mes enfants iront une fois de plus à l’école mais que le temps qu’ils y passeront en semaine sera le même soit de 8h20 à 18h + une demi-journée.
je ne compte même pas les couples divorcés dont l’un des parents sera forcément lésé. J’ai moi-même connu cette situation du samedi matin travaillé avec des parents divorcés; ça ne fait pas beaucoup de temps pour voir son papa; surtout s’il n’habite pas tout à côté.
D’autre part, pour les enfants qui n’ont pas la chance d’avoir des personnes pour les garder le mercredi matin, ça veut dire se lever, s’habiller une fois de plus, prendre le petit déjeuner rapidement, dans la semaine et se faire houspiller plutôt que de pouvoir trainer et s’occuper à de choses d’enfants; c’est à dire « hors du temps »; quant bien même je traine les miens (de temps en temps ) à 11:30 au marché.
Je ne vois absolument pas en quoi les devoirs seraient allégés par cette demi-journée supplémentaire; le temps pour les faire très certainement.
Concernant les vacances, je ne sais que dire. Je constate que les enfants sont fatigués au bout de 8 semaines de travail et je dois dire, pour avoir connu des professeurs des écoles dans des établissements « difficiles » qu’ils sont assez mal en point eux aussi au bout de 8 semaines.
@IG
Rassurez-vous,
après avoir goûté au samedi matin libre, les directeurs d’écoles primaires ne vont pas y remettre les heures de cours (je ne les critique pas, c’est humain, comme choix).
Ce sera le mercredi matin.
Le monde financier n’est pas dans notre camp, c’est normal qu’il n’ait pas le même point de vue que nous
Ne faisons pas mine d’être surpris tout de même 😉
La subtilité légendaire de F Hollande m’égare un peu.
Quel que soit le résultat des urnes grecques, la position qu’il a soutenu ne lui faisait pas prendre un grand risque politique :
1) soit Syriza gagnait et F H pouvait se prévaloir de sa position initiale, chercher à la faire évoluer, ce qui le rendait indispensable dans la relation franco-allemande
2) soit Nouvelle Démocratie gagnait et il pouvait également se féliciter de son soutien tant auprès des grecs que de Merkel
Le dialogue avec les Allemands (car c’est le but) est ainsi maintenu mais on se demande en quoi ce dialogue va servir… l’asservissement de la Finance, son ennemi déclaré.
Par ailleurs, le bonhomme a bien attendu 5 ans avant que son ex (femme) ne tombe toute seule. Peut-être attend-il que le fruit murisse avec Merkel… 5 ans, c’est long ! Sans compter les 5 déjà écoulés !
« …L’asservissement de la finance, son ennemi déclaré » sera à F. Hollande ce que le » travailler plus pour gagner plus » fût à N.Sarkozy, funeste!
Mieux comprendre la « prudence du sioux »…(.il est urgent de ne pas trop se presser)
https://docs.google.com/viewer?a=v&pid=gmail&attid=0.1&thid=137ff5e96b32a53d&mt=application/pdf&url=https://mail.google.com/mail/?ui%3D2%26ik%3Db920cab8d9%26view%3Datt%26th%3D137ff5e96b32a53d%26attid%3D0.1%26disp%3Dsafe%26realattid%3Df_h3lgu78m0%26zw&sig=AHIEtbQLM5YqyDT4rxa8cZni8yb1ObnX_A
Mais pourquoi le diable a t-il choisi de pousser M.Hollande?
@ Garorock
Vous pensez à une manipulation politique possible qui le pousserait à …. ?
Non autant faire ri’paille sur les bords du Brahma’poutre avec Ghost Writer!
Des bruits de casseroles, ces derniers temps, m’ont mis la puce à l’oreille…
Je vois, dans les hautes sphères du pays, qu ‘une partie reste dans l’ombre.
Étrange pensée. Étrange conjointe. Étrange comportement. Étrange Diable.
En réponse à la question de PJ.
François Hollande n’avait pas d’autres choix.
C’est par d’autres moyens qu’il agira, je l’espère.
EP
C’est quand même drole, je n’entends dans mon entourage que des personnes qui cherchent des excuses concernant les actes de François Hollande. Ouvrez les yeux : les français ont élu leur Obama.
Quels actes? j’ai dû rater un épisode.
A part lâcher son rotweiller sur la mère de ses enfants…
Un traitre?
Il veut maintenant une majorité europeenne pour appliquer son programme, quand il l’aura il voudra une majorité mondiale sinon il dira qu’il avait les mains liées…ouvrez les yeux 2 secondes.
François Hollande a un plan B. C’est Machiavel, François Holllande. Quand il tombera le masque, la finance tombera terrassée.
http://www.gtv-land.com/generique/zorro/461/
Tu rêves, mon bon Leboutte ou tu fais de l’humour ?
L’équipe Hollande n’a aucune intention de mettre la finance au pas, trop persuadée qu’elle a un rôle primordiale à jouer…. dans la croissance.
Comme la croissance ne vient pas, l’équipe Hollande compte sur la finance pour la relancer.
Mais comme la finance compte sur le politique pour relancer la croissance et la finance, rien ne vient… et ne viendra. A moins d’un crash monumental qui finira par leur faire se rendre compte qu’il faut radicalement inverser les priorités. C’est pas gagné.
excellent !
😀
@ThomBilabong:
😉
Allez, je prends un gros risque et je me lance : parce qu’à notre immense surprise il se révèle être du coté des banquiers et autres affairistes?
Hollande, c’est comme Sarkozy mais en plus mou.
Non, c’est juste qu’il n’ose pas.
Il attend que ça vienne des autres (comme le fameux tweet de sa compagne).
En fait, il est très content de ce tweet. Il attend le même genre d’étincelle de ses partenaires mondiaux (Merkel ? Dimar Youssef ?) pour pouvoir agir.
Son mode de fonctionnement : laisser la porte ouverte pour que les autres le suivent.
Encore faudrait-il montrer sérieusement la direction, en France et ailleurs.
…
de sa compagne, en fait :
Mlle Valérie Trierweiler
Par ce qu’il n’a pas d’autre solution…
C’est exact. Ne voulant pas sortir du cadre capitaliste.
(le PS a déclaré que c’était l’horizon de l’humanité…
de grands anthropologues…),
il ne peut que s’y coucher.
Et le fait très bien:
http://t0.gstatic.com/images?q=tbn:ANd9GcSQ-VUvN7pZw0PEPc3uMcg08U8reG_zj36OIPqX_8yPTUyfoEbg
Vous avez certes raison , mais je suis pour ma part incapable de continuer a m’interesser a des gens qui s’enquierent de l’avis de leur bourreau et finissent par le remettre au pouvoir devant ses imparables arguments !!
Parce qu’il vaut mieux une gauche molle qu’une droite ferme ?
@ vbs
» gauche ! droite ! gauche ! droite ! gauche ! …………
@vbs.
sont-ce des bruits de bottes que j’entends?
Il faut se méfier de l’utilisation du sarcasme dans un blog, Paul.
L’audience est de tous les niveaux de compréhension. Certains auront du mal à interpréter ce billet, quelques autres penseront que votre message est exactement l’opposé de celui que vous voulez faire passer.
La colère, faut que ça sorte. Paul fait dans le cynisme (non, pas le sarcasme…), c’est un choix que je trouve sain et modéré, en la circonstance. D’autre part, on ne peut empêcher personne d’interpréter un message n’importe comment.
Tout comme quand la bêtise s’exprime via les urnes, on ne peut en attribuer la responsabilité qu’aux seuls éditoriales.
Une bonne chose dans cette affaire, qui mérite qu’on se réjouisse : 27.5% de votes exprimés en faveur de Syriza. C’est pas rien.
La colère rentrée est destructrice, elle engendre la dépression.
L’ ironie (qui est déjà une forme de cynisme), dit on, est la pudeur du désespoir. J’ ajouterai qu’ il y a de quoi l’ être (en colère ou désespéré), j’ y vois même la marque de la sensibilité.
Mais il faut parfois oublier le monde (qui met en colère), retourner en soi, trouver la paix là ; rien ne vaut tellement la peine au fond.
Allez john, on fait un sondage :
« Qui parmi les lecteurs pense que mon billet dit exactement le contraire de ce qu’il croit qu’il dit ? »
personne, Paul, à moins de ne pas savoir lire.
Si votre billet dit exactement le contraire de ce que je crois qu’il dit?
Euh… qu’est-ce que je crois ?
Paul, vous faites du Hollande ou du Sarkozy ?
C’est bien le propre d’un politique que d’énoncer le contraire de ce qu’il croit pour faire réagir les troupes, non ?
Sarkozy serait donc un dangereux gauchiste et Hollande un crypto populiste à tendance nombriliste.
A titre personnel, je crois que ce billet dit ce que je crois profondément, en ce qu’il fait croire que ce que l’on dit peut être ou bien ce que l’on croit, ou bien ce que en quoi on ne croit pas sans pour autant le dire, ou pas. Bien entendu, le fait même de croire en ce que l’on dit n’empêche en rien de croire que ce que dit Paul est digne d’être cru. Quant à la façon de le dire chacun est libre de croire qu’ainsi le dire est en soi une bonne façon de dire ce qui doit être dit et cru.
Et je terminerai en empruntant à ce célèbre trio de penseurs des années 90 : « et vice et versa »
Quelqu’un a-t-il un dolip ?
Qui ? Mais comment ?
Je pari un billet sur une douzaine de lecteurs pensant que le votre dit le contraire de ce qu’ils croient que le votre dit. Ceci dit, quel que soit ce que je crois sur ce que dit le billet, je pense exactement le contraire, quel que soit ce qu’il dit, à condition qu’il dise le contraire de ce que je crois qu’il dit. M’enfin.
De toute manières je suis contre tout ce qui est pour et pour tout ce qui est contre
« croire, c’est nier » ou « nier, c’est croire » ?
A titre personnel,
je schtroumpfe que ce billet dit ce que je schtroumpfe profondément, en ce qu’il fait schtroumpfer que ce que l’on dit peut être ou bien ce que l’on schtroumpfe, ou bien ce que en quoi on ne schtroumpfe pas sans pour autant le dire, ou pas. Bien entendu, le fait même de schtroumpfer en ce que l’on dit n’empêche en rien de schtroumpfer que ce que dit Le grand Schtroumpf est digne d’être schtroumpfé. Quant à la façon de le dire chacun est libre de schtroumpfer qu’ainsi le dire est en soi une bonne façon de dire ce qui doit être dit et schtroumpfé. Et je terminerai en empruntant à ce célèbre trio de penseurs des années 90 :
« Schtroumpf vert et vert Schtroumpf »
– Quelqu’un a vu la schtroumpfette ?
@ olivier69
Cherchez et vous trouverez !
La réponse est en vous 69 …
Même si la question de votre sondage avait été clairement exprimée, aucun de ceux qui ont mal compris votre billet ou fait un contresens sur ce que vous y dites n’auraient pu vous le dire. Ils ne s’en rendent pas compte.
Mais peut-être fais-je moi-aussi un contresens ici: peut-être votre sondage lui-même est ironique et vous vous fichez gentiment de ma gueule. Pas moyen de savoir.
Sérieusement: Vous avez une large audience, dont la plupart ne s’exprime jamais dans le blog. J’ai longtemps été prof; c’est seulement au moment de l’examen qu’on se rend compte de ce que la majorité des étudiants a vraiment compris de ce qu’on a dit.
L’ironie est dangereuse puisqu’elle a besoin de la complicité de l’autre. S’il la refuse, votre effet tombe à l’eau. Quand l’un de mes billets est ironique je joue sur le fait que la majorité (les statistiques de Google Analytics le confirment) des lecteurs du blog le connaissent déjà et donc me connaissent moi et sauront lire l’ironie qui est là.
Celui qui refuse le jeu de percevoir l’ironie se trahit souvent en disant : « Ceci n’est pas ironique », montrant qu’il sait en réalité très bien de quoi il s’agit. Dans votre cas, j’ai répondu ironiquement à votre refus de jouer le jeu par mon projet de sondage farfelu qui, comme vous l’avez vu, a bien fait rire. Vous campez sur vos positions en vous demandant – seul contre tous cette fois – si mon projet de sondage était « peut-être » ironique.
Je vais vous aider : ma réponse ici est « sérieuse », elle ne demande aucune complicité de votre part (vous ne me l’accorderiez pas davantage cette fois-ci que les deux précédentes), elle vous explique ce que vous saviez déjà.
Adieu John, je dois m’absenter pour un très long voyage, et n’aurai pas l’occasion de lire vos éventuels futurs courriers.
SADONOIX,
j’affirme ce que je pense et je pense ce que j’affirme…
C’est une idée de l’affirmation. Ne le niez pas, vous finirez par le croire….. 🙂
SADONOIX,
faire attention à l’analyse technique !
On nous prend pour des billes, là, non ?
Ecoutez là c’est pas un passage de la Kabbale dont on propose l’exégèse : la non-victoire de la Syriza est une occasion perdue de mettre l’Europe à la croisée des chemins. Puisque rien ne la force à décider, elle va vraisemblablement poursuivre sa cadavérisation. Pas compliqué à comprendre non?
Paul a raison: ce ne peut être plus clair:
Hollande s’est mis du côté de la dictature du capital,
contre les peuples.
La victoire électorale de la Syriza n’aurait rien résolu.
Mais elle aurait encouragé l’action vers un soulèvement contre la dictature du capital.
Hollande comme UMP, Merkek et tous les bourgeois d’Europe se sont mis en travers.
Ce n’est pas un traitre.
Il l’a toujours fait, et ne fait que continuer.
Le Figaro du jour :
En rire?
Même pas…
Feu de paille déjà douché à11h.
La Bourse et ses troubles bipolaires..
Quelqu’un a t il une explication de pourquoi c’est a chaque fois la meme chose : crise ou pas crise, la majorite des gens votent pour le centre (j’y inclus les differents partis socialistes europeens) ou pour la droite.
bien sur, il y a un noyau dur de gens qui vont voter invariablement a droite pour faire valoir leurs interets de classe, mais le reste ?…
la peur du changement en profondeur ?
la capacite du financement des campagnes qui rend beaucoup plus visible les mastodontes ?
????
1. L’effet « nord magnétique », effet de masse, plutôt que l’émergence du principe directeur, esthétique de vie complexe : dans une tempête, c’est plus facile pour entretenir l’illusion d’un cap. De la gauche, de la droite, du devant ou du derrière, les flux tendus convergent.
Avez-vous noté, dans les discours et/ ou la propagande, combien il est de coutume question de « tenir le cap » ?
Bonne occasion pour relire les Stoïciens !
Les gens qui croyaient trouver un enjeu quelconque dans les élections grecques – par tous les diables et fourches pointues, lequel ? – n’ont tout simplement pas compris que d’enjeu, il n’en était pas question. Ils auraient mieux fait de méditer sur le chemin qui mène de « mon » désir à la réalité des autres. 🙂
2. Autre chose, vous dites « crise ou pas crise, la majorité, etc. ». Ah bon ? Ainsi donc, avec le capitalisme financier, il y aurait une alternative à la permanence d’une crise ? Laquelle ? Moi, j’avais entraperçu non pas la crise en tant qu’une parmi les conséquences d’un capitalisme appliqué de traviole, mais en tant que méthode d’asservissement, contrepartie d’un pouvoir à vocation hégémonique. L’empire qui durera mille dents.
J’insiste sur le mot : méthode.
Le système électoral est fait pour cela.
Les politiciens professionnels sont payés pour cela, sans aucune exception.
Les grands médias aussi, avec quelque résistances.
Il n’y a que dans une crise pré-révolutionnaire qu’une majorité
prend conscience de sa force et agit.
Reste à disposer alors du projet et du parti révo son service.
Le reste du temps, c’est plutôt 99% aliénés aux 1%,
forts du système électoral, de ses politiciens et de ses media.
Patience, organisation et détermination…
Pffffffffffffff…
Hollande?
Médiocrité? Soumission? Idéologie débilitante?
Le bon vieux parti radical à la Française dans toute sa splendeur.
Kerjean
Parti radical 🙂 ?
Hollande et son parti, c’est depuis un certain moment déjà la nouvelle ligue conservatrice.
Ouai, leur manque plus que la moustache et le cassoulet.
@ Kerjean
La blague qui s’applique à tous les politiciens professionnels,
dont certains, après avoir mangé au ratelier Mitterrand ou Jospin,
et collaboré avec le PS dans tous les éxécutifs à leur portée
se disent de gauche radis(cale):
– rouge dehors
– blanc dedans
– toujours près de l’assiette au beurre.
Avec la crise, l’Elysée a prévenu: plus de caviar…
Non, plus de caviar!…Juste des salade aux truffes. 180€ par tête, et c’est pour faire des économies…et un régime minceur.
C’est effrayant. On est dans une situation impossible et nos dirigeants et les éditorialistes « bien pensants » ont salué le vote grec du statu quo !
On se retrouve au lendemain des élections sans idées, sans projet ; on attend un miracle venu du ciel.
Bien évidemment, surtout il ne faut rien entreprendre ; on attendait le vote français, maintenant celui des américains.
Pour sur, le canard est toujours vivant !
Faut pas pousser. Maintenant les grecs vont pouvoir négocier un p’tit rab de cash, pour continuer à payer la rente, préserver les apparences en ne faisant pas défaut et piocher dans la manne.
Le contrariant, c’est que, tout auréolé du titre de sauveteur (provisoire de l’euro) les grecs vont retourner à la table des négos, où rien n’est discutable, sauf le taux et la durée (rien d’essentiel quoi), ce qui risque de donner de mauvaises pensées aux espagnols et autres économies fragiles..
Pourquoi le vote utile sert l’orthodoxie néolib et l’extrême-droite voulez vous dire ?
Nous avons raté le coche en France et avons éteint une dynamique qui pouvait changer les rapports de force. Cela aurait sans doute pesé sur le vote grec et enclenché un engrenage. Désormais, il va falloir faire renaître un mouvement, comprendre que le corpus idéologique est primordial, ce qui est la véritable expression politique, le préalable à tout projet, et désormais privilégier le mouvement à la perfection théorique.
Oui il a un gros dilemne, que veut la population? Si les 99%, les indignés, n’ont pas beaucoup pris en France, est-ce parce-qu’ils ne sont pas politisés? Est-ce pour cela que Mélenchon a percé, mais n’a t’il pas montré ses limites, de même que Syrisa?
Merci de ne pas avoir parler de « la gauche », car je pense qu’évoquer la gauche, c’est en soit une difficulté insurmontable au delà d’un certain seuil.
Je connais nombres de personnes qui ne demandent qu’à être convaincues par le programme mais ne se sentent pas de gauche et encore moins de gauche radicale, voire d’extrême gauche suivant le média qui en parle… Je dirai que ces personnes ne peuvent adhérer au programme quand elle sont défendues par un Mélenchon. On peut s’en prendre aux médias, à juste titre, mais cela a aussi a des limites… On peut aussi en vouloir aux électeurs parfois de ne pas chercher plus loin, mais cela ne sert pas à grand chose, il faut pouvoir les toucher et les convaincre.
D’où viendrait alors la « dynamique », s’il s’agit de faire renaître un mouvement « de gauche », un corpus idéologique « de gauche », une expression politique « de gauche », j’ai peur que ce ne soit perdu d’avance, car il faudrait il évolution culturelle de notre société qui prend à mon avis beaucoup plus de temps que nous n’en avons.
Je ne connais pas la voie, mais je sais que certains ne peuvent voter Front de Gauche car c’est trop clivant, d’autres ne peuvent voter si l’étiquette n’est pas claire,… on tourne en rond.
Je ne pense pas qu’il faille se préoccuper de savoir si la société est prête. Il faut avancer, avec conviction, répéter et répéter encore l’argumentaire, diffuser les idées. Le contexte finira par faire en sorte que les gens grimpent dans le train. Il n’y a jamais eu de prise de conscience collective de façon spontanée, mais bien souvent des minorités actives qui arrivent un jour à entrainer une majorité suiviste. En dernier ressort, il y a la révolution qui procède de toutes façons du même processus.
Peut-être y a-t-il une manière d’exprimer la radicalité ( cad attaquer le mal à sa racine) autrement qu’en clivant comme vous dites. Je trouve que Paul y parvient assez bien dans ces conférence. Paul franchit un pas de plus non de dieu!!
@Circé
Il n’y a pas de politiques non clivantes. Le combat politique est constant. Quand quelqu’un annonce qu’il va rechercher le consensus, qu’il veut en finir avec les idéologies, que c’est la fin de l’Histoire, à ce moment là, la démocratie est en grand danger.
Nicks, associer « danger pour la démocratie » et « consensus » me paraît justement problématique. Sur le fond, je suis d’accord sur « quand quelqu’un annonce qu’il va chercher le consensus »: méfiance. D’accord donc pour dire que le consensus n’est pas un but en soi, c’est l’objet du consensus qui eut été le but. Mieux vaut convaincre d’abord, ce qui n’exclu pas le consensus à l’arrivée. OK pour avancer avec convictions, mais tout de même aujourd’hui je me demande comment convaincre? Quand cela sera possible, à quelle conditions? Y a t’il quelque chose à faire pour…? Ce serait dommage de passer à côté d’une évidence, d’où la nécessité d’identifier les bloquages actuels? Ou de se préoccuper de savoir comment la société pourrait-elle être prête, partant du constat qu’elle ne l’est pas; des raisons ou des causes de cet état de fait?
Bonsoir Toine. Je vous le dis à vous parce que je tombe sur l’expression et qu’a nouveau je me fais la réflexion. On peut pas en finir avec le slogan idiot des 99%? Les 20% de Lepénistes indécrottables, ils font partie des 99%? Les 30% d’Umpiste idem? On peut aussi découper le camembert autrement, par CSP, ou par proximité du pouvoir et de l’argent etc. 99%, c’est du point de vue de Sirius, dans l’abstraction d’un « peuple » et de « son intérêt » c’est-à-dire de l’universalisation du vôtre ou du mien. C’est une sottise qui suinte la moraline.
Bref, je hais ce slogan (je sais que ce n’est pas l’objet de votre post, rassurez-vous) et j’espère bien contribuer à le renvoyer aux poubelles de la pensée dont il n’aurait jamais dû sortir.
Au passage : 1. voter front de gauche n’a rien de clivant; d’aucuns ici vous diraient que c’est de la nullité sociale-démocrate. 2. « Clivant » c’est un concept popularisé par la boite à idée de la droite la plus puante de ces 70 dernières années (comptez où cela nous ramène). 3. La pratique, la dynamique, précède le cadre théorique : vous n’avez pas attendu de posséder une théorie complète de la marche avant de vous mettre à marcher.
Nicks, je vis au Danemark et je suis bien placé pour connaitre les dérives médiocres auxquelles la politique du consensus peut mener. Pourtant y-a-t-il réellement une autre manière de respecter les opinions des autres et néammoins avancer dans la résolution des problèmes de plus en plus complexes qui se font jours. La recherche du consensus exige avant tout de se mettre à la place de l’autre, surtout lorsqu’il ne pense pas du tout comme vous. Mais il y a une motivation, majeure à mes yeux, à la recherche du consensus, c’est la conviction que rien ne peut se faire si quelq’un est laissé sur le chemin, ou pour le dire autrement, si l’on est pas au bout du compte rassemblé pour aller au but.
De toute facon ,il y aurait beaucoup à dire sur le consensus et la démocratie, mais lorsque j’observe la société danoise malgré tous ses défauts, je me dis que ses membres ont compris depuis longtemps certaines évidences que nombres de pays européens gagneraient à mettre en oeuvre.
Même pas social-démocrate.
La social-démocratie visait le socialisme, mais par la voie parlementaire.
C’était la grande illusion, mais respectable, comme d’autres foi du charbonnier.
Le FdG, lui, n’a jamais visé le socialisme, mot exlcu de son programme,
vendu comme keynésien, donc capitaliste, même avec 70 ans de retard…
Par contre, c’est vrai, rien de clivant. Il vise simplement à remettre en selle
de vieux politiciens bourgeois, qui n’ont cessé de collaborer
dans tous les exécutifs bourgeois, dans les municipalités,
les régions, les gouvernements bourgeois de Mitterrand et Jospin,
et s’en réclament encore…
Le souffle et le soufflé d’une élection…
Mon père, pardonnez-moi.
Vous êtes trop pessimiste.
Et un scrutin ne fige pas une situation pour l’éternité.
J’en profite pour faire remarquer aux âmes sensibles,
craignant le tribun ( euh, le tribun populiste…) en Mélenchon
qu’ils peuvent momentanément re-sortir dans les rues,
et re-vaquer à leurs affaires.
En effet, Mélenchon a perdu, il l’a reconnu et il est rentré dans le rang.
Je ne l’ai pas vu baver de haine, pas entendu éructer des malédictions,
pas appeler ses troupes à l’assaut contre la Démocratie.
Et même il n’a pas cassé d’assiettes, juste invectivé
quelques organes de presse.
( Organes manifestement faiblard en déontologie, c’est mon avis.)
A ceux-là, soucieux d’une paix sociale fructueuse, je crois pouvoir
dire:
‘Ce soir vous pourrez vous coucher sans regarder sous votre
lit.’ Libres.
« Mais pourquoi diable M. Hollande a-t-il choisi de faire partie de ceux qui poussent ? »
Parce que le Parti Socialiste a toujours défendu avec acharnement le capitalisme, et par voie de conséquence, a toujours fait une politique sociale et économique de droite (à l’exception des deux années 1981-1982, où la pression populaire était trop forte).
C’est tout simplement son idéologie, et je suis assez sidéré d’un certain aveuglement général, ou à tout le moins d’une naïveté touchante, à ce sujet.
Le PS va mettre en place une politique d’austérité en France, et ceux qui ont voté pour lui n’auront plus qu’à sortir leurs mouchoirs, d’autant plus qu’ils en prennent pour 5 ans….
Il y a une autre raison, majeure celle-là: on craint la contagion: demain l’Espagne, puis l’Italie, ensuite la France. Elle n’est pas immunisée, la douce France. Bref, les néolibéraux craignent la contagion comme le diable craint l’eau bénie.
Et Mélenchon ose sortir son Ni Ni Ni à propos de Hollande:
» Ni soutien, ni participation, ni opposition. Laissons le respirer, donnons sa chance à la France »
Visiblement, sa France n’est pas celle de ma classe.
Ce sont les grecs qui peuvent aussi apprécier cette collaboration
avec un gouvernement bourgeois et impérialiste.
j’adhère à l’analyse même si elle me semble à minima.
Au fait, pourquoi Mélenchon et le programe L’Humain D’Abord a-t’il perdu alors qu’il a mené et de loin, une campagne électorale comme de mémoire lointaine nous n’en avions vu?
Maintenant que les grecs ont « bien » voté, intéressons nous à l’infirmière et au postier espagnol, histoire de leur raboter leur salaires et tailler dans les effectifs, plantons du 7% pour les obligations souveraines et vogue la galère jusqu’à la prochaine étape!
Ahhhh, l’Italie…
Apparement ca ne sera si simple, le Pasok a annoncé ne pas entrer au gouvernement si Syrisa n’y entre pas:
http://www.zerohedge.com/news/pasok-throws-monkey-wrench-coalition-discussions
les solutions les dissolutions les dilutions toujours pas trouvé le solvant, en attente de liquidité on en a le tournis…
et la CNT rue des Vignoles, Monsieur Jorion?
Zik d’eau languide pour temps chauds, Brazil, Espagne, Italie, Grèce
lucas santtana – cira, regina e nana
Mr Hollande pousse parce que tout le monde pousse. Ils me font penser au jeu « LEMMINGS » .
http://www.youtube.com/watch?v=EAOJfOeHudY&feature=relmfu
Le but est de sauver le maximum de personnes mais le nombre de niveau est infini et la catastrophe est à un moment inévitable. Mr Hollande n’a pas compris qu’il faut arrêter la partie.
J’ai malgrè tout peur de comprendre ce qu’il y a a comprendre avec la hausse des taux espagnolo-italiens…
Peut-on m’aider a y comprendre quelque chose?
J’y vois plusieurs interprétations, comme le fait que le vote grec confirme que les populations peuvent accepter les pires conditions pourvu qu’on leur fasse suffisament peur… Mais cet explication me glace le sang :-/
Voir Naomi Klein:la stratégie du choc.
C’est EXACTEMENT cela!
@Yann:
Pas de panique, il n’y a aucune psychologie ni intention, du côté de « les-marchés ». Juste des acteurs individuels qui se courent l’un devant l’autre.
En quoi le résultat des élections donnent- il d’indication que la capacité de la Grèce à payer va s’améliorer?
Moi, ce qui m’interroge, c’est le 37.5 % d’abstentions, et le fait que ceux qui ont « poussé » comme dit Paul, sont du côté des gagnants, autrement dit que malgré la souffrance sociale déjà énorme, la situation n’est pas encore « mûre » pour une victoire du camp populaire.
http://lexpansion.lexpress.fr/economie/francois-hollande-met-les-grecs-en-garde-contre-une-sortie-de-la-zone-euro_302653.html
C’est sûr que pour bien faire peur à l’électorat, une interview à la télé grecque à 4 jours des élections, après s’être fait passé pour « l’opposant number one au diktat Merkelien », c’est mieux faire entrer par la fenêtre ce que les Grecs étaient à deux doigts de faire sortir par la porte.
Bonjour. Pourquoi M. Hollande fait-il partie de ceux qui ont poussé? Parce qu’il est en accord avec les politiques stupides mises en oeuvre en Europe. Digne successeur de M. Mitterrand qui nous a mis dans le sac européen, il est fidèle à la ligne Veau d’or qui nous ruine. DE là à penser qu’il n’est pas une solution à nos problèmes, y compris avec la plénitude des pouvoirs que les citoyens lui ont confiés, il n’y a qu’un pas que j’aimerais bien ne pas avoir à franchir. Elle a bonne mine, la gauche généreuse! Et je vous rejoins pour penser que nous allons dans le mur, même si je ne partage pas votre opinion sur la responsabilté des uns et des autres.. En tout cas, si les socialistes se plantent, on va finir par avoir droit à Mme Le Pen ou à son clone. Il serait donc souhatable qu’ils réussissent.. On peut toujours rêver. Cordialement.
En effet disposant de tous les pouvoirs en France, s’ils se plantent: la suite ne sera pas belle à voir et surtout à vivre.
Je souhaiterais que E. Todd ait raison quand il dit que Hollande va devoir se montrer à la hauteur, devant la gravité de la situation.
Mais malheureusement, j’en doute. Je doute que les sociaux-libéraux, remettent en cause la machine à perdre l’Europe, en osant
s’en prendre pour de bon aux intérêts économiques dominants. Et enfin s’attaquer aux vrais problèmes: dont celui de la désindustrialisation particulièrement en France, et de la dépréciation du travail au bénéfice du capital.
C’est clair, le PS joue sa dernière chance, en jouant la carte de la gauche de droite.
S’il échoue avec cette politique oxymorienne, on y reviendra plus. La page sera définitivement tournée de cette époque où l’on pouvait faire passer pour une politique de gauche ce qui n’était juste qu’un peu de redistribution pour contenir les ravages de la dérégulation.
Terrible de constater que la lucidité est du coté des intellectuels minoritaires inaudibles dans les partis et aussi de beaucoup de gens qui sans être forcément de grands penseurs, ont assez de jugeote ou de cohérence dans la pensée pour s’apercevoir que cette politique est usée jusqu’à la corde.
@Pierre-Yves D.
Il n’y a pas besoin d’être un grand penseur pour voir les ravages que font chaque jour un peu plus les politiques néo-libérales: sur nos conditions de vie au travail, lorsque l’on a la chance d’en avoir un, mais aussi sur le système de santé lorsque malheureusement on en a besoin, sur le système éducatif auquel on confie nos enfants, sur l’âge de la retraite que l’on n’en finit pas de repousser, et la liste est loin d’être close.
Mais en plus, il y a en effet nombre d’intellectuels qui font de très pertinentes analyses de la situation, de bons diagnostics, qui proposent même des solutions, mais ils ne sont pas écoutés par les gens en charge de nos destins. Il est vrai que la diffusion de leur pensée reste confidentielle.
C’est en effet très, très désespérant…
à Pierre-Yves D.
Des armes de la critique, ne faudra-t-il pas en venir à la critique des armes ?
///En effet disposant de tous les pouvoirs en France, s’ils se plantent: la suite ne sera pas belle à voir et surtout à vivre.///
http://www.histoire-image.org/photo/zoom/ben13_faivre_001f.jpg
Pourquoi ?
Because TINA
Il suffisait de regarder le débat hier soir ( 17/06 vers 22h ) sur france 2 .
Fog ( plus boursoufflé que jamais ) , la correspondante d’un journal anglais , un de BFM business , et le pauvre Bernard Maris complètement inaudible .
On a eu le droit à du TINA , du » le modèle français est nul , » , « la France n’est pas compétitive … » , etc , jusqu’à la nausée .
Beurk !
Summertime
(un été de cash touristique à rentrer et puis rideau !)
Le Pasok est prêt à s’auto- détruire, donnant jusqu’à la dernière goutte de son sang, pour préserver la suprématie nèolibérale. La social-democratie Européenne, c’est mon sentiment, est prête à en faire de même. Entretenir quelqu’illusion que ce soît à son sujet est une perte de temps, sauf surprise de dernière heure…
En même temps, est-il étonnant que les masses molles ne soient pas plus capables de résoudre les problèmes du monde que leurs dirigeants des G machinchose ?
Qui dans l’histoire a jamais vu une crise dénouée dans les urnes par des majorités soudain éclairées ?
L’intelligence des « peuples », c’est un peu comme pour les icebergs : une grosse majorité totalement immergée. Et ce n’est pas notre Hollandréou, président par défaut, qui va être le premier à nous sortir la tête de l’eau.
Bon, la vie continue, si on s’ouvrait un petit blanc pour trinquer ?
C’est fait (pour le petit balnc).
Et après le dessert, ce sera un petit noir 🙂
Oh ! pour BAIN,
ce sera du Champagne !
Toute une baignoire :-D)))
Jamais, nulle part, la bourgeoisie n’a laissé la place devant une urne.
La « révolution par les urnes » n’est qu’un rateau pour ramasser les voix
de la fraction des travailleurs qui aspire déjà à une révolution.
Il a deux objectifs:
1) détourner les énergies de la lutte réelle,
par exemple contribuer à soboter le mouvement vers la grève générale
de l’automne 2010
2) allonger la cuiller à soupe des politiciens dits de « gauche ».
Monsieur Jorion,
La réponse à votre question est dans l’article « va y avoir de la bagarre » que vous postiez il y a un mois environ.
Mais pourquoi diable M. Hollande a-t-il choisi de faire partie de ceux qui poussent ?
Parce qu’il est d’accord avec l’idéologie néolibérale. Il n’a rien de « socialiste ». Et en plus, il ne voit rien venir. Il est pourtant entouré de « pointures » de la « sience économique » (40 économistes avaient appelé à voter pour lui. Mais il est vrai que c’est plus une doctrine qu’une science. Tout s’explique. On est mal barré…
Pourquoi ?
Tout simplement parce qu’il est « normal », lisez « normalisé » et que comme tout le personnel politique « normal », il lui est normalement impossible de penser autrement que comme la masse, comme la norme.
Alors un jour il se passera quelque chose de « é »norme et cela passera pour a-normal.
Olivier Berruyer analyse les résultats grecs sur son blog. Conclusion: « La Grèce active a voté fortement pour Syriza, mais le poids des vieux a été la plus fort ».
Après ça, certains viendront encore parler de la jeunesse lobotomisée par les nouvelles technologies.
Je vous suis pas trop là… Vous avez l’air de déplorer la non-victoire de la Syriza, dont vous vilipendez par ailleurs le programme. Pas la cohérence qui vous étouffe cette fois encore.
@jicé : « Vous avez l’air de déplorer la non-victoire de la Syriza »
Du tout, je m’en fous de Syriza. Même si je les trouve plus sympa que la ND ou Aube dorée, les réformistes m’ennuient. Tout ça va dans le sens d’une polarisation des forces et d’un effondrement du système, comme décrit par Paul dans ce billet. Ce que j’applaudis.
Où voyez-vous l’incohérence? Parce que je critique les vieux (pas tous heureusement) qui ont voté ND? Mais je ne fais que dire la vérité: les vieux ont voté comme les petits bourgeois qu’ils sont, ils étaient prêts à perdre l’honneur pour leur petit confort et ils perdront les deux. Ce sont les mêmes qui dans quelque temps voteront Aube Dorée. Dois-je les applaudir parce qu’ils vont mener le système à sa perte alors qu’ils ne sont que des idiots utiles qui ne méritent que le mépris?
Si vous croyez voir des incohérences dans mes propos, n’hésitez pas à me poser des questions. Je comprends parfaitement que les lecteurs qui aiment la superficialité et les slogans simplistes aient du mal à percevoir les nuances et les changements de points de vue dans les affirmations.
Mais non, mais non, oh là là , qu’est-ce qu’il est seceptible ce Moi !
Je n’y manquerai pas Oh Grand Danube de la Subtilité à Gros Sabots (quant je m’emmêle les pinceaux, c’est une putain de dribble les gars!! Perso, je préfère ça : http://www.youtube.com/watch?v=0EbSPZjqn1I )