Billet invité
« Il est erroné de penser qu’une sortie de la Grèce de la zone euro n’aurait pas de très lourdes conséquences sur les banques européennes, sur la BCE, sur des pays comme l’Italie, l’Espagne et le Portugal à cause de la contagion. En outre, cela déstabiliserait l’ensemble de l’économie mondiale ». Tel est l’analyse qu’a livrée Charles Dallara, le directeur de l’Institute of Internationale Finance, dans Il Sole 24 Ore, le quotidien financier italien. Dans l’immédiat, l’euro continue de chuter par rapport au dollar et au yen, les investisseurs s’en délestant massivement.
Telle serait la capacité de nuisance de la Grèce, qui pèse environ 3 % du PIB de la zone euro, dont la sortie pourrait coûter de 500 à 1.000 milliards d’euros tout compris, selon les estimations qui circulent. S’il fallait une nouvelle illustration de l’extrême fragilité du système financier, elle serait toute trouvée.
Le compte-à rebours n’est pas seulement enclenché à Athènes, il l’est également à Madrid. Le gouvernement espagnol doit faire face à des besoins de financement de Bankia, la 4ème banque du pays, qui augmentent de jour en jour, aujourd’hui évalués à 19 milliards d’euros supplémentaires après avoir été de 4 milliards, déjà accordés il y deux semaines. Une nationalisation est désormais inévitable, afin de retarder une contagion atteignant le reste des Cajas, toutes en aussi mauvaise posture. Standard & Poor’s vient d’annoncer la baisse de la note de 5 banques espagnoles, dont Bankia.
Une autre addition ne cesse de s’élever, qui concerne les 17 régions espagnoles, et en particulier la première d’entre elles par son importance économique, la Catalogne, qui pourrait se trouver en cessation de paiement à la fin du mois et qui demande que l’État garantisse des émissions obligataires communes à toutes les régions (des hispanobonos). Il était question d’un besoin de financement de 8 milliards d’euros il y a peu, il est désormais question de 36 milliards d’euros pour l’ensemble des régions, une fois prises en compte les dettes contractées auprès des banques espagnoles. Le gouvernement est divisé sur la manière de contenir la dette des régions, ce qui ne fera de toute façon pas disparaître la dette nationale.
Déjà dans l’incapacité d’atteindre ses objectifs de réduction du déficit, comment l’État pourra-t-il financer ces montants vertigineux, les fonds de la structure de soutien aux banques (Forb) étant insuffisants, ses banques coupées du marché et lui-même ne parvenant qu’à réaliser des émissions de courte maturité et de montant réduit, mais à des taux de plus en plus élevés ? L’appel de Mariano Rajoy à ce que la BCE reprenne ses achats de la dette espagnole sur le second marché – qui n’ont pas repris – ne règlera pas la question. Il ne reste plus comme solution qu’un plan de sauvetage que le gouvernement espagnol cherche à tout prix à éviter, craignant ses répercussions dans le pays.
Dans ce contexte que l’on va s’accorder à trouver incertain – pour ne pas sombrer dans le catastrophisme – Mario Monti vient de proposer l’organisation d’une réunion commune avec Angela Merkel, Mariano Rajoy et François Hollande, qui précédera le sommet européen de la fin du mois. Encore une réunion de la dernière chance ! Elle est assortie d’un avertissement du président du conseil italien : « L’Europe doit donner le signe qu’elle associe son visage à la croissance et non à la seule discipline », a-t-il commenté, rajoutant : « L’Allemagne est une grande bénéficiaire de l’intégration européenne. Les Allemands en bénéficient aussi et avant tout parce qu’ils ont un grand marché dans lequel désormais les pays individuellement ne peuvent plus dévaluer ».
Mais les autorités allemandes n’en démordent pas. Selon Der Spiegel, elles prépareraient un plan de croissance pour les pays en difficulté, qui prévoit l’instauration de zones franches permettant d’attirer les investisseurs étrangers (mais pas d’accroître les ressources fiscales), de rendre plus aisés les licenciements, de diminuer les charges salariales, et enfin de privatiser des entreprises publiques.
Une même inspiration est à l’origine du plan de diminution du déficit public que vient d’annoncer le ministre néerlandais des finances, grand allié du gouvernement allemand, qui repose sur 12,4 milliards d’euros d’économies. Ont été énumérés une réforme de la législation du travail, un gel des salaires des fonctionnaires, la diminution du remboursement des soins de santé ainsi que des mesures affectant le logement.
Participant à un tir de barrage dans Le Monde auquel s’est prêté Jens Weidmann, le patron de la Bundesbank, le ministre belge des Affaires étrangères Didier Reynders est venu à Paris déclarer que « si on partage la dette, on partage aussi la gestion du budget. Des euro-obligations pour financer un nouvel endettement sans objectif d’intégration budgétaire plus fort, on n’y arrivera pas ». Jens Weidmann s’est de son côté appliqué à renvoyer la création d’euro-obligations « à l’aboutissement d’un processus long » impliquant une union budgétaire renforcée.
Les partisans d’un compromis destiné à être présenté au prochain sommet vont avoir fort à faire, risquant d’être à tout moment dépassés par une situation qui leur a échappé des mains en Grèce et menace de le faire en Espagne. C’est à chaud que d’inévitables reconsidérations vont devoir être effectuées.
Afin de faire face, Angela Merkel s’efforce de conclure avec le SPD les négociations qu’elle a entamées afin d’obtenir son indispensable soutien à la création du Mécanisme européen de stabilité (MES), car une majorité des 2/3 est nécessaire au Bundestag. C’est une véritable course contre la montre qui est engagée, afin que le vote intervienne avant la date des vacances parlementaires, le 6 juillet prochain. Jörg Asmussen, membre du directoire de la BCE, souligne l’importance de la mise en place d’une garantie européenne des dépôts bancaires, afin d’éviter des retraits massifs faisant boule de neige dans toute l’Europe. Des rumeurs circulent à propos d’une baisse par la BCE de son taux de référence, actuellement de 1 %.
Mais les alertes résonnent à propos des coûts cachés qui résulteraient de la sortie de l’euro de la Grèce… Ewald Nowotny, un autre dirigeant de la BCE, redoute pour sa part un « choc massif ». Interrogé sur l’appréciation de la Bundesbank, selon laquelle celui-ci serait « maîtrisable », il a répondu : « Tout dépend ce que l’on entend par maîtrisable. On ne devrait pas prendre ces choses-là à la légère ».
181 réponses à “L’actualité de la crise : CELA VA-T-IL SI MAL ? par François Leclerc”
François Leclerc a-t-il le temps et la patience de parcourir rapidement cet article, et de m’en dire deux mots ? un ?
http://et-pendant-ce-temps-la.eklablog.com/#!/la-question-allemande-coma81-a46507281
Le face à face de Montebourg avec le journaliste allemand qui suit l’article illustre parfaitement la situation que nous vivons. Décidément, l’aveuglement de la droite me sidère !
Amusant face à face, où Montebourg parle 90% du temps…Au grand désespoir du présentateur…
A pierrot : lol normal que montebourg parle 90% du temps. L’interlocuteur allemand est un journaliste !!!
c’est vrai que celui-ci parait avoir des idées bien arrêtées et se comportent comme un contradicteur.
Oui, vous évoquez beaucoup de pistes. Un plan A’ est sans doute encore possible, à condition qu’il s’appuie sur une restructuration de la dette des pays en difficulté, un nouveau calendrier de réduction des déficits publics et une recapitalisation des banques via un MES pouvant se financer auprès de la BCE. Le problème est que ce sont autant de tabous pour la direction Allemande et la Buba…
La capacité que vont avoir les uns et les autres à faire front dans l’adversité va être soumise à rude épreuve ! Cela imposera de toute façon des reconsidérations déchirantes !
Merci.
En effet, plan A’ = « fédéralisme assurantiel » version Pisani-Ferry.
Mais je ne pensais pas la buba opposée au restructuration des dettes souveraines. Je croyais que c’était un tabou parmi les bancos-keynésiens français.
A votre avis, les allemands sont-ils dogmatiques ou bien machiavéliques (ils poussent à l’explosion volontairement) ?
La Bundesbank n’a jamais passé pour un modèle souplesse ! Je ne crois pas au plan machiavélique : l’économie allemande a trop à y perdre. Les dirigeants français ont aussi la grande responsabilité d’occulter la crise de la dette privée. La Buba ne veut pas de restructurations de dette qui seraient des incitations à ne pas faire les efforts réclamés.
79% des Allemands refusent la mutualisation des dettes dans l’Euroland (http://fr.news.yahoo.com/allemands-ne-veulent-ni-eurobonds-122423528.html). Pour faire ce qu’il faudrait, un gouvernement allemand devra donc se sacrifier électoralement (il n’aura pas le temps, le voudrait-il, de retourner l’opinion), à supposer que la constitution et le parlement le lui permettent.
Le sauvetage éventuel de l’euro me semble désormais du domaine du miracle.
Est-ce que la Chine, la Russie ou les pays producteurs de pétrole auraient les moyens et intérêt à faire un miracle ?
Cassandre, j’ai l’impression que certains ne saisissent pas ce qu’ont représenté les réformes Harz pour les allemands depuis 10 ans. Les sondages comme celui cité en témoignent pourtant.
Ps : au rythme auquel dégringolent les taux de la dette française depuis quelques semaines (moins de 2,5% le 10 ans, plus que 1% de spread avec les taux allemands, 1,26% le cinq ans), les français – et Hollande – pourraient bien rejoindre l’avis allemand assez vite…
http://m.lexpansion.com/pl/svt/si/lexpansion/po/opfr/pa/fromweb_economie/les-taux-longs-francais-n-ont-jamais-ete-aussi-bas_296065.html
François, comment se fait-ce que nul complotiste de derrière la fagottière n’ait encore relevé que, contrairement à ce qui était claironné (Euro OAT future…), ce n’est pas en poussant les taux d’intérêts français à la hausse, mais très nettement à la baisse, en les rapprochant des taux outre-rhénans, que les marchés comme les agences (Moody’s encore hier…) sont en train de solidariser Hollande de Merkel, la France de l’Allemagne et donc désolidariser de fait la première et le premier des Gipsi ?
peux pas m’empêcher d’en faire un jeu de mot . leur eau .
Les allemands sont pragmatiques: voilà les 2 questions qu’ils se posent:
– Qu’est ce qui nous coute le plus, à court/moyen/long terme : soutenir à bout de bras l’union ou sortir de l’union (et en ce cas, comment en faire porter la responsabilité aux autres)?
– Si l’union explose, comment en tirer parti au maximum pour le confort des citoyens allemands, et donc les entreprises allemandes (en gros, comment mettre la main sur ce qui s’étend de l’Allemagne à la Russie).
Les français sont tout aussi pragmatiques, et bien sûr, leurs intérets les pousse à soutenir des solutions de « sortie de crise » (sic) inverses.
Le débat « technique » sur le caractère néfaste ou non de l’austérité sur la croissance est une tarte à la crème. Tout le monde s’en fout ! Il ne s’agit que d’un habillage diplomatique pour masquer la réalité brutale du rapport de force entre les deux puissances. Car la seule question qui vaille désormais est: qui sauvera sa peau?
Les français essaient de convaincre les allemands que leur solution serait également bénéfique aux allemands à moyen terme, et les allemands que leur solution est également davantage bénéfique aux français (pardon, « à l’union » (lol)- à long terme. En réalité, les deux n’ont qu’une chose en vue: eviter l’effondrement total de leur pays à TRES court terme.
Et c’est bien TOUT ce qui compte désormais. Les leviers institutionneles de l’UE étant aux mains de ceux qui repésentent les intérêts du système, non seulement il ne peut plus y avoir de « sortie par le haut », mais en plus il ne pourra y avoir de changement de cadre éventuel qu’après destruction totale de l’UE telle qu’elle existe actuellement (et dissolution des réseaux de pouvoir qui la traversent).
AntoineY, regarde ce que je remarque au-dessus. Les marchés sont en train de payer le Trésor français pour rallier Hollande et les français, à la carotte plutôt qu’au bâton, aux intérêts allemands, i.e ils font converger nettement les taux OAT et TBund.
Personne ne relève cet argument des allemands : le manque de démocratie en France, le défaut d’explication et de propos clairs sur leurs intentions vis à vis de la population (autant de l’ancien gouvernement, que du nouveau ou de leurs campagnes..) Manifestement si on faisait voter les français sur plus de fédéralisme ce serait non et on se trouverait dans une situation à la grecque.
De plus on se demande si un ministre responsable se doit de rappeler 3 ou 4 fois le passé nazi de l’Allemagne. Si on cherche un compromis , est-ce un chemin possible ?
@marc
En Allemagne les masques sont durant le carnaval…
Ici, même à Strasbourg, le Carnaval est soumis à coercition (et on n’investit plus la Cathédrale), le jeu de masques y est un carnaval permanent.
Mais à la longue, qui a le plus à apprendre de l’autre?
L’allemand ou le français?
Merci votre approche culturelle, ici impossible en dénombrements comptables!
@ marc 26 mai 2012 à 08:46
Je partage tout à fait votre avis. Qui peut, en tant qu’individu, ou de groupement d’individus, prétendre n’avoir jamais commis d’erreur dans une vie d’homme (femme) ou de peuple ? Probablement personne ?
Alors, le mieux n’est-il pas de mettre en avant ce que chacun a su apporter comme bel exemple de conduite pour les autres et lui pardonner ses erreurs passées, comme on est conduit à pardonner aux enfants qui n’ont pas encore atteint l’âge de raison ?
Dans les temps récents, en Europe, le peuple allemand s’est certainement montré plus vertueux que ceux qui se sont laissé aller à consommer plus de richesses que celles qu’ils ont créées.N’a-t-il pas, notamment, remis à niveau l’Allemagne de l’Est?
N’est-ce pas une meilleure conduite que celle qui a amené des peuples immatures à s’endetter au-delà du raisonnable et à placer leurs propres enfants en situation d’être les esclaves des créanciers de leurs parents.
Quand on est dans cette situation, et qu’on y a largement contribué, on se corrige d’abord de ses erreurs présentes, ou du passé récent, avant tout rappel désobligeant faisant appel au passé plus ancien de son principal partenaire.
Vous dites que la sortie de la Grèce couterait entre 500 et 1 000 milliards : à qui ? Aux banques ou aux citoyens qui seront une nouvelle fois mis à contribution ?
Et pourquoi personne ne dit jamais que si la Grèce ne veut pas sortir de la zone rien ne l’y oblige ? Il n’y a aucune loi qui prévoit l’exclusion d’un pays de la zone Euro, sauf s’il en fait la demande. Ce qui, si j’en crois les paroles même du dirigeant de Syriza (écouter l’émission de Daniel Mermet à ce sujet : http://www.la-bas.org/article.php3?id_article=2468 ), n’est pas dans leur intention. Cela signifie que si le parti Syriza gagne les élections, il peut n’y avoir ni sortie de la Grèce de l’Euro, ni application du mémorandum… Et alors je pose cette nouvelle question : combien la conservation de la Grèce au sein de la zone euro couterait-elle dans ce cas, et à qui ?
http://calebirri.unblog.fr/2012/05/25/grece-le-coup-de-poker-des-marches/
C’est le montant de la facture pour les créanciers, publics et privés. Rien n’est prévu pour obliger la Grèce de sortir de la zone euro, mais si la BCE arrête de soutenir les banques du pays, elles s’écroulent et le pays aussi, avec comme seule issue de revenir au drachme.
Ouais, 500 milliards de pertes financières potentielles sur les créances et mille milliards si on intègre en plus les pertes économiques, ça tient la route, à biste dé nase.
et la banque nationale grec ne peut rien faire ?
Un grand tonnerre – video 8′
http://www.pressegauche.org/spip.php?article10440
@ François Leclerc
il serait tout de même intéressant de savoir qui fait quoi, et l’audit de la dette ne serait sans doute pas inutile pour y voir plus clair.
Mais concrètement, et pour les raisons que vous invoquez, il est presque impossible que la Grèce sorte de l’euro. Car si la BCE ne soutient plus les banques de Grèce (qui sont loin d’être toutes grecques), c’est le système bancaire dans son ensemble qui s’effondre. C’est pourquoi même si Syriza arrivait en tête des élections, la BCE n’aurait d’autre choix que de continuer à la soutenir, à moins que de passer (une nouvelle fois) par dessus la démocratie.
Cette configuration aurait le mérite de mettre chacun devant ses responsabilités, car le signal ainsi envoyé aux gouvernants en place serait désormais clair : la soumission ou la démission. Et là, c’est bien d’un autre régime que celui dans lequel nous sommes censés vivre qu’on parlerait.
Imaginons que Syriza passe aux législatives : cela veut-il dire alors que la démocratie va à l’encontre de l’Europe, et qu’il faut l’empêcher de régner ?
Si ce cas se présente dans la réalité, qui a le plus à perdre : nous ou les banques ? Pour ma part j’ai le sentiment qu’une Europe qui s’émancipe de la gouvernance des marchés est plus viable que celle qui s’y soumet… d’autant que si les marchés désirent conserver la Grèce dans l’Europe, ce n’est certainement pas par bonté d’âme : les banques se font beaucoup d’argent avec la crise, et elles ont tout intérêt à ce que les pays s’enfoncent dans la crise pour pouvoir spéculer, sans les faire sortir du cadre. Ce qu’elles cherchent n’est pas la sortie de la Grèce mais la fin de la démocratie : http://calebirri.unblog.fr/2012/05/11/pourquoi-la-democratie-est-lennemie-des-marches/
Caleb, On sait bien que l’UE, la Bce, et, à un moindre niveau, les banques et zinzins n’auront d’autre choix que garder la dette grecque dans leurs bilans, de la faire rouler d’une manière ou d’une autre aux échéances.
Par contre quand je lis « les banques se font beaucoup d’argent avec la crise », désolé, je pouffe, plus fort que moi… Les actionnaires, dirigeants et clients peut-être, pour certaines et certains, pour «les banques» en général, il semblerait que non…
Le simple fait d’avoir très collégialement manipulé à la baisse l’indice du coût de leurs financements (affaire du Libor) ne semble pas témoigner de leur part d’une profitable « santé de crise », mais bien plutôt avoir tous les aspects cliniques d’un syndrome de grand délabrement, d’une « Grande Perdition », comme il est devenu convenable de dire..
Grèce Allemagne
Pour moi le passage important du propos du dirigeant de Syriza dans l’entretien avec Arlette Chabot sur E1 diffusé hier vendredi 25, n’est pas du tout, celui qu’avait retenu Paul Jorion, c’est un autre qui me semble être une véritable conscience de l’état de son pays. Il dit en fait à quoi sert ce mémorandum qui permet d’avoir des financements de l’Union « puisque ceux-ci tombent dans un puis sans fond »
Le problème n’est pas d’avoir des raisonnement de comptables, de financiers ou d’usuriers, c’est celui de regarder si il y a en Grèce un parti politique qui en Grèce dit à l’ensemble de la Société quels sont les normes nécessaires sinon indispensables pour être un Etat moderne et efficace en dehors de tous choix partisans Droite Gauche dans le cadre de l’Union. Si nous voulons l’Union qu’est-ce que nous acceptons de devenir donc d’abandonner de nos funestes pratiques, pour vivre dans cette Union ?
Dans le même ordre d’idée, les peuples ont des façons d’être qui leur coûtent cher lorsque nous ne voulons pas partager les cultures dans la même famille ou maison.
Les Allemands qui sont un peuple d’ordre et de rigueur semble t-il, font-ils le calcul du coût social (Hartz) de leur croissance ? Quelle est-elle lorsqu’elle est comparée à celle de la France sur 5 années ? Dans une émission de France Inter un dimanche matin il y a quelques semaines, un journaliste du Spiegel me semble t-il faisait le calcul pour arriver à la conclusion qu’elles étaient comparables par des moyens différents et, que tout compte fait, celle de l’Allemagne était chère payée socialement. La conséquence de cela c’est que les 5 millions de Hartzwir sont devenus irrécupérables en terme de compétences et que Merkel n’a d’autres solutions que de faire venir des Espagnols et de faire bosser dans les entreprises des entreprises de main d’oeuvres des PECO. Je doute que l’Allemagne dans ses usines n’ait besoin que de force de travail. Elle a besoin de techniciens et d’ingénieurs qui devront connaître la langue pour pouvoir s’intégrer dans l’entreprise.
Essayez de faire travailler un non Vendéen dans une usine qui tourne avec de Vendéens du coin ! C’est partout pareil.
Pourquoi faudrait-il transformer les conneries de gestion en exemple, parce qu’elles viennent de l’identité profonde d’un peuple. L’union c’est comme la vie en commun avec un conjoint : si l’on veut que ça dure, il faut inventer une deuxième personne : moi en couple avec les Allemands ou les Grecs et vice versa. Si l’on ne parle que des sous on passe à côté de l’objectif et comme à force d’en parler nous ne trouverons pas vraiment d’accord nous arriverons à la conclusion que ce n’est pas la peine de vivre ensemble.
Monet avait raison : nous aurions du commercer par partager la culture. Nous n’en avions pas le temps dès lors ils nous ont contraints au mécanisme de : il faut vaincre nos peurs de faire des pas en avant pour vivre et partager avec nos voisins.
Je commence à avoir une vague idée de ce qu’un marin peut ressentir à l’approche du Cap Horn.
En même temps, je n’ai pas peur. Grâce à ce blog, j’ai eu peur avec un an d’avance… C’est peu par rapport à d’autres, mais c’est déjà ça.
Et ne pas céder à la panique risque d’être vital.
Alors un franc Merci!
Oui, comme vous dites : « ne pas céder à la panique. »
Il est toujours temps d’agir . se reprendre en main. Nous ne connaissons pas l’issue , la fin de l’histoire, sinon nos vies n’auraient pas de sens.
Je suis toujours étonné par ce paradoxe . Quand il s’agit pour les hommes de se mesurer à l’univers, ils sont tout petits et insignifiants, des poussières en somme. C’est ce qu’on leur dit .
je ne comprends pas comment la poussière peut souffrir , pourquoi elle souffre et fait souffrir .
Nos vies seraient illusion pure ? nous n’aurions de réel que la poussière ?
L’illusion, les faux liens, les relations éphémères , et qui passent comme des courants d’air , et pour lesquels on perd sa vie, et s’égare , nous plongent dans des situations inextricables , ne faisant que ça , ou si elles nous procurent un plaisir, c’est pour le perdre sous peu .
ce qui veut dire, si j’essaie d’être plus clair, que nous n’aurions de proche en proche droit qu’à de la dégradation , et aux conflits qui en découlent . Mais pourquoi ? les siècles passés nous ont suffisamment indiqués la capacité destructrice , née des forces souterraines incontrôlées en nous-mêmes . Nous ne contiendrions que ces forces là ? sans autre issue , sans porte vers « ailleurs » ? autrement dit sans autre chose ni choix et qui ne serait pas destructeur venant de cette porte ?? ( comme on dit le dieu destructeur , le dieu créateur , lequel mena la barque ou l’initia ? lequel obéit à l’autre ? )
Voilà, c’est pourquoi, je suis étonné qu’on ne puisse , ni qu’on veuille, réaliser cette autre Chose .
la question , c’est de ne pas dogmatiser cette chose . ni même la dé-finir . ce qui serait la réduire, la rendre insignifiante . nous aliéner à cette insignifiance .
Dans une certaine mesure, les problèmes lés à l’argent sont un obstacle majeur à cette compréhension . On a la tête plongée dans le guidon, comme dans « les triplettes de Belleville », ou « on achève bien les chevaux » ou » le salaire de la peur » ?
je trouve que la situation est périlleuse pour nos fils .
Louis Guilloux était scandalisé qu’on envoie les enfants à la boucherie , en 14.
quand on a affaire à des tueurs, on devrait freiner les jeunes , les inciter à une plus grande retenue . Sinon, nous faisons le jeu des tueurs .
je vous dis ça, mais c’est aussi à mon adresse . Non pour me persuader de cet Autre , mais que nous ne devons pas céder à ses provocations, tentations ,etc.
bref, rien n’est résolu 🙂
Encore, une remarque : Nous ne croyons pas « trop » en Dieu, c’est humain, on ne l’a guère « vu » .
mais le plus incroyable , c’est qu’on accorde beaucoup à des entités qui sembleraient avoir tout puissance , c’est étrange non? et nous priveraient de la nôtre . comme si c’était eux les ou Le Dieux … non , mais sans blague … 😉
Les questions que vous (vous) posez rejoignent mes propres interrogations, et, si j’ose dire, ma propre quête. Ce soir, je sors d’un très beau et très complexe spectacle de théâtre belge, « Un Uomo di Meno », donné en ce moment à Liège, et qui, entre beaucoup d’autres choses, sonde notre aveuglement « d’hommes normaux pris dans un système pervers »…
Je vous salue et vous remercie pour ce petit moment de partage.
Bundesbank ou BCE, qui a raison?
Je pencherais pour la Buba….
J’ai l’impression que tout est de plus en plus flou… Que personne n’ose croire que tout va s’effondrer, bien que l’on sache très bien que si…
Merci pour vos analyses!
Finalement,la situation ressemble un peu à ce qu’elle était en 1789 : Un « pays tiers-état » (la Grèce) considéré comme quantité négligeable par les « pays-haut clergé » et les « pays noblesse » et par qui le « scandale » arrive….
La solution ?
1) Le nouveau gouvernement grec ne sort pas le pays de la zone euro. Tout au contraire il fait marcher la planche à billet. C’est » interdit » mais Zorba est alors au gouvernement et em… Xerxès euh les dirigeants allemands de l’Europe.
2) Il rééchelonne la dette c’est-à-dire qu’il ne la rembourse pas.
3) Il réorganise la société, la production – contrairement à la rumeur il existe une économie productive grecque – et la distribution en taxant les armateurs, l’Eglise.
« …le ministre belge des Affaires étrangères Didier Reynders est venu à Paris déclarer que « si on partage la dette, on partage aussi la gestion du budget. Des euro-obligations pour financer un nouvel endettement sans objectif d’intégration budgétaire plus fort, on n’y arrivera pas » »
Tout est dit…
J’ai beau consulter ce blog (entre autres) et ne pas me croire trop naïf, je n’arrivais pas à imaginer qu’on en était là. Cette histoire de zone franches et toutes les habituelles mesures libérales associées, ça ressemble presque à une caricature. C’est la stratégie du choc telle quelle, sans la moindre fioriture. C’est l’enterrement de la sociale-démocratie, après celui du gaullisme, et la capitulation totale devant la barbarie ultralibérale. C’est quasiment une déclaration de guerre, si on songe à cette vague de suicides en Grèce. La Grèce, c’est Verdun, ou Stalingrad. Soit on les arrête, soit ils passent.
Là, si ces propositions allemandes annoncées par le Spiegel devaient se confirmer la semaine prochaine, je réaliserais alors que les dirigeants européens sont réellement prêts à choisir, entre la démocratie et le système économico-financier, en faveur de ce dernier. Jusque ici, je les croyais simplement paralysés par le conformisme et la peur d’être le premier à dire la vérité, hypocrites et lâches. Mais, là, ils donnent l’impression d’être sincères, convaincus, zélés.
Tout plutôt que de changer le système. Comme les plus stupides des privilégiés de l’Ancien Régime. Bon, tous les ploutocrates on les pendra, mais ça nous fera une belle jambe.
« La fragilité du système financier » va perdre son statut d’euphémisme…
A cause de Paul et François, j’ai l’impression de suivre un film dont on m’a déjà raconté le scénario en détail. Dommage que je ne puisse pas quitter la salle.
« Euro, terminus ? »
par F. Lordon
Il est malheureusement à craindre que seuls des événements considérables, entendre des destructions de très grande ampleur comme l’effondrement bancaire européen généralisé, puissent éventuellement conduire le pouvoir socialiste français actuel à sortir de son hébétude et de sa pusillanimité pour envisager – mais tautologiquement ! – que, l’Europe en ruine, le concept de moteur franco-allemand de l’Europe perd beaucoup de son sens… Et songer à refaire autre chose.
Le moment de vérité approche, qui sortira ou devra sortir la première de l’euro: la Grèce ou l’Allemagne ?
Quelle devise sera rétablie en premier: la drachme ou le mark ?
Après l’ Eurovision, l’Eurofiasco.
Bonjour
Puisque vous avez lu le texte de Lordon, vous connaissez d’avance la réponse à votre question sur la sortie de l’euro… ce doit être la Grèce!!!
Remarquable au passage, le fait que personne ne réagisse sur ce blog (où les bien plus compétents que moi sont nombreux) au texte entier de Lordon (qu’on soit d’accord ou pas, donc, un peu, beaucoup, passion…)???
chris
Affirmer que la casse de l’euro coûterait si cher me semble être une vaste foutaise!
Concrètement, cela implique un moratoire des dettes et un effondrement des créances (et donc de l’épargne en face).
Politiquement, les gouvernement devront alors protéger les dépôts avec une limite de peut-être 50.000 euros (que sais-je?),
mais, franchement, où est le problème si les plus riches passent ainsi à la casserole?
Il suffit dès lors décréter que les avoirs financiers (comme on avait fait en Argentine en 2002, mais aussi en Allemagne après 1948) ne seront à nouveau disponibles (avec des décotes) seulement quelques années après.
Nous verrons l’économie repartira avec de beaux taux de croissance rapidement, et on aura oublié en peu de temps la soi-disante « horreur » de ce défaut organisé.
Un défaut même de 1.000 milliards d’euros ou plus ne signifie plus grand’chose dès que l’on décide de remettre les pendules à zéro avec une nouvelle monnaie.
Entièrement d’accord mais pourquoi « la casse de l’euro »… Il faut faire tout cela en gardant l’Europe et l’Euro… (et en faisant main basse par la même occasion sur la Suisse et autres paradis fiscaux… Puisque c’est la guerre, puisqu’ils ne se privent pas pour parier sur la chute de l’Euro… à la guerre comme à la guerre…)
Seul problème, l’Europe n’est pas unie (l’ennemi est dans la citadelle)… d’un côté la majorité qui ne comprend rien à rien et de l’autre, des cyniques, qui souvent ne comprennent pas plus, mais qui veulent un monde constitué d’une élite financière dirigeant les masses…. sans oublier tous ceux qui pensent que c’est l’Europe le problème et qui veulent se replier dans leurs frontières historiques…
Bref, le moyen-âge… en pire
L’ultralibéralisme n’est pas une manière de penser, de voir les choses… c’est juste une arme (comme toutes les armes qui tuent) faites pour mater et mettre en esclavage…
Il y a guerre….
Quand va-t-on agir comme des individus agressés…? Quand allons-nous nous défendre avec nos armes…?
Les peuples des pays européens ont un an pour se comprendre et s’unir véritablement… pour adopter un même plan d’action…
Je le répète, la lutte doit être verticale… et je réitère ma proposition de créer un Etat sans territoir, un Etat dans les Etats…
Ils ont créé l’Europe de la finance… Créons parallèlement l’Europe des idées, des règles nouvelles… Une Europe politique
Gardons ce qu’il y a de mieux et ajoutons-y ce qu’il y manque… la cohésion des 350 millions d’européens… qui veulent tous la même chose… créer de la richesse, travailler, et construire leur avenir.
La logique financière, c’est que l’Europe ne peut rien car croulant sous les dettes… croulant sous les dettes et donc pauvre…
Sophisme…
Si l’Europe est un continent pauvre, qu’est-ce qu’il en est du reste du monde…?
Leur façon de penser les amène à des conclusions aberrantes… L’Europe est pauvre…
L’Europe aurait besoin des capitaux privés pour se mettre en mouvement… pas de chantiers possibles sans la confiance des marchés… ils n’ont qu’à se la garder leur confiance, les marchés…
Nous n’avons pas besoin de leurs capitaux pour nous organiser… nous avons juste besoin de nous organiser… et si l’argent est un outil pour nous organiser, il n’y a qu’à adapter l’Euro pour cela… un euro soumis à de nouvelles lois… et reprenant du pouvoir sur ceux qui parient sur sa destruction…
Il faut un coup d’état européen… qui instaure une gouvernance européenne… façon Gandhi… par le refus… en opposant notre devoir à refuser… On s’arrête… Inutile même de manifester…
Mais pour cela il nous faut une liste de nouvelles règles… concertées et expliquées… dans chaque pays Un même plan… Et puis le jour J… tout le monde s’arrête jusqu’à gain de cause…
Du Spaggiari dans le texte… « sans armes, ni haine, ni violence »…
Nous étions dix sept enfants. Il fallait des règles. Maman disait : « Un petit ne tape pas un grand, c’est pas prudent ! » Papa disait : « Un grand ne tape jamais un petit, c’est interdit ! »
Et Bon-papa disait : « Le petit respecte le grand, le grand aide le petit ! » et Bonne-maman donnait des bonbons et bizous aux petits et aux grands.
Nous formions une famille ! Y en a un qui a mal tourné. Nous l’aimons toujours ! Il ne manque jamais d’oranges en prison ! A l’expiration de ses peines, il rentre à la maison pour préparer son prochain coup !
« qui veulent tous la même chose… créer de la richesse, travailler, et construire leur avenir. »
Quelle richesse ?
Quel travail ?
Quel avenir ?
Quand les petits veulent taper les grands, que les grands veulent taper les petits et que les grands menacent les petits d’exclusion, s’agit-il d’une famille ou d’une réunion de bêtes sauvages ?
Nos sociétés démocratiques pratiquent encore la « loi du plus fort », à la rigueur la « solution du moindre mal », pas encore la règle de base de la vie en famille : « Le petit respecte le grand, le grand aide le petit ! ».
Salut louise,
J’comprends pas la question…
@ johannes finckh
« mais, franchement, où est le problème si les plus riches passent ainsi à la casserole? »
Le problème est que les riches, les vrais, se sont déjà organisés pour virer leurs avoirs vers des paradis fiscaux.
Faut être lucide, depuis le début de la crise des subprimes en août 2007, les riches se portent très, mais alors très bien. Ils vont même mieux que bien. Alors que tous les autres…
Vous en rattraperez quelques uns mais ils sont déjà partis pour la plupart.
Ils balancent leurs avoirs en bunds allemands ou suisses ou même US (un comble quand on connait la situation budgétaire des USA!)
Ils font comme les émigrés de mai-juin 1789 à l’image des futurs Louis XVIII et Charles X qui passaient la frontière pour rejoindre Coblenz!
Ceux qui vont morfler, ce seront les contribuables, c’est-à-dire votre épargne, vos salaires ou vos pensions de retraite si vous en avez.
Quant à ceux qui ont des revenus de substitution comme les assedics, pensions d’invalidité, RSA, etc…, ils n’ont qu’à bien se tenir car un Etat ruiné ne leur donnera plus rien, ou en tout cas avec des délais d’arriérés pas possible.
PS: Il y a comme une curieuse concordance de temps le 17 juin 2012
1) 2ème tour des législatives en France
2) législatives en Grèce
3) présidentilelles en Egypte
C’est aussi un 17 juin 1940, qu’un maréchal disait, « Cest le coeur serré que je vous dis aujourd’hui qu’il faut cesser le combat… »
On connait la suite.
@ Tano,
La suite, c’est un 18 juin!
Le 18 juin…
1) Le PS remporte une fragile majorité. Conséquence: l’appel de JM Ayrault au Front de Gauche pour une participation gouvernementale.
2) Au même moment, SYRIZA et son leader Alexis Tsipras virent en tête dans cette redite des législatives. SYRIZA a toutes les cartes en main pour former un gouvernement.
3) Mohamed Morsi est élu premier président de l’ère post-Mubarak. Les Frères musulmans crient victoire ! Ils prennent la main un peu plus sur les rouages du pays… Dernier domino à faire tomber: l’armée !
au moins, j’ai déclenché une petite tempête!
Pour être plus clair, j’ajoute que, effectivement, les « riches » vont virer leurs avoirs dans les paradis fiscaux sans doute.
Mais cela n’empêche en rien les euros (ou la nouvelle monnaie qui le remplacera) de rester nécessairement dans le pays pour faire demande;
A supposer que les « riches » achètent du « Bund », cela implique que les Bunds augmenteront ou que l’Allemagne pourra emprunter à des taux négatif, moyennant quoi, l’argent restera de toute façon dans certains pays de l’Europe (auprès du gouvernement allemand par exemple).
Cela permettra à ce gouvernement de « financer » le défaut grec causé largement par les exportateurs allemands.
Bref, même un départ des riches à grande échelle ne nuira pas aux pays dans lesquels on travaille et où on paye des impôts.
Il reste que le futur gouvernement grec devra de toute façon aussi se soucier de créer une collecte d’impôts digne de ce nom.
Pour le reste, tant que la banque centrale veille à maintenir suffisamment d’argent en circulation, il n’y a aucune raison de ne pas pouvoir administrer une faillite de la taille de la Grèce.
par la suite, on fera de même pour les autres pays pour lesquels la faillite est quasi certaine prochainement – et, à l’arrivée, on maintiendra l’union européenne sans union monétaire, simplement parce que ce sera la meilleure solution.
Et tout ce que cela coûtera est tellement moins que continuer les refinancements délirants actuels à fonds perdus!
Les Anglais prévoyants disons…just in case:
Theresa May: we’ll stop migrants if euro collapses
The Government is drawing up plans for emergency immigration controls to curb an influx of Greeks and other European Union residents if the euro collapses, the Home Secretary discloses today.
http://www.telegraph.co.uk/news/uknews/immigration/9291493/Theresa-May-well-stop-migrants-if-euro-collapses.html
Theresa May interview: ‘We’re going to give illegal migrants a really hostile reception’
Opération à usage interne ?
Ah, moi qui croyais que c’était l’économie royaume unienne qui collapsait…
Sont quand même forts ces financiers, z’ont réussi à mettre au pas les politiques et la justice!
http://www.arretsurimages.net/contenu.php?id=4965
Non, non! Ce ne n’est pas que les financiers sont FORT, mais simplement que les Peuples dans leurs majorités sont LACHE. Voyez en France, le 22 avril 2012 ce Peuple même pas fichu de voter correctement pour L’humain d’abord. A croire qu’il n’est pas humain. Et que dire de ces 18% de Français raciste, xénophobe et fasciste? Personne ne me fera croire qu’il n’ont pas voté Fhaine en toute conscience et adhésion aux théses fasciste.
@ventdebout
Vous avez raison. Ecoutez-vous donc ! Il est vraiment temps de faire vos valises. Merci.
Et pendant ce temps là, les bactéries, tout comme les capitaux, n’ont toujours pas de frontières…
http://www.liberation.fr/societe/2012/05/25/la-tuberculose-est-un-marqueur-de-precarite-sociale_821353
» Faute d’une renégociation, il est donc probable que la Grèce sortira de l’euro avant les élections du 17 juin. La dimension d’une politique de classe est présente en Grèce. Les possédants ont déjà fait sortir le maximum d’argent du pays. Ils espèrent qu’une sortie chaotique leur permettra de renforcer leur pouvoir sur l’économie du pays, et d’ores et déjà ils rachètent les biens des classes moyennes brutalement appauvries par la politique du mémorandum. Dans les conditions qui s’annonce, la sortie de l’euro sera l’occasion d’une immense redistribution de la propriété aux profits des quelques-uns qui ont déjà sécurisé depuis plusieurs mois leur fortune. »
» Grèce : des politiques européennes détestables » par Jacques Sapir
http://www.marianne2.fr/Grece-des-politiques-europeennes-detestables_a218896.html
L’euro était une grande expérience défectueuse. L’infrastructure n’existe pas pour le soutenir longtemps. L’UE aussi. Les deux marchent très bien dans les bons temps. Mais pas dans la vie réele. Il faut les reprendre à zero pour mieux concevoir comment construire l’europe de reve pour soutenir le peuple, pas uniquement les banques et la mondialization.
Il faut comprendre que les petites gens européenes tiennent la démocratie fortement. L’EU préfère les technocrats non-élus … et le quartier bancaire en pouvoir, mettant le profit avant tout, meme avant la souffrance du peuple.
Les pays comme l’Espagne, Le Portugal et L’Italie sont des prisonniers de cette monnaie mal-concue. Il faut s’en liberer en generale. C’est les banques qui profitent de cette monnaie. Les autres, en temps réel sont des prisonniers.
p.s. je suis californienne (san francisco): donc, je vous demande un peu de tolérance sur la grammaire. ☺)) Et oui; je comprends très bien que c’est audacieux de moi d’offrir cette commentaire, mais la voilà.
Tout bon.
L’air du grand large, la vue périphérique.
Encore.
Tales of the City.
merci de votreparticipation
Syriza à 30 % ?
ATHENES, 24 mai (Reuters) – La coalition de la gauche radicale (Syriza), hostile aux conditions de l’aide internationale accordée à la Grèce, est en tête des intentions de vote pour les législatives du 17 juin, jugées critiques pour le maintien d’Athènes au sein de la zone euro, selon un sondage publié jeudi.
Crédité de 30% des voix, le mouvement d’Alexis Tsipras devance de quatre points les conservateurs de Nouvelle démocratie, favorables aux mesures d’austérité exigées par les créanciers, d’après cette enquête Public Issue pour Skai TV.
Le même institut faisait état le 19 mai de 28% d’intentions de vote en faveur de Syriza et de 24% pour Nouvelle démocratie.
Avec 15,5%, le Parti socialiste, lui aussi favorable à l’austérité, progresse légèrement
Les Euro-obligations ?
Quelle idée géniale !
Déjà pendant dix ans les pays du sud ont pu en profiter. Qu’en ont-ils fait ?
La Grêce : retraite des fonctionnaire à 50 ans.
La France : les 35 heures
L’Espagne : des villes fantômes
Et maintenant on nous propose de remettre ça ! Et de mélanger de la bonne dette (Allemande) avec de la mauvaise (grêce, espagne, …).
On nous refait le coup des subprimes ! Quelle riche idée !
Les Etats sont hypertrophiés au regard des économies. En France, le PIB marchant est de 44% et le PIB non marchant est de 56%. Comment voulez vous que ça marche ?
La seule solution passe par des privatisations massives parmis tout ce qui n’est pas régalien.
Certes on aura une recession due à la diminution du PIB non marchant calculé en additionnant le traitement des fonctionnaires (non ce n’est pas une blague).
Mais au final, on aura un budget primaire positif et les Etats n’auront plus à faire appel au marché pour faire tourner la boutique.
Alors les porpositions allemandes de privatisation et de zones franches vont dans le bon sens et sont du bon sens.
Ce qui est irrationnel, c’est de croire qu’il suffit d’ajouter au PIB marchant un PIB non marchant c’est dire marxiste car basé sur la valeur travail. Ce qui est délirant c’est de faire croitre artificiellement le PIB en embauchant des fonctionnaires (augmentation du PIB non marchant).
La financiarisation du PIB non marchant se fait par la dette.
C’est pourquoi il est pertinant de d’examiner le rapport Dette/PIB.
Et revoir le calcul du PIB base sur la valeur reelle de nos societes ? Autrement dit sortir du cadre, ca ne vous a jamais efleure ? C’est vrai que ca demande plus de deux lignes de reflexion.
Et ta santé, tu la préferes dans le pib marchand où non marchand? Qu’est-que vous croyez, que les services publics seront plus efficaces et moins chers si ils sont privés? Foutaises. Votre distinction marchand et non n’est que de la propagande pour faire croire que vous n’aurez rien à payer puisque ce ne seront plus des cotisations. Alors bonne santé et réussite pour vos enfants.
Non, Qu’il y ait une explosion d’inégalité dans l’éducation et la santé est inacceptable. Il faut trouver autre chose. Ou alors redéfinir « Etat Régalien », en effet, pourquoi pas l’éducation, la santé en plus de l’ordre ? Zut, l’éducation et la santé sont trop phénoménalement rentable.
Tout peut être rentable donc tout peut être privatisé.
Outre l’éducation et la santé, où on peut privatiser ce qui ne l’est pas déjà, c’est le cas pour l’ordre (milice privées, prisons gérées par le privé, gestion des conflits individuels par des accords en dehors des instances judiciaires.) On peut aussi privatiser de larges portions des activités militaires.
Il me semble (même si j’ai l’impression d’exagérer) qu’il y a aux US une tentative pour privatiser la politique!
Si on prend en compte le fait que la plupart des états (à l’exception des 13 colonies de départ) sont le résultat d’initiatives relativement récentes et qu’ils ne sont entrés dans la confédération qu’après que des pionniers s’y soient spontanément installés et organisés, la méfiance des américains envers l’Etat et le souhait d’en limiter le pouvoir « comme au bon vieux temps » sont plus faciles à comprendre.
La prétention qu’ont certains d’importer la chose en Europe se heurte par contre à des traditions très anciennes et très différentes!
Bien sûr, mais pour l’ordre, ils n’en sont pas encore à demander une carte bleu aux personnes en danger. En même temps, si la privatisation est capable de rendre tous les individus égaux devant des services comme l’éducation, la santé et la sécurité, pourquoi pas. Il n’y aurait dans ce cas pas de différence avec un service dit « publique ». Mais à mon sens, la privatisation a un trop gros défaut, une dérive vers l’inégalité quasi systématique. Si les processus de privatisation ne sont pas capables d’enrailler cela, les beaux textes comme les « droits de l’homme » et autres peuvent être mis à la poubelle ou bien modifiés.
Par exemple:
Article premier
Tous les êtres humains naissent libres et égaux en dignité et en droits, seulement si ils ont des moyens financiers. Ils sont doués de raison et de conscience et doivent agir les uns envers les autres dans un esprit de fraternité, seulement si c’est rentable.
@SJA
J’ai déjà expliqué que dans une économie mixte, tout ce qui est prélevé par l’Etat retourne à un moment ou à un autre dans les poches du privé. En effet les services publics passent des marchés avec des entreprises privées, les fonctionnaires, consomment des services et des marchandises produits par des acteurs privés. Non sans eux même payer taxe, impôts et charges.
Quant aux acteurs privés ils bénéficient des investissements publics, et ils bénéficient en retour du paiement de l’impôt de services publics.
Les charges sociales, servent à payer des soins prodigués par des cliniques privées, ou des praticiens du secteur libéral. Les retraités consomment aussi des services et des marchandises produites par le privé, même les chômeurs avec leurs maigres allocations.
Le vrai enjeu des idéologues néo-libéraux, c’est de récupérer les milliards gérés par le public, pour pouvoir l’utiliser pour spéculer dans le casino mondial, au bénéfice d’une minorité et contre le bien commun.
Alors arrêtez de nous bassiner avec votre idéologie du tout privé. Elle est tout aussi excessive que celle du tout collectiviste, et tout autant vouée à l’échec. On le voit bien depuis 2008, avec la méga crise du capitalisme et son agonie.
Je crois qu’au contraire dans des secteurs stratégiques comme la banque et la finance, il faut sous peine de vivre une catastrophe pire que celle des années 30, que les Etats reprennent la main: remettent de la régulation là où elle fait tant défaut, et orientent les investissement pour préparer un futur pauvre en énergie bon marché, ce que l’on appelle la transition énergétique.
Le tout privé, c’est la mort assurée de toutes et tous. Même les plus riches, qui mourront gavés, mais qui n’échapperont quand même pas au désastre.
@Macarel
Enjeu: « récupérer les milliards gérés par le public… » Un trésor qui tente le privé. Multiples exemples des résultats des privatisations ou des semi-privatisations en Belgique. Que deviennent les assurances pensions, que coûtent les soins de santé dans le privé sans mutualisation, que vaut encore la Poste devenue privée, le chemin de fer, la distribution d’énergie? A chaque fois, plus cher, moins bon, et plus risqué.
Contrairement à cet adage annoncé que le privé gère mieux que l’Etat. Et contrairement au refrain selon lequel le jeu de la concurrence réduit les prix, c’est l’inverse qui se produit ou le choix qui se réduit.
@macarel,
Vous dites : « J’ai déjà expliqué que dans une économie mixte, tout ce qui est prélevé par l’Etat retourne à un moment ou à un autre dans les poches du privé. »
J’imlagine que c’est le pendant keynésien de la la main invisible.
🙂
Passe ton chemin citoyen, les financiers on les pendra.
Je me pose toujours la question, à savoir si les autres pays que la France (l’Allemagne, le Royaume-Uni et les USA en particulier), calculent le PIB de la même manière que la France: en y ajoutant la masse salariale du fonctionnariat (= selon moi, additionner des carottes et des navets).
A ce jour, je n’ai toujours pas la réponse…
@Bruno
Le calcul du PIB répond à des critères déterminés au niveau international. Les convergences sont de plus en plus grandes et les pays occidentaux se basent sur les mêmes textes dans la simple optique de comparaison.
La transcriptions de ceci dans le cadre européen est le système européen des comptes.
Les méthodes de calcul du PIB subissent très régulièrement des modifications : prochainement les dépenses militaires vont être comptabilisées comme de l’investissement alors que c’était autrefois considéré comme de la consommation intermédiaire. Ce qui induira une hausse du PIB en niveau. Les USA ont fait pression pour cette disposition car ils affirmaient que « la dépense militaire est un investissement pour la paix« . Ce sera pareil pour la recherche et le développement.
Donc les salaires des fonctionnaires sont pris en compte aussi bien en France que dans les autres pays. Je ne vois pas pourquoi on ne les prendrait pas en compte. Ils alimentent bien le circuit ?
Je vous assure que si on ne les prenait pas en compte, il serait impossible de boucler les comptes. Puisque le PIB est calculé selon trois approches.
Les salaires des fonctionnaires ne sortent pas de nulle part, donc ils sont nécessaires à la description du partage des richesses.
Les fonctionnaires consomment. La production non marchande est bien une production. Bref, ils ne sont pas en dehors du circuit économique.
Certes on aura une recession due à la diminution du PIB non marchant calculé en additionnant le traitement des fonctionnaires (non ce n’est pas une blague)
Quand on change de méthode, on rétropole normalement par souci de comparaison aux années précédentes et pour avoir des séries homogènes. Donc il n’y aura pas de récession affichée par les services statistiques.
Le problème c’est que le PIB marchand est un PIB autrichien et que le PIB non marchand est un PIB marxiste (basé sur la valeur travail).
Ainsi pour calculer le PIB, on additionne des choux avec des navets.
Et lorsqu’on a un PIB marchant (dont l’accroissement est vérifiable) inférieur à un PIB non marchand (dont l’accroissement réel est incertain) on prend un risque.
Du certain d’un côté (PIB marchand) de l’hypothétique de l’autre (PIB non marchand).
Je ne dis pas qu’il nous faut un PIB non marchant égal à 0. Mais compte tenu de l’incertitude il ne faudrait jamais lque le PIB non marchand soit financé à crédit.
Pourtant il est nécessaire que l’Etat fonctionne. C’est pourquoi l’impôt est légitime.
Cela fait 20 ans que les keynésiens endette la terre entière.
Le système keynésien est un système fermé. C’est pourquoi les keynésiens à la suite de Clinton ont lancé la modialisation. Pour que le I mondial soit égal au S mondial.
Or aprés 20 ans, I (investissement) n’est toujours pas égal à S (épargne).
Il parait que c’est à cause des taux de change et qu’il faudrait une monnaie mondiale… ?
Je veux bien mais en attendant le keynésieanisme nous fait crouler sous les dettes.
Il est temps de changer de modèle.
SJA,
Ben oui, « au final » c’est le privé qui devra faire appel au marché pour rendre un service équivalent, et je me suis laissé dire que le privé, même soi-disant plus compétitif (…), non solum prenait soin de dégager une marge bénéficiaire sed etiam empruntait un gros chouïa plus cher que les états… C’est ballot, « au final », hein ?
Sans compter que l’État devrait alors investir, pour le moins, dans les très régaliennes Compagnies Républicaines de Sécurité, vu qu’il faudrait étendre les contraintes de service public aux services abandonnés au privé, service minimum compris. Un beauf mien, qui est en ce moment en grève « dure » chez Veolia-transport en région parisienne, vous causerait mieux que moi du sujet… A la Èratépé z’ont un peu moins de « latitude », quoi qu’on en dise…
A vigneron sur le coup securitaire
Pensez tout de meme que dans les pays ou le pib non marchant = 100% du pib, on depense en ore plus en goulags et autre camp de reeducations.
SJA (Sujet Juste Analphabète ?), o ui, bi en sûres, le «coup sécuritaire» c’est un coup d’État, et si vous n’êtes pas dans ce coup vous me paraissez bien dans coût, mon cher.
Merci à SJA pour la récréation.
Mais il y a mieux, en concentré et irrésistible:
http://www.dailymotion.com/video/xeslab_le-syndrome-du-larbin_creation
Vigneron, la Ratp s’est payée le luxe de racheter une compagnie (ou plusieurs?) de transport, au Royaume-Uni, dernièrement.
Je trouve cela étonnant, la Ratp n’étant qu’un service public, au service du public… parisien!
De plus, avec les sous de leurs utilisateurs (Navigo, tickets), ils se permettent de faire des investissements spéculatifs, au lieu de diminuer le prix et/ou d’améliorer la « qualité », de leur prestation…
http://www.ratp.fr/fr/ratp/r_50956/ratp-dev-prend-le-tram-a-manchester/
Précision: la Ratp a plus de 3.000 collaborateurs au Royaume-Uni!
« PIB non marchant »: c’est ça, et qu’il marche au pas. non mais…la meilleure façon de marcher, c’est la votre SJA. « privatisations massives », hein.
@SJA
MarchanD , ventrebleu ! Quant au tout privé, paraît que les merveilleux partenariats public-privé (PPP) s’avèrent infiniment plus coûteux que les réalisations en régie.
J’ ai comme l’impression que tout le monde cherche la meilleur façon de surfer sur des vagues moins performantes , ….alors que ds qqs heures , la plage sera a sec .
Plus qu’une impression , c’est ce que conjecturent pourtant les variables majeures du système …………il ne restera que qqs mares pour les plus gros requins .
Quitte a me faire traiter de catastrophiste, je ne pense pas que l’ on se pose les bonnes questions .
« Mais les autorités allemandes n’en démordent pas. Selon Der Spiegel, elles prépareraient un plan de croissance pour les pays en difficulté, qui prévoit l’instauration de zones franches permettant d’attirer les investisseurs étrangers (mais pas d’accroître les ressources fiscales), de rendre plus aisés les licenciements, de diminuer les charges salariales, et enfin de privatiser des entreprises publiques. »
On a vraiment l’impression qu’ils occupent toute l’Europe.
C’est où la Kommandantur?
Foutons les Eurocrates à la porte.
Il existe aussi une solution, c’est que l’Allemagne et d’autres pays du nord sortent de l’euro. Ça ferait mal!
Fuite en avant : 1931 bis en quelque sorte où les pays se livraient à des dévaluations compétitives.
La seule solution, c’est la mise en place d’un nouveau système monétaire international, ce qui donnerait à la sortie de l’euro de la Grèce un (nouveau) cadre.
Mais le temps de mettre en place un nouveau SMI, la Grèce aura eu le temps de sortir plusieurs fois de l’Euro…
Indolent albatros,
, à une exception près à c’qui paraît : la France qui amassait consciencieusement son tas d’or…
Ce que je ne comprendspas c’est que nos politiques ne parviennent pas à intégrer ,dans leurs stratégies, le fait que tout soit interconnecté dans ce monde.
Le système duel,le mode action-réaction et la loi du plus fort ont fait la preuve de leur inefficacité,voire de leur perversion et engendré les multiples crises actuelles.
La sagesse voudrait que nous appliquions ce qui fonctionne et tirions les riches leçons des épreuves passées et présentes.
Au lieu de celà,le mental tourne à plein régime,ignorant les valeurs essentielles et vitales qui,tout en nous rendant dignes,participent à notre évolution individuelle et collective et tendent à instaurer la paix que nos coeurs appellent.
Alors que le constat du pire résultant de nos inconséquences se fait chaque jour plus menaçant et douloureux,nous persistons dans nos vieux schémas,espérant réaliser l’impossible à savoir parvenir à la paix et l’abondance par le jeu de la guerre et des restrictions en tous genres.
La peur divise ce que l’amour multiplie !
Même la science nous apprend que nous sommes interconnectés et que l’ensemble ne peut progresser sans la prise en considération de chacunes de ses parties.
Un peu de bon sens,de logique et d’ouverture d’esprit nous permettrait de démontrer que nous sommes des êtres pensant,créant de manière consciente et sage pour le bien commun qui dépasse ,et de loin !,nos petites limites mentales et nos prétentions de savoir.
Le grand défi de ces temps de grands changements est d’élever notre vision,de nous rebrancher à nos origines cosmiques et d’intégrer à nos réflexions et choix la part spirituelle qui nous constitue.
Le mental doit être ramené à sa juste place : au service de la vie !
Cessons nos enfantillages et franchissons ce cap évolutif comme l’enfant assagi qui accepte enfin de grandir et d’honnorer la mission première de son incarnation qui est de manifester le meilleur qui couve en son centre .
Nous synchroniser avec la créativité infini du Tout en expansion et servir brillamment la vie au lieu d’exiger qu’elle nous serve ,voilà un défi à la hauteur de notre grande et belle créativité !
A défaut de ces prises de conscience,nous continuerons à glisser vers les abîmes de la destruction que nos égos fabriquent pour nous pièger dans l’illusion d’un monde fait de menaces,de séparations et d’attaques…
Je pense qu’ils l’ont compris, par contre leur pouvoir s’arrête à nos frontières. C’est dire leur impuissance devant des défis globaux.
Que les intéressés me pardonnent, mais nous élisons des manchots, et nous attendons d’eux qu’ils battent les records olympiques du saut à la perche!
Il y a quelque chose qui cloche, non ?
Oui, mais que faire?
Oui ça va mal !
Le réchauffement climatique semble en train de s’emballer, des effets de seuil se manifestent dans les zones arctiques. Des fontaines de méthanes de plus en plus nombreuses et étendues en surface ont été observées par les scientifiques russes.
Alors faut-il sauver la planète et nous avec, ou continuer à vouloir faire croître à tout prix le PIB comme des imbéciles ?
Et cela pourrait être pire comme dirait la présidente du FMI…
Le risque nucléaire en France.
« Alors faut-il sauver la planète et nous avec, ou continuer à vouloir faire croître à tout prix le PIB comme des imbéciles ? »
Je crains malheureusement que les imbéciles soient trop nombreux que pour changer d’orientation.
La crise écologique va mettre tout le reste à plat….pour le pire !
Ayant vecu une NDE , ce n est pas pire apres la mort…mais effectivement , les imbeciles sont nombreux…la crise va encore s amplifier , pour peut etre faire emerger une prise de conscience..
Le debat prend de la hauteur.
Lagarde aux grecs: Ne vous plaignez pas, c est pire en afrique!
http://www.guardian.co.uk/world/2012/may/25/payback-time-lagarde-greeks
Je savais que ces gens, aux revenus plus que confortables, avaient du coeur.
Que serait la situation du petit enfant nigérien, si le FMI par ses prêts
généreux, n’aidait pas « l’homme africain à enter dans l’histoire » (référence à un certain discours de Dakar)
Notre glorieuse histoire d’homme blanc, dont le passé nous a prouvé qu’elle pouvait dérailler totalement, comme elle menace de le refaire aujourd’hui d’ailleurs.
Quel bel humanisme ! Oui, le débat prend vraiment de la hauteur. Finalement la vie d’un Africain désœuvré serait plus importante que celui du Grec ruiné. Intéressant comme concept.
Donc selon les dires de Mme Lagarde, il y aurait le bon Africain et le mauvais Grec. Je souhaite que la DG du FMI approfondisse son idée et son argumentaire…
Quel manque de tact et de diplomatie ! Encore merci NS…
Et en plus, ils pourraient faire des économies en se déplaçant à vélo …
Dans ces régions, il fait toujours beau, aucune raison de ne pas le faire !!
oui, en 2008 , ( le discours de toulon , cher a paul) lagourde : la crise est derriere nous!
N’oublions pas chers lecteurs de ce blog que nous avons ici une information qui ne circule pas dans les ‘médias ordinaires’.
Il me semble que pour faciliter les débats il faudrait séparer deux sortes de propositions :
– les propositions de colmatages ; qu’il faut respecter car elles permettent de payer les retraites, les fonctionnaires, les allocations et autres en attendant.
– les propositions hors système ; qui sont probablement des solutions d’avenir mais exigent le plus souvent des accords internationaux que l’on ne voit pas pointer et probablement une solution transitoire (autre que nucléaire si possible..)
Je pense que manifestement , les gentils américains ont bloqué les réformes de la finance et du commerce international , qu’ils sont en train de mettre l’Europe à genoux et qu’il faut que l’Europe soit forte et solidaire pour que la patate chaude traverse l’Atlantique afin de les obliger à réformer.
S’endetter d’avantage c’est se soumettre totalement à la finance anglo-saxonne.
A voir les derniers évènements il me semble que nos élus débattent d’une guerre déjà perdue.
A voir les derniers évènements il me semble que nos élus débattent d’une guerre déjà perdue.
Débattre ?? ils ne savent tellement plus quoi dire qu’ils préfèrent regarder un match de foot tous ensemble dorénavant
Non. Il existe toujours une troisième:
– la proposition hors système: la seule réaliste dans le capitalisme à l’agonie, elle exige que les peuples se soulèvent, comme ils se sont soulevés contre les précédents modes de production obsolètes.
auguste :
– François Leclerc, voici la nouvelle DRACHME .
François Leclerc :
– CHARMED…
OT, pour les amateurs de solitons :
http://www.scholarpedia.org/article/Fermi-Pasta-Ulam_nonlinear_lattice_oscillations
Fermi-Pasta-Ulam nonlinear lattice oscillations
The Fermi-Pasta-Ulam (FPU) problem, first written up in a Los Alamos report in May 1955 (Fermi, Pasta, Ulam 1955), marked the beginning of both a new field, nonlinear physics (this problem is of central importance in the theories of solitons and chaos), and the age of computer simulations of scientific problems.
Il s’agit du premier problème simulé sur ordinateur (le « Maniac »). 64 masses reliées par des ressorts harmoniques, si j’ai bien compris, lorsqu’on perturbe un tel système, il existe des endroits qui ne sont pas affectés par la perturbation. Hystérésie, résilience ?
Il existerait donc une oscillation secrète, une « mémoire » caché qui persiste en deçà des phénomènes de surface.
?