L’appel d’avril a rapporté 3 632 €. Merci beaucoup à vous tous, lecteurs du Blog de Paul Jorion, pour votre mécénat citoyen !
Somme (brute) reçue à ce jour, le 31 mai 2012 : 3 349 €.
Comme nous vous l’avons signalé au cours du mois de novembre 2011, nous avons inauguré une nouvelle formule avec objectif 3 000 €, où les premiers 2 000 € me reviennent (les frais de maintenance du site et de location des serveurs étant à ma charge), tandis que les 1 000 € suivants reviennent à François Leclerc.
Au cours du mois d’avril, qui s’est achevé hier, la boucle a été bouclée pour Le blog de Paul Jorion. Les élections présidentielles en France ont fait que, tous billets confondus, les « billets invités » comme les miens, nous avons parlé d’absolument tout.
Quand j’ai évoqué il y a quelques jours mes déplacements prévus au cours du mois de mai, j’ai fait allusion à ce commentateur du mois dernier qui m’a enjoint de rester dans les clous des « choses que je connais, comme la finance ou l’économie ». Pourtant, si vous remontez au premier mois d’existence du blog, vous y voyez sans doute Le déclenchement de la crise du capitalisme américain (c’est le titre du premier billet, qui venait en réponse à celui publié trois jours plus tôt par Jacques Attali : « Voici venir la crise… », où il mentionnait les conversations que nous avions), mais on y parle de bien d’autres choses : de la mémoire des morts dans La chambre verte de Truffaut, de Lacan, d’intelligence artificielle, de Heidegger, de mécanique quantique, etc. Je donne comme titre à l’une des toutes premières catégories que je crée alors : « Questions essentielles », et le fait est que nous y sommes toujours : davantage sans doute que la finance ou l’économie, la vocation de ce blog, ce sont les questions essentielles. Merci à vous d’être là pour que nous les résolvions tous ensemble.
Un résumé maintenant de mon activité extra-blogaire du mois d’avril que vous avez soutenue, tout comme le blog lui-même, par vos dons.
Voici les exposés que j’ai faits en avril.
Le 3 avril à la FNCIVAM, au Mans : Les mécanismes de formation des prix dans les échanges marchands
Le 27 avril, à l’Institut de Haute Finance, à Paris : Le monde financier de 2000 à 2012
Ensuite, les écrits hors-blog.
Dans AlterÉchos.be du mois de mars N° 335, un entretien avec Julien Winkel : La crise, l’économie sociale, N° 335
Le 5 avril, une dépêche de l’AFP, reprise par Le Point, Le Nouvel Observateur, L’Express, 20 minutes, Le Républicain Lorrain… : L’anthropologue et économiste Paul Jorion : « stopper la spéculation »
Le 12 avril, dans Le Vif/L’Express : Le jour où l’on voulut moraliser la finance
Le 24 avril dans Le Monde-Économie : Candidats, encore un effort…
Le 25 avril, sur Atlantico.fr, un entretien avec Franck Michel : Comme l’ex-premier ministre islandais l’a été, il faudrait juger les responsables de la crise des subprimes !
François Leclerc, de son côté, a ceci à vous dire :
« Combien de fois n’ai-je pas été décrit un boulet au pied, au pain sec et à l’eau devant ma petite table de travail ? Par moment, j’ai ce mois dernier partagé cette vision, courbé sur mon clavier, tiraillé entre le suivi de la crise européenne, pour ne pas changer, celui de la catastrophe de Fukushima, pour y renouer, et des incursions en Chine qui s’imposaient. En vue, comme à l’habitude, de tordre le cou à quelques aimables idées toutes faites et abondamment propagées.
Mais j’ai bénéficié d’une récréation en me rendant dès le 3 avril à Saint-Etienne, à l’invitation du Théâtre libre et de son directeur Maurice Galland, pour prononcer une conférence sur l’incontournable thème de « la grande perdition ». Avec parmi l’auditoire plusieurs habitués du blog qui se sont identifiés et cinq religieuses du monastère des Visitandines tout proche, qui n’étaient pas les moins curieuses et attentives, à qui j’ai été présenté et que je n’aurais pas reconnu, car elles étaient en jeans… Comme elles m’hébergeaient, j’ai continué avec elles une discussion dont je ne suis pas encore revenu et que j’espère poursuivre.
Une autre escapade bienvenue me fut permise en fin de mois sous la forme d’une rencontre avec Martine Orange, de Médiapart, à l’occasion d’un entretien avec Paul auquel il m’a convié de participer. »
Merci à tous les contributeurs de billets invités qui font que le cerveau collectif ne laisse rien passer à travers les mailles du filet. Merci aux habitués et merci aux nouveaux venus !
Merci également bien sûr à tous les commentateurs !
Merci à Julien, à Jean, à François, à Bénédicte, à Jean-Baptiste et à Nathanaëlle pour œuvrer en coulisses au bon fonctionnement du blog !
En avril, Le blog de Paul Jorion, était No 3 pour l’économie sur Ebuzzing (ex-Wikio) ; ce n’était que la 3e fois au cours des 29 derniers mois qu’il n’était pas N° 1 pour l’économie. Il est vrai qu’il est de plus en plus généraliste. Dernières nouvelles : nous sommes en mai de nouveau N° 1.
27 réponses à “APPEL DE MAI 2012”
«Combien de fois n’ai-je pas été décrit un boulet au pied, au pain sec et à l’eau devant ma petite table de travail ?» Non non, pour moi il s’agissait bien plutôt d’un grand oeuvre de bénédictin…
D’ailleurs : «Avec parmi l’auditoire plusieurs habitués du blog qui se sont identifiés et cinq religieuses du monastère des Visitandines tout proche, qu n’étaient pas les moins curieuses et attentives, à qui j’ai été présenté et que je n’aurais pas reconnu, car elles étaient en jeans… Comme elles m’hébergeaient, j’ai continué avec elle une discussion dont je ne suis pas encore revenu et que j’espère poursuivre.»
Confirmation donc. 🙂
Congrégation fondée par ? Saint François de Salles…
Merci donc monsieur Leclerc pour vos visitations blogaires.
l’absence de virgule fait trébucher, « …malgré lui la stricte clôture papale pour ses religieuses sa vision ayant été… » à part ça le clergé a développé par ses œuvres sociales un poison dont on est loin d’être sorti. les jeans des Visitandines, je prends, le corollaire, le tribut à payer, pour assouvir quelques folies privées, à dieu ne plaise.
encore un catho, d’une défroque plus qu’encourageante
« Nous ne voulons pas mourir dans les décombres du néolibéralisme ! »
j’arrive pas à suivre le rythme de parution du blog, je découvre après coup : – « À propos de ROOSEVELT 2012, vite fait, un dimanche »–
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LEGENDRE (Pierre), extrait du documentaire Dominium mundi, 2007.http://vimeo.com/15401429
« Le système industriel rivalise avec le grand rêve religieux. Le management s’est approprié l’autorité du faste, la sensualité des rituels. Il produit des liturgies. Les cérémonies du marketing mettent en scène un monde qui ne connaît ni maîtres, ni esclaves, mais la fraternité planétaire. Mais sous le masque du bonheur, demeure la passion inassouvie, l’éternel désir de vaincre. L’empire du management a pour champs de bataille le marché planétaire. Le rituel du nouvel ordre est transparent : les entreprises s’affrontent, et luttent pour la victoire.
Le management est un instrument comparable à l’armée et aux administrations d’hier. Il entraîne les individus selon la logique des quatre fonctions qui, jadis, résumaient la tâche militaire : organiser, coordonner, commander, contrôler.
Le management est un empire mou, c’est là sa force. Comme les grands empires, religieux et politiques, le management appartient à l’histoire.
Les bibliothèques conservent le portrait chrétien de la terre après la découverte de l’Amérique. La papauté tient le compas. Elle a tracé une ligne globale, du pôle nord au pôle sud, à l’ouest du méridien des Açores, au bénéfice du roi catholique. Le pape Alexandre VI a proclamé l’idéal gestionnaire : entreprendre, étudier, apporter des soins diligents sans épargner travail, dépense, dangers encourus jusqu’à verser son propre sang. Laïcisez ce discours en remplaçant le Salut chrétien par la foi au progrès : vous obtenez le credo commercial de l’Occident planétaire. Aujourd’hui, la nouvelle bible, laïque mais toujours conquérante, s’appelle technique, science, économie.
Le management a pris possession de la planète.
Le christianisme occidental avait anticipé l’organisation ultramoderne en posant le principe : l’Église n’a pas de territoire.
Aujourd’hui, le marché universel réalise le rêve des conquistadors de l’Amérique : un empire sur lequel le soleil ne se couche jamais. La bourse en continu accomplit ce miracle.
Le management proclame le régne de la gestion. Les techniciens de l’économie l’ont nettoyé et recyclé pour lui donner l’éclat scientifique. La société n’est plus gouvernée par les hommes, mais par des principes. (…)
Le management se plie à tous les projets, à toutes les modes. Il puise ses concepts dans le bric-à-brac de la modernité. Il vend comme un outil de série sa boîte à outils du pouvoir efficace… scientifiquement efficace. Le management devient à son tour un produit sur le marché. (…)
Le régne de la gestion scientifique est voué à la radicalisation. Il mobilise ses moyens financiers colossaux et sa foi dans la bonne gouvernance. Il utilise l’arme indolore de la communication, mais aussi les techniques universelles de la conversion, que la tradition appelait « la conquête des cœurs ». Le management prêche l’évangile de l’efficacité.
À l’étroit dans ses frontières, l’Europe s’est projetée dans les espaces lointains. Au nom du devoir colonial, elle a implanté son organisation sur tous les continents. Elle a détecté d’immenses ressources exploitables. Elle a soumis des peuple dont elle ignorait tout. L’Occident en expansion a jeté les bases de la mondialisation. (…)
La modernité a programmé d’accomplir le rêve millénaire européen de redonner forme au monde entier. Porté par le fantasme de sa mission civilisatrice, le système industriel s’empare de l’humanitaire et milite pour la démocratie bienfaitrice.
La variante communiste de la société parfaite qui hantait l’Occident s’est évanouie. L’histoire planifiée prophétisait un monde uni sous l’emblême du drapeau rouge, rouge du sang révolutionnaire, rouge comme l’aurore communiste se levant sur les mers et les continents. La tentative avortée de la mondialisation par le communisme est derrière nous. L’empire mondial des affaires a succédé à l’affrontement. Le management s’est répandu comme une révolution. (…)
Les civilisation ont un génie de violence : elles massacrent leurs ennemis. Les managers n’ont pas d’ennemis, mais seulement des concurrents dans les défis du marché. Et pourtant, les managers eux aussi exterminent. Ils font disparaître, quand la nécessité l’exige, les tâches superflues, les effectifs en surnombre. Cette comptabilité des chiffres sans visage est un sombre événement dans la civilisation. Un drame sans mot. Le travail n’est plus là pour fonder notre tâche d’exister. L’évolution qui a enfanté la gestion de tout est un rouleau compresseur. Il casse, il concasse les civilisations affaiblies ou rebelles. Il applatit le matériau humain pour en gérer les fragments. La gestion mondialisée a des airs de dictature sans dictateur. (…) »
Puissant Legendre… le Père, le Fils, le Saint Esprit et Legendre ?
Y’a comme du Freitag chez lui. En plus crépusculaire et plus clair pourtant.
« Versant suicidaire »… et Legendre s’est aussi intéressé au suicide (Legendre Pierre, 1990 « Le sujet du suicide », dans : Alexandra Papageorgiou-Legendre et Pierre Legendre, Fondement généalogique de la psychanalyse, Fayard : 211-221)…
L’entretien dont est extrait le quote au-dessus, repris par Marianne (4 parties) :
http://m.marianne2.fr/Sur-la-Globalisation,-s-indigner-n-est-pas-comprendre_a82271.html
http://www.marianne2.fr/Pour-les-Occidentaux,-le-management-est-une-mission-civilisatrice-au-service-du-bien_a82442.html
http://www.marianne2.fr/La-theatralisation-est-inherente-a-l-espece-douee-de-parole_a82443.html
http://www.marianne2.fr/La-Democratie,-cet-ersatz-de-religion-a-l-occidentale_a82444.html
Sur le film Dominium mundi :
http://www.alliancesud.ch/fr/documentation/projets/histoire-vivante/dominium-mundi
Merci @Vigneron ! (pas le temps de répondre ++ doit me déporter à mon rdv managérial today)
Constat implacable , mais qui va nous tirer de là ?
@ Roma
« La gestion mondialisée a des airs de dictature sans dictateur. »
Je viens de faire la citation suivante à Mor:
« On pourrait très bien concevoir une société militaire [une dictature] sans chef unique, voire sans aucun chef, mais le corps social serait alors au moins une variété de dimension trois (afin d’avoir un champ ergodique sans singularité et structurellement stable). »
R. Thom SSM p.322.
Je vois une dimension dans la variété: celle du profit. Il reste à imaginer les deux (ou plus) contre-pouvoirs.
Toujours Legendre dans un des liens offerts par vigneron: « Le néo-positivisme nous parle de la « gouvernance », un vocabulaire politiquement châtré qui témoigne de ce qui s’accomplit sous nos yeux. L’idéal gestionnaire introduit l’équivalent d’un virus dans cette sorte d’ordinateur qu’on nomme l’État. Mais, qui dit État, dit Nation. Et, comme vous savez, les doctrines au service de l’individualisme triomphant, aussi triomphant que le Management, ont en abomination ces mots et les concepts qu’ils véhiculent.
En France, les hérétiques officiels ont fait fortune dans l’opinion intellectuelle, notamment avec ça. J’ai dans les oreilles une formule claironnée par Foucault (entendue en 2002 lors d’une rétrospective de France Culture), appelant de ses vœux (je cite) « le sabotage de l’État ». Cette prédication démagogique rejoint en fait les intérêts de l’ultra-libéralisme, qui fonctionne sur fond de casse subjective et sociale. Et le sabotage de l’État signifie dans la réalité relancer les poussées féodales à l’intérieur des vieilles Nations.
Le révolutionarisme à la mode dans les salles de cours des années 1970 a préparé l’aveuglement de la génération suivante, incapable d’apercevoir la reféodalisation planétaire à l’œuvre dans le jeu institutionnel des entreprises géantes transcontinentales, ces empires transversaux, nouveaux concurrents des États. Alors on peut s’interroger sur l’avenir de tout ce barda philosophico-scientifique à la française, de ces « French Studies » qui, à la longue, font penser aux raisonnements de la scolastique médiévale finissante. «
Il a bon dos Foucault kamême. 84 qu’il est mort, beaucoup trop tôt, sûr… 78, déjà, son diagnostic de la gouvernementalité néolibérale via son concept de biopolitique. Insuffisant sans doute, à mettre au rencart sûrement pas, au pilori encore moins.
«La politique n’est rien de plus rien de moins que ce qui naît avec la résistance à la gouvernementalité, le premier soulèvement, le premier affrontement.»
Foucault, cours 1978, « Sécurité, Territoire, Population »
http://books.google.fr/books?id=_FQkwgJYsDAC&pg=PA51&lpg=PP1&hl=fr&output=html_text
Et encore, j’ai pas cité la meilleure: » il y a des bouteilles qui s’éventent, celles de 1968 bientôt ne soûleront plus personne »
Evidemment, moi j’acquiesce plus ou moins. Mais toi, hihi…
Le couple démoniaque « libertaire soixantehuitard antinormatif + normativisation ultralibérale » sur le tapis, bouhhh ça fait cré cré bobo. Demande toi pourquoi c’est Marianne et pas l’Express comme prévu qu’a publié l’interview de Legendre par Rubens… Et oui, Legendre, comme Foucault, en juriste avant tout, cause de normes (mieux, de Dogmes pour çui-là ! ), des limites quoi. So what ?
J’te laisse avec 68, sujet ressassé ici et bientôt limite Godwin. J’préfèrerais en l’occurrence rester outlaw…
complètement hors sujet et je m’en excuse auprès du terrifiant Vigneron, mais les quelques jours qui viennent seront croisade ou ne seront pas.
La solution parfaite serait d’élire Hollande vite fait puis, dans la foulée des législatives offrir aux Verts et à Mélenchon des groupes parlementaires suffisamment confortables pour qu’ils puissent maintenir dans les clous le Prince et ses caciques.
Si l’idée est bonne diffusez l; sinonn’en dites rien puisqu’il n’y aura pas débat.
Bien à vous
De quoi François n’est-il donc pas revenu ? Mystère et boule de gomme.
Dans l’expression « la grande perdition » n’y avait-il pas l’écho de la parabole des évangiles où il est question de la. Est-ce bien de cela qu’il fut question chez les visitandines ?
Faudra-t-il à l’instar de la parabole du fils prodigue que nous nous égarions beaucoup pour que nous revenions à de meilleurs sentiments ?
A Dieu ne plaise ! Vous me prêtez une culture religieuse qui me fait défaut, même si j’affecte parfois de la posséder…
point n est besoin de s instruire , vous en avez les qualites pour vous laissez envahir et garder toujours votre discernement
Ne dit-on pas qu’il faut se perdre pour mieux se retrouver ?
Bonjour Paul,
C’est un plaisir de vous lire, chaque jour. Votre « commentateur du mois dernier » vous demande de rester « dans les clous ?… ». Moi pas ! J’apprécie d’améliorer mes connaissances sur des sujets qui ne me sont pas familiers. Votre blog est un lieu de rencontre, de découverte et surtout de « rassemblement ». Ne laissons pas les « diviseurs » prendre le pouvoir. Continuons d’oeuvrer dans votre esprit fait de réalisme et de tolérance.
+ 1
Tiens, c’est une nouvelles définition de la notion de frontière si chère à qui nous savons.
l’appel : filons au défilé, mais le bon !
Le bon ?
Ou le moins mauvais ?
merci à vous tous, de faire évoluer notre savoir et notre esprit d’analyse.
Effectivement, le blog devient plus généraliste et si cela en fait un gisement d’idées pour certains (comme moi) , d’autres peuvent s’en détourner.
Choix Cornélien.
Puisqu’on est aux appels de Mai (je fais ce que je veux), y a un p’tit gars qu’aurait besoin d’aide :
http://hivereuropeen.wordpress.com/listen/episode-3-athenes-troisieme-partie/
Malheureusement (ou heureusement pour lui), je n’ai qu’une compétence sur trois.
Un convertisseur qui ouvre les yeux et fait réflechir
Il y a une Dame qui est connue, très connue ces dernières années pour sa très grande générosité. Si elle savait distraire quelques instants elle aussi de son temps-revenu de façon anonyme et citoyenne, notre ami Paul Jorion pourrait ouvrir une chaîne de TV !!
Si vous souhaitez savoir combien de temps/contribution cette dame pourrait apporter ne serait-ce que du montant de la collecte mensuelle, c’est ici : Un convertisseur qui fait réfléchir
http://www.youtube.com/watch?v=wtDufL14URI
L’automate cellulaire du jeu de la vie
30/03/2012 14:00 | Durée 01:11:02
Intervenants : Jean-Paul Delahaye , Professeur d’Informatique à
l’Université Lille 1 – Sciences et Technologies, Laboratoire
d’Informatique Fondamentale de Lille .
Inventé par John Conway il y plus de 40 ans le jeu de la vie est une
source continue d’amusements, de progrès et d’émerveillements
mathématiques. On découvre et on construit soigneusement des
configurations qui d’année en année réalisent des prouesses de plus en
plus folles… dont celle du calcul, décimale par décimale, des chiffres
du nombre p : 3,14159…
lien video ( .theora par Vlc , Audacity , etc … ) :
http://lille1tv.univ-lille1.fr/download.aspx?format=theora&id=a7ea35cf-d0a0-47d2-898f-b839300b6cc9
lien .ogg :
http://lille1tv.univ-lille1.fr/download.aspx?format=ogg&id=a7ea35cf-d0a0-47d2-898f-b839300b6cc9
lien .mp3 :
http://lille1tv.univ-lille1.fr/download.aspx?format=mp3&id=a7ea35cf-d0a0-47d2-898f-b839300b6cc9
lien :
http://lille1tv.univ-lille1.fr/videos/video.aspx?id=a7ea35cf-d0a0-47d2-898f-b839300b6cc9
site source :
https://linuxfr.org/users/patrick_g/journaux/le-jeu-de-la-vie-conference-de-jean-paul-delahaye
Un super pédagogue
Posté par Jiel (page perso) le 01/05/12 à 16:39. Évalué à 3.
J’ai eu la chance d’avoir Jean-Paul Delahaye comme professeur et c’est un
très bon pédagogue : ses cours sont passionnants, ils passent très vite,
on y apprend plein de trucs et on en sort avec plein de questions en tête.
Bref, une conférence à voir absolument 🙂
Journal Le jeu de la vie: conférence de Jean-Paul Delahaye
Posté par patrick_g (page perso) le 01/05/12 à 11:36. Licence CC by-sa
21
1
mai
2012
Je suppose que vous connaissez déjà Jean-Paul Delahaye via ses chroniques
mensuelles dans le magazine « Pour la Science ». C’est un spécialiste de la
théorie de la complexité mais il touche également de nombreux autres
domaines et notamment la théorie des automates cellulaires.
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lien : http://bellaciao.org/fr/spip.php?article127494
ESPAGNE : COUPURES VOLONTAIRES DE L’ ELECTRICITE
de : RICHARD PALAO
mardi 1er mai 2012 – 16h31
Faisant suite à la désastreuse gestion du gouvernement socialiste de
ZAPATERO , le gouvernement de droite de RAJOY fait flèche de tout bois et
applique avec zèle la politique d’ extrème rigueur préconisée par l’
europe , ainsi tous les services publiques augmentent considérablement et
notamment l’électricité distribuée par le principal distributeur et
producteur ENDESA .
De nombreuses familles n ’arrivent plus à payer leur facture ou sont
contraintes à ne pas se chauffer , pour lutter contre ce qui constitue un
véritable racket et exiger une baisse des tarifs , des associations
viennent de lancer un mot d’ ordre d ’action original :
couper volontairement le compteur électrique de chaque habitation , tous
les mardis de 22H à 22H30
Le but de cette action est de frapper à la caisse ENDESA : par exemple ,
si seulement 1/3 des foyers espagnols suit ce mot d ’ordre et coupe son
compteur 1/2 heure celà fait perdre près d’ 1 MILLIONS D EUROS PAR SEMAINE
à ENDESA .
Cette action est en train d ’être popularisée au travers des réseaus
sociaux et c’ est un mail de ma famille espagnol qui m ’ a informé .
Attendons de voir si cette action est suivie , en tout cas cela me semble
une initiative citoyenne intéressante qui pourrait éventuellement être
reprise ailleurs .
Bin voyons ! Et quand les appareils redémarrent et tournent pendant dix minutes afin de compenser l’arrêt ,elle gagne combien ENDESA ?
Toutes consommations égalent par ailleurs,évidemment….
Me fait furieusement penser aux journées sans achats, ce truc….
C’est dommage d’avoir corrigé la coquille plaisante du pluriel oublié dans : « Comme elles m’hébergeaient, j’ai continué avec elle (s) une discussion… ». Elle était jolie, je trouve.