Billet invité
Va-t-on cette fois encore simplement gagner un peu de temps ? Cette lancinante question est à nouveau posée. Les tractations vont bon train afin de parvenir à dégager les termes d’un compromis franco-allemand, avec comme horizon incertain l’infléchissement de la stratégie de désendettement. Les rencontres se précipitent et les déclarations fusent, préliminaires à la rencontre d’Angela Merkel et de François Hollande planifiée pour la semaine prochaine, puis au sommet informel des chefs d’État et de gouvernement du 23 mai prochain.
Le gouvernement allemand s’arc-boute sur le respect du pacte budgétaire, François Hollande voulant l’élargir avec un pacte de croissance. Les Espagnols devraient néanmoins bénéficier d’un étalement du calendrier de réduction de leur déficit, après l’avoir déjà imposé une première fois, officiellement pour des raisons « exceptionnelles » et pratiquement parce qu’ils ne pourront jamais atteindre leurs objectifs.
Cela ouvrira la porte à des accommodements ultérieurs de même nature au profit du Portugal et de l’Irlande. Leur retour sur le marché, prévu en 2013, est d’autant moins vraisemblable que la crise grecque ne peut qu’inciter les investisseurs à se détourner de leur dette, anticipant des secousses ultérieures. Une fois les grands principes réaffirmés, il est toujours possible de les assouplir.
Un silence arrangeant entoure l’éventualité de nouvelles initiatives de la BCE – au nom du respect de son indépendance. Ce sera son bon vouloir d’engager ou non une troisième opération de prêt à moyen terme et faible taux d’intérêt, afin de continuer à soutenir les banques, dans l’espoir d’éviter de trop fortes restrictions sur le crédit qui accentueraient les tendances récessives.
Au chapitre de la croissance, il reste du grain à moudre. Une fois acquis que la Banque européenne d’investissement devrait être le bras armé de sa relance, il restera à déterminer le montant de sa recapitalisation et des fonds qu’elle sera autorisée à lever sur le marché, ainsi que les grandes lignes des investissements qu’elle sera amenée à engager. C’est l’ampleur de l’investissement qui fait débat, et l’on risque fort de se retrouver avec un budget symbolique, expression d’un geste politique plus que d’une politique de relance. Avec des résultats qui se feront attendre et peu d’impact sur le chômage.
Plus discrètement, le gouvernement allemand vient de donner des signes d’évolution de sa politique. En lâchant la bride aux augmentations de salaire et en faisant reconnaître, via la Bundesbank, que l’Allemagne pourrait avoir « un taux d’inflation supérieur à la moyenne de la zone euro », ce qui aboutirait mécaniquement à améliorer la compétitivité relative des pays à l’inflation inférieure à cette même moyenne. On est là au centre de la problématique du déséquilibre de compétitivité européen, perçu comme principal facteur de la crise, une analyse dont l’avantage est d’éluder l’état réel du système financier.
La Grèce vient troubler ce bel ordonnancement. L’Espagne également, car le marché obligataire se cabre devant la montée de sa crise tous azimuts : banques, régions, Etat central… Un nouvel épisode s’y prépare, porteur de risque de contagion; il pourrait vite atteindre le refinancement de la dette italienne et toucher les banques allemandes et françaises, très exposées en Espagne.
Deux plans de sauvetage et une restructuration massive de dette après, la Grèce est plus que jamais à la dérive, ne laissant pas d’autre issue prochaine qu’une sortie de la zone euro ou la mise sur pied d’un troisième plan dont la crédibilité est par avance minée. L’Eurosystème en ferait cette fois-ci les frais, les banques centrales nationales ayant récupéré les titres de la dette grecque dont les banques se sont délestées en échange des prêts de la BCE. Un défaut de la Grèce aurait également comme conséquence de devoir passer aux profits et pertes tous les prêts déjà accordés par l’Union européenne et le FMI, qui se retournerait vers ses États membres…
Il va falloir plus que le sens du compromis pour faire face à ces menaces qui ont pris une fois de plus de vitesse les autorités européennes. La « coalition des bonnes volontés » que Mario Monti appelle de ses vœux va devoir faire preuve de beaucoup d’inspiration. « L’équilibre entre la croissance et la discipline budgétaire » préconisée par la Commission va devoir être trouvé. Exprimant son désarroi, Michel Barnier en a appelé à la tenue d’une « convention citoyenne » où pourraient s’exprimer les dirigeants des entreprises et des syndicats et les responsables politiques, afin de tenter de réduire « la fracture qui s’est créée entre les élites, les dirigeants et les peuples »…
Pris de court, les dirigeants européens ne vont pas retenir le versement à la Grèce, dès demain, de 4,2 milliards d’euro sur les 5,2 prévus, afin d’éviter un défaut qui ne leur laisserait pas le temps de se retourner. Au-delà, c’est le flou. On sait que 450 millions d’euros d’obligations venant à échéance doivent être remboursés par la Grèce le 15 mai prochain, et 3,3 milliards d’euros le 18 mai à la BCE… Les réunions de la troïka destinées à débloquer la tranche suivante des prêts ont toutes été suspendues. Celle-ci comprend 23 milliards d’euros destinés à la recapitalisation des banques grecques et 8 milliards pour faire face aux engagements.
Le gouvernement allemand, la Commission et la BCE affectent l’intransigeance, dans l’espoir de favoriser la très hypothétique constitution d’un gouvernement assurant la continuité à Athènes, de nouvelles élections ne pouvant avoir lieu que dans un mois, c’est-à-dire dans une éternité.
Du côté espagnol, le gouvernement va injecter 7 à 10 milliards d’euros dans Bankia, la 4ème banque du pays issue de la restructuration des caisses d’épargne, après avoir transformé la créance de 4,5 milliards d’euros qu’il détient, prenant le contrôle de la banque en détenant dorénavant indirectement 45% de son capital. Bankia a inscrit à son bilan 37,5 milliards d’euros d’actifs immobiliers fin 2011, dont 31,8 milliards sont aujourd’hui problématiques. Parallèlement, le gouvernement va exiger des banques espagnoles qu’elles fassent de nouvelles provisions pour pertes qui pourraient atteindre 35 milliards d’euros, venant s’ajouter aux 53,5 milliards déjà identifiés. La question est posée de savoir comment les banques, et par défaut l’État, pourront faire face à de tels besoins de recapitalisation. Ce matin, Jörg Asmussen suggère de placer dans une bad bank unique tous les actifs toxiques des banques espagnoles, et advienne que pourra ! Il y a de l’affolement dans l’air.
La même question est sur le tapis des négociations européennes. Il n’y a pas d’autre solution que de permettre au futur Mécanisme européen de stabilité (MES) de prêter directement aux banques sans passer par les États, seule manière d’arrêter le jeu de la patate chaude, tout au moins dans l’attente du moment où celles-ci devront rembourser le MES dont les États sont les actionnaires et les garants… Le système financier européen à inventé le mouvement perpétuel.
Si la Grèce venait à faire défaut, ceux qui se sont opposés dès le départ à son sauvetage trouveraient l’excellente occasion de réclamer l’arrêt de cette stratégie, puisqu’ils pourraient faire valoir qu’ils avaient raison…
Vite, un compromis !
96 réponses à “L’actualité de la crise : CELA SERA TOUJOURS AUTANT DE GAGNÉ ! par François Leclerc”
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Appel d’experts économiques français et allemands à sortir de la monnaie unique
« Was die Stunde hat geschlagen, sollst du deinem Volke sagen » [Quand l’heure a sonné, tu dois avoir le courage de le dire à ton peuple] – Heinrich Heine
“Treize ans après le lancement de l’euro, il est patent que non seulement cette expérience n’a tenu aucune de ses promesses, mais même que sa poursuite risque de déboucher sur le chaos.
Au lieu de la prospérité, un ralentissement de la croissance dans tous les pays de la zone, avec un important volant de chômage.
Au lieu de la rigueur, dix années d’augmentation irresponsable des dépenses publiques et des dettes souveraines, qu’une génération de sacrifices ne suffirait pas à apurer.
Au lieu d’une meilleure intégration économique, des déséquilibres entre les pays qui s’aggravent chaque jour. Les pays d’Europe du Sud, Grèce, mais aussi Portugal, Espagne, Italie, et même France voient leur compétitivité se dégrader depuis dix ans de manière continue. Asséchant le pouvoir d’achat des uns, cette situation fait obstacle à la croissance des autres et donc au développement du marché unique.
Au lieu d’un rapprochement des peuples, une animosité croissante entre créanciers et débiteurs.
Au lieu d’un progrès de la démocratie, des décisions venues de haut imposées à des peuples qui les refusent.
Les plans successifs destinés à « sauver l ‘euro » sont vains car ils ne s’attaquent, d’ailleurs avec peu d’effet, qu’aux seuls déficits publics et non à ce qui est racine du mal : la propension différente des pays à l’inflation. La seule solution serait la déflation des prix dans les pays déficitaires : or une telle opération n’a jamais réussi nulle part (ex : l’Allemagne de 1930, la France de 1934).
Poursuivant un objectif qu’elle n’atteindra de toutes façons pas, l’Europe est entraînée dans une spirale de récession qui, s’agissant du premier marché mondial, inquiète la planète toute entière.
A cette récession s’ajoute le risque d’inflation, d’autant qu’en violation de ses statuts, la Banque Centrale Européenne ne voit d’autre issue, pour prolonger l’euro, qu’un recours massif à la création monétaire au bénéfice des banques, trop heureuses de l’aubaine.
Il est tout aussi illusoire d’espérer organiser une « Europe des transferts », qui exigerait le transfert durable de centaines de milliards d’euros vers les pays en difficulté, revenant à une collectivisation des déficits publics. Solution refusée par les peuples que l’on voudrait mettre à contribution tout en n’offrant aucun espoir de redressement aux plus mal en point.
Cet acharnement thérapeutique, qui ne vise que le court terme, ne pourra éviter l’accélération des secousses qui touchent non seulement la sphère financière mais aussi l’économie réelle.
S’il n’y est pas rapidement mis fin, l’expérience de la monnaie unique se terminera de la manière la plus dramatique : détérioration de la situation économique, explosion du chômage, désordres sociaux, montée des extrémismes, résurgence d’anciens conflits, destruction de l’État de droit : les pays de l’Europe deviendraient ingouvernables.
L’Union européenne ne saurait demeurer la marionnette des oligarchies financières qui visent la destruction de la base même de nos existences. N’est-il pas honteux de les voir soumettre les pouvoir politique et économique au gré de leurs intérêts ?
Il est clair que seules des dévaluations et réévaluations réelles, adaptées à la situation de chaque pays, pourront mettre fin aux déséquilibres entre eux et, par-là, rétablir la croissance. L’histoire nous offre de nombreux exemples de ruptures d’unions monétaires : il en ressort que non seulement il est possible de les gérer de manière ordonnée sur les plans politique et économique, mais aussi qu’elles se sont révélées bénéfiques, et cela au bout de quelques mois seulement.
C’est pourquoi les économistes allemands et français signataires, réunis à Lyon en octobre 2011 et à Düsseldorf en avril 2012, appellent leurs gouvernements respectifs à convenir et à proposer aux autres États membres de l’Union européenne, de mettre fin à l’expérience de la monnaie unique et, à cet effet, de prendre sans délai les mesures suivantes :
– remplacer l’euro par de nouvelles monnaies nationales disposant de l’ensemble de leurs prérogatives dans chacun des États, sachant que certains pays pourront passer des accords bilatéraux ou multilatéraux pour mettre en commun leur monnaie ;
– créer un nouveau système monétaire européen, comportant une unité de compte européenne, égale à la moyenne pondérée des unités monétaires nationales ;
– afficher d’emblée les parités souhaitables des monnaies nationales vis-à-vis de cette unité de compte européenne, calculées de façon à limiter la spéculation, restaurer la compétitivité de tous les États, assurer des échanges équilibrés entre eux et résorber du chômage ;
– veiller, en s’appuyant sur un Institut monétaire européen, à ce que les taux de change réels des monnaies nationales soient ensuite stabilisés, à l’intérieur d’une marge de fluctuation à déterminer ;
– convertir dans chaque pays l’ensemble des prix et salaires intérieurs ainsi que les avoirs bancaires sur la base de un euro pour chaque unité de monnaie nationale ;
– convertir, selon la même règle, les dettes publiques de tous les pays de l’euro en leur nouvelle monnaie nationale ;
– convertir les créances et dettes privées internationales dans l’unité de compte européenne.
Le règlement des dettes publiques et privées pourra faire l’objet de négociations bilatérales, entre créanciers et débiteurs, à partir des deux règles de base énoncées dans les deux précédents alinéas.
Dans ce contexte, une même priorité doit être donnée aux politiques nationales, celle de développer et d’adapter toutes les forces productives, afin d’accroître la productivité de l’ensemble de l’Europe.
La coopération des institutions responsables doit permettre de réussir une transition en bon ordre.
Cette transition doit être la plus courte possible : elle ne pose pas de problèmes techniques majeurs. Les nouvelles règles doivent être affichées clairement. Il sera demandé aux États de veiller, en s’appuyant sur leurs Banques centrales nationales, désormais autonomes, à ce que la transition décidée n’entraîne aucune déstabilisation du système financier européen et lui donne même les moyens de contribuer activement au retour de la croissance.
En lançant cet appel, les économistes allemands et français signataires souhaitent ardemment contribuer, par leur expertise et leur engagement, à la relance de la construction européenne sur des bases rénovées et réalistes, en même temps qu’au redressement économique de l’Europe”.
Düsseldorf, le 27 avril 2012.
Bruno Bandulet, Rolf Hasse, Wilhelm Nölling, Karl Albrecht Schachtschneider, Wolf Schäfer, Dieter Spethmann, Joachim Starbatty,
Alain Cotta, Jean-Pierre Gérard, Roland Hureaux, Gérard Lafay, Philippe Murer, Michel Robatel, Jean-Jacques Rosa.
Cela va plutôt dans la direction proposée par PSDJ.
Non?
Faire un pas en arrière pour faire le point, reprendre son souffle et prendre un peu d’élan…
Ou redescendre d’une marche.
La marche juste avant la monnaie unique, cest la monnaie commune.
Non?
Je crois désormais que le centre d’attention s’est déplacé. Il n’est plus sur la valse décousue des autorités financières ou politiques. Ce week-end, les citoyens ont repris la main. Non seulement en Grèce où les deux tiers des électeurs viennent de gifler la Troïka. Mais aussi lors d’élections partielles en Grande-Bretagne, en Italie…
L’insurrection civique, si chère à JL Mélenchon, pourrait être déclenchée. Dommage pour les peuples qu’il leur faille attendre d’être au fond du trou. Dommage que ce soit de façon si éclatée (la montée des extrêmes droites). Mais, fait intéressant et assez inédit dans l’histoire, il semble que cette insurrection passe d’abord par les urnes.
Les atermoiements confus des autorités financières et politiques, maintenant, ne gagnent plus qu’en dérisoire.
« il semble que cette insurrection passe d’abord par les urnes. »
Tu rêves, mon pote. Je te rappelle le taux d’abstention aux Présidentielles: 18,97 %. Et je te laisse calculer le taux des Français qui sont d’accord avec le Système… Tu pourrais aussi t’amuser à additionner le vote « révolutionnaire » en France: 0,56 % + 1,15 %.
Je suis « votre pote » ? Bon ben, euh, enchanté…
Il y a une réelle opportunité, si la France s’en mêle. Nous avons grillé un premier joker mais il reste les législatives. Si le contingent Front de gauche est suffisamment important, interdisant au PS une majorité absolue à l’assemblée, alors les lignes pourraient réellement bouger. Ce sont en tout cas les citoyens qui doivent juger car au final ce seront de toutes façons eux qui prendront la main, malgré les envies d’imposer des tutelles que je lis ici et là, tutelles qui ne feront qu’accélérer la montée des mécontentements, dont une partie importante choisit désormais l’extrême-droite…
Faut pas raconter n’importe quoi, de nombreux « révolutionnaires » ont votés Mélenchon sur la ligne « se tromper avec le peuple plutôt que d’avoir raison contre lui » »…
On peut critiquer le FdG mais le sectarisme n’est pas une meilleure solution.
« taux d’abstention aux Présidentielles: 18,97 %. Et je te laisse calculer le taux des Français qui sont d’accord avec le Système… »
L’abstention a des causes diverses dont le manque de compréhension de la situation actuelle et ceux qui sont d’accord avec le système ou qui ne le remettent pas en cause sont ceux qui écoutent trop les médias dominants qui « relaient cette image désincarnée et dépolitisée des puissances d’argent » Le Monde Diplomatique Mai 2012, Les marchés ont un visage par Geoffrey Geuens.
@ Au Yéti
« Je suis « votre pote » ? »
Adorant la cryptozoologie, tous les animaux mythiques sont mes potes. Quelle déception de me rendre compte que vous n’êtes pas un vrai yéti !!! (c’est vrai que j’aurais dû le voir avant: votre analyse était vraiment trop naïve pour être celle d’un animal aussi futé que le yéti).
« il semble que cette insurrection passe d’abord par les urnes. »
Jamais nulle part une classe dominante n’a dégagé devant les urnes.
La « révolution par les urnes » a toujours abouti à la trahison,
question pour les politiciens de retrouver leurs places,
ou à la boucherie.
Regardez du coté de l’Islande
Mais les institutions, les partis classiques, et les médias, font diversion des vrais problèmes et freinent le changement autant que possible.
En conséquence de quoi, les électeurs qui cèdent à la facilité rendent le processus démocratique inefficace.
Ce que l’histoire m’a appris c’est que ce sont les hommes et les femmes qui se révoltent et les politiques qui récupèrent la révolte.
Du mécontentement qui s’exprime dans les urnes, quand c’est le jour de voter, à la révolte il y a un peu de chemin à parcourir et encore plus pour arriver à l’insurrection.
Du reste les différentes sortes de droite extrême prospèrent sur ces manifestations de « ras le bol » et sont un des derniers remparts contre les tentatives révolutionnaires en détournant les passions et la conscience vers des boucs émissaires.
Le fond du trou n est pas encore la, et ce ne sont pas les urnes qui vont empecher quoi que ce soit !
@Le Yéti:
« fait intéressant et assez inédit dans l’histoire, il semble que cette insurrection passe d’abord par les urnes »…
Quelle histoire ?
Oui, mais les Allemands eux n’ont pas vocation à sortir leur carnet de chèque pour payer l’essence et les fonctionnaires des Français, quels que soient les mouvements politiques ou les élections ici et là : faut bien s’en rappeler. Merci.
Dans ce cas, pourquoi ne sortent-ils pas eux-même de la zone euro? Qui les retient et pour quel motif?
Quelle solution à la crise actuelle, ou plutôt aux crises actuelles :
– déficits des balances commerciales, c’est le pays exportateurs qui finances ses pays clients, en d’autres termes l’Allemagne, comment réduire ces déficits, faire revenir les usines dans les pays aux balances déficitaires, hors ce qui caractérise l’Euro c’est qu’un pays fabrique pour tous les autres, donc la seule solution est de déplacer les usines d’Allemagne vers les pays du sud ce qui immédiatement crée une crise en Allemagne…
CONCLUSION de cette partie, la crise provient du fait que la technique a atteint un tel niveau qu’elle ne permet plus le plein emploi sur la planète et en particulier dans l’espace fermé que constitue l’Euro, c’est en grandeur nature la crise qui menace la planète avec la Chine…
– Dettes non remboursables et coût de la dette, seule solution supprimer l’intérêt qui rémunère celui qui possède l’argent, comme ce sont les banques privées qui financent les états, rendre l’accès à l’argent indolore et donc d’un coût nul, simple on réduit les obligations en capital des banques, les leviers de 40 rendent le coût de l’argent quasi nul, on dit que les dettes obligataires des états sont sans risque, bref on prête gratos aux banques qui en échangent sont sensées aussi le faire aux états, sauf qu’à jouer au poker de la finance moderne on se brule …
– celui qui possède l’argent, il n’a plus d’intérêt, il se réfugie hors de banques, fonds de pensions, paradis fiscaux, il y a alors un conflit entre les banques qui jouent sur le même registre que ces fonds de pensions … bref le casino devient planétaire …
Conclusion : on a dévoyé les bases de l’économie, l’argent n’a pas un coût nul, celui qui le possède le conserve dans un but particulier, peur de l’avenir pour bcp, besoin de se faire valoir pour d’autres, dire que l’argent ne vaut rien pousse à des absurdités, pour se protéger on achète l’or et l’immobilier de plus en plus cher, créant de ce fait de nouvelles bulles …qui s’additionnent à celles du casino de la finance ..
Je ne suis pas à la hauteur des maîtres de ces lieux, je dirais seulement que pour commencer à envisager un début de solution, il faudra prendre en considération que le système de production actuel ne permet plus le plein emploi dans la manière actuelle où vie notre société.
Ensuite il faut redonner la valeur à l’argent, ce faisant le coût du crédit imposerait à tous de revenir à une société où le recours au crédit n’est plus systématique, redonner de la valeur à l’argent c’est reposer les bases de notre société, c’est essayer de revoir ce système absurde des salaires de certains, sportifs, artistes, dirigeants…, c’est donc revoir en partie les bases de notre société et de son fonctionnement, hors le comportement de la BCE est contraire à cet objectif …
Reste le problème propre à l’Europe, à noter que le monde et les USA ont le même problème avec la Chine, l’Allemagne est comme un vampire qui aspire le sang des autres pays européens, croire que l’on peut aujourd’hui rebâtir des usines pour concurrencer demain ce pays est irréaliste, la question est désormais posée, est-ce que l’Allemagne est européenne ou Allemande, si elle est européenne, elle doit aller vers un fédéralisme et accepter que la province Grèce soit déficitaire et devienne la résidence secondaire des allemands et paye les déficits de ce pays et des autres pays déficitaires de l’Europe, si elle n’est Allemande, il faut au plus vite la faire sortir de l’Euro pour la concurrencer sur la surévalutation du Mark.
Bref quoiqu’il arrive, l’Allemagne sortira de l’Euro, poussée ou non mais elle sortira, l’argent devra retrouver un prix, le monde doit enfin se poser la question de cette fameuse croissance qui n’est plus la solution aujourd’hui du plein emploi puisqu’il ne peut plus être compte tenu du niveau de la technique, bref il serait bon que la Grèce sorte de l’Europe pour montrer déjà que cela est possible et ouvre enfin la voie …. à la sortie de l’Allemagne…
Reste qu’il y a en parallèle le disparition programmée des matières 1ères et du pétrole en particulier, nous sommes dans la société du pétrole et sans, notre société n’a plus de base d’existence, le réchauffement de la planète, la surpopulation …
Serait bon qu’un homme clairvoyant apparaisse pour nous montrer la voie…
Ah non ! le mythe du sauveur suprême on a déjà donné
La solution ce serait la démocratie (exemple voir en Islande, peut-être demain en Grèce ?) ou ce sera le chaos (la vraie crise) avec au bout tous les scénarios possibles
Mais je suis assez d’accord avec votre analyse.
Le problème n’est pas l’analyse, ce blog en fait la démonstration tous les jours, merci PJ.
La question c’est comment les peuples se saisissent de la question et qui manipule qui.
Les élections, les référendums, sont un marqueur (il y a encore des élections et des référendums), mais cela ne suffit pas.
Il est intéressant de noter que l’on fait de plus en plus appel aux spécialistes de l’analyse du chaos et des catastrophes.
Quelque chose se prépare, mais quoi ?
@ Merlin
La révolution à la française puisque semble-t-il c’est ce que vous souhaiteriez qu’il se passa, Melenchon vous aimez…
Ma contribution n’est pas irréelle et rêveuse, juste tenter de comprendre ce qu’il se passe et éventuellement en tirer des conclusions.
J’ai été en 68 dans les manifs, il y avait un soleil fantastique en mai 68, est ce la raison du succés du mouvement…!!!
En cas de révolte, on le voit en Grèce, on le voit en France avec la montée du FN, ce sont les extrèmes, préparés à la révolution qui influent fondamentalement et non la majorité silencieuse.
Quand je dis qu’il serait bon qu’un homme clairvoyant, ce pourrait être une femme au demeurant, que qqun vienne avec une aura qui lui permettra d’initier le changement.
Je ne parle pas de Hollande, le temps dira s’il fait parti de ces personnalités, juste dire que c’est dans les crises qu’apparaissent ces personnalités qui influent les autres, donc juste dire que pour l’instant, que ce soit sur ce blog, dans mes lectures, mes recherches sur internet, personne n’apparait qui semble prendre en compte la totalité du problème qui nous est posé à nous européens, qui est également posé à la planète à travers la montée en puissance de la Chine, de la surpopulation, du réchauffement, de la déplétion du pétrole …
Ce me semble la crise est mondiale ET européenne, quant à l’Islande, elle démontre l’hérésie des financiers, sans doute au niveau d’un petit pays il est possible de faire ce qui a été fait, reste que si la BNP devait sauter, je ne suis pas certain que le système financier mondial pourrait supporter. Ce qui s’est passé en Islande est sympa, ils ont voulu juger un politique, l’éternel bouc émissaire, en fait au delà des hommes politiques nous sommes tous responsables à des degrés divers de la crise actuelle, nous sommes tous de NIMBY, nous voulons profiter mais ne pas souffrir, nous voulons bien de nos droits mais pas de nos devoirs…
A avoir pendant longtemps accepter d’acheter Moulinex qui était mis à la planche des prix pour pouvoir vendre des produits allemands qui donnait plus de marge, on a privilégié les entreprises allemandes au détriment des entreprises françaises…à avoir rêvé de la BM rutilante, nous avons laminé les voitures françaises, à avoir refusé le contrôle du collègueen usine, nous avons créé le miracle allemand qui n’en est pas un réellement, juste qu’eux ils ont la fierté du travail accompli et du boulon bien serré…
Pour ma part, nous avons vécu sur un grand pied ces 30 dernières années, plus ou moins bien les uns les autres, reste qu’à un moment la facture arrive, elle est arrivée et personne n’en veut, la révolution c’est une bonne idée, reste que la facture, DANS TOUS LES CAS QQUN devra la régler, actuellement c’est la question qui va payer …
Je ne connais pas la réalité de la crise Grecque, j’imagine que les baisses de salaire, la perte des emplois, les prix identiques dans leurs supermarchés que chez nous doit avoir un effet plus que déprimant, je conçois bien évidemment qu’ils veuillent que cela s’arrête, reste que ce sont eux qui ont élus leurs hommes politiques toutes ces années et ont à des degrés divers profité de ce système combinard, reste qu’il faut maintenant payer …
Voilà la crise d’aujourd’hui est de savoir qui va payer les hérésies passées, si un pays fait défaut, pas grave, si un grand nombre le fait c’est systémique et personne ne sera épargné, voilà pourquoi je parle d’un homme doué de raison qui pourrait commencer à poser correctement les problèmes et à apporter une vision de la solution, pour ma part s’il n’apparait pas sous une forme collective ou non, la sanction touchera tout le monde, et comme souvent dans un tel cas, l’égalité du traitement ne sera pas respecté.
Bien évidemment M Jorion et Leclerc apporte leur pierre à l’édifice, Melenchon tout comme Bayroux ou même Le Pen ont posé les vrais problèmes, quelles solutions sérieuses et applicables immédiatement ont il réellement proposées…
Suis capable de dire que les banquiers s’en mettent plein les poches, suis capable de dire qu’il est anormal, surtout en france qu’une personne partie quasi de rien devienne quasi l’homme le plus riche d’Europe, ayant dit cela qu’est ce que je peux proposer, l’interdiction des paris, bon Ok et ensuite, une révolution, et ensuite, une nouvelle constitution, et ensuite tu fais quoi de la crise climatique, du pétrole, de la surpopulation …
Nous avons besoin de qqun qui pose les problèmes comme Keynes l’a fait, qqun qui dise chaque pays nationalise ses banques et reprenne la création monétaire, les balances commerciales déficitaires sont un non-sens économique, dire qu’elle partie des fonds existants est réel et quelle partie doit être détruite, supprimer les paradis fiscaux, faire participer économiquement toute entreprise ou personne résidant dans un pays aux dépenses de ce pays…
Trouver une équation supportable aux états occidentaux et riches par rapport aux pays en développement qui souhaitent la même chose que nous, trouver une alternative au pétrole qui ne soit pas polluante, économique qui permette un développement vertueux des hommes de notre planète…
Nous pourrons peut-être à notre niveau trouver quelques solutions à la crise européenne, reste que nous sommes liés aux autres pays de notre planète, et malheureusement toutes les crises arrivent à leur échéance en même temps, nous pourrions peut-être nous donner du temps avec une petite révolution chez nous, reste que pendant ce temps là, 3 milliards de l’autre côté de la planète veulent la même chose que nous et nous savons que notre terre ne peut y suffire….
Je fus long et sans doute un peu indigeste je m’en excuse mais sincèrement j’ai parfois l’impression que l’on oublie un peu trop que la crise financière n’est qu’un des problèmes de notre société qui est désormais mondialisée car notre planète ne peut supporter toutes nos envies en même temps.
« La question c’est comment les peuples se saisissent de la question et qui manipule qui. »
La première question dont devrait s’emparer les peuples est la demande d’un audit des dettes avant que le nouveau Traité soit ratifié.
Il ya de plus en plus de voix qui s’élèvent en ce sens au sein de Collectifs comme Roosevelt 2012 ou par une pétition qui devrait circuler dans toute l’Europe pour être présentée au parlement européen. Il faut répendre cette idée le plus possible.
« Qui manipule qui »?
Là aussi il suffit de lire le Monde Diplomatique de ce mois de mai qui montre la « porosité entre deux mondes », celui de la finance et des grands groupes administrés par les ex-énarques et vice-versa. » Un système de rétropantouflage-le passage du public au privé, puis du privé au public » devrait cesser en interdisant « le cumul qui amène les diplômés de « business schools à entrer à l’ENA. » » Quand la bourgeoisie d’affaires prétend gérer la France « d’ Alain GARRIGOU Le Monde Diplomatique.
Cette constatation peut être faite à l’échelle européenne et plus.
Ainsi les décisions se font au bénéfice de l’intérêt particulier qui prime sur l’intérêt commun.Et Alain GARRIGOU de continuer en faisant référence à la monarchie de Juillet (1830-1848) , la seule époque où on trouvait déjà cette intimité entre pouvoir politique et économique. Cette osmose inspira cette phrase assassine à de Tocqueville » la grande bourgeoisie devenue gouvernement prit un air d’industrie privée; elle se cantonna dans son pouvoir, et bientôt après dans son égoïsme, chacun de ses membres songeant beaucoup plus à ses affaires privées qu’aux affaires publiques, et à ses jouissance qu’à la grandeur de la nation ».
C’est cela qui doit changer:
Nous inspirer de l’idée que les intérêts doivent converger vers les intérêts communs » comme dit Paul Jorion et faire des propositions concrètes mais pour moi un nouvel ordre ne sera pas possible si nous sommes soumis par le MES et le nouveauTraité .
En effet, une fois ratifié, comment sortir de cette mécanique et de ce système? La volonté politique, dit Joseph Stitglitz mais pas avec des politiques affairistes.
Nous devons être vigilant, connâitre les activités de nos dirigeants et soutenir ,par le vote dans un premier temps ,ceux qui n’ont pas toutes les casquettes.
C’est un premier pas, sans doute.
Si la volonté politique n’est pas là alors peut-on penser que l’écroulement de ce système sera la solution et donc que le MES et le Traité voleront en éclat, auto-régulé par cette déflagration?
L’Allemagne est désormais plus tournée vers l’Est que vers l’Ouest.
Elle se russifie et s’enrichit honteursement grâce aux énormes ressources de son voisin naturel.
Qui s’y enrichie?
Les 30% de travailleurs pauvres?
@ Bourdon
Personne n’a dit qu’il y aurait des solutions.
L’humanité peut très bien disparaître à l’horizon d’un siècle ou deux (voir Yves Paccalet)
Pour l’heure j’en reviens à mon idée fixe, la vraie démocratie et rien d’autre face aux murs de la complexité (voir Jacques Rancière; « La haine de la démocratie »)
Encore que, pour être franc, j’ai des doutes sur la démocratie à grande échelle
L’Islande; 320 000 habitants, bon ça va. La Grèce c’est déjà plus compliqué.
Alors l’Europe !?
Entre quitter la zone euro et à ce que « la Grèce devienne la résidence secondaire des allemands » le choix est fait. Mais en poussant ce raisonnement, ça brûle. Ca donne même des idées de complot 😉
@ Miluz
Concernant le complot, why not, suis tjs surpris de voir qu’une bonne partie des financiers de l’Europe sont européens, que la pompe à finance de l’europe est celui qui exporte le plus et donc détient des créances sur les autres pays, en d’autres termes ce que l’on appelle le marché est avant tout allemand…
Vu récemment un article qui estimait que dans peu d’années, Francfort dépasserait la City.
Je crois qu’à force de concentration les entreprises atteignent désormais un pouvoir digne des états, nous savons que l’industrie allemande est très liée à sa finance, aujourd’hui le pouvoir des « Patrons » allemands est sans doute digne de celui de Merkel, alors complot pourquoi pas…
Ce qui m’étonne, c’est ces calmes puis ces tempêtes et encore ces calmes, un peu comme si on écrivait un psychodrame voulu, car en matière de finances, je crois que l’affaire est claire depuis longtemps, quelque soit la manière dont on tourne le problème, ou effectivement l’Allemagne accepte la Grèce comme une province et la finance comme elle l’a fait pour sa partie Est, ou il est évident que sans activité réellement créatrice de richesse, on voit mal comment la Grèce peut rester d’égal à égal avec l’Allemagne …
Vu comment en Grèce le système de l’importation à purement et simplement laminé la production alimentaire grecque; vu aussi comment l’Allemagne nous a purement et simplement supplanté comme pays exportateur agricole.
Je crois que passé la croissance industrielle jusqu’au année 2000, les patrons allemands ont dû, grâce à leur puissance, se rendre compte rapidement que contre la Chine on ne pouvait rien, hors diriger une entreprise, c’est tenter de prévoir, face à un tel monstre les allemands ont échaffaudé un plan de défense, nous en avons aujourd’hui le résultat, est-ce un complot, le résultat était-il prévisible, pour ma part je suis frappé de voir lorsque je circule en Europe l’unicité des produits et surtout les prix quasi similaires, les noms des chaînes présentent dans les centres commerciaux, toujours les mêmes, hors les salaires ne sont pas identiques et pourtant …les prix des produits sont les mêmes
L’Europe politique et des européens n’existe pas, l’Europe des entreprises existe elle bel et bien … quasiment l’industrie allemande a fait le vide en Europe, a-t-elle encore besoin de nous, nous savons que les matières 1ères vont manquer, la Chine annexe petit à petit l’Afrique et l’Amérique du Sud, que reste-t-il finalement : la Russie et toutes ses richesses.
C’est en Asie que se jouera l’histoire du XXIème siècle, le chemin le plus court vers l’Asie passe par le Pôle nord ou par la Russie, l’Allemagne peut jouer ce schéma, ensuite disons le qui profite réellement de l’Europe centrale en Europe, tjs l’Allemagne…
Pour clore, petite devinette, que fait Schroder aujourd’hui, le grand artisan de la réussite allemande actuellei…
D’où le choix plus facile de se passer du nucléaire. J’ai souvent l’occasion d’aller sur des sites d’info russes (merci G Traduc), leurs commentaires sont assez… piquants.
Bruxelles ne croit plus les Espagnols (et elle a bien raison): selon elle le déficit en Espagne sera de 6 % (au lieu de 5,3 %) en 2012 et de 4 % (au lieu de 3 %) en 2013. Et elle demande des audits indépendants des banques espagnoles.
http://www.lavanguardia.com/economia/20120510/54291906476/espana-no-cumplira-con-el-deficit.html
http://www.lavanguardia.com/economia/20120510/54291886887/bruselas-auditorias-independientes-bancos-espanoles.html
Et elle demande à l’Espagne de monter la TVA (de la passer de 18 à 20 %):
http://www.abc.es/20120510/economia/abci-subira-hasta-colocara-niveles-201205091809.html
Selon Bloomberg, le système financier espagnol aurait encore besoin de 270 Mds
http://www.eleconomista.es/empresas-finanzas/noticias/3955789/05/12/Espana-se-enfrenta-al-destino-de-Irlanda-la-banca-deberia-provisionar-270000-millones-mas.html
Ils sont très loin de la réalité à Bruxelles.
Il n’est pas impossible que le déficit espagnol ne baisse pas en 2012.
à François Leclerc,
Je me pose une question que d’autres doivent se poser.
Ne doit-on pas penser que, dans la nuit du pouvoir, certains envisagent, discrètement, une explosion de la zone euro ?
Il me semble que des patrons de grandes entreprises industrielles allemandes ont déjà laissé entendre que ce pourrait être LA solution.
Qu’en pensez-vous ?
On sait que l’hypothèse a été étudiée par les banques londoniennes, cela serait bien le diable que les grandes entreprises n’en aient pas fait de même ! Mais de là à dire que les uns et les autres s’en réjouissent…
à François Leclerc,
Merci pour votre réponse.
Je pense qu’il ne s’agit pas de se réjouir de la probabilité d’un éclatement de la zone euro suivant des modalités qui restent à définir, mais qu’il serait bon de mettre fin, d’une manière ou d’une autre, à cette attente insoutenable dont profitent de plus en plus ouvertement des gens infréquentables et que, si cet éclatement doit advenir, il vaut mieux qu’il advienne quand quelques uns sont encore debouts et en situation de reconstruire.
L’hypothèse d’un éclatement, d’une sortie d’un ou plusieurs pays de la zone euro est évoquée ces jours-ci de tous côtés (Sapir, Madelin, Lenglet, etc…). Lorsqu’un sujet jusqu’alors réputé « impensable » est présenté comme une évidence par des personnes aussi diverses, c’est qu’il s’est passé quelque chose. On a changé de paradigme. On ne discute plus de la possibilité même de l’évènement mais de la manière avec laquelle cela va se produire.
et quand?
Madelin ? Qui c’est ça ? Ah ouais ! un administrateur de rentabiliweb (mais si ! les biftons mailorama au pied de la tour Eiffel, c’était Linlin ! une bonne affaire de « monétiseur d’audience », avec que du beau monde à table) ! Et cofondateur en 2011 du fond commun de placement à risque Latour Capital, qui, le 5 décembre 2011, rachète à Véolia quatre de ses filiales…
Pis aussi le président du « Groupement d’Intérêt Public pour l’Education Numérique en Afrique (GIP ENA) ». Si si (merci pour lui au – regretté – Abdoulaye Wade).
http://fr.m.wikipedia.org/wiki/Rentabiliweb#section_10
http://sankore.org/fr/qui-sommes-nous
Madelin… la « chèvre libérée de monsieur Seguin », un grand europhile, sûr. Comme Sapir.
Vigneron, une langue de vipère plus rapide que son ombre.
1) Madelin a droit à l’oubli. Augmenter la TVA par décret
un simple texte alors que la loi sur l’ISF, peanut à côté
en terme de rentrées fiscales, n’en finissait pas d’être discutée.
On comprend pourquoi il est toujours possible, ou obligatoire,
d’augmenter la TVA.
« Monsieur le Ministre, pourquoi ne pas baisser la TVA, impôt injuste…? » . Réponse du Ministre: » Quand on l’augmente, on ne peut pas dépasser le taux de 25%. » Le ministre était Gaymard, même chose : voix de son administration, et non Sapir.
L’oubli, pour que le coup de la TVA reste neuf, une divine surprise.
TVA++, le décret à la signature la plus rentable en « démocratie ». ( Démocratie…)
>> Lenglet (Le mainstream économique)
http://www.youtube.com/watch?v=c4FOM9FBeyM
(dsl pour l’origine e cette vidéo)
>> Madelin et quelques autres (dont Olivier Berruyer, le lien vient de son blog)
http://www.les-crises.fr/bfm-08-05-2012/
>> Sapir
http://www.youtube.com/watch?v=smHrVc3_JbA
Vous noterez que toutes ces discussions se sont déroulées après le deuxième tour français et les élections en Grèce et sur une chaîne BFM. Que Sapir soit invité sur cette chaîne nous indique peut-être que celle-ci milite sans en avoir l’air pour cette hypothèse.
L’Euro est une monnaie unique pour un marché unique?
Jean- Michel Servet, économiste dit que le marché unique est une croyance au même titre que la croyance à l’existence des sorcières au XVI ème siècle. De même ceux qui critiquent l’économie de marché renforcent cette croyance.
En effet, il explique que les Grecs, dans le passé, n’avaient pas une catégorie unique pour penser leurs échanges: Il y avait les échanges locaux qui fonctionnaient différemment des échanges à grandes distances avec des institutions différentes.
L’euro comme monnaie unique n’existe -il déjà plus, de facto, puisque les pays empruntent à des taux différents?
Jean-Michel Servet préconise qu’il faut travailler à sortir des croyances et qu’il faut reconstruire la relation entre monnaie et marché.
J’ adore votre billet et les commentaire toujours si pertinents et intelligents 😉
Du à mon manque de vision et talent je préfère utiliser les paroles et mots des autres (normal vu ma praxis prolétaire)
Si vous pouviez éclairer mon petit cerveau et m’ expliquer que c passe en Islande?
Merci
‎ »Oui, Messieurs, c’est la guerre entre les riches et les pauvres : les riches l’ont voulu ainsi ; ils sont en effet les agresseurs. Seulement ils considèrent comme une action néfaste le fait que les pauvres opposent une résistance. Ils diraient volontiers, en parlant du peuple : cet animal est si féroce qu’il se défend quand il est attaqué. »
Louis-Auguste Blanqui – 1805-1881
El Roto, l’un des dessinateurs de El País:
http://2.bp.blogspot.com/-5CATSz46DGc/T3Rh1-ZT0BI/AAAAAAAABBQ/kVfWUShOFxE/s1600/1332173765_680535_1332174084_noticia_normal.jpg
(-Nous devrions facturer aux pauvres l’envie que nous leurs donnons. – Cheri, il faut être généreux.)
Gracias por la caricatura muy graciosos los socialdemócratas .
El País:
El diario pertenece al mayor grupo mediático de España, el Grupo PRISA, cuyo principal accionista es, a partir de 2010, Liberty Acquisition Holding (los principales accionistas de este fondo de inversiones son, a su vez, los estadounidenses Nicolas Berggruen y Martin E. Franklin5 ). PRISA es también propietario de la Cadena SER (radio), Cinco Días (prensa económica), Grupo Santillana, con las editoriales Santillana, Alfaguara, Taurus, Aguilar y otras; Diario As (prensa deportiva), Los 40 Principales, Máxima FM, M80 Radio, Radiolé, Cadena Dial (radiofórmula), Prisa TV, Localia, Digital+ (televisión), entre otros medios.
La City propietaria del periódico… MDR 😉
Tiens camarade, il faut signer là.
Imbécillité ou xénophobie?
Deux-Montagnes Québec
C’est signé!
J’ai lu ici et là qu’Hollande n’envisagerait pas de mettre Joly à la justice car cela serait considéré comme une attaque personnelle envers Sarko…
« Ce sera toujours ça de gagné »
C’est le sens du commentaire que je viens de laisser sur Médiapart à propos d’un article commentant les dernières déclarations de Cohn-Bendit. Celui-ci se réveille à présent pour défendre le peuple grec face aux mesures drastiques imposées par les autorités européennes.
Il arrive effectivement un peu tard et ce qu’il dit ressemble à un pétard mouillé. Quand on a perdu la main, que celle-ci est passée du côté du manche…
François Leclerc a déjà évoqué la vanité de toute relance, le cul de sac d’un néo-keynésianisme.
Cependant, quelque soit le caractère éphémère, on ne peut qu’être d’accord avec tout ce qui desserre l’étreinte, même si nous savons que pour le système « c’est reculer pour mieux sauter ».
Aucune sympathie pour le bonhomme, mais sur ce point vous lui faites un mauvais procès :
http://www.youtube.com/watch?v=AhMTc0h5JZM
Évoluer pour survivre
Il est temps de se débarrasser des recettes d’une économie pseudo-scientifiques prônées par les « Chicago Boys » de l’école de Chicago conceptualisées par son feu gourou et prix Nobel d’économie Milton Friedman.
Ces recettes, basées sur l’idéologie ultralibérale, n’ont démontré que leur échec tout en ne pouvant être mise en œuvre qu’en passant par une phase de dictature comme dans plusieurs pays d’Amérique latine dans le passé et peut-être bientôt en Grèce.
Il est temps que l’Europe se libère du carcan des fausses bonnes solutions pour retrouver sa propre voie et se rapprocher d’un modèle qui réussit déjà à plusieurs pays du nord de l’Europe continentale.
Ce modèle est à révéler à partir des solutions appliquées au Danemark et qui ont pour origine les modèles rhénan et scandinave qui ont été partiellement oubliées par ceux qui en sont à l’origine.
La réforme, qui n’est qu’une souvent qu’une reformation actualisée du passé, ou la révolution, qui revient à faire un tour sur soi-même pour retrouver des choses semblables, ne sont plus d’actualité.
L’évolution vers un nouveau modèle politico-économique va s’imposer de lui-même au regard de l’impasse dans laquelle se trouvent, ou vont se trouver la plupart des pays européens entre autres.
vous n’avez rien compris : si la situation est si mauvaise c’est parce que l’on a pas appliqué à fond la logique du marché libre et non faussée :
c’est du moins ce que professe la dirigeant de l’ifrap :
http://www.ifrap.org/
vous remarquerez que hollande s’est abaissé à répondre à cet organe de propagande capitaliste , fondation qui ne crache pas sur l’argent public via sa déclaration d’utilité publique ( merci fillon )
Encore un exemple des délires espagnols: une ville de la province de Guadalajara aura besoin de 7 058 années pour payer sa dette.
http://www.abc.es/20120510/economia/abci-beteta-pago-proveedores-201205101014.html
A nouveau le chantage au coup d’état en Grèce.
http://www.20minutes.fr/ledirect/931847/crise-grecque-daniel-cohn-bendit-redoute-coup-etat-militaire-cas-sortie-euro
http://www.20minutes.fr/ledirect/931847/crise-grecque-daniel-cohn-bendit-redoute-coup-etat-militaire-cas-sortie-euro
honnêtement, on a pu voir Tsiparas et Samaras se serrer cordialement la main. Le taux de participation aux élections ont été de 65%, ce qui assez correct.
De même, la situation n’a pas dégénéré en guerre civile ou émeutes meurtrières alors qu’on les presse depuis 2 ans (déjà en mai 2010, on parlait de situation insurrectionnelle)
Le peuple grec est un peuple responsable tout compe fait. Je ne vois pas pourquoi il y aurait un coup d’état et s’il y en a un, pourquoi il réussirait.
Oui, c’est la moindre des choses que l’arroseur arrosé soit salué par la plante verte qu’il a abreuvée. Idem s’il s’agit de celui qu’était au robinet à se marrer de sa vanne.
Je rappelle que c’est Samaras qui a provoqué les élections croyant rafler la mise pour finalement tout perdre et laisser le tuyau d’arrosage à Tsiparas.
Pour le taux de participation, sautez pas au plafond. Pour un pays où le vote est censément obligatoire, 65%, c’est kamême pas le sommet de l’Olympe – où l’important est bien sûr de participer.
Sur un coup d’état militaire, ok, j’y crois pas du tout pour le moment. A moyen terme par contre…
Comment disait-il ça ce bon Papadopoulos déjà ? Enfin soi-disant… «Nous avons affaire à un patient qui se trouve sur la table d’opération. Il ne peut être guéri de sa maladie sans être ligoté à la table d’opération.»
Non, on n’est plus en 67. C’est pas la Cia qui va intervenir en Grèce. Pas encore.
Bonjours ,
En parcourant la press , je suis tombe sur un article parlant Du Partis Pirate
http://www.7sur7.be/7s7/fr/1502/Belgique/article/detail/1436056/2012/05/09/Le-Parti-Pirate-se-presente-aux-elections-sans-programme.dhtml
Je ne me souviens pas en avoir entendu parler sur ce blog , et personnellement ce partis me laisse reveurs mais peut etre suis je totalement a cote de la plaque .
Chers blogueurs pourriez vous eclairer ma lanterne s il vous plait
@ FL
Sur France Inter , de mémoire j’ai entendu parler d’eux pour les élections législatives régionales de 2012 dans le Schleswig-Holstein (1.8%) , ce que j’ai retenu ,oui au téléchargement gratuit , non au brevet ,et réduire la propriété à sa plus simple expression .Mon avis perso , en ce qui concerne les brevets , le faite de faire de la recherche et du développement, sans profiter de quelques années d’avance pour avoir suffisamment de retour sur investissement et à nouveau faire des efforts de recherche ,est pour moi une aberration .Mais je sais que quelques commentateurs sont pour annuler la propriété industrielle , malheureusement le seul moyen de durer sur du moyen terme pour une entreprise est l’innovation écologique. Entre parenthèses , ne pas déranger les écolos ,y discute du nombre de siège ,je pouf .l’autre moyen étant de faire moins cher que moins cher , et là je pense que seul des cdd payés avec une fronde pourront se battre avec des pays à bas cout salarial, après c’est un choix . Pour moi non merci , deuxième parenthèse y parait qu’il va y avoir croissance !!!!!! ok ça roule, alors une croissance et deux pains au chocolat. Merci
@ardechois
donc il faut rien changer juste garder le systeme qui fait des profits
une découverte qui ferai le bien de tous doit elle d abord génèrer des profils et enrichir certains avant que tous puisent en profiter
exemple un vaccin pour le sida
d abord du fric
apres on verras pour sauver les gens ?
@ Ardéchoix, à propos de « avoir suffisamment de retour sur investissement et à nouveau faire des efforts de recherche »
Ça ne marche que si les entreprises respectent des principes qui ne sont pas exactement ceux que les investisseurs entendent leur voir suivre.
Ça suppose entre autres que les offices de brevets aient les moyens de contrôler la qualité des brevets, ce qui est très coûteux, pour éviter qu’un grand nombre de brevets extrêmement touffus, rendus incompréhensibles par des traductions approximatives, volontairement mal rédigés, etc n’en fassent une pure affaire de lawyers et de rapport de force…
La réalité n’a jamais été aussi belle que la théorie, le coté jungle impitoyable à toujours existé, mais la mondialisation n’a rien arrangé là non-plus et la pratique s’éloigner des belles théories : ça me semble un exemple intéressant de situation où les intérêts particuliers et l’intérêt général ne pourraient coexister que si une main puissante et supra-nationale y mettait bon ordre!
@ FL
Je suis leur progression avec intérêt. Je ne serais pas étonné que ce soient eux qui prennent/ramassent le pouvoir (et ce dans un avenir proche). Ils sont jeunes et maîtrisent beaucoup mieux Internet que les anciens.
Mais comment se passera l’inévitable phase de transition, celle du pouvoir à la puissance, l’obéissance au chef (au mieux par démocratie représentative interposée) ayant profondément marqué l’inconscient collectif pendant les derniers millénaires d’histoire de nos sociétés?
@ Basic
Mmmh, je vois qu’il commence à y avoir de « l’affolement dans l’air ».
Et comment vont vos gemmules, Basic ?
Au fait, avez-vous levé la main, quand à la fin du débat (du 4, organisé par Colibris, dans le cadre (hors cadre) de la Nuit Ouf du 104) un gentil homme, à la tête bien sympathique a posé une toute dernière question ?
Mon petit doigt magique me dit que s’il devait y avoir une personne à se mettre carrément debout, ça serait bien vous, non ?
Mais, je ne rigole pas ! Je suis moi-même passionné (artistiquement et scientifiquement parlant) par tout ce qui touche au germe, à l’émergence de la vie, au double géminal…
Et si vous Basic, vous passez votre temps « à faire du Thom », moi je fais des « Moht » euh…,
non des petites mottes (mélange d’huile, de farine, de pigments et de lumière, tout ça sur toile blanche).
Mais revenons à nos sociétés en grande crise.
Allons, gardons pour devise : « HARDI, LES GARS !
Et que la hardiesse de ce Blog nous emmène loin des ces hardes de requins que nous vouons aux gémonies. Disons leur hautement que ce qui nous gêne, n’est pas le gène (bio), mais La gêne profonde, que leur sans-gêne et sans-grâce, provoque sur des millions de gens. Soyons « vent debout » contre ce mur de l’argent qui veut nous faire chavirer, en mettant nos libertés publiques sens dessus dessous.
Mais bon sang, bien-sûr, comment n’y ai-je pas pensé plus tôt ?
Si la destination fatale, vers laquelle certains vilains veulent entraîner notre barque, est donc celle qu’il nous faut retenir, alors prenons-là et hissons la voile direction face au vent, le voilier louvoiera, … on tirera des bords, et en traçant des zigzags maintenant toujours finement notre angle d’attaque, … nous progresserons plus haut et plus haut encore, jusqu’à franchir ce maudit mur. Nous serons alors propulsés vers de nouvelles terres, heureux comme le marin en mer, tirant sa voilure au ciel bleu. Rien ne nous y empêche si ce n’est le courage de le faire. Mais plus que jamais pour mener à bien notre aventure nous avons besoin d’un bon barreur d’Odyssée.
Il paraît qu’en Bretagne, il y en a de bons.
Finalement Jorion c’est notre petit Ulysse du « Net » ! Et je ris (pardon) de cette trouvaille comme un enfant. Enfin je ris, je pleure aussi.
Car à l’origine, l’Europe, figure mythique, devenue nom et emblème d’un continent tout entier, puis de nos jours d’un ensemble économique et géopolitique, cette Europe est en douleur et en question aujourd’hui.
Pour réussir à maintenir cette belle idée d’Europe si attachante, il faut passer par des voies nouvelles qui s’éloignent des voies conservatrices et destructrices.
Il s’agit de trouver les espoirs, les images, les choses communes, qui nous meuvent à notre insu.
Retrouver les racines les piliers constitutifs de notre inconscient par la littérature par exemple (trop absente de ce blog !)
Faust, Don Quichotte, Les Lumières…
Ne voit-on donc pas ce qui se passe ?
L’Europe n’est pas un continent comme les autres. L’Europe est une invention.
Demander à Gengis-Khan. Il en rit encore !
L’Europe, ce tout petit continent qui n’est en fait qu’un prolongement de la grande Asie.
Et pour que l’Europe « vierge aux larges yeux » (étymol) se perde, quoi de plus « naturel » en somme que de s’attaquer à l’état qui par son histoire incarne le mieux en ses origines athéniennes ses valeurs de culture politique.
La destruction de la « vieille Europe » comme ils aiment la nommer serait-elle programmée, et que son espace soit remplacée par d’un côté, un grand ensemble Atlantique et de l’autre Asiatique, serait une catastrophe bien vite oubliée pour d’autres empires.
-« Europe jouait sur la plage lorsque Zeus l’aperçut, et dans l’instant, souhaita l’enlever. Il se mue alors en taureau, d’une éclatante blancheur, s’approche de la belle et se couche doucement à ses pieds. Le moment d’effroi passé, la délicieuse Europe s’enhardit, caresse l’animal et s’assoit sur son dos. Erreur ! Le taureau emporte alors Europe qui se cramponne à ses cornes, tous deux pénètrent dans les flots et parviennent jusqu’en Crète auprès d’une source où ils s’unirent. Son arrivée sur cette nouvelle terre ferme et qui s’étalait au Nord pouvait ainsi porter son nom. » (Hist)
Rq à Basic : Au sujet de l’axe de circulation « artistes et savants », dans la société que vous évoquiez récemment et dont nous avions parlé très légèrement plus haut encore…. Je n’oublie pas non plus de travailler sur cet idéal… mais j’en suis toujours à l’Os. C’est très compliqué, manque de connaissance.
L’Os parce qu’il est une mathématique. Picasso vous en aurait convaincu en mois de cinq minutes. http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/e/e0/Squelettes.png
Mais si je devais définir cet axe magique en une abréviation, elle serait en vision : 88
Je vais lire La sculpture du vivant – le suicide cellulaire ou la mort créatrice (Jean Claude Ameisen) Vous connaissez ?
@ PHILGILL
« AH ouais, vous y étiez, mon cher basic ? »
Ben…non!
« un gentil homme, à la tête bien sympathique a posé une toute dernière question ? »
Laquelle? Je suis curieux…
J’ai suivi quelques épisodes de l’émission de J.C. Amesein « Sur les épaules de Darwin »: ce n’est pas vraiment mon truc. Je rêve d’une émission « Sur les épaules de Thom » (Aristote par défaut) animée par Paul Jorion.
@ Basic
Autant pour moi ! « uncaillou » se serait glissé dans ma chaussure.
Dommage !
La question était de savoir si nous avions une idée sur ce qu’est une structure géminale … comme par exemple une image-miroir… (voir affiche de la nuit OUF).
– En Grec, le terme de psyché désigne à la fois, l’âme humaine et le papillon. Selon la mythologie, Prométhée façonna le corps humain avec de l’argile, et Athéna y insuffla un papillon pour l’animer.
– La métamorphose de la chenille en papillon est un symbole qui est repris dans toutes les mythologies. Comme le papillon qui émerge de sa chrysalide, l’âme humaine est appelée à renaître des épreuves pour s’éveiller à la sagesse.
– Au Japon, le papillon est un emblème de la femme; deux papillons figurent le bonheur conjugal.
(88 – CQFD)
Je découvre. Cela m’évoque quelque chose comme un vote noir. Non ?
schizosophie, pure bullshit à boneheads. De la daube impériale. Du piège à gogos et à jeunes lapereaux berlinois dorés.
Le fondateur du Piratpartiet, parti pirate suédois, l’initial, le porte-greffe de tous les autres, Rickard Falkvinge, se présente comme un « ultra-kapitalist » :
« Les conservateurs ne sont pas pour le capitalisme pur. Ils sont une espèce de poules mouillées sociales-libérales. (…) positionnement que je me suis impliqué politiquement. (…) La bataille maintenant se joue sur les droits des citoyens qui est le sujet majeur. Plus important que le système de santé, l’éducation, le nucléaire, la défense et toute cette merde dont on débat depuis quarante ans.»
Et ce que pensait Stalman de leur « philosophie » sur les droits d’auteur…
Le Parti pirate souhaite limiter les droits d’auteur à 5 ans. 5 ans après la publication originale, tout travail publié serait dans le domaine public.
Selon Richard Stallman, le fondateur du projet GNU, cette intention est contraire aux intérêts des logiciels libres. Ceux-ci se retrouveraient discriminés par rapport aux logiciels commerciaux car ces derniers n’auraient, en l’état actuel des intentions du Parti pirate, aucune obligation de publier leurs codes sources. Les sociétés commerciales pourraient ainsi, passé ce délai de 5 ans, incorporer du code libre dans leurs projets alors que les programmeurs du monde libre ne pourraient pas incorporer le code non divulgué des projets commerciaux.
(wiki)
Cherchez l’erreur…
@ schizosophie
Pas faux , comme au soir des élections personne n’a parlé des votes blanc et en plus ils sont comptabilisés avec les votes nuls ,les deux réunis représentent 5.8% des suffrages exprimés .Y essayent le noir !!!!!!!!!
Merci vigneron. « Vote noir » c’était assez paradoxal pour m’avoir rappelé un truc de quelques Belges, une sorte de confusion comme « manifestement », la Belgique étant aussi un pays où le non-vote est payant, au moins en droit. J’ai bien fait de ne pas chercher plus loin. C’est non, donc.
Ce sont des corsaires qui défendent le système capitaliste libéral. No comment, no way, no future.
Quelle dérive!!
Ca fait mal de voir ces jeunes s’enflammer, pleins de mépris, alors qu’ils n’ont rien compris.
Ne feraient-ils qu’imiter le mépris de leurs grands-parents; cette génération imbue d’elle-même, jalouse, peureuse, qui s’approprie la révolution numérique et la fait capoter?
« Les conservateurs ne sont pas pour le capitalisme pur. Ils sont une espèce de poules mouillées sociales-libérales. (…) Je me définis comme ultracapitaliste, et c’est à partir de ce positionnement que je me suis impliqué politiquement. (…) La bataille maintenant se joue sur les droits des citoyens, qui est le sujet majeur. Plus important que le système de santé, l’éducation, le nucléaire, la défense et toute cette merde dont on débat depuis quarante ans. »
Voilà l’programme!
Pour rester dans le bassin méditerranéen, il y a des élections législatives aujourd’hui en Algérie.
Taux de participation officiel à 10 h : 4,11%. On peut supposer , qu’il y a dû avoir un (léger) gonflement de la participation.
C’est impressionnant.
Francois Hollande ne réalisera aucune de ses promesses électorales. Tel est le constat (et souhait) des économiestes au sein de la classe politique allemande, proche de Merkel.
du moment qu’il ne réalise pas celles de sarko…
C’est peut-être une chose qui va se faire. la gauche molle ressemble à la droite molle, mais toujours dure avec le peuple. Ça c’est sur.
Plus le temps passe, moins de solutions se présentent.
A force de pas vouloir prendre de décisions courageuses, une seule va s’imposer à nous.
Attention les dents!
La déculturation des masses à bien fonctionne il faudra attendre la famine , pour voir un peu de révolte dans ses yeux bovins qui regardent nos leaders gesticuler.
Joel, vous manquez pas d’estomac ni d’agri-culture a-déculturée pour penser ainsi à la panse de vos néo-bovidés de con-citoyens.
J’adore les théories puissantes, à écorner les veaux de lait, à castrer les génisses.
vigneron , vous me faites rêver , la simplicité du verbe , la force de la pense , l’ action immobile , la violence du concept……. vive l’ oenologie !
Bonjour François et bonjour à toutes et à tous.
Il est souvent question, en ce moment, des Espagnols ceci, des Allemands cela. Nous savons à peu près dans quelle estime les premiers tiennent leurs dirigeants, qu’ils soient de droite ou de gauche, mais qu’en est-il des seconds, à l’ensemble desquels on étend, sans doute par commodité, la volonté de la Chancelière Angela Merkel de céder le moins possible aux états négligeants ? Le moins-disant social promu par Schröder et confirmé par Merkel ferait-il à ce point l’unanimité ? Est-ce qu’il se trouve des voix discordantes, en Allemagne même, à côté de celles des salariés qui pâtissent d’un tel régime, pour tomber le masque du modèle allemand, qui nous est vendu comme l’orviétan du rétablissement économique ? Je crois qu’il y a un risque à introduire les peuples dans la pétaudière décisionnelle. C’est précisément parce qu’ils n’y sont pas que tout et n’importe quoi peut se dire et se décider en leur nom.
lien audio : http://www.europe1.fr/MediaCenter/Emissions/Au-coeur-de-l-histoire/Sons/L-INTEGRALE-Karl-Marx-1077739
Au coeur de l’histoire 10/05/2012 – 13:00
L’INTEGRALE – Karl Marx
Drames, mystères, tours de force et destinées inouïes : Franck Ferrand nous plonge chaque jour au cœur de l’histoire, grande et petite.
Ses invités :
Jacques Attali, Ecrivain, Président-Fondateur de l’association Planet Finance
Audrey Vernon, Comédienne
Que peut dire Jacques Attali de Karl Marx ; q’ ils appartiennent à la même communauté et q’ils sont de la même classe social .En fin chacun idéalise les prolétaires à sa façon .
Merci pour l’ info ; je vais éviter d’ écouter l’ élu ,au cas ou la voix du maître me subjugue .
Je viens de decouvrir le site wordle.net qui permet to voire les mots les plus utiliser du blog.
Les mots « croissance » « travail » et « plus » reviennent souvent.
Les dettes publiques sont illégitimes, car:
1) elles ont favorisé une seule classe sociale et non l’ensemble des classes sociales (l’intérêt général)
2) elles sont dûes au renflouement des banques en faillite
3) les Etats ne peuvent emprunter aux banques centrales ni à la BCE
http://www.la-bas.org/article.php3?id_article=2458
http://www.audit-citoyen.org/
http://www.audit-citoyen.org/?page_id=54
Bonjour à toutes et à tous. Merci pour ce billet François. Paul Jorion, j’ai oublié de te féliciter car effectivement des partis ont repris tes propositions. De là à être appliquer un jour… nous le saurons bientôt. Nous sommes à un tournant de l’Histoire et j’espère grandement que les plus humbles vaincront. Je vous rappelle à tous que nous sommes toujours sur le chemin de la barbarie et que malheureusement certains marchent déjà sur des braises ardentes, attisées par les profiteurs.
Papillon
En dernier recourt avant catastrophe, la BCE garde la possibilité d’échanger ses dettes grecques contre des nouvelles avec un taux infime (disons 0,05%) sur une très longue durée (par exemple 99 ans), ça ne dérange personne que la BCE garde ce genre de petits soucis dans ses livres (ils y sont déjà!), et l’inflation en viendra lentement à bout.
Je suis sûr que le leader de Siriza chargé de former un gouvernement signerait cet échange des deux mains, bien qu’opposé à un remboursement. Ce n’en est d’ailleurs pas un.
Nous verrons si les créanciers de la BCE veulent vraiment garder la Grèce dans l’Europe et l’Euro. S’ils continuent d’être trop voraces ET intransigeants, qu’ils ne s’étonnent pas trop que la Grèce les envoie… non, pas chez les grecs! 😀 les envoie promener et joue perso.
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On pourrait penser que la Troïka reste très ferme par crainte d’établir un précédent en laissant la Grèce faire défaut, mais ce serait surtout la preuve que les souffrances infligées aux peuples au nom de l’intérêt des banques et de ceux qui les financent sont inutiles quand il y a trop de dettes, qu’il ne faut pas s’épuiser à lutter mais au contraire assumer le défaut pour rebondir dès que possible.
Vous connaissez l’histoire du fou en train de couper une planche avec une scie et qui dans un mouvement d’impatience s’écrie » Bordel!…cette foutue planche, ça fait trois fois que je la coupe et elle est encore trop courte. »…?
Même un enfant trouvait drôle un tel raisonnement insensé.
Je regarde l’application des mesures d’austérité en Grêce, en Espagne et éventuellement partout, et je retrouve ce même raisonnement. Je n’arrive cependant pas à le trouver drôle aujourd’hui. À vrai dire je le trouve plutôt inquiétant.
Suis-je normal?
Hier, je parlais d’Attali et de Artuis et de leur mystérieuse exigence(jamais développée) de « réformes essentielles à la compétitivité Française.
Aujourd’hui c’est Frachon dans le Monde qui s’y colle. Sans developper plus et sans citer un seul pays où de telles réformes auraient fait leur preuve.
Je crois que ces fous ne se rendent même pas compte qu’ils taillent eux mêmes les chemises rouges ou noires qui viendront les chercher demain.
Amsterdam, 10 mai 2012
@ Kerjean
1. Les réformes essentielles sont (et ces pays y ont fait preuve):
* fiscaliser au MAXIMUM les patrimoines et les successions, et pas tellement les revenus (alors: suivez le principe capitaliste de l’individualisme): « divide et impera », mais ainsi du coté des salarié(e)s et des consommateurs;
* fiscaliser au MAXIMUM la propriété de terres.. ainsi, les gros terratenientes tiendront intérêt à céder leur « propriétés » à l’Etat;
* faciliter au MAXIMUM les riches qui se veulent en aller ensuite, mieux, il faut les ENCOURAGER de partir et les PROHIBER de rentrer jamais au sol Français (regardez les histoires de Ingmar Bergman et de Astrid Lindgren… eux deux des exiliés fiscaux… et après quelques années A LEURS GENOUX pour pouvoir rentrer en Suède).
* renforcer DRASTIQUEMENT les organisations ouvrières et des consommateurs/trices en France et LAISSEZ LES PRENDRE le contrôle des entreprises.
Exemples de succès: la Suède et le Finlande.
Et alors… un autre fait.. la ferme critique de mon coté vis à vis Attali que le dr Paul Jorion a laissé passer à son BLOG avant hier… a été bloqué par Attali, ou ses collaborateurs, sur son propre BLOG.
Ça c’est lâche. Et nous le souviendrons ici au Nord.
Pauvre Attali. « La peur du Reveil des Humiliés »?
Très bien pour le début de son chouchou, comme il le dit.
Bien à vous tous, et surtout au grand démocrat Paul Jorion!
Johan Leestemaker
@Xian
1) Tout à fait.
2) Non pas complètement. L’Etat français était déjà trèèèèès endetté depuis des dizaines d’années avant la crise des subprimes et le sauvetage des banques.
3) Dans le fond, le fait que les Etats puissent emprunter directement aux banques centrales ne fera que contourner le problème : les politiques successives ont endetté délibérément l’Etat français au-delà de qui est soutenable. Si la dette publique passe des banques commerciales aux banques centrales, très bien, mais vous aurez toujours une immense dette (voire plus puisque les banques centrales prêteraient à des taux quasi-nuls) et il faudra bien la payer un jour non ?
Il faudrait se poser impérativement les questions suivantes : qui va payer la dette ? et faut-il payer la dette ? Ce qui revient, comme vous l’avez justement dit à se poser la question de la légitimité d’une grande partie de la dette publique. A terme, il faut aussi réfléchir sur l’interdiction des paris sur les prix et la fin de l’intérêt…
Quelle dette? L’homme doit-il toujours payer? Il est né pour ça? L’argent, toujours l’argent! Rien que l’expression: « le coût du travail » me révolte. La seule dette qu’on ait, c’est auprès de nos parents. on leur doit la vie !
« Ce que verseront au fisc les patrons du CAC avec la tranche à 75%.
Même s’ils n’augmentent pas leurs salaires cette année, les 40 dirigeants d’entreprises cotées les mieux payés de France devraient payer en moyenne près de 1,5 million d’euros d’impôt sur le revenu en 2013. »
http://www.challenges.fr/entreprise/20120510.CHA6323/combien-d-impots-sur-le-revenu-paieront-les-patrons-du-cac-40-quand-la-tranche-a-75-sera-votee.html
YAQUAFAUTQUON.
Bloquer les remboursements d’intérêts versés par tous les pays en zone Euro.
Répartir la dette sur les bénéficiaires et qu’ils repartent dans leurs foyers contents de n’avoir pas été mis en prison pour 20 ans.
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Après avoir essuyé un certain nombre d’échecs cuisants, et finalement en manque de proies, le FMI s’est rabattu sur l’Europe. Mais manque de bol, on l’a vu venir de loin, il va devoir aller chercher sa pitance ailleurs.
Eh bé voilà. Je l’savais bien qu’ils nous feraient un bel « attelage oecuménique » les Pasok, GD et ND… Je maintiens : drôles de loulous les zélus zhellènes. La Tragédie n’est plus ce qu’elle érait, comediante tragediante… et politiciante.