Bo Xilai et Gu Kailai en Chine
Sergueï Aleinikov aux États-Unis
« L’ange du bizarre » d’Edgar Alan Poe
L’explication par les structures
LE CAPITALISME COMME PERVERSION, par Zébu
P.S. : À un moment j’appelle M. Bo Xilai du nom de la province dont il était le dirigeant et de la ville dont il était le maire : Chongqing. Nos lecteurs auront rétabli d’eux-mêmes 😉
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74 réponses à “LE TEMPS QU’IL FAIT, LE 13 AVRIL 2012”
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Il ne faut pas être superstitieux, ça porte malheur !
Bon week-end 😉
Pourriez-vous préciser en quoi il n’ y aurai plus de morale et plus de sentiment de culpabilité ?
J’ai plutôt le sentiment que, le prétexte de la dette aidant, nos politiques nous imposent par la rigueur une certaine forme de morale et un certain sentiment de culpabilité.
Je ne dirais pas qu’il n’ y a plus de morale mais qu’il y a deux types de morale : celles des puissants et celles des autres. Si les puissants sont au dessus des lois du commun des mortels, ils ne sont pas au dessus des lois de leur groupe social. Les quelques puissants jetés en pâture à l’opinion publique sont ceux qui ont transgressé les lois de leur groupe. Ainsi montrés du doigt et jugés coupables, la « morale » est sauve, comme on dit.
De plus, le mouvement philanthropique initié par Bill Gates et Warren Buffett est, d’une certaine façon, une tentative d’instaurer une certaine forme de morale : en temps de crise, les plus riches doivent mettre la main à la patte. C’est bien sûr discutable mais enfin, ça témoigne quand même d’un sentiment d’appartenance à une communauté. Mais peut être que je me trompe.
@cedric7693 quand vous dites mouvement philantropique initié par Bill Gates et Warren Buffet, vous faites de l’humour j’ose imaginer. Sinon regardez ce reportage sur ce grand humaniste qui vend les remèdes aux maladies qu’il provoque par ses placements plus que contradictoires avec sa vocation « philanthropique »…. http://www.dailymotion.com/video/xnzo6u_le-monde-selon-gates-l-arnaque-de-la-fondation-bill-et-melinda-gates_tech
Au plaisir
Non, non je ne ne fais pas d’humour. Je ne dis pas que c’est louable, je constate, c’est tout. Évidement, leur démarche est tout à fait discutable, mais de là à dire qu’il n’ y a plus de morale, je trouve ça plutôt curieux.
Quant à la fondation Bill Gates, la polémique est légitime et justifiée car elle investit dans Monsanto par exemple, or nous savons, depuis le documentaire « Le monde selon Monsanto » , les méfaits de cette firme, mais à ma connaissance Bill gates n’est pas chimiste, ce n’est pas lui qui conçoit les poisons.
Mais alors, si je suis votre logique, nous sommes tous, d’une certaine façon, complices du sort des ouvriers chinois qui fabriquent les ordinateurs, téléphones portables et autres nouvelles technologies que nous utilisons quotidiennement. Nous achetons des produits chinois d’un côté et dénonçons de l’autre le non-respect des droits de l’homme de l’administration chinoise. N’est-ce pas paradoxale ?
Il existe un acte politique, la résistance passive, qui s’appelle le boycott.
Pour être en accord avec nos convictions, devons nous boycotter tous les produits en désaccord avec nos convictions ?
Un exemple de boycott http://www.irenees.net/fr/fiches/experience/fiche-experience-535.html
C’est probablement un peu simpliste mais enfin, je cherche à comprendre.
Il y a une morale assez simple qui est en cours. « Ce qui me rapporte est bon. Ce qui me coûte est mauvais. » Avec ça, je peux distinguer le bien du mal. J’ai donc une morale. C’est une morale encourageant vigoureusement la course au pouvoir le plus étendu possible. Plus vous êtes puissant, plus vous pouvez appliquer et vivre selon cette morale. Elle se fait aux dépends des plus faibles et tous les moyens pour augmenter sa puissance deviennent ici admissibles. Je souligne l’expression « tous les moyens ».
Dans ce cadre, les théories de la concurrence, de la dérégulation, de la liberté de commerce, de la science économique deviennent des arguments pour pratiquer cette morale et prennent donc une valeur de norme pour toute la société. Le sentiment de culpabilité est évacué.
Une théorie des « vices privés et vertus publiques » permet de se voir comme un être bon et moral en vous enrichissant outrageusement aux dépends des autres. Vous pouvez vous voir comme un créateur d’emploi, fournisseur de services, redistributeur de façon optimale des biens et des services. Le vocabulaire est là, prêt à l’usage et excusera à votre avantage tous vos actes pour vous enrichir. L’Autre disparaît. Il ne reste que des relations économiques et vous pouvez vous voir membre d’une communauté.
Pour aller plus loin, vous pouvez devenir mécène. Vous franchissez la limite « vices privés, vertus publiques » pour atteindre le niveau fabuleux « vertus privées, vertus publiques ». Autrefois cela se nommait un saint. Aujourd’hui, la sainteté s’achète.
« De plus, le mouvement philanthropique initié par Bill Gates et Warren Buffett est, d’une certaine façon, une tentative d’instaurer une certaine forme de morale »
1. ne pas confondre morale et commerce (cf. A.CS Le capitalisme est-il moral?)
2. la politique fiscale de ces deux individus ne nous concernent pas
La philanthropie des Gates et Buffett n’est pas communautaire, c’est au contraire le fait du prince.
Lorsque ces personnages voudront faire preuve d’une appartenance à la communauté des humains il leur suffira de donner au fisc leur fortune considérable et de laisser la communauté décider de son emploi
@ cedric7693, 13 avril 2012 à 09:42
« … les plus riches doivent mettre la main à la patte… »
🙂
J’aime bien le détournement de l’expression « mettre la main à la pâte » et la trouve adéquate : la main (des riches) donnant à la patte (des pauvres), les uns et les autres n’étant pas d’égal à égal.
le problème vient aussi de l’éducation et du langage,
beaucoup d’étudiants pensent que ce qui est légale est légitime ou même morale
la philosophie devrait être prescrite à haute dose à nos chérubins…et à nous mêmes !
Pour Aleinikov, cela sent quand même le deal passé discrètement…
Monsieur Jorion,
Je pense qu’il faut effectivement se méfier des théories du complot. Par contre, je pense qu’une théorie du complot me signale l’existence de faits observés et même indubitables tout à fait bizarres. J’accorde aux complotistes cette qualité.
la Loi d’Amour , si c’est en substance le message Christique , ne peut pas à proprement dit être « instituée » . fixée , acquise, dans le sens d’écrite dans le marbre . On retrouve le même problème au sein d’un mariage où les deux se disent propriétaires en droit de l’autre , ce qui , on le sait , est contre nature .
La nature , il me semble, est bien mal connue . c’est comme les lois . les lois biologiques n’ont pas grand chose en commun avec les lois physiques, ou les lois psychologiques, et celles de l’esprit . elles ne sont réductibles les unes aux autres .
plus les sociétés s’écartent des lois « naturelles » plus leurs lois , leurs institutions sont contraignantes .
comme disait quelqu’un sur ce blog : » Tout est naturel » certes , mais ce qui arrive l’est aussi, sauf que ce n’est pas de la même nature . L’accident, n’est pas de la même nature . l’évènement non plus . les deux faits sont aussi de nature différentes .
le chaos n’est pas tout à fait du même ordre que l’harmonie .
mais « tout » ce qui arrive s’enchaine selon sa nature , comme les dés sont jetés .
Tout ça pour dire , qu’en amont de toute cette machinerie réglée comme une horloge , il y a au dessus des lois quelque chose qui nous échappe ou semble nous échapper . ( et qui est sans loi )
C’est pourquoi le sujet , le je , est sans doute le seul objet qui mérite le respect . sachant combien Il est présent en tout .
Ceci compris, les lois , les liens sociaux deviennent plus légers . si la théorie est appliquée .
(excusez la confusion, mais je suis un peu bousculé par les dites lois, morbides qui affectent tout le monde )
Quand on songe au bien fondé des préceptes posés par Moïse ou d’autres , puis ce qu’on en a fait , comme rigidités instituées, utilisées à des fins troubles , récupérées par des esprits malins, ne voyant que leur intérêt immédiat , il y a de quoi se poser des question sur la nature humaine sur son droit à poursuivre indéfiniment une aventure aussi tragique, pour elle-même , et pour son concepteur .
Cela ressemble à s’y méprendre à une magie noire . le contraire d’un enchantement, une violation permanente des lois naturelles donc.
Une série de transgressions qui entraine le monde à sa ruine, un suicide du vivant .
est-ce que la question ne revient pas à ce que l’homme , privé ou presque d’instincts , de son instinct qui lui était propre , et qui en fait sa singularité , qui le rend incomparable aux autres formes , est celle-ci qui précisément n’a pas pour tâche de retrouver en lui cette nature, sa loi , son humanité ?
mais selon quel calque ? parce qu’il ne saurait, dans un monde détraqué, excessivement « mal », le faire seul . cela nous semble impossible . il faut un enseignement , ce qui n’est pas une insulte à la grandeur de l’homme .
le monde , tel qu’il est , veut s’organiser selon ses propres lois, mais elles sont arbitraires, contingentes , et n’ayant pas valeur de lois, elles sont fausses . et engendrent toujours plus de maux , de dégâts que ce qu’elles prétendent résoudre .
Trop éloignés de leur centre , du cœur naturel et simple inclus en toutes choses , le monde sombre dans une an-archie et un mensonge qui se reproduit, comme des clones . Mais dans quel Etat ?
Enfin, un gouvernement mondial ne ferait que rendre le monde esclave sans rémission . Il distribuerait son or à la tête du client …
Inversement il ne peut rien se passer sans un consensus sur Terre . Tout comme il faudra bien un consensus au niveau national . Voir quelles sont les priorités .
Pour ce qui est de cette civilisation pétrolière , c’est le début de la fin . Pour l’eau , c’est pareil . Or, l’eau déborde des États . Commet substituer la soif d’or en soif d’eau ?
Nous pourrions faire verdir la terre , nous disperser partout , sans pulluler , sans nuire les uns aux autres .
Imposer cela par décret mondial , c’est un risque de voir des droits ici et rien ailleurs .
de toutes façons, dispersés sur la planète , les hydrocarbures naturels peuvent subvenir aux besoins , à la condition que les mouvements de Masse deviennent plus modérés .
la terre est bonne Mère .
Enfin !
Enfin quelqu’un qui dispose d’une parole publique évoque la perversité
Comme facteur central de la situation et de son évolution !
Merci !
sur france culture en ce moment débat sur le néo libéralisme…
http://www.franceculture.fr/player
En ce émission visant à rétablir l’aura du le libéralisme sur France Culture :
1) Imprécision totale de la critique, on dit simplement qu’ils n’étaient pas tous dans l’esprit de l’entrepreneuriat, qu’il y avait des chrétiens, des ordo-libéraux voir presque des sociaux.
2) Foucault n’a pas compris la « diversité » du libéralisme c’est cela le problème. Donc voici comment défendre, on crée la « diversion », la différenciation sans ce soucier du fond.
3) Esprit de système chez Foucault, ce qui est un lourd reproche ! Vague, mais lourd !
4) on n’attaque pas de front, on fait de petites critiques comme des entames.
5) Ces auteurs étaient conscients des coûts sociaux !
6) On passe à la théorie du complot histoire de tout mélanger !
A quel point ce genre d’émission tombe sous le coup du partage du temps de parole en période électorale ? Puisqu’on réhabilite la doctrine d’un candidat … ?
Bourdieu était conscient des dangers de sa propre théorie ! magnifique.
Ah, l’auteur est un libéral de gauche ! Et on n’a pas assez d’empathie pour eux !
http://www.franceculture.fr/emission-les-nouveaux-chemins-de-la-connaissance-les-habits-neufs-du-neo-liberalisme-2012-04-13
Les habits neufs du néo-libéralisme 0
13.04.2012 – 10:00
Néo-libéralisme(s)
Invité(s) :
Serge Audier, maître de conférences en philosophie morale et politique à la Sorbonne (Paris IV)
================
Le constructivisme de Descartes est responsable du manque d’enthousiasme pour le libéralisme en France…
@Lisztfr
Tout à fait d’accord avec votre analyse.
L’intérêt de l’émission est quand même d’avoir une approche historique du libéralisme.
Mais je partage notamment votre analyse sur :
– « 2) Foucault n’a pas compris la « diversité » du libéralisme c’est cela le problème. Donc voici comment défendre, on crée la « diversion », la différenciation sans ce soucier du fond. »
– « 5) Ces auteurs étaient conscients des coûts sociaux ! »
J’ai pensé exactement la même chose que vous à l’écoute.
Autre débat hier sur france culture entre économistes orthodoxes et « hétérodoxes ». Très intéressant!
Débat autour du rôle et de la place des économistes dans la société : qui sont-ils, quelles relations avec les universités, les politiques, les institutions et les médias ? Quel risque de conflit d’intérêt ?
Décidément le sujet est en vogue.
http://www.franceculture.fr/emission-l-economie-en-questions-role-et-de-la-place-des-economistes-dans-la-societe-2012-04-14
des vidéosde plus en plus longues 😉
Le curseur de ce débat insoluble semble être de savoir où placer la limite entre l’individu et le poids des structures dont il est issus.
C’est l’éternelle question de distinguer l’inné et l’acquis.
Il me semble que nous tournons autour de ce débat, aussi bien dans les questions sur le cerveau reptilien vs Cortex, que sur les questions sur la Propriété ou sur l’organisation sociale.
Aujourd’hui, il est clair qu’il y a un déséquilibre, l’importance de l’action individuelle (et des responsabilités et dettes associées) sur la structure étant trop grande dans un monde qui s’est complexifié.
Il y a quelque chose de l’ordre de la « pulsion morbide », dans l’acharnement des néo-ultra-libéraux contre toute forme d’organisation sociale humaine (Etat etc…). Zébu a tout juste (comme d’hab 😉 )
CM
PS : Gembloux, grande bataille en mai 1940 (à la suite d’Hannut)…
Si ça se trouve Lee Harvey Oswald a vraiment assassiné tout seul John Kennedy et si ça se trouve il a lui même été assassiné par Jack Ruby pour cette raison là, si ça se trouve l’assassinat de Martin Luther King est le fruit d’un acte commis par un fanatique isolé, si ça se trouve l’assassinat de Malcolm X est le fruit d’un acte commis par un fanatique isolé, si ça se trouve l’assassinat de Robert Kennedy est le fruit d’un acte commis par un fanatique isolé. Si ça trouve l’assassinat politique n’est pas une pratique banalement répandue aux Etats Unis d’Amérique. Si ça trouve c’est le fait du hasard si ce n’est jamais un conservateur qui se trouve être la victime d’un acte commis par un fanatique isolé.
George Wallace était un démocrate ségrégationniste, peut-on l’appeler conservateur ? Sweet Home, Alabama
Et James Garfield ? Et McKinley ?
Mis à part George Wallace qui était démocrate (on fait 50/50 sur son cas?) vous avez été obligé de remonter bien profondément dans la fange historique de ce pays pour nous trouver deux contre exemples. Peut être sont ce là les exceptions constituées par des cas avérés d’actes commis par des fanatiques isolés en colère pour des histoires de clôture. Exceptions qui ne feraient que confirmer la règle, cela va de soi. Trouvez nous un cas récent de conservateur assassiné et je vous concéderais alors bien volontiers la mauvaise foi de ma démonstration.
La thèse que ce serait Johnson, vice-président et son successeur, qui serait à la base de l’assassinat de JFK, se développe. Texan, démocrate…
Si vous voulez. 50% de matière conne et 50% de gras raciste, ça ne fait pas un conservateur ?
D’autre part, comme aurait pu dire Kubala :Histoire est Histoire. Elle me commence pas avec notre naissance ou le premier journal dans les pages duquel on a commencé à essayer de percer le mystère de ce qui se joue autour de nous.
Après Lincoln, il n’y a plus de complots 🙂
ça correspond à quoi en France un démocrate US?
@ Au sud de nulle part
Oh, vous savez, concernant les complots il existe deux sortes de fous : d’une part ceux qui en voient partout, d’autre part ceux qui n’en voient nulle part.
Cependant, dans le cas du président Kennedy, la balistique apporte des éléments concrets, matériels et vérifiables, même si morbides : une balle lui a traversé le crâne et a emporté la partie arrière. Or une balle pénétrant un corps dur fait un petit orifice à l’impact, mais un grand à la sortie, que l’on soit président ou pas.
Il a donc été victime d’un tir de face ; d’ailleurs, il portait également une blessure à la gorge. Oswald ayant tiré de dos ne peut être à l’origine de ces blessures-là, malgré ce qu’a écrit la commission Warren avec sa théorie fantastique de la « balle magique » ayant eu une trajectoire invraisemblable pour justifier à elle seule quantité de blessures infligées aux différents passagers de la limousine présidentielle.
Donc, il y a eu au moins deux tireurs. Concluez vous-même.
A propos de la dissolution institutionnelle, Alain Touraine a produit pas mal de réflexions toujours d’actualité mettant en scène le groupe et l’acteur individuel :
A. TOURAINE dans son livre « Qu’est ce que la démocratie?» p.33:
De mon point de vue, l’autonomie (relative) des divers domaines d’activité (affectif, productif, social…) me semble être une condition nécessaire aux processus d’émancipation. Par exemple, le travail constitue un outil d’émancipation des femmes vis à vis de la domination masculine qui tend à retenir les femmes au foyer. Mais d’un autre côté, la famille constitue un potentiel d’émancipation vis à vis des dominations au travail. Il me semble que, en ce qui concerne les activités ordinaires, si les domaines affectifs et productifs sont bien dotés institutionnellement, le domaine social est à la traîne, ce qui laisse le champ un peu trop libre au développement de la perversion sociale expliquée en termes psy par Zébu. C’est donc de ce côté de la structuration institutionnelle du domaine social que je concentre mes réflexions.
Je trouve que le discours de Monsieur Jorion excellent, peut-être le meilleur depuis le début de l’année.
Le problème n’est pas tellement la perversion. Il y a toujours eu des sociopathes (anciennement « psychopathes ») et des pervers mentaux de tout genre. Le problème réside en l’absence de lois et réglementations dans le domaine de la finance. La première chose qu’un individu comme Adolf Hitler a fait: faire abolir des lois pour les remplacer par d’autres, adaptées à sa besogne, pour briser certaines conventions de la civilisation européenne…………. , bref, pour transformer une société hypercultivée et humaniste en société de Moyen Age, comme le disait Winston Churchill.
La finance a procédée d’une manière similaire: affaiblir le pouvoir décisionnel de la classe politique, se mêler de la politique des états via presse et corruption, faire du chantage pour empêcher les acteurs politiques d’agir. Ceci dit, tant qu’il n’y aura pas de réglemetations au niveau international, les gouvernements européens pourront pédaler tant qu’ils voudront, rien ne changera. De plus, la mondialisation permet à la finance de changer de pays, donc placer leurs capitaux ailleurs – c’est la grande angoisse des politiques européens.
@Germanicus,
Anomie
S’il s’agit d’un manque de règlementations, alors ce n’est en effet pas de perversion qu’on devrait parler, mais plutôt d’anomie.
Pinaillage sémantique.
Contradiction, néant : anomie a pour conséquence perversion.
Anomie concerne plutôt une Société sans norme et déstructurée,
avec les conséquences imaginables sur les âmes sensibles.
Durkheim l’associait à l’idée de société suicidogéne.
Ici, c’est radicalement différent.
L’ autonomie de fait de la finance, un processus historique,
est le résultat d’une volonté absolument positive:
laisser libre la finance de toutes entraves ou autrement dit
le libéralisme dans toute sa splendeur.
Sa position exorbitante du Droit est le résultat
du contraire d’une anomie.
Quant à ses tendances suicidaires, voire Ouroboros…
@Daniel,
C’est peut-être du pinaillage sémantique, peut-être pas. C’est vrai que Durkheim envisageait l’anomie comme un phénomène général affectant toutes les sphères d’une société et capable d’expliquer une tendance suicidaire, alors qu’ici il s’agirait d’une anomie partielle, localisée à la sphère économique. Tu peux remarquer que l’une des motivations profondes de ce blog, c’est de remettre en place des règles abolies vers les années 1885, c’est dire de ré-institutionnaliser l’économie.
D’un point de vue logique perversion et anomie ne peuvent coexister puisque la perversion consiste à se croire au-dessus des règles (donc il faut bien qu’il y ait des règles) et que l’anomie s’applique à une situation de défaut de règles.
Si mon souvenir est bon, Emile Durkheim a fait une bonne analyse de l’Anomie, vu sous l’angle de son époque; il faudrait remplacer les valeurs réligieuses par le pouvoir structurant de l’état. Durkheim parle même des répercussions de l’Anomie sur le comportement économique des individus (compétition accrue). A la différence de l’époque de Durkheim, ce sont les gouvernements d’aujourd’hui qui sont dans un état de faiblesse face à des puissances opaques mais bien organisées et extrêment manipulatrices. Exprimé en termes populaires, les gouvernements européens ont conclu un pacte avec le diable; d’en sortir sera très difficile.
@ Michel Martin
( positive est faux, c’est affirmative qu’il faudrait lire)
Puisqu’il n’y a pas pinaillage, je continue.
Je crois ferme que le terme d’anomie suggère beaucoup
trop la passivité pour décrire un état -la dérégulation qu’ils disent,
la déréglementation, dans les faits- qui résulte d’une volonté de fer.
C’est un état organisé, voulu et prévu, demandé puis obtenu,de longue main.
Les origines remontent à bien avant Maggie, par exemple.
La confusion, à mon sens, que vous entretenez nous désarme.
Peut-on lutter contre une anomie ? Non, on la constate si elle existe.
Avec la passivité de l’agriculteur devant les ravages d’un orage sur ses cultures.
C’est important: nous sommes victimes non d’une anomie, surtout pas d’une anomie, mais d’une stratégie organisée.
Il existe un état de fait, une finance débridée dont les effets sont pervers.
Elle résulte d’une idéologie pernicieuse au-delà du doute.
Des moyens existent, la lutte politique qu’il s’agit de promouvoir,
pour soumettre la finance à la Loi.
Soyons conscient et faisons bloc contre.
En passant: cette chose agonisante mais encore malfaisante est un mamouth.
Va falloir qu’elle subisse une Réforme, 80% inutile.
Si vous pensez qu’anomie s’impose toujours, pour ma part, je ne pourrais rien ajouter à ce que je crois utile à la cause.
@Daniel,
Bon, d’accord, je m’en occupe lundi, là c’est WE 🙂
Mais non Germanicus, relisez vos classiques ( de chez Paul).
Ou avez vous vu une séparation entre finance et gouvernement?
« Oligarchie », « porte tournante », ça vous dit quelque chose?
Où est l’indépendance de l’un par rapport à l’autre ?
Qui ne résiste pas ? au contraire de résistance, il y a
empressement du politique à satisfaire la finance.
Et nous avons plusieurs preuves qu’elle ne dit pas Merci.
( La petitesse de la finance: unidimensionnelle par monomanie….)
Tous ce qui lui arrive de favorable lui est un dû.
La séparation entre « eux » et « nous » n’est pas où
vous suggérer qu’elle soit.
Qui régulera le mieux la finance ?
Un comparatif utile sur ce blog
http://www.bastamag.net/article2287.html
Comment attraper des lièvres et des renards en ayant les deux pieds et mains liés par les premiers dirigeants privés du monde ?
Bonjour et bravo ! Tout simplement…
Je commence à me dire que le statut d’artiste qui sied à votre statut de blogueur vous va à merveille !
Que dire en effet d’une personne qui va puiser dans les sciences anthropologiques, sociales, économiques… et dans les arts littéraires, ses inspirations ?
J’espère que votre influence touchera de nombreuses oreilles !
Et pourquoi pas, toucher les écrouelles?
@ Piotr
Marc Bloch, les rois thaumaturges et Saint Marcoul.
http://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89crouelles
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/rhef_0300-9505_1925_num_11_51_2353_t1_0230_0000_2
Piotr, si je deviens Grand Mamamouchi, j’aurai besoin d’un Secrétaire d’État aux écrouelles, si le poste t’intéresse, file-moi un mail.
Azou, ignorez les cyniques qui rôdent sur mon blog, vos propos me font très plaisir.
La haute fréquence des échanges est un véritable danger pour les bourses du monde. S’il devient impossible de contrôler les flux financiers, il ne faut pas exclure un effondrement du système financier et économique.
C’est la loi MIFqui a permis l’existence d’une bourse parallèle :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Directive_concernant_les_march%C3%A9s_d'instruments_financiers
Ceci oblige les bourses moyennes a fusionné entre elles uniquement pour survivre : le NYSE, london stock exchange,ect…Il s’agit de grandes capitalisations boursières qui forment de grands trusts afin uniquement, et bien que ce soit très étonnant ceci est réel pour survivre sur le marché boursier.
Quant on constate déjà à ce niveau les absorptions, il n’est alors guère surprenant de constater que les PME-PMI se font littéralement démolir par les grosses entreprises, lorsqu’aucun choix de les protéger n’existe. L’Allemagne ou les Pays-Bas ayant fait des choix très clair pour protéger leurs industries et développer de nouvelles industries renouvelables, c’est à dire ayant constater que le pétrole n’avait plus la valeur commercial entre marché et environnement/climat.
Pour revenir aux transactions à haute voire à très haute fréquence, on ne peut pas techniquement par les moyens financiers actuelles (autorisés) par les bourses, les inscrire directement. Il y a un décalage temporel pour transcrire les échanges à haute fréquence tandis qu’il y a un risque immédiat de chute de la bourse. Il s’agit de chutes qui peuvent provoquer des faillites et par effet boule de neige provoquer un effondrement même partiel du système financier.
Il n’y a pas de surveillance transparente des échanges à ute voire à très haute fréquence. La bourse par rapport aux échanges à très haute fréquence, et ce qu’est la charrue à la voiture.
Depuis longtemps déja, les bourse ne sont plus rien,
Elle ne possèdent aucune qualité indicatrice de tendances.
Elles ne jouent plus leur rôle de financement.
Tout ce qui s’y passe est vain.
Ce ne sont plus qu’un marché de l’occasion, un marché truqué et manipulé.
Leur seul « utilité » est le plumage de pigeons innocents.
Elles pourraient disparaître sans mal pour faire place à un service public.
La Commission européenne : « Sauver des actionnaires, c’est très bien. Sauver des coopérateurs ? Ah non : c’est interdit ! »
Europe : « L’Etat ne pouvait pas sauver Arco »
Accablant. Le libéralisme ne se discute pas.
C’est avec de tels révélateur qu’on VOIT que le libéralisme
est sans pitié et totalitaire dans son comportement ordinaire.
Dans la liste des critiques -« non adapté, non nécessaire et non proportionnel »,
il manque « inapproprié ». Manque d’ habileté dans la langue de bois, sans doute.
Tous ces adjectifs pourraient être chiffrés
A partir de quel montant une aide est-elle « non adaptée » ?
Et pourquoi « non nécessaire »?
Parce que le destin d’une coopérative est de disparaître?
Les banques sauvées à coup de milliards le méritaient.
» Elles sont d’une importance systémique pour l’économie ».
Une expression qui explique tout: « Passer donc à la caisse, c’est
quasi-gratuit- Vous êtes systémiques »
La société privée est sainte, presque comme la banque.
L’ Etat , c’est mal.
Les coopérateurs sont entre les deux, mais côté Etat, faut rester sérieux.
Parce que les coopérateurs n’ayant pas besoin de satisfaire des actionnaires
exercent une concurrence faussée. Sont déloyaux , ces coopérateurs
et inutiles -Bruxelles le dit, « non systémiques », qu’ils crèvent.
Wall Street Journal : China Seeks to Contain Buzz Around Bo Xilai
BEIJING–China’s propaganda machine has gone into overdrive following the removal of top Communist Party leader Bo Xilai and a murder investigation into his wife, reflecting insecurities within the leadership amid the worst political crisis in a generation.
[…] Though the government often dictates media coverage, the order to run an identical editorial on the front pages of such a wide array of newspapers is a tactic often used during periods of intense political sensitivity, such as the one that followed the crushing of the Tiananmen Square protests in 1989.
[…] Written in a dramatic tone, the editorial ran under the headline « Conscientiously Follow Party Discipline and National Laws. »
Mort d’une héroïne rouge montrait certes qu’une enquête policière pouvait faire tomber un potentat il y a déja bien une décennie, mais aussi que le choix de faire tomber le potentat ou de faire tomber le policier chargé de l’enquête dépendait de considérations nettement plus politiques que juridiques….
Souvenir, souvenir….! l’ange du Bizarre
Amsterdam, 13 avril 2012 vendredi
@ dr Jorion.
Si vous me permettez d’ajouter une observation qui me frappe chaque fois, regardant les grands ‘bobos’ criant qu’il faut de la flexibilisation de la main d’oeuvre, ou de la plus grande facilitation de licencier des employés, ou de la libéralisation, ou de la privatisation..
Regardez bien: ce sont toujours des personnes, ces bobos, qui eux ont très bien arrangé leurs ‘avoirs’ et leurs ‘pensions’ et leurs ‘propriétés’. Chez eux, pas du tout de la flexibilisation, ou une majeure facilitation de les licencier.
Ces bobos sont comme des satrapes… avec des positions merveilleusement arrangées et fixées, avec des bénefices incroyables.
Alors, j’aimerais ajouter à vos reflexions sur la perversion, les divers niveaux de la perversion, disons, l’hierchisation de la perversion…
Nous sommes de retour à Gini.
Mais, et me liant aux conclusions du dr. Jorion, j’aimerais ajouter qu’il me paraît sage de mieux nous organiser nous mêmes ici … disons.. ne pas oublier notre propre meilleure institutionalisation… afinque nous ne soyons pas dispersé dans le vortex de la crise.
Comme j’avais écrit plusiers fois avant ici.. commençons par 50 eurocentimes par visiteur par mois à envoyer par sms.
Il me paraît la conclusion logique des paroles du dr. Jorion aujourd’hui.
Bien à vous tous,
Johan Leestemaker.
Company Men
Avec Ben Affleck, Tommy Lee Jones…
http://www.imdb.com/title/tt1172991/
Mises était-il toujours un bon penseur pour son prochain ?
Avant de vouloir traiter les autres de ceci ou cela ne devrais-je pas d’abord rechercher à les comprendre.
Les gens qui veulent constamment marchander le monde ne font-ils pas un peu preuve de fanatisme.
Tout ce grand visible marchand à l’image ne prouve pas plus grand chose.
En quoi donc les premiers libéraux de la terre seraient-ils moins terre-à-terre que les autres ?
Certes les nombreuses expériences du socialisme ça n’a jamais vraiment été ça, mais est-ce vraiment une bonne raison valable pour vouloir principalement niveler tout le genre humain à l’économisme global ? Et si la quintessence doctrinale des premiers écrits libéraux n’était pas moins grave, le tout règne marchand serait-ce beaucoup mieux ?
Qui donc dans sa propre dialectique n’a jamais voulu prétendre quelque chose ? Si ça se trouve le propre dogme libéral n’est pas plus évident à se défaire pour le genre humain.
Plus je prends de la place dans le monde et plus j’en pousse davantage à la marge.
Plus je vois des noms d’oiseaux partout dans les sociétés et plus je recherche à devenir pur 100% libéral.
Oui Km n’est pas très drôle à lire, idem pour les premiers écrits tout aussi subtils de Mises.
Pourquoi vouloir tout le temps accuser le voisin d’être moins prudentiel que soi ?
Le seul bien être matériel n’apporte pas toujours non plus une civilisation plus vivable. Car en cas de plus gros coup dur que se passe-t-il donc alors ?
A qui appartient principalement le monde aujourd’hui ?
Plus les naïfs recherchent à enjoliver les seuls principes marchands, et plus le monde ne jouera pas plus de la flute et du pipo demain.
Et si l’homme n’avait pas encore tout vu en matière de plus grand cauchemar Américain.
Plus nous devenons supérieurs et plus les êtres finissent par nous tourner le dos en beauté.
Tout ce qui est vrai, beau, et bon vient forcément des premiers écrits libéraux de l’histoire.
Tout ce qui devient trop coûteux vient forcément toujours des gens de l’autre bord.
Idem pour la seule pensée de jj à ce sujet.
Tout homme laisse entendre des choses à son prochain.
Disons que s’il y avait moins de pingres dans les sociétés, peut-être qu’il y aurait déjà un peu moins de mal.
C’est pas tout-à-fait faux au regard de certaines pratiques bien peu loyales.
Qui donc à partir d’une certaine position doctrinale et matérielle n’a jamais voulu le faire un peu plus ressentir aux êtres dans la domination et la dureté de certaines pratiques.
Oui c’est pas encore ça non plus je trouve.
Plus je pousse les êtres à acheter mes produits, et plus le monde est joli à voir, on achète, on vend, on trompe, on ne dit et on ne montre pas plus l’envers du décors dans les premières publicités commerciales de la planète.
Plus les êtres courent après l’avoir, la possession, et plus les choses se mettent à les posséder totalement.
Plus ils réalisent des profits et plus ils s’éloignent de l’humain, et plus tout le monde finit par fonctionner principalement comme eux. C’est comment dire les meilleurs principes à faire entendre tout le temps sur terre.
Plus les êtres sont conduits comme des moutons et moins ils règnent sur les marchands.
Encore faut-il leur donner le temps de pouvoir mieux faire des choix de réflexion et d’éthique.
Qui peut encore s’opposer à la très grande bétise des hommes d’affaires dans le monde et les sociétés.
La bonne blague à faire entendre en partage,
Choisissons d’abord les plus conformes à nos pratiques pour mieux faire économisme global.
Les affaires, toujours les grandes affaires ils n’ont plus que ça à la bouche.
Pourquoi vouloir toujours défendre en priorité les grosses entreprises ? Pourquoi vouloir pousser tout le temps les êtres à faire de grandes oeuvres visibles pour s’ennorgueillir dans les premiers médias du globe ?
Plus les êtres travaillent pour de grosses entreprises sans ame ni conscience et plus cela se voit partout.
Plus le monde est dirigé principalement par des hommes d’affaires et plus je ne vous raconte pas plus la suite.
Oui cela se voit grandement dans les premiers bidonvilles bien oubliés de la planète.
Et si ce n’était pas toujours une bonne chose à suivre pour toute l’humanité ?
Plus le nombre pense et fonctionne principalement comme nous, et plus nous sommes certains de suivre la bonne voie.
Mieux encore une obligation conditionnelle pour tous, petits et grands.
Oui c’est bien visible dans les premiers écrans cathodiques du monde.
Hum on n’a jamais fait mieux que ça depuis longtemps. Vanité des vanités tout n’est que vanité commerciale dans ce bas monde. Plus je produis et plus je suis à l’image !
Ben voyons, je dirais bien plus par les premiers renards de la terre.
Tout-à-fait, ça saute même carrément aux yeux, mais qui donc à la tête d’un grand groupe n’a jamais voulu rechercher à augmenter fortement son salaire à la place d’autrui.
Le raisonnement est-il aussi valable pour les dirigeants des plus grands groupes ?
Plus je donne de l’importance à la machine, au machinisme, et plus les êtres le ressentent tôt ou tard. A quoi bon plus de progrès technologique à outrance s’il n’y a plus guère d’humanité ?
D’abord des projets pour mon propre préférentiel de raison, les projets des autres passeront bien après moi.
Plus je rercherche à étaler partout ma seule richesse matérielle, et plus le monde finit par se sentir mal de ne point pouvoir posséder les mêmes choses en tête.
Plus nous poussons les êtres à la demande, à la pulsion, à l’avoir, à l’injonction de consommer à outrance, et plus nous augmentons le tout conditionnement terrestre.
Plus les êtres recherchent à vivre dans la malice et plus cela devient plus harmonieux partout.
La belle sélection de l’espèce pas étonnant de voir si peu d’éthique humaine parmi les élites.
Plus les êtres sont motivés par le seul esprit du commercialisme, et plus ils ne participent pas plus à rendre le monde plus vivable, à chacun sa conception de l’évolution, de l’échange.
Il est également très accablant d’en constater peu à peu la même chose se faire dans les premiers grands groupes financiers du monde. Vous connaissez la musique toujours le public, mais jamais le privé c’est comment dire très automatique comme pensée.
Plus ils veulent du volume, de la quantité, du sonnant et trébuchant et moins ils grandissent en bon sens prudentiel dans leur vie.
Tout homme est un peu le charlatan d’autrui, com pour les premiers Marchands du monde et du temple.
Qui donc dans un tel monde de marchands de sommeil ne recherche pas à un peu à manipuler la vie humaine.
Vous voyez, nous vous l’avons bien dit nous ne sommes pas du tout comme ces gens là dans nos principaux écrits libéraux. Peut-être un peu pour ça aussi que le monde tourne en rond depuis des lustres.
Plus nous recherchons à prendre les gens pour des cons, et plus cela se retournera tôt où tard contre nous, alors valons-nous vraiment mieux que les autres ?
Toute grande réussite matérielle de l’homme dans l’histoire ne dure qu’un temps.
Avant d’être des chômeurs et des consommateurs, les hommes n’étaient peut-être pas que ça dans d’autres temps.
Plus je recherche à payer strictement au rabais partout et mieux le monde se portera ensuite.
Plus j’amasse principalement pour mes vieux jours et moins je participe à la chose.
La vérité c’est que ce sont toujours les gens du socialisme qui font à 100% le mal en société.
Non le meilleur moyen c’est de pousser davantage les êtres à plus d’avidité commerciale.
Quel bien triste monde en réalité.
Plus les êtres accumulent des fortunes, et moins ils deviennent pesants à vivre.
Rendez à Dieu ce qui appartient à Dieu, et rendez à César ce qui appartient à César.
Quel plus grand mauvais sort matériel pour le genre humain, pourvu même que les gens du socialisme n’en fassent pas plus la même chose en concurrence.
A quoi servira-t-il à l’homme de posséder toujours plus de choses que nos ancètres, s’il en devient le premier meutrier de son frère Abel en société ?
Ben voyons, mais pourquoi avoir écrit autant de livres sur la chose Mr Ludwig Von Mises ?
Bien vaines les diverses réussites matérielles des hommes dans l’histoire,
Regarde mon Dieu, qui ne pense pas comme nous est forcément un socialiste, etc …
Oui que voulez-vous opposer à cela.
Super, presque d’accord sur tout.
Presque, parce que doit y avoir du second degré… trop peu sûr pour m’aventurer
Changer de Bible vous va bien.
Une bible négative, non « tu feras mon fils »,
mais » vois comment tout va mal si tu t’abandonnes à une religion frelatée. »
Rien que la première phrase nommant socialiste des bannière incompatibles
montre que ce von Mises n’a pas la vue claire.
Il est cependant tout à fait intéressant de lire l’ Homme Sans Gravité de Charles Melman :
« L’Homme sans gravité se prête à plusieurs lectures possibles. Il peut être abordé comme un petit livre d’entretiens entre deux analystes sur le lien social contemporain. Il peut être considéré comme une reprise, une amplification et une radicalisation par Melman des thèses développées par Lebrun dans ses ouvrages (Un monde sans limite et Les Nouveaux Désarrois du sujet). Il peut enfin être envisagé comme un diagnostic porté sur l’état de la civilisation contemporaine, les conséquences sur la subjectivité de notre temps et les hypothèses qui peuvent en être inférées quant à l’avenir de la psychanalyse. Rien moins que l’esquisse d’un nouveau « malaise dans la civilisation » donc ( … ) – L’ouvrage de Melman s’organise autour d’une thèse qu’il a formulée précédemment et qui s’énonce : « Nous passons d’une culture fondée sur le refoulement des désirs, et donc la névrose, à une autre qui recommande leur libre expression et promeut la perversion. »
http://www.chapitre.com/CHAPITRE/fr/BOOK/melman-charles/l-homme-sans-gravite,742318.aspx
Pour contourner le problème « petites différences de personne » dans les élections. Ne pourra t on pas élire un programme composé d’idées de tous bords puis seulement après la personne qui s’engage à appliquer ce programme. On aura des objectifs clairement définis, des jalons, un suivi..bref un projet de 5 ans.
Bonsoir M. Jorion, vous dites « j’évite de penser aux sociétés secrètes », et je pense aux « structures ». Mais en fait c’est quoi la différence ?
J’ai dit ça, moi : « j’évite de penser aux sociétés secrètes » ? Si je l’ai dit, je n’ai malheureusement pas la moindre idée à quoi je pensais en le disant.
Je me permets de répondre . Je pense que P.Jorion a voulu dire qu’il n’ y a pas de « complots » .Les structures s’auto-déterminent sans un calcul initial machiavélique . Par contre on pourrait dire qu’il y réutilisation opportuniste des structures ou meme manipulation d’icelles et que ces manipulations si elles sont généralement inconscientes , peuvent localement etre conscientes.
Le « complot » est la pluspart du temps une fausse piste.
Une fausse piste si ce n’est qu’il arrive qu’en manipulant au bon moment un point d’inflexion on puisse modifier la suite des évènements (même si cette suite va très certainement déjouer l’intention initiale).
@Ando :
Bien vu, l’ image du point d’ inflexion……Si nous considérons nos systèmes comme des systèmes dynamiques a forte inertie , c’est effectivement lors d’une perturbation , donc d’ un point d’ inflexion , qu’une force faible peut avoir un effet majeur …..La toupie qui descend les escaliers sans problème, sera déviée et destabilisée par un minuscule gravier qd elle perdra de son inertie cinétique.
Je pense aussi, oui, que l’humanité est un espèce sociale, comme les grands singes…
Mais alors?
Pourquoi des rois, des chefs, des religieux de toutes sortent nous obligent à nous organiser en société et prétendent que leur pourvoir, leur génie est indispensable? Les grands singes ont bien des males dominants, certes…
Pourquoi le capitaliste prétends que toute production industrielle dépends uniquement de son capital, et que sans la carotte de l’argent, devenu habilement nécessaire à la survie, personne n’irait au boulot? Au boulot dicté par des intèrets particuliers et non pas sociaux.
Cela corresponds bien à l’idéologie sur mesure du capitalisme ou bien du marxisme-léninisme, l’homme est un loup pour l’homme, alors il faut dictateur (Au sens latin du terme) pour donner « la voie » à l’homme perdu dans sa fénéantise originelle…
Sans chef, sans capital, sans le Parti, pas d’avenir pour l’homme….
Oui, mais tout cela est en contradiction avec l’homme, génétiquement social.
Un etre social, pour vivre en société, donc, va naturellement s’organiser, distribuer des roles, choisir des intermédiaires, des leaders…
Ces leaders un jour prennent le pouvoir, et envoient l’armée si on essaie de ls déposseder de leur pouvoir…Le male dominant est devenu tellement puissant…
En fait le capitalisme, ce serait du vol?
La simple phrase: L’homme est un etre social, nous amène très loin…
…….. nous amène très loin : à la source
http://www.sciencesetavenir.fr/fondamental/20120413.OBS6107/lecture-et-orthographe-le-ba-ba-des-babouins.html
Je crois un peu vous comprendre quand bien même vous seriez irreligieux …
Vous savez sur la planète des singes tout homme et toute femme est un peu le singe d’autrui.
Pourquoi les masses, les foules, le nombre, les grands groupes et petits groupes de singes, les loges secrètes, les clans et partis, comme aussi les irreligieux de toutes sortes nous obligent-ils souvent à nous organiser en société et prétendent que leur pouvoir d’influence est beaucoup moins funeste et simiesque pour le genre humain ? Y avez-vous déjà pensé aussi ?
Pourquoi les nombreux Caïn de la terre et aussi les divers pharisiens et saduccéens de mon temps, ne montrent-ils pas plus dans le même temps un autre visage de la nature humaine ? Pourquoi les gens qui courent souvent vers l’indispensable d’un plus grand pouvoir d’influence et génie terrestre n’en font-ils pas moins le mal de l’homme ? En quoi par exemple les gens des extrèmes et de tous bords idéologiques seraient-ils moins graves que Jérémie. Vous savez les gens de tous bords recherchent souvent des males dominants pour vous la faire.
Pourquoi aujourd’hui je suis bien utile, et pourquoi demain je le serais beaucoup moins ? Vous verrez le tout contraire dominant ne sauvera pas plus à temps le monde de la cata …
Après Abel, parole d’un chimpanzé en grande voie de disparition.
Un débat où l’on parle de vous, M Jorion…
http://www.mediapart.fr/journal/france/130412/mediapart-2012-le-grand-debat-les-economistes-sont-ils-coupables
J’apprécie le commentaire de Brender sur le fait que je suis en fait le seul (dans le monde francophone) à avoir prévu la crise.
Ceci dit, dans les premières minutes, un appel est fait à un nouveau paradigme en science économique, que ne lisent-ils le livre de Philippe Herlin, Repenser l’économie ? Pareto, Mandelbrot et, comme il a l’amabilité d’y consacrer deux chapitres : moi-même sur la formation des prix.
Amsterdam, 14 avril 2012
@ tous.
Effectivement, Seth Freedman avait vécu, vu, et décrit la perversion et la crise approchante déjà en 2004, écrivant comme le dr. Jorion dès la position de l’observation participative, mais publié plus tard, c’est à dire en mai 2009. (‘Binge Trading’)
Voir s’il vous plaît:
http://janstevens.wordpress.com/2009/06/09/hebzucht-cash-en-cocaine/
http://www.youtube.com/watch?v=k_1Ax19Ly_Q
http://www.amazon.co.uk/Binge-Trading-inside-cocaine-corruption/dp/0141043644
http://www.guardian.co.uk/books/2009/sep/13/binge-trading-seth-freedman
Seth Freedman travaille actuellement comme journaliste pour the Guardian en Israël, décrivant les perversions et les ‘abuses’ du pouvoir là bas. Il a quitté la Cité de Londres en 2004, pour se sendre en service militaire obligatoire en Israël, et, là aussi, á écrit et publié un livre courageux sur les abuses de pouvoir au sein de l’armée Israélienne, là aussi, basé sur l’observation participative.
http://www.guardian.co.uk/profile/sethfreedman
Petite question: qui parmi vous a déjà vu une traduction en Français du ‘Binge Trading’ de Seth Freedman?
Bien à vous tous,
Johan Leestemaker
Heureusement pour lui, le loup n’est pas un homme pour le loup.
La relation économique nous pemet surtout de faire l’économie de nombreudes relations humaines.
Ceci explique peut être cela.
Un lien très intéressant vers l’histoire de l’homme au parapluie et de Kenedy, une démonstration éclatante et drole que l’explication vraie est souvent la moins imaginable…
L’histoire de Mme Kailai et M. Heywood :
– relation (amicale et vénale, ou strictement vénale?) basée sur des détournements de fonds vers l’étranger, le deuxième aidant la première;
– contentieux brisant la relation suivi de menaces de Heywood de dévoiler les fraudes de Kailai et sa famille;
– menaces de vengeance en retour de Kailai, menaces qui furent exécutées (après exécution de celles de Heywood ou par prévention?).
C’est ce que relate Reuters.