Blog de Paul Jorion

113 réponses à “IL N’Y A PAS QU’EN FINANCE ET DANS L’ÉCONOMIE QUE CELA VA TRÈS MAL”

1. 

   edith

   09 avril 2012 17h16

   Je trouve qu’il émane quelque chose d’infini des visages de Zhang Xiaogang.

   1. 

      Béber le cancre

      09 avril 2012 17h56

      En effet
      http://www.google.fr/search?q=zhang+xiaogang&oe=UTF-8&hl=fr&client=safari&um=1&ie=UTF-8&tbm=isch&source=og&sa=N&tab=wi&ei=bwaDT7GJN4q80QWN3dX2Bg&biw=1024&bih=672&sei=cwaDT8jOCoLS0QXf0_38Bg

      1. 

         edith

         09 avril 2012 19h00

         Pas de doute, infini … comme la grande muraille :

         http://wabisabi.canalblog.com/archives/2008/11/05/11258712.html

2. 

   Nemo3637

   09 avril 2012 18h38

   L’art est un reflet d’une société. De la même façon que l’art chez les staliniens ou les nazis par son réalisme, exprime le caractère mortifère de la société, à contrario l’art chinois contemporain représente la dynamique d’une société qui justement est porteuse de nouveaux horizons.
   L’art réaliste américain me fait penser à ces artistes romains peu créateurs imitants tant bien que mal les Grecs.

   1. 

      Jérémie

      09 avril 2012 19h59

      à contrario l’art chinois contemporain représente la dynamique d’une société qui justement est porteuse de nouveaux horizons.

      Oui peut-être et si les premières sociétés qui veulent constamment aller plus vite que les autres
      à l’image n’étaient pas plus porteuses de nouveaux horizons ? Vous imaginez alors le tableau ?

      Remarque si nous nous dirigeons tout droit vers la chose, alors autant y aller avec un peu plus de dynamisme chinois au ventre. Par contre pour la cuisine je ne dis pas non.

   2. 

      PHILGILL

      10 avril 2012 0h06

      L’art est un reflet d’une société.

      C’est ce qui se dit, en effet.
      Mais j’ajoute de manière un peu triviale. On dit aussi aussi que :
      C’est l’individu qui fait la société, qui fait l’individu.

      Quand nous prenons un livre, n’importe lequel…
      Ferme t’on les yeux pour le lire ?
      Et si nous les fermons, c’est que nous prenons le temps de respirer et de laisser voguer
      notre imaginaire, nos souvenirs, après un mot, une phrase, un vers ou le mot fin.

      Quand nous sommes devant un tableau, n’importe lequel.
      Pourquoi fermer les yeux et dire POUAH ! Ça vaut rien ou ça vaut trop !
      Matisse à qui beaucoup reprochaient de peindre « PLAT » et de dessiner des figures sans visages, répondait imperturbable que notre imagination pouvait faire le reste. Nous avons effectivement la capacité de mettre en relief, de tirer en perspective, de mettre des expressions à des corps. Matisse le savait et jouait de cela en économie de moyen dans sa peinture et dessin.
      Donc dire que cela va très mal ne doit pas seulement nous conduire à un diagnostic court du genre : chez eux ça va mal … en image de leur art.
      Mais, d’en tirer des perspectives même à partir de ce que l’on ne voit pas ou veut pas voir à priori, de nous-même. L’art, bon ou mauvais a donc cette capacité pour ceux qui veulent bien se munir d’acuité de nous (re)placer au centre de l’OBJET SOCIAL qu’il nous doit de reconquérir.
      Autrement dit aussi par nos aspirations individuelles dans l’organisation de systèmes sociaux démocratiques. Je dirai donc que l’art est une politique de l’âme au fondement de laquelle se trouve motiver notre existence.

3. 

   PHILGILL

   09 avril 2012 18h40

   J’ai retrouvé la légende du tableau de Thomas Kinkade :

   – Qu’il fait bon être au bord du précipice.
   – Supplément de légende: mais on aimerait tellement mieux être déjà de l’autre côté.
   Seul pont à l’inverse de l’horizon (bouché par les éclairs) : un arc-en-ciel bien fragile.
   Et en contre-champ, les grandes chutes d’eau.
   Et puis plein d’autres petites choses….(que j’ai du mal à voir)
   Les américains ont toujours été forts pour imaginer des scénarios catastrophes.
   D’où viendra l’incendie ?
   Où la foudre tombera ?
   Des trombes d’eau pourront-elles l’éteindre ?
   Par quel élan, ils arriveront à se rejoindre ?
   Où est l’indice ?
   Y en a t’il même un ? (on se croirait à l’émission Karambolage sur Arte)
   Oui ! Comme dans les images pour enfants. … Il y a toujours quelque chose en surplomb.
   Le voyez-vous ? Est-ce un HIBOU ?
   Chercher dans le dictionnaire des symboles.
   Bon ou mauvais présage ? Mon p’tit Bambi : Cours, Cours !

4. 

   Jérémie

   09 avril 2012 18h56

   IL N’Y A PAS QU’EN FINANCE ET DANS L’ÉCONOMIE QUE CELA VA TRÈS MAL

   Hum peut-être bien aussi sur le fil,

   Car qui n’arrive pas plus à voir le bien, le bon et le beau dans les autres lamentations de jj sur le monde, ne peut en réalité m’en dire 12 bonnes pour ces quatre tableaux à la fois.

   Toutes façons moi et les tableaux …

5. 

   Arnaud

   09 avril 2012 21h20

   Merci de nous avoir fait connaître ces artistes.
   Si vous passez par Grenoble ne manquez pas l’exposition « die Brücke »

6. 

   MAZERAN Jean-marc

   09 avril 2012 21h40

   Peu important que le marché de l’art trouve ses tableau soient valorisables, je pense que M.Jorion valorise l’opposition des oeuvres comme à adosser aux 2 cultures en présences; c’est sur le face à face des 2 modèles culturels dominants qu’il (M Jorion) suscite notre réflexion.
   Pourquoi y-a-t-il 3 tableau pour la Chine et 1 seul pour les USA? ; Pourquoi le peintre américains est une trépassé de frais, et pourquoi a-t-on dans sa présentation (Celle de M.Jorion) une historicité de l’art estampe traditionnelle, critique de la naissance de l’enfant rouge (sans doute Mao), et une critique du régime actuel ( les masques joyeux cache les vrais états d’âmes)…. Tout ceci opposé au côté kitch,infantile (voir régrssif) du monde de disney …. Quel est l’idée contenu la dessous…. Et je m’arrête volontairement parce qu’en fait, cette opposition entre deux mouvements de l’art traduise des différences d’Etat d’esprit culturel….

   M.Jorion est à la base Anthropologue, l’économie et ses rapports de force ne sont qu’une traduction des rapports sociaux aux sens large ( culturel et « civilisationnel » (dans son sens neutre bien entendu))…. A nous de réfléchir et de réagir…..

7. 

   zenblabla

   09 avril 2012 22h09

   Mais enfin @Vigneron!
   Parmi les quatres œuvres présentées, laquelle collectionneriez-vous?

   Moi c’est la quatrième…
   J’avais déjà les decalci pour ma moto deux temps de la première…
   La quatrième n’est encore qu’en flyers…

   Quant à JLM, qui n’a pas la moindre intention d’être élu, à l’instar d’un Le Pen d’époque, peut-être devra-t-il au second tour exhiber en campagne les clichés familiaux des pêches aux coquillages en maillot tricoté.
   Je réserve une épreuve numérotée!

   @JDudac nous vendrait et rachèterait tout cela, dans un parfait bonheur plus-évalué!

   1. 

      zenblabla

      13 avril 2012 23h25

      Santé Vigneron!
      Des ceps si on y pense, font de l’alliage de la tradition et de l’affront du présent bien pâles cépages, comme ici peuvent entre nous s’écrire.

      Mais le blanc, c’est nouveau must!!!!
      A moins que…
      Z’êtes aises…

      Je sais pas pourquoi vous descendre, cela me convient suivant votre goût, pratiquement indifférent?

8. 

   MAZERAN Jean-marc

   09 avril 2012 22h30

   La composition de ces 4 oeuvres est très riche de sens séparément mais aussi ensemble…. Rien que la forme est représentative les 3 tableaux chinois on une style épuré (sans fioritures) visant à transmettre une impression d’ensemble ou une idée politique, en fait l’essence d’un idée… Cette manière de pensée ( dans le visuel) c’est la chine, cela peut être vu comme l’extension de l’écriture par idéogramme….
   Le tableau américain est surcharger de détails, un peu comme les tableau à la dali dont on a du mal à tout voir, la puissance des grands espace est présent, comme une nature vierge est à conquérir….

9. 

   charly

   09 avril 2012 23h39

   -Charly,qu’as tu fait de ta journée ? Chocolaterie
   -M’suis baladée su’l blog à Paul
   Merci
   C’est lasse tout ce que je peux écrire

10. 

    yOoN

    10 avril 2012 3h48

    Ô que c’est bas Paul… Et dans le même temps j’ai beau examiner de nouveau les toiles jointent au billet, mon regard finit inlassablement par s’amuser du votre trônant en haut à gauche de chaque page.
    Effectivement je ne suis pas sur que les É-U brillent par leurs goûts plastiques. Mais est-ce bien loyale quand dans le même temps un DJ français comme David Guetta mondialise une certaine soupe consensuelle sous le label « french touch » alors que dans le même temps DJ Spooky (pure New Yorkais) continue de remixer des bandes sonores entre autre européennes sans intérêt pour le marché ?
    http://www.deezer.com/fr/music/dj-spooky-that-subliminal-kid/sound-unbound-excerpts-and-allegories-from-the-sub-rosa-audio-archives-225728
    Je conclurais par le fait que vous devez en avoir baver culturellement durant vos années américaines, mais que les toiles chinoises que vous avez choisi révèlent en creux le bel avenir cosmopolite qui nous attend.

11. 

    lechat

    10 avril 2012 13h25

    J’verrais bien ça en puzzle .

    1. 

       Al

       10 avril 2012 14h02

       y en a…

12. 

    juste un gars

    11 avril 2012 10h42

    IL N’Y A PAS QU’EN FINANCE ET DANS L’ÉCONOMIE QUE CELA VA TRÈS MAL

    Non, y’a pas que dans l’art que ça rame, dans la vie aussi.

    Scène de la vie d’un gars.

    Rassemblement de soutien d’un copain sans papier le lundi de pâques devant le comico où il est en GAV et potentiellement OQTF vers le Mali (bon, nous ont rassuré et dit que quoi qu’il arrive, il partirai pas, vu la situation au Mali…un peu d’humanité ? Sais pas., j’crois pas, juste une conscience des limites dont l’État n’a pas encore donné consigne de la franchir, mais, bon, j’sais pas…. pas pour tous en tout cas…)

    une camionnette s’arrête.
    2 gars.
    Je m’approche, souriant.
    – Bonjour, vous voulez savoir ce qu’il se passe ?
    – Ben ouais
    – C’est un rassemblement en soutien d’un travailleur sans papier qui est en GAV.
    – Bonne nouvelle ! … S’ils l’ont arrêté !
    – Comment ça bonne nouvelle ? Que voulez vous dire ?
    – Ben si c’est un clandestin, c’est normal.
    – Ben non, c’est pas un clandestin, et non, c’est pas normal. (Suis un peu moins souriant là).
    – ben si c’est un clandestin.
    – non, c’est un gars qui a émigré pour trouver du boulot, il travaille depuis plusieurs années sous une identité empruntée sans bénéficier d’aucune couverture de santé, de chômage, de retraite, d’invalidité, … Il cotise à tout, mais il n’a accès à rien, même pas à la libre circulation.
    Le patron l’exploite un max parce qu’il a compris que le gars est dépendant et il se fait tirer l’oreille pour donner les CERFA, quand on finit par l’obtenir, c’est la Pref’ qui s’fait tirer l’oreille « Pas un métier sous tension ». … Si au final on obtient les papiers, c’est subordonné au fait que le gars ne démissionne pas… C’est l’patron qu’est content ;-), pendant ce temps, c’est le début de la course aux papiers sécu, retraite, ……une longue course d’obstacles compliqués à résoudre à chaque fois.
    – … Euh ! …. on en à rien à foutre, nous, … on est du FN.
    – Mais barrez vous alors, z’avez rien à foutre là.
    – T’as vu ta couleur.?
    – Ben ouais et alors ?
    – Elle est comme la mienne, non ? Fais gaffe tu vas déteindre.
    – Bon, cette fois vous dégagez ! Maintenant ! Eh les copains, on a des provocateurs là !
    Les mecs se cassent.
    il refont un petit passage 5 minutes plus tard, sans s’arrêter…
    On reste vigilants on les revoie plus.

    Le copain a été libéré en début de soirée avec un OQTF, … On va gérer en juridique…