Ce texte est un « article presslib’ » (*)
Dans la conférence que j’ai eu l’occasion de faire en décembre dernier pour un public composé des anciens de HEC et dont j’ai l’intention de reprendre la trame dans mon livre à venir intitulé : Les questions qui restent à résoudre, j’ai recours à l’image du soliton : une énorme vague résultant de la superposition de plusieurs vagues de taille normale venues accidentellement s’agréger en un monstre.
Les trois vagues que j’évoquais sont 1° la crise financière et économique, conséquence de la machine à concentrer la richesse qui caractérise nos sociétés, de nouveau régime, aussi bien que d’ancien régime, faute pour nous d’avoir jamais accordé l’attention qu’il mérite à ce vice qui handicape nos systèmes économiques, 2° la complexité de notre monde qui a cessé d’être maîtrisable depuis que nous avons abandonné de gaité de cœur à l’ordinateur les rôles d’une part de comprendre notre monde, et d’autre part de prendre les décisions qui s’imposent à son sujet, enfin 3° la fin du processus de colonisation de notre planète par notre espèce, qui découvre tardivement les limitations qu’une politique de « terre brûlée » finit par rencontrer et qui sont celles du Réel.
Ces trois vagues, considérable chacune, constituent désormais un tout indissociable et un candidat à l’élection présidentielle française doit vouloir les traiter de manière cohérente toutes ensemble.
À l’époque du discours de Toulon, M. Sarkozy parlait en termes très éloquents de la crise financière et économique. Ce thème a cependant disparu entièrement de son programme actuel pour se concentrer sur une problématique du montrer-du-doigt-de-préférence-quelqu’un-d’autre-que-soi-même, si bien qu’aucun des deux candidats les mieux placés pour l’emporter dans les élections présidentielles ne parle ni d’une manière ni d’une autre de l’une quelconque des trois composantes du soliton.
En fait, de la complexité engendrée par le développement de l’informatique et de la maîtrise sur le monde qui nous a échappé à cette occasion, aucun des candidats en présence ne parle en aucune manière : à les en croire, le monde reste transparent à leurs yeux, hypothèse qui conforte la supposition implicite qu’ils seront en mesure de prendre les décisions qui s’imposent, et que le monde répondra sans broncher à leurs injonctions et de la manière prévue par eux. M. Mitterrand revenu d’outre-tombe, pareil au spectre du père de Hamlet, pourrait leur expliquer ce qu’il en est réellement dans ces cas-là.
Restent les deux autres vagues : la planète et ce qu’il en reste sous nos coups de boutoir, et la crise financière et économique. Comme la première de ces deux vagues constitue le contexte général au sein de laquelle vient se loger la seconde, il aurait été logique que le parti qui maîtrise le mieux la problématique écologique insère conceptuellement la crise financière et économique au sein de celle-ci et nous propose un programme cohérent de réforme globale.
Pour des raisons que j’ignore mais qui sont probablement liées à la supposition fautive, et calamiteuse, qu’il fallait choisir de parler SOIT du contexte écologique et planétaire, SOIT de la crise financière et économique, et que, pareil à l’âne de Buridan, on était disposé à hésiter indéfiniment sur la ligne à suivre, EE – Les Verts sont tombés dans un mutisme mortifère dont les chiffres d’intentions de vote en faveur de leur candidate sont le reflet sans appel.
Le Front de Gauche qui, après avoir pris l’aspect crise financière et économique à bras le corps et avec un bel enthousiasme, s’aventure maintenant sur le terrain de la revendication écologique, s’en tire mille (à vue de nez) fois mieux.
Il n’en reste pas moins que le point de jonction entre la vague de l’avanie imposée par nous à notre planète et la vague de la machine à concentrer la richesse, source de dérive financière, est celui de la troisième vague, à savoir celle de la complexité hors de contrôle. Le parti qui parviendrait à présenter aux électeurs la combinaison complète de ces trois facteurs qu’il s’agit pour nous d’affronter d’abord et de résoudre ensuite, imposerait sa façon de voir au premier tour, et du coup, certainement au second, soit dans le meilleur des cas, directement, soit, faute de mieux mais sans se déjuger, indirectement par la cohérence de son approche.
(*) Un « article presslib’ » est libre de reproduction numérique en tout ou en partie à condition que le présent alinéa soit reproduit à sa suite. Paul Jorion est un « journaliste presslib’ » qui vit exclusivement de ses droits d’auteurs et de vos contributions. Il pourra continuer d’écrire comme il le fait aujourd’hui tant que vous l’y aiderez. Votre soutien peut s’exprimer ici.
373 réponses à “LE VOTE UTILE… AU PREMIER TOUR”
Mélenchon va plus loin que Joly sur le plan écologique… Il est le seul à avoir parlé de l’assainissement de la mer o)
Quand je pense que Dufflot l’a attaqué à fond, alors qu’il est le candidat qui fait le plus de propositions sur le sujet écolo, je me demande bien ce que le PS lui a promis en échange de son soutien.
Si je votais en France, j’aurais voté Mélenchon, sans aucun doute. C’est le seul qui ait aussi bien travaillé tous ses dossiers et propositions et qui est clair dans sa démarche et cohérent.
Je me réjouis que cette campagne finisse, parce que je ne supporte plus tous ces innombrables blogs et journaux qui brandissent cette épée de Damocles du « Tout hollande sinon Sarko passe », où la décision devrait résulter d’une peur et non d’une volonté de changement. Cette pression constante est insupportable et relève d’un procédé manipulatoire de secte.
Je ne supporte plus non plus le manque d’équité médiatique évidente entre les candidats, même si les journaux commencent, un peu tard, à se réveiller.
Très très tard, il reste si peu de temps.
l’histoire ne se répète pas, mais devant un aussi grand déni au « Non » en 2005, en France, contre toute attente médiatique, (médias propriétaires de quelques grands groupes, au risque de me voir taxé de complotiste) il a obtenu une majorité. Alors il nous reste à faire passer nos convictions autour de nous, mais contrairement à 2005, le mouvement a de fortes chances de continuer après les élections, quel que soit l’élu(e)
Moi , j’en connais quelques uns pour qui le vote utile ce sera voter goujons, truites, vairons, perches, brochets… en se disant, quitte à voir et entendre des gens essayer de noyer le poisson continuellement tous les jours, allons plus près de la rivière pour voir ce que font nos amis à nageoires!
Le soliton que vous mentionnez est certes un gros défi. Mais ce qui nous empêche de le relever n’est pas tant notre incapacité (ou celle de nos hommes politiques) à comprendre le problème, que notre impuissance face à l’effroyable inadéquation entre l’échelle nationale de l’action poliique, et l’échelle mondiale des processus qu’il s’agit d’affronter.
D’ailleurs, à la différence de vous, ce que je reproche aux verts n’est pas leur indécision entre deux thématiques, financière ou écologique, mais plus fondamentalement le fait qu’ils ne semblent avoir aucun sens de l’action politique digne de ce nom. De bons politiciens théoriciens, mais incapables de se donner les moyens de réaliser leurs idées.
A l’inverse, le Front de Gauche, en partie grâce à son meneur, semble être porteur d’une vraie philosophie de l’action politique, c’est d’ailleurs une des clés de son succès actuel. Mais je crains que cela ne suffise pas: même dirigé par un grand timonier, plutôt que par un capitaine de pédalo, le navire n’en reste pas moins balloté par les forces titanesques d’un monde globalisé.
La mondialisation nous dépasse. Complètement. Nous sommes un peu comme à la sortie du Moyen-Âge: entre deux mondes, regardant partir derrière nous le monde ancien, mais incapables de saisir, et encore moins de modeler, celui qui s’en vient.
Celui-là naîtra tout seul, sans trop nous demander notre avis.
Excellent !
effectivement, mais ne sous estimons pas l influence de l individu sur le nous!
En 30 ans de « mondialisation », de dérégulation, les néo-libéraux ne sont pas arrivés à leurs fins, pas complètement. Ils essayent de profiter de la crise pour faire passer en force leurs crédos mais ils sont face à des résistances, notamment celles attachées à la notion de service public encore fortement implantée dans le paysage européen. Nous assistons aussi à une guère sémantique et la réappropriation de certains vocables dans la campagne sont autant de victoires idéologiques.
La mondialisation est le résultat notamment de la dérégulation, mais elle n’est pas tombée du ciel ! Elle a été construite pas à pas par les politiques. Sa déconstruction pourra se faire de la même manière par des décisions politiques et bien sur pas seulement sa déconstruction . . .
Hum… il se pourrait que la conjoncture redonne un peu d’air aux verts.
Le feu dans une centrale et la probabilité d’un jugement inique, c’est déjà bien plus qu’il n’en faut.
La Fortuna, Paul, la Fortuna…
Malheureusement. Je crains que non. Localement, puisque je suis dans la région de la dite centrale, les communistes soutiennent le nucléaire, le PS est partagé, seuls les verts comme d’hab…Quant à la population, elle est peu concernée. Seule une frange vert/nouvellement front de gauche à la faveur de son discours sur la dette/ex NPA, manifeste notamment lors de conseils municipaux.
Ce que j’ai constaté lors de réunions, meeting…c’est que les communistes rameutent la jeunesse, quant aux parti de gauche/anciens NPA…c’est toujours les memes: des retraités.
Suis allée à une réunion sur la décroissance, il devait y avoir à la louche 10% de moins de 40 ans. Et les questions posées ou commentaires reflétaient le reste de l’auditoire…
Tout ça pour dire: je n’ai strictement rien contre les retraités, mais pour élever des barricades et faire la révolution…le reste de la population, localement dépendante et du nucléaire, et du pétrole, n’est pas encore prete.
Un referendum est prévu par le Front de Gauche sur la question. On peut supposer qu’il y aura un débat. Il se trouve que les communistes n’auront qu’une voix par personne…
Le seul vote juste est l’abstention, embrigadé dans les traités européens, tous n’ont absolument aucune marge de manœuvre, et de toute façon pro-européiste donc pro-mise sous tutelle de la France. Élu avec plus de 50% d’abstention, aucun ne pourra se prétendre le président des Français.
Ben tiens, il va se gêner. Vous savez avec quel pourcentage d’abstention ont été élus les députés européens en moyenne ?
NUL !
Elu avec 10% de votants, le Pdt s’autoproclammera « Président de TOUS les français » et ménera très précisemment la politique qui vous a fait choisir l’abstention…
Ah bon? les conseillers généraux, conseilles municipaux ou régionaux sont élus avec moins de 50% et ça ne les perturbent pas plus que ça.
Il y a des articles des traités européens qui permettent d’obtenir des exemptions et c’est bien là dessus qu’il faut jouer. La grande Bretagne le fait régulièrement…
Par ailleurs, je me fiche pas mal que les gens aillent voter ou non compte tenu du fait que c’est le taux d’abstention record de 2002 qui a permis une (mauvaise) surprise, pourtant je pense que si on se mobilise tous pour un candidat autre que celui qui va continuer à emmener la France dans le sillage de l’Espagne, la Grèce, l’Irlande ou le Portugal et qu’il n’est pas là au second tour ça lui permettra plus vite d’être entendu par la justice dans les dossiers sur lesquels il ne peut pas répondre compte tenu de son immunité présidentielle, et finalement de ne pas risquer qu’on nous vole encore cette élection.
Certains candidats comme lui souhaitent un fort taux d’abstention pour pouvoir se maintenir.
Joyeuse Pâques.
à Christophe Foulon : 6 avril 2012 à 07:10
Que voulez vous dire par ce « tous » ?
Êtes vous formaté par le « tous pourris »
Je n’ai lu, entendu que le candidat du FDG mettre en avant la désobéissance aux directives européennes.
Dans ce cas je vous conseille de relire (ou lire) le petit livre datant de 2010 et reédité en 2011 « Qu’ils s’en aillent tous » de ce candidat, vous verrez qu’il le dit explicitement.
J’en suis arrivé à choisir J.L.Mélanchon parce que sa vision est peut être la plus proche de ce qui correspond à la fin d’une ère dans laquelle il faut changer de cadre, et il le confirme à chaque fois que je l’entends.
Pourtant j’avais l’habitude de voter plus au centre, voire un peu à droite lorsque j’étais plus jeune. Ainsi même si je ne crois pas que la situation sera plus facile pour lui que pour les autres (surtout s’il n’obéit pas à certaines règles de Bruxelles) il est le plus à même de faire changer de cadre à notre civilisation. Ce que ni Sarkozy, ni Hollande n’incarnent dans leurs propositions. Je peux cependant être dans l’erreur en mettant ce « tous » je voulais insister sur le fait que plus de voix s’expriment sur un autre candidat que notre président actuel, plus son pourcentage baissera, c’est mathématique.
C’est d’une certaine façon le plus court pour résumer mon discours envers les abstentionnistes potentiels qui pensent que rien ne change jamais et qu’une voix ne fait pas la différence.
Je n’oblige jamais personne à penser comme moi, toutefois s’ils veulent du changement à eux de l’exprimer démocratiquement (même si cela ne fonctionne pas toujours).
à MELANCHONAFOND : 7 avril 2012 à 19:48
Oui, vous avez raison, j’aurais du me relire, la fin de mon intervention n’a ni queue ni tête !
C’est ce que je voulais dire . . . le FDG met en avant la désobéissance aux directives européennes.
Il manque une vague à votre soliton, sans doute la plus puissante : je veux parler de la « difficile démocratie ». Le français est devenu un animal paresseux. Tucydide a dit une phrase merveilleuse : Il faut choisir : se reposer ou être libre. Je crois que c’est Périclès qui dit ça aux Athéniens : « si vous voulez être libres, il faut travailler ».
Vous ne pouvez pas vous reposer. Vous ne pouvez pas vous asseoir devant la télé ou sur un banc à côté avec votre yorkshire (je parle pour les retraités). Vous n’êtes pas libres quand vous êtes devant la télé ou devant votre blog préféré. Vous croyez êtres libres en surfant, en zappant comme un imbécile, vous n’êtes pas libre. C’est une fausse liberté.
Ce n’est pas seulement l’âne de Buridan qui choisit entre deux tas de foin. La liberté, c’est l’activité..Et la liberté, c’est une activité qui en même temps s’autolimite, c’est à dire sait qu’elle peut tout faire mais qu’elle ne doit pas tout faire.
C’est ca le grand problème, pour moi, de la démocratie et de l’individualisme.
La liberté, c’est l’activité et l’activité qui sait poser ses propres limites. Philosopher, c’est la pensée. C’est la pensée qui sait reconnaître qu’il y a des choses que nous savons pas et que nous ne connaîtrons jamais.
Mélenchon Président, Paul Jorion au gouvernement?
Le véto sur le nucléaire et sur les centrales en fuites, risque d’assombrir le vote utile du bouclier fiscal et autres gadgets des talons d’Achille des candidats en liste.
Melenchon
Celui qui se prend pour De Gaulle dans ces discours intonation, phrasé , geste , décidement difficile de faire du neuf avec du vieux . On a déjà Hollande qui nous refait Mitterrand . Les imitateurs pourraient peut être penser a se présenter
@Jacques : Sarkozy à imité Sarkozy, c’est pas convainquant…
Il devait aller chercher la croissance avec les dents, elles ont dû partir avec, à croire qu’elles étaient fausses. Lui, il a fait du vieux avec du neuf !
et bien tout dépend de quel De Gaulle vous parlez, celui de l’appel du 18 juin, de l’indépendance de la France vis à vis des EUA à la sortie de la Guerre ? Et de quel Mitterrand vous parlez, celui de la retraite à 60 ans, de la semaine de 39 heures ?
Il suffit de lire les programmes et d’écouter les allocutions pour trancher . . .
C’est fou ce que les gens peuvent évoluer en quelques années !
EUA ? Heu… c’est comme ça qu’on écrit USSR ou CCCP ou URSS en espéranto mélAnchiste ?
Tainnn… va falloir qu’j’me mette au parfum…
////et bien tout dépend de quel De Gaulle vous parlez, celui de l’appel du 18 juin, de l’indépendance de la France vis à vis des EUA à la sortie de la Guerre ? ///////
Celui qui a donné le droit de vote aux militaires …..sa plus grosse erreur .
à vigneron : 7 avril 2012 à 17:22
Ne me dites pas que vous êtes atlantiste !
@RV
Vous n’aviez pas remarqué encore ?
L’exclusion, quatrième vague.
D’accord avec les trois vagues.
J’en ajouterais une quatrième qu’on pourrait nommer exclusion. Sans doute la vague de la concentration y contribue t-elle, mais je ne crois pas qu’elle soit suffisante pour en être la seule cause. Le programme de la promotion de l’individu de la loi Lechapellier (l’individu seul face à l’état) a fini par se traduire par l’individu seul tout court. Si les domaines affectifs et productifs sont bien dotés en institutions (mariage, PACS…d’un côté, Entreprises diverses de l’autre), le domaine social n’a toujours pas trouvé sa place malgré quelques dispositions issues de l’associationnisme (1901, SCIC). L’état providence ne peut pas tout avec ses grosses mains malhabiles. Une bonne partie de l’activité sociale est longtemps restée dans l’ombre parce qu’elle était prise en charge par les femmes au foyer. On ne peut être à la fois pour l’émancipation des femmes (d’ailleurs qu’on soit pour ou contre n’y change rien, elle se produit) et laisser le domaine social en jachère. La célèbre question emblématique « qui va s’occuper des enfants (et de tant d’autres questions sociales) » n’a toujours pas trouvé de réponse satisfaisante, permettant ainsi la coexistence d’une richesse moyenne très élevée et de plus de 10% de la population exclue, en dessous du seuil de pauvreté. Le CESU, qui promeut l’entrée de la forme entreprise dans le domaine social, s’est révélé être une machine à fabriquer des travailleurs pauvres (cf Les travailleurs pauvres de Denis clerc) profitant surtout aux plus aisés (selon l’observatoire des inégalités).
La moindre des choses que nous puissions faire, c’est de signifier à chacun de nous qu’il est bienvenu, qu’il a sa place. Je crois possible une structuration institutionnelle du domaine sociale populaire permettant de délivrer ce message, aussi bien d’un point de vue symbolique que d’un point de vue pratique. C’est tout l’objet de mon blog.
Petit aparté à propos du soliton.
J’ai lu il y a longtemps (dans la Recherche je crois) qu’il ne se passe strictement rien lorsque deux solitons se croisent alors qu’on pourrait s’attendre au contraire si on se réfère à ce qui se passe lorsqu’il s’agit de vagues usuelles. J’en ai retenu que les solitons portent pour cette raison vraiment bien leur nom.
J’en déduis que la superposition de trois solitons ne fait pas un soliton: ils continuent de s’ignorer superbement.
Or il y a une corrélation manifeste entre les trois vagues dont parle Paul Jorion.
Ne compliquons pas !
Déjà que certains pensent avoir trouvé dans les vagues scélérates , la clé du mystère entre mécanique quantique et théorie de la relativité ….
@ juan nessy
L’équation de Schrödinger mâtinée de Korteweg-de Vries?
Les 3 vagues devraient faire penser au problème des 3 corps ……Sans besoin donc de quantique ou de relativité .
On parle de « solitons vectoriels », chez les pros de la chose. Les trois composantes du soliton se tiennent la barbichette, c’est un peu comme la trinité. De là à se refaire un concile de Nicée I et de Nicée II et d’être monophysite ou non sur les trois vagues, ça risque de durer plus que le temps de passage des dites vagues.
Merci. Je n’y comprends rien! Dès qu’il est question de Schrodinger ressort la même interrogation de béotien: que viennent faire les équations aux dérivées partielles en mécanique quantique?Le rapport discret/continu est l’aporie fondamentale des maths et le fossé est profond…
Le contexte.
Certes les trois vagues, qui ne sont pas apparues au même moment, sont bien réelles et leur développement simultané les renforce.
Il ne faut pas négliger le contexte, d’abord occidental, puis petit à petit mondial dans lequel ces trois vagues sont apparues et dont elles sont l’aboutissement.
Le contexte c’est le développement industriel du capitalisme et la transformation de toute chose, et d’abord du temps humain, en marchandise.
Voici l’origine du mal.
« Le programme économique du Front de Gauche, est inapplicable et Jean-Luc Mélenchon, parce qu’il est un homme intelligent, le sait bien. Son programme n’est pas fait pour être appliqué mais frapper les esprits ».
Gérard Collomb, maire PS de Lyon.
Normal de la part d’un politique de droite de critiquer une idéologie antagoniste. Bon bien sûr quand on compare l’objectif du Front de Gauche avec ceux de Pol Pot, ça nuit très légèrement à la crédibilité.
Et francois hollande va allez y puiser!
@François78 :
Si Gérard Collomb l’a dit c’est que ça doit être vrai alors !
http://www.hansen-love.com/article-la-france-doit-elle-imiter-l-allemagne-89827264.html
http://www.franceculture.fr/emission-l-invite-des-matins-gerard-collomb-nicolas-demorand-jacques-boucaud-2011-11-25
Vous savez, quand vous faites subir une rotation de 180° à votre corps, la gauche passe à droite et la droite ? à gauche ? He ben non ! elle reste à droite bizarrement, même à droite droite !
Et pourquoi la droite va un peu plus à droite ? parce que la gauche à envahie son terrain de chasse.
Bon ça ne veut pas dire grand chose mais quand même !
M Jorion,
Pour quelle raison n’êtes vous pas membre qualifié au sein de l’association Finance Watch?
On ne m’a pas invité.
A bon entendeur…
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La réalité c’est que la France comme toute l’Europe fait partie de l’Empire américain, et que tout vassal ne peut que faire allégeance à son suzerain.
Cet Empire est peut-être en déclin, mais il possède toujours une puissance militaire incontestablement impériale ( voir le nombre de bases militaires US disséminées sur cette planète ).
Il faudrait donc expliquer comment le FdG ou n’importe quel autre parti pourrait s’affranchir de cette tutelle. De Gaulle en avait parlé, Mitterrand a peut-être tenu quelques petits mois, pour finalement devenir un allié zélé ( voir la première guerre en Irak ).
@Lucien
Ben oui Lulu, surtout que le Brésil, l’Inde et la Chine n’ont absolument pas envie de s’affirmer sur la scène internationale et qu’on a rien à en attendre n’est ce pas ? A moins que finalement, si on va les chercher…Vous me faites une sacré bandes de larbins tiens…
déjà cité plus haut, mais je vous renvoie à l’allocution de JLM sur la défense nationale, qui n’est qu’un aspect de la question, mais qui est très explicite sur la position de la France que défendra un JLM président.
Vendredi 30 mars 2012, Jean-Luc Mélenchon était au Cercle Républicain à Paris où il a prononcé une allocution de présentation de son programme pour une Défense souveraine et altermondialiste
http://www.jean-luc-melenchon.fr/2012/03/30/discours-pour-une-defense-souveraine-et-altermondialiste/
Quel plaisir de lire ceci! Votre soutien est précieux M.Jorion!!!
Merci mille fois.
La « théorie économique » véhiculée par la pensée unique est virtuelle, elle repose sur du vent.
Les prétendus spécialistes, qu’ils se situent dans le microcosme des économistes distingués ou dans celui des politiques, appuient leurs raisonnements sur des considérations de microéconomie et de macroéconomie. Or ils viennent depuis peu de s’apercevoir que « l’économie réelle » et « l’économie financière » étaient incohérentes entre elles. Mon Dieu, quelle surprise !
La microéconomie est une économie de comptables. Auguste Detoeuf, qui était un entrepreneur, a souligné que les comptables n’avaient pas vocation à diriger les entreprises humaines. Ce n’est pas nouveau.
La macroéconomie est une modélisation des flux de richesses comptabilisées. Elle copie des méthodes qui ont fait leurs preuves pour représenter les flux dans le domaine des sciences exactes : mécanique des fluides, électromagnétisme, thermodynamique, etc. Ces dernières reposent sur des lois bien établies qui s’appliquent à l’identique sur toute notre planète (et les autres aussi), principe de Carnot, lois de Gauss, de Maxwell, de Bernoulli, de Newton, etc. L’économie réelle, par contre, s’applique à traiter les besoins humains dont le ressenti varie considérablement selon les lieux, les moments et les individus. Elle débouche sur des consommations dont les modes sont tout aussi variables. La déviance de la macroéconomie a été accentuée par l’utilisation massive de l’informatique.
Si l’humanité était homogène, ce que sous-entend la « théorie économique », ce ne serait qu’un monde de clones robotisés, sans individualité et sans âme. Il est symptomatique de s’apercevoir que l’action (involontaire) de nos pilotes politico-économico-financiers nous pousse par conséquent vers une robotisation uniformisatrice : consommations de masses, distractions de masses, intégrismes de pensée, etc., avec comme réaction logique sur le terrain une exacerbation de l’individualisme et de la déresponsabilisation sociale.
Pour y voir plus clair, il faut laisser tomber ces deux approches, micro et macro, et se recentrer sur l’étude des processus économiques. Elle repose sur l’observation des réalités. L’économie doit devenir une « science du vivant ».
Ce faisant il apparaît plusieurs choses dont voici les principales :
– L’économie politique n’est pas une technique visant à assortir productions et besoins, elle est plutôt une pratique de prise de pouvoir par des minorités.
– La spéculation est un « enrichissement sans cause » qui n’apporte rien à l’économie réelle mais qui, au contraire, la parasite gravement.
– Pour progresser, il faut mettre en avant les notions d’utilité et de responsabilité. C’est très dérangeant mais c’est inéluctable si l’on souhaite un développement durable sur une planète qui n’est pas virtuelle.
Par rapport à ces dérives « Le blog de Paul Jorion » apporte de l’air frais mais l’esprit des batteurs d’estrade est toujours complètement enfumé.
Si ces points de vue vous intéressent, vous les retrouverez parmi d’autres sur « le blog de Zénon », , mais c’est volontairement un peu dérangeant et imagé.
Tiens on oppose ici micro et macro économie. Ta définition n’est pas forcément la bonne. Je remarque que si tous les économistes distingués savent ce qu’est la macro économie ils se gardent bien de donner une définition de la micro économie. Tout simplement parce qu’elle n’intéresse personne. Parce que ce serait une vision de comptable.? C’est en effet une manière de marquer son mépris.
On peut aussi se demander si ce n’est pas une question d’échelle. Cette manière de traiter le sujet a un intérêt me semble-t-il. Elle permet de faire le distinguo entre ce qui relève de la globalisation et ce qui relève de l’échange de proximité. En échappant radicalement à la logique du marché. Parce qu’il entre en jeu les affects humains, l’indépendance relative au crédit (au moins dans les pays les plus développés), la place du don, l’économie sociale et solidaire etc. Je regrette que cette approche ne soit pas explorée par ceux qui prétendent chercher des alternatives au diktat de la finance.
Amicalement
Franz
La microéconomie, effectivement, n’est pas seulement une affaire de comptables et ce n’est pas non plus seulement une question d’échelle qui la distingue de la macroéconomie. Elle considère les rapports entre les activités concrètes développées dans le domaine étudié et la création de valeur ajoutée. Son étude en économie se base sur une prise en compte des comptabilités des organismes concernés (financières et analytiques).
Elle est plus proche des réalités humaines mais ses constats sont fortement dépendants de son environnement macroéconomique et réglementaire qui n’est généralement pas pris en considération par les comptables car ce n’est pas leur métier. Il n’y a aucun mépris dans mon propos. Ce n’est qu’une façon, maladroite peut-être, de dire « chacun son métier ».
Je souscris entièrement au reste de ta remarque. On peut penser que les économistes ne cherchent pas à aborder le concret des processus par manque d’expérience du terrain de la production et de la distribution. Dans ces domaines, ils laissent le champ libre aux technocrates de salon.
[…] Blog de Paul Jorion » LE VOTE UTILE… AU PREMIER TOUR. […]
Devant la complexité du noeud gordien, Alexandre, dans l’incapacité de seulement trouver une extrémité de la corde pour le dénouer, prit son épée et le trancha.
De Gaulle alla, selon la formule bien connue, « avec des idées simples vers un Orient compliqué ».
Et vous-même M. Jorion, vous proposez tout simplement de « sortir du cadre ».
La complexité en elle-même n’est pas nouvelle et elle n’est pas une raison pour ne pas décider. Et elle n’empêche pas les idées simples. Elle les commande même.
Que voulons-nous ? en quoi croyons-nous ?
Si nous voulons toujours plus pour nous, si nous croyons en l’argent, en la possession, en la réussite… nous n’avons pas d’avenir.
Si nous croyons en la liberté, en l’égalité, en la fraternité, si nous y croyons assez fort pour oublier notre confort et combattre notre avidité, alors tout est possible.
C’est une sorte de révolution, ou de conversion, qu’il s’agit. En sommes-nous capables ?
Mine de rien ce texte va à l’essentiel et la vision qu’il propose permet une représentation du problème auquel nous sommes confrontés. Il ne s’agit pas d’ergoter sur des détails mais d’admettre que nous devons répondre aux trois questions en même temps. Certes le programme de Mélanchon tente de réintégrer la question écologique. Mais il le fait à la marge parce qu’il ne parvient pas à se défaire de la facilité productiviste. Intégrer le défi planétaire, ce n’est pas plaquer l’écologie à l’activité économique. C’est se demander comment la population peut avoir une activité rémunératrice en cessant radicalement cette politique de terre brûlée. Cela implique de repenser entièrement cette activité productrice nécessaire, non seulement pour subvenir à nos besoins mais pour notre développement individuel et collectif. Et comme ce changement ne peut pas s’appliquer lundi prochain sans casser brutalement ce qui nous nourrit au quotidien, il faut imaginer un processus qui permette cette transformation dans le délais le plus court.
Pour répondre à la troisième question, et c’est paradoxale par rapport à l’exigence de préserver un éco système sans frontières, s’agissant de la réappropriation de l’outil gestionnaire (de surcroît mise au service d’intérêts qui l’instrumentent en toute opacité) il faut revenir à des dimensions où la démocratie s’exerce. Non pas pour promouvoir un replis sur soi mais pour s’affranchir d’un préalable mortifère qui veut que la réponse soit forcément internationale. Si l’adhésion doit être recherchée à une échelle plus large, elle peut se faire aussi pas l’exemple et la contamination. C’est donc la nation qui doit être le théâtre de cette révolution.
L’erreur que font les leaders politiques, en particulier ceux qui prétendent apporter une solution globale, c’est de vouloir imposer un système de droite ou de gauche (si on accepte qu’à droite le point de vue de Dupont Aignan est une contribution). On ne peut pas à la fois défendre la démocratie et vouloir graver dans les institution un Etat de droite ou de gauche. Sauf à devenir totalitaire. C’est ce qu’avait compris le CNR. Il me semble que si les leaders les plus engagés acceptaient de promouvoir ensemble un nouveau contrat social au sein duquel le choix démocratique pourrait continuer à s’exprimer, ceux-là présenteraient alors une proposition autrement crédible. Les mettre devant cette exigence permettrait de savoir si, pour sortir de cette terrible impasse, ils sont prêts à sacrifier (une partie) de leur ego. Chiche ?
Amicalement
Franz
à Frenz . . .
Comme vous y allez ! C’est le fondement du programme du FDG . . . !
Tourner le dos au productivisme, relocalisation industrielle, ferroutage, implication citoyenne, pôle public de l’énergie . . .
@Franz
C’est faux la planification écologique est au coeur du programme. Lisez avant de dire n’importe quoi ! Cela ne veut pas dire que c’est parfait d’ailleurs, loin de là mais ça a le mérite incommensurable en ces temps de consumérisme politique, de se tenir…
@Nicks
La planification écologique est louable. Mais je persiste à penser qu’elle n’est pas au coeur du programme économique. Il faut repenser l’économie à partir de cette planification écologique. Donc une économie différente. Pour cela, il ne suffit pas de relocaliser les pollutions dont nous nous sommes complaisament débarrassés. Je n’exige pas que cela constitue un programme parfaitement défini. Ce serait une escroquerie. Mais d’en admettre le principe et d’imaginer le processus permettant de le développer. A défaut, l’écologie reste au niveau des bonnes intentions. Et c’est pour la même raison, vue de manière symétriquement opposée, que les Verts ne sont pas crédibles.
Amicalement
Franz
à Frenz : 6 avril 2012 à 16:50
Pour ma part, pour vous paraphraser, je persiste à penser qu’elle est au cœur du programme économique, mais ce n’est que mon avis.
Qui a bien pu écrire la profession de foi ci dessous dans son programme ?
Le FDG, bien sur, page 37 . . .
Ca ne suffit pas ?
Non bien sur, on verra à l’épreuve des faits,
mais toujours est-il que c’est écrit et que la barre est à une bonne hauteur.
Gérard Collomb, maire PS libérale de Lyon…c’est bien celui qui a traité Mr- Mélenchon de Pol-Pot n’est ce pas?
Pour changer de cadre, imposer l’humain d’abord, la planification écologique, la régle verte, le seul vote utile et le vote Mélenchon aux deux tours!.
Vive la 6è répubique et la constituante!
Le Front de gauche, sans prendre en compte la 3è proposition de Paul Jorion, mais en ayant bien intégré, et c’est le seul, les 2 premières, offre tout de même un début de solution. N’oublions pas qu’il propose une Assemblée Constituante pour changer de République. Il s’agira alors à cette occasion, pour tous ceux qui le désirent, de mettre sur la table cette prise en compte du monde fini dans lequel nous sommes et que Paul a parfaitement bien mis en lumière.
« Le parti qui parviendrait à présenter aux électeurs la combinaison complète de ces trois facteurs qu’il s’agit pour nous d’affronter d’abord et de résoudre ensuite, imposerait sa façon de voir au premier tour »
Plutôt d’accord, c’est la conjonction dynamique des trois dangers qui nous précipitera dans le mur. On pourrait employer le conditionnel, mais on constate ces trois dangers ne sont aucunement affrontés, si ce n’est par un baratin lénifiant (environnement), un déni absolu (fnance) et une accentuation du problème par rajout d’instances et/ou de conditions pour réagir (complexité).
En tous cas, c’est pas trop le problème de Hollande dans ces présidentielles, on dirait bien. Mais pas du tout celui du candidat UMP qui propose dans son programme pour le Quinquennat 2012-2017, de…Payer les retraites en temps et en heure. C’est sans doute sa façon de dépasser dialectiquement la triple difficulté que nous affrontons planétairement.
J’oubliais, il veut « Réduire le nombre de parlementaires », alors qu’il vient de l’augmenter en créant des parlementaires pour les français de l’étranger.
Finissons-en avec le ridicule. Offrir un referendum aux français « quand ce sera nécessaire », propose le petit Nicolas.
Après avoir écrasé le référendum de 2005, faut oser. D’ailleurs, c’est à ça qu’on le reconnaît Sarkozy, il ose tout.
une gauche trop divisée, ce n’est pas bon signe, la droite peut continuer de règner.
Le Front de Gauche va rassembler…
Ah tiens, une autre affiche siouplait… Boh là y m’faut du 4×3, au moins, c’est pour coller au plafond d’ma piaule. Sourire le soir, sourire le matin, ça vous change la vie un ciel de lit pareil.
Police : « Grotesque » svp.
L’aigreur c’est déjà pas terrible pour un vin mais l’amertume…
@ Vigneron,
Tu sais très bien comme moi comment toute cette farce va finir, en france, en europe et partout sur la planète si on continue sur cette pente et la pente est une loi physique. Comme toutes les fins, ça va être sanglant, avec les cris et les grincements de dents dehors. Alors simple question : pourquoi tu t’acharnes à démolir l’espérance de tes semblables ? C’est le truc, seul et unique, qui m’a fait focaliser sur tes interventions. Mais bon, j’ai lu Nicks sur le blog de JLM, je lis les gens, je vois leurs espérance, j’ai du mal à cracher dessus.
@Doc
J’ai de l’espoir mais ne me prenez pas pour un naïf non plus (Julien Alexandre ou Paul Jorion ne diront sûrement pas le contraire). Je sais simplement comment on peut faire bouger les choses dans ce pays et je sais moi aussi comment tout cela va finir si on ne tente pas de changer de direction. Même si ça ne marche pas, on aura essayé.
@Vigneron
Ta piaule…
L’humain d’abord ou la machine d’abord?
La coupure galiléenne a progressivement imposé une vision mécaniste, scientiste du monde. Dont nous voyons actuellement les effets.
Dans sa théorie de la signification J.V. Uexkull écrit:
« Le mécanisme de n’importe quelle machine, une montre, est toujours construit d’une manière centripète, c’est-à-dire que toutes les parties de la montre -aiguilles, ressorts, roues- doivent d’abord être achevées pour être ensuite montées sur un support commun.
Tout au contraire la croissance d’un animal, comme le triton, est toujours organisée de manière centrifuge à partir de son germe; d’abord gastrula, il s’enrichit ensuite de nouveaux bourgeons qui évoluent en organes différenciés.
Dans les deux cas, il existe un plan de construction; dans la montre, il régit un processus centripète chez le triton un processus centrifuge.
Selon le plan les parties s’assemblent en vertu de principes entièrement opposés. »
Et les partis aussi! Car il nous faut choisir: l’humain d’abord ou la machine d’abord.
Le clivage politique à venir ne sera plus ama un clivage gauche/droite mais un clivage humain/machine. Et la mutation est en cours.
Petite contradiction?
Il y a quelque temps Jean-Luc Mélenchon a évoqué le darwinisme dans l’un de ses billets. En bien. Mais s’il est vrai que le premier mérite du darwinisme a été la laïcisation du problème de la morphogénèse et de l’évolution des espèces, il n’en est pas moins vrai que l’ultra-libéralisme actuel repose, en dernière analyse, sur le « struggle for life » du darwinisme social.
De la servitude volontaire?
BasicRabbit : je renouvelle le post, le précédent s’est perdu dans une manip maladroite. Je m’y étonnais du rapprochement que vous faites entre TSE et darwinisme social; personnellement je n’y vois aucun lien d’aucune sorte, sinon par contresens tant du contenu sémantique de la TSE que de la nature des discours. Je vous rappelle 1. que « struggle for life » = Spencer; que le Gène égoïste de Wilson = spéculation et non science (au sens Poppérien, of course). Il me semble en outre que la mise en évidence du rôle des gènes HOM et HOX, ainsi que de l’importance de la durée et de l’ordre d’expression des séquences codantes invalide une bonne part des réserves que Thom adressait à la TSE. J’aimerai avoir votre avis là-dessus. Laissons donc ce pauvre JLM à ses vices et vertus sans lui faire en outre porter le poids de ce genre de chose.
Je parle ci-dessus seulement du darwinisme tel qu’il nous est vendu par nos prétendues élites. Voir à ce sujet par exemple lecompte rendu de la présidence suédoise de l’UE:
« C’est donc un nouveau cycle de contradictions créatrices qui s’ouvre pour notre Union, qui semble
vivre en permanence sur le mode de la transition, avec des institutions qui se calquent sur le champ
évolutif du politiquement possible, entre les Etats souverains détenteurs de la plénitude de la
légitimité démocratique et des organes responsables d’un fédéralisme par délégation. L’efficacité de
l’équilibre entre les nouveaux pouvoirs, l’usage qui sera fait des novations introduites par le Traité de
Lisbonne (majorité qualifiée, coopérations renforcées, codécision, initiative citoyenne, etc.) fournira,
dès cette année, le test des orientations de cette évolution darwinienne. »
A propos de la TSE je ne me tiens pas au courant de l’actualité (j’en serais d’ailleurs incapable au vu de mon incompétence sur ce sujet). Et je suis très intéressé de savoir où en est la possibilité de mécanisme lamarckien en biologie, c’est-à-dire d’action du soma sur le germen avant toute sélection, ce dont René Thom est persuadé:
« …on ne pourra que s’étonner, dans un futur pas tellement lointain, de l’étonnant dogmatisme avec lequel on a repoussé toute action du soma sur le germen, tout mécanisme lamarckien. »
ES p. 127.
Concernant l’analogie biologie/sociologie:
« Les situations dynamiques régissant l’évolution des phénomènes naturels sont fondamentalement les mêmes que celles qui régissent l’évolution de l’homme et des sociétés. »
(Conclusion de SSM)
Si la possibilité de mécanisme lamarckien se confirme en biologie alors l’analogie ci-dessus licite « scientifiquement » le citoyen de base à intervenir directement dans l’élaboration des lois et non plus via les fourches caudines d’une auto-proclamée élite.
Sur l’évolution : la seule possibilité de « revanche du lamarckisme sur le darwinisme » connue à ce jours, ce sont les biotechnologies… Ce que vous évoquez correspond au facteur épigénétique; il est aujourd’hui de l’ordre du consensus qu’il n’y a pas de programme génétique, de déterminisme du gène ou de causalité mendélienne sauf par exception (cas de la trisomie par ex.), que l’environnement agit sur l’expression non des gènes mais de leurs interactions. Quant aux problèmes que se posaient Thom (aux critiques qu’il adressait à la TSE, relatives me semble-t-il au problème de la morphogénèse, ils me paraissent réglés par la découvertes des gènes « architectes » qui déterminent absolument le plan de construction de l’organisme d’une manière strictement déterministe (vous pouvez à loisir inverser antennes et pattes chez les mouches etc). François Jacob résume tout cela par la formule que « le vivant se bricole comme un vulgaire moteur de 2 CV ».
Sur tout cela CanalU :
http://www.canal-u.tv/video/universite_de_tous_les_savoirs/vivant_et_information.1285
(voyez en descendant la page l’ensemble des conférences disponibles sur ce thème; un onglet de recherche est disponible; je vous conseille particulièrement les intervention d’Alain Prochiantz).
@ jicé
« Quant aux problèmes que se posaient Thom (aux critiques qu’il adressait à la TSE, relatives me semble-t-il au problème de la morphogénèse, ils me paraissent réglés par la découverte des gènes « architectes » »
A comparer à:
« Le rôle du génome apparaît finalement comme un dépôt culturel des modes de fabrication des substances nécessaires à la morphogénèse. Il n’est peut-être guère plus nécessaire à l’embryogénèse que ne l’est la consultation des livres de cuisine aux réalisations gastronomiques d’un grand chef. » ES p. 128
Le divorce entre votre approche et celle de Thom me semble total.
En utilisant l’analogie biologie/sociologie, licite (cf. plus haut) pour Thom, cela donne: quand quelque chose cloche (cf. la crise actuelle) on commence par consulter le dépôt culturel, le « livre de cuisine », cad les archives.
Et Paul Jorion ne fait pas autre chose lorsqu’il propose de remettre au goût du jour des lois de la fin du XIXème siècle…
@ jicé
Suite
« comme un vulgaire moteur de 2 CV ».
La citation de Uexkull montre qu’il a des rapports. Mais rien ne prouve que l’approche mécaniste soit la bonne. Thom est visiblement convaincu du contraire!
Bonjour,
C’est une erreur de laisser croire que Jean-luc Mélenchon s’est rallié très recemment à la cause écologiste!
Le parti de gauche a été fondé fin 2008 ; or quels sont les 5 axes de son programme? :
« Le PG propose donc d’organiser ce qu’il qualifie de « travail programmatique » autour de cinq axes[2].
Faire face à « l’urgence sociale » en redéfinissant ce qui doit revenir sous contrôle public et en inversant l’ordre du partage des richesses entre le capital et le travail sous toutes ses formes.
Faire face à « l’urgence environnementale » en installant la planification écologique pour engager une transition vers un modèle d’alterdéveloppement.
Faire face à « l’urgence démocratique » pour réaliser la refondation républicaine et laïque des institutions et de la société française afin d’inventer la société de ce que Jean Jaurès appelait « la démocratie jusqu’au bout ».
Faire face à « l’urgence européenne » en tournant la page du « modèle de construction libérale de l’Europe dont le Traité de Lisbonne est la règle du jeu antidémocratique et antisociale ».
Faire face à « l’urgence économique, sociale et écologique planétaires », en démocratisant les institutions des Nations Unies, en reconnaissant « la supériorité des normes sociales et environnementales » et en réorientant les politiques de coopération, notamment. »
Il faut rappeler aussi que Martine Billard, députée écologiste, a quitté dès le 8 juillet 2009 Europe écologie et rejoint le parti de gauche le 5 décembre!
Faut-il rappeller qu’elle a été co-présidente du parti de gauche avec Jean-luc Mélenchon ; c’est dire l’importance accordée à l’écologie par ce parti…
Cordialement.
Mais le Front de gauche, ce n’est pas seulement le parti de gauche! Suis désolée mais quand j’entends mes camarades et amis PC de ma commune, je peux vous dire qu’on est loin de la planification écologique. Un parking relai en centre ville, vive la voiture, le nucléaire bien sûr…Mélenchon est très sympathique, les idées qu’il met en avant dans les articles, interviews (mais avec quelques nuances quand il parle aux ouvriers du ma région) sont très proches de ce que je pense, seulement il ne veut pas participer à un gouvernement; et les communistes majoritairement présents sur le terrain (c’est eux que je vois faire campagne), tiennent encore un discours productiviste, relance de la consommation…
Bonjour,
@ lou
Je vous ferais remarquer que Jean-luc Mélenchon reprend pour le compte du front de gauche, dont il est le représentant, l’essentiel de ces aspects…
Les huit organisations politiques qui composent le front de gauche sont donc globalement d’accord avec ces orientations …
Qu’il y ait au niveau local des personnes qui s’expriment avec les mots d’avant, rien d’étonnant. Je pense qu’il y a néanmoins une prise de conscience en route qui ne peut pas se faire du jour au lendemain.
Plutôt que « relance de la consommation » il faudrait parler, par exemple de « pleine satisfaction des besoins élémentaires »… Je pense qu’on en est là pour 10 millions de personnes en France, non?
De plus vous vous trompez Mélenchon a seulement dit qu’il ne ferait pas partie d’un gouvernement qui ne serait pas « front de gauche ».
Cordialement.
@ Klaki: pas plus tard qu’hier soir, au conseil municipal de ma commune, les communistes ont réaffirmé leur soutien au nucléaire et ont clairement marqué leur différence avec les Verts. Je sais bien que les discours de Mélenchon sont attractifs, que ses interviews donnent matière à réflexion, mais la réalité de ce mouvement, c’est un putsch d’un ex socialiste, avec une petite troupe sur la gauche. Les communistes profitent de Mélenchon au niveau national, mais Mélenchon ne profite pour l’instant pas de ce putsch au niveau local. Or passée la présidentielle, qu’est ce qu’il reste: les législatives où ce sont des idées et un mouvement qui s’imposent au travers de candidats, pour l’instant massivement…communistes. Car ils ne perdent pas le nord. D’autant que c’est eux qui ont la force militante avec la relève. Et à la faveur de la décentralisation, ce sont ces mêmes communistes, que j’apprécie au demeurant, en tous cas, ceux que je fréquente, qui votent dans les Régions, les Départements, les Communes, pour le nucléaire, pour les parkings relai gratuits en centre ville, pour continuer l’étalage urbain et construire là où il n’y a pas encore de lignes de transports en commun…Localement la conversion écologiste des élus est plus crédible au PS que chez les communistes qui opposent un niet. Même si les élus PS ont quelques cours de rattrapage à prendre. (là encore, je me réfère à ceux que je connais, je ne préjuge pas d’autres élus, comme à Nantes ou Saint Nazaire par exemple…)
Si Mélenchon veut que les idées du parti de gauche continuent à peser, il va devoir peser à l’assemblée, dans les collectivités locales…sinon, cela fera comme Besancenot (de 2002), ou comme Bayrou de 2007. Et pour peser localement, soit on révolutionne les mentalités et les façons de faire (je dis oui!), soit il sera obligé de négocier avec le PS. Ce qu’il a commencé à faire du reste car il voit que les communistes eux, ne se sont pas géné.
@Lou
Sur le nucléaire, il y aura un referendum et un débat. Par ailleurs, merci d’illustrer les failles de la décentralisation que je combats vigoureusement en tant que jacobin. Pour finir, si Mélenchon est élu, il y aura une constituante. Le Pc sait qu’il n’a pas intérêt à revenir à ses vieilles lunes s’il ne veut pas retourner à son étiage.
Bonjour,
@ lou
Point numéro 1 :
En premier lieu, il y a un programme élaboré par toutes les organisations politiques du front de gauche qui les engage : » l’humain d’abord ».
Le parti communiste est donc engagé par ce programme : donc quand vous dites :
vous faites une erreur puisque ces idées sont déjà acceptées et engagent le parti communiste…
Point numéro 2 :
Concernant le nucléaire la position du front de gauche est très claire à ce sujet. Puisque la question du nucléaire divise aussi bien à droite qu’à gauche (il y a des communistes contre le nucléaire aussi, par exemple) il faut organiser un référendum sur une question aussi sensible.
Etes-vous d’accord que ce sujet soit en débat sur la place publique et que les français donnent enfin leur avis sur cette question qui n’a jamais été démocratiquement discutée?
A ce propos il convient de remarquer que la direction d’EE-LV, dans son accord avec le PS, a quasi complètement abandonné son programme de sortie du nucléaire contre des sièges de députés …Cependant que le PS signait plus tard un accord avec Jean-pierre Chevènement dans lequel il y a l’engagement à poursuivre le nucléaire.
Celà résume assez bien la solidité de la parole des socialistes (et leur conversion écologiste ; lol) et la solidité de conviction des dirigeants d’EE-LV!
Point numéro 3 :
Vous dites :
Tout d’abord la définition du mot « putsch » : « putsch, nom masculin, Sens : Coup d’Etat effectué par un groupe armé dans l’objectif de prendre le pouvoir.
On peut aussi bien entendu le voir dans un sens imagé.
Vous avez quand même un drôle de regard sur la démocratie! Ainsi créer un nouveau parti (le parti de gauche ») et s’entendre avec d’autres formations au sein du front de gauche s’apparente pour vous à une coup de force!!!
La question s’impose : est-ce quelqu’un a été forcé dans ce processus ou est-il simplement une expression du jeu démocratique?
Point numéro 4 :
Je voudrais vous faire remarquer une chose : le programme du front de gauche est soumis par la présidentielle à l’appréciation des électeurs pour son application éventuelle future, non?
Et cela vous étonnes qu’il ne soit pas encore appliqué…
De plus vous n’avez pas répondu à mon objection qui me semblait pourtant valable quand je disais :
Point numéro 5 :
Vous reprenez à votre compte les rumeurs concernant des négociations en cours pour les législatives entre le PS et le parti de gauche ; c’est je crois prendre ses désirs pour des réalités.
En l’état très clairement Jean-luc Mélenchon et Marie-georges Buffet ont récemment déclaré que le front de gauche présenterait partout des candidatures indépendantes.
On entend ici ou là que les communistes auraient besoin des socialistes pour être élus. Encore une rumeur : tous les députés communistes à l’assemblée ont été élus en battant un socialiste présent au premier tour…
Conclusion :
Vous remarquerez que dès mon premier commentaire j’ai répondu point par point à votre intervention.
Si vous pouviez faire de même je pense que cela pourrait faire avancer le débat.
Bien cordialement.
Là évidemment, y’a pas grand chose à ralouter, à part se marrer bien sûr. T’aurais p’têt pu dire centralisateur plutôt que jacobinouze, ç’aurait été encore plus clair, quoiqu’aussi ridicule certes.
Par contre le vigoureusement est de trop, j’suis formel, lourdement pléonasmatique même, ça va d’soi, forcément vigoureux le jacobinbin, pardine, surtout le modèle combattant. On finirait par se demander si t’es vraiment du jacobin pur sucre mon gaillard… tellement que t’en rajoutes dans l’enflure emphatique et la profession de foi intégriste… mériterait un contrôle de slip et d’Adn le Nicks (« Nicks qu’a sa veste » au pressing pour dans quinze jours, prête à retourner), tu crois pas Jean-Luc ? Voir si c’est ben tricolore l’bazar…
@Vigneron
Merci de ta collaboration, citoyen !
Tiens, ça va te faire plaisir :
http://www.rue89.com/rue89-presidentielle/2012/04/07/en-europe-la-vague-melenchon-intrigue-et-seduit-230929
Melenchon au 2eme tour = Sarkozy pour 5 ans – les retraites votent UMP et ont peur des bolcheviques – les seuls veritables ecologistes sont les anti nucleaires affiches a savoir EELV et personne d’autre qui a aussi le seul programme economique qui va avec ses convictions ecologiques. Car fort malheureusement l avenir ce n est pas l humain d abord mais l environnement avant tout.
Le problème n’est pas les idées de l’écologies, le problème ce sont les personnes qui portent le messages…. Europe Ecologies Les Verts est représenté par des personnes cacophoniques, est très arrivistes qui en même que leur candidate Eva Joly (qui ne l’est pas moins), organiser une oppositions sur ses thèmes au PS, se voyait court-circuiter par une candidate au législative(les verts) par une seconde négociations de marchands de tapis…. Quel triste spectacle qu’une telle contradiction, Comme si Cécile avait voulu planté Eva, rompant le cou de campagne à cette dernière en la dé crédibilisant. Eva Joly est apparu comme trahi par les siens. Lors de la primaire de l’Ecologie très CONCURRENTIELLE où les coup bas ont plu. Comme si tous les anciens rivaux de cette pré-compétition se vengeaient sur la candidate désignée…
C’est un sale spectacle politique, où l’arrivisme individuel passe l’éthique, le vote des urnes écolo, et le ralliement collectif…. Même si la candidate est assez sympathique elle ne pourra redressé cette image désastreuse de leur mouvement.
Comme l’écologie est une idée faisant grand place au biens communs, le fait que les egos soit si sur-développé donne une image d’insincérité absolue.
Détrompez-moi, si des personnes de ce mouvement peuvent argumenter autrement le droulement de la campagne et la discrétiondes enjeux environnementaux dans la campagne.
C’est triste de voir quelqu’un (la candidate) en situations de victimes de scélératesses…
Bonjour,
@ jeanne.
Vous dites :
Les retraités que vous connaissez peut-être, mais comment pouvez-vous être aussi affirmative pour l’ensemble de cette catégorie de population?
De plus, définition de « bolchévique » : « Les bolcheviks, bolcheviques ou bolchéviques[1] sont une fraction du Parti ouvrier social-démocrate de Russie fondée en 1903 et dirigée par Lénine, avant de se constituer en parti indépendant à partir de 1912 ».
Bon, il y a juste 100 ans… ne retardez vous pas un peu?
De plus le front de gauche, outre le parti communiste (qui évidemment n’a pas pu évoluer en près d’un siècle) est composé de 7 autres formations politiques… ne reproduisez vous pas, sans trop réfléchir, la peur du rouge -le couteau entre les dents, qui mangent les enfants-, que cherchent à attiser les opposants du front de gauche de tous bords?
Vous dites de plus :
Vous avez raison de dire « anti-nucléaires affichés« , puisque dans les faits les dirigeants d’EE-LV ont vendu toutes leurs convictions contre des sièges dans un accord, qui s’apparente à une lettre au père noël, avec le PS.
Beaux écologistes que la direction d’EE-LV, donc… Et il en auraient le monopole? Il faut se réjouir au contraire quand de bonnes idées se diffusent et sont reprises par d’autres ; n’est-ce pas cela qui compte?
Pour finir, vous dites :
Tout d’abord, on voit que vous n’avez aucune idée de ce qui est contenu derrière la formule « l’humain d’abord »! Une des conséquence, largement citée par le front de gauche, est de préserver, par l’écologie appliquée à travers la planification, le biosystème planétaire pour que l’espèce humaine ne soit pas condamnée à sa disparition…
L’inversion de la de la hiérachie par vous, veut-elle dire que vous pensez qu’il faut un suicide général de l’humanité pour « l’environnement avant tout »?
Cordialement.
Et pour ceux qui s’interessent à ce que pensent 50% de la population votante, l’émission les nouveaux chemins : comment définir la pensée de droite
Lorsque je vais dans la « nature » qui n’est pas si Naturelle que cela, je me sents mieux; il reste très peu de nature naturelle ; il y a toujours des traces anciennes d’hominisations (traces d’ancien champs de diverses remontant même à plusieurs siècle, présence de faune domestique, et de flore importée). C’est pour cela que l’on parle d’environnement ( sous entendu de l’homme et pour l’homme). Donc nos interactions avec le donné naturel doivent nous créer un environnement viable. Dans la notion d’environnement l’homme est le centre de la création étant la bête la plus « évolué », voir l’état de la question sur les rapports de l’humain et de l’animalité….
Plus que 15 jours avant le 1er tour… Mon humeur est d’infliger un « carton blanc » avec une campagne qui passe à côté de l’essentiel (environnement, l’Europe, la crise systémique, la déliquescence de versant sud méditerranéen, ect).
La France est sous anesthésie, et comme l’a souligné The Economist, la gueule de bois à partir du 7 mai est à prévoir.
La gueule de bois c’est depuis mai 2007…
The Economist… magnifique couv : le Déjeuner sur l’herbe avec le promis et le répudié de la Marianne en deux têtes de noeud de pique-nique…
Au fait, à propos de The Economist, c’est quel pays qui est troisième au monde pour la diffusion de cette bible libérale ?
Bon, z’avaient soutenu le Sarkome « faute de mieux » en 2007… s’ils sont logiques avec leur très souverain classement des pays selon leur « indice de démocratie » et au vu de la dégringolade de la fRance sur cet indice depuis cinq ans (au-delà de la trentième place mondiale, sept places perdues, avec le Bostwana, le Pérou, etc, bref passée dans le groupe des « Démocraties imparfaites » …), on supposera que, malgré leur sarcasmes sur le déni français, ils changeront leur fusil d’épaule…