Alors que tous les yeux sont aujourd’hui tournés vers l’Espagne, qui manifeste un sursaut d’indépendance vis-à-vis des exigences d’une médiocre Troïka (dont les membres se font étriller à Bruxelles pour le plaisir de tous), c’est en Chine que cela craque soudain de partout, les commentaires étant en effet interdits « jusqu’au 3 avril », sur les micro-blogs chinois (l’équivalent là-bas des Facebook et autres Twitters).
Le but, c’est d’étouffer les rumeurs de coup d’État liées au limogeage du populaire et néanmoins néo-maoïste Bo Xilai, ex-secrétaire du parti communiste de la ville de Chongqing, tandis que volent les accusations de meurtre sur la personne de Neil Heywood, homme d’affaire britannique, à l’encontre de Mme Gu Kailai, épouse du même M. Bo Xilai.
Quand on vous disait que rien n’est simple dans la vie !
La bonne nouvelle, c’est que si les populations du monde en 2012 sont prêtes à supporter toutes les avanies en termes d’austérité, de retrait des droits démocratiques, de portes tournantes à la vitesse du son entre monde politique et monde des affaires, il y a cependant une chose qui les poussera infailliblement à l’insurrection : la disparition de la micro-reconnaissance mutuelle que dispensent les micro-blogs.
Dirigeants politiques : attention aux coupures accidentelles de courant qui pourraient conduire à de très regrettables malentendus !
64 réponses à “INCROYABLE MAIS VRAI !”
Quelques réactions à « l’éviction » (quel est l’équivalent chinois de la ville de Limoges ?) de Bo Xilai sur un micro-blog chinois:
http://fr.globalvoicesonline.org/2012/03/17/102142/
Ca pas être question à mille francs, arkao :
Jingdezhen
La où fut mis à jour le kaolin, dont fut tirée la procelaine.
(en résumé, l’art de la porcelaine serait un « ar(t)-kao-lin » ? …peut mieux faire, peut être un art chaotique)
Limogeage = Jingdezhenage ?
Ouais, pas facile de s’entendre, merci de ne pas avoir communiqué en idéogrammes transcrivant le mandarin, ça aurait été moins lisible par moi comme par un Nous d’hypothèse.
Internet est très pratique pour le pouvoir, il canalise le mécontentement, la frustration, la colère des gens sur les réseaux, là où autrefois ils descendaient exprimer ces sentiments dans la rue.
Le problème aujourd’ hui c’ est que les gens derrière leurs ordinateurs, à force de lire la gabegie qui a lieu deviennent, pour sans doute beaucoup du moins, tout simplement enragés.
Quand quelqu’ un est frustré, sa colère peut être terrible. Je pense que le pouvoir en est parfaitement conscient, ils y réfléchiront à deux fois.
Il y a un autre problème pour le pouvoir, grâce au web, les gens sont devenus très très bien informés, fini de leur raconter des histoires.
Bref, ils sont devant une équation que je n’ aimerais pas avoir à résoudre ..
^^
Depuis que son train avait passé les faubourgs et les fumées de Charleville, il semblait à l’aspirant Grange que la laideur du monde se dissipait : il s’aperçut qu’il n’y avait plus en vue une seule maison. Le train, qui suivait la rivière lente, s’était enfoncé d’abord entre de médiocres épaulements de collines couvertes de fougères et d’ajoncs. Puis, à chaque coude de la rivière, la vallée s’était creusée, pendant que le ferraillement du train dans la solitude rebondissait contre les falaises, et qu’un vent cru, déjà coupant dans la fin de l’après-midi d’automne, lui lavait le visage quand il passait la tête par la portière. La voie changeait de rive capricieusement, passait la Meuse sur des ponts faits d’une seule travée de poutrages de fer, s’enfonçait par instants dans un bref tunnel à travers le col d’un méandre. Quand la vallée reparaissait, toute étincelante de trembles sous la lumière dorée, chaque fois la gorge s’était approfondie entre ses deux rideaux de forêts, chaque fois la Meuse semblait plus lente et plus sombre, comme si elle eût coulé sur un lit de feuilles pourries. Le train était vide; on eut dit qu’il desservait ces solitudes pour le seul plaisir de courir dans le soir frais, entre les versants de forêts jaunes….
Julien Gracq, « Un balcon en forêt » (J. Corti)
Un peu de dépaysement.
Et ici…
http://www.bude-orleans.org/lespages/34etud/gracq.html
A la découverte de Julien Gracq …
Merci à Lisztfr
Delphin
» Le rivage des Syrtes » , Julien Gracq .
L’OEUVRE .
En alchimie, ce genre d’équation est pourtant aisée à résoudre ! Faire passer un éléphant dans le chas d’une aiguille ! La population mondiale dans sa grande majorité effectue cette opération chaque jour, chaque heure ! Cela s’appelle joindre les deux bouts (de ficelle), être polyvalent, être papa & maman à la fois, être patron et ouvrier, être malade et apprendre à se soigner, effectuer milles tâches à la fois, gérer son angoisse jusqu’au 20 du mois quand tout est prélevé, faire beaucoup avec peu, partager quand on a plus rien ! Personnellement, j’apporte du chocolat noir et du soutien financier à mon ami autoentrepreneur en difficultés à cause de la crise. Sa banque ne veut pas lui prêter de l’argent pourtant c’est un bosseur ! ça fait des années qu’il est pas allé au cinéma… Toutes ces existences, ces gens dit « petites » débrouillards, beaucoup plus solidaires qu’on l’estime généralement, dans le silence des coeurs, au milieu de leurs nuits merveilleuses peuplées de rêves d’une vie meilleure, ont résolu l’équation depuis longtemps !
C’est comme cela que le mouvement a commencé en Egypte. D’abord une page FB suite au lynchage d’un jeune à Alexandrie « we are all Khaled Saïd » ….Le gouvernement a pris peur en voyant le succès de la page (et d’autre comme « the 6th of April mouvement »)….Action: On coupe Internet et les sms!!
Réaction: des centaines de milliers de jeunes descendent et se rassemblent dans la rue pour continuer à échanger!!!
La démocratie est tellement agreable quand on y goûte par les micro-blogs, qu’on ne peut plus s’en passer!
La démocratie est-elle une drogue? L’opium du peuple?
Hé hé hé!
Mais l’opium du peuple c’est l’argent.
Ah ? Et l’argent du peuple c’est quoi ?
Eeeeuuuuh…..De l’opium?
@ juber
C’est une monnaie qui à pour nom démocratie et qui se mue parfois dans une chambre de compensation spéciale appelée révolution.
Les ‘Troïkaistes’ vont-ils regarder ce documentaire…?
Et juste avant, un autre docu sur le naufrage du Titanic…!
La Banque Royale et le krach de 1720
Arte, samedi, 31 mars 2012 à 21:35
Rediffusions :
01.04.2012 à 14:45
11.04.2012 à 03:55
John Law
(Allemagne, 2011, 52mn)
ZDF
Bulle financière, délits d’initiés, spéculation et actions toxiques… : un scandale d’il y a trois siècles qui présente d’étonnants points communs avec la crise actuelle.
John Law, né en 1671 à Edimbourg, est très tôt doué pour les jeux de hasard et les calculs de probabilité. Il écume avec succès les salons londoniens. Mais ayant tué un rival en duel, il est condamné à mort. Il réussit à s’enfuir en Hollande en 1695. Il y étudie les systèmes financiers en vigueur, puis fait de même à Paris et en Italie. Enfin gracié chez lui, il écrit des Considérations sur le numéraire et le commerce. À la mort de Louis XIV, il gagne la confiance du régent Philippe d’Orléans. La France est endettée et Law suggère en 1716 la création d’une banque privée que le régent érige en 1718 en banque royale. Elle a le droit d’émettre des billets au porteur en écus ; elle décide ensuite de le protéger des variations des monnaies. Les affaires sont d’abord florissantes, la spéculation gonflant le cours des actions. Mais dès l’année suivante, les bénéfices se font attendre et on assiste à des fuites de capitaux à l’étranger. Pour faire face, Law fait miroiter les immenses réserves d’or découvertes en Louisiane et au Mississipi. Il invente donc l’émission d’une action populaire pour les exploiter. L’engouement est extraordinaire. Mais la situation se dégrade plus rapidement que prévu et bientôt la révolte gronde…
Pour commenter les crises financières d’hier et d’aujourd’hui, des experts allemands et français prennent la parole, notamment Hugues Le Bret, ancien directeur de la communication du groupe Société Générale.
Crise financière très similaire a la notre, d’autant plus qu’a l’époque, il y a eu un pic « biomasse » comme nous avons un pic pétrolier. S’en est suivi : crise économique, dépression, famines, révoltes, pandémies (peste noire), et la guerre de cent ans.
Le bois avait permis l’essort d’une sidérurgie rudimentaire mais qui a permis la création de la charrue et d’autres instruments qui ont amené une explosion démographique … jusqu’a l’épuisement des ressources.
Et pour cette époque, on fait la même erreur que pour la notre : tout mettre sur le dos de quelques profiteurs/parasites, au lieu d’y voir une cause structurelle. Mais bon, se dire que c’est la faute aux financiers est beaucoup plus confortable intellectuellement parlant, on se dit qu’on contrôle la situation, qu’il y a une solution.
En plus pas de bol a l’époque, ils ont eu un gros volca, qui a causé un mini hivers nucléaire qui a duré quelques décénies (le mini age glaciaire). Et tout cela à pris fin quand l’amérique a été découverte un peu plus de 200 ans plus tard, et qu’avec tout ce nouveau territoire a exploiter le « jeu » a pu reprendre… et il s’est même amplifié et perpétué avec le charbon et le pétrole.
Et aujourd’hui on revit les même causes et les même effets, sauf qu’on n’est qu’au début.
Pendant qu’on se demande comment reformer le capitalisme, on évite de se demander comment faire sans une énergie aussi abondante et pratique que le pétrole,
Personne ne se souciait des capitalistes pendant les 30 glorieuses qui équivalaient au boum du pétrole. Et en 1971 choc pétrolier. en 1979, choc pétrolier. En 2008 choc pétrolier. A chaque fois l’amplitude augmente. Et comme par hasard, l’économie capote, l’endettement explose, etc…
enfin bref…
comme en 1340 on ira dans le mûr, 50% de la population en moins, quelques décennies de survival horror et puis ça repartira pour un tour.
@ yoananda
Paco 76 nous parle de John Law au XVIIIe siècle et vous répondez en évoquant la crise du XIVe siècle.
Quel rapport ?
Quant à la question d’un « pic biomasse » à la fin du Moyen Âge, je suis très curieux de connaitre les sources sur lesquelles vous vous appuyez.
Voici pour les sources :
http://yoananda.wordpress.com/2012/04/02/cest-deja-arrive/
Pour le lien avec Law, c’est une erreur de ma part, j’ai lu trop vite.
J’etais en Chine il y a quelques mois, pour voir ma belle famille, avec ma femme.
J’ai constaté une colère terrible contre les dirigeants actuels. Et aussi un sentiment d’immense abandon de la population: la plupart des jeunes sont terriblement endettés, sous l’effet combiné d’une politique néo libérale les poussant à investir dans l’immobilier, mais aussi sous l’effet de forces plus profonde, de nature anthropologique, liées à la structure familiale chinoise.. J’avais pu longuement discuter avec une jeune fille, amie de ma femme, qui m’avait confié sa colère lors de l’éviction de Bo Xilai de la direction de Chongqing : pour beaucoup de jeunes gens de la classe moyenne il représentait l’espoir d’une lutte cruelle contre la corruption. Même si selon nos critères occidentaux, Bo Xilai est plus proche d’une forme de fascisme qu’un démocrate, dans le contexte chinois, ses campagnes anti-corruption avaient énormément frappé les esprits.
Lors de la tentative de défection de son bras droit auprès du consulat des États Unis de Chengdu, le gouvernement chinois n’avait pas hésité à bloquer tout le quartier au moyen de blindés légers et de troupes anti émeutes. Ceci avait occasionné une peur terrible en Chine, où les spectres de la guerre civile ne cessent de tourmenter les gens.
Il faut avoir conscience que ceci se déroulait sur un fond constant de tension sociale, notamment après une énorme grève à Chengdu dans l’industrie sidérurgique où plus de 10 000 ouvriers, sur les 15 000 employés avaient paralysé l’une des plus grosses entreprises du Sichuan.
Or le Sichuan en Chine a une position bien particulière : il faut savoir que si cette région est quelque peu périphérique actuellement, cela n’a pas toujours été le cas. Par exemple, il s’agit d’une des régions recouvrant l’un des Trois Royaumes. De cette époque, elle conserve une identité locale très forte, accentuée par le rôle que joua une insurrection avortée en mai 1911 lors de la privatisation et de la captation par les puissances occidentales des chemins de fer régionaux. Cette insurrection, matée par l’Empire, en suscita d’autres, aboutissant à la première Révolution de 1911. Cela mena finalement à la première République de 1912.
Traditionnellement les Sichuanais sont considérés comme des franc tireurs plutôt libéraux : ainsi, cette tension régionale se traduisit historiquement dans la tension entre le Sichuanais Deng Xiaoping et Mao. Mao fit payer, indirectement, à Deng Xiaoping son opposition de la façon la plus tragique qui soit : le Sichuan connut pendant le Grand Bond en Avant la pire famine de l’histoire chinoise. Les estimations les plus raisonnables de Frank Dikötter dans Mao’s Great Famine ou de Yang Jisheng dans Pierre Tombale (Mu Bei) aboutissent à des bilans de l’ordre de trente millions de morts de faim.
Une conséquence non dite mais visible « en creux » lorsque vous commencez à connaître les gens là bas est une haine morbide pour les fils et filles des dirigeants du Parti, qui se sont considérablement enrichis par leur appui.
Tout ceci pour dire que nombre de faits, comme par exemple la forte poussée de la spéculation sur l’or durant les mois derniers en Chine peuvent se comprendre comme des preuves de l’inquiétude d’une part de la population à propos de la stabilité du régime. Il ne faut pas non plus oublier que la Chine a connu en 1947 l’un des pires épisodes d’hyper-inflation de l’histoire humaine, dont le souvenir traumatisant perdure. (Carmen Reinhart & Kenneth Rogoff This time is different p 183).
Merci de partager votre expérience et connaissances.
Une lutte sévère est engagée à propos de la composition du comité permanent de 9 membres du bureau politique du parti communiste chinois. Mais elle ne reflète pas seulement le choc d’ambitions personnelles impliquant des pans entiers d’un pouvoir où sont imbriqués selon un système de protection et d’allégeance dirigeants du parti, de l’armée et de l’industrie.
Elle exacerbe également le débat sur la politique économique à suivre, ainsi que sur les réformes politiques à entreprendre. Opposant les tenants d’un pouvoir reposant sur une industrie tournée vers l’exportation à ceux qui souhaitent favoriser le développement du marché intérieur. Ces derniers ont clairement expliqué qu’ils ne pensaient possible d’y parvenir qu’en s’appuyant sur l’activité économique privée.
Mais il faut se garder d’utiliser nos lunettes pour décrypter des jeux qui sont masqués…
Il faut aussi remarquer une petit chose: la soeur du futur dirigeant chinois est tout simplement l’une des plus grosses promotrice immobilière chinoise. Et par ailleurs, le bras droit de Bo Xilai aurait fourni aux Etats Unis, d’après l’Internationale Herald Tribune, des documents concernant de nombreux détournement de fond dans le domaine de l’immobilier et du BTP ainsi que des affaires de corruption dans ce même domaine concernant l’entourage de Xi Jinping.
On a estimé ainsi (cette estimation provient d’ailleurs du PCC) que 25% du plan de relance chinois, qui reposait notamment sur de colossaux projets d’infrastructures aurait ainsi été détourné, ou utilisé en pur perte dans la construction de multiples « éléphants blancs ».
Exemple, le train à grande vitesse entre pékin et Shanghai:
http://www.lemonde.fr/asie-pacifique/article/2012/03/19/la-construction-du-tgv-chinois-entachee-de-fraudes_1671856_3216.html
Et une belle partie de ce plan de relance est surtout partie dans la corruption et la spéculation.
On a retrouvé une partie de cet argent dans la bulle immobilière que le régime essaye de dégonfler, dans les sacs Vuiton et les symboles de luxe que la représentation nationale exhibe maintenant avec ostentation au point d’indisposer et susciter une immense risée dédaigneuse dans la population et sur le net chinois, etc.
Le PCC est un océan de corruption où des grandes fortunes se créent par la rapine avec les moyens et la violence de l’appareil d’état. Dessous il y a l’économie réelle pour nourrir tout cela.
La transition démocratique risque d’être vraiment compliquée et explosive en Chine.
Surtout avec les nervosités qui existent tant dans la classe ouvrière que dans les zones rurales riches et denses en proie aux assauts maffieux de la spéculation
sur les terres.
Ca va être très compliqué, vraiment.
Tout à fait d’accord pur les lunettes! par contre, et ce n’est qu’une impression, j’ai depuis longtemps le sentiment que la Chine est une « terre de prédilection » pour les bulles.
J’aimerai aussi rajouter une précision: lors de ce qui a été appelé pudiquement les événements de 1989, une opposition de ce type existait aussi. Elle opposait des partisans acharnés du néolibéralisme, favorable à une privatisation à marche forcée de l’économie chinoise, et les partisans d’un libéralisme sous contrôle, dans lequel les grandes entreprises d’états serviraient d’avant garde. Les néolibéraux avaient commencé leur offensive en s’alliant avec Zhao Ziyang. Ce dernier avait autorisé la diffusion d’un documentaire télé révisant toute l’historiographie chinoise traditionnelle
Qu’est-ce qui a pu pousser Wang Lijun, un chef de la police chinois, à se réfugier dans un consulat américain, puis à en sortir ? A maquiller dans l’urgence ce qui est vraisemblablement l’assassinat par empoisonnement d’un citoyen britannique, Neil Heywood, marié à une chinoise, relation d’affaire de Gu Kailai, la femme du gouverneur Bo Xilai désormais en disgrâce en attendant de connaître son sort, et présenté comme pouvant travailler pour les services ? Pourquoi Gu aurait-elle exigé, sans succès, que Neil Heywood prête allégeance et divorce d’avec sa femme ?
Tous les éléments d’un thriller sont réunis.
Si l’on traduit du mandarin (approximatif) ce tourniquet chinois n’est pas une figure dskiste.
Ah… « une chose qui les poussera infailliblement à l’insurrection »…
Voilà un point digne d’intérêt! Nous avons le désir de leur insurrection…
Mais que cette chose qui poussera à l’insurrection soit « la disparition de la micro-reconnaissance mutuelle que dispensent les micro-blogs » , voilà, cher Paul, qui mérite réflexion!
Une fois de plus, il faut réfléchir au sujet de l’énoncé: « les populations »?
Or qui en a à fiche, parmi les populations, des blogs et micro-blogs…?
Dit autrement: vous avez fini par conclure, alors que ce n’était pas du tout votre point de départ, au désirable de l’insurrection. Ce désir, que je partage, soit dit entre virgules, est celui d’un individu sur le corps social. Je désire l’insurrection du corps social, la mienne ne me suffit pas. L’insurrection individuelle, à la limite, n’existe que si elle est collective. Et votre premier collectif, c’est le blog. Mais l’insurrection des blogs ou des bloggeurs ne suffira pas, ne se suffira pas. Elle ne sera pas celle du « corps social », celle « des populations ».
Le geste qui a initié le printemps tunisien n’était pas celui d’un bloggeur, mais d’un marchand de quatre saisons. Certains pensent que la révolution tunisienne n’aurait pas eu lieu sans Facebook ou Twitter, c’est à mon avis pure illusion.
En parlant de cut, ce matin, mon commentaire a été supprimé après envoi.
Pourtant l’envoi de celui-ci était OK et mis correctement en visu,comme les autres, en bas du listing des commentaires. Mais à mon retour dans la chronique, il avait disparu – Envoyé dans la chronique : CONJONCTURES BOUSCULÉES, par Panagiotis Grigoriou
Le titre : Philosophie… au regard de l’Histoire. Cet article ne contenait aucune attaque personnelle, ni rien à ma connaissance pouvant heurter une quelconque communauté.
Non vraiment rien… pouvant justifier (selon moi) une censure. Donc, erreur ou malentendu.
Je ne sais. Pourquoi « la modération » s’est activée ?
« Il n’est pas nécessaire de ressoumettre votre commentaire ». Bon ben, tant pis ! Ce texte était pourtant chouette.
22 avril – Rassemblons-nous
Les ensembles euclidiens peuvent se ressembler et se rassembler mais l’expérience montre que le quant-à-soi-autonomiste s’effraie à l’idée de frayer dans le magma du Nous et des Nousistes qui historiquement semble inséparable de l’identification des autrifiés, les Vousistes. On nait pas pareils, Nous et Vous. L’ensembliste reconnaitra les siens parmi eux, mais il n’y a pas de « Nous » sans exclusion.
« il n’y a pas de « Nous » sans exclusion. »
Les nousistes gentils contre les vousistes méchants, les vousistes lucides contres les nousistes progressistes : que de l’amour des …….. différences.
Si on naît pas pareils dans les différences, alors pourrions nous naître pareils dans l’indifférence ?
Femme, j’ai vécu et vit un « nous » élan vital dans un rapport de force de l’espèce pour abolir le sous-genre qui nous reléguait à un « état » féminin [notre différence voulue et rendue indépassable par l’aaaaamour qui lui était attribuer (chambre de compensation !)]. Ce nous ne s’est pas formé contre, mais pour. Pour nous. S’excluaient celles qui s’autrifiaient. Un « nous » tripal » em>(origine : tripes) en quelques sortes, empathique, fondant un droit à l’indifférence.
Impossible d’autrifier pour passer du « ou » au « et » puisque le quant-à-soi autonomiste n’est pas concerné !
@baleine 2 avril 2012 à 07:47
Je n’ai pas qualifié les gentils et les méchants, ni l’apriori sur la méchanceté ou la bonne foi de l’autre. Mais en français le sujet grammatical entraîne des conséquences. J’avais oublié les guillemets à « on naît pas » pour lire aussi le « on n’est pas ». Et le « pareil » est une sacrée difficulté : de quelle position juge-t-on du pareil sinon dans l’imaginaire d’une figure tierce ? Mystère du petit d’homme qui se reconnait au miroir. Depuis les années 30 où le fameux stade du miroir fut conçu, je constate qu’un gosse de 6 mois s’émeut à Se voir en vidéo.
Pour les femmes, mystère aussi pour les hommes sur ce qu’elles sont (le « n’être »… encore) et parasitées par le discours des hommes à leur sujet, les prises de paroles auto-n’hommes sont le plus souvent très récentes au regard de l’histoire. Vous aurez du mal à faire entendre que l’accès des femelles aux privilèges des mâles n’est pas contre eux : beaucoup le perçoive ainsi. Tant pis pour eux. La référence de réduction anatomique pour classer – car je doute que la double construction « homme » « femme » soit autre chose qu’un échafaudage provisoire plus complexe que le savoir anatomique justifiant la dichotomie des genres – n’est que la partie sensible d’un iceberg.
Le savoir des tripes remue, c’est clair, mais ne dit pas les ingrédients de son chaudron et de sa consistance, et il s’accorde mal d’un supposé droit à l’indifférence. Je n’arrive pas à lire votre dernière phrase. Je précise : l’autonomiste s’imagine à part des ensembles dont il dépend à son corps défendant, sa majesté le sujet s’imagine autonome et résiste à l’emprise confondante du Nous. Mais pas de Nous sans Vous. Les terriens excluent les extra-terrestres, les aliens, les autrifiés.
Ca c’est ce que vous dites.
En reo maohi il existe
« Tatou » = nous tous, sans exception
et
« Matou » = nous, sans vous…
@Subotai 3 avril 2012 à 19:19
Sans doute, mais je m’exprime en français sur un blog en français avec des lecteurs francophones et donc implicitement le « nous » est limité à l’aire sémantique de la langue française. Mais vous faites bien de révéler l’implicite. Ça me rappelle un truc lu dans le temps sur de la pub aux États-Unis d’Amérique où la graphie jouait de « us » et « US ». On comprend qu’avec de tels astuces, certains là bas puissent identifier leur « nous » à leur U.S.
J’apprends que Le reo tahiti avec sa transcription latine comprenant 5 voyelles et 9 consonnes pour un lexique de 1000 mots. Ça semble peinard, et ça va avec nos catégories de sous-développement en comparaison des dizaines de milliers de mots requis pour l’expression moyenne francophone.
N’empêche, je lis que :
TÄtou : Nous (inclusif : vous – 2 ou plus – et moi)
MÄtou : nous (exclusif : ils, elles et moi)
Dois-je croire Wiki ou Vous ?
Surtout qu’en plus il y aurait :
‘outou : Vous tous ;
RÄtou : Ils, elles, eux (plus de deux)
Leur langue semble distinguer ce que le français laisse ambigüe.
TÄua : inclusif, nous deux (inclusif : toi et moi)
MÄua : nous deux, (exclusif : lui/elle et moi)
‘Årua : vous deux
RÄua : ils, elles (deux)
En résumé :
Si je parle de Rosebud1871 et de Subotai j’utilise TÄua
Si je te parle de Vigneron et Rosebud1871 j’utilise MÄua
Si je parle en même temps à Vigneron et Subotai j’utilise ‘Årua
Si je parle à un tiers de Vigneron et Subotai j’utilise RÄua
Si je parle de moi et d’autres non décomptés mais présent en corps et en adresse j’utilise TÄtou
Si je parle de moi et d’absent en corps mais pas en adresse, j’utilise MÄtou
Si je parle de présents en corps et en adresse et sans m’inclure j’utilise ‘outou
Si je parle d’absent en corps mais pas en adresse et sans m’inclure j’utilise RÄtou.
À vous lire : « « Tatou » = nous tous, sans exception » : pour qu’il n’y ait pas d’exception, vous êtes contraint d’ajouter « tous » à votre « nous », et si vous ne précisez pas le « tous » implicitement ça laisse un « vous » exclut en défaut.
Leur « tou » a l’air de marquer quelque chose de voisin de notre « tous ».
Merci pour l’excursion.
Le 22 avril, j’y serai aussi!
!
+ rq : y sont fort les canadiens
PROMOUVOIR UNE IDEE …FAIRE SA PROMOTION
Il nous faut dorénavant faire la promotion de ce RASSEMBLONS-NOUS, au sens large.
C’est à dire qu’il nous faut compulser tous les éléments qui concourent à développer et à accélérer son effet, son impact. Souhaiter, par des moyens de communication et de stimulation, sa propagation contagieuse. Pour ma part (réaction de publicitaire que je fus un temps aussi, autre front s’il en est, sur l’axe du capitalisme), je l’extirperai (cette annonce-vidéo) et la mettrai pour un temps donné, en tête de gondole de vos chroniques. Ouais, « vous faites de la PUB », certains diront vulgairement. Et que cette dernière va de pair avec un capitalisme corrompu. J’entends bien. Mais publicité n’est pas réclame, comme, et la comparaison est audacieuse, philosophie n’est pas sophisme.
Donc, mettre ensemble nos forces, nos moyens, pour informer. Et là, cela doit être dit : de nous en informer pour nous-mêmes, soit un CONNAIS-TOI TOI MÊME, pluriel, universel. C’est SOCRATE qui devrait être content… Moi je suis sûr, épris qu’il était de la chose politique; il serait en tête du défilé. Mais tout cela ne se fera que si et seulement si notre information réunie ne cède pas au sifflement persuasif qui, souvent se montre trop éloquent… suivez mon regard…
Enfin, convaincre au-dessus des vents du désir et même des envies satisfaites. Avoir toujours à la bouche, la fleur de l’impartialité, mais sans céder un pouce sur nos analyses distinctives si elles sont justes et comme telles dans le coeur de chacun et du plus grand nombre possible. Cela a un nom : la démocratie populaire
C’est comme cela que nous combattrons contre ceux qui cherchent avant tout à nous différencier. La division, maîtresse de tous les pouvoirs (politiques et religieux) tyranniques.
La raison vivante de ce combat doit nous distinguer de leur irrationalité folle capitaliste.
(Processus bien connu dans la Pub : quant tous les produits se ressemblent, exemple des machines à laver, pour les différencier, on utilise un paramètre le plus irrationnel possible, genre « Mère-Denis » – Idem quant une pensée est mise en commune et c’est bien le cas désiré par les oligarchies financières; cela aboutit à une machine qui tourne en rond, puis après cela part en vrille et inéluctablement en folie dangereuse.
Notre force doit venir de l’intérieur. Ensemble, nous gagnerons le pouvoir de vivre ensemble !
http://www.youtube.com/watch?v=2-dzBPAA13c
J’aime bien …
Richmond Fontaine – Let Me Dream of the High Country
En visionnant « Shane » (1953) ce soir, un célèbre western des origines, je note qu’un étranger est accueilli dans une famille de fermiers. Impensable aujourd’hui, d’accueillir un étranger chez soi, puisque dans tous les films d’Hollywood actuellement domine le manichéisme le plus sordide, et le repli sur la cellule familiale. Donc il ne s’agit pas seulement de militer et de guerroyer car il faudrait ne pas être contaminé par cet air ambiant, chargé des miasmes de l’angoisse … le monde n’a pas toujours été comme ça, rappelez vous.
Il y avait dans ces vieux films aussi, le mystère de la séduction masculine…
« j’irai dormir chez vous » prouve le contraire, l’hospitalité est une valeur humaine universelle et éternelle.
Oui… l’exception qui conforme la règle ?
Je viens de finir Shane, c’est effectivement un grand western, mon préféré sans doute, avec 3:10 to Yuma… il y a tous le prémisses de « La nuit du chasseur », pas mal de folklore aussi, de description réaliste de la vie des pionniers.
http://www.imdb.com/title/tt0046303/
C’est étonnant, chacun de ces films est monde, – une réalisation personnelle aussi qui explique un point de vue, une continuité dans la création et un reflet de l’évolution de la société qui lui a donné naissance… C’est pourquoi c’est complexe.
Que signifie dans The Tin Star, le rôle que fait jouer Anthony Mann à la foule, qui apparaît ici pour la première fois, de manière anonyme, sous forme de badauds qui ne semblent avoir entre eux aucun rapport, des figurants silencieux, qui regardent… étrange. Un ovni.
Autant j’ai de vagues souvenirs de mon enfance au sujets de westerns qui ne m’ont jamais marqués, comme OK Corral et Coups de feux dans la Sierra, y compris, Le trésor de la Sierra madre, puis tous les films avec J. Wayne, autant ceux-là sont inoubliables…
http://www.imdb.com/title/tt0044706/
High Noon is for me one of the two finest Westerns ever made (the other is Shane)
Shane (1953) de George Stevens, avec Alan Ladd, Jack Palance
@lisztfr
Oui, moi aussi j’ai longtemps cru que ‘l’exception confirme la règle’…
Et bien, en fait, non… « l’expression ‘exceptio probat regulam’ signifie que:
‘l’exception met la règle à l’épreuve’ et non qu’elle la confirme… »
Tiré de l’excellent « Le Dictionnaire du Diable », de Ambrose Bierce, 1842/1914 (?)
http://fr.wikipedia.org/wiki/Ambrose_Bierce
Merci pour l’explication Paco76, lumineuse (et utile – en ce moment j’écris sur Lacan et les formules de la sexuation! « L’exception confirme la règle » y est un déroutant – quoique rigolo – Leitmotiv).
Ambrose Bierce est fantastique (arf…)
Dans un genre vaguement comparable: Max Aub (Crímenes ejemplares – je ne sais pas si Nick Cave s’en est inspiré pour ses « Murder Ballads », j’en ai toujours nourri l’admiratif soupçon…)
http://www.imdb.com/title/tt0044706/
High Noon (1952)
People got to talk themselves into law and order before they do anything.
Maybe because down deep they don’t care. They just don’t care.
Film encore une fois tout à fait étonnant, autour de la question du devoir, le « duty ». Je garde l’impression de G. Cooper hagard courant à travers la ville, avec ce tic tac d’horloge obsédant… vraiment étrange comme film, et je vois bien qu’il a servit de modèle à tous les westerns spaghetti de Sergio Léone ; les malfrats qui attendent à la gare, c’est le début de « Il était une fois dans l’Ouest » Le nom du « méchant » étant le même, Frank…
Immense influence de ce film, donc.
Dans les westerns authentiques, le recours aux armes est l’ultime recours, car on connait le prix de la vie, et la progression dramatique de l’action ne se résout qu’au dénouement d’un film qui est allé bien au delà et nous rapporte des pans entiers de réalité bien plus vastes… ce qu’on nomme « action » n’est pas le principal intérêt ce ces films, encore qu’elle est si intelligemment menée qu’elle vaut le détour à elle seule. Et je préfère quelques vues de profil de Félicia Farr à C. Cardinal plus ou moins agressée, dans « Il était une fois dans l’Ouest »….
INCROYABLE MAIS VRAI ???
Selon une source encore indéterminée, le candidat Nicolas Sarkozy, aurait décidé de se retirer de la campagne présidentielle.
Il aurait déclaré en effet que la crise économique étant finie, les islamistes dangereux ayant été arrêtés dans ce pays, les français ayant retrouvé un moral à toute épreuve, il souhaiterait se consacrer à sa vie personnelle.
La première réaction de François Hollande serait la déception, car il aurait déclaré perdre là le seul compétiteur à sa taille, et que c’est un coup dur pour cette campagne qui avait déjà bien du mal à captiver les foules. Les autres réactions viendront dans la journée…
Comme pour voter il faudra désormais payer, c’est une bonne nouvelle.
Il va se retirer de la vie politique dans cinq ans. Il a prévenu.
La campagne présidentielle est inutile et peu attractive, les abstentionnistes la gagneront comme d’habitude.
http://www.oddschecker.com/specials/politics-and-election/french-election/next-president
l’élection est déjà jouée pour les bookmakers
C’est pas le premier avril aujourd’hui ?
En effet il y a du poisson dans l’air aujourd’hui. 🙂
Par contre il est vrai que le candidat Président a déclaré la semaine écoulée que la crise est terminée !
En période électorale tout est possible… Dommage qu’une fois élu, le champ des possibles se rétrécisse.
Millo Dius !
Symbolique du pain azyme, dans l’exode, celui d’une libération :
http://www.moinesdiocesains-aix.cef.fr/homelies/lectio-divina/ancien-testament/pentateuque/exode/907-le-pain-azyme.html
C’est dire que le levain, c’est du pain ancien qui est mêlé à la pâte nouvelle pour lui donner cette propriété de pouvoir lever en faisant des bulles d’air dégagées par la réaction chimique du ferment sur la pâte nouvelle.
C’est sur le fait d’utiliser du pain ancien pour le mêler au pain nouveau que porte le précepte. En effet, à la différence du pain fait avec du levain, qui donc tire ses propriétés du pain ancien, le pain azyme, le pain sans levain, le pain qui ne lèvera pas est un pain entièrement neuf. C’est une pâte nouvelle faite avec une farine qui n’a pas encore été utilisée, et c’est ce symbole de nouveauté qui est important dans la prescription de manger du pain azyme.
« Des bulles d’air » ? Ce serait pas plutôt du CO2 ? La taxe carbone sur les boulangers !
Si j’allume la radio et que j’entends un homme ou une femme politique s’exprimer ; j’ai la certitude de recevoir en plein visage des paquets de boue ou pire encore comme de la. Je m’empresse donc de couper court à leur petit jeu malsain avant que le cœur ne soit enseveli.
Exacte…
D’ailleurs je pense qu’en effet Sisyphe était heureux, avec son petit cailloux, au moins il le mettait en mouvement !
Dès que Paul Jorion parle de la Chine, ça m’intéresse d’autant plus !
Un petit clin d’oeil pour Paul Jorion : « soft power »
http://edition.cnn.com/2012/03/30/world/asia/florcruz-china-soft-power/index.html?hpt=ias_t4
Précision :
Sur weibo (facebook chinois), il est possible de « transférer » , mais pas de « commenter ».
Une bonne présentation de la lutte des clans en Chine et son arrière-plan historique par la sinologue Ursula Gauthier.
Où l’on apprend que Bo Xilai avait dénoncé ses parents pendant la révolution culturelle.
Le père, avait pardonné, mais les caciques du régimes actuels ne l’entendraient pas de la même oreille. La piété filiale demeure en Chine un élément de compréhension du politique.
Bref, plus que sa ligne politique ce qui a constitué la plus grande menace, c’est son manque de fiabilité. C’est ce qui ressort de l’article.
D’autres que Bo Xilai ne sont pas moins préoccupés par la montée des inégalités, mais ils font moins de vagues, ils ne font pas réciter les chants révolutionnaires maoïstes. Je pense par exemple à Wang Yang qui dans la province du Guandong a négocié les hausses de salaire avec le patronat local.
Les luttes de classe en Chine, suite.
Matthieu Pigasse, banquier de gauche: « L’austérité, c’est une illusion ».
Propriétaire des Inrockuptibles et co-actionnaire du journal Le Monde, Matthieu Pigasse est le directeur général de la banque d’affaires Lazard. Pour lui, l’austérité n’est pas le bon remède pour lutter contre la crise que traverse l’Europe.
http://www.rtbf.be/info/monde/dossier/europe-crise—actualit%C3%A9/detail_matthieu-pigasse-banquier-de-gauche-l-austerite-c-est-une-illusion?id=7740874
Derrière le prétexte , chercher la raison de fond.
« Dans la période 1995-2002 , plus de 31 millions d’emplois industriels ont disparu dans les vingt plus grandes économies , alors que la productivité a augmenté de 4.3% et la production industrielle mondiale de 30% .Le fait est là, les industriels peuvent produire davantage avec moins de salariés .
Même la chine a supprimé 15 millions d’emplois industriels pendant cette période , soit 15% de sa main d’ oeuvre totale , tout en augmentant considérablement la production grâce à l’introduction de nouvelles technologies intelligentes automatisées. »
source « la troisième révolution industrielle Jeremy R
Il faut absolument développer!
Aurez vous le temps, sans qu’il n’y ait poisson, tandis que l’ouverture de la fenêtre et autant la fermeture des mailles du filet font dires…(?)
Un livre au moins, témoignage scellé dans l’affaire historique.
Ce serait bien!
Bernanke héros ou zéro?
http://www.theatlantic.com/magazine/toc/2012/04/
http://www.theatlantic.com/magazine/archive/2012/04/the-villain/8901/
Bonjour,
Le fait qu’en France, par exemple, les médias, le politique, l’industrie (civile ou militaire) soient liés ne choquent pas autant.
Les pays se réclamant du pouvoir populaire, Grèce antique, France ou Chine, sont inexorablement et restent des systèmes facilement corruptibles car le système favorise une couche (adipeuse) au « sommet » de la nation qui se gavent au détriment du reste de la populace.
Seul le vocabulaire et les expressions changent, les actions et leurs résultantes restent partout les mêmes.
@++
L’hypothèse du Wall Street Journal était donc justifiée :
China Purges Bo Xilai From Party Posts
China announced that Bo Xilai, the toppled Communist Party chief of the megacity of Chongqing, has been suspended from his party positions and his wife is in custody as a suspect in the killing of British businessman Neil Heywood. […] His wife, Gu Kailai, is now with judicial authorities along with an employee of the Bo household in connection with Mr. Heywood’s death. The two were « highly suspected » of the crime of « intentional homicide », Xinhua said.