Thème surprise
La même vidéo sur YouTube
@Garorock Ce qui veut dire que la production en série n’est pas commencée (pas encore de livraison) et qu’il n’y…
*Godot est mort !*
@Garorock Ce qui veut dire que la production en série n’est pas commencée (pas encore de livraison) et qu’il n’y…
@François M L’OTAN assure une surveillance aérienne radar permanente au dessus de l’Ukraine avec des avions AWACS évoluant hors Ukraine…
@François M Et à ce niveau de conflit, celui-ci ne deviendra pas nucléaire ?
Aujourd’hui, ce sont les démocraties qui sont dans le pétrin.
@Pascal pour retrouver le silence au moins électronique il suffit d’une petite explosion à haute altitude, sans dégats autre qu’une…
Et même d’une tranche de citron.
Ce sont des missiles chers à construire, et peu précis (d’autant moins précis que la cible est éloignée). Il n’est…
Faut reconnaitre que le site fait positiver … du moins la première illustration du vivant.
Je peux vous garantir que si l’OTAN était intervenue en Ukraine, les russes l’auraient grandement senti passé ! A commencer…
https://meduza.io/short/2024/11/24/fragmenty-rakety-oreshnik-kotoroy-rossiya-udarila-po-dnepru-fotografiya » Les services de sécurité ukrainiens ont montré aux journalistes de l’Associated Press et d’autres médias les restes de…
Allemagne Aristote BCE Bourse Brexit capitalisme ChatGPT Chine Confinement Coronavirus Covid-19 dette dette publique Donald Trump Emmanuel Macron Espagne Etats-Unis Europe extinction du genre humain FMI France Grands Modèles de Langage Grèce intelligence artificielle interdiction des paris sur les fluctuations de prix Italie Japon Joe Biden John Maynard Keynes Karl Marx pandémie Portugal psychanalyse robotisation Royaume-Uni Russie réchauffement climatique Réfugiés spéculation Thomas Piketty Ukraine ultralibéralisme Vladimir Poutine zone euro « Le dernier qui s'en va éteint la lumière »
163 réponses à “LE TEMPS QU’IL FAIT, LE 30 MARS 2012”
La même vidéo sur YouTube
C’est décidé ! Après avoir écouté et reécouté 3 fois cette vidéo , je vais faire ma demande de naturalisation en Belgique !
A 15 ans, j’ai pris ma carte de « Citoyen du Monde »,
association que j’ai découvert grâce à l’immense Bertrand Russell
J’ai toujours la carte, si belle !
Mais j’ai appris que la fraternité humaine passe par le bonheur
de la lutte contre toutes les oppressions,
à commencer par la tyranie du capital.
Le torrent du jour : https://thepiratebay.se/torrent/7145305
vous posez très clairement une question essentielle. Il est selon mon expérience impossible de se penser allemand ou anglais ou espagnol quand on vit dans un de ces pays ou ailleurs, il manque l’imprégnation culturelle de l’enfance. Mais c’est un devoir absolu de respecter les hôtes en parlant convenablement leur langue , en suivant autant que possible les règles de comportement dans la vie quotidienne même si elles nous semblent contraignantes. Malgré mes efforts linguistiques on reconnaissait avec sympathie ma nationalité mais j’étais remerciée de mon intégration . J’ai même pu voter localement en tant qu’européenne et j’en suis très heureuse. Cela ne m’a en aucun cas interdit ni empêché de rester moi-même.Je suis persuadée qu’il faut seulement, pour y parvenir, un peu d’intelligence du coeur.
Vallée, étant Hollandais par une partie de mes ancêtres, je parle anglais (strict au sens du parlé de sa queen), allemand, polonais, russe (avec un prof de russe dans la famille arrêté dans un magasin réservé aux étrangers car il parlait trop bien le russe), italien, espagnol et portugais sans accent.
Cela est dû au fait qu’un Hollandais est OBLIGE de parler d’autres langues s’il veut commercer. Et ça date pas d’hier.
Cela n’empêche pas l’intelligence du coeur et, surtout, la haine de la haine, me direz-vous.
Mais il serait possible que nous ne soyons pas tous identiques, de ce coté-là… Surtout avec de l’argent à gagner…
…Les étrangers
Dans notre monde gangrené par le racisme, la xénophobie, le nationalisme, la Commune incarne la devise que Marx avait inscrite au bas du Manifeste communiste de 1848 : » Prolétaires de tous les pays, unissez-vous ! »
Nombreux sont les étrangers qui participent à la Commune : les travailleurs immigrés, nombreux, surtout Belges et Luxembourgeois, les Garibaldiens et les révolutionnaires qui cherchaient asile dans le pays incarnant les Droits de l’homme. Fait unique dans l’histoire mondiale, plusieurs étrangers occupent une place dirigeante. Un juif hongrois, ouvrier bijoutier, Léo Frankel, siège au Conseil général de la Commune. La commission des élections, le 30 mars 1871, valide ainsi son élection : » Considérant que le drapeau de la Commune est celui de la République universelle ; considérant que toute cité a le droit de donner le titre de citoyen aux étrangers qui la servent […], la commission est d’avis que les étrangers peuvent être admis, et vous propose l’admission du citoyen Frankel.. » Léo Frankel est promu ministre du Travail et inspire toute l’œuvre sociale de la Commune. Des généraux polonais, Dombrowski et Wrobleski, assument des commandements militaires. Elisabeth Dmitrieff dirige l’Union des Femmes.
En retour, la Commune est entourée, durant son existence et après sa défaite, de la solidarité agissante du mouvement ouvrier international….
http://lacomune.perso.neuf.fr/pages/parent.html
C’est pas une question de devoir absolu, sauf s’il on est plein aux as ou diplomate…
Dans la plupart des cas c’est élémentaire…
Chose curieuse les turcs du Sud-Ouest ont l’accent toulousain…
C’est une question de survie.
C’est pas compliqué un black qui parle chez nous un volapuk de banlieue nordique; tout le monde se planque.
S’il parle toulousain, tout le monde est tout sourire, bien qu’il soit noir comme un sénégalais…
Ceci dit pour arreter le délire sur Toulouse ces derniers temps…
Vaut mieux y vivre, plutot qu’à Marseille, Lyon ou Paris…
Y a pas photo.
L’altérité ne commence-t-elle pas dès que l’on s’adresse à son voisin ?
Le « nous » n’est qu’un ensemble d’individualités partageant des références douées d’universalité.
La question qui reste cependant est : « qu’est-ce que l’universalité d’une valeur ? »
Du pain sur la planche !
L’universalité c’est le « nous » qui se découvre un destin solidaire pour tous les « je » de la terre. Elle reconnaît dans les expériences particulières les parties constituantes du « nous » en tant que toutes ces expériences relèvent d’une commune humanité et sont pour chacun et pour la collectivité l’humus qui maintient en vie et élève.
Bien entendu, il y a aussi les institutions qui permettent la transition entre les « je » et les « nous », plusieurs milliards de « je » se reconnaissent dans différents « nous » qui vont du niveau local au niveau mondial, même si je maintiens que le nous universel n’est pas tant une question d’institution particulière qu’une question comme telle qui se rapporte d’abord à notre relation aux autres.
L’universalité est-elle une valeur ? Il me semble qu’elle le devient mais alors seulement lorsque l’universelle condition humaine est niée et qu’il faut défendre ce nous inclusif fait de tous les « je ». Elle trouve son origine dans l’altérité du « je », ce en quoi je vous rejoins.
C’est lorsque les « je » ne sont plus capables de voir l’ouverture sur le monde (par monde je ne désigne pas ici le monde qui se constitue matériellement et historiquement, mais le monde en soi, le monde qui fait fond pour tout monde historique déterminable.) qu’ils sont en eux-mêmes, prisonniers de l’illusion de leur clôture identitaire totalitaire, que les figures de l’universel deviennent grimaçantes. Bref, l’universel devient le prête nom de l’aplatissement général au plus petit dénominateur commun, qui n’est pas toujours ce qui en l’humain a de plus reluisant.
Le nous qui renvoie à l’humanité dans sa totalité comme membres d’une même espèce est certes une notion apparue récemment dans l’histoire de l’humanité, quoique nous ne savons pas grand chose des représentations que les hommes de la préhistoire se faisaient des autres groupes humains.
L’ethnologie nous apprend tout de même que dans beaucoup de groupes humains on ne reconnait pas en l’autre groupe son alter égo humain. Les ethnies se désignant elles-mêmes comme » nous les humains » par opposition aux autres qui pour elles ne le seraient pas. Pour autant, le nous universel était en germe dans ce nous restreint.
Aux temps préhistoriques il n’est pas douteux que les humains d’origines différentes lorsqu’ils se rencontraient se reconnaissaient une commune appartenance à l’espèce humaine. Sans quoi l’humanité n’aurait jamais pu partager les connaissances et savoirs acquis par certains groupes.
C’est là , je pense , le nœud gordien … au vu de nos sociétés occidentales actuelles , la direction prise ne semble pas être celle qui élève l’Homme mais le rabaisse .
Chaque jour je me dis , 2000 ans de civilisation et toujours pas d’espoir de constater que chacun vit en paix et mange à sa faim , l’ » Homme » serait-il fini , son évolution est-elle complète ?
…je me remémore le film des Monty Piton : « the meaning of life » , la comédie semble sans fin …
« L’universalité est-elle une valeur ? Il me semble qu’elle le devient mais alors seulement lorsque l’universelle condition humaine est niée et qu’il faut défendre ce nous inclusif fait de tous les « je » »
Voui…L’humanité est universelle en tant qu’espece, mais pas en tant que culture ou civilisation.
Ce n’est pas parcequ’on peut se reproduire avec une papouasienne, qu’on va résoudre la question.
C’est le simplissisme débile de la « mondialisation ». Nous avions le crétinisme de la Création de la Bible (Au premier degré, plus subtile au second) , désormais on subit le crétinisme du néo-darwinisme.
L’humanité doit rester plurielle.
Ce serait comme décréter que seuls les tableaux de Léonard de Vinci sont de l’Art. Et le reste des graffitis ridicules…
Il n’y a pas , dans l’humanité, de vérité universelle.
Et c’est le seul moyen, de rester en paix et de nous respecter les uns et les autres.
Mais aussi de progresser.
Pour moi c’est une évidence, c’est pourquoi je l’écris de manière abrupte.
http://www.youtube.com/watch?v=hlSbSKNk9f0
Bon choix, la star de la Mafia!
Bonjour Paul, effectivement, vous vous demandez, comment nous réagirions à la place d’un citoyen, qui ne pourrait pas voter, alors qu’il est intégré? Question d’un utopiste béat!…Vous remettez en cause les lois, les passeports et les frontières, donc, vous êtes un utopiste béat…Vous êtes cependant très sympathique, mais utopiste…D’ailleurs, j’ai moi-même beaucoup vécue à l’étranger et j’ai constaté, que seule la France progressait vers le droit de vote pour tous les étrangers. Mais essayer d’acquérir le droit de vote dans un pays autre que celui dans lequel on naît est une véritable performance. La raison en est simple, comme vous le dites clairement dans cette vidéo, les habitudes, les coutumes et surtout la législation étant différente, exemple la peine de mort reste le cas le plus expressif de ces différences. Un citoyen habitué à la peine de mort dans son pays, ne vote sûrement pas de la même façon où l’abolition de la peine de mort est acquise dans le pays où il va voter .
Pour preuve nombreux sont les mauvais sujets qui s’installent en France pour échapper aux lois de leurs pays. Sinon bien sûr, que je suis de votre côté utopiste béat, mais cela n’est pas réalisable pour le moment, il faudra encore attendre un peu. Au fond l’idéal serait de devenir citoyen du monde avec des lois universelles, mais cela reste une utopie béate, non? Vive l’amour et la fraternité universelle, qui nous et vous tiennent tant à coeur.
Bonne journée.
c’est terrible il y a de plus en plus d’étranger dans le monde !
votre expérience est tellement belge, et je sais de quoi je parle, j’adore répondre que « moi je n’ai pas le droit de voter » ce qui me fait toujours passer pour un bandit ou un incivique, 3 fois, en France, on m’a demandé à 2 ans d’intervalle d’intéger un parti politique…passe encore pour la première , mais les deux suivantes ! en Angleterre on m’a toujours abordé pour me demander des renseignements locaux, mais mes confrères me croyaient Sud Africain, au Zaire on m’abordait en Lingala d’emblée,
Curieux aussi qu’on ait que le mot étranger en français pour designer le Foreigner anglais, curieux aussi l’habitude des français de designer la france d’un côté et l’étranger de l’autre sans autre qualificatif, comme pour entretenir la barrière , détourner le regard et masquer le manque de connaissance et de compréhension. (combien de fois « étranger » dans le discours du presentateur du JT de Tf1 tous les soirs?)
Il y a deux semaines je me suis fais contrôler par la police de la route, le pauvre flic c’est mis a baragouiner dasn un français de niveau pré-maternelle quand il a eu en main mon permis de conduire en me demandant et en sur-articulant si « moi comprendre français » !!
La culture,
Cela pose de nombreuses questions, au delà du fait qu’il paraît évident de respecter l’autre dans sa différence, mais l’autre se définit-il par sa culture ?
C’est en France une pierre d’achoppement, et sur ce point il ne faut pas plaisanter, tant cela est enraciné émotionnellement, de fait au-delà du raisonnable.
Si j’exprime que ce qui fait la valeur de l’humanité c’est le multiculturalisme, qu’un respect mutuel des cultures est encore à créer, je sais que je soulèverais le plus souvent un véritable tollé.
Allez restons franco-français, qu’est ce que l’intégration culturelle d’un breton, ce fut longtemps qu’il cesse de pratiquer son dialecte, qu’il cesse de jouer de la cornemuse, …
Les bretons ne sont-ils pas quelque part des étrangers dans notre modèle d’intégration réducteur ?
Déjà chez nous…
Et l’occitan, le basque, le corse, l’antillais, le parisien, le lyonnais, le bordelais…
L’altérité, c’est aussi la différence.
Monsieur Jorion se dit caméléon, il devient l’autre, pourquoi pas et là je reconnais l’anthropologue ; déjà accepter et comprendre.
@Philippe
Notre modèle est celui de l’égalité devant la loi. Un breton a toujours pu parfaitement jouer de la cornemuse et s’exprimer en Breton sauf quand il se trouve dans la sphère administrative commune. C’est ce qui permet encore aujourd’hui qu’un francilien ne se pose pas la question de savoir pourquoi il paie pour un Corse, un Breton pour un Limousin etc. Cela garantit la cohésion au contraire de ce qui se passe dans les Etats régionalisés comme l’Espagne ou la Belgique par exemple. L’Etat jacobin est celui qui garantit le mieux l’équilibre entre libertés publiques et liberté individuelles. Chaque revendication identitaire est en fait un pas vers plus d’égoïsme. Un jour il faudra que certains comprennent comment une société peut parvenir à la cohésion autrement qu’en agitant les mantras libertaires à deux sous, qui servent souvent les vrais régionalismes séparatistes hypocrites.
Philippe et Kaïel, please,un conseil : pour que règne encore et tpujours la concorde au sein du peuple de Gauche, ne pas aborder le sujet des langues régionales (scélératement soutenues par l’Antifrance €rostocratique !) avec un jacobinibin et/ou mélAnchonniste…
Allons, allons, un peu de pondération messieurs.
@Vigneron
Mélenchon s’explique à la fin de ce billet sur les langues régionales :
http://www.jean-luc-melenchon.fr/2012/03/26/une-nouvelle-frontiere-pour-lhumanite/
Son dernier n’est pas vraiment en rapport avec le sujet mais il est tout simplement imparable, je ne résiste donc pas à l’envie de le partager, sachant que cela vous fera le plus grand plaisir :
http://www.jean-luc-melenchon.fr/2012/03/31/face-a-lartillerie-lourde/
@ Nicks 31 mars 2012 à 09:56
Voilà ce qu’un Suisse, journaliste francophone, répond à Mélenchon.
REPONSE D’UN ELU SUISSE A MELENCHON
Fathi Derder Parlementaire Suisse, membre du parti libéral radical, journaliste
Cher Jean-Luc,
Je vous ai entendu lundi sur Europe 1 : vous plaignez les Suisses !
Vous nous plaignez d’avoir refusé deux semaines de vacances supplémentaires. Ainsi, nous aurions été intimidés par nos méchants patrons………. Vous précisez même: « Je comprends parfaitement que le patronat suisse utilise tous les arguments, dont la peur et l’insulte, contre les travailleurs ».
Je ne doute pas que vous le compreniez: la peur et l’insulte, c’est votre truc. Mais bon. Restons concentré sur le fond de votre propos. Vous dites comprendre les patrons.
En fait, vous ne comprenez rien du tout, une fois de plus. Il est vrai que nous avons refusé ce weekend l’initiative « six semaines de vacances pour tous ». Pour le reste, une ou deux précisions s’imposent.
[…]
@ Nicks 31 mars 2012 à 09:56
Et ceci en plus :
http://www.huffingtonpost.fr/fathi-derder/melenchon-lady-gaga_b_1368660.html
@Jducac
La réponse d’un ultra-libéral ne peut que me faire sourire. Vous auriez pu choisir un article venant du nouvel obs par exemple. Ca aurait été plus crédible et tout aussi ridicule dans les propos, qui transpirent la peur de voir la donne orthodoxe bousculée….
A Nick.
le cri du chameau.
Mon pauvre Nick, tombé dans un nid qui blatère à tout va.
La chèvre bêle et chevrotte; des autres clabaudent,
mais le chameau blatère.
La notion moderne de jacobinisme porte un cortège historique de crimes.
Un seul mot, d’innombrables innommables.
Impossible pour les chameaux d’imaginer autres chose que le crime de masse.
Girondins ne s’en dédient, les pauvres. Paix à leur mémoire.
Lagardère, le girondin, disait que le nord et l’est, jacobins tous deux
avaient construit la France à chaux et à sable et qu’ils étaient tous deux épuisés de
leur effort historique. Il appelait à un renouveau passant par les hommes
du sud-ouest. La façade atlantique , le grand large, quoi !
Y-a-t-il un choix entre un jacobinisme impossible et une imitation,
originale tant qu’on y est, du grand large américain ?
Je ne dis pas anglo-américain, car le Royaume Uni était encore le pays
du jacobinisme moderne, il n’y a pas si longtemps.
La caravane passe et laisse blatérer les suppôts d’un impossible
Etats Unis d’ Europe. Nous savons bien que hors d’un jacobinisme
débarrassé de ses crimes, c’est-à-dire pacifié, il n’y a rien sauf la violence occultée
de la Société US. Il y a crime historique et crimes de détail, au jour le jour.
Le passé est fini et je refuse cet avenir…
@jducac
Citer Fathi Derder montre votre manque de sérieux. Je ne suis pas forcément du côté des partisans de Mélenchon, mais Fathi Derder est littéralement un clown! C’était une star des infos à la Radio suisse romande qui a été catapulté candidat au PLR comme pur produit marketing parce qu’avec sa jolie petite frimousse, son allure décontractée et son aisance narcissique à parler pour ne rien dire avec un certain talent (oui, un peu comme vous sur ce dernier point), c’était gagné d’avance pour son élection.
Ce type n’a pas d’idées, pas de pensée à lui, pas de réflexion de fond. Mais il a du flair pour sentir le sens du vent et les bons coups politiques à jouer. C’est pour ça qu’il a été recruté d’ailleurs.
Il se trouve que je vis en Suisse et que j’ai bien suivi cette campagne pour la 6e semaine de congés payés. Je peux vous dire que les arguments de Derder ne tiennent pas la route, mais comme je travaille ce week-end et que je suis en pause-repas, je n’aurais pas le temps de les démonter un par un. Et puis, je n’ai pas très envie de vous consacrer une heure de mon temps je dois bien l’admettre!
Sachez quand-même que le taux de participation sur ce scrutin est de 45% environ. Ce n’est pas lourd. Et si le non est passé c’est dû à une véritable campagne de terreur du patronat et un chantage à l’emploi, le tout arrosé avec des budgets publicitaires conséquents évidemment. Pas de quoi être fier. La fameuse « paix du travail » en Suisse c’est la loi de la soumission totale du salarié au patron, parce que c’est dans la culture suisse de se la coincer, comme on dit ici.
@Daniel
Je n’ai pas vraiment compris où vous vous situez. Vous pouvez préciser ?
@ Nick.
Je pensais être ironique envers ceux qui déblatèrent contre les jacobins.
(nous sommes la caravane …)
Donc, j’ en tiens pour un jacobinisme sans ses extrémistes ou ses théoriciens.
Il n’y a pas d’autres choix.
Tous les soirs je fais un prière en faveur de l’ Etat, un Etat potentialisateur
des énergies, orientant et conseillant les iniatives.
Ce n’est pas que je l’aime, mais comme les libéraux veulent sa mort
pour avoir enfin les coudées franches – la liberté , oui, mais d’opprimer…-,
il me parait précieux.
je n’ai nul envie de vivre une ressucée de la société US.
Il n’y a rien d’autre que l’ Etat pour préserver les acquis sociaux.
CNR= Etat ou CNR suppose un Etat vivant et sans timidité.
J’en profite pour redire que Mélanchon pour qui j’ ai un faible contraint
– un choix négatif en faveur du moins mauvais – ne me semble pas
à l’abri de conseillers séduisants et extrémistes.
@Daniel
C’est ce que j’avais cru comprendre en deuxième lecture. Quant à Mélenchon, il s’effacera après la nouvelle constitution rédigée. Si par hasard, il ne le faisait pas, nous saurons lui rappeler ses propos. C’est la dynamique qui est importante. C’est une opportunité unique à saisir. Ce genre de mouvement ne se produit pas tous les jours, le pétard mouillé des indignés est là pour le rappeler. Là il y a vraiment quelque chose et les connexion avec les pays voisins commencent doucement à s’opérer. Le Front de gauche attise les espoirs petit à petit…
Comment qu’on dit ça dans une «langue qui n’est pas celle de la Liberté»… Tina, isn’t it ?
Tina vs Inyapac.
The french jacobinbin Gorilla’s alternative.
«Qu’une alternative pareille, un de ces quatre jours m’échoit…»
Et c’est encore plus curieux quand vous entendez un journaliste français parler de ce qui se passe à Paris ou « en province », comme si la province était un pays étranger et comme si c’était uniformément le même environnement et la même façon de vivre à Dunkerke , à Nice, à Bordeaux ou à Strasbourg, par opposition à Paris .
@ Nicks
Il n’empêche que pendant longtemps il a été interdit aux bretons de parler leur langue maternelle à l’école à tel point que mes grands-parents nés en 1922 n’ont jamais vu l’intérêt d’apprendre cette langue à leurs enfants.
Le breton était interdit dans l’espace commun oui. Est-ce si grave au regard de ce que nous y avons tous gagné ? Aujourd’hui la tradition bretonne fait partie intégrante de la culture française, un tesson de plus dans la mosaïque. C’est ce qui fait le charme de notre pays, que toutes ces différences soient en fait parfaitement assemblées en un tout unique et indivisible. Il a fallu éroder quelques aspérités mais chacun y a gagné largement en rendant ses spécificités compréhensibles par l’ensemble. La langue française a porté une vision de la solidarité qui n’aurait jamais pu s’installer sans elle, jamais. Encore une fois, les exemples autour de nous le montrent bien…
@ Nicks
A propos de langue française, pour la mosaïque on emploie plutôt des tesselles. Le tesson c’est pour la céramique et le verre.
Cdt
Intégration vaut désintégration, les mots sont les maux, et les viscères travaillent… Tout va bien…
Nicks,
Je me suis laissé dire que les bretons auraient été assez enclins à garder la bouteille entière (et pleine si possible) qu’à se contenter d’admirer ton tesson…
@Nicks
Je vais parler très clairement: je suis pour une Europe des régions…
Raz-le-bol de ces franchouillardises jacobines!
L’abbé Grégoire a toujours du boulot…….. 🙁
@Arkao
Merci. J’ai vaguement tiqué sur le mot mais je n’avais pas le temps de vérifier.
@Vigneron
C’est du passé, bien heureusement. Surtout, c’est leur désir de rester avec l’ensemble, marque d’un modèle qui a su convaincre de ses bénéfices, qui est à retenir.
@Bruno
J’avais bien compris. Bien heureusement, cela n’arrivera pas, tout simplement parce que le séparatisme que vous préconisez, car cela conduit toujours à cela, encore une fois, les exemples autour de nous ne manquent pas, est en antagonisme complet avec l’administration d’un tout. Je milite au contraire pour une Europe jacobine qui est la seule voie d’unité pour ce continent, qui sinon va éclater pour la dernière fois…
Excellent ! C’est vendeur ça coco ! Come on boy ! Banzaï !
Continue comme ça…
Ps : j’te l’dis tout d’suite, ce s’ra sans les girondins… et pas que…
Re Ps : Et quand ton idole se permet de claironner à Brest dans un discours électoral, forcément électoral, censément émollient, forcément émollient, rassembleur, forcément rassembleur, bref forcément papelard, que «Le français c’est la langue de la Liberté», c’est t’y pas de l’essentialisme linguistique frisant grave le sectarisme ? Té, j’aurais bien vu Sarko déblatérer ce genre de salades – amoureusement mises au monde dans les serres bien chauffées de son Guaino – en Algérie, au à Madagascar…
«La langue de la Liberté»… quelle connerie crasse…
Té moun droule, kestudid’ça ? English is The language of Freedom ! «
En plus ça sonne mieux, parce que ça par contre c’est sûr, l’anglais est une langue faite pour les poètes et les compositeurs… Sûr, Verlaine aurait été plus heureux avec l’anglais… et plus universel encore, mais ça ça va de soi, Nicks (c’est pas très français ça.. j’préfère Nicolas moi, pas toi mon petit Nicolas ?). Cela dit y’a de très bons chants militaires en français, c’est vrai, soit, mais c’est le contraire de la musique comme la cadence celui du rythme…
@ Vigneron
+1
Avec une pensée pour les Girondins, qui ont eu comme destin de se faire couper la tête par les Jacobins!
Le centralisme jacobin, voilà où ça mène…
@Vigneron
Juste quelques précisions. J’ai laissé entendre que la solidarité avait pu être véhiculée par une unification linguistique. J’ai donc parlé de solidarité pas de liberté. En revanche, le modèle français jacobin est selon moi le garant d’un équilibre entre la liberté individuelle et les libertés publiques, le bien commun. Et il faudra vous lever tôt pour démontrer que le système anglo-saxon est meilleur à ce niveau.
En outre, si l’anglais est incontestablement plus souple et plus chantant musicalement, le français, langue de l’abstrait, est bien plus adapté à la création littéraire pure, la poésie notamment.
Au niveau européen, je crois que l’esperanto pourrait servir de langage commun. Il n’y a aucune difficulté à ce qu’il traduise un renouveau de la pensée jacobine et qu’il la diffuse. Il en va de l’avenir de l’Union. Comme elle va actuellement, je ne donne pas cher de sa peau…
Intéressant tout de même comme ce blog a fédéré tous les anti-étatistes. J’ai déjà maintes fois alerté sur la frange qui emportera le morceau en cas de victoire. Heureusement, il y a le Front de Gauche 🙂
L’Abbé Grégoire
en guerre contre les « Patois »
(1790-1794)
(présenté à la séance du 16 prairial An II (4 juin 1794)) .
«
Connaître les langues dans lesquelles les populations ont reçu puis commenté les nouveautés révolutionnaires semble un objet d’étude fondamental.
Avec une sorte d’effarement incrédule, l’Abbé Grégoire semble découvrir dans son rapport de juin 1794 qu’on ne parle « exclusivement » le français que dans « environ 15 départements » (sur 83).
Pour noircir le tableau, il ajoute: « encore la langue y éprouve t-elle des altérations sensibles soit dans la prononciation, soit par l’emploi de termes impropres et surannés et il conclut par une phrase énigmatique: « surtout vers Sancerre »; chute qui contrarie quelque peu sa démonstration puisque la langue de Sancerre est « celle des expressions de Rabelais, Amyot et Montaigne ». Grégoire énumère alors les noms des « 30 patois » qui, regrette-t-il, rappellent les provinces d’autrefois: « le bas-breton, le normand, le picard, le rouchi ou wallon… le provençal… le catalan ». Il n’hésite pas d’ailleurs, à placer dans les patois ce qu’il appelle « l’italien » (de Corse) et « l’allemand » des Haut et Bas-Rhin. Après avoir constaté l’extrême variété des langages, il note « qu’au moins 6 millions de Français, surtout dans les campagnes ignorent la langue nationale (…) et qu’un nombre égal est à peu près incapable de soutenir une conversation suivie » et qu’en définitive le nombre de ceux qui la parlent « purement » n’excède pas 3 millions (sur 28 millions d’habitants).
@Pierre
Ca a bien évolué depuis. Mais le problème n’est pas tant l’existence et la pratique locale de certains idiomes que l’égalité devant la loi. Je ne vois aucun problème à ce que les gens parlent plusieurs langues tant qu’une seule est utilisée administrativement dans tout le territoire et dans les institutions. D’aucuns m’objecteront que je dois voir d’un mauvais oeil le même processus qui est en marche au niveau de l’Union. Certes, mais essentiellement parce que l’anglais véhicule le libéralisme économique, la marchandisation et l’inégalité. Si c’était le contraire, je n’y verrais pas d’ »inconvénient. Mais ce ne serait pas l’anglais (qui par ailleurs a des qualités, tout comme la culture qu’il porte avec lui)…En revanche, l’esperanto ma paraît être une solution intéressante pour l’Union.
La langue officielle de l’empire est celle de la City de Londres.
Et la religion officielle celle du Dieu auquel on trust.
Heu…
En fait je pense qu’on est toujours l’étranger de quelqu’un…
de pays à pays certes…mais aussi de région à région…de département à département….
…de commune à commune et même de quartier à quartier…parfois…
Même les différences culturelles et cultuelles resteraient si l’on suppose…
que toutes ces barrières s’effacent…
…
En résumé…pour que que les autres fassent avec nous…
il faut déjà accepter les autres justement…et leurs différences…
…
Quoi qu’il en soit…
les déviances hors du contexte économique que l’on trouve parfois sur ce blog
…est un des luxes que j’apprécie sur ce site…
Et une mise en lumière de ces faits personnels est une bonne chose en ces temps de crispations identidaire pour cause de N’élections…
…On esrt comme on est et il faut faire avec…en connaissant ces qualités certes mais Z’aussi ces défauts…
car quelqu’un qu’il voit ces défauts…est bien plus fort qu’il ne le pense…
…
Et dans ma culture locale….bretonne & bigoudenn…
et en règle générale….
…c’est bien d’avoir un peu de recul….surtout en ces temps de printemps
qui sont bien présent ou la sève monte de partout…
…jusque dans nos esprits…
BIen cordialement et en spécial dédicace à ceux et celles qui ont pris
de leur temps pour me lire…une petite vidéo…
http://youtu.be/_ZN3weW1udE
Dette état français : 2008=1327 Md……12/2009=1487 Md…….12/2011=1717 Md ….. + 390Md en 3 ans + 30 %, çà s’améliore bien la gestion de l’état , bravo les dirigeants actuels.
Les dettes des uns c’est le profit des autres.
Les voleurs , les mafieux sont à la manoeuvre.
J’habite en UK depuis 15 ans, Pour les dernieres elections legislatives britanniques j’ai reçu une carte d’electeur! J’avoue avoir hésité à l’utiliser…
Outre le fait que je sois effectivement devenu un « honorary brit » cela démontre à quel point l’Etat et ses prerogatives tiennent par des bouts de ficelles de nos jours.
Exemple parfait des effets de la globalisation et des méfaits d’une telle ideologie (partagée aussi bien par la droite que par la « droite modérée » de gauche), qui réduit l’Etat et ses prérogatives à de vulgaires « contraintes bureaucratiques »
Allez, votez bien!
Le vote des étrangers aux élections locales posé comme un principe, en dehors de toutes considérations d’assimilation ou même de maîtrise de la langue, me semble essentiel figurez-vous pour le bien-être des Français: en effet nos politiques s’arrangent à bon compte de ne pas avoir à répondre trop en profondeur de la surenchère de complexité qu’on impose aux gens suite aux effets collatéraux des politiques de financiarisation, de concentration, de concurrence absurde pour affaiblir le vivre ensemble et les solidarités revendicatrices, car les Français sont des nantis dont on a calculé qu’on pouvait faire rétrécir la vie en mangeant leurs efforts de productivité plutôt que de s’atteler à réduire l’appétit de l’ogre financier.Or les personnes qui parmi nous sont au pied, du mur et doivent défendre pied à pied le peu qu’ils ont, ce sont ceux qui n’ont pas de patrimoine (au sens large, comprenant les solidarités familiales) et donc les étrangers qui venant de s’installer, n’ont pas les réseaux familiaux consolidés (économiquement parlant) , n’ont pas de patrimoine sur lequel s’appuyer et n’aspirent qu’à une chose, faire leur vie et en construire un.Donc si les politiques étaient obligés parce que les étrangers pouvaient voter, de prendre en compte les vicissitudes de leurs vies, ce serait tout bénéfice pour les Français et la vie s’améliorerait au lieu de se rétrécir.
Plus idiot qu’une fierté mal placée, il y a l’égoïsme mal placé qui permet à des opportunistes manipulateurs de jouer contre vos intérêts avec en plus votre propre assentiment ;
étranger Étymol. : Dér. de étrange*; suff. -ier* réduit à -er derrière consonne palatale
Moi, j’ai dit « bizarre, bizarre » ? Comme c’est étrange !
http://www.youtube.com/watch?v=RmG6eJHAtNM
http://www.youtube.com/watch?v=qI-bpVQq7vQ&feature=related
Le droit de vote reste l’expression de la démocratie.
Ce droit est le seul suffisamment puissant pour obliger les politiques et les personnes influentes à jouer les danseuses devant les cameras.
Ce droit doit rester attaché à la nationalité parce qu’autant je défends mes intérêts par mon vote autant je souhaite que les autres nations écoutent leurs populations respectives pour prendre des décisions qui vont dans le sens de leur intérets.
Ce qui est drole dans votre vidéo, c’est que les mots : maghrebins ou musulmans semblent vous bruler la langue. Vous etes vous demandé pourquoi vous aviez peur de dire ces mots ?
Il est vrai que les maghrebins (souvent musulmans car c’est la religion majoritaire dans le Maghreb) importent avec eux des coutumes différentes car ils sont de cultures différentes ! Mais c’est bien ce qui fait la richesse de l’humanité, c’est parce que nos pays sont différents que nous aimons découvrir d’autre modes de vies lorsque l’on se déplace à l’étranger mais sans pour autant souhaiter vivre de la meme maniere dans son propre pays.
Doit-on accepter que des gens vivent en France (je suis francais) selon un mode de vie provenant d’un autre pays ?
Dans une certaine mesure oui. Quand cela commence à avoir des implications politiques ou social, il faut dire stop clairement, sans violence et sans racisme.
Cela n’a pas été fait et désormais certaines zones ne vivent plus selon un mode de vie francais entrainant des conflits sociaux, le tout exacerbé par la crise économique actuelle.
Ce qui serait merveilleux, c’est que nos pays occidentaux arretes de s’immiscer dans les affaires des autres pays notamment africains dans le but de voler les richesses de ces pays en organisant des guerres ou des pseudos rebellions…
Le droit de vote est une condition nécessaire de la démocratie, mais certainement pas suffisante.
@ Julien
Julien est pour… mais quand même, il est contre… tout en restant pour bien sûr…
Julien aime appeller un chat, un chat… mais bien sûr reste flou quand il faut… tout en voulant des limites… des limites qu’il s’autorise à laisser floues…
C’est clair les gars…?
Non…? Bon, alors… Petit glossaire pour apprendre à penser à la mode de chez nous…
L’esprit français… à la Julienne
1/ L’expression de la démocratie…
2/ Pourquoi?….
3/ Ce qui brûle la langue…
4/ Qu’est-ce qui est différent…? ou, l’esprit rugueux (ouais, pas lisse…)….
5/ Question on-ne-peut-plus Julianesque…
6/ Qu’est-ce qu’un…
…. c’est comme un français… mais sans le « c cédille »…
7/ La bonne mesure, le bonne équilibre…
8/ Le problème de Julien…
9/ Certaines zones…
10/ La bonne conscience que Julien partage avec les Miss France…
C’est plus clair maintenant…?
Non…? Toujours pas…? …. Bon, allez-vous faire empapaouter chez les grecs…
La bonne AL-titude
Love love
lové sur ton ventre
le bébé s’ouvre les veines
…
Salut Renou,
Rien n’est mort que ce qui n’existe pas encore…
Près du passé luisant demain est incolore
Bon… et si on trinquait… « au doomsday qui se lève »…?
@Al, Trinquons » à nos oiseaux piaillant debout chinés sous les bec de la nuit »
Santé!
Ayant vécu et travaillé 8 ans à l’étranger, l’intégration m’a toujours semblé une totale impossibilité. Cependant, le pays qui m’a acceuilli m’a toujours traité comme un citoyen à part entière, avec intelligence et bienveillance.
En France, en dehors de la capitale d’où je suis originaire, j’ai toujours été identifé comme « parisien », ce qui était, tel que c’était dit, parfaitement discriminatif. Si bien que pour moi les citadins d’europe ont peut-être plus de choses en commun, que les cit
La seule issue me semble l’approfondissement de sa propre identité, de sa propre culture, afin de rejoindre les points de passage de la
Je voulais dire qu’il y a peut-être plus de choses communes entre les citadins européens qu’entre les citadins et les ruraux même du même pays.
La seule issue: approfondissement de son identité et de sa culture afin d’étudier la culture des autres
Cette vidéo et les échanges qu’elle suscite me fait penser à ceci : je suis frappé de voir à quel point à notre époque il est difficile pour des populations de mœurs, de langues et éventuellement de religions différentes de coexister ensemble. La « purification ethnique » est le signe le plus visible et la plus dramatique de cette difficulté.
Des populations qui coexistaient ensemble relativement pacifiquement depuis des siècles se retrouvent soudain à s’entre-tuer. Certes, il est possible que, quand elle coexistaient pacifiquement, elles n’avaient pas les mêmes droits ou les mêmes devoirs, certaines pouvaient avoir un statut plus enviable que d’autres, mais néanmoins, coexistence il y avait. Il me semble que l’on trouve un des exemples frappants de ce genre de coexistence dans le Royaume de Sicile au XIème siècle sous les rois normands, ou peut-être dans l’empire austro-hongrois ou, dans une certaine mesure, à certaines périodes au moins, dans l’empire ottoman.
Il semblerait que le développement de l’État-nation à démocratie représentative ait rendu ce genre de coexistence très difficile pour ne pas dire impossible. Cela signifierait-il qu’à certains égards le système féodal était, en fait, plus favorable à l’épanouissement de la coexistence pacifique de populations de mœurs différentes ? Je n’ai pas la réponse, je me pose simplement la question… Mais il me semble qu’il y a là matière à réflexion….
Oui c’est bien connu au Moyen-Age, on ne parlait pas d’insécurité et la tolérance était une vertu native…
A Semur-en-Auxois (souvenir de voyage), on peut lire la » devise » des Semurois : « les Semurois se plaisent fort en l’accointance des estrangers ». Ce n’était peut-être plus le moyen-âge, mais ça date…
On n’est que roi dans son propre pays, au pays de sa langue maternelle.
Telle est la quintessence de mes observations et expériences.
Il y a pourtant des exceptions. Je connaissais un homme politique allemand (du parti libéral FDP) qui avait pris la nationalité brittannique (tout en conservant la nationalité allemande), fut anobli par sa Grâcieuse Majesté et était pendant longtemps membre du parlement (tories).
Un autre exemple: Arnold Schwarzenegger, autrichien devenu américain, puis sénateur de Californie, malgré son fort accent autrichien. De manière générale, les artistes, chercheurs et hommes/femmes d’affaires ont moins de problème en terme d’acceptation dans un pays étranger.
Ce sont des phénomènes peu imaginables en France. Pensez au triste spectacle autour d’Eva Joly et son origine norvégienne, un exemple parmi beaucoup d’autres. L’origine étrangère devient facilement, dans un pays comm la France, un cible pour atteindre un individu dans sa personnalité, pour abattre un concurrent ou écarter une personne qui dérange. Ca doit être un spécialité franco-francaise.
Je ne peux que confirmer, de par mon expérience (et de celle de mes grand-parents paternels, belges et hollandais). Et pourtant, je ne porte qu’un nom flamand.
Il existe un racisme ambiant, de non-dit, qui me paraît d’une stupidité crasse. Peut-être est-ce simplement l’effet d’une certaine forme de jalousie? Ou de la « ploucardise » complète (même dans les milieux d’affaires franco-français)?
Tout au moins en France, l’Europe n’est pas encore faite. Ni l’espace Shengen…
@Bruno
C’est vrai, c’est beaucoup mieux ailleurs. En Belgique notamment où les flamands sont si accueillants…
La France est sans doute le pays qui a su avec les Etats-Unis, mais pour d’autres raisons, le mieux faire en sorte que des populations d’origines étrangères se sentent françaises et adhèrent aux valeurs communément admises comme patrimoine commun. C’est précisément quand on a laissé tomber le modèle d’assimilation que les problèmes ont commencé à apparaître réellement, c’est à dire à grande échelle. Pour le reste, le racisme individuel est aussi fort chez nous qu’ailleurs, mais pas davantage…
@Nicks
A mon avis, le problème ne date pas d’aujourd’hui.
Quand je pense à l’expérience de mes grand-parents, belge et hollandais, venu vivre en France au milieu des années 20, pour des raisons professionnelles (et d’un certain milieu, dans « le monde industriel », à leur compte), il n’a pas fallu attendre le Régime de Pétain pour qu’ils soient tout simplement pris pour des métèques…
Même si mon expérience a été différente à la leur (pas de même milieu professionnel), je ne peux que remarquer les difficultés par le fait de simplement porter un nom étranger, dans ce pays.
J’aurais 2 autres exemples à donner, dans le milieu universitaire, d’étrangères parfaitement bien diplômées (1 Allemande – zone Schengen -, et 1 Russe – hors zone Schengen -), ayant tout essayé pour y faire leur trou sur le plan professionnel, et ayant eu tous les problèmes administratifs possibles, dans leurs démarches, au point qu’elles ont dû abandonné leurs projets (l’espace Schengen: laissez-moi sourire…), et rentrer dans leurs pays.
Le problème est structurel, et non simplement conjoncturel. Comment peut-on appeler ce phénomène?
@Bruno
Et c’est mieux ailleurs, vraiment ? Vous avez vu la diversité des noms de famille dans notre pays ? Si les gens n’avaient jamais été intégrés, ils seraient repartis C’est toujours dur d’être quelqu’un qui vient d’ailleurs et qui n’a pas la même culture. Les gens pris individuellement ne sont pas des anges, les français pas plus que les autres. Mais les institutions elles, peuvent beaucoup et encore une fois, je ne vois pas d’autres pays à part les Etats-Unis, avec un modèle très différent, à la fois plus souple et beaucoup plus sélectif, où autant d’étrangers d’origine aient pu devenir des citoyens parfaitement en phase avec les valeurs communes. Cela s’est gâté quand on a abandonné cette exigence d’égalité.
Nicks
Le problème particulier de la Belgique – antagonisme des flamands par rapport aux francophones – est dû à un conflit « relationnel » entre ces deux tribus. La partie flamande est aujourd’hui une région riche, économiquement très active, elle se sent plus proche des hollandais et des allemands. Les flamands ont du mal à pardonner aux francophones leur arrogance (« supériorité de la culture francaise ») lorsque la partie francophone était un univers industriel florissant (grâce aux mines). Cette région étant appauvrie, le nord aimerait, semble-t-il, ignorer la Belgique francophone.
D’accord sur votre analyse. Sauf peut-être avec votre conclusion.
Ne pas oublier le côté politique de la chose: une séparation au sein de la Belgique entraînerait la fin de la monarchie…
D’où la question (à mon avis, principale): qui réellement, le souhaite(rait)? 🙂 A mon humble avis, plus la partie francophone (influencée par les idées révolutionnaires françaises). Mais peut-être ais-je tort?
@Germanicus
Et alors ? Cela confirme au contraire ce que je dis, que notre modèle est le garant de la cohésion car il place l’ensemble du territoire à égalité devant la loi. Je constate simplement qu’en dépit d’une très faible marge, notre pays est cohésif et jamais je n’ai entendu un français du sud dire qu’il se demandait pourquoi il payait pour un français du nord ou inversement. La cristallisation du ressentiment s’est faite contre le centre, Paris. Mais ce centre est finalement bien accepté parce qu’il a permis une relative égalité républicaine tout autour, soudant par la même la « Province » en un tout cohérent. La Belgique est l’exemple d’un Etat qui n’a pu se constituer. Bien sûr, sa création récente suite à des manoeuvres géo-politiques dirigées contre la France expliquent cette faillite. A terme, chacun sait que le pays n’est pas viable en tant que tel. Contrairement à Bruno je pense que les francophones sont plus attachés à l’unité, indépendamment du régime politique en place. C’est leur côté français…
Nicks
« Notre pays est cohésif »
D’accord, la France fait preuve d’une forte identité nationale. Mais cette cohésion n’est elle pas fragile ou fragilisée dû au fait que la pierre angulaire de cette identité repose sur un état fort, un état protécteur. Louis XVI a aussi échoué parce qu’il ne pouvait – contrairement à Louis XIV – fournir du pain pour le peuple, il n’a plus joué son rôle du père de la famille France.
On constate aujourd’hui un désenchantement comparable, par rapport à l’état, à la classe politique en général, d’où le désir de « retourner aux sources »; André Malraux disait déjà en 1975 (si je me ne trompe) que la mondialisation accentuera à terme une contre-réaction, c’est à dire un intérêt pour les régions. Je me rends compte que c’est là où l’on peut encore faire de la vraie politique, pour la région et pour la commune.
Bruno
Je ne suis pas Belge, mais je pense que le roi ne dérange personne, il n’est que le symbole de l’unité nationale, comparable à la reine d’Angleterre.
Quand je me rends en Belgique, je fais parfois des drôles expériences. Un jour je me faisais agresser (verbalement) par le contrôleur (flamand) du train parce que je lui ai posé une question en francais. D’ailleurs je suis beaucoup mieux recu en partie flamande quand j’essaye de communiquer en allemand.
@ Germanicus
1: Louis XIV se moquait pas mal de fournir du pain pour le peuple. Des révoltes populaires se sont déroulées tout au long de la période de l’Ancien Régime.
http://revuesocialisme.pagesperso-orange.fr/s17stephane.html
2: Faire de la politique pour la région, la commune ? J’en suis à mon deuxième mandat de conseiller municipal et de délégué à la communauté de commune. Je ne dirai qu’une chose: tout cela n’est qu’une grosse farce hypocrite, une tartufferie.
@Germanicus
Je ne sais pas quel est le désir réel des gens. Je sais juste ce qui marche et ce qui ne marche pas en matière de cohésion. La décentralisation en France a eu globalement, des effets négatifs : concurrences entre territoires et creusement des inégalités, réapparition de potentats mégalomaniaques, ouverture au management néolibéral, gaspillages d’argent public etc. Je soutiendrai quiconque démantèlera les régions administratives en contre-partie d’un renforcement de la démocratie participative dans les départements et les communes. Cela économisera pas mal d’argent et calmera quelques ardeurs féodales.
On peut aussi être de même nationalité et jugé différent par les autres :
pas envie de se marier, pas envie d’enfants, pas envie d’entrer dans la vie active etc….
La différence est trés difficile à accepter par le troupeau:
Lire l’étranger d’Albert Camus
La normalité ?La différence ? Etranges notions .
Les groupes sociaux qui ne sont pas autorisés à se marier réclament ce « droit » pour entrer dans une normalité, même contraignante .
Alors que la normalité a changé : .à notre époque où l’Eglise ne tient plus le registre d’Etat-Civil , et où l’existence administrative des enfants ne dépend plus d’un mariage, la plupart des jeunes autorisés à se marier n’en voient plus la nécessité, perçoivent le mariage comme un piège en cas de divorce ou vis à vis d’éventuels créanciers et ne se marient plus .
De l’état des citoyens
Article 4. – Tout homme né et domicilié en France, âgé de vingt et un ans accomplis ; – Tout étranger âgé de vingt et un ans accomplis, qui, domicilié en France depuis une année – Y vit de son travail – Ou acquiert une propriété – Ou épouse une Française – Ou adopte un enfant – Ou nourrit un vieillard ; – Tout étranger enfin, qui sera jugé par le Corps législatif avoir bien mérité de l’humanité – Est admis à l’exercice des Droits de citoyen français.
Article 5. – L’exercice des Droits de citoyen se perd – Par la naturalisation en pays étranger – Par l’acceptation de fonctions ou faveurs émanées d’un gouvernement non populaire ; – Par la condamnation à des peines infamantes ou afflictives, jusqu’à réhabilitation.
http://www.assemblee-nationale.fr/histoire/constitutions/constitution-de-1793-an1.asp
Donc, la double nationalité est interdite par la Constitution . Or, la France ferme les yeux sur la double nationalité des messieurs mais obligeait ( oblige encore ?) , après quelques années de double nationalité, les Françaises de souche ayant pris la nationalité étrangère de leur mari, à opter pour l’une ou pour l’autre . Dans ce cas , seules les Françaises de souche risquaient ( ou risquent encore ?) de perdre lleur nationalité française, un comble ! Le mari étranger peut garder toute sa vie sa double nationalité et par conséquent sa nationalité française sans que la France lui demande de choisir .
Nous sommes plusieurs Françaises à avoir subi cet inconvénient dans les années 80 . Est-ce vraiment la loi ou s’agissait-il de tracasseries émanant d’employés sexistes et racistes de l’Ambassade de France qui cherchaient à nous faire « payer » notre « mésalliance » ?
@ Mianne :
Pas compris …
Le sujet était citoyenneté vs nationalité. Et la constitution est celle de 1793 …
Concernant la perte de la nationalité aussi, je comprends pas bien, vu que depuis que la France a dénoncé la convention du Conseil de l’Europe sur la réduction des cas de plurinationalité (mars 2009), du moins pour les nationalités européennes … Pour les autres, l’Etat français ne reconnaît tout simplement pas l’autre nationalité sur son territoire.
Nous étions plusieurs Françaises vivant au Maghreb à avoir pris la nationalité marocaine de notre époux (qui avait acquis lui-même auparavant la double nationalité en France) pour simplifier les choses vis à vis des enfants , enfants de parents ayant chacun la double nationalité et parlant les deux langues .
Or, l’ambassade de France nous a convoquées pour nous prévenir qu’il nous faudrait opter, au bout de dix ans, pour l’une ou pour l’autre des nationalités et que si nous voulions conserver la nationalité étrangère de l’époux nous, Françaises depuis des générations, perdrions notre nationalité française!!!
Par contre, l’ambassade de France n’a jamais menacé les messieurs d’origine étrangère à double nationalité de perdre la nationalité française. Elle leur a toujours permis d’être binationaux à vie . Ce mauvais traitement était réservé par la France aux femmes françaises au début des années 80 . Je ne sais pas si c’était légal ni si ces menaces existent encore aujourd’hui.
Pour diverses raisons, scolaires entre autres probablement, les français ne sont pas très polyglottes, ont un problème d’oreille et de prononciation avec l’anglais ou l’allemand, le h en début de mot et les syllabes longues plus précisément. C’est pas forcément qu’il veulent affirmer leurs origines, mais un handicap qui relève de la rééducation orthophonique.
Mais les anglais ont aussi du mal avec la prononciation française. Ma mum après plusieurs décennies en France a toujours gardé un peu de son accent anglais.
Eva Joly, bien que magistrate française a toujours une prononciation pas tout à fait de Tour.
Donc il y a des problèmes neuro-cognitifs dans tout ça, pas qu’une volonté ou un refus de quelque chose.
Il est vrai que M Jorion a été confronté précocement à deux univers linguistiques assez radicalement différents ,avantage qu’il a su exploiter ,encore que ,à bien l’entendre s’exprimer en français ,on puisse parfois repérer quelque chose de son exquise belgitude.
Comment améliorer l’enseignement des langues en France :
« Le sémillant ministre de l’Education Luc Chatel veut réinventer l’apprentissage de l’anglais. Il souhaite que celui-ci soit développé dès l’âge de trois ans.
La décision du ministre part d’un constat simple : à 3 ans la plupart des enfants sont incapables d’aligner 3 mots d’anglais et sont toujours infoutus de comprendre les règles du present perfect. Quand on leur parle de « Leverage Buy Out » la plupart d’entre eux marquent au mieux un désintérêt poli tout en essayant de ronger le premier truc qui leur passe à portée de main et qui n’a pas été bouffé par le chien (généralement plus rapide).
La faute à n’en pas douter à l’école qui n’a pas su préserver : les valeurs républicaines, la victoire en chantant, la fierté nationale, la cellule familiale, le respect du prêtre avant celui de l’instituteur, la foi en l’avenir, le goût de l’effort, le bon sens paysan, les mathématiques pas moderne, les blouses en nylon, le plein emploi, la paix dans les banlieues et la baguette à 90 cts (entre autres).
L’école est pourtant un sujet sérieux car elle doit préparer à l’horizon indépassable de toute existence humaine : la « vie en entreprise »®. »
« Les études scientifiques prouvent que plus un enfant est apprivoisé tôt plus il est facilement domesticable. Une fois capturé on peut alors exposer l’enfant à la langue anglaise. »
Tours Tournais ?
Manque le « s », la ville de Tours, ses tourangeaux, ses tourangelles et ses tours en bateau.
@ fnur
Mais bien sûr, fnur… (tiens, c’est pas simple à prononcer ça… « sûr fnur… sûr fnur.. »… bon, j’y arrive pas, ça m’énerve…)…
Paul J. me fait marrer avec son histoire de « se fondre dans la masse »… Il croit que, parce qu’il ne dit pas « une fois » à chaque fin de phrase, on n’entend pas qu’il est belge…
Mais bon, faut pas lui dire… il en perdrait tout son latin…
Mais non, j’déconne, Paul Jorion… vous avez un très bon accent bien de chez nous… d’ailleurs, lorsque vous parlez le californien… on entend que ça… (je re-déconne…)
… ça vous donne le petit côté sexy-frenchy qui plait tant aux dames…
En tout cas, moi, j’ai vite compris tout l’intérêt qu’il y avait à tirer de mon franglais abominable… je sais, c’est pas très loyal mais on fait avec c’qu’on a… et moi, j’avais que ça…
Et puis, ça n’est pas donné à tout le monde d’être pris pour un congolais en Belgique… pour un texan aux Etats-Unis… pour un Hollandais en Angleterre… et pour un économiste chez les sociologues…
En même temps, faut dire que les américains ne comprennent jamais rien à rien… Ils croient encore qu’à Paris, on écoute Maurice Chevalier en guinchant dans les rues… sont persuadés que le français, c’est de l’anglais dit avec un autre accent…
Ooooh… on rigole, quoi!!!…
Alors, pour celles et ceux qui comme moi sont nul(le)s en langue… un conseil… ne parlez qu’au sexe opposé… je ne sais pas pourquoi mais, le feeling a tendance à beaucoup mieux passer…
« je vous rappelle ici, afin que nul n’en ignore, que ce sont des normands venus de France, c’est à dire des Français, qui ont débarqué en 1066 sur les perfides côtes d’Albion, et ont ont foutu une pâtée mémorable à ces rustres de saxons et qui ont pris le pouvoir sur cette terre désolée. L’angleterre (la terre des angles, plus obtus que droits!) est UNE ANCIENNE COLONIE FRANCAISE !!! On ne va se laisser emmerder par une ancienne colonie, tout de même!
France, terre des arts, des armes, des lois et du bouclier fiscal, réveille-toi! Sus à l’Anglois! Montjoie, Saint Denis, boutons l’anglois hors de nos maternelles!!! Dieu est mon droit! Vive la France! »
fnur, c’est du patois des alpages.
Exactement et la différence se fait quand l’apprentissage des langues a lieu dans l’enfance…et dire les autres peuvent le faire car je le fais est un curieux raisonnement pour un scientifique…
en français on retombe toujours sur ETRANGER
en anglais dans ce sens on aurait foreign ou foreigner, en néerlandais buitenland ou buitenlander, ausland en allemand etc
ou dans le sens du bizarre
stranger, vreemdeling, fremder …
mais je manque de vocables en langues germaniques
M.Jorion ,plus charmeur que jamais.
Apologie du cosmopolitisme congénital belge.
Hi,
« Effacer Fukushima
Les faits présentés ci-dessous sont réels. Ils ont servi et servent à atténuer l’impact d’informations dramatiques sur l’industrie nucléaire, voire à faire oublier aux hommes qu’une catastrophe de grande ampleur a lieu sur la Terre, celle qui a commencé il y a un an à Fukushima.
Toutes les astuces utilisées pour cacher les données, pour minimiser les dangers, pour éviter de reconnaître les responsabilités seront évidemment réutilisables pour la prochaine catastrophe qui ne manquera pas d’arriver bientôt, selon les lois statistiques, à l’un des 440 réacteurs répartis tout autour de la planète.
Alors voyons, quelles sont ces astuces ? »
http://fukushima.over-blog.fr/
—
Sur le site du NYT :
Japan Nuclear Plant May Be Worse Off Than Thought
Experts also worry about a fourth reactor that was not operating at the time of the tsunami, but nevertheless poses a risk because of the large number of spent nuclear fuel rods stored in a pool there.
The spent fuel rods pose a particular threat, experts say, because they lie outside the unit’s containment vessels. Experts have become especially worried in recent weeks, as earthquakes continue to hit the area, that the damaged reactor building could collapse, draining the pool and possibly leading to another large leak of radioactive materials.
Tepco has been working to fortify the crumpled outer shell of the building of that reactor, No. 4.
“The plant is still in a precarious state,” said Kazuhiko Kudo, a professor of nuclear engineering at Kyushu University in southwestern Japan. “Unfortunately, all we can do is to keep pumping water inside the reactors,” he said, “and hope we don’t have another big earthquake. »
http://www.nytimes.com/2012/03/30/world/asia/inquiry-suggests-worse-damage-at-japan-nuclear-plant.html?_r=2&partner=rss&emc=rss
—
Petit rappel : Discours NS le 26 mars 2012 à la centrale nucléaire de Saint-Laurent-des-Eaux :
« C’est un accord électoral entre des gens sectaires qui profitent de l’accident de Fukushima, qui n’est pas un accident nucléaire, pour jouer sur les peurs et pour casser le nucléaire français ».
http://www.franceinter.fr/player/reecouter?play=321997
Placer la lecture à 9’49
—
Fukushima et la crise :
« Je pense que nous sommes sortis de la crise financière, que la confiance revient et que nous sommes en phase de reprise économique. » http://www.francesoir.fr/actualite/politique/sarkozy-annonce-la-reprise-economique-202377.html?google_editors_picks=true
Incredible, n’est-il pas ?
Merci pour une belle vidéo. Deux chansons sur l’adaptation, le fait d’etre etranger et le mal du pays, de la grande Mercedes Sosa
http://www.youtube.com/watch?v=g8VqIFSrFUU
http://www.youtube.com/watch?v=zvd-8DRur-A
J’adore cette vidéo.
Longue introduction badine sur les indéniables qualités d’adaptation linguistique de Paul que naturellement je lui envie,puis courte ouverture en guise de conclusion sur les questions qui fâchent.De l’ entertainment,aux affres de l’intellectualisation.
Qu’importe votre identité, Paul, je suis fier de vous et de vos idées.
Une réflexion (partielle) sur l’élection des gens qui font la loi …
Les électeurs ne sont ils obligés par toutes les lois faites par leurs élus ?
Deux belges (homo) peuvent se marier à Bruxelles et leur ménage peut avoir des effets en France (impôts, régime matrimonial, etc.). C’est logique car la loi applicable à ce ménage (en France) est la belge.
Un marocain peut se marier avec deux épouses au Maroc et les deux veuves peuvent avoir un droit au partage de la pension de réversion en France. C’est logique car la loi applicable à la validité du mariage (en France) est la loi du Maroc.
Toutefois, deux français (homo) si parviennent à se marier à Bruxelles n’auront pour les autorités françaises qu’un mariage nul ou fait en fraude à la loi française (applicable à la capacité matrimoniale).
Cela a uniquement des effets prives, civiles …. C’est vrai. Et pourtant, je me demande s’il n’a pas cette logique : les électeurs belges/français sont obligés par toutes les lois faites par leurs élus (représentants que font le code civil belge).
Á quel point cela explique que les élections à l’Assemblée (je ne dis pas à la mairie ou d’autres) soient pour les nationaux ? Et, au même temps, cela explique un certain respect à la différence.
Une autre chose, bien sûr, sont les obstacles à l’acquisition de la nationalité.
Peut être les questions privés (famille) font l’exception
C’est peut-être aussi parce que la loi française partage la pension de réversion d’un monsieur décédé entre toutes ses épouses passées ( successives en France, simultanéeset à arrivées différées pour le Maroc) au prorata du nombre d’ années de mariage.
C’est en matière fiscale que je ne comprends pas bien comment et pourquoi c’est la loi française ou étrangère qui s’applique .
Si je travaille en France et si je me loue un petit pied à terre dans un paradis fiscal , vais-je échapper à l’ impôt français sur le revenu en déclarant ce lieu de résidence ?
Un chanteur ou un acteur français qui va s’installer en Suisse mais dont la majorité des albums, des concerts, des films, tous francophones, se font et sont vendus en France échappe-t-il à l’impôt français sur le revenu ?
Si je réside en France , dois-je payer un impôt sur le revenu pour les revenus qui me viennent de l’étranger et pour lequel des impôts étrangers ont déjà été prélevés à la source ?
Ce sont , pour les riches, des considérations fiscales qui déterminent souvent leur installation dans tel ou tel pays et pas nécessairement des affinités particulières pour ce pays et sa culture . L’intégration des exilés fiscaux n’est peut-être pas évidente , et leur droit de vote non plus .
Je vous propose un outil institutionnel propre à fabriquer du nous, à aménager une place à chacun, par dessus les crispations xénophobes et identitaires, un collectif de parrainage civil.
Ceci dit, je n’ai aucune leçon de morale à donner à qui que ce soit en matière de xénophobie. La xénophobie est d’abord un sentiment et à ce titre, le mieux pour le neutraliser est d’abord de le reconnaître (la poutre qu’on a dans l’œil). Nos institutions peuvent jouer un grand rôle pour la gestion de la xénophobie, soit en l’exacerbant, soit en la neutralisant. J’ai plutôt l’impression que nous sommes dans une période de carence institutionnelle, des dispositions pratiques d’hospitalité insuffisantes, conduisant à une exacerbation des xénophobies.
Remarque sur une des sources de la xénophobie: nous avons une forte capacité à détecter ce qui est différent de l’habitude. C’est probablement lié à une question de survie dans des moments de situations hostiles. Il y a un pas important de cette capacité à détecter ce qui est étranger à la xénophobie. Nul doute que ce qui nous est inconnu provoque tout à la fois curiosité et angoisse.
Le parrainage, nous le faisons déjà pour les familles de sans-papiers ou pour ce jeune lycéen K.Kimpécé .
Les expulsions de sans papiers continuent : des parents sont séparés de
leurs enfants et leurs familles sont parmi nous dans l’angoisse, un jeune
juste majeur risque d’être renvoyé seul dans le pays où son père a été
assassiné alors que sa famille vit ici, là où il a grandi.
Mianne,
Oui, ce parrainage est insuffisant dans ces cas, mais il en serait autrement pour les SDF, les handicapés, les orphelins… à condition que ce parrainage soit une institution, comme le mariage ou même l’entreprise. Si nous expulsons les sans-papier, c’est parce que nous produisons trop d’exclus. L’existence d’un parrainage banalisé pourrait changer la donne.
Les agents doubles de la pensée unique
Dans un article précédent, L’OPA de la finance sur la recherche économique, nous avons entrepris la publication de bonnes feuilles de l’ouvrage Les Imposteurs de l’économie (éditions Jean-Claude Gawsewitch) que publie notre confrère Laurent Mauduit. Nous achevons aujourd’hui ces bonnes feuilles en mettant en ligne de larges extraits de cette enquête qui montre comment certains des économistes français les plus connus, souvent liés au monde de la finance, changent alternativement de camp, au gré des alternances, pour défendre perpétuellement les mêmes politiques économiques néolibérales. Nous révélons à cette occasion des documents confidentiels qui éclairent les arrière-pensées de certains soutiens de François Hollande durant cette campagne présidentielle….
http://www.mediapart.fr/journal/france/070312/les-agents-doubles-de-la-pensee-unique
Un proche immergé en Chine pendant six mois,de retour en France me dit,très bizarre de se balader dans la ville et de surprendre des conversations auxquelles on comprend quelque chose .
Me fait penser à ce film de Sofia Coppola ;Lost in translation.
http://www.dailymotion.com/video/x7dh5b_lost-in-translation-bande-annonce-v_shortfilms
Lien à ouvrir et aller à 20 sec ..
mdr!!