Que veut dire le mot « instrumentaliser » ?
Étendre la sphère du « nous »
La parabole de la pétoche
* Je parle de « croire / savoir » dans Principes des systèmes intelligents (1990) : pp. 64-65, 148-150, et Comment la vérité et la réalité furent inventées (2009) : pp. 147-148.
La même vidéo sur YouTube
322 réponses à “LE TEMPS QU’IL FAIT, LE 23 MARS 2012”
A ma première audition, j’ai trouvé votre parabole de la « pétoche » admirable et lumineuse. Puis, une heure ou deux après, je suis en train de me dire qu’elle est à double tranchant !
Le 2ème tranchant, c’est le jour où les 11 pêcheurs ordinaires foutront leur chef à la baille et reviendront avec une pêche miraculeuse. Ils en feront sans doute, a posteriori, un saint voire un sauveur, mais en attendant … (Je sais je suis trop girardien).
Une autre remarque, « instrumentaliser » a un autre sens que celui vous « illustrer » parfaitement avec le croire/savoir.
Instrumentaliser, ça veut aussi dire (à notre époque au moins) transformer un être humain en outil. Quelques exemples en vrac : mère porteuse, donneur vivant d’organe, etc.
(Je sais : ce n’est pas nouveau, l’esclavage est ancien, mais je trouve qu’il commence à prendre des proportions énormes avec un « couvert » de moralité qui plus est).
Pour que ça marche il faudrait que tout le monde aie peur de la même chose.
Si nous ne nous aimons pas les uns les autres les humains disparaîtront de la surface de la Terre.
Et cela je ne le crois pas, je le sais.
Parce que entre Tchernobil, Fukushima, les résidus chimiques ou autres, la pollution de l’eau, de l’air et de la terre, il sera impossible de vivre sur cette planète une fois que nous aurons tout salopé !
Oui, d’aucuns pensent qu’en construisant des dômes on pourra s’en sortir (enfin, pas tous).
Voir la littérature de science fiction, qui avec ses belles histoires fait croire que l’homme trouvera toujours une solution pour perpétuer l’espèce, colonisation d’autres planètes ou construction de dômes protecteurs.
Le problème de cette littérature c’est qu’elle reste toujours dans le cadre !
Une élite richissime régnant sur des esclaves.
Ben oui, c’est pas tout le monde qui s’envolera pour Mars et il faut bien construire et faire tourner les machines !
Alors que, à partir du « aimons-nous les uns les autres », tout peut changer et là nous sortons du cadre !
Tout devient possible .
On peut aussi envisager de mesurer notre sur consommation par sphère concentrique :
Nation, Région, Département, Villes, Foyer, Individu.
Il est possible de mesurer le consommation de pesticide, d’énergie polluante, et autres saloperie et de faire des bilans annuels sur un site internet à la vue de tous.
puis de donner des objectifs de réductions avec des politiques adaptées…
Si notre consommation et notre pollution deviens mesurable et tactile, il sera alors très facile de définir un danger commun et des objectifs qui nous ferons avancer dans les bonne directions.
C’est une bonne idée.
Nous avons un outil formidable qui permet d’échanger et de partager des savoirs, il serait peut être temps de s’en servir.
Désolé Louise,
Mais j’aime pas grand monde chez les marxistes et les premiers libéraux de la terre,
Car plus les êtres ne recherchent qu’à aimer le nous, et plus le nous se met à dicter la route,
Alors forcément tout devient de moins en moins possible, pourquoi autant de cadres partout ?
Il ‘nous’ faut donc un énorme ‘djoudjou’ pour jeter un sort au ‘capitalisme de marchés’ ?!
Voir chapitre « Dans l’actualité » :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Poup%C3%A9e_vaudou
« J’me suis fait tout p’tit devant une poupée… »
http://www.youtube.com/watch?v=cEW2lhp03BE
Pas bon de jeter des sorts sur les autres,
Une malédiction pèse déjà grandement sur le tout monde matérialiste sur toute la terre.
étendre la sphère du nous oui. Mais juste pour les 99%.
Pour les 1% et leurs sbires au pouvoir je ne vois que ce traitement :
Ah ça ira ça ira ça ira
Les aristocrates à la lanterne
Ah ça ira ça ira ça ira
Les aristocrates on les pendra
Plus la sphère du nous s’étend dans les sociétés et plus la petite sphère de Jérémie disparaît.
Très drôle !
Djoudjou capitalisme djoudjou nationalisme djoudjou fascisme djoudjou ultralibéralisme djoudjou fanatisme djoudjou totalitarisme djoudjou djoudjou djoudjou nomdedjou – dans le même bateau.
Démocratie : Grand poisson magique qui fait très peur.
http://www.mouvements.info/Bonnes-feuilles-Harmut-Rosa.html
Accélération. Une critique sociale du temps d’Hartmut Rosa
… jusqu’à la formule de Marx et Engels selon laquelle le capitalisme aurait une tendance inhérente à « volatiliser » tout ce qui était solide et bien établi
Ce qui donne :
http://www.marxau21.fr/index.php?option=com_content&view=article&id=135:a-artous-marx-et-le-fetichisme-de-la-critique-de-la-religion-a-la-critique-de-leconomie-politique&catid=57:fetichisme-de-la-marchandise&Itemid=80
« À la place de l’exploitation voilée par les illusions religieuses et politiques, (la bourgeoisie) a mis l’exploitation ouverte, éhontée, directe dans toute sa sécheresse. (…) Tout ce qui était solide, bien établi, se volatilise, tout ce qui était sacré, se trouve profané et, à la fin, les hommes sont forcés de considérer d’un œil détrompé la place qu’ils tiennent dans la vie, et de leurs rapports mutuels », proclame Le Manifeste communiste (Marx, 1963, p. 164).
Manifestation Notre-Dame-des-Landes à Nantes Samedi 24 mars : Dernières infos concernant la grosse présence de keufs sur la ZAD & rdv pour les départs collectifs dans plusieurs villes :
Dernières infos :
Depuis la fin de la trêve hivernale (15 mars) il y a une forte présence policière sur la ZAD. De très nombreux contrôles aujourd’hui [vendredi 23 mars]. Hier (jeudi) il y a eu de très nombreux contrôles. La situation sera probablement la même demain. Fourgons, voitures de gendarmes, un peu partout et principalement aux points suivants : La Paquelais, les Ardillères, le carrefour de la Boissière, le Chêne des Perrières, le carrefour des Fosses noires, la Gaité et l’Épine. Les flics ont une autorisation préfectorale pour fouiller les véhicules et contrôler les identités des passagers…
Et on rappelle aussi qu’il y a une AG à 19H aux Planchettes.
Départs collectifs :
RENNES :
RDV covoiturage pour les départs de Rennes. C’est 10h30 devant Truffaut au centre commercial de l’Alma (métro Henri Fréville).
VENDEE :
Deux covoiturages sont organisés pour des départs groupés pour la manif du 24/03 à Nantes. – Rendez vous le samedi 24, à Fontenay le comte, place Viet, à 10 heures. Merci de prévenir de votre présence. Histoire de s’organiser et de n’oublier personne. L’union locale des syndicats CNT de Vendée. – Avec la fédération PCF de Vendée.
DIJON :
Suite à la réunion publique du 27 février, un départ collectif s’organise depuis Dijon, en covoiturage, mini-bus ou autocar, suivant le nombre de participant.e.s. Écrire.
PARIS :
Rdv mardi 20 pour une réu sur les covoiturage Nantes Paris au squat 11 rue Aubry Paris 20e (métro Alexandre Dumas) à 19 heures.
BORDEAUX :
Départ vendredi fin de journée ou samedi matin. Écrire.
PLOÊRMEL :
Un covoiturage est possible au départ du parking de l’ancienne gare de Ploërmel à 11h15. Les personnes intéressées s’organiseront sur place. Départ 11h30.
LORIENT, VANNES, MUZILLAC :
Le Collectif 56 contre l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes s’associe à la mobilisation et organise un déplacement en covoiturage (départ de Lorient, Vannes et Muzillac) ou en car (départ de Lorient). Inscriptions pour le déplacement en car ou le covoiturage au 09.62.58.64.79 ou courriel.
Vannes :
Covoiturage depuis VANNES : Rdv à 11h au parking, rue de Stasbourg, derrière la gare SNCF .
Je sais que c’est (un peu …) décalé, mais J’ai vu (moi aussi) le poisson magique.
Version sous-titrée (pour les bourgignons)
http://www.animal-web.org/02/tete-a-claques-le-poisson-magique/
Version originale
http://www.tetesaclaques.tv/la_peche_vid612
Une autre pour bientôt …
http://www.tetesaclaques.tv/le_poisson_d_avril_vid2181
Débarrassons nous des crétins et l’on vivra vieux faisons peur au Ploucs ils m’écouteront. Votre analyse quoi que juste ne préconise rien d’exceptionnelle.Votre conclusion est absolument insupportable belliqueuse et nihiliste. C’est surement ce qui va arriver mais vous faite partie des responsables.
Je tenais à vous féliciter pour votre dernière vidéo que j’ai pris un grand plaisir à écouter. J’ai énormément apprécié votre discours « fraternel », retraçant indirectement le symbole Français oublié de « fraternité ». Le nous est un élément plus qu’important qui a disparu ou qui est à l’état d’hibernation dans notre pays. Le nous c’est aussi le contraire de l’individualisme. Le nous, c’est la dualité. La principe selon lequel on ne peut exister sans l’autre. Le jour ou la société prendra conscience que 1 ne va pas sans 2, que l’un ne va pas sans l’autre, nous aurons franchi une étape importante. (votre discours pourrait être assimilé à un discours maçonnique d’apprenti (bon en soi) mais on sent bien les limites que vous posez.) Au mois de mai je serai plus à l’aise financièrement pour effectuer un don, d’autant que j’ai eu quelques problèmes paypal récemment, mais sachez que dès que je le pourrai je vous soutiendrai financièrement au delà de vous soutenir et vous accompagner moralement et intellectuellement. Cordialement,
Olivier
A qui et à quoi servent principalement les pauvres gens dans notre temps ?
Plus je sert de faire valoir aux autres dans une telle société de bureaucrates et de politiciens et plus je pense à faire ma propre demande de passeport dans les prochains jours.
J’illustre ma tentative d’élargir la sphère du Nous ( jusqu’à l’ensemble du vivant que je me défends d’instrumentaliser ) :
http://www.pauljorion.com/blog/?page_id=31407#comment-263569
J’avais noté, Juan.
On tourne un peu en rond, cependant, car il y a beaucoup de discours (cf. ma réponse plus haut).
Nous avons un grand effort de formulation simple et élégante à faire ici.
D’accord avec moi ?
Je crois que Paul Jorion sait ce qu’il veut écrire bientôt . Nous pouvons effectivement exiger de lui simplicité et élégance . Ce sont deux qualités que l’on reconnait encore à la langue française , enfantée par des femmes qui tenaient salon .
Je m’étais borné à essayer de faire simple , sinon élégant, dans l’appel à contribution pour une « utopie réaliste » . J’ai un peu laissé le travail inachevé pour cause d’abandon d’énergie ( mes piles s’épuisent ) . Je dois dire qu’il est plus facile de faire simple quand on imagine un horizon assez éloigné et que l’on parle des fins . C’est le rôle d’un président pour rester ans l’actualité .
Pour les moyens , je vais attendre préventivement que le premier ministre Paul Jorion et son gouvernement se coltinent les moyens et les publient en temps opportun , pour les engueuler éventuellement rétrospectivement , s’ils ne sont pas à la hauteur .
Ce qui ne sera pas élégant , mais assez simple .
Je ne critique pas l’initiative, bien au contraire, nous sommes bien d’accord la-dessus, hein, Juan ?
Vous avez, comme d’autres (dont votre serviteur), tenté de concevoir quelque chose, et c’est fort louable. Je dis juste que le miel qui peut ressortir de telles contributions, pour devenir quelque chose que le plus grand nombre s’approprie, transforme, magnifie, doit être beau, simple, élégant. C’est évidemment le plus difficile. Sinon, nous serions tous des génies (Sic ! ).
Moi aussi, j’attends avec impatience de voir si Manitou Jorion fera de nos idées parfois confuses une eau claire et limpide qui évite les rapides turbulents du grand YAKA !
La différence entre croire et savoir me semble avoir une forte relation avec la manière dont on apprend: il me semble qu’on apprend le plus souvent en imitant et que cette forme d’apprentissage relève plus de la croyance que du savoir (même si on peut objecter qu’imiter c’est faire une hypothèse qui sera ensuite validée ou pas en fonction des résultats.)
L’apprentissage des mathématiques est un exemple extrême puisqu’on est censé connaître la démonstration de chacun des théorèmes qu’on y utilise mais que ça semble le plus souvent une perte de temps à l’élève (et trop souvent aussi au professeur) quand il s’agit d’avoir une note acceptable au prochain examen. Quelques années plus tard la population d’élèves concernée se trouvera par exemple divisée en trois catégories:
– celle qui croit au sondages (apparemment majoritaire?)
– celle qui n’y croit pas
– celle qui sait qu’ils n’ont qu’une valeur de prédiction limitée (celle qui fait la différence entre les méthodes scientifiquement fondées qui servent à obtenir les chiffres qui seront publiés – sauf exception après d’abusives simplifications – et les méthodes relevant du doigt mouillé qui servent à interpréter ces chiffres pour les transformer en prédictions.)
😉 Si j’étais riche je financerais le sondage: Croyez vous au sondages?
Même Paul se met au TINA :).
Moi ce que je retiens c’est que de grandes choses ont été réalisées avec la peur comme moteur, mais rarement de belles choses, ou alors par chance, par hasard ou parce que les horreurs commises dans la terreur ont dégagé le terrain pour que des actes créateurs remplis de joie voient le jour… La peur engendre parfois de la sagesse, mais le plus souvent elle est mauvaise conseillère, elle justifie l’injustifiable et provoque la panique dans des situations ou il faudrait efficacité et sang-froid.
Ne sommes-nous donc que cela ? Des animaux égoïstes, terrifiés, luttant pour leur petit bout de terrain ou l’accès aux ressources permettant leur survie (ou plus souvent leurs loisirs) ?
Quel projet mobilisateur existe-t-il pour les jeunes actuellement ? Qu’est-ce qui pourrait les faire rêver (à part le lancement du prochain Iphone) ?… Quel monde de m… !
Tout n’est pas à jeter bien sûr, ce qui reste de liberté peut encore être utilisé intelligemment. Mais pour combien de temps ? Et qui le veut ? Qui le fait ?
Voici ce que je pense de tout cela, chanté par une des plus belles voix : http://www.youtube.com/watch?v=sAZlAb2oI5U
Les portes se referment, (ou sont-elles fermées depuis longtemps déjà). Il reste des passages dans la muraille du cul de sac où l’on s’enfonce, mais ceux qui passeront au travers ne sont pas ceux qui auront accumulés des pâtes, du riz, des lingots, cartouches et munitions, retranchés dans leurs abris anti-atomiques. Seuls leurs fantômes seront passés au travers. Qu’auront-ils à léguer si ce n’est un guide de survie totalement pas original et éculé, ce genre de recettes qui nous ont simplement mené ici au bout du chemin, mais sans plus… Ceux qui auront traversés l’épreuve ce seront ceux qui auront sauvé leur âme en résistant aux sirènes de l’inutile et de la peur, et qui l’auront fait savoir…. Ceux qui auront agi, ceux qui auront créé dans la joie. Qui se seront battus pour un monde différent, humain, une société qui respecte la vie, et viable dans le même temps…
Voici ce que j’ai à dire à mes enfants, à tous les jeunes qui regardent leur avenir avec une terrible perplexité et/ou angoisse : CREEZ ! De vos mains, de votre esprit faites naître le beau, le vrai, que l’équilibre et le grand (par sa nature) jaillisse par vous.
Si vous vous rendez compte que cela devient impossible, comme de plus en plus cela semble devoir être le cas, alors REVOLTEZ-VOUS !
Ou bien mourrez !… parce qu’en fait vous serez déjà morts.
Hé hé hé… les paraboles de pêcheurs, avec pétoche, peur, frayeur, crainte, y’en au moins trois bien connues déjà sous nos climats… non ?
Evangile selon Luc :
Ch. 5 v 1 Or il advint, comme la foule le serrait de près et écoutait la parole de Dieu, tandis que lui se tenait sur le bord du lac de Gennésaret, 2 qu’il vit deux petites barques arrêtées sur le bord du lac ; les pêcheurs en étaient descendus et lavaient leurs filets. 3 Il monta dans’une des barques, qui était à Simon, et pria celui-ci de s’éloigner un peu de la terre ; puis, s’étant assis, de la barque il enseignait les foules.
4 Quand il eut cessé de parler, il dit à Simon : « Avance en eau profonde, et lâchez vos filets pour la pêche. » 5 Simon répondit : « Maître, nous avons peiné toute une nuit sans rien prendre, mais sur ta parole je vais lâcher les filets. » 6 Et l’ayant fait, ils capturèrent une grande multitude de poissons, et leurs filets se rompaient. 7 Ils firent signe alors à leurs associés qui étaient dans l’autre barque de venir à leur aide. Ils vinrent, et l’on remplit les deux barques, au point qu’elles enfonçaient.
8 À cette vue, Simon-Pierre se jeta aux genoux de Jésus, en disant : « Éloigne-toi de moi Seigneur, car je suis un homme pécheur ! » 9 La frayeur en effet l’avait envahi, lui et tous ceux qui étaient avec lui, à cause du coup de filet qu’ils venaient de faire ; 10 pareillement Jacques et Jean, fils de Zébédée, les compagnons de Simon. Mais Jésus dit à Simon : « Sois sans crainte ; désormais ce sont des hommes que tu prendras. » 11 Et ramenant les barques à terre, laissant tout, ils le suivirent.
Evangile selon Jean :
Ch. 21 v1 Après cela, Jésus se manifesta de nouveau aux disciples sur le bord de la mer deTibériade. Il se manifesta ainsi. 2 Simon-Pierre, Thomas, appelé Didyme, Nathanaël, de Cana en Galilée, les fils de Zébédée et deux autres de ses disciples se trouvaient ensemble. 3 Simon-Pierre leur dit : « Je m’en vais pêcher. » Ils lui dirent : « Nous venons nous aussi avec toi. » Ils sortirent, montèrent dans le bateau et, cette nuit-là, ils ne prirent rien 4 Or, le matin déjà venu, Jésus se tint sur le rivage ; pourtant les disciples ne savaient pas que c’était Jésus. 5 Jésus leur dit : « Mes enfants, n’auriez vous rien à manger ? » Ils lu répondirent : « Non ! » 6 Il leur dit : « Jetez le filet à droite du bateau et vous trouverez. » Ils le jetèrent donc et ils n’avaient plus la force de le tirer, tant il était plein de poissons. 7 Le disciple que Jésus aimait dit alors à Pierre : « C’est le Seigneur ! » À ces mots : « C’est le Seigneur ! » Simon-Pierre mit son vêtement – car il était nu – et il se jeta à l’eau. 8 Les autres disciples, qui n’étaient pas loin de la terre, mais à environ deux cents coudées, vinrent avec la barque, traînant le filet de poissons.
9 Une fois descendus à terre, ils aperçoivent, disposé là, un feu de braise, avec du poisson dessus, et du pain. 10 Jésus leur dit : « Apportez de ces poissons que vous venez de prendre. » 11 Alors Simon-Pierre monta dans le bateau et tira à terre le filet, plein de gros poissons cent cinquante-trois ; et quoiqu’il y en eût tant, le filet ne se déchira pas. 12 Jésus leur dit « Venez déjeuner. » Aucun des disciples n’osait lui demander : « Qui es-tu ? » sachant que c’était e Seigneur. 13 Jésus vient, il prend le pain et il le leur donne ; et de même le poisson. 14 Ce fut là la troisième fois que Jésus se manifesta aux disciples, une fois ressuscité d’entre les morts.
Evangile selon Marc :
Ch. 4 v. 35 Ce jour-là, le soir venu, il leur dit : « Passons sur l’autre rive. » 36 Et laissant lafoule, ils l’emmènent, comme il était, dans la barque ; et il y avait d’autres barques avec lui 37 Survient alors une forte bourrasque, et les vagues se jetaient dans la barque, de sorte que déjà elle se remplissait. 38 Et lui était à la poupe, dormant sur le coussin. Ils le réveillent et ui disent : « Maître, tu ne te soucies pas de ce que nous périssons ? » 39 S’étant réveillé, il menaça le vent et dit à la mer : « Silence ! Tais-toi ! » Et le vent tomba et il se fit un grand calme. 40 Puis il leur dit : « Pourquoi avez-vous peur ainsi ? Comment n’avez-vous pas de foi ? » 41 Alors ils furent saisis d’une grande crainte et ils se disaient les uns aux autres : « Qui est- l donc celui-là, que même le vent et la mer lui obéissent ? »
Evangile selon Mathieu :
Ch. 8 v. 23 Puis il monta dans la barque, suivi de ses disciples. 24 Et voici qu’une grande agitation se fit dans la mer, au point que la barque était couverte par les vagues. Lui cependant dormait. 25 S’étant approchés, ils le réveillèrent en disant : « Au secours, Seigneur, nous périssons ! » 26 Il leur dit : « Pourquoi avez-vous peur, gens de peu de foi ? » Alors, s’étant levé, il menaça les vents et la mer, et il se fit un grand calme. 27 Saisis d’étonnement, les hommes se dirent alors : « Quel est celui-ci, que même les vents et la mer lui obéissent ?
Saisis d’étonnement, les blogueurs se dirent alors : « Quel est celui-ci, qui cite Luc,Jean,Marc ,Mathieu.Et il se fit un grand vacarme.
Tu es Piotr et sur ce Piotr je bâtirai mon église .
Vigneron, tu ne serais pas un peu ex-séminariste pour sortir des textes avec autant d’à propos ?
A la différence ( si j’ose l’expression) que Jésus libère de la peur , tandis que dans la parabole de la pétoche , les pécheurs ne sont pas libérés de leurs craintes .
On peut se contenter du côté pragmatique de la chose : « Ayant trouvé un homme qui les fait tous flipper, enfin ils pêchent » . C’est oublier que certaines solutions sont pires que le problème de départ .
Peurs et préjugés interfèrent avec la qualité du raisonnement humain .
A ce sujet , on peut extrapoler pour passer de la « parabole de la pétoche » à la « parabole de la télé ».
La peur permet de formater l’opinion des masses .
Est ce un bien ?
Oui pour ceux qui jugent que les groupes , pour agir, ont besoin d’avoir une opinion commune à tous .
Et non pour ceux qui estiment que le groupe n’a pas toujours forcément raison .
Celui qui s’élève contre la pensée commune du groupe prend un risque , celui de la différence .
Celui qui profite de la pensée commune , tout en sachant qu’elle est absurde , « instrumentalise » .
L’amour de la vérité puise souvent ses forces dans le respect de l’autre , pour ne pas dire « l’amour de l’autre » .
Conclusion : c’est bien que des pêcheurs arrivent à bouffer , mais c’est terrible que le prix à payer pour cela soit le renforcement de convictions absurdes .
Evangile selon Eva
153 gros poissons, y compris des espèces protégées, pour le repas d’une douzaine de copains . « Pourquoi ce gaspillage, Seigneur ? » dit José l’Ecologiste qui passait par là …
http://www.youtube.com/watch?v=6b7FK4VVW9s
Remarquons qu’à l’époque ils étaient à poil sur les barques mais s’habillaient pour plonger dans l’eau.
Moi, je préfère Matthieu.
D’abord parce qu’il a le sens littéraire : « « Pourquoi avez-vous peur, gens de peu de foi ? » »
Ensuite, l’économie de moyens, pour le même effet.
Et puis c’est plus court à lire, aussi.
Au delà des connotations positives ou pas qui leur sont attachées , la différence « traditionnelle » entre croire et savoir c’est que :
– la croyance est de la nature de l’intuition , du pari , de l’esprit de finesse .
– le savoir est de la nature de la raison , du pensé , du construit , de l’esprit de raison .
Mon intuition raisonnée est que la nature nous a donné ces deux armes pour trouver notre chemin .
Mais je sais que Paul Jorion n’est pas un pratiquant des intuitions de Blaise Pascal .
Pour moi le problème n’est pas la distinction entre ce qu’on sait et ce qu’on croit mais l’intelligibilité de ce qu’on sait et/ou de ce qu’on croit.
« La pensée purement mathématique, quand elle est formalisée, est aveugle mais capable de marcher loin, et même fort loin. La pensée intuitive, au contact du réel, est le paralytique de la parabole, qui voit mais ne peut progresser sûrement.
A coup sûr le problème de savoir s’il existe des critères permettant de fonder l’intelligibilité et l’immuniser contre le relativisme sociologique -pour qui l’intelligible est fonction des conditions locales, de l’ambiance intellectuelle du groupe, du « Zeitgeist » et des mentalités- est un problème redoutable. […] Je n’en crois pas moins qu’un certain universalisme est possible dans les critères philosophico-scientifiques de l’intelligibilité. » René Thom, « La philosophie naturelle », in Apologie du logos, p. 503.
Je préfère Pascal .
Il est plus intelligible .
Pour une fois Monsieur Jorion, je ne suis pas d’accord avec votre analyse du « instrumentaliser ». 🙂
Je comprends instrumentaliser au sens propre qui est d’utiliser un évènement pour servir d’argument à un raisonnement.
L’illustration vient compléter un raisonnement déjà exprimée.
L’instrumentalisation utilise fait pour justifier un raisonnement.
D’autre part l’utilisation de Savoir et Croire ne fait que suivre la logique.
Je sais ce que je sais, mais je ne sais pas ce que tu sais.
Je ne peux donc dire que tu sais. Sauf exception 🙂
La langue française n’a peut être pas les outils permettant de nuancer.
En tahitien « savoir, connaitre » se dit avec le même mot que « voir » : ite – Ce qui veut dire qu’on ne sait que si on a vu de ses yeux.
Croire dans le sens occidental n’existe pas, il est rendu par : mana’o qui signifie « penser ».
« Je crois au extraterrestre » se rendrait par « Je pense que les extraterrestres existent »
Pour rendre « croire » dans le sens de la Foi – chose nouvelle arrivée avec les étrangers – on utilise fa’aroo qui signifie écouter, entendre.
Chaque individu est le centre du monde et ne peut référencer les autres que par rapport à lui même. C’est cette nécessité de référencement qui devrait l’amener à se positionner dans l’ensemble et a comprendre qu’il n’est pas tout seul.
Oublier qu’on est le centre du monde oblige à modeler l’environnement (les autres) pour les forcer à nous faire une place / A vouloir se projeter sur les autres (penser, décider, vouloir à leur place, les forcer à agir dans notre sens) on perd la place qu’on occupe.
Qui de l’œuf ou de la poule… 🙂
On dirait presque que vous avez lu mes livres.
Tout le monde n’est que l’instrument de tout le monde sur terre,
Peut-être pour ça que les gens riches veulent toujours y échapper les premiers,
Vous savez ce qu’on dit plus vous travaillerez dur et moins vous serez le jouet de personne,
Les premiers à prôner le NOUS sont les premiers à oeuvrer en douce pour le JE. Un constat récurrent, 99,99% prouvé. De plus quand leur masque du NOUS s’ôte leur vraie tête du JE explose les murs et écrase les VOUS.
Sinon pour la surpopulation humaine sur cette terre entièrement d’accord, j’attends avec impatiente que tout le monde sur cette terre s’en rende compte, et pas seulement le peuple de la vieille Europe « moisie »
Alléluia…
Marre de l’économie du chiffre… enfin de l’économie humaine…
Alors je vais instrumentaliser ce billet… et dire bien haut à quel point P.Jorion illustre ici, ce que « je vous avais bien dit »…
Au commencement était le verbe… (vive la linguistique… elle nous résume si parfaitement…)
Et cela avait beau être un préjugé… il n’en demeure pas moins que j’avais raison… Du reste, j’ai toujours raison… même lorsque je dis l’inverse de ce que je viens de dire… et dans ces cas là, j’ai trois fois raison…
Une première fois en expliquant ce que je sais…
Une seconde, en réfutant ce que j’ai cru…
Et une troisième fois en illustrant par mes contradictions, l’omniprésence de l’antinomie effective qui me fait être singulier et monde universel…
Enfin, je pense…
… à moins que P.Jorion m’instrumentalise en me laissant imaginer que je pense croire l’instrumentalisation de son blog possible, alors qu’en fait… je suis « lui » dans un « nous » espérant élargir la sphère de ce « nous »… et inversement, bien sûr…. ce qui se résumerait à dire que nous sommes tous des belges francophones… et barbus… Bigre!!! j’avais pas vu ça sous cet angle…
Sinon, en ce qui concerne le « tu crois » et le « je sais »… moi ça fait des siècles que j’ai résolu le problème en n’utilisant plus que le verbe penser… « je pense »… « tu penses… » … enfin, sauf dans ce que j’ai écrit au-dessus, mais du coup, encore une fois, ça prouve que j’ai raison…
… ou à son miroir après avoir pris une veste avec l’élue de son coeur… « Quel crétin tu fais, mon pauvre Alex… »
… ce qui est à l’évidence une instrumentalisation tendant à me complaire dans mon malheur afin de me sous-estimer, ce qui amènera la proposition recherchée qui est…
« Cela ne peut être puisque j’ai toujours raison, et puisque ça n’est pas moi le crétin, c’est obligatoirement elle qui ne me mérite pas… »
… proposition salvatrice et euphorisante qui m’amènera à la rappeler pour lui laisser une seconde chance… et qui débouchera sur une seconde veste… un second bon vieux râteau… et ainsi de suite jusqu’à plus soif et la certitude que ma destiné se trouve ailleurs… dans d’autres bras… ce qui est toujours le cas…
Alors, effectivement, ça ne change rien à tout ce que tout le monde sait et fait déjà… sauf que là, ça a le mérite d’aller plus vite… et quand je suis bien inspiré, l’efficacité de la méthode se compte en secondes… voir en nano-secondes… (comme sur les marchés)… C’est mon « poisson magique » à moi… un « Djoudjou » qui m’est destiné… je me maraboute… je m’auto-suggère… je m’instrumentalise… Parce que je le vaux bien…
Quoi d’autre…?
Ah oui… la sphère du « nous »… Bon alors, là encore, j’ai bien peur d’avoir la solution…
Pour comprendre le truc par contre, il faut partir d’un postulat qu’on va me reprocher mais que je suis prêt à défendre car c’est le seul et unique moyen de réconcilier les « têtes de c… » et « nous », les gens bien…
Il s’agit de partir du nombril… de se replonger dans notre petite enfance et de reconsidérer le monde en partant du « Je suis le centre du monde »… j’utilise ainsi la conception de l’ultra-libéral de base… mais pour évidement aboutir à d’autres conclusions… sinon, ça n’aurait aucun intérêt…
Que fait le nourrisson…? Il est le centre du monde et regarde son pied comme un objet étranger… il l’observe et intrigué, se contorsionne, le ramène à sa bouche (le nourrisson aval le monde, c’est son moyen de rentrer en contact), et le tète…
Il le tête tant et si bien que ce pied devient le sien… Il est le centre du monde et dans ce centre du monde, il y a… sa faim, son plaisir, son déplaisir, et son pied (après appropriation)… tout comme il y a sa mère (sa mère qu’il s’est appropriée en la tétant)…
Ce qu’il pourrait se dire s’il pouvait parler, c’est… – « Je suis ma faim, je suis mon plaisir, je suis ce sein, ce pied, ces yeux, cette voix… etc. etc…. »
Bref, ce qui est important, c’est le « je »… Il n’y a pas de « nous »… Les choses sont soit étrangères (ex. son propre pied avant appropriation…) soit « je » (ex. sa mère… son corps à lui et sa mère, c’est deux parties du même « je »)…
Pour que le nourrisson devienne à l’âge adulte, le monde entier… pour que l’homme d’affaire ait mal à ses mines éventrées, à ses cours d’eau pollués, à son climat… il ne faut donc pas élargir la sphère du « nous » mais bien la sphère du « je »….
Je suis ma mère, je suis mon pied, je suis cet homme-là et celui-là et puis cet autre… je suis ces arbres, je suis cette femme, je suis cet enfant qui meure… Je m’enrichi des choses qui se crée et je m’appauvri de tout ce qui s’éteint… Il n’y a qu’un seul être et il est constitué de tout ce qui existe… tous, membres d’un même corps, et d’une même destiné…
Il ne s’agit pas de devenir conscient que nous faisons partie d’un « nous »… ce qui entraine tout de suite une conception « morale » de respect envers l’autre… mais de ressentir le « je » en toutes choses… tout m’appartient et j’en suis donc responsable… intellectuellement mais en premier lieu, de manière sensorielle, affectivement…
Il faut donc voir, entendre et sentir le monde… et le faire sien…
(… et on revient à cette histoire de propriété privée où, comme je l’ai déjà dis, il faut se rassembler sur l’idée que chacun doit ce sentir en possession d’un minimum vital… il est beaucoup plus important de s’obliger à donner aux plus démunis que de reprendre aux plus riches…
On va me dire que c’est la même chose… eh bien, pas du tout… Il faut libérer celui qui n’a rien d’une vie passée à devoir dire « oui » à celui qui à tout… Que certains donnent des ordres, qu’est-ce que ça peut faire si tout le monde à la capacité de lui dire « non »… )
Alors faute de ne pouvoir, dans un premier temps, téter tout le monde… Il s’agit de les téter métaphoriquement, intellectuellement, artistiquement…
Moi, ce qui me file la pétoche, c’est d’imaginer que seule la pétoche me fera bouger mon cul… La pétoche ayant tendance à me paralyser, je lui préfère l’envie… l’envie de ressentir ma vie par le biais de tout ce qui me constitue… par le biais « des gens bien » comme par le biais « des têtes de c… »
Je voulais enchainer avec un truc sur les religions mais je m’aperçois que j’ai encore fait trop long… mince
Et je ressens soudain en moi la lassitude de Julien obligé de me lire et me modérer…
Bon, ça sera pour une autre fois… ou pas….
Je voulais enchainer avec un truc sur les religions
Moi aussi,mais mon coté, éléphant dans un magasin de porcelaine, franchit difficilement le chas de la modération.Dieu soit loué!
Dieu veille et modère aujourd’hui il faut croire 😉
Julien : la grosse tête !
@Piotr, le 23 mars 2012 à 19 h 39
Il m’était arrivé un truc similaire : un si innocent dialogue à trois de Gotlib… Je n’avais insisté, le chas de Schrödinger étant soit rédhibitoire, soit raide mort : ça m’avait foutu la pétoche.
La sphère du « noûs« .
autoportrait…
Cher Al,
Votre réflexion me rappelle ce mot de Madame de Sévigné à sa fille enceinte : « Que votre ventre me pèse ! » Je ne sais plus si elle le disait par manière de plaisanterie ou avec la conviction que tous les êtres se tiennent par leurs atomes crochus. Ce que vous décrivez de la perception du nourrisson est transposable à la mère, qui peut d’abord être amenée à voir un corps étranger dans la créature dont elle vient d’accoucher, puis, s’habituant à sa présence, à regarder le nouveau-né comme quelque chose de vaguement familier, avec quoi elle partage certains de ses traits, en plus de son nom. Elle finira par le considérer comme une excroissance d’elle-même dont le développement, par la suite, oscillera constamment entre mimétisme et différenciation. Elle sera son enfant tout au long de sa vie et quel que soit son degré d’indépendance. Toutes les mères n’ont pas ce rapport à leur progéniture, mais j’ai déjà observé ce comportement. Cela posé, je ne pense pas qu’il soit à notre portée, fussions-nous les plus sensitives des créatures, d’entrer en empathie avec autrui comme on peut entrer en empathie avec son pied. La vie a parfois besoin d’oublier qu’on meurt juste à côté, ne serait-ce que pour ménager ses propres forces ou, à tout le moins, pour éviter leur dispersion. S’il vous fallait choisir entre sauver votre pied et sauver votre voisin qui se fait dévorer par un banc de squales, vous choisirez peut-être de sauver votre pied, soit par peur, soit par indifférence, soit par sadisme, soit par altruisme différé, sachant que vous serez plus diligent à aider votre prochain avec vos deux pieds. Le « nous » est réalisable mais il ne peut, selon moi, être aussi englobant et transversal que vous le dites, car nous lèserons toujours suffisamment de monde en pensant bien faire pour en être haïs mortellement. Il nous faut choisir, mieux, élire, en fonction d’affinités mutuelles plus ou moins prononcées, ceux avec qui nous voulons former un être collectif. Je préfère la notion de choix à celle d’appropriation, qui a des relents d’effraction. Une bonne partie du mal que nous faisons tient à notre ignorance, à notre maladresse, davantage qu’à la volonté de faire le mal. La mediocritas des Anciens consistait à se rendre le moins nuisible possible et à se conserver tout ensemble. Rêvons une sociabilité ouverte, mais pas à tous les vents ; tâchons d’avoir pleine conscience de nos capacités, des avantages et des inconvénients pour autrui et la nature qui y sont attachés, pourvu que cette pleine conscience n’aille pas jusqu’à l’intériorisation complète. L’intériorisation complète aboutit à la croix et bien peu parmi nous, quasiment personne chez les chrétiens – pour autant qu’il s’en trouve de sincères et de conséquents – se sentent la vocation de s’y laisser clouer. Quant à se chercher une communauté de destin avec l’univers, je ne m’y aventurerai pas trop, car l’expansion de l’espace sidéral pourrait fournir aux thuriféraires de la croissance exponentielle l’excuse de persister et signer.
@ BRL 23 mars 2012 à 21:38
Jeune stagiaire à l’asile, ma première rencontre fut une dame que j’avais cru entendre me dire d’entrer après avoir frappé à sa porte. Elle était allongée sur son lit, une jambe dans le plâtre. Elle parlait mais pas à moi et c’était en créole, où j’attrapais quelques mots par ci par là. Et quand je tentais avec cette pêche de m’introduire dans la conversation, même pas un regard. Elle parlait à son pied, et son pied lui répondait sous une forme hallucinatoire que je n’entendais pas. Ils étaient en empathie fermée et enfermée.
@BRL
Bonsoir BRL,
Il est parfois difficile d’être en empathie avec soi-même… certains se rayent de la surface de la terre…
Je ne pense pas que ressentir le monde à travers quelqu’un d’autre, à travers quelque chose d’autre… soit facile ou difficile… c’est juste une habitude…
Je me rappelle d’une amie qui me disait qu’elle ne savait pas dessiner… Je lui ai demandé si elle avait déjà dessiné… elle à eu un fou rire et puis elle s’est reprise et ma dit… « Non mais, quand même un peu… une fois il a fallu que je dessine un cheval et on aurait dit un chien, ou un cochon… »
Bref, après quelque temps, il est apparu qu’elle n’avait jamais vraiment désiré dessiner… qu’elle n’avait jamais pris le temps d’observer quoique ce soit dans le détail, longuement…
Je pense qu’il en va de l’empathie comme du dessin…
Le fait de ne pas oublier qu’on meure autour de moi n’a jamais dispersé mes forces…
Mais il ne s’agit pas de cela… je parlais d’enrichissement personnel… avoir la possibilité de ressentir le monde de multiples manières… capacité qui en plus, à mon sens, est l’unique façon d’unir véritablement les Hommes entre eux pour oeuvrer dans une même direction (en ce qui concerne la planète bien sûr)
S’il me fallait sauver mon bras ou sauver ma vie… peut-être que je mourrais de ne savoir prendre la difficile décision…
Là, vous décrivez la situation actuelle…
Depuis tout à l’heure, je pense à travers vous et j’essaye de faire miens vos mots ( de me les approprier…) pour bien cerner votre vision des choses… et ainsi mieux vous répondre… et je ne pense pas vous avoir fait aucun mal…
L’effraction, ce serait de leur faire dire (à vos mots) une autre signification que celle que vous, vous y mettiez… soit par paresse, soit par mauvaise foi…
J’entends bien votre volonté de discerner tout en gardant une séparation… mais pourquoi cette limite vous est chère…?
Ce que j’essayais d’exprimer, c’est qu’il faut peut-être passer de la compréhension uniquement intellectuelle qui nous garde à distance, à autre chose de plus viscéral, de plus ressenti… tout en gardant bien sûr sa capacité à analyser… l’un n’empêche pas l’autre…
Après les squales, le martyre… Je ne parle pas de sacrifice mais de se servir de quelque chose qui nous est donné à nous les humains…
Au lieu de n’être toute sa vie qu’un seul et même être avec un seul et même angle de vue… nous pouvons décider de faire ce qu’il nous arrive déjà, mais inconsciemment, de vivre… c’est à dire, de nous projeter en quelque chose d’autre et de le considéré comme soi-même… et pourquoi pas?… qui nous dit que nous sommes séparés…? Les limites de nos corps…? Votre existence ne se résume pas à un corps… vous ne vivez pas qu’au présent… Moi, j’aime à être l’arbre, le gendarme, le trader, le nourrisson… etc… De l’observer longtemps (comme l’enfant regarde et tète son pied)… je le comprends mieux, je le sens « moi »… avec ses obligations, ses envies, ses contradictions… ça ne m’empêche pas d’être critique et de faire entendre un autre point de vue…
Ben moi, je me sens l’univers… et j’explose de partout..
Quand aux partisans de la croissance vaille que vaille, ils n’ont besoin d’aucune excuse pour faire leurs business… ils n’ont besoin que de se gaver… ça comble le vide…
Non, il est dépendant de sa mère et sa faim et son besoin de téter le poussent à pleurer ( communiquer) pour obtenir satisfaction.
Et tout le but de l’éducation consiste à amener l’individu à l’autonomie ( = responsabilité de ses actes) et à l’épanouissement de son potentiel dans le groupe humain « Humanité » -se respecter et respecter les autres. Est-ce si difficile ?
C’est bien la raison pour laquelle l’échec du capitalisme est si voyant.
J’entends bien cette manière de voir les choses mais il faudrait que vous soyez capable également de sentir mon point de vu pour que nous puissions avancer de concert… or là, vous êtes persuadé qu’il n’y a qu’une vérité profonde… une réalité qu’il vous faut partager avec les autres… d’autres que vous ne considérerez jamais comme vous-même…
Alors, comme j’ai l’habitude de ne pas m’exprimer toujours très clairement… je dirais que mon commentaire tendait à expliquer qu’admettre intellectuellement une chose (en l’occurrence le « nous »… ce qui est actuellement le summum de ce qu’il faut atteindre), ne nous sera jamais d’une quelconque utilité… car le « nous » est divisible alors que le « je » lui, est unité… je le sais viscéralement…
Vous confondez unité et dépendance…
Je vois les choses un peu différemment… je pense que lorsqu’il à faim, tout simplement il se sent mal… d’où les pleurs… mais les pleurs ne signifient pas … – « hey les gars, amenez-moi à becqueter… »… c’est juste le prolongement de son mal… c’est la mère qui en fait un langage…
Alors, qu’ensuite, il finisse par associer les pleurs au fait d’obtenir quelque chose, effectivement… mais c’est une perversion à laquelle il faudra apporter des réponses… par l’autonomie, le langage etc…
Qu’il faille l’aider à prendre conscience de lui-même et de ce qui l’entoure, c’est une évidence… mais ça ne suffit pas… s’il le fait en se différenciant du reste du monde, il ne sera, à mon avis, qu’à moitié construit… Il lui manquera la capacité de ressentir le monde à travers les autres, à travers les éléments… Il n’aura qu’un seul angle de perception… ce qui l’exclura… Il faut qu’il se sache dépendant du monde mais il faut aussi qu’il soit le monde…
… moi, je pense qu’il faut les deux… si l’on ne reste que sur la notion « nous sommes dépendants les uns des autres », il ne se passera rien… nous tournerons en rond, nous garderons l’esprit grégaire…
Nous dirons (dans le meilleur des cas) « nous », mais en fait, à la première occasion… la division s’opérera de nouveau… tout simplement parce que ce « nous » n’aura été qu’une pensée « policée »… et non pas ressenti dans sa chaire…
Nous avons atteint la limite de la logique et de l’intelligible… il nous faut entrer dans une nouvelle ère… celle du sensible, du ressenti, du « je suis le monde »… et son inverse, le monde, c’est « je »…
Une nouvelle ère parce que contrairement aux premiers Hommes qui vivaient le « je » de manière instinctive (tout comme le nourrisson)… là, le ressenti devra avancer avec l’intelligible… la conscience…
Il faut les deux… retrouver l’un sans perdre l’autre… développer les deux et ne plus faire confiance qu’au savoir logique…
Vous dites…
Pour moi, ça a plus l’air d’une exhortation, d’une quasi incantation… et ma réponse est encore la même…
Rationnellement parlant, ça n’est pas difficile… c’est impossible… car la position de départ contient déjà l’ingrédient négatif qui fournit la réponse…
Quel raison me ferait « respecter les autres »…? … aucune… Je n’ai aucune raison de vous respecter… et si je vous respecte parce que c’est l’ingrédient obligatoire pour avoir le droit de m’entretenir sur ce blog avec vous (si j’en tire satisfaction), alors ce sera intéressé… et le jour ou ça ne m’apportera plus rien, j’arrêterais de vous respecter… Le respect, c’est de la m….! C’est froid, logique, (c’est encore tourner vers soi) et avance presque toujours côte à côte avec l’indiférence…
Certains nous rebattent les oreilles du mot « respect »… à ceux-là, j’oppose toujours la même chose… sentir, ressentir… en soi, dans sa chaire… et là, ça n’est qu’une question de pratique… C’est pour moi le seul sens du mot « comprendre »…
Voilà, à cause de vous, j’ai encore fait trop long… Ah c’est malin…
@ Al
Désolée un week-end chargé pour cause d’activité empathique nécessaire. Je fais court.
Mais il me semble qu’une précision s’impose, ne pas confondre empathique et fusionnel.
Le fusionnel ne me semble pas un signe de bonne santé mentale.
Cette distinction mériterait un plus long développement.
@ Béotienne
Salut Béotienne
Je ne sais pas… qu’entendez-vous par fusionnel…? Moi, j’ai parlé « d’être le monde »… plutôt que d’être sur le monde…
J’peux pas vous dire, je ne suis pas spécialiste…
@ Al
Mais quelle bonne question que celle-là !!
Tout le monde devrait se la poser.
Premièrement qu’est-ce « le respect » ?
@ Béotien
Bonsoir Béotienne,
Alors vous commencez par dire…
Et puis après, on s’aperçoit que vous ne savez pas ce qu’est le respect, ni pour quelle raison il faut l’utiliser…
J’avoue que j’ai du mal à vous suivre…
A moins que vous ayez voulu être sarcastique…
C’est pas très respectueux ça… le sarcasme…???
C’est même vilain comme tout…
@ Al
Bonsoir Al , non pas de sarcasme, je souhaite simplement savoir ce que vous entendez par « respect » finalement c’est un mot difficile à définir et je n’évoque naturellement pas la politesse ni la révérence.
Alors pour commencer, vous respectez-vous Al ? Et si oui, en quoi cela consiste-t-il ?
Vous voyez votre question me titille.
Les béotiennes sont extraordinaires… elles vous parlent de respect et ensuite, par un tour de passe-passe, vous mettent en demeure de définir la chose… J’adore les béotiennes pour cela…
Alors, comme je suis bon public, je vais m’exécuter… et répondre à vos questions…
Vous voulez savoir ce que moi, j’entends par « respect »…
… la même chose que tout le monde… mais comme ce terme à deux sens, il n’est pas facile de faire la part des choses…
D’abord cela signifie que l’on a pour quelqu’un de l’estime (pour son travail, pour ce qu’il représente, ses prises de position…)… là, c’est plutôt sincère et positif… mais par définition, singulier… si l’on tient à dire que l’on respecte énormément quelqu’un, cela sous-entend que ça n’est pas le cas pour tous… et donc le « nous » dont il était question en prend un coup dans l’aile…
Ensuite, il y a le respect que vous évoquez en parlant de « politesse » et de « révérence »… et qu’on pourrait résumer par civilité, convenances, bienséance… etc.
… ça va du « bonjour » que l’on articule machinalement et qui ne veut quasiment plus rien dire… (Mais, mais, il est vrai que moi-même, je le dis… Je respecte les convenances… on n’est pas des soudards)… aux salamalecs en tout genre, dans tous les milieux, que l’on sert aux puissants pour s’attirer leurs bienfaits… (… comme disait Coluche ou Renaud, j’sais plus… « Bien fait pour ma gueule »***)… et qu’on pourrait appeler « la flatterie »… le bon vieux cirage de pompes…
Alors, la flagornerie est intéressée, quant aux politesses d’usages, comme vous l’évoquiez, et même si ça met de l’huile dans les rouages de notre commerce quotidien avec autrui, ça ne va pas très loin…
On peut respecter les convenances et être en même temps une véritable enflure… Avoir des manières et affamer un peuple… Bref, passez-moi l’expression… ça mange pas de pain…
D’où le désintérêt que je porte à cette notion de respect par rapport au thème du fil… Notion qui dans les deux cas ne peut nous être d’aucun secours…
S’agissant des gens en général, je préfère… « en tenir compte »… voilà, ni admiration ni condescendance, ni habitude (ou indifférence)… pas de hiérarchie de valeur… Ils existent tout autant que moi… et de cela je dois en tenir compte…
Et pour ce faire… là, j’en arrive à ce que j’ai évoqué en parlant d’élargir la sphère du « je »… pour ce faire donc, il me semble essentiel de les penser comme soi-même (de voir à travers leurs yeux)… mais ça ne se limite pas aux gens… ça fonctionne très bien également avec la faune et la flore… avec la terre toute entière…
C’est ne plus être uniquement soi, délimité par son corps… ne plus être un membre de sa simple cellule familiale, ou de son groupe d’ami(e)s… ça n’est plus non plus se définir comme français(e) ou occidental(e) ou Humain… mais imaginer un corps plus vaste dont on serait un élément… être tout…
Et si possible et particulièrement, le faire avec ceux qui ne vous reviennent pas au premier abord… tout l’intérêt, c’est de parvenir à pouvoir changer de point de vue très rapidement et de ressentir ce que ressent « l’autre »… c’est ça qui compte… On le ressent, on le comprend… on est lui…
Je tiens compte de moi…
… ça consiste à ne pas me limiter au simple corps minuscule que Dieu à donné aux Humains… à ouvrir les fenêtres… à comprendre le chaos et à tenter d’en faire un système, une harmonie… et vous pouvez me croire, c’est pas d’la tarte…
Oui, je vois bien… mais ça n’est pas « Ma » question, Béo… c’est la vôtre…
Enfin, vous vous y êtes pris de telle manière que c’est un peu devenu la mienne aussi… c’est bien, je n’avais jamais approfondi cette histoire de respect… il en a pris plein son grade…
Bon, j’espère en tout cas avoir répondu…
*** J’ai vérifié… c’est Renaud… dans la chanson « Oscar« …
@ Al
Merci pour la réponse.
Je me disait qu’à défaut d’amour, le respect aurait pu convenir pour permettre aux gens de vivre en paix et sans se faire exploiter.
Ainsi il me paraissait impossible de respecter les autres » frères humains »si on n’avait même pas ce respect pour soi.
Ce respect de soi, lié à l’image que l’on se fait de son petit « je ». Cette image que le vécu construit, cette image parfois brisée ou surdimentionnée par l’éducation dès l’enfance.
Délibérément je me suis abstenue de consulter le dico.
L’autre est un « je » aussi, nous sommes tous des « je » et la transmutation produit le « nous »
La faille réside donc dans le respect qu’il faut avoir envers des gens qui ne se respectent pas eux-mêmes. Souvent ils n’en sont pas responsables, il me semble qu’on ne choisit pas d’être une « ordure », c’est du à un manque de repères, une image négative de soi.
Celui qui exploite un autre humain nie leur humanité.
Il est regrettable que l’expression « respect humain » soit négative, peur du regard des autres.
Revoilà la pétoche. Une peur que l’on peut éviter si on se respecte soi et les autres.
On ne voit pas avec le regard de l’autre, on imagine simplement à partir de sa propre vision, c’est une projection.
Donc basiquement, je sais que l’autre « je » est différent de moi et je le respecte quand même parce que ces différences n’effacent pas notre parenté en humanité dont la diversité enrichit notre « je » et donc le « nous » et comme vous le dites si bien, l’harmonie ce n’est pas de la tarte.
La peur est souvent mauvaise conseillère. Et puis ceci : https://twitter.com/#!/josejiho/status/183242468144328705/photo/1
On oublie trop souvent qu’il existe un autre mot pour regrouper les gens et les faire travailler ensemble… Ce mot se nomme la CONFIANCE. Mais je reconnais qu’il est beaucoup plus facile de foutre la pétoche que d’accorder (et mériter) la confiance. Dommage, c’est pourtant la meilleure solution des deux.
Bonjour, Paul
Ravis de reprendre la plume sur ton blog. 🙂
Rappelle toi ce que j’écrivais ici il y a quelques mois.
La seule façon de nous sortir du piége ou, pour le moins, aujourd’hui, d’en limiter les dégats, est de provoquer, nous méme, le chaos, cela permettra de le « controler »
Achetons en masse des produits de base pour creer une fausse pénurie, et le systéme bancaire actuel saute !
Avec les réseaux, ces achats massifs sont possibles.
Mais il est trés tard et je sens que ce procéssus est, peut étre, déja en cours mais pas à notre avantage !
Créer le chaos pour le contrôler !
Une nouvelle forme de mathématiques sans doute ?
Le chaos debout!
« Ca va prendre du temps de restaurer le chaos? »
George Walker Bush
Encore un autre qui prévient… une fois de plus…
http://www.rue89.com/rue89-presidentielle/2012/03/23/emeutes-police-egalite-des-chances-ce-que-les-habitants-des
Oui, j’allais oublier, pour M. Jorion, à propos de la pétoche, ce fameux mot de Gœthe : « Rien de grand ne se fait sans la peur. »
Il y a quand même beaucoup de vrai là-dedans.
Sarko vide les caisses et fait baisser le chômage aux forceps avec des dizaines de milliers de contrats aidés en dernière minute.
Pour des raisons bassement politiciennes, le gouvernement a décidé d’utiliser l’essentiel des moyens budgétaires consacrés aux contrats aidés pour l’année 2012 sur les premiers mois de l’année. Deux-tiers des contrats sont donc mobilisés à la hâte, dans l’unique but de faire baisser artificiellement les chiffres du chômage au moment de l’élection présidentielle. Cette attitude peu républicaine démontre bien que la politique de l’emploi, pourtant préoccupation première des Français, n’est une priorité pour le candidat sortant que lors des campagnes électorales.
Sur les quatre premiers mois de l’année, 190 000 contrats aidés sont prévus. Alors qu’actuellement 12 000 contrats aidés sont signés par semaine à marche forcée, le prochain gouvernement devra se contenter d’une enveloppe budgétaire au rabais, lui permettant d’en signer trois fois moins jusqu’à la fin de l’année. Pour Nicolas Sarkozy, tous les moyens sont donc bons pour continuer à diriger la France après le 6 mai, au risque de créer un décrochage budgétaire brutal au deuxième semestre, au mépris des besoins des demandeurs d’emploi, mais aussi des structures qui pourraient les employer.
Cet artifice peu glorieux ne dupera personne. Avec un million de demandeurs d’emploi supplémentaires depuis 2007 et un taux de chômage qui frôle les 10 %, il faudrait au candidat sortant beaucoup plus de contrats aidés pour masquer son bilan catastrophique sur le front de l’emploi.
Belgique:les chiffres du chômage au plus bas depuis 1992.
Le taux de chômage était de 8,2 % en 2011, son niveau le plus bas depuis 20 ans. Le redressement est remarquable en Wallonie, selon les chiffres de l’Onem.
Perso je n’y crois pas trop,les ex chômeurs basculant sur le RIS(rmi/rsa)
Pour ceux qui veulent y croire tous les détails + vidéo :
http://www.lesoir.be/actualite/belgique/2012-03-22/les-chiffres-du-chomage-au-plus-bas-depuis-1992-904398.php
100% d’accord sur la nécessité de retrouver un sens collectif pour travailler ensemble plutôt que les uns contre les autres! Mais la parabole du patron qui fait peur me fait penser à ces goldman sachs boys qu’on nous met aux commandes en disant: ça ou le chaos…
D’accord, je me suis aussi demandé qui était le patron vaudou plus ou bien bienveillant compétent et respecté (si ce n’est craint)?
Faire entendre avarice à ceux qui préfèrent davantage provoquer plus grande réaction en chaîne.
J’ai toujours pensé que si demain on trouvait de la vie ailleurs dans l’univers, nos problèmes seraient améliorés car il y aurait création d’une « séparation » entre nous, les terriens, et « eux ». Cette « séparation » rendant nos séparations actuelles plus fragiles et plus facile à contourner. Je pense que ca serai une excellente façon de faire réaliser à l’humanité qu’elle est dans le même bateau.
Il faudra que je mette tout ca en forme sous le titre « la parabole des extra-terrestres »…
Je ne l’ai pas lu, mais ça me fait penser à « Voice of the Dolphins » de Leo Szilard, le scientifique du XXe siècle.
Si les Extra-terrestres existent, et qu’ils sont moins terre-à-terre que l’ensemble des hommes dans leurs premières préoccupations sociétales, comment pourions-nous vraiment mieux les reçevoir dans une telle basse-cour mondiale ?
Si ça se trouve Raël n’est pas tout-à-fait terrien et végétarien vous avez vu comment il a fini aussi pour les gens de son propre temps.
Par extra-terrestres , j’entend « vie ailleurs que sur terre ». Et pas nécessairement « soucoupes volantes » 🙂
Je pense qu’il suffit que nous sachions qu’il y a de la vie ailleurs pour provoquer la fameuse « frontière ». Les extra-terrestres, si ils existent n’ont pas besoin d’être en mesure de venir jusqu’ici pour provoquer dans les têtes la notions de « nous », sur la terre et « eux », loin, là bas.
Ils existe plusieurs projets scientifiques ayant pour but de trouver la vie ailleurs, on peut penser que c’est quelque chose qui est susceptible d’arriver à court terme. Il sera intéressant, si cet évènement se produit de constater quels changements découleront de la prise de conscience de ce « nous sur la terre ».
Tant que la vie n’as pas été trouvée ailleurs, on peut penser que la séparation sera toujours plus ou moins « moi, le Francais », « lui, le Chinois » ( ou autre… )
Plus ça va et plus je me demande si tous ces patrons du cac40 et autres oligarques qui jusque là soutenaient le pouvoir en place ne pourraient pas se demander si la légitimité d’un homme qui envisage de quitter la politique (quitter le bateau) en cas d’échec (N.S.) n’est pas plus dangereuse pour leur richesse que celle d’un autre candidat qui malgré quelques contraintes ça et là (F.H.=fabriquons plus de radeaux…)leurs serait moins risquée a long terme et leur permettrait de conserver leur statut.D’ou cette bataille présidentielle (N.Soakozy/F.Hollande)qui me semble inutile mais qui du moins mobilise tant de monde sur ce blog auquel j’essaie moi aussi de participer (pour la premiere fois…)
apprenons tous a nager…
merci à mr Jorion.
Le problème s’est la pétoche ne fonctionne avec un certain type de personnalités; maintenant dans le cadre de votre mission M.JORION cela devait être à propos pour des pêches africain imprégné d’animisme. Mais je pense à ce que je ferais quand cherche à me dominer par la peur, construit un conflit avec cette personne pour le décourager, je ne me soumettrais que si je reconnais LA légitimité des buts de cette domination. Et j’ai pu déjà aller assez loin dans le niveau de sacrifice dans le conflit.
@Mazeran
Je vous suis sur ce point nous ne sommes pas tous enclins a nous écraser devant la peur
certain d’entre nous ont des valeurs et des principes dont la force dépasse de loin toute velléité a préserver ses interrêts personnels voir sa santé ou sa vie
J’ai vu dernièrement dans un débat avec paul Jorion un intervenant qui disait que l’avidité , la volonté d’avoir plus était le moteur de l’humanité peut être que c’est son cas
mais peut on encore appeler celà l’humanité?
Les esprit forts se targuent de pouvoir vivre sans religion mais qu’on ils mis a la place
d’ou leur vient leur morale? Peut être du bon sens et d’une vision altruiste , n’oublions pas que le but des religions quand elles ne sont pas détournées et perverties est justement d’élargir le cercle du Nous jusqu’à englober les ennemis et a avoir développer un sens aigu du bien commun. Remplacer des religions par une religion laïque n’augmentera pas pour autant le nombre d’adepte du bon sens et de la morale.Maintenant comment augmenter le nombre de personnes altruistes et foutre la pétoches aux autres c’est un programme ambitieux
Je vois venir des jours difficile pour tous… 🙂
L’empathie, l’altruisme sont-ils génétiques ou culturels ?
Je penche en faveur du génétique.
Donc le nous est l’ensemble des empathiques et des égoïstes, des égotistes.
Maintenanr il faut dessiner le mouton à partir de cette diversité, il y a un équilibre à atteindre.
Je parle d’expérience, seule empathique ( je n’ai pas choisi de l’être, aucun mérite) dans une famille ne comportant que des nombrilistes, dur parfois surtout durant l’enfance.
Mais l’empathie c’est une petite antenne ultra-sensible ( = un avantage sur les égotistes) qui balaie largement l’horizon.
Bonjour,
il y a quelque chose à tirer des neurones miroir
Merci, mais pour l’effet de masse j’ai un doute.
Si l’excitation d’une foule est rapidement perceptible , une tension collective silencieuse, l’empathie n’implique pas nécessairement une participation, elle peut provoquer une distanciation protectrice contre cet effet.
Le sentiment que je te donne n’a rien à voir avec les religions; ces dernières sont souvent des structures sociales pour institutionnaliser la spiritualité ontologiquement (exister crée de l’angoisse dans chaque individu), comment suis-je,quels sont les origines. Les religions tentent de faire le lien entre les réponses trouvées aux niveau cosmologique (création du monde, le bien/le mal, la morphologie globale du monde paradis; ex sous terre pour certaines, enfer pour d’autres sous terre), parce que comme les gens pourrait se battre pour ça, il faut que le groupe d’humain s’organiser: définisse les dogmes, fasse « commun-ié » les individus, s’érige en ordre clérical (hiérarchie ou pas). Elle crée du « politique », c’est-à-dire de la relation de pouvoir entre les individus.
Non, ce que je voulais dire c’est qu’un mode politique fondé sur la peur subit l’instabilité: certains seront phobiques font sur-réagir, d’autres sont contra-phobiques (comme moi) cela les appellent au combat ou ils sortent au milieu de la mêlée, d’autres vont avoir des stratégies d’adaptation tend qu’ils ne sont pas acculés.
Je sais que la peur règne en maître sur les marchés financiers, et dans les bureaux aux ambiance feutrées des cadres de la finances, et que leur réactions sont aussi archaïques que l’on peut humainement l’être. Mais n’est-ce pas aussi de la déformation professionnelle de M.Jorion…
Il faut l’espéré (que vous n’ayez pas complètement raison M.Jorion) mais l’homme dans bien des circonstances nous déjà déçu, le pire est déjà arrivé pas mal de fois dans l’histoire Humaine
Un article interessant je trouve sur newropean magazine: La tuerie de Toulouse et la crise de l’espace public et de sa diversité
J’ai le sentiment que cette expression « espace public » que l’on trouve partout dans l’article – y compris dans son titre – est mal traduite de l’article original en italien parce que je n’arrive pas à comprendre à quoi cela renvoie. Du coup je ne comprends malheureusement même pas le titre de l’article.