Le Front de Gauche et nous
Les « Questions qui restent à résoudre »
Mr. Greg Smith, ancien Executive Director de la compagnie Goldman Sachs
Pour qui travaille une entreprise ?
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California Street, San Francisco
244 réponses à “LE TEMPS QU’IL FAIT, LE 16 MARS 2012”
Il convient de souligner à ce que Monsieur Jorion fait allusion: la marge de manoeuvre de la classe politique est très étroite; le score relativement élevé du Front de Gauche » n’y changera rien, magré le discours de son leader qui me semble plus authentique que celui des autres partis. La classe politique, le pouvoir en place, ne peut que gérer le pays, l’administrer au mieux, avec les moyens qu’il a, qui lui restent dans sa lutte contre le déficit et face à la voracité des investisseurs. C’est la raison principale pour laquelle les mouvements citoyens dont parle Mr. Jorion, gagnent en importance. C’est aussi une preuve que la démocratie n’est pas encore étouffée.
En 2009, il y avait en Europe et aux USA une véritable volonté de limiter de manière significative la dominance de la finance et de ses perversions. Obama a échoué, il s’est incliné face aux lobbys de la finance en particulier. Sans les américains, l’Europe ne peut faire grande chose, sauf de décider et mettre en oeuvre des actes plutôt symboliques. Il faut donc continuer à être vigileant et combattif, comme le suggère un symbole de la Révolution Francaise.
Je ne pense pas qu’on puisse généraliser l’image de la pyramide inversée. Il y a dans la plupart des entreprises une règle non écrite et peut-être en partie non consciente qui veut qu’un certain niveau d’études ne permette pas de dépasser un niveau hiérarchique. On voit ainsi arriver directement à des postes de direction des jeunes gens aux dents très très longues, très imbus de leur personne et très sûrs de leur supériorité. Ces jeunes gens ont fait des écoles de commerce, quelques fois des grandes écoles ou même l’ENA. Ils sont redoutables parce qu’ils ne connaissent rien ou presque du domaine qu’ils sont chargés d’encadrer mais ils ont, en revanche, plus que personne l’art de faire travailler les autres et d’en tirer pour eux le bénéfice.
Seulement, les directions générales ne sont pas faites de gens stupides. Elles sont conscientes des inconvénients de ce genre de recrutement mais elles en voient aussi les avantages. Elles utilisent des gens qui n’ont ni attachement à l’entreprise, ni à ses clients, ni à son personnel et qui ont des contrats en réalité très précaires. Car ces jeunes gens, qui se comportent comme des guerriers, vivent en fait dans la trouille : s’ils n’obtiennent pas les résultats qu’on attend d’eux, leur carrière peut être cassée en un instant. Ils le savent et se mènent des guerres impitoyables car pour se distinguer, il faut faire chuter les autres.
Ce mode de recrutement a pourri l’ambiance dans beaucoup d’entreprises au cours des vingt ou trente dernières années. Il est à l’origine d’un accroissement énorme du stress subi et de celui infligé aux autres. Il est à l’origine du sentiment de frustration que ressentent les gens qui sont encadrés et surtout notés par des gens pour qui ils n’ont aucune estime ni sur le plan personnel ni sur le plan professionnel (peut-être même encore moins sur ce plan). Il suffit de laisser un peu traîner l’oreille au lieu de la pause café ou au restaurant d’entreprise, pour être témoin de déferlements de sarcasmes et même de haine, dont on s’étonne qu’elles donnent si peu souvent lieu à des assassinats ou quelques attentats sanglants.
C’est sans doute que chacun finit par retourner sa colère contre soi ou à la sublimer en activité frénétique. De là viennent les épidémies de suicides. Mais de là aussi viennent l’énorme accroissement de la profitabilité financière de la moindre activité.
PS : avez-vous remarqué comme moi que les routes sont particulièrement dangereuses à l’heure où les gens se rendent au bureau ou en sortent ? Ils sont comme fous et prêts en envoyer au fossé quiconque se met sur leur route !
Un guerrier n’a pas la trouille ,la trouille c’est la meilleure façon pour être éliminé , il fait seulement attention et plus il reste en vie plus il augmente ses chances de le rester
Je pense que Paul, malgré son apparente neutralité, est très affecté de voir que le Front de Gauche, relativement aligné sur une majorité de ses analyses, parvient à mobiliser avec un discours populaire ce que EELV n’arrive pas à faire à cause de leurs sempiternelles divergences internes et leurs distances prises d’avec les préoccupations premières de leurs concitoyens.
Je respecte et comprend sa dépolitisation, mais ce n’est pas non plus à un singe que l’on apprend à faire la grimace…
J’ai des témoins : ce n’est pas moi qui vous aurai appelé ainsi !
J’exprime honnêtement mon sentiment, sans ambages.
J’ai un grand plaisir à vous lire et à vous écouter…et cela vous rend toujours aussi sympathique, rassurez vous !
A Nifelheim post n° 3
vous dites « Ah et le problème avec les médias vient surtout du fait que le journaliste ne s’occupe plus de l’analyse, de l’investigation et de l’impartialité dans son travail, mais plutôt celui du simple rôle d’informateur, »
Sur ce sujet , je vous trouve plutôt « gentil » avec les médias.
Hormis quelques exceptions, blogs et certains sites internet, je parlerai plutôt de DESINFORMATION de la part des grands médias et des télés appartenant tous pour la plupart à ceux qui désirent que rien ne change !
Plus prompt en effets d’annonces et petites phrases de la campagne présidentielle que de pratiquer une information pragmatique sur la situation réelle du système et de nos sociétés.
Cette période de campagne électorale est importante pour offrir un peu de pédagogie pour toutes celles et ceux qui trop appréhendés par le quotidien , n’ont ni le temps, ni la disponibilité d’esprit que de surfer sur le web et chercher les sites tel que celui de Paul où ils pourraient être réellement informés et penser par eux-mêmes plutôt que de se faire « enfumer »….
Combien sont à même de comprendre les arcanes de la finance et de l’économie si ce n’est aux « clichés » que leur soumet la médiacratie ?
Combien comprennent ce que MES signifie ?
Alors puisque le contre-pouvoir n’existe peu ou plus , rien de tel , que la vraie politique telle que menée par le FDG dans ses meetings et assemblées citoyennes pour enrichir le débat d’idée.
La nouvelle livraison du bobaromètre de Libération. Sans commentaire…
http://desintox.blogs.liberation.fr/blog/2012/03/bobarom%C3%A8tre-n5-sarkozy-plane.html
Sous estimer le poids de l’élection présidentielle est une erreur de stratégie manifeste. Qu’elle ne soit probablement pas la porte d’accès directe à une solution est une chose, plutôt sensée d’ailleurs, qu’elle puisse en revanche contribuer à créer une dynamique est également une possibilité probable et quand bien même n’y aurait-il qu’une chance, il faudrait la tenter…
« Qu’elle ne soit probablement pas la porte d’accès directe à une solution est une chose, plutôt sensée d’ailleurs, qu’elle puisse en revanche contribuer à créer une dynamique est également une possibilité probable et quand bien même n’y aurait-il qu’une chance, il faudrait la tenter… »
Est-ce que c’est un commentaire généré à chaque élection de manière automatique par une machine?
Déjà il y a quelques siècles, Pascal essayait de nous fourguer le christianisme avec le même pari idiot. Depuis je crois qu’on a inventé une machine qui se charge de le recycler à chaque échéance électorale. D’après certaines rumeurs, cette machine a même pris le contrôle de l’esprit de Todd.
@Moi
En quoi voter Mélenchon interdit de s’apercevoir ensuite que ça n’a pas été suffisant ? Est-ce que cela interdira davantage la prise de conscience si l’échec est patent ? La révolution, c’est violent et ça tâche. Il faudra peut-être en venir là mais toute possibilité de l’éviter, même minime, je la prends pour ce qu’elle est et je l’exploite.
à Nicks,
Merci de cracher le morceau aussi clairement : voter c’est pour éviter la révolution.
Remarquez, cela fait plus de 40 ans que j’ai compris.
@Marlowe
Je l’assume complètement. Si on peut améliorer de façon plus que sensible les choses avec le minimum de violence alors je signe. S’il faut prendre ses responsabilités, quand le moment sera venu et que tout aura été tenté pour faire autrement alors j’espère que je répondrai présent. Mais la révolution pour elle-même n’est en aucun cas une finalité ! (en plus si elle survient, vous savez très bien que vous n’aurez pas ce que vous voulez et qu’une nouvelle élite prendra la place de la précédente. En l’occurrence, si elle est éclairée, cela me convient mais vous ?)
On reparle de goldman sachs, en fait de la collusion, plus ou moins forte, qui existe et est en fait dans le code génétique de la finance privée, de la banque privée avec le pouvoir et son exercice, avec et c’est là que le bat blesse l’escroquerie(légalisée), l’appropriation excessive au détriment du collectif.En fait tout celà est d’ordre politique, tout est imbriqué, de quelle répartition parle t’on ?Tout celà est lié à un équilibre ou un déséquilibre entre les forces en présence, celles du petit nombre -mieux organisées, et pour cause-, et celles du plus grand nombre, souvent manipulées. Ensuite, tout dépend de la « confiture de parole »que l’on enrobe pour appeller tel régime démocratie alors que ce n’est en fait qu’une oligarchie, oû l’on voit que le droit de vote peut être manipulé et orienté à souhait, puisqu’on peut en être dépossédé, dépouillé en fait, d’oû l’impérieuse necessité à se faire bien représenter et bien entendre, sans relache.
A ce titre je voulais vous adresser la video suivante, un document à voir(30 mn env), exceptionnel de vivacité intellectuelle et d’acuité historique, une passionnante analyse, sur la conquète du pouvoir, ses motivations, ses tractations, l’histoire officielle et l’autre vus par le travail de l’historien.En l’occurence, replongeons nous à l’époque napoleonienne et à la création de la banque de france en 1800, pour illustrer tout celà.Tout un art !
http://www.facebook.com/connect/uiserver.php?app_id=96937694899&method=permissions.request&redirect_uri=http%3A%2F%2Fwww.dailymotion.com%2Fvideo%2Fxniy2l_napoleon-et-la-creation-de-la-banque-de-france-henri-guillemin_news%3Ffb_source%3Dhovercard&response_type=token&display=page&auth_referral=1
Je ne connaissais pas ce monsieur, et pour cause(cf wikipedia).Historien brillant, écrivain, croyant, personnalité iconoclaste et pétillante, il confiait « Peut-on vivre sans une idée précise de ce qu’est la vie, du sens que ça peut avoir, cette course à la mort ?… »(on pourrait poser la question chez Goldman sachs ?).
Arrière pensée existentielle qu’il résumait ainsi en 1977 : »Derrière tous mes livres et tous mes exposés, il y a une préoccupation métaphysique qui est évidente.Je n’ai pas cessé de croire, et je croirai de plus en plus-maintenant que je suis vieux-qu’aucune modification structurelle de la cité n’est suffisante.Cette modification est indispensable; mais on aura beau établir une cité humaine oû l’exploitation sera sinon effacée du moins considérablement diminuée, on aura beau établir un régime fiscal plus juste, on aura beau resserrer la hiérarchie des salaires, on n’obtiendra rien s’il n’y a une modification profonde du regard jeté par les hommes sur le monde et la vie.Le malheur restera au fond de l’individu humain si cet individu n’a pas une vue du monde qui lui permette de dépasser le désespoir ».
Pour rebondir sur Goldmam Sachs, la fabrique de l’histoire sur france culture a fait une très bonne émission avec Hervé de Carmoy lundi.
De Carmoy évoquait une époque pas si lointaine où on virait les salariés des banques qui n’agissaient au profit de leurs clients. Son témoignage montre un vrai changement de paradigme dans la gestion des banques dans les années 80-90.
(l’interview commence après la ballade dans les archives nationales, environ 7 minutes)
Cette semaine, la Fabrique s’intéresse à l’histoire des banques et banquiers, aujourd’hui nous recevons Hervé de Carmoy, après trente ans passés à la Chase Manhattan Bank, puis aux postes les plus élevés de la Midland Bank, à Londres, et de la Générale de Belgique à Bruxelles, a fait de la banque d’investissement comme associé gérant de Rhône Group. Il est président du conseil de surveillance d’Etam et membre actif de la Commission Trilatérale, dont il fut vice-président pour l’Europe de 2004 à 2010.
Pour ma part, j’ai bien aimer la quatrièmement émission de la série, celle de jeudi :
Banques et banquiers 4/4
Débat sur les banques et l’état au XIXe
Vous trouverez les liens vers les émissions a cette adresse :
http://www.franceculture.fr/emission-la-fabrique-de-l-histoire
Goldman Sachs a été créée par un immigré juif allemand. Elle est imprégnée de considérations bibliques et se base sur 14 commandements. Le premier est : le client prime. C’est resté vrai pendant des dizaines d’années, jusqu’à l’entrée en Bourse en 1999. Avant cette date, GS ne participait pas à des OPA hostiles, faisait très peu de trading, restait discrète et servait ses clients.
http://www.liberation.fr/economie/01012396418-la-reputation-de-goldman-sachs-est-au-plus-bas
L’idéologie de le croissance permanente fait partie intégrante de la pensée économique moderne, d’ailleurs dans la vidéo certains noms sont cités comme par exemple Milton Friedman.
Pourtant 2 exemples montrent que ceci n’est pas vraiment crédible à l’échelle temporel. Le but n’étant pas de critiquer des théories, qui par ses essors ont vu éclor nombres de variétés économiques ayant pour but (notamment) le développement du commerce pour améliorer la qualité des résidants terrestres.
Ce sont des fleurs qui nous viennent de Hollande, datant de 1636, qui montrent que la théorie de la croissante permanente à des limites, l’influence des spéculateurs de l’époque a été très importante (et encore très influente de nos jours). C’est la première crise économique recensé que j’ai trouvé, et elle provient du monde occidental, en forme de tulipes
Le second exemple concerne la crise de 1929. Nombres d’économistes oubliés de nos jours, ont mis en avant, que le fait qu’une progression économique permanente (les époques, les âges ou ce que vous voulez) n’était pas tenable. De plus, la structure économique est essentiellement basée sur la finitude (donc dépendante de son environnement matériel).
Il faut aussi ajouter que d’autres segments économiques plus durables (que les énergies non renouvelables : pétrole, charbon,…) ne sont pas venus encore à maturité économique (encore en plein boom ou parfois vers la faillite : le solaire,ect…). L’impact climatique et la surexploitation des ressources naturelles ayant aussi une grande influence sur ses segments.
Lorsque qu’on combine les 2 exemples, c’est à dire la spéculation et la limite naturelle, on peut aussi rajouter la multiplicité des crises (depuis la fin des 30 glorieuses). L’idéologie de la croissance permanente est peu réaliste, et économiquement parlant à l’état de dépendance.
Entre ceux qui se proposent de dissoudre le peuple, et ceux qui veulent le rééduquer, j’avoue que j’hésite …
Je vous es écouté avec attention, et je dirais délectation
Sympathisant du Front de Gauche, je trouve ici sur ce blog bien des similitudes et des explications au positionnement et idées du FdG. La proximité m’a souvent frappée.
Qui a inspiré l’autre n’est pas, en soi très important, encore que ici nous sommes dans le domaine de la réflexion, là-bas dans la transformation de la réflexion en action.
Délectation aussi, sur le constat de la place du client dans les entreprises d’aujourd’hui, parce que vous nous relatez un vécu de l’intérieur, vécu que nous devons être nombreux à avoir de l’autre coté de ce mur de verre contre lequel nous nous heurtons, où toute demande de notre part semble glisser sans faire frissonner le sourcil de l’interlocuteur que nous avons en face.
La logique entrepreneuriale qui consiste à apporter un service à tout ou partie des membres d’une communauté qui la compose à été dévoyée pour n’être plus qu’au service de la création de richesse pour une caste (aristocratie).
Les nombreux cas de suicide au travail ne viennent pas d’ailleurs.
Pourquoi les gens du front de gauche veulent que le blog Jorion se rallie à eux ? manquerait plus que çà, ce blog n’est pas un parti, mais …un blog, un outil de réflexion, et de toute façon Melenchon a déjà son blog à lui, il ne suffit pas ?
De toute façon, si çà se faisait, ce blog ne serait plus number one des blog économie, et ses idées ne se diffuseraient plus dans le monde, ce serait contre-productif.
D’ailleurs voila le lien : http://www.jean-luc-melenchon.fr/
Vous pourrez y lire le billet de la semaine écoulée.
et accéder a toutes ses intervention publique en vidéo ou audio depuis 2008 en suivant le lien :
‘Archives de la vidéothèque’ de la colonne de gauche.
Je vous conseille particulièrement de mettre en fond audio son denier discours au meeting de Clermont-Ferrand très pédagogique et explicatif de son projet :
http://www.jean-luc-melenchon.fr/videotheque/
@ pascal b eisenstein. « Pourquoi les gens du front de gauche veulent que le blog de Jorion se rallie à eux ? »
Ah, bon ? Pouvez-vous en citer quelques uns ?
Cela dit, je tiens, tout comme vous, à l’indépendance totale de ce blog par rapport aux partis politiques
Sans aller à soutenir un parti politique pour l’élection présidentielle, je trouverai intéressant que les contributeurs de ce blog commentent ou notent les différents programmes sur les questions de la Finance. Histoire de voir qui s’en sort le mieux et quels seraient les principaux défauts du programme du parti pour lequel on s’apprête à voter (pour les déjà décidés). Ce dernier point s’il est pris en compte peut déclencher des débats publiques et aider à les faire progresser (je suis peut-être optimiste, non ?).
A voir…
Bonjour Mr Jorion
vous dites comme on l’entend souvent que le libéralisme appauvrit les peuples. Je fais des recherches là dessus depuis quelques semaines et il est difficile d’en trouver des preuves concrètes. Par exemple pour le bilan de Thatcher, la critique qui est souvent faite est que les inégalités ont augmenté et qu’il y avait plus de pauvres après ses mandats. C’est vrai mais la réponse de ses défenseurs est que TOUS les salaires ont augmenté, les plus hauts plus vite, certes, mais ils ont tous augmenté. Le seuil de pauvreté étant calculé par rapport au salaire médian le nombre de pauvres a effectivement augmenté mais tout le monde a vu son niveau de vie s’améliorer.
Seuls les 10% les plus pauvres ont vu leurs revenus ( et non leurs salaires) diminuer car ils étaient chômeurs ou invalides. Or le chômage a aussi diminué.
La question qui se pose alors est celle de l’égalité. Pour les libertariens, l’égalité ne doit être défendue qu’en ce qui concerne les droits mais certainement pas pour les richesses. L’exemple qui est pris est, en exagérant, qu’il y a moins d’égalité entre une personne A gagnant 500€ par rapport à B qui gagne 1000€, et entre A gagnant 1500€ et B gagnant 5000€. Ici le cas inégalitaire est préférable pour les deux personnes.
D’après les défenseurs de Thatcher c’est ce qui s’est passé grâce à elle en GB.
Pouvez vous donc préciser ce que vous entendez par « le liberalisme appauvrit les peuples »?
Merci
Aucun rapport avec Mme Thatcher : augmentation de la productivité due à l’introduction de la micro-informatique.
Effectivement si tous les autres pays qui ont connu un enrichissement équivalant sur cette periode là gràce à la micro-informatique c’est une bonne réponse aux thatcherien… Est-ce le cas?
Mais du coup où est la preuve que le liberalisme est si dangereux que vous le dites?
Selon le célèbre adage
« Puisque c’est un mystère qui nous dépasse feignons d’en être les organisateurs »
« Ici le cas inégalitaire est préférable pour les deux personnes. »
Ah bon? Et si A gagne 1501€ et B gagne 1 milliard €, c’est aussi préférable pour les deux personnes? Et si A gagne 1502€ et qu’il est l’esclave de B, c’est aussi préférable pour les deux personnes? Ben ouais, parce qu’entre 1500 et 1 milliard, c’est ce qui va arriver à A, il va devoir obéir bien sagement à B. C’est ça l’inégalité.
Ces libéraux m’étonneront toujours…
Tout à fait d’accord, il faut tenir compte, me semble-t-il de ce à quoi on a accès. Et la qualité des soins par exemple de mon ophtalmo : on a des machines à 300000€ (qui va traiter 1% des cas)mais on a plus le temps de faire un examen manuel (qui en traiterait 5%), le pouvoir s’exerce dans les choix économiques aussi (bizarre, en recherche, il y a toujours des sous pour les machines, mais de moins en moins pour les chercheurs). Autre exemple : agroalimentaire, les positions de force, il y a beaucoup plus d’argent pour la recherche biotechnique (de nouvelles molécules présentant moins de contre-indications alimentaires par exemple) que pour la fraicheur des produits (et le développement des circuits de proximité). Aucun budget pour développer les compétences domestiques : gestion budgétaire, approvisionnement et préparation culinaire, et les grands barons ne souhaitent surtout pas qu’on y travaille « n’allez surtout pas éduquer le consommateur » qu’ils disent. Ah bon? pourquoi? De quoi ont-ils peur?
Conclusion : la gastronomie haut de gamme se porte bien, le « repas à la française » est reconnu par l’Unesco, mais les pauvres mangent des produits surpréparés et empreints de graisse et de conservateur. Elle est là la domination, invisible mais devant nos yeux.
Bonne note aussi pour la gestion des personnes agées. Des maisons de retraite à 2500€ le mois sont pris par les privés, histoire de vider l’épargne des grands parents avant leur mort, mais dispositif très timide pour aider les familles à les garder chez eux. De plus il faut un peu de place dans l’appart, faudrait aussi un peu de temps et pour les salariés aux horaires improbables et épuisés, et bien ca devient franchement difficile. Bref; c’est on fait tout pour vous, comme cela vous perdez les compétences, vous pouvez plus juger, on baisse en qualité. Puis vous vous retrouvez tout nu.
« C’est vrai mais la réponse de ses défenseurs est que TOUS les salaires ont augmenté, les plus hauts plus vite, certes, mais ils ont tous augmenté. »
Tout est dans le « certes. »
Enfin à quoi servent des salaires élevés si la pauvreté s’accroît à côté ? C’est bien la preuve que le système économique n’est pas stable, ce que l’on voit plus clairement encore aujourd’hui.
« Pour les libertariens, l’égalité ne doit être défendue qu’en ce qui concerne les droits mais certainement pas pour les richesses. »
Les libertariens demandant des droits non-contraignants. Autant ne rien écrire et se contenter de vaines paroles. Oh, et oublions la Démocratie. Les gens ne vont quand même décider à ma place, c’est bien ce qu’expliquent les libertariens, non ?
Vous confondez François, a force de simplifier.
– Le principe libertarien, au sens strict, ignore l’idée même de préférence sociale. En gros, tout n’y est qu’une question de droits, et de droits sur des procédures en particulier. Que ce soit 500 et 1000 ou 1500 et 5000, les deux options sont également juste ou également injuste si il n’a fallu violer aucun droit libertarien pour parvenir à cettte distribution finale/état final.
– Le principe rawlsien (dit « de différence »), dans sa forme faible (et inexacte, car il n’a de sens que dans le contexte normatif complet prévu pour lui), affirme effectivement que la solution 2 est plus juste que la solution 1 (et encore il y aurait matière à discuter…). Mais elle ne garantit nullement, selon ses propores termes, que la situation soit elle-même juste. Il faut ajouter que les euros supplémentaires de B ait effectivement contribué à augmenter la part de A (et non pas simplement à la laisser inchangée), sans quoi il existe une meilleure alternative possible et cette inégale distribution demeure injustifiable, même pour un libéral (au sens de libéralisme politique).
Voilà pour les petites précisions.
Mon cher François, au lieu de plonger le nez dans les chiffres pour essayer de comprendre la vie, regarde autour de toi,
rencontre des anglais ( de ceux qui vivent chez nous, dans le Sud Ouest nous en avons quelques uns), ils pourront te raconter la vie, leur vie, là-bas sur leur belle île.
9a vaut tout autant que les statistiques…
Excusez mon discour simpliste, j’essaie en effet de retransmettre des choses qu’on m’explique. Sans parler de justice puisque je pense que tout le monde s’accorde à dire ici que les richesses créés devraient être partagées, la question que je posais est en quoi » le libéralisme appauvrit les peuples »? Encore en étant simpliste, la personne qui gang ait 500€ est content d’avoir eu une augmentation et de vivre un peu mieux si rien ne prouve que sa situation se serait mieux améliorée sans réformes Thatcher.
De même pour le Chili, qui s’est enrichi de manière inegaliteraire mais où personne ne s’est appauvrit ( sans évidement tenir compte de la dictature qui y a mené, on parle ici de modèle économique)… Existe t’il un exemple équivalant oú c’est le socialisme qui a enrichi si rapidement un peuple?
Pour ce qui est de la réponse à votre question, je poserais le problème différemment.
Le capitalisme est il compatible oui ou non avec la démocratie, ou disons les valeurs et idéaux démocratiques? A cette question les libéralisme politique répond: non.
Il ne permet pas de parvenir à une distribution équitable des biens premiers, qui ne sont pas simplement matériels, puisqu’ils incluent par exemple les bases sociales du respect de soi, le temps libre, certains biens médicaux, les libertés publiques fondamentales… (la question de ce qui devrait ou non figurer sur la liste est difficile).
Si l’avancée matérielle se paie d’une régression politique (domination, exploitation), elle ne vaut rien. L’idée même de n’envisager le problème politique que sous son versant « matériel » est déjà un signe de décadence politique, voire civilisationnelle, avancé.
Pour ce qui est de l’appauvrissement interne des populations., je crois que les grecs, les espagnols, les irlandais, les américains, et les portugais (qui eux n’ont pas franchement mal géré leur pays) constituent de bons exemples… La thèse de Paul est qu’une distribution plus homogène du capital, toutes choses égales par ailleurs, constitue la meilleure garantie d’une allocation plus efficiente du capital, et donc une économie d’autant plus efficace.
Pour ce qui est du commerce extérieur, il existe de nombreux travaux d’économistes tendant à montrer qu’historiquement les peuples s’enrichissent davantage en période de « protectionnisme » (même si au fond l’ouverture complète des marchés et la fermeture complète des marchés ne sont que deux cas limite d’un continuum).
Il y a je crois un blog entièrement consacré à cette seule question sur la toile: libéralisme et protectionnisme ou quelque chose comme ça.
Mais surtout, l’avancée matérielle est pour partie usurpée (rendements agricoles dopés pétrole pour prendre l’exemple parlant comme un livre de l’agriculture industrielle), se paye d’une régression ailleurs (« Tiers Monde » exploité écologiquement et socialement), fictive (un oeuf de poule batterie comparé à l’oeuf paysans 1950), trompeusement hâtive (les déchets nucléaires et accidents à venir avec le vieillissement), socialement discutable (Télé + internet individualisent sec), déprimante (l’agriculteur seul dans son tracteur avec pas un chat à la ronde)…
Ceci n’exalte pas les tares des sociétés passées (classes sociales marquées et figées).
Delphin
Monsieur Jorion,
Vous avez conclu votre vidéo d’aujourd’hui sur la question du mérite.
Elle est en effet essentielle.
Qui ne connaît la parabole des talents ? Elle est si connue qu’elle est entrée dans le langage courant, tant par le sens même du mot « talent » que par cette question qui résume une existence : « qu’as-tu fait de ton talent ? ».
Les deux premiers serviteurs font fructifier les talents mis sous leur garde. Ils rendent à leur maître deux fois plus que la somme initiale. Il les récompense généreusement.
Le troisième serviteur, qui avait simplement enterré, pour qu’il soit en sécurité, le talent que le maître lui avait confié, le déterre et le lui rend. Le maître est furieux et le chasse.
L’interprétation de cette parabole semble couler de source : le troisième serviteur est un imbécile, un timoré et un incapable, il n’a pas fait fructifier l’argent que son maitre lui avait confié, il n’a que ce qu’il mérite ! Théologiens et athées sont d’accord avec cette interprétation : aux yeux des uns le troisième serviteur a failli dans ses devoirs dûs à Dieu (représenté par le maître), aux yeux des autres il a failli dans son devoir d’exploiter ses dons naturels et de réussir sa vie. Aucune différence donc : dans les deux cas le 3ème serviteur a failli et il mérite son châtiment.
Elle est étrange cette unanimité réunissant religieux et non-religieux. Elle est suspecte même.
Et si cette interprétation si commode et si commune était erronée ?
Retournons notre regard, épousons le point de vue du réprouvé, ce malheureux 3ème serviteur rejeté dans les ténèbres extérieures. Il est puni pour avoir fait ce qu’on lui avait demandé de faire. Quoi de plus injuste !? Il n’a pas pris le risque de jouer avec de l’argent qui ne lui appartenait pas. Il l’a au contraire mis en sécurité. Quoi de plus justifié !? Il est pourtant puni. Innocent mais accusé, innocent mais condamné, innocent et châtié : c’est là, sinon une erreur judiciaire, certainement une injustice caractérisée. Que celui qui croit au ciel et celui qui n’y croit pas s’interrogent, objectivement : le troisième serviteur de cette antique histoire mérite-t-il où ne mérite-t-il pas son sort ? La vie se résume-t-elle à une soumission à un dieu-tyran, se résume-t-elle à un désir d’épanouissement personnel ? Certainement pas.
N’y a-t-il pas extraordinaire résonance entre cette parole venue du fond des âges et la situation actuelle du monde ?
Dans le rôle du maître : l’éternelle tentation de l’idolâtrie et de son avatar moderne l’idéologie. Dans le rôle des deux premiers serviteurs jouant avec l’argent qui leur est confié : notre monde moderne, adepte de la richesse et de la réussite. Dans le rôle du troisième serviteur : tous les exclus, ces damnés de la terre, ces victimes de la misère et de l’idéologie de la réussite.
Que celui qui a des yeux pour voir voie : la parabole des talents dit vrai, elle montre notre monde moderne tel qu’il est, injuste et cruel, et elle nous montre tels que nous sommes, aveugles et cupides. Il nous appartient, à nous et à nous seuls, d’échapper à nos démons et de construire un monde meilleur. Ne prenons pour modèle ni le maître, ni les deux premiers serviteurs, mais le troisième, l’honnête, le modeste, le désintéressé.
Et posons-nous la question : qu’avons-nous fait de notre talent ? qu’avons-nous fait de notre savoir ? Nous savons où mène le culte de l’argent, nous le savons de science sûre, nous le savons depuis des siècles et des siècles, et pourtant nous agissons comme si nous ne le savions pas. Quelle inconscience est la nôtre ! Ouvrons enfin les yeux.
Voici ma contribution au débat sur le mérite.
Intuitivement, avec le boulot de rumination renvoyé à plus tard, je crois qu’il faut être plus radical, tout simplement supprimer le couple mérite/démérite, qui instaure le système du jugement et d’indissolubles antinomies, donc d’interminables et indécidables discussions. Par exemple même si on consentait in fine à corréler mérite et justice (il est juste que les gagnants gagnent…), sous quelques conditions qu’on veuille, il resterait ceux que la vie place dans des situations défavorables indépendamment de la nature de leur attitude et de la qualité de leurs talents (… mais est-il juste pour autant que les perdants perdent? En quoi ont-ils démérité? -celui qui perd son emploi à 47 ans du fait d’une modification des processus de production etc-.)
On ne pourrait au mieux que raisonner ainsi -si on parle de distribution sociale : le gagnant méritant, le gagnant chanceux, le déméritant, la victime -objectivement parlant, non subjectivement- qui est hors des catégories judicatoires mais qui pâtit de sa situation, et qu’on ne peut intégrer au raisonnement qu’en acceptant implicitement ou explicitement une forme de -mal nommé -darwinisme social-. C’est pourquoi je dis bien la victime puisque l’idée d’un déméritant malchanceux n’est pas concevable.
Les réalités sont tout autres : il y a à l’origine un appétit de collaboration, de coopération, des tendances à cela -qu’on les ramène à l’intersubjectivité ou à l’expérience de l’augmentation effective de la puissance. C’est par la rencontre de l’adversité que se constitue la négativité et la séparation, et comme telle elle est d’originairement politique et non naturelle : on ne hait pas le vent, on s’y adapte, on s’en protège; la haine, la comparaison, c’est eut égard à un autre, non pas parce qu’il se tient sur notre route, mais parce qu’elle a été mal aménagée, mal au moins au sens où on aura négligé les conditions qui portent les homme à s’estimer plutôt qu’à s’affronter.
Avec mérite et démérite on n’est placé sans trop le vouloir ni s’en rendre compte sous la coupe du problème, au sein de la société déjà non-humaine, voire inhumaine, ces critères ne servant qu’à avoir prise sur les comportements, à exercer une coercition au moins mentale.
Nb : pour ceux qui ont du temps et de l’envie : Lévinas rappelle que les modernes ont pensé l’Etat généralement du point de vue de l’homme qui est loup pour l’homme, en omettant l’homme qui n’est pas loup . C’était déjà poser les principes de la construction sociale et juridique inhumaine (pour ne rien dire du contresens anthropologique). Si de plus informés que moi pouvait poursuivre sur ce dernier point je serais content de les lire.
A+
@ jicé et @ Kercoz (au cas ou)
Un autre point de vue sur l’Etat, celui de l’ethnologue Pierre Clastres :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Pierre_Clastres#La_soci.C3.A9t.C3.A9_contre_l.27.C3.89tat
mérite/démérite
Rawls est à ma connaissance le seul théoricien politique à avoir entièrement repensé CE problème en particulier. En gros, il remplace le concept de « mérite (selon un jugement implicitement moral) » par le concept « d’attentes légitimes », ce qui a d’énormes implications en matière de partage de responsabilités entre la communauté politique et les citoyens.
Neammoins, la question ultime sous-jacente est celle-ci: possédons nous nos talents (quels que soient les mérites comparatifs relatifs que nous pouvons leur attribuer), et si oui, à quel titre?
Les libertariens répondent… oui, et toute politique publique niant le droit qu’à chacun sur ses talents revient à de l’esclavage.
Rawls dit : « oui, mais… la distribution collective des talents, leur répartition, ne nous appartient pas ». Comme l’immense majorité de ce que nous pouvons réaliser dépend d’une part de la variété des talents (pensez à un orchestre) et d’autre part de leur combinaison harmonieuse, et que nous ne pouvons les cultiver, à titre personnel, que parce-qu’il existe in fine un tissu institutionnel adéquat, les citoyens ne peuvent prétendre disposer, en droit, d’un titre absolu, inviolable et sacré sur tout ce que leurs talents peuvent par ailleurs acquérir.
Dans le fond il manque un morceau de phrase à mon commentaire ci-dessus. L’avant-dernier paragraphe devrait être complété ainsi, pour faire ressortir l’équivalence entre argent et mérite, tout entière contenu dans l’étymologie du mot « talent » :
« Et posons-nous la question : qu’avons-nous fait de notre talent ? qu’avons-nous fait de notre savoir ? Nous savons où mène le culte de l’argent, nous le savons de science sûre, nous le savons depuis des siècles et des siècles, et désormais nous savons aussi où mène le culte du mérite, pourtant nous agissons comme si nous ne le savions pas. Quelle inconscience est la nôtre ! Ouvrons enfin les yeux ».
« Les quelques commentaires désabusés » constituant les déchets n’en espéraient pas tant.
Usus… Fructus… Abusus… Désabusus?…
Sans vouloir défendre la personnalité intrinsèque de Poutine (qui la connaît ?), sa récente élection à une réelle majorité (malgré tous les efforts de nos médias pour dicréditer tout cela),
on ne peut que reconnaître une certaine adéquation du choix effectué avec l’âme Russe, sa brillante civilisation, son histoire, les craintes et les aspirations fondamentales actuelles de son peuple,
et on peut légitimement se poser la question de savoir ce qu’on nous propose au regard de l’âme Française, sa civilisation, son histoire, les craintes et les aspirations fondamentales du peuple.
Rideau !
Quelques liens (lecture quelquefois fastidieuse, mais très informative, sinon enrichissante) :
http://www.dedefensa.org/article-l_election_de_poutine_en_perspective_12_03_2012.html
http://www.dedefensa.org/article-la_russie_centre_de_resistance_antisysteme__16_03_2012.html
Et celui-ci, en liaison aussi avec la guerre cvile numérique
http://www.dedefensa.org/article-la_guerre_nouvelle_est_declaree_et_elle_est_totale_14_03_2012.html
« sa récente élection à une réelle majorité (malgré tous les efforts de nos médias pour discréditer tout cela) »
Tu l’as dit. C’était comique. Mais c’était encore gentillet comparé au matraquage quotidien concernant la Syrie et l’Iran.
Remarquons aussi que la propagande se désintéresse à présent de la Corée du Nord.
Vigneron absent, tu t’en sors bien…
Sur Poutine, le dernier papier de Pepe Escobar pour Asia times
Trad en french.
» on ne peut que reconnaître une certaine adéquation du choix effectué avec l’âme Russe »
Ah bon?
Vous avez déja disséqué une « âme Russe » ?
Et vous y avez trouvé à coté de Tolstoï dans son jardin, Poutine sur sa Harley?
Brillante idée que celle de Poutine de vouloir, pour combattre l’impérialisme, mettre en place un nouvel impérialisme et idem pour L’OTAN.
J’ai bien compris que pour Dedéfensa , la peste c’était les USA.
Admettons.
Par contre ce que j’ai moins compris, c’est leur attitude pour le moins complaisante vis à vis de R.Paul…
Peut être avez-vous une explication?
Deux poids, deux mesures …
C’est vrai que Poutine est plus « Poeple » que d’aures …
(pris sur un blog différent – vive la différence)
http://www.culturalgangbang.com/2012/03/pas-de-pride-pour-poutine.html
Une légende ?
http://www.youtube.com/watch?v=n-D1LuoJSXQ
Bref, comme dit E. Todd, on a déjà ‘décapité’ la noblesse, on peut très bien recommencer, c’est ça la tradition Nationale …!
http://www.dailymotion.com/video/xp2hzy_le-emmanuel-todd-show_news
Non pas que j’attende une quelconque reconnaissance mais cela fait du bien d’entendre que toutes ces heures qu’on passe à débattre ici par nos écrits et nos idées sont appréciées et appréciables.
Paul, vous êtes un vrai manager, vous encouragez vos troupes et les motivez à poursuivre.
Tiens, je vais au Théâtre ce soir voir Edouard Baer pour me récompenser.
Pour avoir une idée du palmares de Mr Milton friedman, lire Naomi Klein, ‘la stratégie du choc »
Babel edition, poche
De 1973 à aujourd’hui une histoire du monde contemporain.
Bonjour M. Jorion. Je vous ai bien entendu et je n’ai qu’une chose à dire : Respect.
Oui, oui, même si je vais moi-même un peu marcher à Paris ce week-end pour me dégourdir les jambes histoire de marquer le coup symboliquement , je suis bien d’accord avec vous. Restez hors champ car votre tache n’est pas là où certaines grandes gueules -même sympathiques- veulent vous mettre. On en a fini avec la totalité et la fusion. Le multiple et le chatoyant est le gouvernement des 99 %. Pluriel est notre chant. Mondial sera l’effort.
Et, ma foi, si j’ai bien compris, le capitalisme est un gruyère avec de plus en plus de trous, n’est-ce pas ? L’ironie étant que les défenseurs acharnés du dit » gruyère » en question sont ceux qui creusent de plus en plus de trous à l’intérieur de leur propre gruyère ? Et à une vitesse hallucinante. Très bientôt, ils n’auront bientôt que les trous !
» Et nous, et nous ? » chante le chœur des 99 % ?
Bossez-bien. A vous entendre et vous voir aussi rayonnant, on se dit que les fruits sont mûrs et qu’un nouveau livre se prépare…On le lira comme tous les autres. Merci.
@JEFF
Bon vous battrez le pavé pour moi, je suis trop loin et trop fauché pour venir. J’approuve totalement votre propos, vraiment sans réserve. Je crois deviner aussi que vous avez conscience que ce n’est pas PEUPLE le sujet de la démocratie mais MULTITUDE. Ici encore, énormité du boulot et de l’explication de texte à venir. Comment se gouverne (cad aussi s’auto-gouverne) une multitude, c’est un tout autre problème qu’avec un peuple. Un peuple cela s’unifie, une multitude cela s’agence par plateaux. La nécessité pré-posée d’unifier le peuple amène à toutes les apories déjà parcourues historiquement (j’attire l’attention de Charles A sur ce point) et a bien d’autres choses; l’agencement politique de l’hétérogène c’est une autre logique, là je ne peut que répéter un peu mécaniquement Deleuze, Guattari etc : par une ligne de rencontre de l’hétérogène, par l’attention au minoritaire (à ne pas réduire au souci des minorités), par les pratiques micropolitique. Le reste répète -je le redis- tout ce qui a été pensé et tenté politiquement à ce jour.
Quel rapport avec le FDG ici? Il est lointain, je m’en rends compte; il est même antinomique (appel au Peuple, au rassemblement, au front : des logiques d’unification); mais au jour d’aujourd’hui il agrège, relie sans pour l’instant absorber une diversité de forces. C’est un bon coin à enfoncer, on verra ensuite.
Nb : comment cela peut s’articuler ou avoir sens en ce qui concerne l’économie, l’énormité des forces qui on leur mainmise sur le monde, dans l’instant je n’ai pas idée.
Bonjour M. Jorion
J’avoue que j’ai trouvé un peu de réconfort dans vos propos. J’ai 32 ans et le sentiment de faire « le pompier » de cette société depuis 10 ans auprès de mes proches. Entre les amis qui « craquent » (et ils sont nombreux), les frères qui triment, les mères qui pleurent je peux très bien décrire le « burn out » (comme évoqué par Delovoy, président du CESE) de notre société. Sur la place publique, on accable ma génération de tous les maux sans parler de responsabilité collective. Les 5 derniers mariages auxquels j’ai assisté, sans être de faux mariages, étaient précipités par la nécessité de régularisation (précaire), la science qui donnait un bel avenir à votre génération est encastré dans le système qui n’arrive pas à se mettre en cause, la politique nous domine, les anciens se servent de nous et nous traitent d’ingrats quand on se rebelle. C’est de pire en pire, on ne peut plus cotoyer les « amis du bac à sable » à cause de la violence symbolique raciste nourrit par ceux qui sont sensés « conduire le pays ». Bref, tout un tas de matière grise et force vive qui devrait être en train de construire son avenir est cantonné à obéir à un système qui l’asservit. L’Histoire l’écrira, c’est sur, mais en attendant, nous on compte les morts. Nous nous battons, avec nos petites armes (j’ai repris les études pour un doctorat en sociologie), on se soutient (alors qu’ils tentent de tuer les dernières solidarités), on souffre (bâillonnés, « tais toi et creuse »… ta tombe). Alors merci, on a besoin de gens comme vous. Juste un commentaire, il y a des périodes où les problèmes sont tellement flagrants que les solutions et les idées partent en même temps de différents endroits, et la paternité va au plus légitime, celui qui l’a formalisé, souvent le plus puissant. Il y a je crois une étude nommée « mes idées ne m’appartiennent pas ». Je comprends votre remarque, je la relativise (peut être à tord dans ce cas d’ailleurs car je ne connais nullement les précisions). Les pionniers, qui ont des idées et les bricolent sont généralement les plus mal lotis qui cherchent à comprendre et à réagir, mais ils n’ont aucune protection « intellectuelle », et ce sont les innovateurs qui ont les moyens et les compétences de traduire ces idées en innovation qui en héritent. Mais ce commentaire n’est qu’un détail au regard de ce qui ce passe. Meilleures salutations à vous!
Bonsoir Sandrine
Deux fois que je me sens moins con à vous lire. Je souhaiterais poursuivre. Mais votre lien est mort (il ramène sur le portail de Yahoo, alors que vous devez avoir un site ou un blog).
Pourriez-vous corriger svp.
Le lien devrait fonctionner à présent. Mais c’est un vieux blog qui n’est plus entretenu. Vous y trouverez plutôt une revue de presse faisant état des lieux, des réponses qui se mettent en place, des réflexions. Si vous allumez le son, vous entendrez plus de 20 ans de douleurs et d’espoirs, des vies qui méritent quelques témoignages.
@ Charles A
Je vous lis depuis de longs mois et pardonnez-moi de vous le dire aussi directement, mais vos propos sont peu constructifs. Depuis combien de temps attendez-vous le Grand Soir ?
Des proches pensent comme vous que la seule solution pour sortir de ce merdier c’est les barricades. Mais aucun n’a pu m’expliquer comment amener les gens à la révolte. Comment transformer un peuple passif et résigné en révolutionnaires. Comment briser cet étau mental que d’aucuns appellent « servitude volontaire », « fabrique du consentement »….
Internet permet à nombre de citoyens de « respirer » l’intelligence humaine et d ‘ échapper à la propagande officielle étouffante. Mais combien sont scotchés devant les médias qui « vendent du temps de cerveaux disponibles » ?
Ce blog permet de décrypter les discours bidons, d’enrichir sa réflexion, de déchiffrer le monde… Paul Jorion participe, avec d’autres, à une oeuvre essentielle : l’éducation politique des citoyens. C’est une étape incontournable pour qui veut construire un monde plus humain, sans répéter les erreurs passées aboutissant à la reconstitution d’une nouvelle aristocratie.
Le Front de Gauche participe aussi au réveil des consciences. Beaucoup qui le soutiennent y voient une lueur dans « la longue nuit libérale ». C’est un outil pas une fin en soi. Un premier pas, une brèche dans « TINA ». La suite dépend davantage de chacun de nous que des responsables de partis.
La politique du « diviser pour régner » a fait ses preuves. Celle de « l’union fait la force » aussi. Union n’est pas fusion.
Cordialement
Monsieur Jorion,
J’approuve totalement votre opinion et votre liberté d’indépendance à l’égard de la politique, qui plus est vis à vis d’un mouvement qui ne tolère pas la critique. En effet, j’ai essayé il y a déjà plusieurs mois d’apporter quelques contributions de critiques constructives sur le Blog de de JL Mélenchon. Et j’ai été désactivé! Pour cette raison, sur son blog vous ne trouverez que des témoignages de complaisance….La discussion semble donc très limitée!
Je suis très circonspect vis à vis de la politique, ou plutôt des Politiques! J ‘étais de ceux qui ce sont déplacés à Silfiac pour vous écouter il y a quelques mois. Il y avait également un Politique invité par l’Institut de Silfiac. Par la suite j’ai pu me rendre compte, au sein même de son administration, que sa compassion pour dénoncer le système actuel, n’était pas en accord avec les propres actes de son administration….
Cordialement,
@Chris22 17 mars 2012 à 08:59
Si c’est vraiment le cas, c’est malheureux. Il vaudrait mieux qu’ils laissent s’épancher commentaires critiques ou élogieux avec une modération light automatisée, ça existe j’ai cru comprendre.
Mais la difficulté pour un mouvement politique auquel on s’adresse par ce genre de canal, c’est de répondre. L’écrit ça reste.
1/La meilleure réponse est de renvoyer au programme établi. Il est là pour ça, même s’il ne sature pas toutes les interrogations du monde.
2/C’est très gentil de vouloir instruire par des remarques circonstanciées, mais les programmes sérieux sont pesés par des équipes et l’amateurisme n’est pas bienvenu, parce qu’un programme c’est sensé et censé engager.
3/ De quelle autonomie dispose l’éventuel répondant ? maigre ! s’il quitte le corset du programme établi, sa parole n’engage que lui même, ce dénommé militant Tartempion, alors que la question s’adresse à la personne morale du mouvement politique. Pire si Tartempion plein de bonne volonté s’égare un peu, ses camarades lui feront remarquer qu’il déconne et il laissera vite tomber, le cul entre deux chaises est d’ordinaire peu revendiqué.
4/ Si peu revendiquée, cette position, est pourtant impossible à éviter quand plusieurs casquettes viennent en conflit, et c’est banal de se trouver divisé par deux sentiments simultanés mais inconciliables et à trancher par un choix.
5/ Les politiques vous déçoivent…engagez vous, vous nous direz si vous faites mieux.
L’homme politique est devenu le repoussoir commode de nos sociétés.
Pendant qu’on tire à boulet rouge sur ces marionnettes agitées, le monde industriel et financier mondialisé agit à sa guise.
L’homme (la femme) politique est à la place extraordinairement périlleuse de prise de décision, lesquelles mécontent forcément Paul, si ce n’était pas Pierre. Les autres sont confortablement assis à commenter.
Enfin, l’homme politique nous dédouane de nos turpitudes : « débrouillez vous pour résoudre l’injustice sociale… mais sans toucher à ma grosse assurance-vie !
Delphin, pas dupe des politiques cependant
Bonjour. Je viens de regarder une vidéo où vous intervenez au côté de M. Pierre LECOCQ (débats de Varenne). Et je suis surpris quant il dit que dans les Evangiles, seul le passage du Tribut dû à CÉSAR lui rappelle une anecdote se référant directement à l’argent dans ces écrits. Alors que les Evangiles, sans être un spécialiste, loin de là, regorgent d’intervention qui parle d’argent, de salaire même. Pour preuve cette parabole riche en enseignements : la parabole des ouvriers envoyés à la vigne. Je tiens à dire ici que je ne suis pas croyant pour un sou, sauf comme disait MATISSE, lorsque je peins. Bref que dit cette parabole ? Par exemple, que le travail des derniers arrivés peut être crucial. sans cet apport, une commande peut ne pas être bouclée et l’entreprise risque le refus du client si elle n’est pas livrée à temps. Prenons un exemple sportif récent. Marseille grâce à l’entrée durant les arrêts de jeu de l’attaquant BRANDAO, égalise et se qualifie éliminant l’inter de Milan. Bref il est déclaré « joueur du match ». Il n’a joué que qq minutes. Personne ne viendra lui faire reproche de cela, car il envoie son club en quart… Revenons au monde du travail et du sujet économique dans l’entreprise. M. ROCARD disait récemment que les chefs d’entreprise étaient les personnes qui comprenaient le mieux les évolutions de la communication et des effets de la Crise sur l’économie réelle. J’suis pas PDG, simple infographiste. Cependant, intéressé par les travaux d’Emanuel TODD, avec son dernier ouvrage sur l’origine des systèmes familiaux, ne faudrait t-il pas plus s’interroger sur la conduite du monde de l’entreprise et de fait de l’entrepreneur même ? ( cf. notre parabole évangélique). Une « anthropogenèse » de l’entreprise me semble nécessaire, pour mieux comprendre ce qui pourrait demain, mieux concilier la performance, le gain et l’humain dans notre société. Chacun perçoit à son niveau sur son lieu d’activité que la valeur travail s’effiloche. Travaillant dans une imprimerie, de GUTENBERG à internet, ce secteur est très sensible aux évolutions des techniques de communication, et de fait, je vois les errements que provoquent les nouveaux outils virtuels. TODD nous dit par ses travaux et toujours de manière plus approfondie que le tissu familial nous éclaire énormément sur les sociétés actuelles. Je vois dans vos dernières interventions que vous vous livrez plus facilement sur votre expérience professionnelle en faisant qq confessions. L’Entreprise ne se révèlerait-elle pas, dans son analyse, comme au coeur de votre oeuvre et la clé pour les dispositions à prendre économiquement au sens large, comme la famille nucléaire l’incarne de manière universelle pour TODD…
La parabole des talents aussi parle d’argent, le talent était une monnaie. Et elle me semble pleine d’enseignement. Pour les croyants comme pour les non-croyants..Voir mon commentaire ci-dessus.
Bonjour Paul,
je profite de l’assertion que vous avez faites, dans votre météo, concernant l’idée qu’un livre pourrait être tiré des nombreux commentaires et billets produits sur ce blog, pour vous faire part de quelques réflexions qui me sont venues à ce sujet et qui pourront peut être vous aider à mettre en œuvre ce projet.
Je fréquente ce blog depuis à peu près un an et j’ai commencé en Novembre à copier-coller certains commentaires dans open office.
L’idée était d’imprimer une partie de cette somme un jour, après avoir élagué, et ainsi de constituer une sorte de vade mecum à l’usage des nuls en économie pour le faire circuler dans mon entourage qui est loin d’avoir une idée précise du fonctionnement de toute cette usine à gaz.
Je pensais également qu’il serait utile de garder, pour plus tard, une trace physique de l’effondrement annoncé et ce au jour le jour.
Avant même de commencer, j’ai pensé qu’il serait dommage qu’un livre reprenant une partie de l’activité bouillonnante de ce blog ne soit pas imprimé un jour et je suis ravi de voir que vous y aviez pensé.
Depuis Novembre je fais une sélection dans les posts publiés. J’essaye, en gardant la chronologie, de ne collecter que ce qui serait à même de faire comprendre à un néophyte le fonctionnement de l’économie et les tenants et aboutissants de la crise en cours. Vaste tache ! N’y comprenant moi-même pas grand chose, j’essaye de ne garder que ce qui est clair et explicite pour moi me disant que cela pourra l’être également pour celles et ceux qui sont à mon niveau. Ce n’est peut être pas la bonne méthode ! Il faudrait que je relise depuis le début afin de m’en rendre compte. J’essaye bien sur, autant que faire se peut, de garder aussi les assertions qui ne portent pas uniquement sur l’économie et sur la crise – les chemins de traverse étant toujours salvateurs – et donc les contributions humoristiques, ironiques et parfois cyniques pour que l’éventuel lecteur y trouve un peu tous les plaisirs. Évidemment lorsque cela est trop technique, j’évite et essaye de trouver le commentaire qui expliquera la même chose de manière plus triviale.
Je pioche dans tous les sujets traités, partout où le cerveau collectif apporte des explications notables, originales et alternatives.
En fait à ce jour je n’ai rien imprimé et je crois que je ne fais que constituer des archives que j’aurai plaisir à lire plus tard quand il aura enfin agonisé le vilain capitalisme, que j’aurai un peu compris comment et pourquoi, que j’en aurai fini avec Todd, Polanyi et les autres et que je pourrai reprendre Rimbaud et Balzac sans scrupules. (sourire)
Bon, je résume. La difficulté est que l’on se retrouve rapidement avec 500 pages pour une période ne couvrant qu’à peine six mois et qu’il n’est pas aisé de choisir entre telle ou telle période ni non plus de savoir à chaque fois si on prend le billet à l’origine des commentaires : ces derniers étant parfois suffisants pour comprendre quelle était la teneur du dit billet.
Bref. Comme il me semble que si un tel livre voyait le jour, il serait peut être compliqué et trop audacieux qu’il fasse plus de 500 pages, il faut faire des choix !
Quelle période prendre ?
Les billets et les commentaires qui suivent ou un peu des deux selon la compréhension souhaitée ?
A quel public serait sensé s’adresser cet ouvrage ?
Laisser les dates (ce que j’ai fait pour ma part), laisser les avatars (ce que je n’ai pas fait), garder les posts des auteurs qui n’ont pas de pseudos (faudrait demander leur avis) ?
Quelle forme pourrait prendre la mise en page ?
Etc, etc…
J’espère que mes petites réflexions pourront vous être utiles, ne doutant pas que le cerveau collectif pourra apporter d’autres pistes à suivre…
.. …
LE CIEL ÉCLAIRE MAINTENANT PEU À PEU LE SOMBRE « VENDREDI » QUI SUIT
LE JEUDI, JOUR DE SEMAINE, OÙ JE CONSACRE MON 1ER BILLET.
QUELLE FORME POURRAIT PRENDRE LA MISE EN PAGE ? – L’HEURE DU CHOIX
Facilement évacué, la participation aux manifs..On aime bien se colleter aux monstres conceptuels mais marcher avec le peuple réel, c’est autre chose hein…Je rappelle à Jorion et à tous la moyenne bourgeoisie présente ici que y en a qui ont des problèmes cruciaux de bouffe, de logement, de dettes, de chômage et que s’afficher nombreux dans la rue est une façon de se réchauffer et de s’afficher, dans un rapport de forces ICI et MAINTENANT, non pas pour demain en prenant le thé pour patienter.
Ou alors, il faut annoncer clairement la couleur, on participe au ravaudage du capitalisme, tranquille sans bousculer rien, comme Flamby quoi.
»la participation aux manifs … »
C’est un gag ou quoi ?
Prenez les dernières manifestations en France sur les retraites.
Maxi 3 millions de manifestants selon les chiffres des syndicats soit le chiffre absolument astronomique de 5 % de la population …
Ce qui revient à dire que le reste, soit s’en fout soit ne veut pas se lever.
Pas de quoi faire frémir un gouvernement
Et la Grèce :
Maxi 100000 manifestants dans tout le pays.
Soit, sur une population de 10 millions d’habitants, le chiffre ahurissant de 1% de la population à manifester alors que les salaires ont été amputés de 20% voire plus.
De quoi faire se tordre de rire tout gouvernement libéral qui doit à cette heure regretter de ne pas avoir tapé plus fort sur le salariat et les retraités.
D’ailleurs, n’est-ce pas pour cette raison que la troïka rajoute au quotidien des mesures d’austérité aux mesures d’austérité ?
»ICI et MAINTENANT » comme vous dîtes j’y étais, dans toutes les manifestations récentes en France mais je peux vous dire que nous étions toujours les mêmes »couillons » à défiler.
Quant aux 95%, ils se prélassaient devant leur TV … ou faisaient les soldes.
Aux prochaines manifestations, écoeuré, j’irai à la pêche prendre l’air.
Oui, il faut annoncer la couleur …
Nos concitoyens ont choisi la leur avec plus de 56 % (28% + 28 %) pour des candidats défendant le système actuel.
Ils préfèrent, me semble t’il, courber de dos et s’enfermer dans le cocon douillet de leur carapace illusoire.
Mais peut-on mettre les ‘deux 28%’ dans le même panier !?
http://www.dailymotion.com/video/xpa78f_emmanuel-todd_news
http://www.dailymotion.com/video/xpa6nm_emmanuel-todd_news#
Sans parler du fait qu’aucune réforme ou soulèvement général ne mobilisera la totalité de la population, ne serait-ce que parce les malades et les trop jeunes ou trop vieux ne peuvent s’y rendre, donne-moi tes recettes miracle, toi qui est si sûr que les formes de mobilisation actuelles sont périmées. Je suis preneur…Pour l’heure, la mobilisation internet ne semble pas porter de résultants extrêmement probants….
Bousculer n’est pas massacrer. Avant d’en appeler à la rébellion en masse, il semblerait raisonnable d’abord d’en évaluer les conséquences dans une Europe beaucoup plus peuplée et techniquement bien mieux dotée en capacité de destruction qu’au temps des Révolutions et ensuite, de présenter au moins le schéma général d’un projet de futur qui ne soit pas de la pure improvisation sur le tas… des barricades et des cadavres.
Sortir du cadre, c’est peut-être aussi reconnaître notre tendance innée au manichéisme qui, si bien nous a fait écrire de très glorieuses pages d’Histoire, ne nous a pas moins légué une connaissance assez précise de l’horreur que nous sommes capable de déclencher. Si la métaphore et la simplification par la généralisation, qui réduisent le temps d’analyse et donc aussi celui de réaction, sont des armes cognitives dont l’évolution a doté l’espèce humaine pour mieux survivre, elles sont aussi des faiblesses à l’heure de l’analyse raisonnée. C’est peut-être pour cela que les Anciens se sont donnés la peine d’inventer la Logique et la méthode scientifique, alors servons-nous en et réfléchissons à comment sortir de ce cadre avant de vouloir tout casser.
Voilà, j’ai écouté l’intervention de Paul Jorion qui me semble un peu contourner les critiques qui ont pu être émises. Sur leur aspect menaçant, tout du moins pour celles qui ont été publiées, j’avoue un peu ma surprise. Il y a parfois une tonalité ferme et sans concession dans les propos mais je n’ai pas vu d’ultimatum à ralliement (j’ai pour ma part incité de façon générale à ne pas laisser passer les opportunités). Il y avait deux objets aux réactions opposées aux paroles de Paul Jorion. La première était de souligner que, dans le fonctionnement institutionnel actuel, négliger une élection était une erreur, que de ne pas mettre un pied dans une porte entre-ouverte pouvait la condamner pour de nombreuses années (cette critique avait déjà été formulée au moment de la contestation contre la réforme des retraites). La deuxième était de revenir sur des propos peu amènes en direction du front de gauche, même s’ils ont toujours été implicites, mais facile à décrypter, alors que des appels du pied manifestes étaient réalisés vers des formations dont on se demande par quel miracle elles pourraient bien dévier de leur ligne idéologique (le discours de Toulon a été cité je ne sais combien de fois, je passe sur le soutien à la prime de 1000 euros) . Attention, je ne dis pas que Paul Jorion soutient un parti en particulier, ce n’est pas le cas, mais que sa démarche apolitique se révèle, sans doute par sa volonté d’ignorer le fonctionnement politique, à donner des bons points qui renforcent des idéologies concurrentes.
Par conséquent, si à titre personnel, je trouve plutôt sain d’observer sur ce blog, de la part de ses contributeurs, une neutralité politique, j’aimerais qu’elle soit bien effective, ce qui ne m’est pas apparu évident ces derniers temps.
Par ailleurs, je continue de penser d’une part que c’est bien par la politique que les choses bougeront, que le mouvement viennent du bas ou d’en haut, mais en vérité, les deux directions coexistent toujours (impulsion basale, descente structurelle), d’autre part que quiconque revendique la paternité d’une idée ou d’un courant original, me paraît être dans l’ambiguité, consciente ou pas, je n’en sais rien. Ce blog fait avancer certaines idées, c’est très bien. Il y en a d’autres. Je me fous totalement de savoir d’où viennent les idées si elles sont bonnes. Leur destin est de toutes façons d’être reprises en politique, portées par le nombre. L’important, c’est que la vie des gens soient améliorée et si possible pas dans trois siècles…
Pour finir, s’il y a une mesure dans le programme du front de gauche qui peut convaincre sur ce blog, c’est le projet de constituante. En 1789, un petit nombre de personnes maîtrisaient les concepts philosophiques issues des Lumières. Sans les états généraux, sans le catalyseur du rapport de force politique, jamais certains d’entre eux n’auraient pu éclore…
La République à numéros ne changera rien ni avec un V ni avec un VI.
@Enrique 17 mars 2012 à 15:49
Vous préférez le retour à la royauté, un empire, une féodalité, une dictature ou vous avez inventé une nouvelle forme d’organisation ?
Même chez les Papes le passage de V à VI montre un écart.
Vérifiez avec « Paul » , et revenez vous corriger, (Paul V et VI bien sûr, toute ressemblance avec… etc…).
@ Rosebud1871
Je ne suis pas monarchiste, vous vous méprenez. Mais la République est bien plus qu’une succession de numéros qui n’ont jamais éliminé la misère et l’exploitation. Mélanchon, c’est du vent. Il veut des postes de ministres. Il l’a déjà été avec Jospin. Quelle référence !
@Enrique
Faute d’accepter un changement de numéro de république, permettez vous que je vous appelle CharlesB ?
Le blog n’est pas apolitique.
Il est peut-être même le seul blog « politique », au sens authentique du terme.
Lorsque le blog prétend apporter des solutions, ces dernières sont à disposition de tous les partis politiques, quels qu’ils soient. S’il ne le faisait pas, il perdrait son caractère « citoyen », lequel est bien plus précieux que n’importe quel parti, ce qui n’a pas à être sacrifié à la première élection présidentielle venue. C’est d’ailleurs en grande partie de là, en plus de la qualité de ses expertises et de son excellent rôle de « broker informationnel », que lui vient sa légitimité, que les propos inconsidérés de militants imbéciles pourrait affaiblir voire menacer.
Paul a été cool. J’aurais été beaucoup plus dur.
Bien sûr, ce genre de propos est inaudible/insupportable pour le premier militant venu, prompt à détourner n’importe quel média/caisse de résonnance au service de la/sa Cause.
@ AntoineY 17 mars 2012 à 15:51
Que le blog de Paul Jorion soit politique ou apolitique n’est peut-être l’essentiel. Le plus important est peut-être qu’il ne devienne pas ségrégationniste ou sectaire. On peut être d’avis différents, voire opposés, et respecter ceux qui les émettent dès lors qu’ils sont eux-mêmes tolérants.
Parce que vous pensez être tolérant vous, jducac ? Quant il s’agit de vanter le darwinisme social comme vous le faites continuellement ici ; faut vous dire mon bon que les retours de bâtons vous y avez droit aussi. Vous avez voulu un monde fait de violence et du chacun pour soi, alors assumez-en pleinement les conséquences mais arrêtez de jouer le faux rôle de martyre.
Les politiques, pour des raisons militantes et pour soigner leur réputation ou leur propagande, ne sont pas trés ouverts aux nouvelles idées ni à l’improvisation.
Le militantisme tombe facilement dans le sectarisme…
Et Mélenchon n’y échappe pas…
Il parait que les franc-macs sont humanistes. Ils sont sectaires de part leur organisation.
Eloge de l’intolérance.
Le philosophe Slavoj Zizek est l’auteur d’un Plaidoyer en faveur de l’intolérance dans lequel il explique que l’intolérance est nécessaire pour être critique.
Je partage cette affirmation.
Il est absolument vain de discuter avec quelqu’un qui professe des opinions opposées aux miennes quoiqu’en disent les tenants du « juste-milieu ».
Ce qui est pertinent c’est de discuter avec ceux qui ont des manières de voir proches des nôtres et compatibles pour se renforcer.
Tout le reste est vain.
Zizek va plus loin . Il dit que la tolérance est humiliante et méprisante et se place commeposition de force . L’intolérance c’est reconnaitre l’ autre comme une entité différente et accepter l’ altérité en tant que valeur existante .Il dit aussi que la tolérance est un concept développé par les libéraux comme nécessaire a la mondialisation .C’est un outil économique entropique qui booste les gains , mais aussi l’ entropie en supprimant l’ altérité.
@ octobre 17 mars 2012 à 18:55
Oui, je me crois tolérant. J’admets que d’autres voient les choses différemment de moi et, quand il me semble y avoir des incohérences ou des inexactitudes dans leur façon d’expliquer leurs prises de position, je m’autorise à le dire en veillant à donner des explications, des arguments et des justifications. Je m’efforce de me prononcer sur la logique de présentation des idées sans remettre en cause la sincérité et l’honorabilité de la personne qui les exprime.
Ainsi, je pense que vous êtes sincère quand vous énoncez cela. Par contre je ne pense pas « vanter le darwinisme social continuellement », à moins que vous m’en fournissiez la preuve par un ou plusieurs exemples. Si vous n’y parvenez pas, c’est peut-être que vous-vous êtes fait une idée fausse de ce que je fais avec cette théorie. Je ne l’ai jamais étudiée, pas plus que beaucoup d’autres et n’ai aucune raison de vouloir la vanter.
Je me contente de dire que le processus de sélection existe, chez les humains comme ailleurs. En disant cela, j’énonce un fait, je ne le justifie pas. Pour moi c’est un donné de la nature (y compris humaine) qu’on ne peut pas ignorer à moins d’être volontairement aveugle.
Considérez-vous que je vante le darwinisme social quand j’explique comment je vois la sélection s’opérer dans cette suite d’échanges avec Nicks ?
http://www.pauljorion.com/blog/?p=32823#comment-283771
Je ne vante rien, j’explique comment ça marche. Un peu comme on pourrait expliquer une loi physique, la pesanteur ou la poussée d’Archimède ou l’aérodynamisme ou que sais-je encore. Certains hommes on su exploiter ces phénomènes avant les autres et en ont tiré avantage le plus naturellement du monde.
Lorsqu’on appartient à une communauté parmi des millions d’autres, pensez-vous qu’il faille vanter l’immobilisme à seul fin de ne pas être dans le peloton de tête ?
Pensez-vous que c’est mieux de se laisser aller jusqu’à être dans le peloton de queue ?
Ça n’est pas mon avis. Je crois au contraire, que lorsqu’on est dans le peloton de tête, c’est là qu’on a le plus de possibilité d’infléchir la marche du monde dans le sens auquel on aspire. Avant d’arriver en tête, mieux vaut ne travailler qu’à l’atteinte du peloton de tête. Si tout le monde dans une communauté a cette attitude, tout le monde œuvre dans le même sens et l’atteinte de l’objectif collectif n’en est que plus sûre. En même temps cela permet à chacun de se dépasser personnellement et de se sentir par là-même, un des contributeurs positif à l’atteinte de l’objectif collectif.
J’ai connu et fait connaître ce type de satisfaction. Cela rend les gens heureux dans la vie et aussi, ce qui n’est pas négligeable, au travail. Bien sûr cela ne peut satisfaire ceux qui aspirent à l’effondrement.
@ Jducac
Salut Jducac,
Vous vous autorisez surtout à ne pas répondre lorsqu’on soulève vos propres « incohérences et vos inexactitudes »… comme on peut le constater dans cette discussion que vous n’avez pas trouvée nécessaire de poursuivre…
Alors, c’est bien joli de se donner le beau rôle mais il faut que vous sachiez, comme j’ai déjà eu l’occasion de vous le dire, que personne n’est dupe… et que c’est faire insulte à notre intelligence que de penser le contraire…
Je comprends bien que cela puisse satisfaire votre ego… mais nous ne sommes pas là pour uniquement, occuper vos longues journées d’hiver… c’est pas un thé dansant ici… où l’on vient parader et dissiper son ennui…
Mais peut-être que je me trompe…?… auquel cas je suis certain que vous vous autoriserez à me faire part de « vos explications, arguments et justifications… »….
Msieur Ducac, on vous en conjure laissez ce pauvre Darwin en dehors de vos contresens, allez plutôt vous en informer… L’idée de sélection est neutre, c’est l’idée d’un tri aveugle, inchoatique, pas une flèche lancée dans le sens de la suprématie. Vous n’y comprenez rien, taisez-vous, c’est vraiment intolérable.
@Al
Dans cette discussion-là jducac a fait profil bas aussi, quand Vigneron le prend la main dans le sac à nous raconter le vrai-faux roman de ses années de guerre et quand on lui démontre que les faits ne sont pas crédibles et qu’il nous baratine sans vergogne :
http://www.pauljorion.com/blog/?p=34477#comments
(ça commence le 14 mars 2012 à 20h01…désolé je ne sais pas mettre en lien comme vous le faîtes)
Jduc,
Vous dites « le peloton de tête » : j’y mets volontier des guillemets.
Je vois plutôt une clique d’affairistes sectaires totalement abrutis par l’appât du gain facile, des cervelles vides et sans scrupules, des corrompus, des analphabètes, des dogmatiques – bref – la mafia dans toute sa force coercitive (par ex. la Troïka contre la société grecque).
Sûr, vous êtes autant largué dans cette course vers le néant que n’importe quel travailleur, je m’inclus dans le lot.
Se débarrasser des rentiers sur le dos de la bête avant qu’elle ne crève définitivement (voilà un travail urgent). Trop de ces lâches, grands suceurs d’imaginaire collectif, de rêves, de matière grise, d’huile de coudes, suceurs de culture et d’énergie sous toutes ses formes : toujours pour eux, encore pour eux, ça devrait suffire non ? les autres existent également, et ils sont bien plus nombreux.
Vous pouvez bien venir nous donner des leçons de morale, nous chanter le fait d’être vertueux ou pas, nous indiquer le chemin de la tolérance et du bonheur, je vous redis que le système capitalisme que vous cherchez à défendre n’est que la consécration de la violence et que vouloir malicieusement envelopper cela dans un grand tout immuable ou bien loi naturelle du plus fort, vous faites le choix pour un camp avec des valeurs conservatrices et réactionnaires, des Ordres. Valeurs qui ne seront jamais les miennes.
La démocratie pas le fascisme.
L’accumulation et la concentration des immenses richesses dans les sociétés est : 1) une impasse, 2) un crime, 3) du très négatif, 4) une destruction du vivant, de la mémoire collective comme des singularités, des langues, de la diversité, de l’empathie etc… ad libitum.
@ D-croissance 18 mars 2012 à 21:04
Au lieu d’indiquer à notre communauté des sujets d’intérêt secondaire, ne pensez-vous pas qu’il vaudrait mieux vous consacrer à la question qui vous est spécifiquement posée ?
http://www.pauljorion.com/blog/?p=34477#comment-303084
Quand vous dites :
En savourant le désarroi de son semblable, accède-t-on à la jouissance du Marquis ? Dites-nous tout !
jducac, ce commentaire est le 1.570ème que vous contribuez à mon blog. Tant de constance vous honore. Je ne suis pas sûr d’avoir lu la totalité de vos interventions, mais pratiquement toutes certainement. Plusieurs choses sont frappantes dans ces contributions. La première est que votre troisième intervention (le lendemain de la première et de la seconde) a consisté en un exposé très long et très circonstancié de votre vie. Vous êtes, j’en suis sûr, le seul à avoir fait ça. Pour tous les autres commentateurs, nous découvrons par petites touches qui ils sont et, le plus souvent, nous ne le saurons jamais véritablement. Vous, vous vous êtes planté d’emblée, comme on plante un décor, pour dire qui vous êtes, pour qu’on ne perde pas de temps ensuite à essayer de deviner qui vous êtes vraiment, pour qu’on sache immédiatement – ou qu’on croie savoir – de quel lieu vous parlez. Autres choses frappantes : vous n’avez jamais établi de dialogue avec personne, vous n’avez jamais tenu compte d’aucune objection qui vous a été faite, vous n’avez jamais hésité sur aucun sujet, vous n’avez jamais – faut-il le préciser ? – changé d’avis sur aucun sujet. Une telle rigidité, une telle imperméabilité aux autres est inhumaine : cela n’existe pas parmi les hommes faits de chair et de sang.
J’ai donc la conviction désormais que vous n’existez pas : que vous êtes un personnage de fiction. Oh ! il y a bien quelqu’un qui a écrit les 1.570 commentaires signés jducac, mais cette personne n’est pas le jducac dont vous présentiez la biographie complète dès votre troisième intervention, cette personne est le rédacteur de jducac, défenseur des traditions, du respect des valeurs, du bon sens bourgeois et des mots toujours pris à la lettre. Cette personne n’a eu qu’un tort : vouloir rester si près du personnage décrit initialement, que la vraisemblance a fini par se perdre. Qu’elle ne s’interrompe surtout pas : quelle qu’ait été son intention, sa présence nous a obligé souvent à tirer le meilleur de nous-même.
@jducac
Tout d’abord il ne me paraît pas secondaire d’éclairer un peu les arrangements que vous faites avec, sinon votre propre histoire, du moins celle de vos parents, dans la mesure où cette histoire est le terreau de ce que vous venez (entre autres salades) nous vendre ici : tout ce qui était mieux « avant ».
Ensuite, sachez que je ne répondrai pas à la question posée dans le commentaire que vous citez, pas plus qu’à la même, formulée à peine différemment, que vous posez ici. Pas parce que je me défile, mais parce que ces deux questions sont ridicules. On mesure votre degré d’enlisement actuel quand on vous voit sous-entendre que ma joie de vous avoir coincé pourrait être d’origine sexuelle. C’est pathétique.
Non jducac la vérité est là : Vigneron a trouvé la faille, j’ai creusé un peu le sujet, il en a remis une couche, et il n’est que relire l’échange en question pour voir que vous êtes un menteur et un manipulateur. Et mauvais perdant de surcroît, mais ça ne surprendra personne.
@jducac 17 mars 2012 à 18:18
La « tolérance », Claudel disait qu’il y avait des maisons pour ça.
Quand « au respect » le CNRTL dit que c’est « Action de prendre en considération quelque chose et p. ext., considération exagérée pour une opinion ».
Prendre en considération toutes les conneries que j’entends et que je lis, certainement pas.
Au pire et rarement de la miséricorde.
Mais respecter et tolérer les porteurs de ce genre de billets, mais pourquoi donc ?
Par humanisme ?
Alors lequel ?
Celui qui m’intéresse rend responsable celui qui profère. Qu’il enquête sur la façon dont ses idées lui viennent, comment elles ont été fabriquées. C’est exigible.
Et le mérite de Jorion est de déconstruire, d’analyser la traçabilité des évidences « respectables » sur le marché.
Jducac, pour avoir lu quelques-uns de vos billets, vous m’évoquez hélas mon paternel. Encore a t-il eu l’avantage de faire en acte mais en silence des choses voisines de votre autopromotion comportementale via Lotobiographie légendaire que vous distribuez. Lui n’en faisait pas publicité en dire. Certaines choses ne se font que dans le secret des cabinets, et Rosebud1871 parie qu’un jour, encore lointain, tout ce que les gros besoins des cotisants au CAC40 déversent comme emmerdements sur la piétaille fauchée à la serpe du rendement d’intérêts, sera dans les livres d’histoire une curiosité aussi dégoutante, que d’autres déjà classées qui donnent le frisson.
Et donc plus personne ne prendra le masque d’un jducac, par manque de cac.
Si mes messages ont a vos yeux le même destin que la plupart des vôtres aux miens, à savoir les éviter, qu’une bonne âme qui vous veut du bien, vous renvoie à ce que vous avez manqué, sinon un méchant n’y manquera pas.
L’hommage des Amis de Botul à BHL
Stop là les amis ! N’en jetez plus ! La coupe de Jducac est pleine.
Tous ceux qui suivent ce blog depuis longtemps savent à quel point, je me suis toujours opposé à ses idées dans de longs commentaires et des discussions interminables. Toutefois, je trouve excessif de le traiter de menteur et de manipulateur. Accordons-lui au moins une présomption de sincérité !
Oui, Jducac nous agace, nous énerve, nous irrite avec ses idées, mais n’oubliez pas pour autant que tous autant que nous sommes, nous avons la fâcheuse tendance à réécrire notre histoire, à prendre quelques libertés avec la vérité et la réalité, et parfois en toute bonne foi. Là se trouve les limites à toute autobiographie et cela porte un nom : la dissonance cognitive c’est à dire la réinterprétation des situations pour en éliminer les contradictions. Soit nous déprécions la réalité pour la mettre en accord avec nos idées, nos préjugés, nos a priori, soit nous reformatons notre logiciel idéologique en nous donnant mille bonnes raisons de le faire dans un processus de rationalisation a posteriori. Jducac relève du 1er principe comme une majorité des personnes de son âge dont le logiciel idéologique est depuis longtemps verrouillé par des certitudes inscrites au plus profond de sa psyché. Le fameux « c’était mieux de mon temps » en est un des symptômes les plus révélateurs. Finalement, il n’y a là rien que de très humain. La rectification des idées acquises est très certainement l’exercice le plus difficile qui soit et l’un des plus douloureux, d’autant plus douloureux que l’on avance en âge.
En ce qui concerne l’histoire du STO, acceptons tout de même l’idée que Jducac ait pu être abusé, trompé avant de le traiter de menteur et de manipulateur ! Sa seule erreur est de ne pas être allé plus loin sur son histoire familiale, mais peut-on le lui reprocher en le condamnant sans autre forme de procès ? Après tout, chacun d’entre nous aime les belles histoires et peu sont enclins, au nom de la vérité, à détruire les fondements qui nous ont construits.
Comme l’écrit PJ (sa présence nous a obligé souvent à tirer le meilleur de nous-même) et comme je l’avais écrit moi-même dans un commentaire précédent, Jducac nous oblige à un travail d’argumentation pour contredire ses opinions. C’est sa contribution à ce blog.
@ FOD
Je suis d’accord avec toi FOD. Notre ami a été abusé et trompé, tout cela parce que des personnes l’ont formaté dès son plus jeune âge à croire que tout était capitalisme, y compris les spermatozoïdes. Un peu de tolérance.
Sur jducac: http://www.pauljorion.com/blog/?p=5861 16 décembre 2009 à 10:45
Il y a plus de 2 ans déjà… Amusant de revoir ces vieux commentaires.
@ Paul Jorion 18 mars 2012 à 22:43
Donc vous ne me croyez pas. Et bien moi je vous ai cru quand vous avez dit qui vous étiez et ce que vous avez fait, en plusieurs occasions. Et je vous crois encore. Mon cas est unique dites vous. N’est-ce pas notre cas à tous, alors que nous sommes pourtant tous semblables, mais tous un peu différents ?
Nous nous sommes construits et avons vécus dans des environnements tous différents. Et même quand nous vivons dans des environnements très proches, chacun de nous ayant sa propre sensibilité, n’est pas réceptif de la même manière aux mêmes sollicitations. Chacun se détermine et se projette de façon personnelle.
Quant à la « faille » que Vigneron croit avoir trouvée dans « l’histoire » de ma famille, elle ressort de son imagination, et peut-être de son désir de démolir quelqu’un qui ne pense pas comme lui.
Merci, d’exprimer ce souhait qui n’est peut-être pas partagé par tous les lecteurs du blog, et tant mieux si ce que j’y ai exprimé (ou cette personne qui ne serait pas moi) a pu être parfois utile à certains.
« Nous nous sommes construits et avons vécu dans des environnements tous différents. Et même quand nous vivons dans des environnements très proches, chacun de nous ayant sa propre sensibilité, n’est pas réceptif de la même manière aux mêmes sollicitations. Chacun se détermine et se projette de façon personnelle. »
Non jducac, ce n’est pas une question de « sensibilité » : la différence entre nous, c’est que vous êtes une construction de l’esprit, un personnage de fiction.
Ce ne sont ni votre père, ni votre mère, ni les événements de la vie qui vous ont fait de la manière dont vous êtes, c’est uniquement celui qui vous invente. Je n’ai pas parlé de vos contradictions : je savais que vous n’existiez pas avant même qu’elles n’apparaissent dans vos commentaires. Ce qui vous a trahi, c’est l’absence de la moindre écoute, l’absence du moindre doute, de la moindre hésitation, c’est cela qui a mis en évidence que vous n’êtes rien de plus que la mise en oeuvre d’un scénario.
Comme je vous l’ai dit : en avocat du diable vous êtes ici le bienvenu ; en défenseur d’un hyper-conservatisme absolu, vous constituez pour nous un défi qu’il est important que nous puissions relever. Dans votre nouveau rôle de victime de la méchanceté du monde, vous ne servez malheureusement pas à grand chose : les candidats bien plus vraisemblables que vous sont très nombreux.
@ tous :
Soit le sujet concernant Jducac n’a pas une importance telle que cela nécessite d’aller plus avant et chacun se fait (s’est fait) sa propre opinion, tant sur le sujet précis que sur Jducac.
Soit au contraire le sujet est d’importance, pour de multiples raisons qui ont pu être évoquée par les différents intervenants et à ce moment là, il incombe à Jducac de prouver ses dires.
Dans le second cas, les choses ne sont pas très compliquées à réaliser.
Soit Jducac possède la carte de réfractaire STO de son père et/ou de sa mère, soit il ne la possède plus (ce qui peut évidemment arriver) et il peut en faire demande au Ministère concerné (fac-similé). Dans ce cas, il la scanne et la transmet à Julien ou à Paul, qui seront juges de paix.
Et dans les deux cas, l’affaire ‘s’arrête’ là.
Personnellement, je n’y apporte pas d’importance, parce que que Jducac soit réellement ce qu’il dit être ou non n’enlève rien à ses propos, qui sont ce qu’ils sont. On y répond, on n’y répond pas, c’est comme on veut mais on ne peut lui enlever le droit (s’il respecte les critères défini par la modération) de les émettre. C’est comme ça, c’est la règle.
Car étant sur un blog, et quand bien même il fait état de son histoire familiale pour rendre plus crédible son histoire, nous ne pouvons pas savoir avec certitude si cette histoire est véridique ou non.
Pour ma part, je trouve insane cette façon qu’il a d’exposer son histoire familiale (si celle-ci est véridique), pour ‘justifier’ ses propos, leur donner un quelconque ‘poids’ sur internet. Je dirais même que c’est en contradiction d’avec les valeurs qu’il prétend porter et je prétend même que ses parents en seraient fort maris que de le savoir.
On peut avoir le droit d’exposer son nombril sur le net : c’est permis et tout le monde le fait.
Mais exposer son cordon ombilical a quelque chose … de malsain en soit.
A fortiori si ceci vient à être utilisé pour un faire-valoir politique.
Car les propos de Jducac sont évidemment politiques, parce qu’ils parlent de valeurs et d’éthique.
Qu’il n’en soit lui-même pas conscient est son problème.
Il existe de très bon spécialiste pour ça.
Mais dès lors qu’il utilise ce procédé sur un blog, il y a deux manières de faire (à mon humble avis).
Soit le mépris, ne serait-ce que pour cette simple utilisation de son ‘histoire familiale’.
C’est mon cas.
Entendons-nous bien. Chacun peut utiliser sa propre histoire pour éclairer des débats, en apportant ainsi des éléments de chair à une discussion.
En aucun cas, il ne peut en faire un élément de légitimation de son discours, ce que fait Jducac. Régulièrement, sempiternellement. C’est son DROIT, je le répète, tant qu’il respecte les règles du blog. On n’est pas obligé non plus, sempiternellement, de lui renvoyer les mêmes arguments sur cet aspect là. Selon moi, cela ne sert à rien (et je ne rentre pas sur les explicitations du pourquoi et du comment : c’est le jeu même de Jducac, jeu qui n’a d’autre objet que de se perpétuer, à l’infini, afin de perpétuer l’imposture ‘Jducac’). Chacun peut se faire un avis sur lui et ses propos, et son ‘histoire’. Mon avis est fait, depuis longtemps.
Les raisons qu’il a d’utiliser tout ceci regarde son inconscient et son psy.
Soit on considère sur ce blog qu’au contraire, ceci va bien trop loin et nécessite que les ‘pseudos’ soient en concordance obligatoirement avec leurs propos et dans ce cas, on exige des preuves. Soit, le fac-similé de la carte réfractaire STO. Et dans ce cas, tout le monde sera avisé de ce qu’est Jducac. Un menteur, un imposteur, un mythomane ou au contraire, l’archétype même d’un capitalisme à l’ancienne qui refuse de disparaître, comme ces nobles refusaient fin du 19ème siècle encore l’existence de la ‘gueuse’, mais un archétype réellement existant et s’appuyant pour se faire sur une ‘histoire’ bien réelle.
Ce dernier point ne règlera pas deux problèmes.
Le premier est de donner ainsi du poids à l’exposition des nombrils (et des cordons qui vont avec) de tous sur ce blog. Ce qui est à mon sens une perversion, une perversion individuelle, certes exposée à tous mais qui regarde son propriétaire : on n’est pas obligé d’y apporter foi en y répondant. Une perversion néanmoins ‘légitimée’ par tous, sur internet : qui décidera du ‘poids de chaque ‘nombril’ ? Dès lors où on accepte des pseudos comme fonctionnements sur internet, on accepte aussi que les ‘nombrils’ ne pèsent que ‘relativement’, à savoir comme éléments complémentaires d’informations éventuelles. Rien de plus : le mensonge fait partie intégrante de l’Homme.
Dans le cas contraire, on devra alors juger à chaque fois pour chacun la véracité de ces ‘nombrils’ exposés. Ce qui serait une seconde perversion, à mon sens, celle de transformer tous les participants, pour un seul ‘nombril’, en immense tribunal, permanent.
Dans ce cas, ce blog serait mort, cliniquement.
Car Jducac aura alors prouvé que seule la perversion peut combattre la perversion.
Et ira claironner partout sur le net combien le blog de Jorion a ‘bouffé son chapeau’ …
Je ne suis pas procureur, ni flic, ni même juge.
Et ne souhaite pas le devenir.
Que Jducac aille enterrer son cordon ombilical ailleurs qu’ici, sur le net ou sur un divan, je m’en contre-tape.
Et il peut bien bouffer son éventuelle carte de réfractaire STO.
PS : ceci n’est pas une remise en cause de certains, qui ont apporté à Jducac ce nécessaire travail de contradiction. A mon sens, ils ont fait oeuvre utile et n’ont pas endossés d’autres habits. Qu’ils en soient remerciés.
« On peut avoir le droit d’exposer son nombril sur le net : c’est permis et tout le monde le fait.
Mais exposer son cordon ombilical a quelque chose … de malsain en soi. »
Joli.
à zébu,
Très simplement, il ne s’agit pas de tout dire mais il faut ne dire que des vérités.
Zébu écrit: « Dès lors où on accepte des pseudos comme fonctionnements sur internet, on accepte aussi que les ‘nombrils’ ne pèsent que ‘relativement’ ». Je suis entièrement d’accord. Je ne sais pas pourquoi, depuis quelques temps, les écrits de Jducac ont trouvé échos. Pourtant, ils sont tout aussi insupportables de suffisance, tout autant inintéressants, illogiques, relevant encore et encore de monologues sentencieux , encore et encore et encore…que ceux du début. Juste un étonnement: la référence à Sade, un commentaire sur ce fil. Hum. étonnant. Mais bref: pourquoi vouloir converser avec quelqu’un qui n’est pas là pour ça? Laissons le ergoter. Qu’importe les arrangements qu’il prend avec l’histoire en général et son histoire en particulier. Qu’importe s’il est réel ou l’hydre du blog.
@ Marlowe :
« il faut ne dire que des vérités »
Je veux bien mais cela risque d’être très compliqué.
A prouver, je veux dire.
@J’ai Du Cac
m’arrive, si du temps j’ai, ou le calme, de zapper sur vos lignes imperturbables sans jamais en croire mes yeux; à vous seul vous êtes l’école l’architecte l’expert le prof l’élève et le parent -parangon du capitalisme. Je vous vois souvent en type, ou en femme un peu givrée, qui se serait rêvé (du rêve de qui?) dans les années 70 le J Du Cac, au jour J de son couronnement et ce fut chez Jorion qui sous l’habit dévoile le pauvre diable; laissez tomber, rien à perdre, je vous assure; la france – dimanche et la phynance, rien ne nous oblige, on s’en passerait volontier. Sans le savoir vous nous obligez à rester attentif à nos faiblesses, qui n’ont rien de coupables, d’appeler l’enfant en soi qui ne comprend rien aux dires des adultes. La marche, Jducac, il n’y a que ça de vrai d’immortel « au coeur des courants d’air »
Juan Carlos Onetti, Le Puits.
JE MARCHE / Nicolas Repac
à zébu,
A propos des vérités difficiles à prouver.
Dans mon esprit les vérités de chacun n’ont pas à être prouvées mais seulement à être offertes comme un don et reçues comme un don.
Un blog n’est pas un tribunal et il n’est pas nécessaire que les histoires, même incroyables, soient examinées de près.
Avec l’anonymat demandé par la majorité des participants et la distance introduite par l’utilisation d’un masque la vérité que chacun présente sur soi-même me suffit.
Ce qui me gêne, c’est le silence prudent, non l’exbitionnisme qui peut être évité en regardant ailleurs.
Cela fait des mois que je ne lis pas les commentaires de certaines signatures.
Bravo et demain ce n’est pas 20 000 que nous serons mais 300 000 et
cela nous encourage à venir sur ce blog pour cogiter…
M. Mélanchon roule pour M. Hollande qui roule pour les capitalistes. Non, je n’irai pas à la manif. de dimanche. Je préfère me rappeler que le 18 mars 1871 était le déclenchement de la Commune de Paris. Sortir du paradigme des élections.
la Commune s’est terminée par un massacre, les Révolutions tournent mal (c’est un comble) et le FDG, bien involontairement, permettra peut-être à Sarkozy de se maintenir au pouvoir, par la division des forces ; la démocratie, c’est parfois terrible, mais c’est ainsi.
@Enrique 17 mars 2012 à 15:45
Ben c’était pourtant annoncé que le choix du 18 mars à la Bastille renvoyait à la Commune. Vous auriez pu entendre Mélenchon parler du « Cri du Peuple » le Journal de Vallès dont le titre a été repris par Tardi et sa BD.
Et vous, vous roulez pour qui ?
Sans doute comme un tas de braves gens qui n’y voient goutte, vous vous roulez tout seul, alors bonne route !
Rosebud1871
Soyez moins méprisant avec les gens qui pensent différement de vous. Mélanchon, c’est du vent. Il n’a rien à voir ni avec la Comune ni avec Jules Vallès ni avec Tardi. Il dit « prenez le pouvoir » dans une de ses affiches. Mais le pouvoir est à proscrire. Il corrompt qui l’exerce. De plus il ment, les électeurs ne prennent jamais le pouvoir, ils signent un chèque un blanc à celui/celle qu’ils élisent pour la durée du mandat. Sans parlez de l=sa personnalité suffisante. Il avait agressé verbalement un étudiant en journalisme en des termes outrageant et indigne d’un homme doué de raison. Ca en disait long sur sa façon d’être.
Je ne roule pour personne et surtout pas pour des politiciens. La Commune de Paris, Jules Vallès, Tardi c’est le contraire de tout ça. C’est un appel à ne plus accepter de supérieur à prendre son destin en main. Voyez la Révolution espagnole de 1936-39 : une exemple pour le monde. Détruite par les communistes avant d’être achevée par les franquistes.
@Enrique… Oui certes et en attendant le retour du conseillisme, forcément intempestif, nous conseillez-vous de nous laisser mettre à poil par les forces du capital? Si le mouvement était ailleurs, c’est bien votre blanc panache que nous suivrions; en attendant une partie de ce qui nous renforce est là, et je ne vois guère de godillots ou de petits soldats du parti s’agrégeant autour du FDG. Encore une fois, et une fois pour toute : c’est le malade que doit soigner le médecin, pas la maladie (guérissez-vous du platonisme qui infecte encore trop un certain marxisme, ce sera toujours cela de gagné).
@ jicé
Vous n’avez rien compris à mes propos, votre cerveau est trop contaminé par le conformisme marxiste ou bourgeois. Vous feriez mieux de vous informer sur l’histoire des idées, sur l’histoire sociale et sur l’histoire tout court. La Révolution espagnole de 1936-39 a été porté par les anarcho-syndicalistes et autres socialistes non staliniens. Mélenchon en est bien loin. Il n’est rien. Il ne faut pas se laisser faire par le capital mais s’organiser (« organízate compañero ») avec la CNT, par exemple.
Je ne suis pas du côté de Platon non plus.
@Enrique
Ah! Vous êtes de la famille « piège à cons »… Mais alors pourquoi vous mêlez-vous donc de tout cela?
Nb : tout ce monde à la Bastille, juste des cons? ça vous a pas fait un petit peu chaud au coeur, oh Lumière des Egarés?
@Enrique 19 mars 2012 à 16:09
Vous parlez de vous !
Donc envoyez votre chèque en blanc au FDG, vous apprendrez bien un jour combien vous avez donné en surveillant votre compte bancaire et vous cesserez d’aimer en commençant à compter.
@Enrique 19 mars 2012 à 16:09 et 19 mars 2012 à 15:59
Pour le Mépris, voyez Godard on n’a pas fait mieux depuis. Voyez aussi le Godard de Labiche dans le même fil.
Nnnnnoooooooonnnnnnnnnn j’ vais pas refaire la guerre d’Espagne, ni af-fronter votre contrevent du vent de mélenchon vend de bouts.