Le Front de Gauche et nous
Les « Questions qui restent à résoudre »
Mr. Greg Smith, ancien Executive Director de la compagnie Goldman Sachs
Pour qui travaille une entreprise ?
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California Street, San Francisco
244 réponses à “LE TEMPS QU’IL FAIT, LE 16 MARS 2012”
Bonjour,
Je suis désolé de voir que certains manquent de tact !
Je crois que nous réalisons tellement à quel point nous sommes face à un mur, que nous mettons trop de passion dans ses élections !
Le Front de gauche au pouvoir serait un pas de plus vers la sortie. Alors nous cherchons des alliés partout.
The Iceland Financial Renaissance Miracle Continues
http://www.zerohedge.com/news/iceland-financial-renaissance-miracle-continues
« Congratulations Iceland. We can only hope even one other country had the testicular fortitude
to follow in your footsteps and realize that all hollow threats of mutual assured destruction
if one dares to turn their back on the banking supercabal, are just that. Hollow. »
Recherche candidat à l’élection présidentielle, testicular fortitude indispensable.
Hmm.. j’étais assez curieux de voir votre réaction concernant votre message « QUOI QU’ON FASSE, CE SERA LA MÊME CHOSE ! » j’ai bien aimé votre réponse. Pour ma part voici mon avis.
En fait c’était assez compliqué d’essayer d’imaginer une société sur un ensemble mondial, car quel que soit le raisonnement il devra forcément être pris en compte avec d’autres avis divergents. Je préférai me concentrer sur le coeur du problème qui est à mon avis, celui du système bancaire..
Je vais être un peu avant-gardiste sur une simple idée qui me semble n’a jamais été mis en avant et qui peut en même temps changer énormément de choses.. Actuellement, la relation des forces est tel que le rôle des banques est devenu prioritaire par rapport au pouvoir politique, ce qui engendre en soit un système complètement biaisé entre le profit matériel et le bien-être de l’individu.
Pour ce problème je ne comprends pas pourquoi le rôle des banques n’ont pas obligatoirement un devoir civil sur notre société, non pas comme une société privée cherchant à générer un bénéfice en utilisant par exemple la spéculation, mais plutôt d’avoir un rôle public concernant la régulation du marché.
Cela exigera des changements considérables sur son fonctionnement comme par exemple le principe de concurrence entre banques qui ne rentrera plus en compte, ainsi qu’une remise en cause entre le rôle de l’actionnaire et du travailleur, le fait de pouvoir se faire de l’argent avec de l’argent.. enfin, je m’égare un peu.. ^^
A votre avis, comment est-ce que l’individu imaginerait une société avec un système bancaire qui ne génère pas de profit sur la création de la monnaie, qui reverse ses bénéfices dans les caisses de l’état ou encore qui aurait les mêmes responsabilités par rapport au cadre du système judiciaire sur notre société..
Et grâce aux médias main-stream concernant l’opinion publique vous pouvez être sûr qu’ils ne mettront jamais cette idée en avant. Alors, aussi peut-être que votre position permettra de générer un certain un écho sur cette simple pensée ^^
Ah et le problème avec les médias vient surtout du fait que le journaliste ne s’occupe plus de l’analyse, de l’investigation et de l’impartialité dans son travail, mais plutôt celui du simple rôle d’informateur, à qui en charge de mettre en avant les données qui ont été préalablement choisies.. Avec comme équilibre de vie, le choix de sa carrière ou de son intégrité.
Tant que l’opinion publique n’est pas responsabilisé sur ce problème, il est assez difficile d’être optimiste pour la suite des événements.
Salutation Paul Jorion
Sur YouTube
Bonjour,
Le torrent du jour : https://thepiratebay.se/torrent/7107154
Ce que dit ici Paul Jorion sur le blog et le Front de Gauche est évident (mais va encore mieux en le disant). Il y a d’ailleurs sans doute plus encore de gens qui suivent ou écrivent parfois ici et qui soutiennent l’actuelle campagne du Front de Gauche sans réclamer un ralliement du blog ni en éprouver le besoin, que de prosélytes.
Par ailleurs, s’il y a des points communs évidents – et pas forcément inspirés directement du blog, attention tout de même à ne pas croire que tout fleuve découle de cette source ! – il y a aussi des éléments donnés ici qui permettent de discuter certaines positions des dirigeants du FdG, par exemple lorsqu’ils préconisent des rachats de dettes ou des émissions de titres par la BCE …
Personnellement partisan de la candidature de JL Mélenchon, je trouve toutefois que la gauche en général et le blog de Jorion inclu même si on ne doit pas le ranger quelque part même dans « la gauche », tend à assimiler capitalisme – mode de production capitaliste – et finance. Si je n’interviens pas plus ici à ce sujet, c’est par scrupule intellectuel car il faudra un jour reprendre Aristote, Marx et le reste, sans oublier les abondants messages d’ici, et ça fait du boulot, surtout quand on en a aussi (du boulot) par ailleurs !
Cela étant dit, j’attire l’attention de Paul Jorion sur un aspect des choses : lorsqu’il dit que les faits importants se passent « en dehors des partis » et des arênes parlementaires, certes, mais il est justement en train de se passer quelque chose de cet ordre là, venu d’en bas, avec la campagne Front de Gauche » de JL Mélenchon. Ceci justifie ici, non un ralliement qui est hors de propos, mais une attention.
Absolument d’accord.
Je lis le blog pour parfaire mon « éducation populaire » comme je le fais en suivant Lordon, le Monde diplomatique, les décroissants, les militants associatifs de mon quartier…
La campagne du front de gauche est une légitimation d’un autre discours économique qui, sinon, ne sortirait pas de son entre-soi.
Ne soyons pas trop arrogant, revendiquer la paternité d’une idée ne lui donne pas sa valeur.
D’accord aussi.
L’émulation intellectuelle n’a pas besoin de ralliement. De la même manière qu’il est contre-productif d’agonir Filoche sur son blog, chaque argument partagé suffit à nous nourrir.
Le vote, néanmoins, est un outil qu’il ne faut pas négliger.
Merci pour cet atelier où il fait bon venir. J’ai hâte de voir la synthèse de Jorion des différentes contributions.
Paul a raison:
jamais, nulle part, la tyrannie du capital n’ été dépassée par les urnes.
Pas un exemple dans l’histoire.
La raison est simple: la classe capitaliste dispose de tous les moyens,
notamment un Etat, pour assurer sa tyrannie.
La seule sortie est une vraie révolution, comme l’histoire en est pleine.
Les dirigeants du FdG sont-ils des bisounours ?
Non, et c’est pourquoi ils ne proposent jamais de sortir du cadre.
JLM, sans aller à Londres, l’a affirmé:
« je ne suis pas révolutionnaire, mais keynésien »
(donc 70 ans de retard, ignorant la mondialisation capitaliste,
nostalgique des Trentes Miteuses et leur agonie, Mitterand…).
Leur programme ne proposent jamais de socialiser les moyens de production,
même pas d’exproprier les banques, même pas de répudier la dette, mais l’ »aménager »,
pas de campagne pour sortir du nucléaire, mais un référendum
(le modèle Mitterand avait déjà fait le coup en 81)
par contre de « renforcer la police ».
C’est l’éternelle stratégie de la lutte des places,
en échangeant de voix contre des sinécures,
la cravate dans la soupe…
Le pouvoir est ailleurs, en Grèce comme en France et ailleurs.
L’avenir est dans l’indignation, la résistance,
un mouvement d’ensemble, la construction de partis révos
outils pour affronter, cette fois-ci, victorieusement le capital.
Patience…
Heu !!! Et l’Amérique Latine ?
@ Agata
Aucune classe dirigeante n’a jamais, nulle part, abandonné le pouvoir devant les urnes.
Amérique Latine : je connais très bien
et peux donner infos précises sur les expériences en Amérique Latine.
Trois exemples seulement : Cuba, Nicaragua, Grenade.
Dans aucun cas par les urnes, mais l’affrontement armé.
Mélenchon cite le Vénézuéla, Bolivie et Equateur. Il connait très mal et il se trompe.
Dans aucun cas, la classe dirigeante n’a cédé le plancher.
Pire, dans le trois cas, les avancées n’ont été sauvées,
face aux coups de force de la bourgeoisie,
que par le nombre et la force, grâce aux organisations populaires,
aux partis révolutionnaires, recourrant aux armes à chaque fois que nécessaire.
La fou-thèse de la « révolution par les urnes » n’a qu’une fonction :
ratisser à gauche pour échanger les voix contre le fromage de Hollande .
Bah! Vous faites comme si les deux -vote et mouvements populaires- étaient antagonistes et non complémentaires.
Il ne suffit pas d’affirmer que vous connaissez mieux l’Amérique Latine que tel ou tel pour me convaincre.
Votre stratégie est vouée à la division et à l’échec, mais bon tout ceci ne sont que des mots ! L’indignation est une attitude bourgeoise, la lutte et la résistance se font avec des actes fédérateurs. Nous avons besoin d’un vrai rassemblement dont les occupés et autres indignés français me semble très très très loin (vus de près)
Vous oubliez autre chose…Parfois en croisant les bras, tout le truc s’écroule.
Si tous les ouvriers du monde s’arretaient de travailler volontairement pendant un mois
Le capitalisme serait mort…
Surtout en ce moment ou les financiers sont encore plus mal en point que les Etats…
La révolution par les armes, encore une arnaque…
Les civilisations s’écroulent parceque?
Hé bien parcequ’à un moment donné plus personne n’en à rien à foutre!
Vieux machin usé: Poubelle. En 480 de notre ère l’occident à mis l’Empire à la poubelle.
C’est le destin de tous les Puissants…
La benne à ordure…
Le pire pour eux: Personne ne les regrette!
Il suffit que le systéme s’écroule…
En général ça s’écroule tout seul…
Il suffit d’assister au spectacle…
Quelles sont précisément les propositions que le Front de gauche a repris sur le site de Paul Jorion (ou dans ses ouvrages) ? Des noms, des noms, comme avec la directrice des ressources humaines de la boite où vous travailliez sans que quiconque de votre département n’ait vu sa carrière avancer sauf cette dame ! Des noms, des noms 🙂
Paul Lucky Jorion et la Wells Fargo
http://www.lucky-luke.de/e8/e29/luckysundown_590.jpg
Finalement, Paul, vous vous situez « au-dessus des partis »: comme tout bon président de la Vème république… 🙂
Qui vous demande de rallier le FdG, faisant du « ramdam » pas toujours subtilement et même de manière menaçante ?…vous avez raison de dénoncer ces attitudes « totalitaires »!!
Mais la meilleure preuve de votre bonne foi serait de lister une à une les propositions faites ici et reprises par le FdG, qui non pas été émises par ailleurs, sauvant ainsi la stérilité des analyses qui traversent ce « Front »
vous pourriez désarmer vos adversaires par votre démonstration !!
à votre avis, mais je pense que vous l’avez proposé ici, une Constituante et une 6ème République est-ce une bonne idée ?
Et faire tourner la planche à billet de la BCE pour réaménager et payer la dette,
c’est toujours rester et se coucher devant les capitalistes,
au nom du keynésianisme revendiqué par les mitterandolâtres.
Il faut sortir du cadre, pas y faire son nid de politicien professionnel.
Le Républicain Lorrain
Dans le secret des agences de notation
D’anciens analystes d’agences de notation ont témoigné hier au Sénat sur leurs conditions de travail, faisant état d’un manque criant d’effectifs et d’une vive concurrence qui les a parfois poussés à noter sans disposer de données suffisantes. Le Sénat a lancé mardi une mission d’information sur les agences de notation financière qui auditionnera et consultera jusqu’en juillet spécialistes, anciens salariés d’agences, émetteurs de dette et investisseurs, en France et à l’étranger.
« Votre question est redoutable, en filigrane, vous nous demandez : « saviez-vous ce que vous faisiez ? »», a déclaré aux sénateurs qui l’interrogeaient Anouar Hassoune, qui a travaillé sept ans chez Standard and Poor’s et trois ans chez Moody’s. « La réponse c’est « non, pas toujours ». Il n’y a jamais assez d’analystes », a répondu ce normalien, agrégé de gestion, diplôme de Sciences Po et d’HEC qui dit avoir connu des analystes chargés de 35 à 45 dossiers chacun. « C’est humainement impossible, on était deux pour suivre le Crédit Agricole, ce n’est pas possible ! », a lancé Hassoune, qui a fini par quitter le monde des agences. Pour lui, l’analyse de Crédit Agricole nécessiterait « un bataillon d’une douzaine d’analystes avec 15, 20, 30 ans d’expérience, connaissant tous les tenants et les aboutissants de chaque métier » de ce géant de la banque.
Derrière ce problème se trouve le modèle économique des agences, les marges élevées qu’elles réalisent pour leurs actionnaires, ont estimé les anciens analystes. Des agences qui n’avaient « aucune obligation de réinvestir dans les ressources humaines », souligne Catherine Gerst, qui a travaillé chez Moody’s Paris de 1991 à 2000, d’abord comme analyste avant d’en devenir directrice générale, suggérant de créer des contraintes de ce type, de limiter par exemple à 10 le nombre d’entités à traiter par analyste.
Le Parisien
Sous-effectifs, concurrence: d’ex-salariés d’agences de notation témoignent
Publié le 14.03.2012, 18h22
D’anciens analystes d’agences de notation ont témoigné mercredi au Sénat sur leurs conditions de travail, faisant état d’un manque criant d’effectifs et d’une vive concurrence entre agences qui les a parfois poussés à noter sans disposer de données suffisantes. | Miguel Medina D’anciens analystes d’agences de notation ont témoigné mercredi au Sénat sur leurs conditions de travail, faisant état d’un manque criant d’effectifs et d’une vive concurrence qui les a parfois poussés à noter sans disposer de données suffisantes.
Le Sénat a lancé mardi une mission d’information sur les agences de notation financière qui auditionnera et consultera jusqu’en juillet spécialistes, anciens salariés d’agences, émetteurs de dette et investisseurs, en France et à l’étranger.
« Votre question est redoutable, en filigrane, vous nous demandez: +saviez-vous ce que vous faisiez ?+, a déclaré aux sénateurs qui l’interrogeaient Anouar Hassoune, qui a travaillé sept ans chez Standard and Poor’s et trois ans chez Moody’s.
« La réponse c’est +non, pas toujours+. Il n’y a jamais assez d’analystes », a répondu ce normalien, agrégé de gestion, diplôme de Sciences Po et d’HEC qui dit avoir connu des analystes chargés de 35 à 45 dossiers chacun.
« C’est humainement impossible, on était deux pour suivre le Crédit Agricole, ce n’est pas possible ! », a lancé M. Hassoune, qui a fini par quitter le monde des agences.
Pour lui, l’analyse de Crédit Agricole nécessiterait « un bataillon d’une douzaine d’analystes avec 15, 20, 30 ans d’expérience, connaissant tous les tenants et les aboutissants de chaque métier » de ce géant de la banque.
« Mais ce n’est pas tenable économiquement parce que chacun va vous coûter entrer 500.000 et 600.000 euros, bonus compris » et votre « business est mort », a-t-il poursuivi.
Derrière ce problème se trouve le modèle économique des agences, les marges élevées qu’elles réalisent pour leurs actionnaires, ont estimé les anciens analystes.
« Compétition oblige »
« On dit à juste titre qu’il est scandaleux que les agences dégagent des marges aussi importantes », a déclaré Catherine Gerst, qui a travaillé chez Moody’s Paris de 1991 à 2000, d’abord comme analyste avant d’en devenir directrice générale.
Des agences qui n’avaient « aucune obligation de réinvestir dans les ressources humaines », souligne Mme Gerst, suggérant de créer des contraintes de ce type, de limiter par exemple à 10 le nombre d’entités à traiter par analyste.
Quant aux prêts immobiliers à risque (« subprime »), les agences n’avaient que deux ans de recul sur ces nouveaux produits et ont noté « en sachant pertinemment qu’elles n’avaient pas les données » nécessaires, se contentant « d’extrapoler » sur la base de ces deux années, a-t-elle déploré.
« Il y avait là un énorme marché donc, compétition oblige, il fallait y aller. Pour une question de business, de parts de marché, de revenus, les agences se sont précipitées », a-t-elle accusé.
« Aucune n’a eu le courage de dire +on ne peut pas noter+ », a déclaré Mme Gerst, soulignant qu’ »en interne il n’était pas possible de tenir ce langage ».
Le début de la crise financière qui a éclaté début 2007 aux Etats-Unis a été marqué par la multiplication de défauts de paiements sur les crédits « subprime », provoquant les premières faillites d’établissements bancaires spécialisés.
« Une agence devrait savoir dire non et c’est à cela qu’on aurait dû mesurer la crédibilité des agences », a martelé Mme Gerst. « Mais jamais l’actionnaire n’aurait accepté ! », a rétorqué M. Hassoune.
« Cela a beaucoup coûté aux agences, elles sont décimées et ce n’est pas dans l’intérêt du marché, des cohortes d’analystes sont parties parmi les meilleurs », a regretté l’ancienne directrice générale de Moody’s à Paris.
Mardi déjà, le spécialiste Norbert Gaillard avait déploré devant cette mission du Sénat « sur le fonctionnement, la méthodologie et la crédibilité des agences de notation » un manque d’effectifs, évoquant « un vrai problème en termes de déontologie, en termes de sérieux ».
Ces témoignages sont plus qu’un réquisitoire, mais ce qui me choque le plus, c’est l’impuissance des salariés, même de l’ex directrice générale qui semble t’il n’était qu’un pion servile face à ses actionnaires, dans l’impossibilité-ou par manque de courage, oui celà pose la question du courage dans cette société marchande, non ?- de mettre en place des procédures de travail qui paraissent pourtant necessaires, voire indispensables afin de fournir un travail de qualité, surtout quand on est rémunéré à hauteur de 5 ou 600 K€ (gloups !!…).
On marche littéralement sur la tête, pas étonnant bien sûr qu’on en soit arrivé là oû la finance dérégulée nous a amené.En gros, grassement payés, et pour faire un travail de merde, appelons un chat un chat.Toutes ces explications postérieures permettent de comprendre, certes, mais reflètent toute l’absurdité d’un système.Au moins, les salariés dans ces sociétés n’auront pas été maltraités en terme de salaire…
D’une manière générale, et pour des salaires bien moindres, je confirme à titre personnel et dans une autre industrie(l’immobilier d’entreprise) m’être retrouvé à traiter simultanément 65 dossiers de locataires et acquéreurs, inutile de dire que quelques loupés pouvaient avoir lieu et que le service client était réduit parfois à sa plus simple expression malgré un désir de bien faire.
Au delà de la situation des agences de notation, celà reflète également la manière de traiter les clients, et comme le dit paul jorion,celle qu’ont les actionnaires à se goinfrer(le mot n’est pas trop fort)au détriment de toute logique élémentaire.Je dois dire que tout celà est révoltant, c’est le triomphe de l’incompétence magnifié par la récompense.Logique non?!! « take the money and run »,voilà le mot d’ordre, au moins quand on est excessivement payé,la frustration est moindre, allez donc en parler à ceux qui souhaitent tout simplement gagner correctement leur vie…Tout celà reflète bien le mépris de la finance pour toute logique et toute mesure, une vraie leçon d’antiphilosophie, un deni de vivre ensemble,de respect et de valeurs .
Sûr, ces infos sur le fonctionnement des agences de notation sont choquantes dans le fond !! Mais, dans la manière, ce qui m’a le plus choqué est la différence dans le traitement de l’info, dans la manière de la rapporter au public, entre le Républicain Lorrain et le Parisien. Cela me donne une meilleure idée du positionnement de ces journaux par rapport à ces fameuses agences… Est-ce le cas pour le traitement de l’info en général dans ces journaux ? Un lèche botte et un autre un peu plus objectif ?
Vous me faites penser à la dichotomie, pour dire le moins, des entreprises supposées performantes d’aujourd’hui. De un: le service commercial et de prospection de nouveaux clients est hyper-réactif et précis, « efficace » entre guillemets. Et de deux, quand vous avez pris un contrat, sa réalisation vous paraît relever d’une autre entreprise, totalement étrangère au département précédent: lenteur, incompétence, désordre, anonymat, call center mécanisé et redondant.
Je l’ai constaté en téléphonie mobile, en fourniture d’accès Internet, en matériel informatique, en installation photo-voltaïque…
Expérience perso :
(rien à voir avec l’économie, j’étais prof)
Tu n’imagines pas à quel point c’est usant de se battre au quotidien contre une politique « manageriale » contraire à tes principes !
@léoned
+1000 !
Et en plus, à la fin ils vous virent !
@ Paco76
Ouais, et quand t’es fonctionnaire comme moi pas de Pôle Emploi !
@Léoned
Polemp…T’as rien raté…!
Je ne critique pas les ‘gens’ de Polemp, mais l’institution, nos politiques qui ont eu l’idée brillante de créer l’usine à gaz…
Les employés de Polemp sont très souvent dans la position d’un médecin spécialisé dans une maladie qui ne se guérit pas…Houa…Le moral…!
» +saviez-vous ce que vous faisiez ?+La réponse c’est +non, pas toujours+. Il n’y a jamais assez d’analystes »+ »C’est humainement impossible, on était deux pour suivre le Crédit Agricole, ce n’est pas possible ! »
Actuellement, c’est pareil dans l’administration…
Bonjour
Ce qui me choque (façon de parler tellement c’est banal) c’est que ces employés des agences de notations, connaissant ces faits, continuent à travailler dans ces agences sans dénoncer leurs travers. Ils sont aussi coupables que leurs employeurs. L’argent est décidément une bonne huile pour faire tourner les rouages de la machine.
Je complète mon intervention précédente : (encore une fois rien à voir avec l’économie)
Même quand tu dénonces ça ne sert à rien !
Te reste deux choix : démissionner (pas toujours si simple), continuer à te battre (en vain).
Selon votre extrait des discussions au sénat sur le rôle des agence de notations . On voit elles savaient que le produit quelle notaient était mauvais mais le dire ou le noter nul était impossible vu les pressions quelles subissaient.En psychiatrie on appelle ça l’injonction contradictoire ou paradoxale.Et cela entraine des maladies mentale très grave en particulier la schizophrénie
Et « on » a osé dire, ici même, que ces Sociétés à bénéfices dites agences
de notation étaient des « instruments de mesure », certes imparfaits.
Ces témoignages montrent que cette affirmation est pour le moins aventureuse.
Mais le grotesque n’est pas là; il est dans leurs prétentions à conseiller
les Etats sur la « meilleure » politique pour rassurer les acheteurs d’emprunts:
détruire le filet social au lieu de diminuer les crédits pour les armes, par exemple.
Pauvre Grèce, de s’être mise dans les mains de pareils boute-feux anti-social et libéral à mort.
Vous vous situez comme une « boite à outils », un réservoir où les gens susceptibles d’accéder au pouvoir peuvent piocher allègrement des idées, leur mâchant ainsi leur travail, et c’est très bien, pourvu que ça aille dans le bon sens. C’est exactement ce que propose Mélenchon à ses concurrents, d’ailleurs Hollande à commencer à puiser dedans étant donné l’extremisation de l’aile droite (taux d’imposition par exemple). On peut donc supposer que si Hollande est élu, il appliquera selon le principe des vases communicants des idées du blog Jorion ?
Hollande n’appliquera rien d’autre que la continuité de Sarkosy. C’est un libérale.
A moins que les événements ne l’y contraignent… c’est un peu la thèse de Todd. Ceci dit vous avez raison sur la doctrine néo-libérale matinée de « social » de Hollande, mais l’espoir fait vivre ! 😉
OUI, ce dimanche, tous à la bastille.
Ah non pas encore la Bastoche Nation…y en des qu’ont fait le tour de la terre à se taper le pavé des boulevards.
Manque d’imagination au FDG ?
Le champ de Mars par exemple, sûr qu’on y répandra plus le sang du peuple comme en 1791, mais plutôt qu’égorger nos fils et nos compagnes, on pourrait y égorger des moutons. On est de mèche, oui ? alors un méchoui bucolique arrosé de jaja bien rouge, organisé par des bouchers halal, casher et même catholique ou pas catholique, ça serait très laïc. Au Larzac ils connaissent l’adresse et possèdent les moutons. Les indigènes du quartier auraient une distraction car qu’est ce qu’on s’emmerde le dimanche dans le 7ème arrondissement et puis les touristes de la tour Eiffel feraient du buzz dans le monde entier avec leur cellulaire.
Ça aurait du être évident qu’en mars on va aux champs planter ses pions, plutôt que s’faire le champion des arpions.
Non c’est Nation-Bastille, ça n’a rien à voir ! 🙂 Et vous avez deux symboles pour contenter tout le monde : 1789 pour moi et la commune de Paris pour vous (18 Mars)
@Nicks 16 mars 2012 à 18:58
Jeune camarade, j’étais au courant pour le 18 mars 1871, et je souhaite que les valeureux missionnaires du programme du FDG au mieux, de la personne de Mélenchon au pire jouent plus finement sur ce blog que l’appel au soutien abusivement militant. D’autres remarques dans ce sens ont été faites. (la posture du militant a son utilité mais – remarque basique – il vaut mieux pour le style de son opération qu’il sache tenir compte du public et du cadre où il intervient sinon c’est l’effet inverse qu’espéré qui se produit.)
Il est aussi vrai, que quelques incontournables désabusés méritaient des piqûres de réveil.
À la bastoche, dès la seconde phrase de Mélenchon, je m’écriais : « Merde, le Général nous parle d’outre tombe ». Ça a fait rire les sardines de devant et celles de derrière. Plutôt bon signe, ce rire! Autant que le souffle revigorant de l’espoir d’autre chose. J’apprends ce soir qu’un membre de ma belle famille, d’ordinaire séduit par De Villiers, désormais retiré des affaires, votera Mélenchon. C’est dire le niveau politique ordinaire, mais aussi le réservoir de possibles surprises face au ras le bol.
Enfin détail sympa, à l’un des bistrots d’une gare, je laissais un généreux pourboire, et au merci du serveur, j’ajoutais : « c’est pas tous les jours les manifs de partageux ». Un drapeau relique replié indiquant d’où je sortais, le serveur s’inquiéta du succès de la Bastille puis commenta d’un « tant mieux, faut que ça change ». J’en fut surpris, autant que les tables voisines de consommateurs. Et puis, même dans le train, à la vue du drapeau, la même question me fut posée, et une conversation de bon niveau s’engagea à laquelle un troisième attentif décida de se mêler. Une heure de voyage il s’en dit des choses. Et ça écoutait autour l’air de rien. Rompue l’ambiance compartimentée et feutrée ordinaire du train.
La campagne est ouverte dans tous les sens du mot.
@ Rosebud1871,
Bonsoir,
C’est très joliment écrit. A part tenir, que reste-t-il que d’aimer ?
Pour ces quelques signes de la onzième heure…
La campagne garde le paysage du coeur des hommes, tel un cadre oublié
Triste marbre, pauvres palais, le vent souffle, l’étang des ployés
Quand le chant de roseau couche tombent chênes
Mat hier vit
Merci
C’est bien l’essence de mes propos, provoquer un retour au politique. Moi aussi j’observe l’intérêt que suscite ce mouvement, au sein de publics très divers. Je pense désormais la victoire possible ce qui est déjà un pas immense parce que cela signifie la sortie de trente ans de posture honteuse et défensive, la fin de la position du féal envers la social-démocratie dévoyée.
Par ailleurs, j’ai moi-même très vite décelé la tonalité gaullienne, probablement pas anodine. Elle ne me gêne pas bien évidemment, pas pour le revival gaulliste, mais toujours dans le cadre d’un retour au politique.
Pour finir, sur la tonalité de mes interventions, rassurez vous, je la maîtrise parfaitement et je suis conscient de tous ses effets. Encore une fois, le but est d’aiguillonner. Le résultat n’a jamais fait défaut, même si vous pouvez penser qu’il est parfois négatif, alors même que dans ce cas là, c’est encore ce que je recherche qui advient.
à Nicks,
Mais non, c’est la question sociale qui est de retour.
Camarade, encore un effort !
@Marlowe
Parce que vous croyez que c’est différent ? Allons, encore un effort citoyen !
En tous cas, le Mélenchon a fait une bien belle campagne du point de vue tactique. Cela prouve que son FDG ne changera rien à rien (celui qui brille dans ce genre de comédie ne pouvant être qu’un comédien), mais ça reste à souligner.
à Nicks,
Ainsi donc, vous, vous ne savez pas quelle différence il y a entre politique et question sociale.
Je vais vous dire pourquoi : en tant que militant politique, et quelles que soient vos intentions et celles de vos compagnons, vous ne voulez pas savoir ce qu’est la question sociale.
@Moi
Ainsi va la vie et l’humanité. Mais s’il y a tactique, il peut y avoir convictions. Je ne vais pas spéculer, si j’ose dire, sur celles de Mélenchon, mais je peux vous assurer que les miennes sont en tungstène et qu’il n’est pas question de comédie, mais bien de stratégie pour reconquérir le pouvoir et changer les règles pour que nous n’ayons plus à agir de la sorte.
@Marlowe
Toujours le même blabla charlesAesque. Pensez ce que vous voulez. L’imperfection qui naîtra du mouvement politique en cours contentera bien des gens et je l’espère améliorera votre vie en travaillant au nécessaire équilibre entre libertés publiques et liberté individuelle, équilibre dont l’Etat est et sera toujours responsable, d’où l’aspect crucial de sa gestion.
@Marlowe 19 mars 2012 à 14:03
Labiche avant de passer de l’autre coté a dit « J’ai toujours pensé qu’il y avait quelque chose de plus difficile à faire jouer que la première pièce… C’est la dernière. Songez au vieil auteur démonétisé… »
Quelques extraits de à bas la famille ou les banquets – à-propos montagnard en un acte Joué à Paris le 16/12/1848 pour la première fois.
– Godard :
Surtout ne va pas te lancer dans les banquets politiques
–Branchu :
Vous ne les aimez pas
–Godard :
Je n’en ai aimé qu’un…celui qui a été donné le 14 juillet 1790, jour de la fédération…pour mettre le couvert…il fallut agrandir le champ de Mars, presque pas d’avocats
–Branchu :
Quelle chance !
–Antonin :
Et des médecins ?
–Godard :
Encore moins, nous ne poussions qu’un cri : Vive la France !
Ah c’était beau
Mais aujourd’hui ils se groupent quarante messieurs en lunettes autour d’un morceau de veau, et ils prétendent remuer le monde…
[…]
–Madame Moucheron :
Ah le brigand
–Godard :
Plait-il ?
–Madame Moucheron :
Ah le sacripan, le sapajou !
–Godard :
Qui ça ?
–Madame Moucheron :
Mon mari Parbleu…Monsieur Moucheron
–Godard :
Qu’est ce qu’il a fait ?
–Madame Moucheron :
Lui ! Il ne fait plus rien.
–Godard :
Comment ? Il a quitté son état de colleur d’affiches ?
[…]
–Madame Moucheron :
Mais ce n’est pas tout…je ne le vois pas de la journée…il rentre à des heures !…qui font hurler les portiers ; et cette nuit …il a rêvé, il a parlé…
–Godard :
Ah ! qu’est ce qu’il a dit ?
–Madame Moucheron :
Il s’est écrié « Vive la sociale, ma vie pour la sociale »…
–Godard :
La sociale qu’est ce que c’est que ça ?
[…]
–Moucheron :
Ah ! généreux Branchu (criant) Nommons Branchu ! Dis donc ! v’là le cousin Antonin…, qui veut en être…
–Branchu :
Est-ce qu’il aime la sociale ?
–Moucheron :
Il aime le veau
[…]
–Moucheron :
Figurez-vous deux cents citoyens et citoyennes qu’on enferme dans un sac avec des morceaux de veau, et qu’on secoue et qu’on secoue ! Ah nous avons été joliment secoués
@Nicks 19 mars 2012 à 09:34
18 mars, 18 juin : jouer des 2 symboles associés et encadrés sous le terme martelé de « résistance » : jolie tactique ! Pire, en les additionnant ça fait 36 ! J’va pas insister, on me collerait l’étiquette numérologiste, ou suppôt de Bernays (edward) ! Bah, tant que le style oral gaullien cad du père-président dans l’imaginaire français, ne réveille pas un coming back remastérisé d’un « Général nous voilà », ça me fait plutôt rire aussi.
La vénalité mon cher Monsieur,
Pour qui travaille d’abord un bon cabinet d’avocats ? Une grande entreprise du Cac 40 ? Un grand groupe ? Pourquoi par exemple les premières plaintes civiles n’aboutissent jamais surtout au regard de certaines périodes.
Qu’informent principalement les gens très bien déformés dans la plupart des médias officiels du monde ? Et bien vous n’avez qu’à les écouter de temps en temps prendre la défense des gens les plus habiles en la matière, oui en réalité ce ne sont pas du tout les premiers dirigeants privés ou marchands du monde qui dictent principalement les choses et les lois en douce surtout depuis quelques temps.
Mieux encore pour qui travaille d’abord la justice avec un plus grand nombre de dévots à la chose ? Com lorsque les choses deviennent de plus en plus vérouillés et par la même de moins en moins évidentes à faire cacher aux opinions publiques, alors dans le même temps pour qui travaille d’abord un bon primate et professionnel de la chose sur … ?
Des élites humaines si bien arrivés, des gens sans lois, sans visage, sans pauvreté, ni plus grand courage de vie dans leur propre existence de plus dans le confort et l’opulence. Et on se demande parfois de quel bord vient principalement la désinformation et la violence dans les premières sociétés de plus en plus vendus au rabais où à la solde des plus grands groupes privés de ce monde.
Oui pour qui travaillent d’abord nos premières élites terrestres ? Est-ce vraiment pour la justice et le droit ?
« Un locataire du parc privé sur cinq dépense plus de 40 % de ses revenus pour se loger. Depuis quinze ans, le taux d’effort global augmente peu, mais la hausse est plus sensible pour les ménages modestes et les locataires du parc privé. »
« Le logement constitue le premier poste de dépenses des ménages devant ceux de l’alimentation et des transports. »
La part du logement dans le budget des ménages en 2010
Un véritable enjeu de société.
Et quand neuf acteurs majeurs, y compris la fondation Abbé Pierre, se réunissent pour interpeller les candidats à l’élection présidentielle sur leurs constats et leurs propositions, que font-ils comme constat ?
« En jeu : « Comment construire suffisamment de logements répondant aux aspirations actuelles des Français, et qui soient compatibles avec leurs revenus ? » L’analyse de la situation actuelle et des principaux facteurs de blocage portent en premier lieu sur le niveau de l’offre. Ou pourquoi on connaît aujourd’hui un déficit cumulé de 8 à 900.000 logements : augmentation démographique et solde migratoire positif, décohabitation, vieillissement… Et mauvaise anticipation de ces phénomènes, y compris de la part de l’Insee. En tout cas, non seulement on ne construit pas assez, mais « on ne construit pas assez là où sont les besoins ». »
Même si le questionnement se réalise sur le prix de l’offre immobilière et l’inadaptation de celle-ci aux revenus des ménages, on reste néanmoins très ‘fixé’ sur une réponse productiviste et pas sur une action portant sur les prix immobiliers.
On continuera donc à ‘libérer du foncier’, pour ‘faire baisser les prix’ …
Ou, comment faire baisser les prix en augmentant l’offre : la classique politique de l’offre, qui a échoué à résoudre les problèmes de prix et de spéculation du marché immobilier.
On en est toujours là !!
Y compris avec des acteurs ‘alternatifs’.
On n’est pas prêt de sortir du cadre.
à zébu,
Toujours le problème du prix de revient et du prix de vente, mais aussi autre chose, que nous connaissons bien : l’insuffisance des revenus de la majorité, des étudiants, des salariés, des demandeurs d’emplois ou des retraités.
Le problème du logement est particulièrement révélateur des déséquilibres dans la société : d’un côté une grande insuffisance des revenus, de l’autre un prix de l’immobilier notoirement trop élevé, et bien évidemment cette situation n’est pas la conséquence du prix de revient réel (sans doute d’environ 1500 euros le m² hors foncier pour des logements confortables et économes en énergie) mais de la spéculation et la non utilisation d’une part importante des ressources immobilières existantes du fait de la vogue des résidences secondaires qui a pour conséquence que de nombreux logements existent, mais pas là où est la demande.
Je pense que nous ne pourrons pas sortir du cadre dans l’environnement capitaliste : il faut remettre la notion d’usage au centre de tout.
@ Marlowe :
Quand on parle de ‘spéculation’, on imagine toujours les vilains banquiers rodant dans l’ombre.
On ne parle par contre jamais des ‘petits propriétaires’ ou des ‘rentiers’, qui jouent la plus-value, d’autant mieux qu’elle est totalement défiscalisée en domicile principal (ou après 30 ans sur les résidences secondaires) ou ‘l’investissement locatif défiscalisé’ (spécifique ou avec la réduction du profit par les ‘charges’).
Ceux là sont le véritable moteur de la ‘spéculation’, par la ‘plus-value’.
Ceux-là entretiennent les banques (veulent faire payer les intérêts aux acheteurs et aux locataires) et le déficit de l’Etat, par l’immobilier défiscalisé (réductions d’impôt), depuis des décennies, ou par l’absence de rentrées fiscales pour l’Etat (exonérations, totales ou partielles d’impôts).
Ceux là représentent plusieurs millions en France.
Allez leur dire que demain ils devront payer leur dû à la société.
Vous verrez : il y aura immédiatement des bureaux de partis politiques assiégés, réduits en cendre, des manifestations monstres, aux cris de « c’est le peuple qu’on assassine ! »
Et z’auront même pas honte de surcroît de crier cela.
à zébu,
Quand je parle de spéculation, je parle évidemment de la tendance lourde du système capitaliste et pas seulement des « vilains banquiers » qui ne font que ce qui leur est permis de faire.
Savoir si tout ce qui leur est permis doit l’être est la bonne question.
Mais à quoi serviraient les banquiers dans une société faisant la part belle à l’humanité ?
Ce qui est évident, c’est que, dans ce monde, le propriétaire de son logement a été transformé en spéculateur.
Pour le dire autrement, dans ce monde, le pauvre se croit riche.
C’est celà le côté merveilleux du monde de la marchandise : la participation active de chacun à la misère de tous.
Mais quand même, de nos jours acheter pour louer, avec un prix de l’immobilier dément, même sans crédit, devient non-rentable, compte tenu du niveau du pouvoir d’achat, ou plus exactement de location, des candidats, même en y incluant les aides sociales qui sont des subventions aux loueurs privés, particuliers ou entreprises.
La chute pourrait faire grand bruit.
« C’est celà le côté merveilleux du monde de la marchandise : la participation active de chacun à la misère de tous. » : +1
Le droit à un logement durable de bonne qualité pour tous est une urgence, comme le droit à l’éducation, comme le droit à la santé, à de l’eau de bonne qualité. Il devrait être au cœur de la campagne présidentielle et des mobilisations sociales. Ce droit fondamental à un toit est constamment bafoué.
10 millions de personnes sont touchées par la crise du logement, selon la fondation Abbé Pierre, et parmi elles 3, 6 millions sont pas ou très mal logées.
La politique du logement est une faillite complète, on construit peu où les besoins sont importants dans la crainte de la non-solvabilité de la demande. On spécule ailleurs sur des opérations immobilières qui peinent parfois à trouver preneur. La loi Dalo est en souffrance et ne peut s’appliquer faute de logements en nombre suffisant, les budgets des centres d’hébergement et d’insertion ont été sabrés. Résultat : la pénurie de logement entraîne la flambée des prix qu’il s’agisse des loyers ou des tarifs de l’immobilier et toujours autant de personnes en mal de logement et qui consacre au logement une part toujours plus grande de leur revenus.
Dans ce domaine comme dans d’autres, il est grand temps de prendre des mesures radicales pour faire du logement une priorité sociale : la tenue d’assises sur le logement avec tous les partenaires sociaux est nécessaire ; la mise en oeuvre de la loi de réquisition des logements vides et l’interdiction des expulsions sans relogement préalable; la création d’un grand service public du logement car le marché n’a pas de vertus régulatrices comme voudrait nous le faire croire le gouvernement; les allocations logement n’auront servi qu’à maintenir un prix élevé des loyers ; la construction d’un million de logements sociaux de toute urgence, (c’est le montant des intérêts payés chaque année pour des dettes illégitimes); le plafonnement des loyers à 20% du revenu des locataires; l’application de la loi SRU dans toutes les localités, la création d’agences foncières dans les départements pour interdire la spéculation foncière et réglementer le prix du foncier, notamment … C’est un programme politique !
@ la taupe rouge 04 :
« Résultat : la pénurie de logement entraîne la flambée des prix qu’il s’agisse des loyers ou des tarifs de l’immobilier et toujours autant de personnes en mal de logement et qui consacre au logement une part toujours plus grande de leur revenus. »
Comprends pas : c’est l’argument même du gouvernement, des promoteurs et des propriétaires.
Si cela peut être vrai sur certaines zones, ce n’est pas le cas généralement.
En France, environ 10% des logements sont vides et sans compter les résidences secondaires.
Quelle pénurie ?
Si pénurie il y a, c’est bien de logements sociaux. Et de loyers adaptés dans le parc privé.
Mais allez dire ça aux ‘petits rentiers’, z’allez voir …
Le « droit aux loyers », mon pauv’ monsieur !!!
La fiscalité des revenus locatif, vous connaissez ?
En micro-foncier ou réel, on applique soit 30% d’abattement (50% en meublé) soit la déduction des ‘charges’ (dont l’impôt foncier et les intérêts d’emprunt !), comme si un particulier loueur était une entreprise ! Et alors même que non comptant de tirer des revenus net de charges de son bien, il se constitue ainsi avec ces loyers un patrimoine immobilier dont il pourra par ailleurs tirer une ‘plus-value’ éventuelle lors d’une revente …
En clair, comme les intérêts en prêt amortissable forment la plus grande part des mensualités de remboursements les premières années (7/8 ans ou plus selon les durées de prêt) et que les mensualités sont souvent supérieures au loyer perçu (sans compter les autres ‘charges’), le propriétaire loueur n’a pas de revenus fiscalisables pendant de nombreuses années.
En clair, les loyers payent les intérêts et les charges.
Et comme les prix immobiliers ont explosé et donc la somme des intérêts (allongement de la durée de remboursement), si le propriétaire veut que les loyers couvrent à minima les intérêts et les charges, il positionne le prix des loyers en conséquence …
En clair, le locataire et le citoyen contribuable payent au propriétaire le coût d’acquisition et d’entretien de son bien, ne lui laissant que le prix du capital à rembourser.
Pardon, je recommence.
Le locataire et le citoyen contribuable payent indirectement aux banques (intérêts des prêts) et aux vendeurs (qui vendent avec l’espoir de ‘plus-value’ au propriétaire-loueur).
Mieux : s’il existe un déficit (ce qui arrive les premières années, avec la part majeure des intérêts), le propriétaire peut obtenir un déficit fiscal sur ses revenus … pour réduire son ‘exposition’ fiscale de ses autres revenus !!
Pas belle la vie ?
http://vosdroits.service-public.fr/F1991.xhtml
Et je ne parle évidemment pas de l’exonération totale des plus-value pour la revente du domicile principal ni pour d’autres biens immobiliers/fonciers pour une possession au-delà de 30 ans …
Pour compléter la réponse de Zébu (réponse à laquelle je souscris) :
Ce serait pas un tantinet contradictoire avec le débat sur la « propriété privée » tout ça ?
Ou plus exactement, avec une vision trop étriquée de cette expression ?
Le Front de Gauche constatait que des immeubles de logement entier restait vide car pour les société qui les possédaient, ils avaient une meilleure note des agences de notations cas il pouvaient se vendre plus vite et dont étaient considéré comme un placement plus rapidement disponible en liquidité.
Vue la stabilité actuelle du système monétaire, ses multinationales ont tout intérêt a racheter les centres villes et les vider de leurs occupants, en plus du coup, ca fait monter les prix !
Oui 20100, ça fait du ‘collatéral’ dit ‘de qualité’ à mettre en regard d’autres investissements …
Sauf que comme le marché immobilier est en train de décrocher, la ‘valeur’ potentielle s’en trouve d’autant réduite et donc le collatéral d’autant.
Les banques sont dans la mouise. C’est le cas en Espagne, qui se retrouvent avec des pallanquées de biens immobiliers dont non seulement la ‘valeur’ a fondu mais aussi celle mise en contre-partie d’autres engagements, sans compter le bilan (actifs) …
Merci pour cette vidéo , en ce qui concerne l’image de la pyramide inversée , vous dites » on recevait d’en haut des ordres qui n’avaient aucun sens » je pense que c’est le cœur du problème. j’ai tapé sur google « pyramide inversée » et dans wikipédia une phrase sur celle du Louvre « la pyramide inversée n’est pas visible depuis l’extérieur si on reste au niveau du sol ». Voilà qui incite à prendre donc de la hauteur .Bien à vous
J’ai également personnellement remarqué cette pyramide inversée des compétences, forme de principe de Peter.
Une étude sur l’aspect souvent chaotique du management :
« White met magistralement en lumière la fragilité des liens entre les entrepreneurs des chemins de fer, leurs collaborateurs et leurs amis politiques, il dépeint avec la verve du caricaturiste des comportements qui relèvent de la cupidité, de la vénalité et de l’hypocrisie (p. 99-100). Ailleurs dans le livre les patrons des chemins de fer apparaissent plutôt comme des incompétents ou des apprentis sorciers. »
http://www.laviedesidees.fr/Des-patrons-apprentis-sorciers.html
bonjour
je ne peux m empecher de faire le rapprochement avec le cadavre et les vautours( image de rabelais ) et le dessin satyrique que vous venez de commenter.
Paul Jorion grand spécialiste et pourfendeur des CDS ; ils ont été (ou sont en passe d’être) déclenchés dans le dossier grec et Jorion préfère nous entretenir du FdG.
Tiens ! Le premier Troll de la journée. Il aura fallu attendre 11h23. D’habitude ils se lèvent plus tôt le vendredi.
Je serais intéressé pour connaitre ses propositions qui, émise sur le blog, le front de gauche a eu l’intelligence de reprendre.
Et tant qu’on y est aussi, les proposition de front de gauche que le blog pourrais promouvoir pour leur pertinence et pourrais donne un label « Approuve par le blog ». ou « proposition complémentaire du blog au programme de FG » qui aiderais a allez dans le bon sens.
Voir une critique constructive du programme économique du Front de Gauche au travers d’un billet dédier, qui reprendrait le programme avec des proposition numéroté de façon à avoir une critique lisible et organise pour les lecteur du blog.
Avec un commentaire standard de premier niveau avec le numéro de la proposition auquel il est dédier, et le visiteur/blogueur ne pourrais répondre qu’a un des fil de discutions centré sur un numéro de proposition. (suis-je clair ?)
( il faudrait fermer les réponse directe au billet (de premier niveau), est ce possible, qui peut aider l’équipe technique a faire ca ?
Il dois s’agir d’une ligne de code, encore faut il la connaitre et savoir ou la placer ! )
Par avance merci.
— — — — —
Autre question : J’avais entendu parler d’un site comparatif des programme de la présidentielle. quelqu’un a t’il des infos?
oui
http://simplyleft.wordpress.com/2012-comparez-les-programmes/
Merci.
Ça peut aussi faire une bonne base de départ pour le projet ci-dessus.
Il y a aussi des élections, des partis des programmes …
Le Font de Gauche marche arrière toute ! Pourquoi ?
L’énorme paradoxe de la révision à la baisse du programme commun de 1972 :
Ce programme a été révisé en 1977 et le PCF de l’époque affirmait avoir fait d’importantes concessions sous la pression du PS.
Si l’on compare aujourd‘hui le programme du FDG avec celle du programme commun, on peut se poser la question des raisons du démantèlement du cadre stratégique du programme commun.
– Est-ce que la crise du capitalisme est moins vigoureuse au plan national et International, les mesures pour l’affronter peuvent donc être réviser à la baisse ?
– Quels sont les alliés qui ont contraint aujourd’hui, le PCF à trahir ses propositions du programme commun de gouvernement actualisé en 1977 ?
Les points clés du « programme commun » de gouvernement de 1977 :
1) «Pour briser la domination du grand capital et mettre en œuvre une politique économique et sociale nouvelle, rompant avec celle qu’il pratique, le gouvernement réalisera progressivement le transfert à la collectivité des moyens de production les plus importants et des instruments financiers actuellement entre les mains de groupes capitalistes dominants».
2) « Dès le début de la législature, un seuil minimum de nationalisations sera franchi. Cette politique de transfert à la collectivité doit donc viser d’emblée l’ensemble du secteur bancaire et financier et les groupes et entreprises industrielles qui occupent une position stratégique vis-à-vis des secteurs-clés de l’économie, c’est-à-dire :
– les entreprises qui répondent directement à des fonctions collectives ayant le caractère de service public, et donc à des besoins sociaux fondamentaux ;
– les sociétés vivant sur fonds publics, qu’il s’agisse de marchés publics, de subventions, de crédits de faveur, etc. ;
– les principaux centres d’accumulation capitaliste qui dominent la plus grande partie, voire la totalité de certaines productions, réduisant la concurrence à celle de quelques firmes géantes ;
– les entreprises qui contrôlent des branches essentielles pour le développement de l’économie nationale (niveau technique, échanges internationaux, rôle régional, etc.).
Le franchissement du seuil minimum doit permettre de limiter et de circonscrire les bases monopolistes. »
2) Le secteur de la finance :
« Dans le secteur bancaire et financier, la nationalisation concernera l’ensemble du secteur, c’est-à-dire :
a) la totalité des banques d’affaires, les principaux holdings financiers et les banques de dépôts. Les activités des banques étrangères seront contrôlées par la Banque de France. Celle-ci veillera à ce que ces activités ne remettent pas en cause ta nationalisation du secteur bancaire et financier, et qu’elles n’aillent pas à rencontre des objectifs du Plan et de la politique économique nouvelle ;
b) les établissements financiers : de ventes à crédit, de financement immobilier, de crédit-bail ;
c) les grandes compagnies d’assurances privées, à l’exception des véritables mutuelles. »
Vous trouverez le lien ci-dessous du texte intégral.
http://bataillesocialiste.wordpress.com/documents-historiques/1972-06-le-programme-commun/
Programme intéressant. Mais le PCF pensait-il vraiment le mettre en application avc le parti socialistes ?
La position de la gauche et de la gauche de la gauche est une position défensive qui à l’extrême se résume pour de nombreux électeurs à voter Mélenchon au premier tour et Hollande au second tour parce que c’est « moins pire ».
La politique du « moindre mal » a des conséquences ignorées de bien de ses acteurs.
Par ailleurs, pour les plus lucides d’entre nous se pose le problème du « trop d’Etat » et du « pas assez d’Etat », de la nationalisation ou de la collectivisation.
L’état est la concrétisation du pouvoir démocratique.
Donc il n’y a jamais assez d’état.
Par contre la forme et les actions de cet état doivent être discutées sérieusement et en place publique.
De même on confond trop souvent gouvernement et état.
Le type de gouvernance actuelle est fort peu démocratique, d’où les problèmes qui nous assaillent de toutes parts.
Pour défendre les idées de Paul c’est une politique offensive qui se met en œuvre,
Front de Gauche au premiers, au deuxième et au troisième tour (assemblée)
En ce qui concerne les nombreuses contributions à organiser, ne peut-on pas cloner un membre de l’équipe du blog pour nous faire un wiki?
Un bon clone ne remplacera jamais un bénévole de bonne volonté.
Olivier Berruyer indique contrairement à vous que les banques crée de l’argent (argent dette).
Cela m’étonne de sa part, car je pensais qu’il se rapprochait de vos idées sur le sujet :
« Si les banques veulent prêter, elles peuvent prêter (vous avez déjà vu une banque qui refuse un prêt en disant “désolé, je n’ai plus d’argent disponible…” ?). Je ne développe pas, car c’est un peu plus compliqué, j’y reviendrai, mais en fait elles créent de la “monnaie courante” comme la banque centrale crée de la “monnaie centrale”. (pas de débat sur ce point svp, »
http://www.les-crises.fr/la-monnaie-banque-centrale-3/
C’est très bien ce qu’il fait Olivier Berruyer, mais là il se plante.
« …vous avez déjà vu une banque qui refuse un prêt en disant “désolé, je n’ai plus d’argent disponible…” ?
J’en ai non seulement vu, Olivier, mais j’ai travaillé pour elles pendant dix ans en Californie, au niveau des comités de direction où on se grattait la tête quand il n’y avait plus d’argent à prêter.
« Money doesn’t grow on trees », dit-on aux US, et ça au moins, c’est pas une légende urbaine : c’est vrai !
Une question : ne serait-ce pas parce que le ratio fonds propres/en cours de crédit n’est plus supportable, ou plus légal, qu’une banque dit : » je ne prête plus », en dehors de son appréciation sur la qualité de l’emprunteur ? Cette hypothèse expliquerait que des banques continuent d’emprunter à des déposants privés à des taux plus élevés que ceux auxquels elles empruntent à la BCE.
De plus, les banques centrales, qui, elles, semblent créer de l’argent ex nihilo, ne sont-elles pas obligées de le faire pour maintenir en vie la fiction de la valeur conservée intacte des fonds déposés par les épargnants/rentiers, que ce soit dans le cadre de l’assurance-vie, ou un autre cadre ?
J’avais fait le même commentaire sur le blog d’Olivier Berruyer, mais il est passé à la trappe.
J’avais renvoyé à ce commentaire de Paul Jorion grâce auquel j’ai sérieusement remis en question les explications des financiers et économistes «patentés».
C’est un peu aussi ce que je pense. Aucune banque ne peut créer de l’argent.
Seule la banque centrale peut le faire. Mais elle doit veiller à ne pas en créer plus que la richesse du pays, sinon c’est weimar!
« J’en ai non seulement vu… »
Idem, j’ai vu de mes yeux-vu que les enveloppes de prêts étaient dimensionnées à hauteur des emprunts faits précédents (ce qui s’appelle financer les prêts, quoi). Et je l’ai aussi dit en commentaires sur le blog d’Olivier. Depuis, je ne suis pas retourné voir sur son blog tellement je suis déçu qu’il puisse raconter des salades pareilles sur ce blog habituellement excellent (et censurer les réponses critiques, ce qu’il fait trop souvent). Ces histoires de manuel d’économie, j’en ai rien à foutre, qu’il se renseigne un peu auprès de gens travaillant sur le terrain.
@Marlowe: non, c’est pas une question de ratio. Une banque ne laissera pas dormir de l’argent en dépôt dans ses caisses sous prétexte de ratios. Si elle a l’argent, elle va le prêter. C’est son business: emprunter d’un côté (pas cher) et prêter de l’autre (un peu plus cher).
L’influence de l’argent sur l’Homme ou pourquoi les riches sont des c…
Très intéressant ! Ce n’est pas une blague ?
Onfray connaît très mal les autres civilisations et religions. Il voit tout au prisme du christianisme. La Chine a besoin de l’Occident. Quant à l’Umma, c’est une idée du passé (islamique). Il cite l’exemple des extrémistes prêts à mourir, mais il ne se rend pas compte que le monde entier veut consommer et jouir des biens matériels y compris dans les pays islamiques et en Chine. Les « deux périls » dans sa bouche.
hey, psssitt… Enrique… vous parlez d’une autre vidéo… C’est pas la bonne…
MILAN voulait vous montrer celle du test sur l’argent…
Sinon, Onfray parlait des civilisations qui se remplacent mutuellement… pas de périls… ou alors il faut que vous y ajoutiez l’occident ultra-libral qu’il condamne tout autant…
Enfin, je crois…
Le jour de l’élection approche….. le jour où on balancera son bulletin dans l’urne d’un geste rageur, où on aura l’idée de signer le registre avec son sang !
On n’écrit que ce qu’on peut sur ce blog. Une idée arrive, fulgurante, puis on essaie de la décanter un peu, de la traduire en langage.
Par exemple l’idée d’un vote dramatique, ça fait si LONGTEMPS qu’on n’a pas eu le droit de voter !
J’ai entendu l’autre jour quelqu’un dire que le quinquennat était plus long que le septennat, parce que les deux cycles de 7 et de 4, permettaient un appel aux urnes plus fréquent. Guy Carcassonne parlait à ce sujet de la « brièveté de l’absurdité », mais là nous sommes martyrisés pendant 5 ans d’affilés ! Carcassonne et le constitutionnaliste Dominique Rousseau de toute façon, ne sont pas très recommandables.
De même que 20100 le demande plus haut, je serais aussi très intéressé par un tableau récapitulatif des programmes des candidat(e)s par rapport aux idées de Paul Jorion.
Suggestion:
Un grand tableau avec en première colonne les idées de Paul Jorion et en première ligne la liste des candidats. Dans chaque case une note (de 0 à 3 par exemple) et le lien sur la partie du programme officiel du candidat traitant de l’idée.
En bas de chaque colonne on peut faire la somme pour voir quel est le candidat le plus proche des idées du blog.
Qu’en pensez vous Paul?
Je reviens lire les commentaires et je découvre une photo de San Francisco, ajoutée depuis ce matin au « Temps qu’il fait » de la semaine…
Brr, la pente ! Ça n’a rien à voir, mais les coïncidences sont toujours troublantes: j’y serai le 2 avril pour deux semaines, pour un voyage totalement impromptu, non prévu, non préparé. Je ne suis jamais allé aux Etats-Unis, et à part une très vague et fugace envie de New York ou de la Corn Belt, je n’ai jamais pensé y faire un tour…
En ce 16 Mars 2012,n’hésitons pas à créer un nouveau mot;démélanchonisation.
Une contribution à ranger au rang des scories .
Piotr joue à son « umpiste »
Umpiste: néologisme à mettre au rang des scories…
Deux-Montagnes Québec
Mieux qu’un blog ou des idées à défendre , installons le vote perpétuel dans chaque rue par internet sur tous les sujets , çà remonte en pyramide et les décideurs sont obligés d’accepter.
Commençons par voter sur la couleur des trottoirs ou la fréquence de ramassage des poubelles , ensuite en cascade viendra la décision sur tout , jusque l’élection du chef.
Vous voulez la démocratie directe?
Quel type de majorité retiendrez-vous?
3/4 1/4?
Si on en juge d’après la video plus haut il y a lieu de s’inquièter quant à la teneur des campagnes pré-scrutin…
Rien n’est parfait.
Bon, je vais encore dire une con…
Mais qu’est-ce que vous avez tous contre les vautours ! ?
Ce sont d’indispensables maillons de la chaîne alimentaire !
🙂
En attendant de réagir, puisque je ne peux pas écouter l’intervention de Paul Jorion d’où je me trouve, je me permets d’attirer l’attention sur le nouveau Billet de Lordon :
http://blog.mondediplo.net/2012-03-16-A-75-les-riches-partiront