On a malheureusement d’autres chats à fouetter, mais quand même : Bravo tout le monde !
*Godot est mort !*
Ce soir nous apprenons que « Le virus qui aurait pu nous tuer, sauve maintenant des vies, grâce à l’IA » :…
Merci Jean François. ( Jamais 2 sans 3, avec Gérard Darmon)
Pas si sûr pour le Panama ! « Plus que le Panama, c’est le grand rival chinois, dont l’influence est grandissante…
Naissance d’Open AI dans les milieux de la higt-tech américaine, une histoire de Sam Altman séducteur et manipulateur où les…
Désolé… Redite
Quoi qu’il arrive, Il faudra vivre Et de cette fatalité Faire une espérance Régis Pasquet
Chez Total Energies à la Défense et ailleurs, tout les cadres ont reçu une formation « de base » + la licence…
Les libertariens (donald, Elun et toute la clique) vont mettre des cliquets dès leur arrivée au pouvoir. Ils ont préparé…
@Thomas jeanson (« A quelle niveau faut il stoper l’histoire technologique pour que la niche écologique tienne ? ») Pour moi c’est…
@ Ruiz Pensez-vous sérieusement que Patrick Poivre d’Arvor, Roman Polanski, Gérard Miller, Édouard Baer, Gérard Depardieu, Nicolas Bedos et tous…
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93 réponses à “« The Artist »”
C’est pourquoi H. Miller a intitulé son livre « Le cauchemar climatisé », parlant des Etats-Unis.
vai par contre et certainement relire , le colosse de maroussi, parlant de la grêce d’il y a bien longtemps !!!
http://image.mapmuse.com/images/maps/map-of-unesco-heritage-sites-locations.png
http://find.mapmuse.com/map/unesco-heritage-sites
CQFD. Il n’y a presque pas de sites classés aux USA, voyez-vous, il y en a davantage au Sahara. Si l’on rayait l’Italie, l’histoire de l’art en serait bouleversée, tandis que les USA ne manqueront dans aucune généalogie de l’Art.
Je me suis mis a lire « Manhattan transfert » du coup.
p 141
ROULEAU à VAPEUR
Le crépuscule arrondit délicatement les angles droits des rues. L’obscurité pèse sur la ville d’asphalte fumant, écrase les châssis des fenêtres, les réclames, les cheminées, les réservoirs, les ventilateurs, les échelles de sauvetage, les moulures, les ornements, les cannelures, les yeux, les mains, les cravates.
Et voilà, tout est dit, asphalte fumant etc.
>Lisztfr
Et le Jazz, c’est pas de l’art?!
Vraiment, l’anti-américanisme, quand il est aveugle, peut être confondant…
Votre gamin non plus ne pèse pas lourd dans l’arbre généalogique de votre famille…. c’est pas pour ça qu’il faut lui préférer les arrière-grands-pères… Lisztfr pense avec des cartes de l’unesco et du coup, il a les idées carrées… CQFD
Et en plus, vous citez Dos Passos… c’est à n’y rien comprendre…
Sublissimement Lisztfrissime.
Le cinéma n’a rien à craindre de ce genre de discussion. Ce film est-il bon? Al a tout dit.
Seule la médaille est louée ici. Ou huée. On s’en fout de la médaille. Il faut aider les cinéastes à devenir vertueux…
« L’art, qui sanctifie précisément le mensonge, qui met la volonté de tromper du coté de la bonne conscience, est bien plus fondamentalement opposé à l’idéal ascétique que la science: ainsi le ressentit l’instinct de Platon, le plus grand ennemi de l’art que l’Europe est jamais produit. Platon contre Homère: c’est l’antagonisme complet, authentique, d’un coté le meilleur disciple de « l’au-delà », le grand calomniateur de la vie, de l’autre son adorateur spontané, la nature d’or. C’est pourquoi l’asservissement de l’artiste à l’idéal ascétique est le comble de la corruption qui puisse atteindre un artiste, malheureusement l’un des plus courants: car rien n’est plus corruptible qu’un artiste. » Nietzsche
Je ne sais pas pourquoi, mais le succès explosif de « The Artist » ne cesse de me faire penser aux accords Blum-Byrnes signés en 1946 sur la libre pénétration du cinéma américain en France. Je ne sais pas pourquoi.
Aldrich, Borzage, Capra, Cassavetes, Donen, Edwards, Ferrara, Ford, Hawks, Huston, Kazan, Lubitsch, Mann, Peckinpah, Ray, Siegel, Sirk, Stroheim, Van Sant, Walsh, Welles, Wilder, etc.
Merci à la « pénétration » du cinéma américain.
bouh , lui il a cité Nietzsche .
le nous préfererait citer trotski et sa fiari :
lien wikipedia : https://fr.wikipedia.org/wiki/Andr%C3%A9_Breton
En 1938, Breton organise la première Exposition internationale du surréalisme à Paris. À cette occasion, il prononce une conférence sur l’humour noir. Cette même année, il voyage au Mexique et rencontre les peintres Frida Kahlo et Diego Rivera, ainsi que Léon Trotski avec qui il écrit le manifeste Pour un art révolutionnaire indépendant, qui donne lieu à la constitution d’une Fédération internationale de l’art révolutionnaire indépendant (FIARI). Cette initiative est à l’origine de la rupture avec Éluard.
« The Artist » tranche avec le reste de la production française : c’est un très bon film ! Du coup je ne suis pas sûr que ce film reflète la qualité du cinéma français comme le souhaite notre président !
Pourquoi ils l’ont pas appelé » Le Artiste », ça faisait plus frenchy, non ? ma femme elle arrive pas à dire « the », c’est pénible.
Faut lui mettre un cheveu sur la langue et lui demander de prononcer le mot « zizi »… Une fois qu’elle a dit le premier « Zi »… elle zappe le second et hop, elle enchaine sur « artist »… avec un « ar » bien caverneux… presque de dégoût…
C’est pas dure… suffit de se promener toujours avec un cheveu dans la poche… ou sur la tête…
Si ça ne marche pas… pas de panique… vous lui retirez le cheveu de la langue et vous lui dites de dire Lady D…
Là, pareil… elle se concentre sur le dernier « Di » … et elle enchaine avec « artist » ( toujours avec le même dégoût sur le « ar »…)
Voilà, « the artist »… c’est juste entre le zizi et Lady D…
Vous avez oublie cette version : » vi » artist.. lol
Cela montre que rien n’est impossible…
En y pensant, certaines salles repassaient Metropolis (avec de nouveaux plans) récemment…un film puissant, bon ça flirte parfois avec l’extrême-droite (collaboration de classes prônée)…mais son gigantisme obnubile tellement qu’on y pense qu’après coup… et la musique ! ça a trotté dans ma tête pendant des heures…
ça n’a pas vieilli…
Moi, j’aime bien la façon dont les américains prononcent « Hazanavicius » : « have an issue », « as a vicious », « Havana issue »… 🙂
Je n’ai pas vu le film mais rien qu’à voir la bande annonce, je suis mitigé….
Cet acteur Dujardin semble incarner un melange de Gene kelly, Sean Connery, très beau gosse, somme toute.
L’idée d’un muet attire a priori, mais le sujet ‘star qui monte’/’star déchue’ donne pas très envie, car trop ressassé. Accueilli comme cela par la critique hollywoodienne américaine est plutot suspect quand meme !
J’arrive un peu en retard avec mon commentaire, mais tant pis. Parce que les critiques de parti pris m’énervent. Qu’ayant vu le film, j’estime devoir au moins assumer mon jugement.
J’ai vu « The Artist » et je me suis régalée. Photo, réalisation, acteurs, musique : tout est cohérent, porté par une même énergie. Il y a l’émotion et les clins d’oeil, l’humour et l’hommage, le spectacle et l’histoire. Et le culot. Parce que je trouve que ce film est culotté. Le noir et blanc, le muet, le jeu des acteurs : il fallait oser aller jusqu’au bout du projet.
Je ne dirais pas que c’était le meilleur film en compétition. Peut-être même n’est-ce pas un grand film. Mais il m’a marqué. Parce qu’il joue avec nos repères, nos souvenirs, et aussi avec notre époque.
Il est hors norme et il est réussi. D’un bout à l’autre. Qu’il ait été tourné à Hollywood ne me choque pas. C’est là que cela s’est passé.
Je suis sortie de la projection le sourire aux lèvres. J’ai pensé à Douglas Fairbanks, bien sûr, à Gene Kelly, évidemment, à Buster Keaton, à Charlot… Aux Marx Brothers. Mais aussi à Max Linder, à Pierre Etaix, à Tati. Parce qu’il s’agit aussi de notre histoire. Et puis j’ai admiré Dujardin, oui, parce qu’il est juste à sa place.
Ce film m’a fait plaisir.
Et le cinema américain, moi, je l’aime, de Leo Mac Carey, John Ford et Howard Hawks à Clint Eastwood et Martin Scorsese et Woody Allen en passant par Minelli et Capra et Huston et Mankiewicz et… comme l’a déclaré Michel Hazanavicius : Billy Wilder, Billy Wilder et Billy Wilder.
Un dernier mot : je n’aime pas seulement le cinema américain et je vous conseille absolument d’aller voir « Incendies ». Un très grand film.
Mais je ne dirais pas que je me suis « régalée » en le visionnant…