Des progrès dans la zone euro !
Désamorcer les CDS sur la dette souveraine
ISDA
Est-ce généralisable ?
La capitalisme peut-il encore être sauvé ?
La même vidéo sur YouTube.
*Godot est mort !*
Des progrès dans la zone euro !
Désamorcer les CDS sur la dette souveraine
ISDA
Est-ce généralisable ?
La capitalisme peut-il encore être sauvé ?
La même vidéo sur YouTube.
Quelles circonstances?! De toute façon, le Japon était prêt à capituler quand il s’est pris les bombes sur la tronche!…
« En période de récession économique ou de crise politique, l’extrême gauche devient souvent l’extrême droite…! » Il faut changer de lunettes…
« de nombreux intellectuels de gauche ont douté de leur idéologie et sont devenus des intellectuels conservateurs… » c’est ce que j’appelle…
Bof, de la vulgaire balistique ! On sait faire ça depuis longtemps avec des canons. De ce point vue, les…
@Mango je pense que vous faites une mauvaise analyse. Vous semblez supposer qu’il existe une passerelle entre PJ, l’idéologie plus…
« Que sera votre vie quand…la vue changera chaque fois….que vous clignez des yeux…. » https://youtu.be/WsQaPj98fR0
IAG et STRATEGIE » de » GRAND REMPLACEMENT » Questions – Réponses: avec o1 en attendant o3 Prompt: L’IA pourrait-elle être dans…
Sur ce blog on aime relater les exploits de l’IA dans tous les domaines : les échecs, le jeu de go,…
Réponse de o1 , et en attendant le réponse de o3 Je comprends que vous soyez curieux de savoir comment…
Allemagne Aristote BCE Bourse Brexit capitalisme ChatGPT Chine Confinement Coronavirus Covid-19 dette dette publique Donald Trump Emmanuel Macron Espagne Etats-Unis Europe extinction du genre humain FMI France Grands Modèles de Langage Grèce intelligence artificielle interdiction des paris sur les fluctuations de prix Italie Japon Joe Biden John Maynard Keynes Karl Marx pandémie Portugal psychanalyse robotisation Royaume-Uni Russie réchauffement climatique Réfugiés spéculation Thomas Piketty Ukraine ultralibéralisme Vladimir Poutine zone euro « Le dernier qui s'en va éteint la lumière »
222 réponses à “LE TEMPS QU’IL FAIT, LE 24 FÉVRIER 2012”
Cher Paul, si je ne m’abuse vous avez déjà émis des réserves quant au mouvement décroissant.
La croissance n’est par ailleurs pas au coeur des réflections de vos livres ni de ce blog, les réflections sont plus centrées sur les dysfonctionnements qui empêchent la croissance de continuer (mauvaise redistribution).
J’ai regardé une conférence du Pr Al Barlett disponible sur youtube et dont un transcript existe en francais.
C’est trés didactique mais aussi assez catastrophiste. J’aurais aimé avoir votre avis et ainsi que celui d’autre participants du blog sur ce que dit le Pr Barlett.
Sans être malthusianiste, il me semble qu’il faut quand même tenir compte des possibilités de croissance exponnentielle de la population qui permet la croissance exponnentielle de l’économie, indispensable au fonctionnement du capitalisme ( % chaque année).
Qui attribue à la philosophie décroissance une volonté malthusianiste se trompe et fait le jeu de ses détracteurs.
Notre planète supporte sans problème 9 milliards d’africains non occidentalisés et même pas 3 milliards nord américanisés.
Or il est possible d’avoir l’empreinte écologique des premiers sans leur pauvreté, à condition de cesser habitats passoires, hyperdéplacement, nourriture baroque, individualisme forcené, matérialisme exacerbé…toutes choses que notre environnement social nous incite férocement , voire nous condamne, à adopter.
Delphin
Je pense que lorsque la croissance exponentielle (%par an) démographique et économique vont de paire, le capitalisme peut se justifier, en tout cas c’est le systéme qui s’est imposé.
Si nous atteignons les limites de l’exploitation des resources naturelles et/ou de la complexité de l’organisation humaine et que le nombre d’individus continue de croître, le capitalisme ne fonctionne plus de maniére acceptable il faut un systéme plus efficace permetant une meilleure redistribution permettant la survie d’un plus grand nombre d’individus.
Finalement nous assistons peut être à la disparition de l’hyper consomation massive tout en conservant intacte la classe dirigeante.
Avec une certaine quantité d’acier et d’énergie on peut fabriquer un super yacht ou des centaines de petites voiture ou des milliers de vélos ou une ligne de chemin de fer. C’est un choix politique.
Je suppose que dans le futur on fabriquera plus de yacht et moins des voitures. Il vaut sans doute mieux celà que des dixaines de milliers de fusils….
Hors cadre pour ce système financier
Condition animale et justice sociale
La question animale est une question politique majeure. Elle nous concerne tous et concerne tous les domaines de notre vie, de l’alimentation et de l’éducation au commerce et à l’industrie alimentaire. La création d’un secrétariat d’Etat à la condition animale serait un minimum. Car la question animale soulève un enjeu de civilisation qui ne peut plus échapper à personne.
Puisque Paul rappelle que, contre Marx,
la science économique est devenue une religion…
Marx : quelle actualité ?
Sur France Culture, aujourd’hui
Les Nouveaux chemins de la connaissance, émission d’Adèle Van Reeth, Philippe Petit.
Invités : Pierre Dardot, philosophe, et Christian Laval, chercheur en histoire de la philosophie et de la sociologie à l’université Paris X Nanterre.
http://www.franceculture.fr/emission-les-nouveaux-chemins-de-la-connaissance-marx-quelle-actualite-2012-02-24
Cher Paul, je ne vais que parler d’une de vos remarques concernant « la Science économique officielle » Je partage votre idée que la « pensée unique » actuelle dominée par le néolibéralisme et les écoles néolibérales apparues aux USA à partir du milieu des années 1970, ne sont qu’un baratin fétide dont les suppôts du capitalisme financier ont fait un usage sans vergogne.
Toutefois, du point de vue de l’histoire de la pensée économique, il me semble intéressant de rappeler que de nombreux économistes ont remis en question à la suite de la crise de 1929 et après la seconde guerre mondiale, les bases du capitalisme de marché, elles même fondées sur l’existence d’un marché de concurrence pure et parfaite.
Au moment où je faisais mes études d’économie, entre 1967 et 1971, les idées libérales de Milton Friedman, Arrow ou Debreu n’avaient pas bonne presse, ni parmi les enseignants ni parmi les étudiants. On voyait en eux un recul de l’analyse économique par rapport à Keynes ou aux recherches en psychologie économique dans les années 1950 et 60, fort critique du principe de rationalité économique, hypothèse de base du modèle classique qui allait toutefois être repris par les « néolibéraux » au mépris de toute les analyses qui en montraient l’aberration au travers des résultats réels des comportements des consommateurs ne correspondant pas au modèle idéal prévu par les économistes classiques.
C’est sans doute à l’inculture crasse d’un Ronald Reagan et du suivisme pro américain d’une Magie Thatcher, que ces idées archaïques ont pu passer pour le fin du fin en matière de pensée économique à partir du milieu des années 1980 et après. Au point que même des sociaux démocrates les aient adoptées comme bible de l’économie. C’est selon mon avis là que la supercherie a vraiment commencé: arriver à faire passer pour moderne une idéologie complétement dépassée sur le terrain,en particulier quand on pouvait mesurer comment les politiques Keynésiennes avaient permis à l’économie américaine puis à celle de la plupart des états occidentaux de vivre une période euphorique avec une croissance de la production et pour ces pays occidentaux une augmentation moyenne du niveau de vie.
Mais même en constatant les effets catastrophiques de la politique néolibérales les « fondamentalistes de l’économie de marché » se sont obstinés dans leurs erreurs.
Pour revenir à votre analyse sur les stratégies financières, je suis de plus en plus convaincu que le monde ne sortira pas de la crise par des artifices financiers. Il faudra que les dirigeants de notre planète acceptent de voir que les conditions qui règlent les relations entre les facteurs de production ne sont plus celles qui avaient inspiré les fondateurs des théories du capitalisme de marché,: Adam Smith, Stuart Mill, Ricardo, théories fondées sur les conditions de production issues de la première révolution industrielle, Lesquelles avaient également inspiré les analyses de Marx.
Je l’avais écrit dans un de mes premiers messages sur votre blog, il est probable que c’est pour avoir aussi ignoré ce changement dans les conditions de production et son impact sur les facteurs de production, que le régime soviétique planifié s’est effondré.
A mon avis ni le marchés ni la planification ne sont aptes à rendre compte de l’évolution accélérée des nouvelles conditions de production et d’échanges, crées par les évolutions débridées des technologies numériques ( Mais pas seulement d’ailleurs)
Restera à l’humanité à ‘inventer un nouveau système d’allocation des ressources limitées de notre planète qui réparerait les inégalités locales, régionales nationales et planétaires créées par l’économie capitaliste de marché.
Il est à espérer que les idées de Jeremy Rifkin telles qu’exprimées dans son dernier livre « La troisième révolution industrielle » seront cette fois écoutées : il s’agit de faire reposer la révolution nécessaire sur les initiatives locales dans un premier temps puis mises en réseau par la suite.
Dommage, en effet, que personne n’ai pris au sérieux son livre sur « la fin du travail » car sa vision a commencé à se réaliser avec la baisse structurelle de la part du travail dans les économies occidentales et depuis peu dans les économies émergentes où on voit apparaitre une automation de plus en plus poussée des processus industriels, car même au prix d’un travailleur Chinois, Thaïlandais, Coréen, Africain, Sud Américain ou Indien , une machine arrivera à produire pour encore plus et pour moins cher…
Remarque additionnelle avec l’avènement d’une automatisation de plus en plus poussée, les entrepreneurs capitalistes ou même les dirigeants des entreprises publiques et des diverses administrations , n’ont même plus à verser un salaire minimum de subsistance pour maintenir le niveau de la force de travail. Rémunération minimum dont Marx pensait qu’elle serait la limite de l’exploitation des travailleurs par les entrepreneurs.
Bien cordialement.
Paul T.
Une voie anticapitaliste face à la crise de l’euro
Yann Cézard et Jean-Philippe Divès
http://www.npa2009.org/content/une-voie-anticapitaliste-face-%C3%A0-la-crise-de-l%E2%80%99euro
La conclusion
« L’espoir réside dans la capacité des classes populaires des différents pays d’Europe à engager une riposte radicale, massive, contre l’austérité et ce capitalisme en crise. Nous en voyons aujourd’hui des prémices en Grèce. Un tel mouvement pourra-t-il se développer, s’étendre à d’autres pays, assumer des objectifs anticapitalistes ? Il lui faudra éviter de se laisser dévoyer par les sirènes du nationalisme, mais il ne pourra pas non plus attendre après une très hypothétique « réforme » simultanée, partout, de l’Union européenne. Un processus révolutionnaire, ou un mouvement assez radical pour mettre en échec les politiques actuelles, toucherait probablement d’abord quelques pays seulement. Ce qui pourrait bien solder la mort de la (fausse) Union européenne que nous connaissons aujourd’hui.
Dans un tel scénario, l’affrontement des intérêts dominants sera dans tous les cas inévitable. Mais nous le mènerons au nom et dans la construction, qui alors se trouvera véritablement en marche, d’une tout autre Europe, des travailleurs et des peuples, vers des États-Unis d’Europe socialistes. »
ok
rdv le 29 dans la rue . . .
non ?
ah ! ce sont les syndicats qui appellent à manifester . . . !
oui, je comprends . . .
bon,
j’ai rien dit
Bien en retard,
car j’ai déjà appelé ici depuis un moment à participer à la journée de colère du 29,
une étape vers une grève générale de dimension européenne.
Les bonzes de la CES ne pourront pas toujours contenir les travailleurs
dans le cadre qui les nourrit…
Mea culpa !
et félicitations !
enfin un peu d’unité constructive . . .
Encore à côté de la plaque.
La seule unité que je ne défends pas,
c’est celle de campagnes autour des politiciens professionnels
qui au lieu de sortir du cadre capitaliste, vont régulièrement à la soupe.
JORION capitule …. Comment allez-vous maintenant expliquer à tous vos lecteurs ce que vous avez rabaché depuis 3 ans, que le Capitalisme était mort et qu’il faut revoir ce fameux CADRE, sinon pas de salut ?
Monsieur Jorion, si j’ai bien compris nous décrit le rafistolage du vieux rafiot ,un optimisme feint qui délie les langues et classe le bloguer en croyant,agnostique ou troll.
bible,
Vous n’avez pas compris que mettre sur pied cette commission des sages c’est proposer l’organisation d’un enterrement de première classe du capitalisme !
En tous cas c’est comme ça que je l’interprète. A force d’écouter Jorion on finit tout de même par se familiariser avec la méthode. 😉
Si les sages disent : « oui le système peut être refondé » les justifications qui seront données équivaudront en réalité à aménager une mutation du système, si bien qu’à l’arrivée on ne pourra plus appeler un tel système capitaliste.
Imaginons que l’on refonde ce système par exemple en mettant en application toute la série de mesures préconisées par Jorion, que se passera-t-il ?
Eh bien sera enclenchée une nouvelle logique, commencé un nouveau processus, où les logiques de moyen et long terme se substitueront à l’actuelle logique de court-terme. Dans ce temps libéré du moyen et long terme pourront alors venir se développer toutes les tendances basées sur l’innovation sociale et techniques qui existent aujourd’hui à l’état embryonnaire quand elles ne sont pas complètement entravées faute d’un nouveau cadre approprié. Toutes ces initiatives trouveront donc leur financement beaucoup plus facilement car le mécanisme de concentration du capital et des richesses aura été sérieusement bridé.
Le tout in fine modifiera la façon dont nos contemporains voient le monde, l’expliquent et le comprennent. Ce qui aujourd’hui paraît utopique deviendra la norme pour le plus grand nombre, y compris pour ceux qui aujourd’hui se déclarent partisans du capitalisme, de même qu’aujourd’hui la plupart des socialistes ne remettent pas en cause le capitalisme bien qu’il soit fondamentalement anti-humaniste, tout simplement parce que l’environnement capitaliste a formé la doxa et que la plupart de nos contemporains soutiennent la logique capitaliste comme Monsieur jourdain fait de la prose sans le savoir. D’où la nécessité de la fameuse prise de conscience dont cette commission n’est qu’un élément.
Il suffit de lire ses livres et les billets théoriques de Jorion consacrés à l’explication du système capitaliste pour savoir que celui-ci n’est pas récupérable. A la différence des crises précédentes du capitalisme, qui étaient des crises cycliques, celle-ci est terminale. Le capitalisme à l’agonie, cela ne vous dit rien ce titre ?
Pierre-Yves, trop bon, trop long. Fais court et mauvais : Bible hic !
Celui-ci: vous parlez de Paul Jorion, ou du système capitaliste? 🙂
Pour les oligarques c’est oui tout en admettant que leur système est profondément ébranler, dorénavant ils doivent sauver la structure (cadre) du système qui leur a permit d’engranger si facilement,
ils vont concéder au fait d’effacer une partie des dettes tant et aussi longtemps que la machine ne repartiras pas dans le sens qu’ils espèrent avec la même structure (cadre) payante.
Mieux vaut perdre un peu, même beaucoup, de toute façon c’est de l’argent qu’ils n’ont jamais eu a réellement travailler pour la gagner se disent-ils, c’est le propre même du » parasite » efficace, l’important pour l’instant maintenant est de sauver la structure (cadre)et de retondre le mouton une fois que celui-ci aura repris un peu de force.
Et qui va tomber dans le panneau ?
@Pierres-Yves D.
Et ces sages , qui sont-ils ? Qui va les réunir ? Qui va les accepter ? Comment des gens aussi intelligents que vous peuvent-ils oublier à ce point la base des mécanismes politiques (qui n’ont rien à voir avec le capitalisme) ? Vous n’êtes pas le seul sur ce blog, bien entendu, puisque vous êtes dans la ligne du chef patron. Misère…
Nicks,
Et c’est quoi, « la base des mécanismes politiques qui n’ont rien à voir avec le capitalisme » que les larbins du chef-patron Jorion auraient oubliés, mossieur l’expert en Art Politique de la Grande École Méluchienne ???
(Copie de quatre pages dactylographiées minimum, huit maximum, merci.)
Les rapport de force, le pouvoir, ça devrait vous parler. Les gens quoi, l’humanité…Le gars qui a fait le discours de Toulon, je ne crois pas qu’il ait l’intention de convoquer qui que ce soit, pas plus que Merkel, Cameron, Obama and Co. Pour commencer à discuter, il va falloir d’abord constituer une petite troupe suffisamment nombreuse pour influer sur l’ordre du jour. Parce que si ce n’est pas le cas, les sages, quels qu’ils soient et quelle que soit leur légitimité, très discutable dans le schéma jorionien, ils pourront toujours dire ce qu’ils veulent, ça n’aura aucune espèce de conséquence. La reconnaissance, c’est de la base qu’il faut la conquérir, pas de ceux qui ont le pouvoir et qui ne le lâcheront pas.
«Rapports de force, Pouvoir, l’humanité, les gens…»
Mouais…
Quelle est la nature des choses politiques?
Quel est le meilleur régime politique, l’ordre politique juste et bon?
C’est « les rapports de force, le pouvoir, les gens » qui répondent ?
Le formalisme le plus pauvre est ainsi parvenu à oblitérer complètement les très complexes arguments pour ou contre la démocratie libérale. Un rituel qui se nomme méthodologie ou logique est parvenu à cacher la crise de la démocratie libérale… Il n’est donc pas étonnant que la nouvelle science politique n’ait rien à opposer à ceux qui sans hésitation préfèrent capituler, ce qui signifie l’abandon de la démocratie libérale, devant la guerre. »
Leo Strauss, The Origin of Political Science.
http://claude.rochet.pagesperso-orange.fr/philo/strauss.html
@Vigneron
Leo Strauss ? Bigre, je ne me doutais pas que c’était à ce point là…
Pour le reste, c’est évident. La politique, y compris et surtout en démocratie, c’est le rapport de force et c’est précisément quand le jeu de ces rapports de force n’est pas entravé que la guerre peut-être évitée. Votre comité des sages ne pourra rien si le rapport de force politique ne change pas et à fortiori si ce comité s’inscrit dans le prolongement du pouvoir en cours. L’humanité c’est aussi l’instinct de domination. Il peut-être contrebalancé par une autre caractéristique humaine, la socialisation d’où nait la politique. Ce n’est que sur ce levier que nous avons prise. Pour le faire basculer, il faut du nombre.
bible ! un des nos Trolls « AAA », ou devrais-je dire « AAAAA » ? Comment ça va mon vieux ? Vous étiez découragé ? Vous nous revenez en pleine forme ?
Pourquoi des gens comme la bible ne font guère mieux aimer les choses de la foi aux autres ?
Cherche, et tu trouveras…
Le système actuel est-il viable, éventuellement moyennant quelques réparations?
La zone dollar va s’effondrer un jour, l’avalanche a déjà commencé puisque la Fed rachète l’essentiel des bons du Trésor US, et qu’aucun signe (objectif) n’indique que l’économie US puisse se remonter à un niveau satisfaisant dans l’état actuel des choses.
La tactique peut durer quelques années, et la dette continuer de monter rapidement, jusqu’à un certain point. Lequel? J’sais pas, moi. Mais il existe.
Peut-être pendant encore une présidence, si elle est démocrate. Si elle est républicaine ce sera bien moins, y sont complètement cinglés.
En tout cas l’époque des bulles gigantesques pour retarder l’inévitable est terminée, il n’est plus possible de faire illusion, il n ‘y a plus que des moyens de gagner du temps.
L’ennui d’être une monnaie de réserve mondiale et d’en avoir très largement profité c’est que la chute sera d’autant plus dure. Une perte de 70% 5 ans après le début du crash me semble assez raisonnable.
La zone euro va de sauvetage en sauvetage, la Grèce n’est que la pointe de l’iceberg, tous les pays sont trop endettés dans une économie en décroissance, et ce n’est pas près de changer de cap. Si l’euro a évité ce coup-ci le défaut officiel de la Grèce en imposant un « défaut volontaire », il ne faudra pas très longtemps pour entendre parler des autres pays en difficulté. L’Allemagne finira bien par claquer la porte, emportant l’EuroMark sous son bras, et les autres étant condamnés à s’entendre sur un EuroSud.
Ce qui n’est pas la fin du monde si on ne laisse pas les ultra-libs décider de ce qu’il faut faire, arrivé à ce point. Sinon ce sera la dictature des privilégiés s’étant emparés du pouvoir, façon Grèce, en pire.
La Chine et autres poids lourds émergents sont encore trop légers politiquement et militairement pour faire contrepoids, ce seront les victimes collatérales. Qui souffriront moins que nous, ayant des solutions de rechange bien rôdées, pas nous.
Si encore on découvrait un océan de pétrole, on pourrait booster l’économie avec les prévision de gains possibles, mais il faut prévoir plutôt le contraire : l’économie mondiale étouffée par les dettes et l’énergie en hausse (ou plus disponible du tout), et pour toujours (pour l’énergie).
Dans ces cas-là il n’y a qu’une solution : valider une nouvelle monnaie basée sur la production de richesse réelle (+ la richesse réelle existante, tangible et hors dettes), l’autre monnaie étant trop pourrie.
On jette aux oubliettes le dollar, l’euro, le yen, les banques, les financiers, les investisseurs, bon débarras.
J’espère voir ça un jour.
Est-ce que le PIB représente l’économie réelle (avec toutes les restrictions d’usage sur la « valeur » de cet indicateur ) ?
Si la réponse est négative je m’arrête là.
Si la réponse est positive, alors je constate que la France, pour rester franco-français, n’a jamais produit autant de richesses.
A partir de là, la question est et reste la répartition de cette richesse produite par le plus grand nombre et confisquée par quelques-uns. La dette, son augmentation années après années, n’est pas corrélées à une dépense en augmentation (par rapport au PIB, pas en valeur absolue) mais bien à des recettes qui déclinent en % du PIB, déclinaison entretenue par des dépenses fiscales, la baisse des impôts, (baisse ciblée en faveur des plus riches) la suppression de rentrées (taxe professionnelle), des exonérations de charges sans contrepartie. Il faut ajouter à ces causes endogène, une cause exogène, la spéculation sur les emprunts d’Etat (organisée par l’interdiction qui lui est faite d’emprunter auprès de sa banque centrale).
La productivité n’a cessé d’augmenter pour le plus grand profit des actionnaires et au détriments des salariés. Il n’y a pas que des salariés, mais ils sont quand même encore et toujours à ce jour l’écrasante majorité de la population active.
Partant de là, un nouveau cadre devrait prendre en compte, dans un premier temps, de l’existence de cette richesse et dans l’urgence, construire des règles qui permettent sa redistribution. Une façon de redistribuer, même si ce n’est pas la seule, est le développement des services publics, les investissements dans les infrastructures du pays, l’augmentation des salaires, une imposition directe avec suffisamment de tranches pour la progressivité en fonction des revenus, etc.
Dans un second temps ou concomitamment il sera nécessaire, au vu du dérèglement climatique annoncé et pour préserver et sans doute restaurer notre écosystème, de refonder toute l’activité économique en fonction d’un monde fini.
bonjour,
Mr Jorion, quand vous faites vos vidéos l’éclairage est important, il faut mettre 2 sources de lumière qui éclairent chaque face de votre visage, vous me direz c’est un détail
mais avec une seule source de lumière on le voit sur la vidéo vous avez un coté clair et un coté obscur.
si on est optimiste on regarde le coté clair et on se dit : ça avance dans la bonne direction
si on regarde le coté obscur on se dit : on gagne du temps et dans un mois rebelote, il va encore falloir trouver 130 milliards pour la Grèce.
sauver le système, il faut virer tout ceux qui contrôle le système,parce qu’ils sont très mauvais, faire une purge.
un système parfait aux mains de mauvaises personnes ne donne rien de bons.
Déclaration de guerre de Draghi: « le modèle social européen est mort »
Pour ceux qui doutaient qu’il faut se préparer, par tous les moyens.
Ce sera question de rapport de force.
http://www.mediapart.fr/journal/international/240212/mario-draghi-le-modele-social-europeen-est-mort
Un autre lien, pour bien comprendre, pour ceux qui n’ont pas encore compris…
Résumé de l’interview dans le WSJ
Je retiens :
« Le modèle social européen est mort »
C’est sur les peuples ne sont pas suffisamment payés au rabais dans le monde.
Si les gens recherchent toujours un peu d’humanité et un peu moins de violence financière dans les sociétés ce n’est peut-être pas non plus sans bonne raison à mon modeste avis de citoyen.
Pas forcément quelque chose de beaucoup moins coûteux, de vouloir s’aligner systématiquement sur des prétendus modèles de conduite qui ne respectent guère mieux les lois et la santé humaine, c’est com pour la nature.
Ben oui dans ces brutales pratiques mondiales un peu partout les choses ne sont pas prêts de s’arranger en vérité.
Non Charles je refuse de vouloir plus longtemps leur ressembler, n’y a-t-il pas déjà suffisamment de brutalité et de malheur comme ça, non il faut encore se sentir obliger de leur ressembler partout dans un plus grand rapport de force.
Hélas plus je lutte contre moi-même et moins j’arrive à faire taire la chose en moi, non désolé Charles mais le changement passera surtout par une plus grande prise de conscience de la chose, déjà en soi-même com dans à l’égard des diverses idéologies les plus insensés de l’histoire humaine.
Rengaine ton épée mon ami(e) : Car demain et par tous les moyens tu pourrais également te sentir obligé de me les couper en petits rognons comme eux, hélas tous ceux qui useront à tous prix de la brutalité périront pareillement par la brutalité, qu’ont-ils donc compris aux divers holocaustes de l’histoire ? Pas grand chose apparemment !
J’aimerais tant parfois les clouer et pétifrier directement sur place.
Mr Jorion , je suis un citoyen » lambda » , mais j’ai un cerveau , et je m’en sers !
Alors vraiment merci de mettre vos compétences et vos analyses au service de tous sur le »net v »
Encore merci
Un citoyen »lambda » qui essaye de comprendre !
A propos , où en est le débat avec mr Bianchéri ?
Je ne sais pas, il est très occupé !
🙂
bonjour,
premier et dernier commentaire : ah p….., j’y ai pourtant cru depuis 2008!
allez cent rancunes ,
le blog de P.Jorion désormais dans un carton.
Un résistant,
Loik Riviere
Ouh le lapsus ! « Cent rancunes » ! Allez, dites que vous l’avez fait exprès !
P.S. Continuez quand même de résister !
Là, rivière sans retour.
ça coule de source!
sans rancune pour toi piotr
mais cent pour l’autre.
ken ar c’hantan
loik
La mafia est au pouvoir, avec le MES comme cheval de Troie, plus d’obstacles à l’horizon…
« Pendant les premiers quatre mois de sa présidence à la Banque centrale européenne, Mario Draghi a d’abord consacré son temps et ses forces à parer au plus pressé : éteindre l’incendie dans la zone euro. Il a noyé les marchés sous une montagne de liquidités et de facilités financières, au point que le bilan de la BCE, en quelques mois, est plus dégradé que celui de la Réserve fédérale au bout de quatre ans de crise. Mais cela a apporté un répit, au moins momentané : les fortes tensions sur les dettes se sont un peu dissipées et le plan de sauvetage de la Grèce a été adopté par les pays de la zone euro.
Fort de ce succès, le président de la BCE s’autorise maintenant à aller sur le terrain politique, domaine où jusqu’alors il n’avait osé s’aventurer. Dans un entretien au long cours au Wall Street Journal, Mario Draghi livre sa vision politique de l’Europe et de sa mission. Pour lui, « il n’y a pas d’alternative » aux mesures d’austérité imposées aux pays de la zone euro. « Il n’y a pas de compromis possible entre les réformes économiques et l’austérité fiscale. Rediscuter les objectifs budgétaires entraînerait une réaction immédiate des marchés », prévient-il.
L’avertissement semble valoir pour tous. Autant pour l’Espagne, qui, en pleine récession, demande à revoir le plan d’austérité qui lui a été imposé, que l’Irlande, qui elle aussi redemande à renégocier les conditions de son sauvetage, ou la Grèce qui pourrait être tentée de redéfinir les termes imposés par l’Europe après les élections législatives d’avril, voire la France, à la veille de l’élection présidentielle.
Alors que les plans d’austérité imposés à l’ensemble de l’Europe sont de plus en plus discutés, Mario Draghi considère que le débat n’a pas lieu d’être : « Le modèle social tant vanté de l’Europe est mort », tranche-t-il. La sécurité de l’emploi et les filets de sécurité sociale ne peuvent plus exister. Jamais banquier central européen n’avait parlé aussi clair.
Son entourage a certainement dû voir le danger d’une déclaration aussi brutale de la part d’un dirigeant non élu. La première version de l’entretien a disparu, remplacée par des propos plus diplomatiques : le modèle social européen est seulement en train de disparaître, sous l’effet du chômage. Avec pour précisions : « Il y avait une époque où l’économiste Rudi Dornbusch avait l’habitude de dire que les Européens étaient si riches qu’ils pouvaient se permettre de payer les gens pour ne pas travailler. C’est fini. »
Pour lui, les pays européens n’ont plus le choix. Ils doivent renoncer à leur passé, appliquer l’austérité et la déflation sociale, et aller vers une union encore plus étroite et plus contraignante entre eux. Mais le président de la BCE en est persuadé : après tous ces efforts, la prospérité reviendra en Europe. Plus tard. Un jour. »
[Martine Orange – Médiapart]
Draghi a raison. Ce modèle social est mort. Ça fait lurette même. Faut bel et bien en inventer un autre, pas celui de Dragui très probablement. Mais rassurez vous, c’est pas lui qui choisira.
Humour grinçant ? ou profession de foi ?
Après avoir organisé le déclin du modèle social il est un peu facile de le condamner !
Comment redistribuez-vous la richesse sans services publiques ?
A chacun selon ses moyens ?
RV, vous m’ôtez les mots de la bouche.
C’est pas d’l’humour. On change pas de système économique sans changer le modèle social qui lui est associé. Si on remet à plat on remet tout à plat. Y compris notre soi-disant « modèle social de rêve ». Les trente glorieuses sont mortes depuis quarante « déglorifiantes ». On les reverra pas et c’est tant mieux.
Le capitalisme pseudo-keynésien et soi-disant vertueux d’après-guerre qui nous a bel et bien menés où nous en sommes ici et maintenant, non merci, sans façons. Capito ?
J’suis pas sûr du tout que le meilleur moyen de créer un nouveau corps social, ou d’éviter que de mal intentionnés le conçoivent pour nous, soit de rester accrochés au cadavre de l’ancien.
« Le président de la BCE explique sa vision politique dans un entretien au Wall Street journal. Pour lui, il n’y a pas d’alternative à l’austérité et à la remise en cause du modèle social européen. »
la « refondation sociale » si chère à Seillère. Mais…un « modèle social européen » kézako? Le démantèlement de l’état-providence (très divers en europe, et relativement peu présent, sauf certains pays)?
« Le programme du Conseil national de la Résistance, encore aujourd’hui, est le cauchemar des néolibéraux
Le retour à une situation « normale », qu’appelle le FMI de ses veux, est tout simplement la remise en cause de la plupart des fonctions de l’Etat-providence parce que « les systèmes collectifs vont être mis en concurrence » dans le cadre de la mondialisation. Selon cette théorie, les pays ne parvenant pas à réduire leurs dépenses sociales auront alors à résoudre un problème majeur : d’un côté, les actifs – hommes et capitaux – qui vont se délocaliser ; de l’autre, les passifs, « ceux qui participent à la dépense sans créer de richesse », qui resteront. Insidieusement, cette conception s’est peu à peu développée, particulièrement depuis le début des années 80 qui a vu la victoire électorale de Ronald Reagan et Margareth Thatcher, contribuant à étendre les dogmes néolibéraux.
Ce texte formidable du Programme du Conseil national de la Résistance doit être connu, particulièrement des jeunes générations. Le débat public n’en pourra qu’être stimulé, pour aider à comprendre les raisons qui conduisent à la destruction presque systématique des réformes issues de cette période. Il faut entretenir l’esprit de résistance et le rejet de la soumission, par la transmission de ce patrimoine et de cette mémoire. »
« On peut parler de tabou, car le programme du Conseil national de la Résistance et sa mise en œuvre font l’objet d’un étrange silence. Comment, en effet, expliquer que la France de 1945, ruinée, crée par exemple la Sécurité sociale ; et que soixante ans plus tard, alors que les richesses ont été décuplées, les gouvernements successifs détruisent peu à peu ses fondements. La raison est simple. Selon le Fonds monétaire international (FMI), les Etats-providence n’ont pu se développer que dans une période « exceptionnelle », au lendemain de la Seconde Guerre mondiale. Cette « exception » venait, en fait, d’un extraordinaire rapport des forces, favorable au monde du travail, ce que le FMI omet évidemment de rappeler. L’effondrement des organisations patronales qui, globalement, avaient collaboré avec les nazis, une forte mobilisation des peuples, des gouvernements progressistes dans toute l’Europe, la preuve par les faits de l’incapacité intrinsèque du marché à reconstruire – « spontanément » – le Vieux Continent, permettent à l’époque la mise en place de la protection sociale dont nous héritons aujourd’hui. » http://www.m-pep.org/spip.php?article664
Le capitalisme pseudo-keynésien et soi-disant vertueux d’après-guerre a été lentement mais surement déconstruit et c’est bien la dérégulation qui a conduit où nous en sommes aujourd’hui.
Je retire une idée forte de la lecture du billet de Bertrand Rouziès-Léonardi C’EST BYZANCE !
C’est bien le politique qui partout et de tout temps impose la règle. Alors mondialisation ou pas c’est bien le politique qui changera les règles et pour cela il « suffit » d’une élection. Les décrets et les lois se prennent en quelques heures pour les uns et quelques jours pour les autres.
@RV
« C’est bien le politique qui partout et de tout temps impose la règle. »
« Les décrets et les lois se prennent en quelques heures pour les uns et quelques jours pour les autres. »
ça me rappel une séquence de « the Big One »… (les 3 premières minutes)
http://www.youtube.com/watch?v=G5WLp96-CF8&feature=related
merci pour le lien !
je ne connaissais pas . . excellent !
Excusez ma question terre à terre… j’ai même honte de la poser.
100 deviennent 47 et donc 53 ont disparu.
qui est le propriétaire des 53 ? A mon avis il doit être furieux.
avons nous des 53 ici en france et où ça ?
et hop ! la presse qui dénonce le système ? Y’en a plus !!
La dure frontière de l’alignement ?
http://www.tv5.org/cms/chaine-francophone/info/p-1911-Le-soldat-Manning-taupe-de-WikiLeaks-accuse-de-collusion-avec-l-ennemi.htm?&rub=12&xml=newsmlmmd.f70959516e51d6d75ed2e8c1f38f8d4d.441.xml
LE SYSTEME EST CONDAMNE ! les artifices « financiers » fussent-ils les plus malins possible ne font que retarder l’échéance fatale…et ce ne sont pas des « experts » même honnêtes, de bonne volonté qui y pourront quelque chose : quand le financier échange près de 100 fois la valeur réel des mouvements de marchandises (et lesquelles !!) ce n’est que la corde du pendu qui se tisse.
Et ce sont les PEUPLES, qui, par la force des choses résoudront les problèmes de fond, le malheur c’est que les solutions adoptées peuvent être les pires !!
…d’autant que les « experts » sont à près de 90% des hommes !!
Comment « les experts » pourraient-ils être à 90% des hommes alors que le « groupe » n’est pas encore constitué…?
Mais bon, c’est vrai que le monde des penseurs manque sévèrement de penseuses…
Alors c’est décidé… Morvandiaux, vous êtes officiellement chargé de ramener des meufs… Marre des cravateux… ras-le-bol des calvitieux… Sus à l’after-shave…
je parle bien des « EXPERTS » qui parcourent tous les plateaux de télé, de radio, qui fricotent à l’Europe et ailleurs….
pas de l’ASSEMBLEE CONSTITUANTE à venir pour créer une 6ème REPUBLIQUE !!
15:16 Schäuble reconnaît que rien ne garantit le succès du plan grec
Le ministre allemand des Finances, Wolfgang Schäuble, a reconnu vendredi que rien ne garantissait le succès du deuxième plan d’aide négocié avec la Grèce et n’a pas écarté l’idée d’un nouveau programme de renflouement dans les années à venir. « On ne peut pas dire avec certitude que le chemin pris sera couronné de succès. Il est également possible que ce ne soit pas la dernière fois que le parlement allemand aura à examiner une aide financière à la Grèce », écrit-il dans une lettre adressée aux parlementaires, les invitant à approuver le plan de renflouement à Athènes. Le vote au Bundestag est programmé lundi.
————————– ÇA COMMENCE À DÉCHANTER, OUTRE-RHIN
Je ne vois pas ou se trouve le progrés…
Empecher les CDS de se déclencher, cela empeche simplement les pseudos assureurs de continuer à toucher leurs primes, sans etre obligés de faire faillite….
C’est proteger le systéme des CDS, ne toucher à rien du tout…
Alors les assurés vont devoir toucher 47 au lieu de cent?
Bof la belle affaire, sur le marché des obligations, ils n’en tireraient pas plus, voir bien moins….
Il font un effort? Bof! Ils s’en tirent au conraire pas trop mal:
47 c’est mieux que zéro en cas de défaut total de la Gréce et de son retrait de la zone euro.
Alors?
Ben alors ,rien du tout!
Poudre aux yeux…
Mieux: L’euro s’effondre et ils sont obligés je dis bien obligés de lacher du lest.
Sinon ils perdent tout.
Ils ne font rien d’intelligent, ils sont dos au mur…
Les banques n’y perdent rien, sans la Troika se seraient pour elles encore pire, si on laissait faire le « libéralisme » et la « concurrence libre et non faussée », la « libre circulation des capitaux »
La plupart de pseudos assureurs de CDS seraient déja morts, des banques écroulées…
Bref le scénario Lehman/AIG.
Alors il ne s’agit pas de la Grèce mais du stock de paris délirant fondés sur du vent.
Alors ? Ben alors si les CDS ne peuvent jamais etre déclenchés, les parieurs, vont peut-etre se desinteresser de l’affaire…L’ennui c’est qu’il protègent des positions foireuses, et s’ils ne sont pas déclenchés, ce sont les autres qui vont couler…
Quand les banques assument leurs pertes sur la Gréce, encore ça va…
Mais si c’est dans la foulée l’Espagne et puis l’Italie, la je réponds à Jorion:
Inutile de laisser le suspense: Ite missa est!
Point de salut!
Amen!
Erreur: Il faut lire
« Cela permet simplement aux pseudos assureurs de continuer à toucher leurs primes, sans etre obligés de faire faillite…. »
Et encore:
Je doute fort que meme sans la spéculation des CDS, le « spread » sois-disant justement calculé soit capable de redresser les déficits de l’Espagne, Italie, Grece, France….
J’en doute énormement. Les USA en sont à 0,5%, le Japon à je sais plus; 0,1%?
Meme sans CDS, hélas!
Stopper les CDS c’est arreter de se faire matraquer, mais c’est pas ça qui va nous guérir.
C’est compter sans la récession, la crise économique, la désindustrialisation, délocalisation, paupérisation galopante des populations occidentales…
Je vous ai souvent déjà dit; Au lieu de vous lamenter prenez vos responsabilités et soutenez l’action de groupe européens qui rament dans le même sens que vous;
Comme la Confédération Européenne des Syndicats avec son appel à une grève générale et généralisée à tous les pays de l’Union Européenne
Journée d’action européenne syndicale : 27 pays en action pour l’emploi et la justice sociale
A la veille du Sommet européen des 1er et 2 mars, placé essentiellement sous le signe de l’austérité et de la discipline budgétaire, la Confédération européenne des syndicats (CES) adresse un message clair aux dirigeants de l’Union : cette austérité imposée va plonger l’UE dans la récession ! Les affiliés de la CES se mobiliseront en force, le 29 février, dans les 27 pays, et au-delà, pour dénoncer et condamner ce type de gouvernance et proposer des alternatives pour l’emploi et la justice sociale.
Et d’autres organisations sociales européennes poussent dans le même sens: La Plate-forme Sociale Européenne, la « Spring Alliance » au « Forum permanent de la société civile européenne ». Ce dernier vous invite à une action concrète:
« Le Forum invite la Société civile, à se réunir le 1er mars 2012 à Bruxelles pour lancer un processus de dialogue et de concertation en vue de la convocation d’une CONVENTION CONSTITUANTE ! «
Suite à la nomination du nouveau comité de coordination, le 6 décembre 2010, le FORUM a adopté une DÉCLARATION POLITIQUE qui définit « l’azimut » de son action future sur le moyen terme, à savoir la création de la FÉDÉRATION EUROPÉENNE annoncée par Robert Schuman dans sa déclaration du 9 mai 1950. Dans ce cadre, il a également décidé de renouveler son invitation à signer LA DÉCLARATION SOLENNELLE D’INTERDÉPENDANCE DES CITOYENS EUROPÉENS publiée en mai 2006.*
Il s’agit de mouvements venus de la Société civile, donc de la base, et non d’une quelconque institution européenne, des gens prêts à se battre contre les organisations européennes que vous critiquez.
Joignez vous aux efforts de ces groupes très actifs pour envoyer un signal fort aux membres de la Troïka ainsi qu’aux gouvernements qui participent au Conseil des ministres de l’Union Européenne, mais aussi au président de la Commission Européenne et au Parlement Européen. Ne laissez pas les Sarko, Merkel, et Baroso, décider à votre place, battez vous.
Ile doivent comprendre que la pauvreté, le chômage et les inégalités ne sont pas le résultat de la crise mais qu’ils en sont l’origine.
Paul T.
Je reprends:
EAPN (réseau Européen a interpelle le Président Barroso pour qu’il démontre que la solidarité avec l’humain, et non les marchés, est à la base du sauvetage financier
Sauf que les CDS pourraient finalement être déclenchés :
Grèce : les investisseurs ont dix jours pour échapper à une restructuration forcée
Les investisseurs ont dix jours pour répondre à l’offre d’échange de dette proposé par Athènes. Leur participation risque d’être insuffisante. Un passage en force est probable.
Une page d’histoire s’écrit pour la zone euro. La restructuration de la dette d’un de ses Etats membres est lancée : à partir d’aujourd’hui, Athènes doit officiellement donner rendez-vous à ses investisseurs pour qu’ils participent à un échange de titres destiné à effacer 53,5 % des 200 milliards d’euros qu’ils détiennent. Le ministre des Finances grec, Evangelos Venizélos, a indiqué que les créanciers privés auront dix jours – jusqu’au 9 mars -pour dire s’ils acceptent les termes de l’offre d’échange. Si les créanciers sont suffisamment nombreux à accepter l’offre d’Athènes, l’échange de titres aura lieu dans les jours qui suivront pour les obligations en droit grec et d’ici à début avril pour celles en droit étranger.
Voilà pour le scénario idéal. Mais les analystes n’y croient pas et pensent que la Grèce devra passer en force. « L’analyse du FMI sur la dette grecque montre qu’il faut une participation des investisseurs à l’échange de pas moins de 95 % , souligne-t-on chez BNP Paribas. C’est un objectif très ambitieux quand on sait que l’échange représente une perte réelle pour les investisseurs supérieure à 70 % ; sachant qu’il y a en plus des créanciers qui pensent qu’un retard dans le processus leur permettra d’être remboursés intégralement lors de l’échéance du 20 mars, et d’autres qui ont acheté des contrats de couverture [CDS]. »
Le constat est le même chez Morgan Stanley : « Comme il faut une participation quasi unanime afin de tenir les objectifs officiels de réduction de dette, il est probable que des clauses pour imposer une restructuration à tous les créanciers seront utilisées. »
La Grèce est prête. Le Parlement a voté cette semaine la loi qui institue les clauses d’action collective, qui permet, avec le consentement d’une majorité de créanciers, d’imposer des pertes à tous les créanciers. Cette majorité qualifiée, Athènes l’a fixée à deux tiers : si les représentants de deux tiers du marché obligataire grec acceptent une restructuration, elle s’imposera à tous les titres.
Si l’on en arrive là, les acteurs de marché qui ont vendu des contrats d’assurance (CDS) sur la dette grecque seront certainement obligés de dédommager leurs clients. Le montant total qui devra être déboursé est de 3,2 milliards de dollars. Mais l’on ne sait pas si certains ne sont pas exposés à des niveaux qui les mettent en péril. Une source française indique toutefois qu’« aucune banque ne fera faillite ».
Qu’en pensez-vous ?
Ca ressemble à ce que Paul décrit dans son « Le temps qu’il fait » de cette semaine : les Européens s’activent dans l’ombre. C’est une belle clé de bras pour les détenteurs privés de dette grecque. Si ça ne marche pas, c’est la faute au privé. Et si ça marche avec eux, pourquoi pas avec les suivants : Portugal, Irlande.. Pas de CDS (ou sans effet pour ce pays vu qu’ils s’y sont préparés depuis des mois) et restructuration de la dette actée… Du temps gagné. Ils y croient..
Mon problème c’est toujours la populations grecque… Parce que s’il faut appliquer des mesures aussi violentes aux populations en échange de ces plans foireux, je crains que le prix ne soit trop élevé… Ca me reste en travers de la gorge… La colère monte…
Désolé message envoyé trop tôt le voici en entier:
EAPN (réseau Européen anti Pauvreté) interpelle le Président Barroso pour qu’il démontre que la solidarité avec l’humain, et non les marchés, est à la base du sauvetage financier:
Bruxelles, 22 février 2012 – Alors que la « Troika » vient de négocier un nouveau programme de « sauvetage » pour la Grèce, EAPN a envoyé hier un courrier au Président Barroso, les directeurs du FMI et de la Banque centrale européenne en copie. En accord avec la Stratégie Europe 2020, ce courrier énumère 5 actions à prendre urgemment dans tous les Etats recevant ce type d’aide économique, contre l’attaque systématique des services et droits sociaux, caractéristique de ces programmes de « sauvetage ».
« L’Analyse annuelle de la croissance de la Commission européenne confirme clairement que les mesures d’austérité ont eu un impact négatif sur la croissance, l’emploi et les taux de pauvreté et, pour cette même raison, inclut une nouvelle priorité sociale, destinée à « lutter contre le chômage et les conséquences sociales de la crise ». Or, les actions prises contredisent totalement ce constat : les pays faisant l’objet d’un plan de sauvetage sont, premièrement, contraints d’accepter des conditions détruisant leurs infrastructures sociales. Deuxièmement, les Lignes directrices 2012 des nouveaux Programmes Nationaux de Réforme (PNR) exemptent ces mêmes pays de développer des PNR censés suivre leurs progrès sur les objectifs sociaux, ce qui signifie que l’Union européenne ne se préoccupe que de résultats macro-économiques, pas des conséquences sur les gens », a déclaré Ludo Horemans, Président d’EAPN.
« On applique donc une double peine à ces pays, et c’est le peuple qui en paie le prix, d’autant plus les personnes à faible revenu. Et l’on bafoue les prétendus engagements de l’Union européenne à la réduction de la pauvreté dans la Stratégie Europe 2020. Nous demandons donc à la Commission et à l’Union européenne de prendre immédiatement des mesures pour que les accords de la Troika cessent de générer plus de pauvreté. Ce sont l’intégrité et le futur de l’Europe sociale qui sont en jeu ! », a t-il ajouté.
Mes amis d’ATD Quart Monde se battent pour la même cause.
Le Forum Européen des Personnes Handicapées se batt aussi dans ce sent.
De même que les associations représentant les personnes âgées, celles représentant les personnes sans logement ou avec des logements misérables. Les associations demandant l’égalité « homme-femmes » les associations lutant contre les discrimination de tous genres…
tous ces gens ont besoin de votre aide, pas de vos discours.
Si vous êtes contre dites le moi…
Ce sont pourtant les personnes les plus vulnérables qui doivent être aidées en priorité.
Leur parler de faire disparaitre le capitalisme, fait parti des promesses qu’ils ont entendues depuis des décennies, du genre « Demain on, rase gratis » ou « Les lendemains qui chantent ».
C’est ce genre de discours qui a conduit un bon nombre d’entre eux à voter Front National ou Sarkozy.
Ces personnes ont besoin de votre soutien maintenant, pas d’un vague projet pour « après le capitalisme » Projet qui reste par ailleurs à élaborer, avant de pouvoir le proposer.
Paul T.
Bonsoir
Ne comprends pas grand chose aux finances politiques,j’ai suivi un glaude ,un karl,? j’ai appris,la violence aussi ,de celle qui isole cobaye me dis je.
Côté sombre ,côté lumière ,Monsieur Jorion s’amuse ,s’est amusé ,a levé une armée .
Qui pourra l’arrêter ?
Pierre-Yves D.
24 février 2012 à 18:43 A méditer
Eviter la magouille des CDS par une autre magouille ne redore pas à mes yeux le blason de ce sac à magouilles dans lequel nous vivons !
Ce que les hedges ont perdu (ou n’ont pas gagné) sur les CDS ne l’ont-ils (ou vont-ils) pas le gagner sur la restructuration (« volontaire », ahah) en achetant en décoté pour se voir rembourser au pair au frais des contribuables ?
En évitant le bordel systémique des CDS, on a certes fait un pied de nez aux spéculateurs, mais on a de fait sauver les établissements émetteurs de CDS qui ont pourtant bien encaissé les commissions d’émission de ces produits.
Ces produits de couverture qui sont par ailleurs un non sens complet… le coût du risque de défaut n’est-il pas inclus dans le taux demandés par le marché ? Sans parler de leur détention à nu… bref on se moque du monde, comme d’habitude.
Mais vous avez raison Paul, il convient de temps en temps de voir le verre à moitié plein. Je vais d’ailleurs de ce pas finir le mien, et tailler pour deux semaines de vacances au soleil à l’autre bout du monde. C’est sans rapport aucun avec le sujet, mais j’avais envie.
En espérant revoir l’euro à mon retour, je vous dis bonne crise et A+.
un communiqué du ministère grec des Finances confirme les modalités de l’échange..
Les banques, les assureurs et d’autres investisseurs détiennent un total de 206 milliards d’euros d’obligations grecques qui subiront une décote faciale de 53,5% avec une perte réelle entre 73% et 74%.
Les investisseurs empocheront des obligations assorties de maturités allongées d’une valeur représentant 31,5% des titres qu’ils détiennent ainsi que des obligations à court terme émises par le Fonds européen de stabilité financière représentant 15% de la valeur des anciennes dettes.
Les nouvelles obligations serviront un coupon moyen de 3,65% et seront régies par la législation britannique.
Les créanciers ayant accepté d’échanger leurs titres se verront remettre en plus des titres qui leur permettront de récupérer des versement additionnels calculés selon l’évolution du PIB grec.
Athènes espère pouvoir conclure la procédure d’échange de dette d’ici au 12 mars. Toute la question est désormais de savoir quelle proportion de créanciers y participeront.
La Grèce a indiqué qu’elle ne serait pas obligée de procéder à l’échange de dette si la participation se révélait inférieure à 90%.
Si elle ressort entre 75% et 90%, elle lancera alors des consultations associant ses créanciers publics.
À un taux inférieur à 75% l’échange ne se produira pas, a prévenu Athènes.
Le pays a par ailleurs fait adopter un texte de loi permettant le déclenchement d’une clause d’action collective, rendant l’échange obligatoire une fois qu’un niveau de participation de 66% aura été atteint.
http://www.lesechos.fr/economie-politique/monde/actu/0201918120530-grece-lancement-officiel-de-l-echange-de-dette-294445.php
Je crois comprendre que l’ISDA a estimé que la situation risquait de ne plus être sous contrôle. Pour les «pépins» à venir au Portugal, en Espagne ou en Italie, l’ISDA pourrait ne pas avoir la même position, son changement de Président aidant à retenir une autre tactique.
Si j’ai perdu le fil en cours de route, je n’en serais pas surpris.
Alors là, moi, je n’appelle même plus ça une vidéo…. j’appelle ça, une véritable « performance »…
Bravo pour le happening…
C’est ça l’idée… la solution ne viendra pas de la logique sclérosée mais du savoir débridé… de la recherche en action…
Vous avez fait le plus difficile… Vous savez!… ne reste plus qu’à faire confiance à l’instinct…
Marre des gens de peu de foi… Douter et puis, avoir la foi!… voilà la rédemption… toute belle, toute ronde, toute joufflue… La vie est une prairie parfumée…
Ah, si seulement je m’étais intéressé à la chose économique… si je pouvais comprendre quelque chose à tout ce charabia… avec quelle jouissance je me joindrais à vous dans cette orgie… Mais je n’ai pas ce savoir et mes envolées à moi ne seraient qu’hystérie…
Mais c’est pas grave, j’improvise dans mes domaines et j’essaye de raccrocher aux wagons de temps en temps en venant sur votre site… et j’apprécie le spectacle de la pensée économique en mouvement, en pleine floraison…
Et je réitère mon soutien concernant ce collège de penseurs sages et de bonne volonté…( Deuxième source de satisfaction aujourd’hui… )
Après avoir pensé que vous aviez cédé aux grincheux qui envisagent toujours le pire et qui sont contre tout… quel pied de vous entendre réaffirmer l’idée…
C’est une bonne idée… à ceci près qu’il ne faut pas attendre 100% de l’accord de tous pour continuer d’y croire… la démocratie, c’est aussi très souvent l’inertie…
Il serait peut-être plus judicieux de l’envisager à la manière d’un projet éditorial… en contactant un certain nombre de ces personnes pour qu’ils décident s’ils veulent faire partie de l’aventure… et puis un certain nombre d’éditeurs qui géreraient quant à eux « l’intendance »… la production…
Soumettre l’idée à certains réalisateurs de documentaires ne serait pas non plus absurde…
La réflexion, la conclusion et les arguments de plusieurs dizaines de penseurs relayés par l’édition d’une « bible » et la production d’un film documentaire… voilà ce qui éclaircirait les choses…
En attendant, encore bravo et merci… (et bien entendu, je me tiens toujours à la disposition du projet, pour quoique ce soit… qui soit… dans mes cordes…)
Si seulement le monde recherchait moins à performer comme les premiers professionnels de ce monde à l’image ou pas, nous pourrions peut-être déjà exister plus humainement en société.
Il y a des hommes qui vont parfois tellement à droite ou à gauche dans leur vie, qu’ils auraient parfois besoin d’entendre quelque chose d’un peu plus différent en eux.
Il y a des chercheurs qui recherchent souvent des solutions dans des éprouvettes, des microscopes, alors qu’ils auraient besoin d’aller observer plus sagement la nature.
Il y a des hommes et des femmes dans ce monde qui recherchent tellement à débrider les choses comme les gens du marché, qu’il en devient alors beaucoup moins évident de changer le cours des événements.
Non le plus difficile ce serait d’arriver à rendre un monde moins terre-à-terre, car qui sait de quoi sera fait principalement le climat sociétal sur terre.
Vous savez il ne suffit pas simplement d’avoir la foi en Paul, quand bien même sa démarche serait tout-à-fait louable et compréhensible, encore faut-il l’avoir un peu envers le Jérémie … tout grincheux, tout fin, moins joufflu, moins savant, jamais parfumé … Oui la vie n’est pas toujours un long fleuve tranquille avec les plus ou moins grands à gauche ou à droite de ce monde.
Si seulement le monde pouvait moins s’enivrer tout le temps de la chose économique, il y aurait peut-être principalement une meilleure économie humaine de pensées, de propos et de jouissances bestiales et débridées dans les sociétés.
J’apprécie de moins en moins le seul spectacle de la pensée économique sur terre, pour ça que je décroche tout va déjà si vite, mais comment font les gens pour pouvoir encore suivre le train fou, et puis bientôt un autre accident planétaire, oui les êtres sont-ils vraiment bien plus fleuris dans notre temps ?
Sans doute une autre personne beaucoup moins grincheuse qu’une autre, oui quel pied de vouloir de nouveau réaffirmer aux autres que cela pourra toujours le faire, et puis après au niveau de la jouissance ? Oui quel pied pour le monde!
Comme si le monde n’apprécierait plus guère mes lamentations.
à vrai dire derrière chaque bonne intention humaine se cache toujours un bon intérêt particulier, bien sur c’est pas tout de suite dit en introduction, ça vient et ça vient toujours un peu après, oui quelle bonne idée je trouve de vouloir proposer une nouvelle bible aux gens, à vrai dire le monde n’a jamais autant produit de documentaires et de choses encore bien illusoires à l’écran…
Oui c’est vraiment à désespérer du genre humain, c’est tellement partout visible à l’image. Oui ils arriveront certainement bien tous dans notre temps à mieux faire que nos nombreux prédécesseurs dans l’histoire.
@Jérémie
Eh ben… mais qu’est-ce qui vous arrive, Jérémie…?… C’est la toute petite forme, dites-moi…?
Qu’on soit dans le bleu, dans le vague, quand les nouvelles nous accablent… je le comprends, mais je ne vois pas trop l’intérêt de chercher la mélancolie et le misérabilisme systématiquement… C’est un mauvais système, vous savez…?… ça ne vous nourrira pas… Enfin, je ne pense pas…
Et puis, autre chose… du coup, ça vous embrouille pas mal les idées… C’est que de temps à autre, on ne comprend carrément plus rien à ce que vous écrivez… ça ne facilite pas le dialogue…
Quand vous dites…
… Je sens bien que vous essayez d’exprimer quelque chose, mais vous pouvez me croire… c’est on-ne-peut plus confus….
Et une troisième chose… à l’inverse, vous ne parvenez plus à comprendre ce qui s’écrit sur ce forum… ou en tout cas, vous vous attachez à des détails en ignorant le message premier… Voilà qui embrouille encore un peu plus la communication…
Lorsque vous écrivez…
…. Vous partez dans la mauvaise direction…. Il ne s’agit pas d’avoir la foi en M. Jorion… il ne s’agit pas d’en faire une question personnelle… Relisez ce que j’avais écris et je pense que vous comprendrez de quoi je parlais….
Alors, ça m’ennuie de vous sentir tout chose mais je me dois de vous donner mon sentiment…
Vous errez là où vous n’auriez jamais dû mettre les pieds… Qu’on soit, par le vent et la vie, poussé parfois vers des no mans land, ok… ça peut arriver…. Mais qu’on s’y complaise, qu’on en fasse une quasi philosophie, une hygiène de vie… je ne vois pas bien l’intérêt… Il n’y a rien de bon de ce côté-ci… « l’à-quoi-bonnisme » peut être une façon de voir les choses mais je ne crois pas qu’elle soit la meilleure…
Ce que j’essayais de dire, c’était que d’une part j’appréciais le fait que Paul Jorion ait réussi à nous entretenir d’un sujet en « lâchant la bride »… en réunissant tout son savoir à la manière de la commedia dell’arte… Un canevas, des connaissances, quelques « piliers »…. et roule ma poule… on se lance… en toute confiance et sans perdre de vue son propos…
… et deuxièmement, que j’étais très content aussi de voir que sa proposition de réunir un collège de penseurs afin d’éclaircir la position de chacun sur la question… « Peut-on refondre le capitalisme ou bien faut-il le remplasser par autre chose…? »…. n’avait pas été mise aux oubliettes…
Il ne s’agissait de rien de plus que cela… pas de quoi fouetter un chat… pas de quoi se répandre en lamentations métaphysiques… la lutte des idées continue et il s’agit d’avancer pas à pas sereinement… Enfin, il me semble…
Voilà… passez un agréable week-end Jérémie…
@ AI
Oui peut-être à cause du changement de lune.
Ou alors je me désole de constater autre chose dans notre temps. A vrai dire ce n’est pas seulement les gens du marché qui me poussent parfois à la mélancolie, à ne plus avoir grand coeur à l’ouvrage.
J’essaie simplement de vous dire que je préfère plus trop m’illusionner, et cela malgré vos meilleures volontés de changement, avec Pierre, Paul ou Jacques, et ça croyez moi c’est bien plus difficile à faire passer tout en essayant à la fois de ne pas trop gâcher l’ambiance du jour.
Peut-être que je suis bien plus dans le vague, comme il est possible que vous ne vouliez pas vraiment entendre la chose suivante en vous. Du coup je peux comprendre que cela vous fasse moins gémir en matière d’orgie, oui pas de quoi fouetter un chat non plus.
Il est vrai que de temps à autre nous ne saisissons pas toujours bien les choses, ma grande paresse spirituelle du moment, soit en déconnant trop ou en me lamentant trop sur la crise. Pourtant si vous arrivez un peu à dépasser le vernis de mes propos, et cela quelqu’en soit la forme tout devient plus net. Et si tout ce que nous essayons de faire, amener indirectement et à notre propre insu à mieux faire le jeu des plus grands manipulateurs médiatiques
de ce monde.
Vous savez ce qui pourrait vous paraître confus, pourrait très bien se révéler plus clair pour d’autres, pourquoi m’en vouloir davantage si je préfère plutôt vous adresser des noix, pourquoi se tuer partout à la tâche ? Comment réellement savoir si nous sommes vraiment bien des êtres de changement pour autrui ? Mais encore dans notre propre temps en avons-nous suffisamment bien le recul ? Et cela quand bien même Paul vous aurez fait grandement impression dernièrement sur son blog.
Possible aussi que la plupart, aussi bien des gens comme vous et moi Al ne veulent pas vraiment accepter la cruelle vérité des choses en face. Ne devrions-nous pas plutôt essayer de vivre le restant de notre vie autrement sur la terre ? Vous croyez vraiment qu’ils vous laisseront faire la chose comme ça ?
Comme je pourrais très bien vous dire la même chose Al, oui à vous entendre je n’arrive plus bien à comprendre ce qui se dit sur le forum. Qu’il faudrait toujours bien sélectionner la bonne parole pour mieux faire oeuvre de changement en toute assurance, et si le monde ne ressemblait pas plutôt à une plus grande cour de récréation.
Oui je dois certainement partir dans la mauvaise direction. Quoi d’autre sur ma personne Al, ah oui j’ai tellement l’esprit embrouillé aussi bien quand j’ai la petite forme ou la chiasse. Et vous ça ne vous arrive jamais de vouloir vous mettre deux gros bouchons dans les oreilles ? Vous savez je ne crois pas être non plus un aussi mauvais figuier et voir tout le temps les choses en noir, au contraire est-ce encore bien permis de voir la vie humaine autrement ?
De mieux en mieux que voulez-vous dire par là Al, que je devrais moins revenir exprimer la chose, que ce lieu par exemple pourrait-être pas mieux fréquenté, mieux encore que j’aurais plus mal tourné que vous surtout en ce moment, oui si cela peut vous faire plaisir on n’est plus à ça prêt de nos jours. Vous savez avec un peu de pitié au coeur, cela m’ennuie un peu aussi de vous exprimer la chose. Si seulement j’étais un intellectuel, un philosophe, etc…
Si c’est avant tout le portrait ou la caricature que vous voulez faire de ma personne alors pourquoi pas, vous pourriez même davantage vous y complaire, c’est si courant de nos jours dans les premières bonnes mentalités communicantes. Oui à chacun sa propre hygiène de vie en matière de communication faut partout mieux dire.
C’est dommage, vous pourriez peut-être mieux y voir l’autre grand blocage du monde. L’intérêt toujours l’intérêt vis-à-vis d’autrui. Vous savez ce n’est pas vraiment moi qui m’éloigne du monde, mais bien plus le beau monde. Oui j’ai vraiment de plus en plus mal à faire passer la chose aussi bien à travers des gens comme vous Al. En fait dans ce monde il faudrait surtout tout le temps avoir la forme, être tout le temps plaisant être toujours bien OK en fait.
Je comprends un peu la chose, mais moi ça ne me fait pas plus d’effets, c’est peut-être bien là où je m’apercois que j’ai plus grand chose de bon à vous apporter, le Jérémie passera donc encore une fois aux premières oubliettes de l’histoire, comme tant d’autres de mes prédécesseurs ainsi va le monde capitalisme ou socialisme.
Oh rassurez-vous je me lamente pas tout le temps, car je m’aperçois bien que la seule lutte des idées, ne change en réalité en rien le cours des événements surtout dans la vie des gens, si seulement toutes nos actions et nos premièrs mobiles de conduite venaient avant tout …………… mais non c’est la grande course à l’échalote.
Plus je lutte tout le temps contre le méchant, et plus je donne du pouvoir et de l’importance au méchant dans ma vie, dit autrement la grande crise spirituelle du monde, quand bien même au nom des meilleures intentions humaines de changement terrestre.
A vous aussi passez un agréable week-end.
@ Jérémie
Vous allez finir par devenir insultant, Jérémie…. ce monde que vous semblez exécrer, figurez-vous que j’en fais partie et ça n’est pas très prévenant de votre part de me jeter avec l’eau du bain…
Bon, il se trouve qu’en l’occurrence, en ce qui me concerne, je ne saurais vous donner tord… c’est vrai que je ne vaux pas grand chose, mais après tout, vous n’en savez rien… sans compter que je m’y agrippe moi, à la bassine… alors si vous pouviez ne pas trop la secouer, ça m’arrangerai…
Je n’ai pas le don de rendre étincelant ce qui vous parait terne… mais il me semble que vous oubliez de rajouter un ingrédient dans votre macédoine…. la relativité… ingrédient pourtant primordial et à la base de la recette…
Vous avez le vague à l’âme, certes… qui pourrait vous en faire le reproche, mais en quoi cette vue de l’esprit serait plus fiable que l’enthousiasme….?
Alors vous allez me répondre que la relativité est justement ce qui vous amène à la mélancolie… ce à quoi je répondrais à mon tour que le problème dans ce cas est que vous n’accepter pas, par orgueil, par crainte, par distraction, le mouvant de la vie…
Il y a deux manières de voir les choses…
Une!… La vie se doit d’être belle sinon elle ne vaut pas la peine… vision que je réfute car c’est d’une part mettre la barre trop haut et d’autre part, c’est s’assurer à l’avance d’être déçu…
Deux!…. la vie est une longue tartine de merde qu’il faut s’enfiler un petit peu chaque jour… ou du moins, un paradis infernal… dans lequel un certain nombre de… comment dire…?…. une certaine capacité à la création nous amène à en élargir les contours…. à en redessiner la silhouette… Cette créativité prenant naissance dans la jouissance de la relativité… ce qu’on a pu appeler un Mystère….
Rien n’est grave Jérémie, puisque tout est fichu d’avance… tout est fichu d’avance mais il reste le mystère…
Et vouloir conclure est la manière la plus certaine de s’enferrer dans l’absurdité…
Combattre un certain nombre d’incapables motivés par l’appât du gain et endoctrinés par leur idéologie archaïque, c’est marrant, c’est un passe-temps… qui plus est, essentiel… mais vaincre ne serait être en aucune manière la libération…
Notre existence ne peut se résumer à un combat binaire… Il ne faut pas faire une fixette sur l’objectif, seul le chemin compte… faisons en sorte qu’il soit riche, varié, créatif… mouvant… intelligent, sensible et surtout mystérieux…. sinon, c’est sûr qu’ils ont gagné avant même le début des hostilités…
Nous amener à penser le monde comme eux-même le vivent, c’est le piège… Je pensais que vous le saviez… On apprend ça en heures de colle dès le collège… Vous n’avez pas dû être assez collé à l’école… vous avez dû être trop sage… Voilà le problème… vous êtes trop sage… comme une image…
« Si tu ne sais pas quoi faire… fais chier celui qui t’emmerde… et fais confiance en mère nature »…. voilà ce que mon ange gardien m’a toujours conseillé…. et j’avoue que je n’ai jamais eu l’occasion de me plaindre de ce précepte… c’est un bon précepte… il a la dent dure et nous réserve tout le temps de bonnes surprises… des vraies… de celles dont on ignore absolument tout…
« Ah, mon Dieu…. quelle surprise!!! »…. C’est vrai aussi que parfois, la surprise, on s’en serait bien passée…. et qu’il faut crapahuter sévère pour sortir du trou dans lequel « la surprise » nous a jeter… mais vous n’êtes pas du genre pantouflard, vous…. quand on à le vague à l’âme aussi adhérant… on n’a peur de rien… on est pugnace…
Et puis de toute façon, vous n’avez pas le choix…. Vous habitez dans la cinquième ou sixième puissance mondiale… un endroit d’où vous pouvez émettre ce que bon vous semble… alors, pour la mère de famille sous les bombes en Syrie, pour l’africain qui suce des cailloux au pied d’une Kalashnikov…. vous vous devez d’être à la fois, sensible, intelligent, créatif et pugnace….
Le monde vous regarde Jérémie… j’ai l’impression que vous avez tendance à l’oublier… Heureusement Al est là et veille au grain….
Le plus génial dans ce que nous dit Jorion en ce 24 février, ce sont ses interrogations finales.
Pour le reste, le meccano a trouvé une pièce du moteur qui pourrait fonctionner.Mais ce n’est pas sûr. Quant à l’ensemble du moteur on n’ose à peine le regarder !
Imaginer une réunion de « Sages » qui évalueraient les capavcités de survie du système sembl du domaine de l’utopie. Non pas qu’un tel « sénat » ne puisse se réunir. Mais de qui serait-il constitué sinon des ultimes défenseurs du système, prêts à tout justement pour assurer sa survie, même au prix des pires horreurs pour l’humanité.
Car à travers l’agonie du système, c’est aussi la déliquescence de la pensée libérale bourgeoise – pas seulement économique – qui logiquement transparait. Au temps de sa splendeur, elle pouvait produire des penseurs capables de lucidité comme Tocqueville. Aujourd’hui la parole – absurde – est donnée à Alain Minc. Et au gré du temps s’est constitué un totalitarisme de la pensée, surtout en matière économique. A la faveur de la crise, Paul Jorion parvient (tout juste) à se faire entendre. Limiter la nuisance des CDS suffira t-il à arrêter la locomotive qui fonce vers l’abîme ?
Quant à la Grèce et aux Grecs, Jorion a raison de faire un distinguo. Car peu d’entre eux croient en la survie du système. Ce qui arrive en Grèce va arriver en Espagne puis en France. La dévalorisation de la dette est révélateur de solutions impossibles à trouver, hormis la faillite attendue.
Oui le système mondial fonctionne largement selon un moteur à deux temps, acheter ou vendre et cela quel qu’en soit le coût pour l’humanité.
Moi par exemple j’aimerai bien parfois m’offrir du luxe, de meilleurs vins, de meilleurs plats, une meilleure place dans les casinos, histoire quand même de pouvoir mieux relancer la croissance au jeu, pour le progrès, l’évolution, la vertu, la bonne pensée bourgeoise, le bon goût en société, mais non je vois bien que le monde progresse bien trop vite, et qu’il n’est plus du tout fait ou composé pour des gens comme moi.
A vrai dire au jeu j’ai pas toujours eu la main chanceuse alors avec le temps on s’y fait, on participe même de moins en moins à certaines choses sur les forums d’opinions, oui faut pas trop regarder l’ensemble du moteur comme tout le reste ! Et puis après tout on se dit que c’est pas plus mal de devoir toujours acheter les choses au rabais, bon c’est sur au niveau de la qualité c’est pas toujours ça pour une meilleure qualité de vie et santé humaine, pour ça que j’ai encore un peu la ….. en ce moment.
Mais un jour viendra c’est sur, je serais déjà un peu moins seul à me dire mais pourquoi on nous montre toujours rarement l’envers du décor dans un tel monde de publicités. Tiens c’est bizarre j’ai parfois l’impression qu’ils traitent de plus en plus les gens comme du bétail, de la chair à canon, com pour les nouvelles choses qui se préparent en coulisses, pour mieux connaître par exemple à l’avance nos propres goûts et préférences.
Vous savez quoi, je crois que la plupart de mes semblables ne se rendent pas encore bien compte de la chose, il est vrai que lorsque nous écoutons certaines radios de jeunes ou pas, enfin c’est partout l’éclate, on boit, on fume, on baise et on déblatére à tout va, on vend et on achète c’est un peu partout la grande bétise du monde, mais qui donc peut encore y échapper sur la tere, celui peut-être d’une plus grande comédie humaine ou marchande mise en place à l’échelle de tout un monde, notre planète.
Et puis un beau jour voilà qu’une autre mauvaise nouvelle tombe sur la plupart des prompteurs, flute alors c’est de plus en plus la merdasse dans les sociétés, mais non ce sont toujours des gens très bien portants, bien arrivés, le monde en est d’ailleurs tout plein de ces modèles, aux mêmes propos, aux mêmes conduites de singes.
Mais pourquoi donc ils deviennent tous de plus en plus méchants et grippe-sous dans les sociétés, comme si le monde en perdait graduellement la confiance, la santé, la raison et l’amour de son prochain.
C’est sur si le monde en finissait par ruer dans les brancards, on se retrouverait déjà bien plus et sans même guère mieux s’en apercevoir dans le meilleur des mondes à l’image, la belle civilisation marchande oui ils ne sont pas prêts de laisser les pauvres Grecs tranquilles, à vrai dire faut plus trop réfléchir sur nos vies içi bas.
Et c’est alors que le monde glisse de nouveau dans la brutalité des principaux rapports marchands sur terre, combien en réchapperont sans doute un très petit nombre et encore si l’humanité ne s’est pas autodétruite d’içi là.
Oui si le bon Dieu existe qu’il ne tarde pas trop quand même à nous le faire comprendre.
Je lis votre commentaire du Mexique où je séjourne en ce moment. Votre vision sociale ethnocentrique est plaisante mais un peu courte.
Monsieur Jorion,
Quelle est votre position sur le MES et le traité qui lui est adjoint ?
Nous sommes nombreux à vous demander votre analyse…
Votre question me surprend un peu : nous discutons de ces sujets en permanence sur le blog. Nous sommes sans doute, en français, parmi les principaux à en parler. Ce qui vous trouble peut-être, c’est que nous utilisons en général l’expression complète : Mécanisme européen de stabilité ou Mécanisme européen de stabilité financière, plutôt que l’acronyme MES.
Effectivement, vaut ptet mieux pas utiliser l’acronyme MES, qui aurait pu signifier « Modèle Européen Social » ou « Mécanisme Européen de Solidarité »… à une autre époque !
Monsieur Jorion,
Je vous prie de m’excuser si, d’aventure, j’avais zappé quelque part dans les multiples billets de ce blog (que je parcours le plus souvent que je peux), une analyse argumentée de vous même du MES tel qu’il vient d’être voté par l’assemblée nationale. Je tiens à préciser que je sais parfaitement qu’il s’agit du Mécanisme européen de stabilité (ou Mécanisme européen de stabilité financière) et j’ajoute de plus que, fort heureusement, il y a d’autres sites qui ont aussi fait ce travail. Ce qui m’intéressais, encore une fois, c’est votre analyse personnelle. Je vous serai reconnaissante de bien vouloir me communiquer le titre du billet ou de l’article qui comporte votre éclairage sur ce mécanisme. Je me permets de vous faire remarquer que dans même ce billet (question 10) une autre personne vous pose la même question, peut être sommes nous plusieurs à ne pas avoir bien compris votre position ?
Merci de votre réponse
Je cite Nemo3637 : « ultimes défenseurs du système, prêts à tout justement pour assurer sa survie, même au prix des pires horreurs pour l’humanité. »
Parmi les raisons qui incitent certains défenseurs du système, ou plutôt d’une réforme du système, il y a l’idée justement d’éviter les pires horreurs pour l’humanité: la chute brutale du capitalisme ferait de pires dégâts que sa réforme progressive, car dans ces situations révolutionnaires ce sont les plus faibles qui payent le coût du changement.
L’histoire nous a montré récemment à plusieurs occasions que les changements brutaux bénéficiaient principalement aux détenteurs du pouvoir, que ce soit le pouvoir de l’argent ou celui du savoir.
Des aménagements concrets permettant d’améliorer la vie des membres les plus faibles et les plus vulnérables de nos sociétés doivent prendre place le plus rapidement possible, car ces personnes ne peuvent pas attendre un changement total et la mise en place d’une alternative générale au capitalisme de marché, ce qui prendra du temps si on veut que cette alternative trouve ses racines dans les populations et non dans des élites bienveillantes.
Les plus faibles et les plus vulnérables n’ont souvent pas le choix de leur horizon économique, pour beaucoup ce dernier se limite à la survie à la fin de la journée, de la semaine, parfois du mois et avec la précarité tout au mieux la fin de l’année.
Permettre par des réformes à ces personnes d’allonger significativement leur horizon économique serait préférable à leur faire des promesses sur des solutions dont l’existence ne pourra être concrétisée que dans de nombreuses années or comme disait Keynes « Dans le futur nous sommes tous morts » pour certaines personnes ce futur fatal est bien plu proche que pour d’autres surtout si des solutions concrètes et rapides ne sont pas apportées.
Il faut toutefois remarquer qu’en aidant les plus faibles et en réduisant les inégalités même au travers d’une réforme on relancera le capitalisme d’une manière différente de celle sous laquelle il existe actuellement où avec son aveuglement il continue de prêcher les restrictions budgétaires et à appauvrir les pauvres, ce qui ne fera qu’accélérer sa chute. Cette dernière sera aussi dramatique que si elle venait de mouvements populaires et le nombre de faibles augmenterait et en ressortiraient des misères encore plus horribles que celles que nous constatons.
Je ne veux pas du capitalisme tel qu’il existe, surtout sous sa forme néolibérales archaïque, je pense que la priorité doit être donnée à des politiques sociales qui permettront de sauver les plus faibles du désastre et sans doute même de sauver « le système » mais sous une forme très différente.
Les organisations du secteur social auxquelles j’ai participé pendant plus de 15 années, demandent la même chose, et elles, au moins ont consulté leurs membres de base pour arriver à cette conclusion.
Le réseau Européen Anti Pauvreté, ATD quart Monde, le Forum Européen des personnes handicapées, le Lobby Européen des femmes , le réseau Européen anti raciste, le forum Européen des jeunes, Le réseau européen des personnes âgées , le réseau de défense du droit au logement, La ligue européenne de défense des gays et lesbienne (très discriminés dans le système actuel) demandent des réformes du système et à ma connaissance à part quelques individualités parmi leurs membres ils ne prônent pas de changements radicaux. Seulement qu’on leur permette de vivre mieux et plus librement.
De même les membres de la Confédération Européenne des Syndicats.(CES)
Revendications du réseau Européen anti pauvreté:
http://www.eapn.eu/fr
Revendications de la CES
http://www.etuc.org/a/9724
ATD quart Monde Europe:
http://www.atd-quartmonde.org/-Informations-Quart-Monde-bulletin-.html
Plate-forme des personnes âgées:
http://www.age-platform.eu/fr/2012-annee-europeenne-du-vieillissement-actif-et-de-la-solidarite-entre-les-generations
La Plate-forme Sociale Européenne qui regroupe 41 associations semblables à celles citées au dessus:
http://cms.horus.be/files/99907/MediaArchive/Press_Releases/120215_%20Social%20Platform%20letter%20to%20the%20EPSCO%20Council%20of%20February%2017.pdf
Et la « Spring Alliance » que associe aux membres de la Plate-forme Sociale Européenne, La Confédération Européenne des Syndicats et le Bureau Européen de l’environnement (aussi une associations non gouvernementale et sans buts lucratifs)
http://cms.horus.be/files/99907/MediaArchive/Policies/Lisbon_Strategy/090807%20Spring%20Alliance%20Manifesto_%20FR.pdf
Je viens de penser à une autre dimension du problème en revoyant le texte de la « Spring Aliance »
A mon avis la défense de l’environnement n’aurait rien à gagner d’un changement brutal du système capitaliste: tout changement brutal se fait au dépend d’une forte augmentation de l’entropie, et on ne sait pas combien de temps il faudrait pour qu’un autres équilibre puisse apparaitre… Il y a en revanche des propositions réformistes avec des effets rapides sur l’environnement, voir les propositions de Pierre Larrouturou.
Paul T.
L’histoire nous a montré récemment à plusieurs occasions que lors des crises, nos décideurs s’engageaient un peu facilement dans des conflits guerriers
Ceux qui croient en la sagesse dans nos démocraties libérales et bourgeoises sont les mêmes qui croyaient en la sagesse d’Hitler en 1938