Billet invité
Le plan bidon est une sinistre farce : ses auteurs eux-mêmes n’y croient pas !
Anders Borg, le ministre suédois des finances, a commenté ainsi les événements : « Bien sûr, tel le nouvel acte d’un long drame, les Grecs restent collés à leur tragédie. Mais si je ne crois pas que nous ayons réglé le problème, je suis persuadé que nous avons réussi à faire du problème grec le problème des Grecs ».
Gregorz Kolodko, le ministre polonais, n’y va pas non plus par quatre chemins : « …on pourrait dire que les choses sont en bonne voie, mais elles ne le sont pas. Elles annoncent une catastrophe qui a déjà débuté et qui progresse lentement. Tricher vis à vis de l’opinion publique et tromper le marché par de faux calculs n’est ni une stratégie ni une politique, c’est de la pure stupidité ».
Le sauvetage de la Grèce consiste à l’isoler pour la regarder lentement sombrer, après que ses créanciers privés aient fait la part du feu, substituant dans une très large mesure à leurs prêts des crédits sur fonds publics, dont les chances de remboursement sont ce qu’elles sont.
Tirant à sa manière les leçons du climat détestable qui se développe en Grèce, Werner Hoyer, président allemand de la Banque européenne d’investissement (BEI), a proposé à la Commission d’accorder un congé spécial à ses fonctionnaires grecs, afin qu’ils puissent contribuer aux réformes dans leur pays. Avec ce commentaire sublime : « Cela n’apporte pas grand-chose si ce ne sont que les Allemands ou d’autres Européens du nord qui annoncent les mauvaises nouvelles en Grèce ». Pour mémoire, la « task force » européenne qui va être dotée d’un pouvoir de contrôle sur leur mise en oeuvre est dirigée par un Allemand, Horst Reichenbach.
Pour que la zone euro survive, la Grèce doit périr en son sein : telle est la morale de l’histoire. Laissant le monde entier abasourdi, ne comprenant pas comment un si petit pays peut avoir menacé le système financier international !
Que va-t-il se passer dans l’immédiat ? L’échange des titres de la dette grecque va mobiliser l’attention : un volume insuffisant de titres présentés au gouvernement grec remettrait en question l’équilibre global du plan adopté. Entre 20 et 25% des titres concernés seraient détenus par des hedge funds, dont l’attitude, pas plus que celle de certaines banques, n’est connue. Devant cette menace, le gouvernement grec a engagé le processus législatif d’adoption d’une clause d’action collective rendant obligatoire jusqu’au seuil des 2/3 du volume des titres l’échange, la configurant ainsi afin de tenter d’esquiver l’activation des CDS, objectif également poursuivi par l’Institute of International Finance qui regroupe les grandes banques mondiales.
On attend par ailleurs la décision du FMI quant au niveau de sa participation au plan. Prudent, celui-ci voudrait la limiter au minimum possible de 13 milliards d’euros, soit 10% du total du prêt, étant donné qu’il lui est politiquement impossible de s’esquiver. Cela a comme conséquence d’accroître la part financée par l’Union européenne, qui espérait une participation du tiers.
Plus à terme, comme le Frankfurter Allgemeine Zeitung l’analyse ce matin, il ne va y avoir de choix qu’entre adopter un troisième plan de sauvetage ou laisser sortir la Grèce de la zone euro. Cela sera – peut-on ajouter – une question de calendrier, dépendant de la situation dans laquelle les suivants de la liste se trouveront.
C’est la raison pour laquelle Mariano Rajoy a sans doute considéré que le moment était favorable pour renégocier avec Bruxelles les objectifs de réduction du déficit public de l’Espagne. Descendre de 8% l’année dernière à 4,4% cette année se révèle totalement irréaliste, car cela demanderait un ajustement de 30 milliards d’euros dans le budget, deux fois ce que le plan d’austérité prévoit.
Sans surprise, l’histoire grecque se répète déjà.
146 réponses à “L’actualité de la crise : SINISTRE FARCE, par François Leclerc”
Bonjour à tous
@Paul Tréhin et à tous:
Dernières nouvelles de Grèce:
12:27 | ΕΛΛΑΔΑ
Up to 64.000 teachers, municipal employees etc to work without salary
Salary cutbacks (called « unified payroll ») for contract workers at the public sector set to be finalized today. Cuts to be valid retroactively since november 2011. Expected result: Up to 64.000 people will work without salary this month, or even be asked to return money. Amongst them 21.000 teachers, 13.000 municipal employees and 30.000 civil servants.
En gros: salaire unifiés: rétroactif depuis nov 2011> 64000 salariés du secteur public et parapublic vont travailler sans salaire ce mois çi! CERTAINS DEVRONT MÊME REMBOURSER
Les merveilles du capitalisme financier: « Mes chers compatriotes, il va désormais falloir que vous payiez pour pouvoir travailler! Vive la République Une, Indivisible et Imputrescible! »
Vu à la Télé, Bon pour Accord et Valoir ce que de Droit et je dirais même plus: Lu& Approuvé par Troïkubu Ier, Grand Oligarque d’Europe.
Cordialement enragé!
Payer et perdre de l’argent en allant travailler cela m’est arrivé en Allemagne, où mon tx d’imposition à la source classe V, prenait une grande prtie de mon salaire. En résumé les frais de transports et garde d’enfant ne compensait pas mon salaire net, moralité la famille perdait de l’argent quand moi j’allais bosser. A la fin je suis resté à la maison garder mes enfants, poirtant mon salaire brut était convenable.
Travailler plus, gagner plus du Sarkozy local.
Pendant ce temps en Islande on annule des dettes privées …
Raisins de la colère : la dette des prêts immobiliers islandais réduite de l’équivalent de 13% du PIB (Bloomberg)
mercredi 22 février
The island’s households were helped by an agreement between the government and the banks, which are still partly controlled by the state, to forgive debt exceeding 110 percent of home values. On top of that, a Supreme Court ruling in June 2010 found loans indexed to foreign currencies were illegal, meaning households no longer need to cover krona losses.
Icelandic Anger Brings Debt Forgiveness in Best Recovery Story
Icelanders who pelted parliament with rocks in 2009 demanding their leaders and bankers answer for the country’s economic and financial collapse are reaping the benefits of their anger.
Since the end of 2008, the island’s banks have forgiven loans equivalent to 13 percent of gross domestic product, easing the debt burdens of more than a quarter of the population, according to a report published this month by the Icelandic Financial Services Association.
“You could safely say that Iceland holds the world record in household debt relief,” said Lars Christensen, chief emerging markets economist at Danske Bank A/S in Copenhagen. “Iceland followed the textbook example of what is required in a crisis. Any economist would agree with that.”
The island’s steps to resurrect itself since 2008, when its banks defaulted on $85 billion, are proving effective. Iceland’s economy will this year outgrow the euro area and the developed world on average, the Organization for Economic Cooperation and Development estimates. It costs about the same to insure against an Icelandic default as it does to guard against a credit event in Belgium. Most polls now show Icelanders don’t want to join the European Union, where the debt crisis is in its third year.
(…)
Source Bloomberg
Dans un débat entre Mélanchon et Attali en juin ou juillet 2010 Mélanchon disait que par un vote du parlement il était possible de répudier la dette .Pour lui ce n’était qu’un rapport de force entre un prêteur et un emprunteur.Attali très gèné contredisait du bout des lèvres .
Bien sur qu’il est possible d’annuler la dette d’un coup de crayon .
Comment font les créanciers d’une entreprise qui fait faillite ? Sinon de passer une perte dans leur bilan.
Les banques qui ont prêté à tout va depuis 1974 en étant complices du roulement de la dette par les états n’ont elles pas commis une faute grave et en tirer les conséquences
Je précise que je ne suis ni communiste ni anarchiste
http://www.bastamag.net/article2142.html
Pour revenir aux analyses en profondeur des phénomènes économiques, voici un texte repris et remanié, à partir d’un courriel que j’ai envoyé à la revue « en ligne » : « La Vie des idées, »
Dans un article très intéressant de Cyril Hédoin, « Quand nos comportements déroutent les économistes », La Vie des idées, 20 février 2012. ISSN : 2105-3030. URL : http://www.laviedesidees.fr/Quand-nos-comportements-deroutent.html
L’auteur dit dans son résumé:
‘’En s’appuyant sur des travaux de psychologie expérimentale, l’économie comportementale remet aujourd’hui en cause les fameuses hypothèses de rationalité de l’homo oeconomicus. ‘’
Ma réponse révisée maintenant :
C’est le mot ‘’ aujourd’hui ‘’ qui me fait réagir. En effet, dès la fin des années 1950 et tout au long des années 1960, de nombreuses voix s’étaient déjà élevées pour critiquer le simplisme de l’hypothèse de la rationalité économique du consommateur et plus généralement des comportements des agents économiques ainsi que des hypothèses de marché fonctionnant dans une concurrence pure et parfaite.
1 – Atomicité des agents
2 -homogénéité des produits,
3 – mobilité totale et sans frictions des facteurs de production: travail et capital
4 – La libre entrée et sortie sur le marché
5 – information complète à tout instant de tous les agents économiques sur les prix la qualité et les quantités disponibles sur le marché.
Un des fondateurs de ces critères Franck Knight les avait formalisés dès 1921, il y avait toutefois ajouté deux critères importants : celui d’incertitude et celui de risque, sans lesquels il considérait que le profit capitaliste était immoral. Ce que les Néolibéraux n’ont bien sûr pas repris…
Conditions théoriques dont malheureusement les modèles économiques classiques et néoclassiques font une utilisation concrète malgré les imperfections des marchés, ils considèrent toujours que « les marchés savant mieux » (Markets know best) Ces fondamentalistes poussant le vice jusqu’à prétendre que les crises viennent justement du fait que ces conditions de sont jamais réalisées.
Et bien entendu les incertitudes dans l’exercice de la gestion d’entreprises privées ou publiques jamais prises en considération. « Ceux qui gagnent le méritent » et ceux qui perdent sont des fainéants ou des incapables
Or l’incertitude joue un rôle fondamental dans l’agencement des activités économiques. Voir l’excellent livre de Leonard Mlodinow « The Drunkard Walk : how randomness rules our lives »
Pour les fondamentalistes de l’économie de marché, en gros si le modèle ne marche pas c’est la faute à la réalité…
J’ai eu la chance et le bonheur de suivre les cours du Professeur Robert Guilheneuf de 1969 à 1971 à la faculté de Droits et de sciences économiques de Nice. Il nous enseignait en 3ème année de licence, dès cette date un cours de ’’psychologie économique’’, matière qu’il était parvenu à faire admettre comme une discipline universitaire à part entière par les plus hautes autorités académiques françaises. Et dont il avait établi les contours avec son ami Paul Albou.
Dans son enseignement il élargissait la rationalité des agents économiques bien au-delà de la rationalité purement économique, y incluant des analyses alors très en vogue de psychosociologie des comportements, défendues par les maitres et pionniers de la psychologie économique : Katona, Katz et Lazarsfeld, y incluant les aspects sociologiques des décisions des consommateurs et autres agents économiques. Les apports de penseurs tels que Vance Packard, célèbre auteur du livre ‘’La persuasion clandestine’’ publié au début des années soixante (si je me rappelles bien, montraient les rôle des motivations profondes des êtres humains allant souvent jusqu’au niveau de pulsions diverses.
En fait dès cette époque les analyses des comportements en situation de décisions économiques faisaient l’objet d’études scientifiques ainsi que d’observations plus fines tirées des principes fondamentaux de la psychanalyse, pour aller au-delà de la ‘’boite noire’’ chère aux behavioristes. Ce fut un des domaines de la psychologie où les chercheurs contribuèrent à l’élaboration de programmes de publicité et de conception de produits essayant de flatter les pulsions de base, donc souvent très « basses » des consommateurs. Cela était fondé sur des observations minutieuses des habitudes d’achats, pour aller au-delà des réponses données lors des enquêtes. Les chercheurs s’étant aperçus que des personnes enquêtées pouvaient répondre sincèrement aux questions d’une certaine manière alors que leurs comportements en tant qu’agents économiques contredisaient leurs propres réponses lors des enquêtes. Il y avait donc un second niveau à la décision, un niveau inconscient que les chercheurs essayaient de comprendre.
Cette branche de la psychologie économique, florissante des année 60 à la fin des années 70, allait être rapidement mise au ban des théories économiques redevenues en vogue, dans les années 1980, avec le renouveau des analyse libérales et de l’économie de marché, avec pour leader Milton Friedman ou Keneth Arrow et Gérard Debreu, approches qu’on a appelé ‘‘néolibérales’’ et liées au formalisme de l’école économique de Chicago dont les modèles mathématiques s’accommodaient mal de considérations socio psychologiques difficilement paramétrables dans des formules mathématiques.
Cet aspect de l’analyse comportementales des agents économiques est réapparue il y a peu quand de grands économistes et autres spécialistes des sciences sociales ont constaté des résultats dans les évolutions des marchés, inexplicables par les hypothèses néolibérales, entre autre la rationalité des agents, et se sont plongés dans des analyses se rapprochant des comportements humains réels, allant au-delà de la rationalité économique pure.
Georges Akerlof célèbre pour ses recherches sur l’asymétrie d’information entre vendeur et acheteur, qui lui valurent le prix Nobel d’économie, reprenait le thème cher à John Maynard Keynes ‘’Les esprits animaux’’ dans un livre récent en 2009 et Dan Arielly publiait à la même période ‘’ Prédictably irrarional’’ .
La période du regain du libéralisme économique au travers du ‘’Néo libéralisme’’ a constitué un recul sévère dans la compréhension en profondeur de phénomènes économiques, en reprenant l’hypothèse de la rationalité économique des agents comme crédo (Joseph Stiglitz parle de ‘’fondamentalistes’’ de l’économie de marché) alors que celle-ci avait été déjà très critiquée dès la fin des années 1950, et considérée comme obsolète dans les années 1970. Parler de Milton Friedman ou de Arrow et Debreu en économie à l’époque, était souvent considéré à cette période post soixante huit, comme un soutien à une idéologie conservatrice. Or les ‘’néolibéraux’’ sont parvenus à faire croire par la suite, dans les années 80, avec Reagan et Thatcher, qu’il s’agissait d’une pensée réformiste moderne, à laquelle on ne pouvait se soustraire : qu’on désigne parfois comme ‘’la pensée unique’’.
C’est pourtant le manque de compréhension des comportements économiques individuels qui a conduit les néolibéraux à persévérer dans des politiques monétaristes débridées, ne tenant pas compte du fait qu’il existe d’autres motivations aux comportements économiques que la disponibilité de monnaie au travers de politiques de taux d’intérêt ridiculement bas et de facilités de crédit. Si l’horizon économique des agents se réduit, même à un taux d’intérêt de 0% ils n’emprunteront pas. Or l’horizon économique des agents dépend de facteurs tout autres que la simple rationalité économique de la théorie ‘’néoclassique’’.
On trouve très probablement dans cette erreur d’analyse des comportements économiques une des causes fondamentales de la crise actuelle : les autorités financières et gouvernementales américaines continuant d’essayer de relancer la demande par des politiques monétaires qui ont conduit aux excès que l’on connaît en matière de prêts à des agents non solvables. Voir l’analyse de Joseph Stiglitz dans ‘’Le triomphe de la Cupidité’’ où il donne tous les détails de ces décisions erronées des autorités financières américaines, qui ont conduit au désastre de 2008.
On regrettera que les pensées de ces prix Nobel d’économie tels Akerlof, Amartaya Sen, ou Joseph Stiglitz n’aient pas plus influencé les dirigeants des pays de l’OCDE ou de l’Union Européenne avant et pendant la crise et encore aujourd’hui. Mais est-ce vraiment surprenant de la part de personnes dont la culture économique s’appuyait au mieux sur les arguments des « fondamentalistes de l’économie de marché » et le plus souvent sur de vieilles scies du crédo libéral : les gouvernements et les entreprises publiques sont inefficaces, les fonctionnaires sont des fainéants, les syndicalistes des « emmerdeurs » et les chômeurs des « assistés », mieux vaut donc laisser faire les entreprises privées et « écouter » les marchés.
Pensées venues « des tripes » plus que du cerveau…
Étonnez vous avec ça que les capitalistes ne s’aperçoivent même pas qu’ils sont en train de scier la planche sur laquelle ils sont assis, en ne voyant pas que les politiques d’austérité ne vont que réduire la demande pour les biens et services qu’ils mettent sur le marché.
Les capitalistes financier sont pires car eux ne produisent rien ils spéculent, eux aussi contribuent (si j’ose dire) à la ruine du système capitaliste.
On pourrait s’en réjouir, si cela n’allait pas entrainer, pour les plus faibles et les plus vulnérables (personnes handicapées et âgées dépendantes) des souffrances encore pires que celles qu’elles subissent aujourd’hui car les très riches se seront barrés avant la catastrophe qu’ils auront crée eux même. internalisant les profits et externalisant les pertes.
Paul
La question que nous devons nous poser maintenant, c’est: comment mettre l’UE hors d’état de nuire?
Car la machine à détruire les acquis sopciaux en europe, c’est pas l’OMC, c’est pas le FMI ou du moins secondairement, c’est avant tout l’UE. Réponse urgente.
1, en redonnant la voix au peuple, en reconstruisant la démocratie, en convoquant une constituante
2, en prenant des décisions unilatérales en désobéissance par rapport au traité européen, l’ UE n’a pas prévue de clauses d’exclusion . . .
3,
Nonn JLM, la vraie question est comment mettre en route l’Union Européenne qui n’existe pas dans la réalité, d’où son incapacité à prendre des décisions.
Comment se fait-il que la France soit en retard dans le droit social par rapport aux directives européennes? En particulier dans la lutte contre les discriminations. L’égalité Homme femme y est moins respectée que dans bien des pays d’Europe. Le droit des personnes à leurs préférences sexuelles y est ignoré ou pire stigmatisé comme le montre un événement récent avec le député Christian Vanneste, dont les écarts de langages ne sont que des épisodes récents d’une attitude délétère envers les personnes homosexuelles. Même des pays conservateurs comme l’Espagne ou l’ »Argentine ont entériné le droit au mariages entre personnes du même sexe.
En matière de respect des droits des personnes handicapées, même l’Amérique capitaliste est en avance sur nous, elle est au niveau que demande la tant décriée Commission Européenne.
Cela s’est fait aux USA comme en Europe grâceà la puisance des asociations de personnes handicapées: en Europe, l’EDF (European disability Forum) a obtenu plus d’un million trois cent mille signatures collectées dans tous les pays de l’UE et a ensuite obtenu de la Commission Européenne une directive plus favorable aux droits des personnes handicapées.
Là où le bât blesse en Europe c’est qu’il n’existe pas de vrai gouvernement européen, c’est au final une institution bancale appelée conseil des ministres de l’UE qui décide. Or cette institution est formée de ministres nationaux en exercice, chacun tirant la couverture à lui et incapable de prendre une décision en fonction de l’intérêt général des populations européennes.
Le vrai problème c’est qu’il n’y a personnes dans les institutions européennes pour rappeler aux états de l’Union Européenne qu’il existe un intérêt général commun: les états de l’UE se comportent selon la stratégie que Joseph Stiglitz appelle « ruine ton voisin » (« beggar-thy-neighbour »)
Comment se fait-il que les ex pays du bloc de l’Est ne veuillent pas adopter ce que l’on appelle « L’acquis social Européen »
Pour information ils étaient prêts à signer la charte européenne des droits fondamentaux intégrée au projet de traité constitutionnel, pour pouvoir entrer dans l’Union Européenne.
Avec le « non à ce traité dans plusieurs états de l’Union Européenne ils se sont rétractés. Le Royaume Uni d’Angleterre, l’Irlande et la Pologne ont obtenu dans le traité de Lisbonne qui a suivi, des dérogations scandaleuses aux droits fondamentaux de l’Union Européenne. Ente autre en Irlande et en Pologne des restrictions aux droits de femmes à disposer de leur corps, interdisant le libre choix à l’avortement. De même les droits de homosexuels et des transsexuels, pourtant inclus dans la charte Européenne des droits fondamentaux, ont été bafoués en Pologne et dans de nombreux états Baltes, sans qu’aucune autorité européenne n’y puisse rien.
J’en reviens donc à ma réponse initiale à votre question:
« comment mettre l’UE hors d’état de nuire? »
Je poserais plutôt la question suivante:
« Comment permettre à l’UE d’empêcher les états européens de nuire à leurs propres peuples? »
Comme je l’ai dit dans un message précédent, la Commission Européenne et le Parlement Européen ont les moyens et les instruments nécessaires à lancer une vaste politique Keynésienne de relance des économies des états de l’UE, ce qui manque maintenant, c’est une volonté politique européenne de se lancer dans une telle politique, laquelle est minée par les égoïsmes des états membres engagés dans une concurrence inter-étatique féroce utilisant le dumping social et fiscal comme arme compétitive, cela au nom du libéralisme économique et de l’économie de marché, alors qu’il s’agit en réalité,d’une forme particulièrement vicieuse d’interventionnisme étatique.
La Commission Européenne a lancé plusieurs initiatives dans ce sens et s’est vue opposer une résistance forcenée des états membres:
proposition d’investissements européens massifs dans une grille « intelligente » de transport de l’énergie à l’aide d’infrastructures financée par l’Europe.
Diverses directives en faveurs de la non discrimination ou de la lutte contre la pauvreté ont été repoussées par les états membres au nom du fameux « principe de subsidiarité »
J’ai déjà cité par ailleurs l’initiative de la commission européenne rendant en principe obligatoire la consultation effective des membres de la société civile au travers d’un processus appelé « Méthode ouverte de Coordination » que plusieurs associations utilisent de manière efficace pour établir un lien fort entre les gouvernements locaux régionaux et nationaux et les associations locales régionales et nationales. Cela dans plusieurs états européens mais pas dans d’autres, comme la France, où les gouvernements ignorent ce processus.
La commission Européenne n’a aucun moyen d’obliger les gouvernements des états membres à mettre en place ce processus de consultation entre la société civile et les gouvernements. Elle n’a pas non plus la possibilité d’intervenir quand un état viole les droits fondamentaux européens, dont la déclaration a pourtant été signée par les pays membres; Les procédure judiciaires ne peuvent être entamées que par des individus ou des personnes morales agissant en leur nom propre, les actions collectives (class actions) ne sont pas admises et les plaignants doivent avoir épuisé toutes les voies de recours nationales (en perdant à chaque fois) avant que l’affaire ne soit portée devant la cours de justice européenne. Cela peut prendre des dizaines d’années…
Par ailleurs il convient de distinguer les états membres l’Union Européenne des états membres du conseil de l’Europe, organisation moins formelle mais plus étendue en nombre d’états, incluant entre-autre la Turquie…
Le conseil de l’Europe émet souvent des textes incitatifs, donc non coercitifs, mais dont la portée est souvent plus forte car les états qui ne respectent pas ces textes savent que leur réputation est engagée auprès d’un plus grand nombre d’autres états.
A l’opposé des actions devant la cours de justice européenne les procédures auprès du Conseil de l’Europe pour porter plainte contre un état récalcitrant, y sont moins lourdes qu’auprès de la cour Européenne de justice. Les actions collectives y sont admises et si le dossier est bien ficelé les chances d’obtenir gain de cause sont très élevées.
Ce genre de possibilité manque gravement à l’Union Européenne.
A l’heure actuelle, il n’existe pas de pouvoir européen réel proposant des politiques cohérentes, ce qui explique que les marchés financiers et les lobbies industriels et commerciaux occupent la place « La nature a horreur du vide ».
Pour le moment ce sont eux qu’on devrait interpeller quand on critique l’Europe: l’Europe n’existe pas en tant qu’organisation politique.
La très grosse erreur des « pères de l’Europe » a été de commencer par « le marché commun » au lieu de bâtir une Europe politique en premier lieu, harmonisant d’entrée les droits sociaux et les fiscalités, tant qu’il en était encore temps et que c’était encore faisable, de manière à éviter le dumping social et fiscal entre les pays.
Cela a commencé dès les débuts du marché commun: j’ai retrouvé un article publié dans le journal communiste de la région de Nice: « Le patriote » qui dénonçait déjà le chantage à la main d ‘œuvre exercé par les pays où les protections et les charges sociales étaient plus faibles qu’en France.
Paul T.
Les remèdes administrés à la Grèce ne font qu’empirer le mal.
Pourtant, les « apprentis médecins » penchés à son chevet, continuent, encore et encore, malgré la révolte de la population (bien que ici on ne nous en parle pas, au cas où………).
Alors que va-t-il bientôt resté à faire au peuple grecs?
et après chez nous si l’un des deux austéritaires est élus?
Il est difficile de rester optimiste, dans ces conditions….
bonsoir
merci pour l’article
pourquoi des emplois ?
la productivité sert à abaisser le temps d’emploi obligatoire de chacun, enfin, dans un monde qui serait alors qualifié d’humain – le secteur de la finance y a réussit, pour lui-même c’est le problème … c’est maintenant aux consommateurs de ne plus consommer 80% monopoles mais à se bouger pour doper l’économie de demain, la durable, à vos projets avant que le syndrôme grec n’arrive en nos contrées, combien de temps ?
Cette histoire greque n’est qu’un moyen détorner pour faire du QE a l’européenne et renforcer la comptabilité des banques au dépends de celles des états et surtout des contribuables. L’argent créer par la BCE a un double effet kiss cool, il augmente la masse monnaitaire européenne afin de garder une parité avec le dollar et permet aux investisseurs, aux banques, de recouvrir leur dettes grace aux largesse de la BCE et du coup récuperer du cash pour gonfler leur ratio de reserve.
La gréce ne sert a rien d’autre sinon de double comptabilité aux niveau internationale. Si les US sorte un autre QE, se sera au tour du portugale et ensuite de l’espagne. Pour garantir une parité monnaitaire il faut que les masses monnaitaires soient en équilibre des deux cotés de l’atlantique. De toute façon sera les peuples qui en paieront l’addition, puisque les états ne produisent aucune rentrer d’argent.
La destruction de l’euro ne pouvant que renforcer la valeur, disont le prix, du dollar. Et a mon avis ont risques de le sentir passer si l’euro se désintégre.
Je plains les gréques et les autres mais ils doivent reconnaitre que leur frénesie monnaitaire, augmentation des prix vont leurs couter trés chers. Certains les ont encourager a s’endetter, les banques, en sachant que dans le pire des cas ils savaient s’arranger pour récupérer leur mises et revoyer l’addition aux états, donc aux peuples.
En gros, je construit un truc bien merdique pas cher que je revends cher, se truc merdique s’écroule et c’est l’assurance, l’état, qui rembourse les dommages. C’est une sorte d’anarque a l’assurance, se qui a été le cas de freedie et mac aux états unis.
Et le savoir ne change rien …..
« Pour que la zone euro survive, la Grèce doit périr en son sein : telle est la morale de l’histoire ».
L’Europe un projet politique…………….
« un projet politique visant délibérément à garantir qu’aucun pays ne soit à nouveau à même de dominer le continent s’est transformé en un mécanisme permettant d’imposer cette domination. »John Weeks, Social-Europe,
http://contreinfo.info/article.php3?id_article=3225
Faut il venir de l’université de Londres pour constater une telle horreur?
Emmanuel Todd : « Annulons la dette du Vieux Monde ! »
http://www.lepoint.fr/economie/emmanuel-todd-annulons-la-dette-du-vieux-monde-13-12-2011-1406951_28.php
les riches, ou les banques, ne prennent absolument pas les petits épargant en otage. Puisque ces petits et moyens épargants ne representent que la moitié de l’épargne, est encore. Non ils font croirent que seul les petits perdront, alors que tout le monde est surtout les gros y perdront leur chemises. Le probléme est que les gros n’aimeent pas perdre, et que lorsqu’ils perdent il se révolte a l’inverse des petits qui subissent en faisant la gréve.
Le groupe de travail « Politiques sociales » à la Plate-forme sociale Européenne travaille en ce moment à l’amélioration de l’accès à des services bancaires correspondant aux besoins des personnes les plus pauvres et éloignées du marché du travail de manière à ce que ces personnes puissent avoir accès aux services de base des institutions bancaires, sans subir de discriminations inacceptables.
Ces services de bases sont une demande constante d’organisations telles qu’ATD quart Monde ou EAPN (European Antipoverty Network ») ainsi que d’autres regroupements européens d’associations de luttes contre la pauvreté. Ce sont donc là des demandes qui viennent de personnes vulnérables et non d’institutions paternalistes…
Pour ce qui est le la grève voici une piqure de rappel à propos de la journée du 29 février 2012:
Journée d’action européenne syndicale : 27 pays en action pour l’emploi et la justice sociale
« A la veille du Sommet européen des 1er et 2 mars, placé essentiellement sous le signe de l’austérité et de la discipline budgétaire, la Confédération européenne des syndicats (CES) adresse un message clair aux dirigeants de l’Union : cette austérité imposée va plonger l’UE dans la récession ! Les affiliés de la CES se mobiliseront en force, le 29 février, dans les 27 pays, et au-delà, pour dénoncer et condamner ce type de gouvernance et proposer des alternatives pour l’emploi et la justice sociale. »
Texte complet:
http://www.etuc.org/a/9724
Paul T.
Hi,
It’s Official – Greece Unveils The Negative Salary, And A Whole New Meaning For « Pay To Play »
« We thought we had seen it all. »
« Salary cutbacks (called « unified payroll ») for contract workers at the public sector set to be finalized today. Cuts to be valid retroactively since november 2011. Expected result: Up to 64.000 people will work without salary this month, or even be asked to return money. Amongst them 21.000 teachers, 13.000 municipal employees and 30.000 civil servants. »
http://www.zerohedge.com/news/its-official-greece-unveils-negative-salary
INCREDIBLE, n’est-il pas ?
Notre pays s’enfonce dans les ténèbres du Moyen Âge, par Mikis Theodorakis
« Un complot international est en cours, visant à mener à terme la destruction de mon pays. Les assaillants ont commencé en 1975, avec comme cible la culture grecque moderne, puis ils ont poursuivi la décomposition de notre histoire récente et de notre identité nationale et aujourd’hui ils essaient de nous exterminer physiquement par le chômage, la famine et la misère. Si le peuple grec ne se soulève pas pour les arrêter, le risque de disparition de la Grèce est bien réel. Je la vois arriver dans les dix prochaines années. Le seul élément qui va survivre de notre pays sera la mémoire de notre civilisation et de nos luttes pour la liberté. » Le compositeur Grec Mikis Theodorakis, ancien résistant et héros de la lutte contre le régime des colonels, aujourd’hui âgé de 87 ans, lance un appel à l’opinion internationale.
http://contreinfo.info/article.php3?id_article=3223
les 11 milliards de perte de dexia sont pas perdus pour tout le monde , ah les salauds.
Allez Bertrand, il faut payer maintenant ! Et se taire. 😉
En perte historique, Dexia interpelle l’UE sur son sauvetage
constat effroyable et insupportable
Silence, la Grèce se meurt…
http://www.les-crises.fr/silence-la-grece-se-meurt/
http://en.wikipedia.org/wiki/Notgeld
Notgeld (German for « emergency money » or « necessity money » ; « monnaie de nécessité » in French) is the name of money issued by an institution not authorized for money emission. This occurs usually when money is not available from the central bank. The best known emergency money emissions occurred in Germany and Austria-Hungary around the end of the first World War, that’s why the German term is used. Issuing institutions could be e.g. town savings banks, municipalities, private and state-owned firms. It was therefore not legal tender, but rather a mutually-accepted means of payment in a particular locale or site. Notgeld is different from occupation money that is issued by an occupying army during a war.
Incroyable :
There were also notgeld coins that were made of compressed coal dust. These became quite rare, as most of them were eventually burned as fuel.
Il y a un truc qui me chiffonne : depuis disons 2000, combien la Grèce a-t-elle versé d’intérêts à ses créanciers ?
Les Chinois ouvrent des usines en euroland:
http://www.zerohedge.com/news/europe-now-chinas-sweatshop-great-wall-starts-building-cars-bulgaria
Le salaire mensuel des 6.000 ouvriers de l’usine Renault récemment inaugurée à Tanger est de 250 euros. En euroland on nivèle petit à petit: http://epp.eurostat.ec.europa.eu/statistics_explained/index.php?title=File:MW_map_EUR_Feb_2012.png&filetimestamp=20120215080709
Encerclés comme ils le sont, on se demande comment les Grecs vont faire pour maintenir les 510 euros de salaire minimum fixés par le dernier memorandum en date. Les Portugais et Espagnols devraient suivre.
What a wonderful world…
Et peut-être bientôt les Français aussi. C’est dans le plan de la « Ploutocratie ».
Jeudi 23 février 2012 :
Grèce : récession plus prononcée que prévu en 2012, selon Bruxelles.
La Commission Européenne s’attend à une récession plus prononcée que prévu en Grèce en 2012, avec une contraction de l’activité de 4,4 %, contre un repli de 2,8 % pronostiqué à l’automne dernier, selon ses dernières prévisions publiées jeudi.
http://www.boursorama.com/actualites/grece-recession-plus-prononcee-que-prevu-en-2012-selon-bruxelles-d1b8ff1c91cb84f54ab268d316ee6a78
J’ai créé un torrent concernant ce colloque, parce que la video n’arrêtait pas de se bloquer, en tout cas chez moi – pour ceux que cela pourrait intéresser :
L’intervention de Michel Dobry.flv
http://thepiratebay.se/torrent/7052695/L_intervention_de_Michel_Dobry.flv
A tester… je suis le seul « serveur » donc ça n’ira pas vite !
Le seuls gagnants dans cette affaire: les Hedge Fonds, banques et assurances. Il ne renoncent qu’à 50 pourcent de leurs créances. Ils auraient tout perdu en cas d’une faillite de la Grèce. D’autres gagnants: les gouvernements, car il y aura des élections cette année, en France, aux USA, en Grèce, et 2013 en Allemagne. On a gagné un peu de temps. Comme d’habitude.
il ne perdent rien, il en remettent pour 20 ou 30 ans et a se tarif, les 50% seront largement remboursé. Ils perdent oujourd’hui en espérant gagner demain. C’est ça la mentalité du joueur, c’est la casino. Je flambe, ça c’est les greques, et j’encaisse, ça c’est les financiers.
Pareil pour tous les flambeur qui ont voulu en avoir plus que les autres. Le temps de la facture arrive, les réves de bénéfices se transformeront en cauchemar de pertes. Tout comme les réves d’avancé sociale qui se transforme deja en regression social. L’amour du prochain en haine du prochain. L’argent a toujours eu quelque chose d’admirable elle rends les gens fou, parce qu’il croient en sont pouvoir. Alors que sont pouvoir n’est pas sont prix mais sa valeur. Et le probléme c’est d’oblier la notion de valeur.
Ont est bien partie pour les trente piteuses (copy righted logique) 🙂 🙂 🙂
On voulait guérir le malade mais on s’aperçoit qu’après une saignée de trop….il est mort. « What’s to be done.? »
Oui afin que progressivement le monde puisse totalement leur appartenir,
C’est pourquoi tout-à-chacun devrait graduellement s’y conformer, d’abord la Grèce puis d’autres pays peu à peu dans les premiers médias du globe.
Oh bien sur ça ne dérange pas encore les premiers dirigeants privés de la planète, vu qu’ils préfèrent bien tous manger dans les meilleurs restaurants, histoire quand même de moins vendre les peuples au rabais à Mammon.
Je vous assure brave gens du monde et d’ailleurs, quand bien même davantage à la sueur de votre front et dans un témoignage de vie bien plus différent au leur. Mais qui donc peut encore les arrêter, vous peut-être de votre coté sans s’y sentir parfois un peu obligé de s’y conformer. Alors les écritures de manière plus littérale ou pas ?
Apocalypse 13: » Et ils firent que tous, petits et grands; riches et pauvres, libres et esclaves, reçoivent une marque dans leur main droite ou dans leur front: et qu’aucun homme ne puisse acheter ni vendre »
Mon Dieu pourvu que j’en finisse pas moi aussi tôt ou tard dans la rue. Rappelez-vous l’histoire, on sait quand ça commence, mais on sait jamais hélas quand ca va finir pour l’humanité.
Les députés grecs ont adopté jeudi l’accord sur l’échange de dette prévu dans le cadre du second plan de sauvetage de la Grèce. Par cet échange de titres, négocié lors du bouclage du plan d’aide cette semaine à Bruxelles, les créanciers privés d’Athènes effacent une partie de la dette due par la Grèce.
Cette participation du secteur privé, à côté d’une nouvelle aide de 130 milliards d’euros, joue un rôle central dans la résorption de la dette souveraine grecque, censée être ramenée de 160 à 120,5% du PIB d’ici 2020.
Suivant une procédure fréquente au parlement grec, le président par intérim Anastasios Kourakis a proclamé la loi automatiquement adoptée, le gouvernement disposant d’une majorité de sièges et aucune demande de vote n’ayant été exprimée.
L’approbation de ce texte ne faisait de toute façon guère de doute, en raison de la large majorité détenue au parlement par les socialistes du Pasok et les conservateurs de Nouvelle Démocratie.
http://www.usinenouvelle.com/article/le-parlement-grec-avalise-l-039-accord-sur-l-039-echange-de-dette.N169447
Le but de l’opération est d’effacer 107 milliards d’euros, soit 50% de la dette privée du pays détenue par les créanciers privés (banques, sociétés d’assurance ou fonds d’investissement) sur un ensemble de 350 milliards d’euros de dette provenant du privé et des créanciers institutionnels.
Le lancement officielle de l’offre d’échange doit intervenir dès vendredi 24 février.
http://www.challenges.fr/monde/20120223.CHA3584/la-grece-vote-la-loi-pour-effacer-sa-dette.html