CHRONIQUES D’UN HIVER EUROPÉEN – PREMIER ÉPISODE, par Étienne Haug

20 février 2012 15h12

Billet invité. Voici le premier épisode radiophonique du périple initié par Étienne Haug pour raconter l’Europe de l’austérité

Le site d’Étienne Haug, pour suivre son parcours.

blog, Economie

28 réponses à “CHRONIQUES D’UN HIVER EUROPÉEN – PREMIER ÉPISODE, par Étienne Haug”

anita

20 février 2012 16h32

Bravo !
J’ai pensé à quelques documentaires type “Sur les Docks”
Peut être un diaporama accompagnant la voix serait bienvenu
L’austérité (réduire les salaires …) ne rétablira pas la solvabilité.
L’annulation d’une grande partie de la dette publique ferait disparaître les intérêts ÉNORMES sur la dette publique.
1. Etienne
  
  19 mars 2012 21h00
  
  Merci beaucoup.
  
  Je suis effectivement à la recherche de travaux photographiques pour accompagner les versions sous-titrées. Si vous avez une piste, contactez moi à eurowinter@riseup.net.
  
  Plus d’infos sur ce qui est recherché : à cette adresse
Jacoti

20 février 2012 17h28

Après l’écoute du documentaire qu’on ne dise plus que la Grèce sera sauvée par un deuxième prêt, c’est mensonge et trahison.
C’est démoralisant au possible et la colère surgit.
Je vous joins les docus suivant:

La Grèce ou le triomphe des idées qui ont fait faillite, émission la-bas si j’ y suis de Daniel Mermet.
Série de 4 émissions sur la Grèce.

http://www.la-bas.org/article.php3?id_article=2318
G@et

20 février 2012 17h31

Bonjour ! Je vous invite à écouter cette excellente émission.
http://www.la-bas.org/article.php3?id_article=2318&var_recherche=Gr%E8ce
alcb

20 février 2012 17h35

Beau travail..
C’est effrayant,
absolument effrayant, la rapidité de la dégradation de la situation …
et l’impression qu’il n’y a AUCUN ESPOIR.
Les prix montent
les revenus baissent ou disparaissent..
Les nouvelles mesures annoncées sont incroyables,
vus les résultats des plans d’austérité déjà appliqués.

em>Dimanche dernier, le ministre allemand des finances Wolfgang Schäuble déclarait dans un entretien publié dans le journal Welt am Sonntag : « Il est important de dire [que la Grèce] ne peut être un puits sans fond. C’est pourquoi les Grecs vont finalement devoir obstruer ce puits. ».

http://www.franceculture.fr/player/reecouter?play=4393327
à partir de la minute 30 et plus particulièrement 46 pour le commentaire sur les gestes attendus.

A l’émission » l’esprit public » de ce dimanche,
Michaela WIEGEL, correspondante à Paris de la Frankfurter Allgemeine Zeitung
disait que quand même on pourrait avoir un
« petit geste symbolique de bonne volonté des grecs »
en particulier pour les impôts.. l’église, le cadastre.

Mais, comme le disent certains qui parlent dans le documentaire,
c’est le peuple qui paie et pas les armateurs ni l’église,
et cette situation là est identique chez nous !
exonération des riches, fraudes et niches..
Ils sont fous ces allemands ,
ils cherchent à nous rappeler l’occupation ?

Anne-Laurence

PS Oui, il faudrait des photos,
ou alors et plutôt
une traduction en voix off pour un mp3 qu’on écoute
car devoir regarder avec attention un écran noir pour écouter ces témoignages terribles,
c’est encore plus pessimiste.
1. Jacoti
  
  20 février 2012 19h21
  
  Je vis en Grèce, dans une île des cyclades.
  Il y a deux semaines je discutais avec une jeune fille qui donne des soins à domicile aux personnes âgées ou handicapées.
  Elle est payée par l’Etat, et je lui demande, tu reçois ton salaire ? Non, plus depuis 3 mois.
  Elles sont quatre pour ce service sur l’île.
  On parle de coupe dans les salaires, mais combien de personnes acceptent de travailler pour rien, pour rester digne, où dans l’espoir que cette situation change et auront du coup garder leur job.
  C’est terrible!!!
  1. Pierre-Yves D.
    
    20 février 2012 21h03
    
    Dans ces cas là la première réaction est de dire que tous ceux qui consentent à la politique menée à l’encontre du peuple grec sont des salauds. Qui ne l’a pas au moins pensé ?
    
    L’idéologie qui justifie le décisions concernant la Grèce n’est pas seulement sujette à la faillite intellectuelle, c’est aussi une faillite morale, non pas que les acteurs pris un à un seraient pris en défaut de moralité individuelle dans l’exercice de leurs fonctions – ce qui arrive aussi – mais surtout que l’idéologie qui est la leur est fondamentalement a-morale. Une amoralilté qui conduit pourtant in fine à des décisions immorales. Immorales parce que n’est pas porté assistance à des personnes qui sont manifestement en danger, au lieu de quoi on leur enfonce encore un peu plus la tête sous l’eau.
  2. Clown Vert
    
    21 février 2012 7h32
    
    Les grecs doivent comprendre qu’ils n’ont pas d’autre alternative que celle-ci: rester dans l’euro et être humiliés, piétinés, et essorés/ ou faire défaut, sortir de l’euro, dévaluer, et repartir.
    Mais voilà, il veulent rester dans l’euro (pour des raisons de prestige symbolique à la c…, et sous ce rapport je ne les plaindrai pas) tout en sortant la tête de l’eau (autrement dit ils veulent rester la tête sous l’eau, car le taux de change de l’euro n’est pas adapté à leur économie).
    
    Je vais donc aller plus loin que vous:
    Tous ceux qui veulent les garder dans l’euro conspirent, sadiques, à la prolongation de leur agonie, accompagnée du doux confort de garder leur bonne conscience pour eux. On chercherait en vain le « courage politique » dont il est par ailleurs fait grand cas, et qui consiste également à savoir renoncer à certains de ses idéaux politiques, quand la donne stratégique s’y oppose aussi fermement, et que des vies sont en jeu.
    Ceux là n’ont aucune leçon de morale à donner à ceux qui leur imposent ladite « cure » d’austérité, lesquels ont au moins l’honnêteté de ne pas se croire meilleurs qu’ils ne sont en réalité.
    
    Assassins donc, tous ceux qui refusent que le peuple grec s’empare de la question de la dette, fasse défaut (parce que c’est bien sûr ce qu’il fera), et sorte de la zone euro (parce qu’on ne lui en laissera pas le choix, les « aides » et le « maintien dans l’euro » étant conditionnés à la poursuite de la cure et au paiement de la dette: c’est donc le prix à payer pour la « trahison »), bref tous ceux qui refusent d’encourager leur sortie de l’euro et qui s’y rangeront in fine, hypocrites, une fois le pays rendu exsangue.
2. Laurent Tirel
  
  20 février 2012 22h00
  
  C’est effrayant,
  absolument effrayant, la rapidité de la dégradation de la situation …
  et l’impression qu’il n’y a AUCUN ESPOIR.
  Les prix montent
  
  bonjour monsieur Jorion
  
  pouvez vous m’expliquer cette phrase: »les prix montent »
  j’ai du mal à saisir, si je suis dans une situation critique, je restreint mes achats et si les prix montent, je n’achéte plus! alors pourquoi montent-ils? et montent-ils vraiment?
  merci pour votre blog
  1. pladao
    
    21 février 2012 10h34
    
    deux questions idiotes
    si j achette plus quand les prix montent je mange plus donc je meurt?
    si les prix montent et que j ai plus assez pour mes besoin vitaux je fais quoi?
  2. thomas moulin
    
    21 février 2012 11h23
    
    J’ai eu la même interrogation que vous Laurent. Comment, dans une économie en récession, les prix des produits peuvent-ils rester au même niveau, voire même augmenter ? La réponse tient je crois à la part des produits importés (industriels, hydrocarbures mais aussi denrées alimentaires) dans l’économie grecque.
    Ceux qui comme moi, ont voyagé en Grèce dans les années 80 se souviennent avec nostalgie d’un pays magnifique où le touriste occidental pouvait se nourrir et se loger pour trois fois rien.
    L’entrée de la Grèce dans la zone euro en 2001 a radicalement changé le quotidien des Grecs en dopant artificiellement leur pouvoir d’achat pendant que le déficit commercial de la Grèce progressait (il était encore de 12 milliards d’euros avec les autres pays de la zone euro en 2010) et que son secteur industriel périclitait.
    Pour les Grecs, comme pour beaucoup d’Européens, l’Euroland aura été le « pays des jouets » du Pinocchio de Collodi : un pays de cocagne, où l’on peut consommer sans contrainte, où, presque du jour au lendemain, l’on peut acheter des berlines allemandes, des produits de luxe français ou italien. Et puis, brutalement, l’illusion disparaît. On se découvre transformé en âne et vendu à un cirque.
    D’ailleurs que dit La Mèche pour convaincre Pinocchio de le suivre au « pays des jouets » : » Il n’y a ni école, ni maîtres, ni livres. Dans ce pays béni, il n’y a rien à apprendre ». N’est-ce pas une bonne définition de la société consumériste et néolibérale dans laquelle nous survivons ?
3. Etienne
  
  19 mars 2012 21h05
  
  La traduction voix off est envisagée, mais c’est beaucoup de travail. Si vous connaissez quelqu’un qui serait prêt à se lancer, je veux bien son contact.
  
  Mais comme il y a énormément de contenu textuel, une version « doublée » risque d’être trop longue ou ennuyeuse. Je vais plutôt mettre de l’énergie pour développer un contenu graphique intéressant pour la vidéo.
  
  Plus d’infos : ici
WOLF

20 février 2012 18h00

Oui, j’ attends d’ avoir cinq minutes pour vous écouter. Très bonne idée que l’ avoir mis sur Daily motion avec sous-titrages.

Bonne continuation pour votre travail ; la preuve que des projets avec souscription peuvent aboutir.
WOLF

20 février 2012 19h39

Après écoute, mes impressions.

D’ abord je trouve ça très bon, effrayant aussi. Ces choses ont lieu à notre porte, nous en sommes très peu informés pour la plupart, il faut dire que quand on voit certains titres dans la presse, il y a de quoi se poser des questions. Nous sommes mal informés, néanmoins les intervenants sur le blog (du Soir.be) ne sont pas dupes.

http://www.lesoir.be/actualite/monde/2012-02-20/abandonner-la-grece-n-est-pas-une-option-898281.php

Le reportage fait penser aux pays d’ Afrique, aux dictatures d’ Amérique latine, ..
Vous ne rêvez pas vous êtes en Europe.

C’ est néanmoins ce que connaissent pas mal de gens déjà en Europe de l’ ouest ; c’ est mon cas et je vous avais dit , qu’ auquel cas vous voudriez y enquêter je me tiendrais à votre disposition. Je m’ identifie à ces sentiments de peur, de déprime, de colère, dont cette femme parle tout à la fin de la video. L’ absence d’ avenir, l’ impuissance, l’ isolement, la nécessité de rester digne quand même. Tout ça (contrairement à ce qui a lieu à Athènes) au milieu de gens qui ne se rendent pas compte, pensent que ça ne leur arrivera jamais (à quel prix?).
Je m’ identifie à beaucoup de choses qui sont faites à ce pays parce que ça a déjà lieu me concernant, ceux qui s’ amusent, vivent comme avant, ne m’ intéressent plus depuis longtemps.

Si je devais vivre à Athènes, je mourrais, ma santé est trop mauvaise que pour survivre dans des conditions davantage difficiles.
Comme je viens de le lire quelque part, nous n’ avons plus à être fiers d’ être européen.
Et cette Europe de marchands n’ a rien de démocratique sinon une apparence qu’ il sera de plus en plus difficile de sauvegarder.
Et nous devons rester optimistes malgré tout, me concernant c’ est presque un devoir ; par solidarité.
1. Etienne
  
  19 mars 2012 21h10
  
  Tout à fait d’accord avec vous, surtout depuis le retour d’Irlande.
  
  Quelle que soit la situation économique, il y aura toujours des situations sociales terriblement injustes. C’est ensuite la proportion de ces situation dans la population qui va affecter la perception générale. En ce moment en Grèce, la seule différence est que ce ne sont plus 1 ou 3% de la population qui sont affectés de cette manière, mais d’un seul coup 20 ou 30%. D’où le changement de perception général, et le fait que tout le monde se sente concerné, BIEN QUE de telles situations existaient aussi auparavant, en cherchant bien.
liervol

20 février 2012 20h40

Quand la troika néo libérale s’est attaquée au peuple grec, je n’ai rien dit, car je n’étais pas Grec
Quand ils sont venus chercher les Portugais, je n’ai rien dit, car je n’étais pas Portugais
Quand ils sont venus chercher les Italiens je n’ai rien dit, car je n’étais pas Italien
Quand ils sont venus chercher les Espagnols, je n’ai rien dit, car je n’étais pas Espagnol.
Et quand ils sont venus me chercher, il n’y avait plus personne pour protester.

reprise de MartIn Niemoller 1938
1. gotoul
  
  20 février 2012 23h19
  
  Avant la Grèce et l ‘Europe il y a eu quelques pays d’Asie comme l’Indonésie dans les années 90, des pays d’Amérique du Sud comme le Vénézuéla ( la révolte populaire de février 1989 matée par l’armée fera 3000 morts en 4 jours) ou l’Argentine sans compter l’Afrique bien entendu. A chaque fois le même cortège de misères, la concentration des richesses entre quelques mains et des privatisations a gogo très profitables aux entreprises occidentales.
  A cette époque on ne disait déjà pas grand chose en Europe.
  Un espoir : petit à petit, des pays ont appris à se défendre comme en Amérique du Sud avec le SUCRE ( Système unitaire de compensation régionale ).
WOLF

20 février 2012 21h42

On pourrait aussi bien dire

« Si tu ne participes pas à la lutte, tu participes à la défaite »
B.BRECHT
Lisztfr

20 février 2012 21h50

http://www.youtube.com/watch?v=PG5yNw_A8Fo

Michel jonasz « Les vacances au bord de la mer »

J’ai entendu une superbe reprise de cette chanson cet aprèm, chantée par une voix féminine (non pas Stacey Kent).

http://www.deezer.com/fr/music/various/thelma-louise-et-chantal-original-soundtrack-487539
alex.o

20 février 2012 22h09

Ce documentaire est terrible et d’un angoissant pessimisme….Je m’attends à tout moment à entendre le coup de fusil du suicidaire…
ce qui me devrait nous faire réfléchir sont les propos du type: »on n’y croyait pas( à la crise) et on n’y croit toujours pas »… car j’entends beaucoup de français dire la même chose ou ne rien dire du tout…
ce qui peut faire craindre le pire…cela dit , j’y crois peut être un peu trop à la prochaine catastrophe (moi)…
Saule

21 février 2012 0h25

On ne pourra pas dire que l’on ne savait pas. Ce qui se passe en Grèce tient de l’épuration, une purge.
C’est un crime orchestré froidement, on assassine un peuple, une nation au nom d’une pseudo science économique. Ahurissant!

Dans le bilan, des milliers de vies sont passées par pertes et profits.

Malheureusement dans une entreprise comme dans un pays, chacun essaye de s’en sortir dans son coin, jusqu’au moment du naufrage. Naufrage que l’on aurait pu éviter en joignant les énergies de tous.

Des individus ont crée artificiellement les conditions drastique d’une sélection « naturelle » au nom d’un progrès qui serait fondé sur la négation de la dignité humaine, de la dignité du vivant en général.

Puissante perversion de l’esprit de nos élites qui au nom de la sauvegarde de l’Europe jettent aux orties le principe fondateur du projet européen, son socle: le respect des droits de la personne humaine. Négationnisme dans toute son horreur, à peine voilé.

Il fut un temps où l’on torturait et brulait des personnes pour sauver leurs âmes. Les obscurantismes se suivent, changeant d’oripeaux au fil des siècles,ils se ressemblent.

Puissante force de persuasion du Mal se justifiant par lui même. L’art de combattre le « Diable » par les voix du « Diable »
Lisztfr

21 février 2012 0h40

Pour reprendre le fil de l’absurdité, car à priori ce que nous vivons relèverait de l’absurde…

Celui de Camus venait du monde, de l’ontologie du monde et du sujet, tandis que le nôtre n’a même plus cette aura du surhumain, de la cosmogonie, de l’universel, du transcendent… La « Condition humaine » écrivait Malraux, on avait l’impression de la palper, dans l’action, l’engagement. Tandis que l’absurde d’aujourd’hui relève du déjà-vu, donc rien pour en faire une acceptation (Amor fati) c’est plutôt comme un rouage qui coince à cause d’un grain de sable que personne n’arrive à trouver, et pourtant c’est ce presque rien, qui bloque presque tout ! C’est ce qui est dingue aujourd’hui, on sent bien que tout pourrait s’arranger demain matin, si on le décidait. On est de l’autre côté de la feuille de papier.

Donc l’absurdité n’a plus rien de noble, ou de comique comme chez Beckett ou Ionesco, etc, d’existentiel, au contraire elle est contingente, c’est le ridicule de notre propre comportement qui lui correspond, autrement dit le mécanique plaqué sur du vivant mais plus du tout pour la bonne cause… ! Le libre-arbitre foutu collectivement, la liberté de ne rien pouvoir faire pour éviter le mur que tout le monde voit venir, de renier les valeurs fondamentale de l’humanisme qui était le nôtre, en sus… donc c’est vraiment le comble !

D’autant plus qu’il y a 20 ans ce système semblait avoir gagner une sorte d’universalité historico-mondiale. Marx se venge…
1. Lisztfr
  
  21 février 2012 9h30
  
  J’aurais dû le relire…
2. Lisztfr
  
  21 février 2012 10h24
  
  Si l’on se réfère à la catégorie du Mal, qui est peut-être indépassable car seule une machine pourrait ne pas juger, et dissocier complètement la raison des sentiments : Le bien et le mal sont toujours des points d’orientation de la morale même pour un déterministe athée, nihiliste ou bouddhiste, parce qu’ on ne peut suspendre son jugement que temporairement. Il a toujours fallu expliquer cette question du « Pourquoi le mal ? » au cours de l’histoire. Or en ce moment, on a du mal à y répondre parce que finalement personne ne veut faire souffrir personne, mais ils le font quand-même, malgré eux, parce qu’il y a une soumission aux normes et aux mécanismes économiques que l’humain a lui-même mis en place. Voilà un aspect des choses, la machine-monde créée par nous-même nous domine totalement et ces règles que nous pouvons changer, nous ne les changeons pas, pour une raison incompréhensible. Perseverare diabolicum est.
  
  Et ceci après des décennies d’analyse sociologique et économique. Si l’humanité en était encore à un stade naif, à peine sortie de l’âge sombre, à cette époque où l’on se savait pas que l’exploitation 12 par jour des hommes dans les mines ça n’était pas tolérable… et surtout on ne voulait pas savoir. La souffrance de la classe nombreuse était ignorée comme celle des animaux, cf Md de Sévigné, mais aujourd’hui on croyait être arrivé à l’âge de raison, du partage du bien-être, du règne de la classe moyenne, d’un consensus à tous niveaux !
  
  Donc quelle est l’explication du Mal aujourd’hui ? D’où l’absurdité, qui ne vient pas du dehors mais de l’humain, du système collectif et idéologique, et individuel en fait.
  
  « Il y a soudain un grand trouble dans la Force »
  
  Dark Vador : Que désirez-vous ? Mon maître…
  L’Empereur : Il y a soudain un grand trouble, dans la Force…
  Dark Vador : Je l’ai senti…
Saule

21 février 2012 0h47

Plus grande est la force de la parole sans les images, plus pénétrante.
Les humains parlent aux humains….combien entendent?
Lisztfr

21 février 2012 10h59

http://www.inlibroveritas.net/lire/oeuvre10531-chapitre45708.html

«E’ di mezzo l’orrore esce il diletto [13 mai 1671.].»
Et du milieu de l’horreur naît le plaisir.

Je n’arrive pas à retrouver le moment où elle se montre incapable d’empathie, envers quelqu’un qui est roué de coups, ou exécuté pour vain prétexte…
WOLF

21 février 2012 12h01

@ Lisztfr,

Mes pensées se matin flottaient.
Ce que vous dites je l’ ai déjà pensé. Et du milieu de l’ horreur naît le plaisir, expérimenté maintes fois.
Tout ceci doit nous amener à nous interroger sur nos croyances.

Pourquoi supportons nous la pauvreté?
Pourquoi nous accommodons nous de notre ignorance?

Pourquoi en sommes nous encore là aujourd’ hui?
Pourquoi tolérons nous cela , (Robert Mac Liam Wilson dans Les dépossédés).

Quelles sont nos croyances et nos conditionnements?
Pourquoi évoluons nous si mal, si lentement?

Quelle histoire nous a façonné ainsi, y compris notre propre histoire, familiale, personnelle?
Connaissez vous l’ ignorance, la fatuité de vos semblables, ou bien même la vôtre?

Moi oui.Mais pas clairement, de tout ceci je vois juste quelques contours, pas le centre, c’ est flou.

Le bouddhisme (ou le zen, aucune importance) dit ; quand nous sommes découragés, c’ est que nous avons besoin d’ un encouragement.
Lisztfr

21 février 2012 12h42

Journée des dissidents sur Radio France aujourd’hui. Ce matin Marine Le pen, maintenant Nathalie Arthaud sur Fr C.