*Godot est mort !*
En ce moment-même à Athènes, les membres de la « Troïka », représentants de l’Union européenne, de la Banque centrale européenne et du Fonds monétaire international, tentent d’imposer à la Grèce, une baisse du salaire minimum de 750 € à 550 €.
Ces gens prétendent parler en notre nom. Comment leur faire comprendre que ce n’est pas le cas ? Loin de là. Très loin de là.
(regardé)
Tu as regarder la vidéo Hervey ? Parce que sérieux, si montrer le doigt a un intérêt, c’est la Lune…
Version directe en français vocalement : https://youtu.be/Rh1ejzNyCso?feature=shared
Aucune guerre(affrontement armé, meurtrier et destructif) n’a jamais réussi à régler un conflit: elles n’ont réussi qu’à les envenimer(par la…
Je m’étais laissé impressionner par Wikipédia qui affirmait qu’il n’y avait pas de schiste à Saint-Jean-le-Thomas. Du coup j’étais aller…
Impossible requête. J’ai demandé à DALL,E et ChatGPT 4o s’ils pouvaient restituer l’image d’un tableau du Titien, une « Annonciation » offerte…
merci pour cette vidéo . Décidément Wes Roth est compétent. en conclusion chacun voit la paille dans l’oeil du voisin…
« Dans un conflit piloté par l’IA, la qualité serait bien plus importante que la quantité. » Les pertes massives de civils…
@CloClo Il n’y a aucune volonté apparente ni donc menace crédible de le faire, alors la seule issue militaire au…
Un tour de force cette carte !
Allemagne Aristote BCE Bourse Brexit capitalisme ChatGPT Chine Confinement Coronavirus Covid-19 dette dette publique Donald Trump Emmanuel Macron Espagne Etats-Unis Europe extinction du genre humain FMI France Grands Modèles de Langage Grèce intelligence artificielle interdiction des paris sur les fluctuations de prix Italie Japon Joe Biden John Maynard Keynes Karl Marx pandémie Portugal psychanalyse robotisation Royaume-Uni Russie réchauffement climatique Réfugiés spéculation Thomas Piketty Ukraine ultralibéralisme Vladimir Poutine zone euro « Le dernier qui s'en va éteint la lumière »
254 réponses à “CEUX QUI PRÉTENDENT PARLER EN NOTRE NOM… ET SONT TRÈS LOIN DU COMPTE”
Que ces gens continuent de tirer sur la ficelle, c’est dans notre intérêt. Plus vite ils tireront, plus vite elle cassera.
550€… c’est quoi, une centaine de paquets de Mars? T’as pas 100 balles stp?
C’est ça… pi faudrait que la troïka paye des éventreurs pour s’occuper des pouponnières dans les maternités grecques aussi, ce serait encore mieux, uh ?
La politique du pire ne serait-elle pas la pire des politiques ?
@Marlowe
Pour le coup, c’est la politique du Pirée !
On a la sensation d’un acharnement contre la région qui a ‘inventée’ la Démocratie…?
à Paco76,
Mon idée est que la Grèce n’a pas seulement inventé la démocratie, mais que, comme les maîtres d’alors ne travaillaient pas, ils auraient plutôt inventé, pour eux-mêmes, l’oisiveté, la paresse et les plaisirs de la conversation.
C’est celà qui est reproché au peuple grec : ne pas travailler, ne pas être les sous-traitants dociles et très mal rémunérés pour les leaders de l’Europe.
Ne travaillez jamais est le slogan le plus révolutionnaire et le plus innacepté.
@Marlowe
Y’a quand même une petite différence entre ‘être exploité’ et avoir une ‘activité’…?
Travailler à mon rythme et pas au leur…Mais bon, peut-être avez-vous raison, la ‘révolution’ sera fainéante ou ne sera pas !?
C’est la question du travail subordonné (au capital), et du travail ‘libre’…
Pas simple !
C’est pourtant ce que revendiquent les 1%. La raison même de l’existence du capitalisme.
à Paco76,
Je ne confonds pas l’activité, qu’elle soit nécessaire, impérative ou ludique, avec le travail producteur de valeur pour un propriétaire.
à miluz,
Vous ne comprenez pas ce que j’ai écrit ou vous faites semblant pour déconsidérer le « ne travaillez jamais » ?
Qu’on arrivera pas à arrêter la débandade (ou plutôt la dévier) sans changer de cadre est un fait pour moi acquis depuis longtemps.
De là à souhaiter que ces gens continue à tirer sur la ficelle est un pas que je ne franchirai pas.
Cela prouve que vous ne travaillez pas à ce nouveau cadre
comment leur faire comprendre ?
changer le rapport de force !
que la peur change de camp
le camp des patrons et des capitalistes mènent de plus en plus ouvertement la guerre sociale et leurs larbins de gauche ( la gauche gouvernementale comme la gauche voiture balai mélanchoniste ) prônent l’attente et les élections
Etudier l’histoire de la société du mont pelerin ; lisez le bouquin de Noami Klein ; souvenez vous que toutes les acquis soci l’ont été de hautes luttes et jamais par les urnes
souvenez vous qu’à part la parenthèses des 30 glorieuses, les patrons ont toujours préférés le sang des peuples à l’égalité ( plutôt hilter que le front populaire ! )
en clair, le pouvoir du peuple est dans la rue et dans la grève, pas dans les urnes
@ j.gorban
J’aurais des questions simples à vous poser, qui vont au-delà de vos slogans… prêts à penser.
Vous dites :
La retraite à 60 ans, obtenue comment?
La cinquième semaine de congé payé, obtenue comment?
D’autre part :
Au Venezuela, un organisme de l’ONU a constaté, il y a peu, que depuis que Chavez est au pouvoir, par les urnes, la pauvreté a fortement reculé, passant de plus de 70 % de la population à moins de 30 %!
Et en Equateur avec l’élection de Correa?
Et au Guatemala, même si il faut attendre la traduction dans les faits?
Et en Bolivie, etc …
De plus, vous faites dans le « tous pourris », sauf nous…
Avec cette attitude, plus besoin d’une reflexion devenue inutile ; à quoi bon écouter, réflechir, peser le pour ou le contre ; de toute façon, tous pourris…
Vous partez du principe que Mélenchon est un vendu et fait partie de la « gauche plus rien » comme dit un de vos « collègues ».
Cela fait un bout de temps que j’écoute et lis Mélenchon, ainsi que d’autres. Je pense que Mélenchon est sincère et est le seul à proposer une solution qui prenne le problème à bras le corps.
Mais je peux me tromper, et de plus il n’est pas seul (heureusement) et les elections legislatives peuvent être l’occasion de bien des compromis pouvant devenir compromissions…
Donc je ne possède pas la vérité révélée concernant Mr Mélenchon : cela peut se finir par une grosse déception.
Par contre vous semblez détenir la verité révélée, … mais dans l’autre sens!
J’aurais une dernière question à vous poser :
quand Mélenchon explique meeting après meeting, émission après émission, billet après billet, l’origine financière de la crise, les pistes pour en sortir, etc… etc.. ; qu’il dit à ses auditeurs de s’emparer de ces sujets, d’en discuter autour d’eux, d’en complèter par un travail personnel la compréhension.
De sensibliser un nombre croissant de personnes à ces problèmes pour qu’ils comprennent la situation et se prennent en main, même si par les urnes cela échoue, est-ce que cela ne fera pas plus de monde prêt à aller dans la rue ou à faire grève comme vous le souhaitez et moi aussi?
Cordialement.
ayant commencé à m’interessé à la politique adolescent et ayant pour la première fois voté en 1981, j’ai une petite idée assez précise de ce que sont les socialistes à la sauce gouvernementale ou la la sauce mélanchoniste p « c » iste.
ayant un peu lu l’histoire sociale depuis le XIXéme siècle , je pense avoir une bonne idée du spectacle qui nous est proposé.
au contraire de ce que vous dites, je n’ai aucune vérité sinon je ne serai pas sur ce site; seulement quelques principes ; principes le gros mot en ces temps d’employabilité, d’adaptabilité, ……
nous jugerons de tout cela en cas de victoire de hollande.
en espérant que nous nous retrouverons ensemble dans la rue, mais sans un mélanchon qui en 2010 préconisait un référendum plutot qu’une lutte dans la rue ………
1981 : élections législatives
lors d’une réunion du PS pour le premier tour des législatives, je pose la question suivante : » ok, vous nationalisez les grandes entreprises, mais que ferez vous si les petits patrons font de la résistance ( le coup d’état de pinochet est encore dans les mémoires ) »
le mec PS qui se presente aux suffrages me réponds tout de go : « si les petits patrons s’opposent, nous nationaliserons leurs boites » ………..
j’en cru rien et avais bien raison
conclusion : les politiciens, au moment des élections, racontent à leur potentiel clientèle ce qu’elle a envie d’entendre , au moins en partie …….
@ j.gorban
Je trouve vos arguments bien faibles, et de plus vous ne répondez pas à mes objections détaillées.
Quand vous dites :
,
vous êtes dans le procès d’intention et vous insultez l’avenir que ni vous ni moi ne connaissons … prétendre connaître l’avenir n’est-ce pas avoir une « révélation »?
Je vais vous faire une confidence, je pense qu’il y a plus de chances qu’il y ai compromission future du front de gauche que le contraire. A votre différence, je ne nie pas catégoriquement une des possibilités.
Je suis tout à fait d’accord avec vous concernant l’appel de Mélenchon à un référendum sur les retraites qui a participé au désengagement du mouvement social. Désengagement amorcé par les syndicats qui semblent parfois être les soupapes du capitalisme pour désamorcer la contestation.
Vous en faites immédiatement la preuve d’une trahison de Mélenchon. Je dis pour ma part que c’est possible, mais rien ne le prouve. Si on voit un peu plus loin : 2010, le parti de gauche et front de gauche assez récents ; pour faire monter son audience, il faut créer un agrégat grandissant ; pensez vous que ce soit possible en s’opposant aux syndicats et à leur rôle (discutable) dans la mobilisation sociale?
Comment faire? vous avez la réponse?
En fait, tout ceci est très complexe, comment créer une dynamique nouvelle (en tout cas dans les paroles -mais pas seulement-) en composant avec l’existant et, par exemple, ses rentes de situation ou ambitions personnelles pour certains, etc …
Pour finir, j’aimerais une réponse : pensez vous que Mélenchon est « la gauche plus rien » ou que son discours a une action favorable et grandissante, pour éclairer les personnes sur la situation actuelle, qui va dans le bon sens?
Quand il dit qu’il ya un coup d’état financier en Europe, vous êtes d’accord? Est-ce bien de le dire à la radio et la télévision?
Quand il dit que Mario Draghi, à la tête de la BCE, est un voyou qui quand il était chez Goldman Sachs a aidé à maquiller les comptes de la Grèce, ça vous va? C’est de la propagande pro-parti socialiste?
Quand il démonte les mensonges sur le soit-disant miracle allemand, les feignants de grecs, etc… c’est positif ou pas?
Etc… Etc…
Quel que soit le résultat de l’élection (très souvent piège à cons j’en suis d’accord), ce constant travail d’explication pour le plus grand nombre, malgré ses imperfections, n’est-il pas très positif?
Cordialement.
@ Klaki
le problème actuel n’est pas que mélanchon ouvre les yeux au peuple !!
c’est surtout qu’il trahisse ( et l’emploi du verbe trahir pourrait laisser croire que j’ai des illusions ; il ne trahira pas, il fait le job )
le problème de fond , ce n’est pas que les salariés ne soient pas conscients de se qui se passe ; nous le vivons dans notre quotidien.
leproblème, c’est que l’aventure stalinienne d’une part, l’aventure gouvernementale d’autre part a tué l’idée même que le mouvement de l’émanciaption sociale était porteur d’une alternative.
nous crevons de tous les petits marquis ; les militants devraient refaire leur cette maxime :
il n’est pas de sauveurs suprêmes :
Ni Dieu, ni César, ni Tribun.
Travailleurs, sauvons-nous nous-mêmes
@ j. gorban
Bonsoir,
je ne sais pas si vous vous rendez compte de l’énorme contradiction de vos propos!
Vous dites :
Puis, à la fin de votre propos :
Pour se sauver soit même, ne faut-il pas savoir à quels périls on fait face et comprendre la situation?
Sinon, se sauver de quoi? comment?
Donc le rôle explicatif de Mélenchon est fondamental, élections ou pas, trahison ou pas.
Je pense que votre haine des politiciens professionnels (que je comprend et partage avec discernement) brouille un peu votre jugement.
Cordialement.
@j.gorban : encore cette fichue discussion sur le FG. Pour allez à l’essentiel (Klaki a fait le tour du truc) pourriez-vous répondre à deux questions : 1/ Vous votez en avril/mai? 2/ Pour qui, si oui en 1? (il s’agit d’une élection, on est bien d’accord, pas de se prononcer sur le retour d’un saint imam caché, hein!)
@jicé
N’empêche….si j’étais français votant…….je me demanderais … :
Puis-je me permettre , comme j’en aurais envie , de voter MELENCHON pour qu’il ait un score (au moins quasi-) à deux chiffres sans que ça nuise ARITHMETIQUEMENT au score ( plus que probablement arithmétiquement supérieur ) de HOLLANDE (.. prenant l’hypothèse dramatiquement gagnante , je prends les paris…. , qu’ARITHMETIQUEMENT la fille L.P. sera au second tour.………avec…..???? ..qui , tout aussi probablement dans ce cas , LUI , sera (ré)-élu….!!!!! )…….??
Otroméros : sauf effondrement du système (Grèce, Portugal etc), en France l’élection est faite : Hollande gouvernera dans 4 mois (mais je ne parierais pas sur combien de temps). Aucun risque de 21 avril ici, je gage ma collection de Strange période Jack Kirby. En outre le vrai piège à con d’une élection, lorsqu’on y participe, c’est le vote utile. Enfin, quelques uns s’en sont expliqué ici, étant donné les rapports de force, étant donné les programmes, étant donné les besoins de très court terme, pour moi ce sera le FG. Et si la suite c’est la rue (comme je le pense et m’y prépare), je n’aurais besoin d’aucune avant garde éclairée, ni les nombreux avec qui je cause, pour me dire de m’y trouver : on posera les problème d’organisation et de programme à et dans ce moment -là.
Dormez donc tranquille. Bises.
à jicé,
.
C’est ce qui se dit et qui paraît logique.
C’est donc lui qui devra réprimer les vagues de colère populaire dans la rue et les entreprises.
J’écoutais hier soir Mélenchon qui semble bien avoir compris cette situation, lui qui paraît vouloir éviter un nouveau mai 68 en prônant le grand changement par les urnes.
je ne vote plus depuis le début des années 2000 : après vingt de bon petit votant, j’ai enfin compris que c’était la pire des solutions pour un mouvement de l’émancipation sociale qui a, in fine, comme but un changement civilisationnelle.
peut être reviendrai-je aux élections le jour ou l’élu démissionnera à mi-mandat et où il reversera l’intégralité des ses émoluments au mouvement social ( en contre partie d’un smic par exemple pour le député ) ……
bref quand la lutte des places ne sera plus le moteur des cheffaillons .
Que faire? Puisque nous sommes en première ligne sur nos écrans et que notre activité politique se fait essentiellement par l’échange sur internet, pourquoi ne pas bombarder les sites de ces décideurs et des institutions européennes de nos considérations antisystème pour que leurs cerveaux palpent un peu de la densité de notre opposition à leurs certitudes.
Cela créera peut-être des dysfonctionnements intellectuels, des lapsus facheux lors de leurs réunions, ils se découvriront peut-être une nature progressiste enfouie dans les profondeurs. Ils seront peut-être tentés d’en rabattre…
Mais biensûr,mais c’est biensûr ! Pourquoi prendre exemple sur les les modèles qui peuvent apporter une « tranquillité » à la majorité des gens plutôt qu’à à une minorité ??? La réponse est dans la question…comme on peut le lire sur ce blog depuis longtemps….Une des vraies questions est quand est-ce-que-la-corde-qui-pend-le-cou cédera… ce jour là,peut-être…
@thomas et tous les autres….
Toujours les mêmes interrogations, hébétés que nous sommes face à tant d’orgueil mal placé de nos « élites », alors que tant de signes et de compréhension des choses, sans orgueil mal placé pour le coup, nous incitent à changer de cadre comme le souhaite PJorion, en tout cas à comprendre que l’alternance est une chose, certes, le remplacement d’une oligarchie par une autre aussi, puis la guerre et son éternel recommencement la répétition ahurissante de l’histoire également, alors que l’Homme/Humain devrait désormais comprendre et acter que le sort de l »un dépend de celui de l’autre.Que les mouvements de balancier de l’histoire pourraient s’équilibrer enfin sans se chasser l’un l’autre à coups de violences et de barbaries diverses, principalement d’origine sociale, liée à la répartition des richesses, par trop inégales.
Quand enfin des intérêts particuliers comprendront qu’ils n’ont aucun intérêt à accumuler-leurs besoins étant satisfaits- sans redistribuer dans le système-qui n’est qu’un- afin de lui redonner vie, à comprendre qu’à un moment il faut faire table rase d’erreurs passées et en tenir compte pour repartir sur des nouvelles bases, avec un niveau de conscience plus évolué ?!
Je ne cesse de répéter cette phrase d’A Einstein: »On ne peut résoudre un problème complexe au niveau de conscience oû il a été crée ». Sinon, comment évoluer ?! Ou bien alors condamnée est l’espèce humaine à reproduire des systèmes de castes exclusifs de l’autre, médiocres à l’infini, en tout cas pour ce que je tiens du niveau d’ « avancement »que l’espèce humaine est censée avoir atteint de nos jours.
Et pourquoi donc cette espèce humaine, si brillante également, capable d’adaptation à son environnement et de trouvailles inouïes, avec tant de richesses culturelles diverses, créatives et prodigues ne pourrait pas enfin trouver son point d’équilibre ?! Equilibrer la science et le sacré sans les opposer, mais en combinant le meilleur de ces reflexions ?!
Comme le disait PJorion dans sa précédente video, la « science » économique ne s’est probablement pas assez remise en cause(cf A Orléan notamment sur ces sujets), sûre de détenir les leviers et les solutions en promettant une croissance(c’est quoi la croissance au fait, un projet de société ??!) avec les vieux systèmes opposant les dominants aux dominés-quels vocables vulgaires-sans partir de principes, de valeurs intemporelles issues pour la plupart des lumières et disons le aussi de textes religieux (je ne suis pas ici pour faire l’apologie de telle ou telle religion ou même de la religion, mais reconnaissons que les principes majeurs énoncés dans les « textes » font référence à ces valeurs inaliénables et intemporelles qui guident les sociétés), du fait religieux (que j’ai nié longtemps, alors qu’il est patent, et que je n’oppose en rien à la science, il est complémentaire à mes yeux).
Ce qui est bien avec PJorion, c’est qu’il a une boite à outils plus large que celle des économistes spécialisés, cantonnés à leur hyperspécialisation, ne faisant pas de liens entre les disciplines et les savoirs, et qu’il sait que les sociétés se fabriquent d’abord avec des hommes, des outils, des institutions, avec leur environnement et leur culture, etc, mais que tout celà est interpénétré, que tout système complexe obéit à des règles-comment échapper au principe de la gravité si l’on veut construire un pont par exemple?- et que ces règles peuvent s’épanouir dans une certaine harmonie et non dans le chaos, comme le prétendent en fait les ultras libéraux qui croient qu’un système peut s’épanouir sans règles ou en tout cas avec des règles-pas les mêmes pour tous- et ne tenant pas compte du système dans son ensemble -oui, la terre tournerait autour du soleil, mais pas pour tout le monde ?!
Soyons sérieux, « Le barbare,c’est celui qui croit en la barbarie »disait C Levi Strauss.Tout est presque dit dans cette constatation brillante,non ? Et ce n’est pas Maslow qui prétendrait aussi
qu’une société équilibrée aspirerait d’abord à la culture en ayant le ventre vide(encore que ??-humour perso-…le spirituel,le savoir,la créativité,la connaissance seraient alors notre seule nourriture, illimitée).
Bref, je ne veux pas m’égarer, ce que je veux pointer surtout, c’est que le champ des possibles est immense, se faire rabrouer par des dirigeants inaptes, mus par des oeillères, sans vision ambitieuse, liés par des monoidées corporationistes et absurdes qui ont fait la preuve de leur inopérance est inacceptable, inconcevable même, mais pourtant à l’oeuvre !
Le patriarche grec orthodoxe (je fais l’impasse sur les dérèglements ultras libéraux de la société grecque, dont nombre de pays ont été également « victimes ») vient de faire un appel et prévenir que la société grecque est au bord du KO avec les risques sociaux qui en découlent, je viens de lire que les minimas passeraient dans ce pays de 750 € à 550 €, voilà la réalité du projet ultra libéral, alors que l’état grec croule sous les dettes.Votons une loi pour interdire les pauvres, ça serait tellement plus astucieux !! On croit rêver, mais non, c’est bien d’un cauchemar qu’il s’agit.
Les grecs ne doivent pas payer cette dette, tout simplement.Les créanciers doivent prendre leur part, et pour cause.Et faire table rase.Construire une Europe qui se reconstruit par des fondations mais pas en lévitation en commençant par un toit sans charpente le soutenant !
Je ne peux résister à vous donner le lien d’une video montrant un religieux (en l’occurence un rabbin) parlant de cette crise, et faisant appel à la réunion du matériel et du spirituel-ou plutôt à prendre conscience de la spiritualité comme force de vie- , afin de pouvoir enfin réunir et équilibrer les forces contribuant à la vie.Avec tact et mesure ajouterais je personnellement.Comment en effet trouver du sens aux choses de nos vies si on ne le cherche pas ?
Soyons ambitieux, l’aventure humaine mérite tellement mieux, à son plus grand bénéfice et pour tout un chacun; les forces du bien sont celles qu’il faut nourrir, elles le rendent au centuple, en qualité, combien de fois faudra t »il pour s’en convaincre au plus haut niveau des instances dirigeantes complètement à coté de la plaque, arqueboutées au maintien de leurs privilèges à courte vue ?!!!! Comment peut-on être si peu responsable et inféodé si souvent au médiocre à tel point, j’en suis souvent décontenancé. Le reste n’est que bidouilleries administratives et comptables.
Pour autant, malgré l’optimisme dont je fais montre, par conviction et volonté, si le pire n’est pas toujours certain, j’ai le sentiment que le mouvement amorcé n’est pas le bon et que d’une étincelle peut jaillir une colère sourde et réparatrice, un mouvement de l’histoire inarrêtable car trop tardivement pris en compte, bien trop tard…
http://dai.ly/nEHGIF
Malheureusement, votre patriarche grec orthodoxe a oublié de proposer que son Eglise paie des impôts : mesure qui, à elle seule, règlerait le problème grec !
Jeanne Fabret-Saada,
L’attitude de l’Eglise orthodoxe n’est pas citoyenne, mais d’un autre coté
le patriarche grec orthodoxe pourrait fort bien arguer que l’Eglise orthodoxe fait bien aujourd’hui de ne pas payer des impôts qui seraient pour une bonne part destinés à payer de lourds intérêts sur la dette. Il pourrait alors se référer à la condamnation de l’usure par les Eglises chrétiennes pendant des siècles, une condamnation qui était inspirée par la dénonciation par Aristote de la chrématistique commerciale qui consiste à « placer la richesse dans la possession de monnaie en abondance ».
Cela fait maintenant un bon moment que nous sommes passés a la Monarchie 2.0, avec des « représentants » qui ne représentent plus qu’eux mêmes (ou leurs bailleurs de fonds) a tous les niveaux.
Pour les protéger, on ne permet même maintenant qu’aux membres d’un parti dument enregistré et approuvé de se présenter a une élection quelconque, histoire d’éviter les dérapages.
Ce état de fait est maintenant « accepté » tel quel dans la vie de tous les jours, et leur permet de parler en notre nom (La France a dit… La France a décidé… Paris a choisi…), de s’auto-amnistier pour tous leurs méfaits, de se voter des lois catégorielles a leur service…
Le seul problème de cette nouvelle Monarchie (et notre chance) est que, comme la précédente, elle ne comprendra que trop tard ce qui se passera à la prochaine sortie de la guillotine.
550 € c’est Le prix d’un ticket pour aller couler avec Le Concordia. ,!
Demander ou exiger l’impossible à la Grèce revient à lui dire « La porte, c’est par là »…et d’y ajouter avec un rire jaune: « après vous »…
Regardez:
http://www.google.com/search?q=bechar+el+assad+champ+élysées&hl=en&client=safari&tbo=d&source=lnms&tbm=isch&ei=jEIuT8nXAujl4QSRsO2DDg&sa=X&oi=mode_link&ct=mode&cd=2&ved=0CAkQ_AUoAQ&biw=768&bih=946
Quand on est capable de ce genre d’erreur on peut tout aussi bien mettre Le SMIG a Zero
à quelqu’un,
Oui, mais quand on veut expulser d’une pièce, il faut donner la clé de la porte à ceux qu’on veut expulser, et pour le moins ne pas maintenir la porte cadenassée.
Nous sommes maintenant immergés, comme un bateau qui coule, dans un monde qui a perdu toute logique et cette situation favorise les intentions les plus folles.
Oui Ken avo, Merci de revenir sur cette émission, Papymam a déjà fait une excellente synthèse et déjà posté le lien de cette « excellentissime » émission de Ruth TERRE A TERRE, (dernier commentaire posté sur la vidéo du temps qu’il fait de vendredi dernier ,mais c’est le dernier commentaire et il n’a pas été repris, les choses vont si vite sur ce blog, du reste moi même je l’ai lu que plus tard après avoir posté le mien….), et pour ma part, je saisi la balle au bond pour réitérer ma demande à Paul ou à François, ( demande déjà postée sur « une droite qui s’assume en espagne ») pour connaitre leurs avis sur la proposition de Bernard Lietear, concernant la mise en circulation d’une monnaie, enfin d’un système monnétaire en parallele à celui existant, il semble qu’une expérience en ce sens en Belgique soit déjà menée. Cela me parait une solution adéquate et constructive pour sortir de la tyranie monopolistique du système monétaire existant, une solution pour que les citoyens que nous sommes puissent se protéger du monstre qui est entrain de nous engloutir, maintenant la preuve en est faite par la grèce.
Je sais que la question a déjà été évoquée sur ce blog (monnaie fondante, monnaie bonne action et autre) mais ce que développe Lietear concrètement me semble tres interessant.
…….Le temps des « SOLUTIONS » doit commencer…. Ce qui se passe en Grèce est inaceptable !
http://www.lefigaro.fr/flash-eco/2012/02/04/97002-20120204FILWWW00488-juncker-envisage-une-faillite-de-la-grece.php
désolé mais il y aura faillite car les habitudes du pays ne pourront être changées , même si accord avec créanciers.
Pour les autres pays européens dont France : dette 1600 recettes 200
banques dettes 6700 capital 200
Entreprises dettes 1600
La fin du jeu est aussi sifflée.
Attendez vous à perdre votre assvie.
Comme disait DSK, ça truande un max, pas qu’en Grèce, mais ailleurs comme en Italie ou en France, pays bien plus riches que l’Allemagne, par habitant. J’ai du mal à croire que l’Allemagne ou la Finlande voudront payer pour ces 2 pays qui ont des oursins dans les poches, je parle de leurs classes riches et souvent évadées fiscales, comme en Grèce.
Quand les gens crèvent massivement de faim et de froid, le temps est venu de remettre les compteurs à zéro.
Réquisitions nationales, audit des dettes, poursuites et condamnations juridiques des élites corrompues.
On voit que les friqués sont bien protégés, il y a de quoi rugir de rage et de colère, sortir les crocs, grrrr…, pas d’indignation gentillette, trop c’est trop :
« la Cour de cassation vient d’annuler les perquisitions fiscales dans la mesure où le fichier était volé »
http://www.marianne2.fr/SlovarMarianne/Evasion-fiscale-Les-brillants-resultats-catastrophiques-d-Eric-Woerth_a440.html
Ces gens prétendent parler en notre nom. Comment leur faire comprendre que ce n’est pas le cas ? Loin de là. Très loin de là.
Sur ce blog, c’est vrai que vous avez bien démontré que c’est le système qui est en cause.
Mais ce n’est pas du tout l’avis général. Je lis souvent les commentaires sur les sites de « le monde », « le point », « libération »,…. etc. Et la majorité des commentateurs sont pour faire payer très cher ces fainéants de PIIG.
Enfin…………sinon une info incroyable en Grece: Papandreou et papaconstantinou (ancien ministre de l’ économie et neveu de l’ancien premier ministre ) pourrait être juger pour haute trahison, pour avoir gonfle le déficit de la Grece en 2009, ce qui avait déclenché le début de la grande crise greque!
Le problème c’est plutôt que l’état mauvais des finances grecques a été sous estimé lors de son intégration à l’euro.
Les PIIG sont montrés du doigt par ceux qui ont peur d’en faire partie, c’est une mascarade qui risque de mal se terminer.
@stef :
Vous dites :
Quelle est votre source d’information ?
Jusqu’à présent, j’ai toujours en mémoire l’information selon laquelle le déclencheur était exactement l’inverse : Papandréou (PASOK – parti « socialiste ») arrivant au pouvoir après les élections anticipées provoquées par Karamanlis (Nouvelle Démocratie droite bon teint très proche de l’église orthodoxe). Papandréou découvre brutalement que les caisses sont vides et dans un état bien plus grave que celui précédemment connu, en raison d’une dissimulation des chiffres par le gouvernement Karamanlis qui n’a provoqué des élections anticipées à l’époque que parce qu’il s’est rendu compte que la vérité ne pourrait pas être dissimulée beaucoup plus longtemps, et voulait refiler la merde à son ennemi politique du PASOK.
Je n’ai rien lu de tel dans Athens News ou d’autres sites d’info grecs ayant une version anglaise, donc merci de préciser d’où vous tenez cette information. Ça m’intéresse.
« Selon une info incroyable… »
Je reçois souvent des mails qui commencent par ces mots. Quand je demande la source, elle est toujours la même : « l’oncle d’un ami ».
Moralité : méfiez-vous de l’oncle de vos amis.
Je vous passe le lien, mais c’est en grec!
http://www.antinews.gr/2012/02/04/146174/
Le dossier a été déposé a l’assemblée nationale.
@huooujifuu
Papantreou était au courant de la vrai situation économique de la Grece. Il avait déjà eu des conversations avec DSK pour demander l’aide du FMI .Il a promis au peuple greque de ne pas toucher aux salaires ,retraites, …..son slogan durant la campagne électoral était « lefta iparxoun » (de l’argent il y en a). Puis arrive au pouvoir, il a fait gonfler le déficit 2009 pour pouvoir dire qu’il ne pouvait pas mettre son programme en route a cause du gouvernement précédent.
C’est a partir de ce moment que les taux d’emprunt grec ont commence a augmenter et que les mesures d’austeritees ont étaient prises.
Ps: je vois pas quel serait mon intérêt a balancer des nouvelles fausses!
Je viens de trouver çà en anglais:
http://www.ekathimerini.com/4dcgi/_w_articles_wsite1_1_01/02/2012_425391
Pour les accusations de haute trahison sur le précédent gouvernement ça fait un bout de temps qu’on en parle d’ailleurs certaines des personnes impliquées avaient travaillé précédement pour … le FMI et sont soupçonnés d’avoir truqué les comptes pour forcer l’intervention de leur « ancien » employeur afin de pouvoir imposer à la population des mesures d’austérité draconiennes impossible à imposer autrement et surtout pouvoir privatiser les biens de l’Etat.
Article datant de juin 2011.
http://hellasfrappe.blogspot.com/2011/06/george-papandreou-accused-of-committing.html
Article de septembre 2011
http://greece.greekreporter.com/2011/09/16/fake-deficit-employed-to-impose-harsh-austerity-measures/
Article datant de novembre :
http://www.zerohedge.com/news/former-imf-employee-and-greek-statistics-head-faces-life-prison-if-found-guilty-making-greece-l
Et voilà comment les reporters du Figaro ont osé traiter l’affaire :
http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2011/11/28/04016-20111128ARTFIG00756-un-fonctionnaire-grec-trop-honnete-risque-la-prison-a-vie.php
@pierre
L’article en grec va même plus loin, il parle de complicité au sein de eurostat, pour gonfler les déficits depuis 2001!
Oui, « très loin de là ». Article intéressant sur M2:
http://www.marianne2.fr/La-Grece-se-relevera-avec-les-Grecs-pas-en-baissant-leurs-salaires_a215161.html
L’attitude de la Troïka est claire comme de l’eau de roche. Ils ont toujours su que dans un régime de changes fixes comme la zone Euro, il faut d’autres moyens pour ajuster les monnaies entre elles. La seule manière de procéder est de réaliser des dévaluations internes, cad flexibiliser suffisamment les salaires pour qu’ils puissent s’adapter à la compétitivité du pays et rééquilibrer ses échanges. Il est bien entendu qu’un pays qui présente en permanence une balance commerciale déficitaire est un pays dont la dette vis à vis de l’extérieur va croître jusqu’à ce qu’il fasse défaut.
Le problème est que nos idéologues, aveuglés par la défense de la monnaie unique, abreuvés de modèles simplistes, n’ont aucune notion de l’Histoire.
Quand j’évoque l’Histoire, je pense en particulier au retour de l’étalon or en 1925 au RU. Un certain Churchill, ministre de l’économie, décida de revenir à la convertibilité du Sterling en or. Mais probablement, au nom du prestige de la City et de la grandeur passée du pays, il fixa la valeur de la Livre sterling en or au niveau de l’avant première guerre mondiale.
Notre grand Churchill se croyait encore au 19 e siècle mais les choses avaient changé.
1) Les salariés étaient représentés par des syndicats, et des partis politiques qui avaient voté des lois sociales qui contribuaient à rendre rigides les salaires.
2) L’augmentation du capital par tête réduisait de fait la part des salaires dans les coûts de production.
3) Le monde de l’entreprise n’était plus celui de petites PME. On avait observé l’avènement de grandes entreprises qui avaient une certaine capacité à imposer leur prix aux consommateurs.
Supposons à titre d’exemple qu’on puisse fixer les salaires (en clair, fin de la démocratie), il faudrait que les point 2) et 3) puissent être levés. Imaginons que le part des salaires dans les coûts de production représente 50% des coûts de production. Imaginons ensuite que les entreprises ne répercutent la baisse des coûts sur les prix de vente qu’à hauteur de 50%.
Si j’ai un objectif de baisser les prix d’un produit national de 5% par exemple de 100€ à 95€, cela veut dire que qu’il me faut baisser les salaires de 20% (baisse des coûts 10%, répercussion sur les prix 5%).
En conséquence pour le salarié lambda son salaire a baissé de 20%, les prix des produits nationaux à baissé de 5%, et le prix des produits importés est resté stable. Ça veut dire que la baisse du niveau de vie est telle que les maigres gains de compétitivité attendus sont plus que contrebalancés par une baisse de la demande intérieure.
Pour revenir à Churchill, le RU devant une hausse sans précédent du chômage avec la perte de compétitivité de l’économie britannique, fut obligé de sortir de l’étalon or en 1931 pour ne jamais y revenir.
Sans jouer les oiseaux de mauvaise augure, l’Euro a autant d’avenir que le système de l’étalon or dans les années 30. La Grèce sortira, le Portugal sortira entraînant toute la cordée avec eux ……
Bonjour,
Il n’y a rien à leur expliquer, ils savent.
Inutile de dire à celui qui vous vole qu’il prend votre bien, il le sait.
Excellent reportage diffusé hier sur arte : à voir et commenter absolument…
Il était précédé d’un sujet concernant la pauvreté à Dortmund (le modèle allemand).
http://videos.arte.tv/fr/videos/mexique_les_deportes_du_libre_echange_extrait_-6377800.html
il s’agit d’un extrait, mais il y a peut être une rediffusion ou une mise en ligne plus complète.
15% de pauvres en Allemagne, 13 en France, la différence est faible, d’autant plus que la France est nettement plus riche que l’Allemagne, peu le réalisent, malgré sa balance commerciale en berne ! Alors le modèle français…il en a pris un coup dans l’aile. Nous avons la France des rentiers improductifs et parasitaires sous false flag MEDEF, l’ancien régime a été chassé par la porte, il est revenu par la fenêtre. Tant que le MEDEF n’aura pas été dissout, le souk s’amplifiera.
http://www.inegalites.fr/spip.php?article388&id_mot=114
On peut faire dire ce qu’on veut aux chiffres. Mais je doute que glorifier le modèle allemand nous arrange beaucoup.
« Pour le fun » je vous en donne un autre, de chiffre, et je vous laisse le soin d’en tirer les conclusions que vous voudrez :
En Allemagne, 25% des travailleurs sont des travailleurs pauvres. Quel exemple à suivre, en effet.
Et en France, quels sont les chiffres. Je ne glorifie aucun modèle allemand, je signale juste qu’il n’y a pas plus de modèle français, faut arrêter le chauvinisme. J’indique de plus que la France est 30% plus riche par habitant que l’Allemagne et a pourtant un taux de pauvreté équivalent. Vous expliquez ça comment ?
2% de différence de pauvreté contre 30% de richesse par habitant au profit de la France et de l’Italie.
Alors il est où le modèle français si gentillet ? Vous pouvez m’expliquer ?
Moi, je sais, il n’y a plus de modèle français, il est détruit, et pas qu’un peu, depuis un bout de temps.
L’émission dans son intégralité est là: http://www.arte.tv/fr/ARTE-Reportage/103294.html
(scroller un peu vers le bas: « (re)voir l’émission »)
Le récit suivant est de la marquise de La Rochejaquelein :
Le 13 juillet 1789, les régiments de Bouillon et de Nassau arrivèrent à Versailles. On les logea dans l’Orangerie ; nous fumes les voir. Le lendemain, 14 juillet, une foule brillante et nombreuse se promenait dans le parterre du midi, au-dessus de l’Orangerie. Les officiers avaient rassemblé la musique, qui jouait des airs charmants ; la joie brillait sur tous les visages : c’était un tableau ravissant.
Mais jamais je n’oublierai le changement subit qui s’opéra. Nous entendîmes d’abord des chuchotements. M. de Bonsol, officiers des gardes du corps, vint à nous, et dit tout bas : « Rentrez, rentrez, le peuple de Paris est soulevé ; il a pris la Bastille ; on dit qu’il marche sur Versailles. » Nous nous dirigeâmes aussitôt vers notre appartement. Partout la crainte succédait à la gaieté, et en un instant les terrasses furent désertes.
Constance de Caumont d’Ade, marquise de La Rochejaquelein.
Voilà les liens après recherche :
http://www.arte.tv/fr/Allemagne—les-oublies-de-la-croissance/6375734,CmC=6375740.html
http://www.arte.tv/fr/Les-deportes-du-libre-echange/6375734,CmC=6375742.html
Il y a les populations et il y a le système financier et les banques qui sont dans les mains des possédants.
Il est évident qu’aujourd’hui les dirigeants européens ont décidé de sacrifier les populations pour maintenir le système et les bénéfices dégagés .
Ce sont deux mondes aujourd’hui qui s’affrontent dans le cynisme et la violence .
Le rouleau compresseur s’acharne aujourd’hui sur la population grecque .
Mais il traverse tous les pays .
Partout les citoyens européens ont été piégés pour adhérer à l’UE .
Promesses , apports de capitaux , leurres , en contradiction avec les propres règles de sagesse d’adhésion .
Et aujourd’hui qu’ils y sont membres et dépendent du système dominé par les banques , on les étrangle .
Je ne pense pas qu’au départ les fondateurs de l’U.E pensaient à en faire l’outil à pressurer les peuples .
A un moment , les digues ont été détruites : quand, pourquoi je ne sais pas .
Sans doute avec la chute du rideau de fer et la reconquête néolibérale par l’establishment , via la finance .
Pour l’instant la Grèce , petit pion sur l’échiquier , est fortement attaquée , sadisée et de façon absurde .
Les sacrifices demandés ne peuvent que briser davantage la population .
Et il est clair que ce sera chacun notre tour à la manière des empereurs romains qui attaquaient les armées périphériques de Rome les unes après les autres .
Finalement ça ressemble à un phénomène de colonisation : la finance met la main sur les richesses produites et dormantes les unes après les autres .
Et nous les indigènes devront nous contenter de vivoter pour satisfaire les appétits infinis et absurdes des nouvelles aristocraties .
Nos gouvernants ne sont que leurs représentants .
Leur rôle est de nous berner, de nous endormir , de nous bercer d’illusions et de mensonges ,sur un avenir meilleur alors que leur entreprise n’a aucune limite pour renforcer leur pouvoir .
Drôle de période .
Bn.
«Quand ils sont venus chercher les communistes,
Je n’ai rien dit,
Je n’étais pas communiste.
Quand ils sont venus chercher les syndicalistes,
Je n’ai rien dit,
Je n’ai rien dit, je n’étais pas syndicaliste.
Quand ils sont venus chercher les juifs,
Je n’ai pas protesté,
Je n’étais pas juif.
Quand ils sont venus chercher les catholiques,
Je n’ai pas protesté,
Je n’étais pas catholique.
Puis ils sont venus me chercher
Et il ne restait personne pour protester.»
Martin Niemöller
Arrêtons les maintenant (bien qu’il commence à se faire tard) de toutes les manières possibles.
Nous connaissons les « ils ».
C’était et c’est qui les « ils », Campos ? Les 1 % qui ont foutu subrepticement les Cameron, Rajoy, Merkel, Sarkozy, Berlusconi, Orban, Barroso, Juncker & co au pouvoir ? Je pouffe.
Je suis « dans la finance », donc:
quand ils ont fermé les mines, je n’ai rien dit, je ne suis pas mineur,
quand ils ont fermé les aciéries, je n’ai rien dit non plus, je ne suis pas un métallo,
quand ils ont fermé les usines textiles, je n’ai encore rien dit, je ne suis pas un ouvrier,
quand ils ont fermé les écoles et les bureaux de poste, je n’ai toujours rien dit, je ne suis ni instit ni facteur, mes gosses vont dans le privé et pour le reste j’ai DHL,
quand ils ont fermé la dernière fabrique de pièces, je n’ai rien dit, je ne suis pas dans la sous traitance automobile,
mais quand ils ont fermé la boite où je travaille pour des Edge Fund qui font du LBO, et que j’ai voulu protester, ils ont tous rigolé!
eh oui!!
ALIENATION quand tu nous tiens.
quand la finance a mis le peuple grec à genoux,
je n’ai rien dit
je n’étais pas grecque
quand la finance à mis le peuple portugais par terre,
je n’ai rien dit
je n’étais pas portugaise
quand ce fut au tour de l’italie,
j’ai pas vraiment eu peur
je n’étais pas italienne
pour l’Espagne
j’ai rien dit non plus
et quand ils s’en sont pris à la France
j’ai compris trop tard
qu’il n’y avait plus de grecs, de portugais, d’italiens d’espagnols, mais des hommes et des femmes comme moi dans la souffrance et le malheur…
On prête à la Grèce elle rembourse un minimum, c’est normal. Par contre qu’on fasse payer les mauvaises personnes, c’est comme d’habitude. Les prédateurs s’attaquent toujours aux proies les plus faibles. Comment leur faire comprendre ? Malheureusement par la force et aucun autre moyen. Regardez comment a été méprisé le mouvement des indignés. La plume ne gagnera pas. Et mobiliser une population lobotomisée par 500 milliards de dollars de pub par ans, c’est vraiment, mais vraiment pas gagné non plus.
Publicité et démocratie.
La publicité, c’est-à-dire la propagande encore nommée « bourrage de crânes » est incompatible avec la démocratie.
Il faut choisir, c’est l’une ou l’autre.
Trop tard, la publicité, langue officielle de la marchandise, a gagné toutes les batailles et règne en maître.
Réunis jeudi, les représentants du patronat, toutes catégories confondues, et des salariés du secteur privé, se sont opposés à cette demande. S’ils acceptent de négocier un éventuel gel de salaires pendant trois ans, ils refusent toute remise en cause des conventions collectives et du salaire minimum. « La compétitivité au niveau national est bien davantage influencée par d’autres facteurs que les coûts salariaux, dont la bureaucratie générée par la réglementation excessive, l’intervention de l’Etat, les impôts, la corruption et les comportements hostiles aux affaires », écrivent patronat et syndicats dans une lettre commune adressée aux partis politiques, au gouvernement et à Bruxelles.
Les trois partis politiques qui siègent au gouvernement soutiennent leur position et refusent de signer tout accord qui les engageraient sur ce point dans l’avenir. Leur position est d’autant plus ferme que des élections législatives doivent se tenir en avril. Lucas Papademos se retrouve donc isolé dans la négociation face aux créanciers privés et à l’Europe. Il n’a plus que sa démission comme arme pour amener les partis politiques à transiger avec la troïka.
Ce n’est pas pour rien qu’il brandit la dite démission comme menace avant la réunion de ce dimanche (en cours).
Ce n’est pas pour rien non plus que Jean-Claude Juncker évoque très clairement le fait que la Grèce devra se déclarer en défaut si elle n’accepte pas les conditions hallucinanctes – et contre-productives – de la troïka. Nous sommes passés à la phase finale de ce jeu répugnant de poker, menteur. Il suffit maintenant de voir qui bluffera le mieux.
J’attends Angela et ses « Saintes Banques Allemandes si Vertueuses » sur le terrain d’un défaut de la Grèce.
»A un moment , les digues ont été détruites : quand, pourquoi je ne sais pas . »
Je ne retrouve pas l’article lu il y a une dizaine d’années et qui disait :
– tant que l’URSS existait il y avait un risque que le communisme s’étende en Europe,
– le Parti Communiste était à 15% en France,
– les acquis sociaux ont été conquis ou plûtôt concédés par la finance afin de contenir une poussée des idéaux de gauche et rendre le système supportable pour qu’il ne bascule pas vers d’autres idéaux.
Lorsque l’URSS s’est effondrée et qu’il n’y avait plus de risque que le communisme ne s’étende à nos sociétés, le capitalisme dans sa forme la plus rude n’avait plus d’adversaire.
Il s’est alors lâché sans retenue.
N’ayant aucun contre-pouvoir, le système libéral ne peut que broyer les populations jusqu’à ce que le seuil d’intolérance soit atteint.
Et pour le faire perdurer, en cas de risque l’implosion, rien ne vaut un bon conflit qui ressoude les populations autour d’un leader.
Conflit déclenché en Iran allié avec la Syrie ?
Malheureusement, jeanpaulmichel a raison.
Pour empêcher la résistance contre le régime d’exploitation du capital,
la bourgeoisie a facilement recours à l’homme providentiel
ou à l’Union sacrée contre l’étranger,
en imposant un régime autoritaire voire fasciste.
La campagne protectionniste, à divers degrés, de tous les politiciens,
ne fait que préparer ce terrain, consciemment ou inconsciemment.
@ P. Jorion
» Ces gens prétendent parler en notre nom. Comment leur faire comprendre que ce n’est pas le cas ? »
En n’allant pas voter .
Nécessaire, mais insuffisant.
L’abstention ne résout rien.
Par contre si chacun à son niveau exprime ses idées en toutes occasions, en refusant ainsi le jeu de la résignation, alors oui, on peut faire bouger les lignes.
L’abstention exprime un mécontentement, mais cela reste un mécontentement muet.
Le débat public est encore largement sous-politisé, il se cantonne aux joutes oratoires et déclarations publiques des candidats aux prochaines élections. Il faut donc amener nos concitoyens à se poser plus de questions, à voir la situation telle qu’elle est.
Bref, c’est basique, mais la parole avant tout !
Posons-nous chacun la question : combien de fois sommes-nous abstenus de prendre la parole, d’exprimer notre point de vue, par lassitude, ou parce que nous avons pensé que cela n’intéresserait pas nos interlocuteurs ?
L’élu, une fois élu, n’est pas regardant sur la façon dont il a été élu.
Il fera peut-être une ou deux déclarations indiquant qu’il comprend le désarroi des nombreuses personnes qui ne se sont pas déplacées, il dira qu’il fera tout son possible pour répondre à leurs attentes, et puis il passera à autre chose.
Mieux que l’abstention, l’interdiction des candidats.
J’ai appris qu’au Sénégal, un candidat a été interdit et je lis ce matin que la candidate du FN pourrait ne pas avoir son feu vert, les fameuses 500 signatures.
Il se peut évidemment que ce soit pure propagande pour elle de dire qu’elle n’aura pas les 500 signatures, mais là n’est pas le problème.
Un sondage a d’ores et déjà été divulgué qui modifie considérablement la donne en plaçant NS et FH à quasi égalité aux deux tours, annulant ainsi une année de sondages qui annonçaient la victoire du candidat du parti dit socialiste.
Ce qui me surprend, c’est que les médiatiques, qui annoncent ce sondage, y voient une belle maneuvre et non un véritable coup d’état.
O TEMPORA ! O MORES !
@ Marlowe
Serge Galam a donné des explications sur le fait que dans bon nombre de cas, le système médiatique est une machine qui tend mécaniquement vers l’égalité (elle préserve ainsi son maximum de néguentropie : si c’est plié, tout le monde va se coucher jusqu’au 22 avril).
Galam met quelques hypothèses ad hoc, certes, mais d’une ténuité certaine, ce qui donne donc de la valeur à son raisonnement : quelques 14% d’irréductibles ici ou là suffisent à faire basculer le tout ou à ancre le tout d’un côté, et à gommer d’énormes mouvements « objectivement » en faveur de la tendance opposée.
Les tuyaux de la plomberie électoralo-sondagière ne sont pas ceux qu’on dit, non pas du fait d’un complot, mais parce que le système ne tient pas sur lui-même un discours qui soit fidèle à ce qu’il fait (et c’est intrinsèque à tout système de représentation, une des choses « fondamentales » à discuter ici. Même un lecteur de Badiou verrait là un petit côté platonicien cavernoïde, l’idée étant toutefois que la caverne n’a pas d’extérieur, mais une capacité à faire aller la lumière en ligne courbe assez impressionnante (un peu comme le son est distordu par l’antédiluvienne pédale Houat Houat si vous voyez dans quel eau je pêche)
Là c’est Marlowe qui fait de la propagande (oh ! sans le vouloir, le pauvre…). Il n’est pas question de deuxième tour dans le sondage-fiction à 8 candidats du JDD…
à Pierre-Yves D.
C’est un postulat.
Depuis que les Français votent, c’est un constat.
Bon dimanche.
à timiota,
Comme vous parlez de Platon, cela me remet en mémoire un texte de ce philosophe que je vous livre, tout en mesurant combien il est « politiquement incorrect » :
Et, non, je ne vois pas dans quelle eau vous péchez.
à vigneron,
Bien entendu, je fais de la propagande, et j’en change au gré des vents.
Et aussi parfois des déductions.
Pas vous ?
Faites l’expérience suivante, amusez-vous à parler franchement de vos convictions, comme beaucoup le font ici, au milieu d’un cercle d’amis par exemple .
Et bien vous ne pourriez pas trouver mieux pour faire le vide autour de vous !
J’ai aussi essayé cela avec mes proches et c’est aussi très intéressant, il n’y a pas mieux pour qu’on vous regarde de travers pendant une semaine !
La société est complètement verrouillée, totalement sous hypnose médiatique . C’est foutu .
Nous sommes une minorité à rester un peu réveillés, c’est d’ailleurs assez douloureux, au point parfois d’envier les endormis !
Moi, tous les jours je dis aux gens que je rencontre, qu’il faut remplacer les devises par des minutes de bonnes actions mesurées et validées sur un support individuel, biométrique infalsifiable..
Ainsi le kg de pommes de terre ne coûtera plus 1 euros, mais 15 minutes de bonnes actions accomplies..
Donc, tu fais des bonnes actions, tu manges, sinon, tu jeûnes !!
@Pierre-Yves D
Je suis parfaitement d’accord avec cette idée de libérer la parole au quotidien, d’aborder le sujet de la crise, son injustice à tout moment et à toute occasion. Il faut aussi inerpeller sans cesse les médias et les autorités. Comme tu le dis, la lassitude généralisée fait la force de ce système. Personne ne dit rien jamais, chacun s’enfonce dans son trou…
à Paul émile,
Je parle à tous comme je parle ici et je ne perds pas d’énergie à faire semblant.
Comme je ne pense pas me présenter à une quelconque élection, je n’aie pas à ménager un public.
Je vous accorde que ce n’est pas toujours aussi facile que je viens de vous le dire.
Je fais partie de ceux qui pensent que dans la vie, il y a des complices et des ennemis et que l’amitié, c’est l’égalité des amis.
@ Paul émile
En ce qui me concerne, mon expérience est inverse.
Pas pour ça que ça changera les choses, mais …
Exactement ! Envoyer des mails aux journaux, aux politiques, dire ce que vous pensez, argumenter, démontrer…
Et parler autour de vous, expliquer pourquoi nous en sommes là. La plupart des gens ne comprennent pas d’où vient cette crise. Comment la dette privée a été reprise par les Etats et que c’est eux avec leurs salaires ou en détruisant l’État qui paient la facture. Pas besoin d’être éloquent, c’est une évidence qui crève les yeux.
Chaque personne qui comprend est un poignard pointé vers le cœur des responsables, financiers, banquiers, rentiers obèses,.. tous ceux qui font travailler leur capital et deviennent de plus en plus riches, pendant que les citoyens deviennent de plus en plus pauvres..
Pauvreté, malnutrition, désespoir social : la Grecque Sonia Mitralia, membre de l’Initiative des femmes contre la dette et les mesures d’austérité (CADTM), auditionnée hier par une commission parlementaire du Conseil de l’Europe, dresse un constat terrifiant.
– Question de la Commission parlementaire : Sur quoi vouliez-vous attirer l’attention des parlementaires ?
– Sonia Mitralia : On ne se rend pas compte à quel point la Grèce est dans une situation dramatique. La malnutrition fait des ravages dans les écoles primaires, la faim fait son apparition dans les grandes villes du pays où l’on voit des SDF par milliers. Au moment où nous en avons le plus besoin, l’Etat a coupé dans les aides sociales et les structures d’accueil. Un tiers des fonctionnaires n’ont pas été payés depuis août et continuent d’aller travailler. Les services publics sont liquidés ou privatisés avec comme conséquence que le nombre de lits d’hôpitaux a été réduit, sur décision gouvernementale, de 40 %. Dans certains hôpitaux on ne trouve plus ni pansements ni médicaments de base comme l’aspirine. Accoucher coûte 1 000 euros, et on a vu des femmes sur le point d’accoucher se faire rejeter d’hôpitaux publics parce qu’elles ne pouvaient pas payer cette somme. 50 % des jeunes femmes sont au chômage contre 20 % au niveau national. Les jeunes sont très touchés : ils ne se marient pas, restent chez leurs parents ou y retournent. On constate aussi que les tentatives de suicide sont de plus en plus nombreuses. Cette description de la déchéance grecque, je pourrais la continuer à l’infini… Tout un peuple européen est menacé par une catastrophe humanitaire.
– Question de la Commission parlementaire : Pourquoi votre mouvement parle-t-il plus spécifiquement des femmes ?
– Sonia Mitralia : Parce qu’en détruisant les services publics, l’Etat se décharge de ses obligations sociales sur les familles. Et les familles, ça veut dire les femmes. S’occuper des gens à l’hôpital, dans les maisons de retraites, dans les instituts spécialisés pour handicapés, était avant un travail rémunéré. Aujourd’hui, les femmes, à la maison, doivent prendre le relais, gratuitement.
– Vous avez l’espoir d’en sortir ?
– Si ces politiques draconiennes – nous allons bientôt avoir un huitième plan d’austérité ! – se montrent efficaces, la dette publique sera ramenée, en 2020, à 120 % du PIB national, c’est-à-dire le taux de 2009, quand ce jeu de massacre a commencé. Donc ils sont en train de détruire toute une société pour rien. La Grèce est un test. Ils veulent voir jusqu’où un pays peut aller sans se révolter.
http://www.dna.fr/politique/2012/01/25/une-catastrophe-humanitaire
Hallucinant, quasiment un génocide financier !…
« ils sont en train de détruire toute une société pour rien. La Grèce est un test. Ils veulent voir jusqu’où un pays peut aller sans se révolter. »
Et les « Américains » ne se révoltent pas malgré ces « 50 chiffres incroyables sur l’économie des États-Unis en 2011 » , traduction d’un article du site The Economic Collapse.
Je ne peux m’empêcher de citer ceux-ci:
« #6 Il y a aujourd’hui moins d’emplois salariés aux USA qu’en 2000, alors que la population a augmenté de 30 millions de personnes.
#8 Selon le « Bureau of Labor Statistics », 16.6 millions d’américains étaient des travailleurs indépendants en Décembre 2006. Aujourd’hui leur nombre a chuté à 14.5 millions.
#15 Selon une étude récente, menée par BlackRock Investment Institute, le ratio dette des ménages sur revenus des ménages est de 154%.
#20 Si vous arrivez à y croire, le prix moyen d’une habitation à Detroit est maintenant de 6 000$ seulement.
#30 La crise des retraites aux USA continue à empirer. Selon le Employee Benefit Research Institute, 46% des actifs ont moins de 10 000$ d’épargne pour leur retraite, et 29% des actifs ont moins de 1000$ d’épargne retraite.
#39 Depuis 2007, le nombre d’enfants vivant dans la pauvreté a augmenté de 30% dans l’État de Californie.
#40 Tristement, la pauvreté infantile a littéralement explosé partout aux États-Unis. Selon le « National Center for Children in Poverty », 36.4% des enfants vivants à Philadelphie vivent dans la pauvreté, 40,1% à Atlanta, 52,6% à Cleveland et 53,6% à Detroit.
#41 Aujourd’hui 1 américain sur 7, et 1 enfant sur 4, dépend de l’aide alimentaire.
#43 48,5% des américains reçoivent des aides du gouvernement. En 1983, seulement 30% en bénéficiaient. »
Merci, Leboutte…Tout à fait incroyable, d’autant que les chiffres sont officiels dont la réalité doit être encore pire qu’estimée…Le génocide financier n’épargne personne, c’est l’espèce humaine qu’il entend détruire. Il nous faut donc détruire ces vampires avant, par tous moyens possibles.
Déjà en vente en Grèce et bientôt dans vos magasins préférés: Crisebox : les coffrets cadeaux de la crise
ph,
nous ne fréquentons pas les mêmes boutiques
Bonjour,
On n’arrête pas de nous dire que l’accord est proche mais on ne voit rien venir. Ok,c’est un vrai cirque. mais je voudrais surtout comprendre à quoi servira cet accord. Car je ne vois pas l’intérêt de restructurer une dette de 160 à 120% du PIB et de donner un nouveau prêt de 150 milliards qui remontera la dette à un niveau plus qu’insoutenable. Déjà qu’à 120% du PIB, une dette ne pourrait pas être remboursée tellement la charge de celle ci est élevée. De plus, quand un pays est en récession. Donc la Grèce fera faillite dans 1 mois, dans 6 mois ou dans 1 an.
J’en conclus que l’on se fout de nous. Ou que la Grèce sortira de l’euro après un défaut « ordonné ».
J’essaie de comprendre.
Vous comprenez bien à mon sens; croyez donc ce que vous savez.
Il faut cesser de jouer leur jeu et créer une économie/système/solidaire parrallèle.
Tout en leur expliquant que nous n’oublions pas qui furent les responsables
Si vous vouliez vraiment faire avancer vos idées vous vous seriez déjà politiquement engagé, d’une manière ou d’une autre. Mais peut être manquez-vous de courage ou de fond.
Et puis, il est tellement plus simple de donner des leçons quand on reste en dehors.
Un homme politique doit plaire à un public, séduire, mener des troupes hétéroclites, faire des compromis etc…
Paul Jorion est un anthropologue, un observateur scientifique de la nature humaine, avec des connaissances économiques qui lui permettent de saisir exactement la gravité de la situation.
Si ses explications vous on permis de mieux comprendre ce qui se passe actuellement autour de vous, alors engagez-vous en politique. Ou votez suivant vos convictions. Ou agissez suivant la manière qui vous convient le mieux.
Vous voulez que cela change ?
Mai 2012 restez chez vous. Nous sommes tous des grecs « ces gens ne nous représentent plus »
un peu light, comme programme, non?